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No light, no hope feat. Dimitri

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No light, no hope feat. Dimitri - Lun 17 Fév - 0:41



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No light, no hope ;
Alexandra & @Dimitri Ivanovitch;
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Blackout total sur la ville. Plus de courant. Plus de lumières. Seuls les klaxons des voitures venaient rappeler le désordre ambiant, bloquées dans des embouteillages monstrueux dans les artères principales de la ville, et quelques écrans publiques accrochés sur les buildings qui diffusaient leurs messages d'alerte de façon continue. Les monstres. Les aliens. Ceux qui provoquaient le désordre et la désolation dans cette Amérique rongée par la peur. La peur, encore un concept sur lequel les autorités semblaient jouer, tirant une à une les ficelles de l'espoir futile, tandis que des hordes de militaires armés jusqu'aux dents rôdaient à la recherche des parias. Les policiers, eux-aussi réquisitionnés dans cette affaire, investissaient les différents quartiers d'Arcadia. Ashmill n'était pas épargné, les membres de la Meute faisaient les frais de cet acharnement sans nom. La traque avait commencé. Les rumeurs faisaient enfler les angoisses, obligeant les habitants à se méfier de tous, même de leurs proches. Le chaos s'était emparé de ces terres, personne ne parvenait à mettre un terme à cela.

Le désespoir tatoué sur son visage pâle collé contre une vitre, dont la surface transparente avait perdu de sa netteté, l'avocate laissait ses iris azurées parcourir les contours irréguliers de la ville en ébullition. Sa poitrine parvenait à peine à se soulever, au rythme de ses lentes inspirations, signe que sa force vitale se dissipait peu-à-peu de son enveloppe charnelle. Visage marqué par la fatigue, aux joues creusées des sillons de ses larmes, Alexandra semblait s'éteindre contre cette vitre poisseuse, rongée par ces visions qui avaient pris possession de ses nuits et qui l'empêchaient de trouver la paix. Désastre. Mort. Abandon. Les dernières lueurs d'espoir étaient apparues, à travers ce discret sourire offert au détour d'un couloir, celui d'un homme qui avait fait battre son cœur cette nuit de nouvel an. L'espoir. Insuffisant compte-tenu de l’aggravation signification de son état psychologique. Plongée dans cette spirale autodestructrice, la jeune louve ne parvenait pas à s'en extirper. A bout de souffle, c'est à peine si elle parvenait à retrouver le goût des plaisirs simples. Manger. Boire. Rire. Vivre.

Elle était seule. Désespérée. Sentant la mort poindre le bout de son nez, se jouant de ce reflet pitoyable qu'elle affichait à travers cette vitre. C'est alors qu'une sensation de chaleur vint se diffuser sur son épaule, signe d'une présence humaine à ses côtés. Quelques paroles lointaines, tels des échos oubliés dans les limbes des ténèbres, faisaient osciller sa propre âme entre le monde des morts, et celui des vivants. Son regard baissé sur le creux de cette main, ouverte volontairement sous ses prunelles soulignées d'épaisses cernes grisâtres, Alexandra parvenait à voir cette étrange substance poudreuse qui s'y trouvait. Sa face inexpressive se retourna naturellement en direction de son interlocuteur, dont les traits rendus flous par les yeux embués de larmes l'empêchaient d'en déterminer l'identité. Un bratvien, sans aucun doute, vu qu'elle se trouvait entre les quatre murs de son propre bureau. La moue attristée ne parvint pas à éviter le geste de ce malheureux qui lui plongea le visage dans cette poudre bleue.

Une profonde inspiration fit se diffuser les particules dans son organisme. Coup de fouet puissant, semblable à un électrochoc cérébral, puis les pensées mélancoliques de la belle s'effacèrent progressivement. D'abord crispé sous le coup de la violence et de l'imprévisibilité du geste, son corps parvint à se détendre, jusqu'à ce que son buste ne se relève pour faire face au visage -cette fois-ci bien clair- de son associé. « Tu vas voir, ça va aller mieux après ça. » Sa voix masculine résonnait en écho dans sa tête. Étrange. Le monde autour d'elle semblait se transformer sous l'effet de cette mystérieuse poudre qu'on lui avait fait respirer. Tout. Les couleurs. Les sons. Les formes. Tout semblait plus ... beau, plus chaleureux, plus apaisant. Même si sa face portait toujours les marques de ses insomnies répétées, son teint, lui, reprenait de la couleur.

