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Misery Business (Sen)

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an riocht
Nesryn Kron
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) myself & (c)ANAPHORE
FACE : Charlotte Wessels
DOLLARS : 2053
SACRIFICES : 253
ANNEES : (Vingt-neuf ans) suffisamment pour avoir vu son monde changer autour d’elle à plusieurs reprises, pour s’être écroulée, pour s’être fait enchaîner à des divinités dont l’unique intérêt est de la manipuler…
CŒUR : (Célibataire), trop peu de liberté accordée au corps et à l’esprit. Les aventures s’enchaînent, sans que le cœur ne rencontre son âme sœur. Qu’importe, elle n’a pas ce souhait l’enfant…
RÉINCARNATION : (Prophète juge), aucune divinité dans le corps.
TALENT(S) : Le (jugement) dans les pupilles, la douleur causée par les fautes révélées aux hommes et femmes ayant multiplié les pêchés. Elle voit toutes les horreurs perpétuées par un corps, les lui fait subir en retour. Les esprits se brisent face au pouvoir, incapable de supporter le juste retour de leurs actes…
FACTION : (Neutre), les barreaux d'or se sont retrouvés ouverts, fuite enclenchée pour la juge, traquée par la NC.
OCCUPATION : (Serveuse au TeddyBeer), pour renflouer un compte en banque privé des chiffres factices. (Gérante & Directrice de la programmation aux Douze Coups), acheté par Ikaar, Nesryn y renoue avec son amour de la musique et du chant.
TALON(S) D'ACHILLE : Sa famille, ses recherches, son innocence, son pouvoir effrayant.
an riocht
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Misery Business (Sen) - Dim 26 Jan - 11:44

misery business
sen & nesryn
@SEN KANEMURA


Jamais elle n’aurait cru retrouver un équilibre dans sa vie. Certes, il était précaire, et elle le sentait prêt à s’écrouler à tout instant. Néanmoins, pouvoir vivre, pouvoir exercer un métier, sans sentir la pression de la Camorra sur son dos, son regard par-dessus son épaule. Il avait fallu suivre cette mafia, se glisser en son sein jusqu’à se tâcher les doigts de carmin. Nesryn n’avait pas décidé de devenir une tueuse, mais son don, ainsi que les personnes l’ayant manipulée, ont fait de son caractère une arme. Quoi qu’elle fasse à présent, elle aurait toujours cette faute ancrée en elle, cette sensation désagréable quand le regard croiserait un miroir, quand son âme en ressortirait sondée. Ce serait si simple à présent de mourir comme d’autres l’avaient vécu auparavant. Elle n’était plus à l’abri la suédoise, ne l’avait jamais réellement été. Car Arcadia lui avait au moins permis de comprendre cela. Son statut de juge attirait, en bien comme en mal. On pouvait vouloir la détruire, lui crever les yeux pour empêcher le don de s’exprimer, tout comme la manipuler, l’attraper au vol, et se servir d’elle. Etait-elle condamnée à courir, à fuir, à finir au milieu de mafias dysfonctionnelles et destructrices ?

Un soupir quitta ses lèvres, alors que les pupilles s’arrêtèrent sur la cicatrice barrant son œil. Elle avait eu de la chance que l’attaque ne lui coupe que le haut de la paupière, et l’arcade sourcilière. Elle avait échappé au pire, et ne pouvait que remercier le seul Dieu n’existant pas. Néanmoins, l’ombre de la mafia planait toujours au-dessus d’elle, tout comme les cauchemars, les horreurs auxquelles elle avait assisté, celles qu’elle avait commises. C’était pour cela qu’elle avait retourné Internet, s’était rapprochée d’extrêmes combattants de ces organisations. Elle avait besoin d’un lieu pour parler, pour évacuer. Un lieu sûr, des personnes à l’écoute, des gens dans le même cas qu’elle. Étonnamment, Ikaar, Anja, eux n’étaient pas un bon choix, puisqu’ils faisaient partie de cette ambiance si toxique. Pourtant, elle les appréciait, ils lui avaient offert une protection quand tout s’effondrait autour d’elle. Et aujourd’hui, même les douze coups étaient passés sous sa gestion exclusive. Grâce à l’argent du roi. Les doigts frottèrent les paupières, pour effacer les douleurs fantômes. Un nouveau coup d’œil à la montre, et l’aiguille avançait doucement sur le cadran. Plus que quelques minutes, durant lesquelles il lui faudrait gérer l’angoisse, pesante, étouffante.

Puis le moment vint. Une profonde inspiration l’aida à quitter le mur contre lequel elle s’était réfugiée, à ranger la glace dans laquelle elle observait la cicatrice. C’était aujourd’hui ou jamais, et se connaissant, si elle ne tentait pas, jamais elle n’y arriverait. Nesryn avait toujours été aussi faible, influençable. Un échec, et tout s’écroulait, elle se perdait, sans jamais chercher à se raccrocher. C’était pour cela qu’elle avait mis du temps à quitter la Camorra. Les chaînes avaient si longtemps pesé sur ses poignets et devenir libre nécessitait tant de courage, de bravoure, que si elle n’y était pas parvenue la première fois, retenter lui aurait été impossible. Elle faisait partie de ces gens-là, à abandonner à la moindre difficulté, à s’écrouler pour inspirer la pitié.

Aujourd’hui, la suédoise avait changé, bon gré mal gré. Juste la survie lui importait, et l’instinct si longtemps réprimé s’était exprimé, avait pris les rênes de sa vie. Alors, elle avait poussé cette porte, si lugubre, si cachée, pour enfin parler des années d’enfermement, de la présence de mafieux par-dessus son épaule, des ordres, des morts. Un peu de courage dans son existence…

Un regard sur le groupe, les personnes déjà présentes. Les lieux branlants n'inspiraient pas confiance, pourtant, elle y était parvenue. La peur s’infiltrait, et elle déglutit, tentant désespérément de composer avec. Sans un mot, elle se posa à côté d’une femme, pas plus vieille qu’elle, typée d’autres origines. Evidemment, jamais Nesryn n’irait dire tout cela à l’oral, pour une question de respect et d’éducation reçue. Puis bon, si l’autre personne se trouvait ici, ce devait être pour des raisons similaires aux siennes ? « Tu viens aussi pour la… Réunion ? » Clairement, y’avait ni bonjour, ni réelles questions intéressantes. C’était juste pour tenter d’amorcer, quand tout son être était prêt à prendre les jambes à son cou et fuir. Alors, lutter contre elle-même lui faisait dire des mots stupides. Tant que ce n’était pas dérangeant, elle survivrait à son propre comportement…

(c) DΛNDELION
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