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Ars longa, vita brevis (Alban & Fedora)

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Ars longa, vita brevis (Alban & Fedora) - Ven 28 Fév - 14:39

Ars longa, vita brevis

Alban & Fedora


Traîner dans les quartiers de la Bratva lui semblait extrêmement dangereux. Enfin, il n’avait pas trop le choix. Mais au moins, Dieux merci, il n’était pas à Siren Alley. Ça ne lui plaisait pas trop de se promener à Ashmill comme si c’était sa place. S’attirer des ennuis avec les mafias locales était la dernière de ses envies, surtout au vu de son nom de famille typiquement irlandais qui pouvait le rattacher au Royaume, quand bien même il tentait, tant bien que mal, de se tenir à une stricte neutralité pour le bien-être de son petit frère.

Petit frère qu’aujourd’hui, il n’avait pas dans les pattes. Et heureusement. La dernière fois il avait été obligé de traverser Ashmill en lui tenant fermement la main, le petit garçon avait pointé du doigt une femme en s’exclamant « Regarde Alban, on dirait maman ! », attirant sur eux l’attention de ladite femme et des gens qui l’entouraient. Confus, l’irlandais s’était répandu en excuses, alternant de temps en temps pour expliquer à Silas qu’on ne montre pas les gens du doigt comme ça, c’est extrêmement malpoli. Le petit garçon n’avait pas protesté, sinon que « Mais elle est belle comme maman ! » qui avait fait sourire la femme et rougir de gêne le grand frère, qui avait réussi à se dépatouiller de cette situation en s’excusant à nouveau du comportement de Silas avant de s’en aller, non sans admettre que, effectivement, la femme était belle. Ça n’avait pas beaucoup plu à l’un des gorilles qui accompagnait la dame, qui l’avait traité de pauvre con en russe. Et Alban, cherchant à éviter les ennuis, préféra ne pas préciser qu’il parlait plusieurs langues, dont le russe, déso pas déso.

Aujourd’hui, il avait laissé son petit frère aux bons soins de Mia, en lui disant qu’il avait à faire à Ashmill. Rien d’illégal. Juste vendre des dessins. Et qu’il se voyait mal parler affaires - si on peut appeler ça des affaires - avec un petit bonhomme de six ans à côté. Déjà, ça ne fait pas très professionnel, et ensuite, hors de question qu’il l’emmène dans un endroit potentiellement dangereux. Surtout que le petit aurait posé des questions, rien qu’en passant devant le Red Lantern - Alban, elles font quoi les dames là ? - ou devant ceux qui étaient très clairement des guetteurs de la Bratva. Les ignorer était encore le mieux. Tout le monde le faisait après tout. Puis il n’avait pas l’air bien dangereux, il faut dire, avec son téléphone en main et celui qui cherche très clairement son chemin. Pourquoi il avait accepté de venir ici, déjà ?

Ah, ouais, ça lui revenait.
Meilleure paie si remise en mains propres.

La cliente lui avait donné rendez-vous chez elle. Il n’y avait plus qu’à espérer que ce n’était pas une de ces cintrées dont le rêve était de devenir muse et de se taper l’artiste pour lui donner de l’inspiration. Sur ce plan-là, ça allait être compliqué. Au pire, il lui donnerait le numéro d’Anatoli. Il était beau gosse, l’Anatoli, madame ne perdrait rien au change. Ayant enfin trouvé l’adresse, il s’engouffra dans le domaine, pour être aussitôt stoppé par un homme. Armé. Ah. Il ne pointait pas directement son arme sur lui, mais il était assez clair qu’un pas de travers, et il n’aurait plus jamais de problèmes de respiration. Plus jamais de problèmes du tout, d’ailleurs. Les morts n’ont pas de problèmes, après tout.

« J’ai rendez-vous avec madame Sokolov ? Pour mes dessins. »

Rapide conversation en russe au téléphone, et il fut invité à suivre le garde, qui ne le lâchait pas des yeux. Wow, on va se calmer hein, ce n’est pas comme s’il allait faire un casse. Puis c’était quoi ce délire, il était entré dans la demeure d’un grand ponte de la Bratva ou quoi ? Sweet summer child. Conduit devant la maîtresse des lieux, Alban ne peut que réfléchir à ce qu’il pourrait lui dire, sans trop réfléchir à ce qu’il fait là. Apparemment, madame est riche. Les tableaux de maître - certains faux, par ailleurs - l’attestent clairement. Alors pourquoi voudrait-elle de ses petits dessins d’amateur, quand elle peut se payer un Rembrandt original sans que son prix exorbitant ne fasse un trou gigantesque dans son compte en banque ? Ou bien il y avait un dessein caché. Qu’il comprit quand, enfin, il découvrit l’identité de sa cliente. Ah. Un peu confus, il resta silencieux, mais son regard de jeune loup ne put que noter la présence de l’autre, celui qui l’avait insulté en russe la dernière fois. Humilie ce clébard devant sa maîtresse.

« Bonjour, madame, salua-t-il dans un russe parfait. Quel plaisir de voir que nos chemins se recroisent à nouveau. »

Il se fendit d’une révérence à l’anglaise - ou plutôt, à l’irlandaise, mais c’est un détail - que lui avait appris sa mère. Il était poli, le petit artiste. Poli, mais dérouté. Qu’est-ce qu’il faisait là, au juste ? Et surtout, comment elle l’avait retrouvé ? Parce que c’était clair qu’il n’y avait aucun hasard. Elle l’avait voulu ici après leur première rencontre, même s’il n’en avait conscience que maintenant.

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