Quelques heures plus tard, le soleil pâle brillait toujours au-dessus des buildings d'Arcadia. Toc, toc, toc. Le manteau en fourrure mal positionné sur ses épaules, postée dans une attitude presque nonchalante qui ne lui était pas habituelle, Alexandra venait se présenter devant la porte d'entrée de l'appartement du Sovietnik. Première personne qui lui était venue à l'esprit après avoir passé les premières minutes de défonce totale. « Hey ! » S'exclama-t-elle, un sourire béa étirant ses lèvres à l'infini. Rien ne collait dans la scène. Pas besoin d'un œil expert pour noter ce comportement étrange qu'elle arborait avec une fierté indécente. « T’as de beaux yeux, tu sais. » Quelques traces bleutés étaient encore visible sous son nez, alors qu'elle s'approchait déjà de sa victime, les bras grands ouverts, pour lui faire un câlin. Le nez plongé dans son cou, les mains posées sur un fessier inconnu, la jeune blonde se mit à marmonner vaguement : « T’es très joli, tu sens très bon ».


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No light, no hope feat. Dimitri - Lun 17 Fév - 18:43



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No light, no hope ;
Dimitri & @Alexandra Nikolaïevna;
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On lui avait dit de rester chez lui. Entre quatre mur, à l'abri de l'agitation extérieure. Pourtant, le Sovietnik déambulait comme un loup en cage. Rageant, angoissant, se demandant bien comment il pouvait arranger les choses. Bien sûr qu'il s'était saisi de son téléphone pour passer de nombreux coup de fil, mais cela ne donnait rien ou du moins, ne lui laissait pas l'impression que si. Pourtant, le premier appel fut unanime : le Pakhan lui ordonnait de rester chez lui. Et à cela, il ne pouvait pas déroger. Le blackout ne se voyait peut-être pas dans les lueurs du jours encore présent, pourtant toute la ville était en effervescence. Il pouvait même contempler les forces de l'ordre qui patrouillaient dans les rues en contre-bas de sa grande bain vitrée. Un rictus de dégoût déforma les traits du second. C'était ses démons qui le forçait à une retraite qu'il ne désirait pas. Les mafias se retrouvaient sous le feu des projecteurs et la Bratva plus que d'autres à cause des derniers événements. Ils devaient faire profil bas s'il espérait s'en tirer cette fois-ci. Alors, aucun mouvement suspect, aucune tête ne devait se trouver dans des endroit louches ou risqués, le temps que certaines informations ne ressortent, que certains indic ne fournissent de quoi se détendre. Alors, il attendait.

Son téléphone sonna bryament, rompant le silence de l'appartement. Rien que le nom affiché donna des sueurs froide au Sovietnik : Macha. Sa fille l'appelait pour lui signifier qu'elle allait parfaitement bien et que son cher paternel pouvait rappeler ses "gorilles" car elle rentrait tout simplement chez elle. Le cabinet n'avait pas besoin d'elle avec ce manque d'électricité. Même si son ton était calme, il pouvait aisément percevoir l'énervement dans la voix. Elle raccrocha après lui avoir conseillé de ne pas trop utiliser sa batterie, on ne sait jamais. Soupirant, Dimitri reposa son téléphone en mode avion sur sa table basse, au fond, elle avait parfaitement raison et il ne pourrait pas faire plus pour la journée. Et sûrement pas rappeler les deux hommes de main qu'il avait envoyé pour garder un oeil sur sa fille. Pourtant, il se trouvait là, dans ce logement privé de la moindre électricité, l'énergie se faisant désormais rare. Et il tournait toujours en rond. Ils avaient pourtant tellement de choses à gérer.

Le bruit strident de la sonnette de son appartement le sortit de ses pensées dans un sursaut. Mais qui pouvait bien venir le chercher ? Méfiant, une main sur le calibre à sa ceinture, il se dirigea doucement vers le judas de sa porte. Quelle ne fut pas surprise quand il reconnut une tignasse blonde entourant un visage quasi-angélique. Alexandra ?! Mais que lui arrivait-il ? Ouvrant rapidement la porte, il ne put constater que l'image déformée qu'il venait d'avoir dans l'oeil de verre se trouvait encore plus déformé. Un sourire béat, des yeux vitreux mais rieur et une expression qu'il ne lui connaissait pas. Interloqué, il ne put que réceptionner la belle qui lui tombait littéralement dans les bras : « Alexandra ?? » et alors qu'il allait reprendre la parole, il sentit des mains baladeuses trouver leur chemin sur son derrière, le tendant immédiatement. Et même si son corps répondant favorablement à la stimulation, tout son esprit s'en retrouvait totalement chamboulé. Les mots qui lui parvinrent s'en trouvaient tout aussi incohérents que le comportement et il la saisit avec force pour s'en détacher : « Mais qu'est-ce qu'il vous est ... », il n'eut même pas besoin de finir sa phrase que la réponse lui bondit à la figure. Des traces bleutés au comissures de ses narines. Des traces qu'il connaissait parfaitement de part la vente prolifique de cette substance dans son organisation. Son sang se glaça dans ses veines alors qu'il comprenait : « Du soma ... Et vu votre état, cela ne fait pas si longtemps. ». Même s'il savait qu'elle ne capterait pas tout, elle pourrait être le lui confirmer. Le coeur du Sovietnik bondissait dans sa poitrine. Lui avait-on administré cela pour une raison précise ? Essayait-on de la manipuler pour nuire à la Bratva ? Ou avait-elle fini simplement par céder aux avances tentatrices de ces produits illicites. Il lui fallait tirer cela au clair, mais pour le moment, il ne tirerait pas grand chose d'elle.

Avant qu'elle n'ait eu le temps de faire autre chose, il glissa sa main dans son dos pour l'aider à la guider de l'entrée jusque dans le salon.« Mais d'abord, on va s'occuper de vous. » Une fois dans le grand salon, il la déposa avec douceur sur le canapé et d'une voix plus dure qu'il ne l'aurait voulu : « Ne bougez pas d'ici. ». Habitué à donner des ordre, sa nature revenait au galop. Il fila rapidement dans la cuisine pour revenir avec un immense verre d'eau : « Buvez. » Décidément, cet ordre allait revenir souvent. Mais cette fois-ci, il ne s'agissait pas l'alcool. Il lui faudrait rapidement se ré-hydrater et la surveiller un peu. Il tenta alors : « Quelqu'un vous dit de prendre du soma, Alexandra ? Ou vous en avez pris toute seule ? ». Il devait le savoir avant de tenter quoi que se soit d'autre. Savoir s'ils étaient compris avant que ... D'autres idées ne viennent s'insinuer dans son esprit. Doucement. Glissant. Comme des serpents tentateurs qui lui soufflait qu'il pouvait aussi ... En profiter.

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No light, no hope feat. Dimitri - Lun 17 Fév - 21:52



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Alexandra & @Dimitri Ivanovitch;
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Parcelle de gaieté dans ce monde sombre et froid, l'avocate -dont le regard pétillait plus que jamais- semblait totalement perdue dans un univers parallèle. Couleurs chatoyantes qui avaient l'air de sortir tout droit d'un animé japonais, accompagnant des formes oniriques qui s'incrustaient dans le paysage environnant. Rien n'était à sa place dans ce qui émanait de son esprit stimulé par la drogue qu'on lui avait procuré. Presque émue par tant de beauté fictive, Alexandra sentait ses yeux se gorger de larmes de joie. Elle ne se contrôlait plus. Elle était totalement désinhibée. Le soma avait pris possession de son esprit malade, transformant sa réalité mélancolique en une beaucoup plus positive, beaucoup plus utopique. Nuages de guimauve dans océan azuré à la pigmentation ultra saturée. Créatures fantasmagoriques qui gambadaient librement dans les ruelles de la ville. Bienveillance extrême imprimée sur les visages beaucoup trop souriants des habitants. Tout était beaucoup trop lisse. Beaucoup trop parfait. Ce monde qu'elle avait fait sien la libérait de toute contraire. Enfin elle pouvait se soustraire des entraves de la douleur, elle n'était plus prisonnière de ces visions obscurs qui envahissaient son existence et qui la rendaient malheureuse. Pourtant, rien de tout cela n'était vrai. Tout n'était qu'illusion, une construction chimérique de son propre esprit, contraint à la modification par les particules de Soma qui lui bousillaient les connexions synaptiques.

La chaleur d'un corps contre le sien se fit rassurante, tandis qu'elle écrasait tendrement le plat de sa joue sur un torse chargé de tension. Mains baladeuses, accrochant avec intérêt un fessier masculin agréablement sculpté, un sourire satisfait accompagné d'un discret râle de bien-être vint se fixer dans le creux de ses lèvres. Prunelles fermées, Alexandra aurait pu rester collée contre ce corps des heures durant, se nourrissant de cette chaleur qui émanait de lui, de cette odeur indescriptible qui se dégageait du col de sa chemise. Là, simplement accrochée à lui comme un koala à sa branche d'arbre, l'avocate se contentait de soupirer de plaisir sans se soucier un seul instant des paroles lointaines de l'homme. La voix rauque chargé d'inquiétude aurait pu la libérer. Elle se sentit brusquement séparée de ce corps qu'elle avait choisi comme refuge, tenue ferment par les épaules. « Mhh », grommela-t-elle de frustration, le regard vitreux rivé sur la pointe de ses chaussures. A nouveau la voix rauque du mâle protecteur se fit entendre. Toujours persuadée de la réalité de son monde, elle se mit à rire niaisement tout en se laissant guider à l'intérieur de la grande demeure du sovietnik.

Main dans le dos en guise de tuteur, mais aussi de garde-fou, Alexandra devenait étonnement docile- malgré son état de catharsis avancée- alors qu'elle traversait l'immense salon en compagnie du propriétaire des lieux. On l'installa sur un canapé des plus confortables, comme on poserait une poupée sur une étagère pour la faire patienter. Le dos droit, marquant une posture pourtant figée dans la glace, la belle laissait son regard curieux traverser l'espace. « Qu'est-ce que c'est beau ici. » Marmonna-t-elle de façon théâtrale, les yeux écarquillés d'ébahissement alors que la silhouette imposante d'Ivanovitch disparaissait furtivement dans une autre pièce. Pas le temps de s'attarder sur les somptueuses couleurs imaginaires qui lui explosaient les rétines, que le mâle dominant imposa à nouveau sa présence face à elle. D'ailleurs, il n'y avait pas que sa présence qu'il imposait. Un verre d'eau remplit à ras bord lui était tendu, accompagné d'un ordre implacable qui ne souffrait d'aucune contradiction. « Oui monsieur » Réponse provocatrice, presque insolente tant elle était immature. Pourtant, l'avocate ne se pria pas pour engloutir le contenu du verre, sous le regard à la fois inquiet et sévère du sovietnik. Elle était obéissante pour le moment, il fallait en profiter.

Soma. Le mot vint grésiller dans le creux de ses oreilles. La tête penchant mollement d'un côté, puis de l'autre, la belle mit un certain temps avant que ses pupilles dilatées ne retrouvent le chemin vers le visage de son interlocuteur. Sa voix était pourtant calme, il ne semblait pas énervé. Après quelques secondes d'une neutralité malaisante, un nouveau sourire niais vint tordre son visage juvénile. « Je ne sais pas. On a mis mon visage dans cette poudre bleue, et pouf, tout allait mieux. Tout est tellement plus beau maintenant, je ne suis plus triste. » A travers son discours totalement incohérent, l'homme pouvait cependant percevoir la racine du problème, celle qui avait poussé la jeune femme à recevoir ce genre de produit illicite. Soudain l'expression de son visage se transforma, alors qu'elle posa ses deux mains sur les épaules de l'homme qui était assis à côté d'elle, et elle lui dit sur un ton des plus sérieux : « Épousez-moi Ivanovitch. Maintenant. » Un long silence, moment de gêne intense, puis, les traits d'Alexandra se déridèrent et elle éclata d'un rire sonore qui se diffusa dans toute l'habitation. « Faites pas cette tête voyons. » Les limites de la décence avaient définitivement disparu.

La vue d'Alexandra bascula lentement en direction de la ceinture d'Ivanovitch, soudainement intriguée par ce qui y était soigneusement accroché. « Tiens tiens ... » Bougonna-t-elle en approchant furtivement sa main de l'arme. Elle la saisit d'un geste sec et se mit à l'observer naïvement, comme un gamin observerait un nouveau jouet. Hélas, le jouet fut rapidement enlevé des mains de l'enfant, comme pour le protéger un peu plus contre sa propre innocence. « C'est avec ça que vous avez tué votre femme ? » La question explosa dans l'air, brutale, violente, comme un puissant coup de feu.

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