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Violence is never the answer, until it's the only answer. (Alban & Cian)

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Violence is never the answer, until it's the only answer. (Alban & Cian) - Dim 15 Mar - 20:25

Violence is never the answer,

until it's the only answer

Alban & Cian


Il était déjà fatigué d’être là. Que les gens étaient bruyants, sans déconner… Mais il lui fallait bien casser sa croûte. Les dessins ne suffisaient plus vraiment, et on lui avait poliment, mais fermement, rappelé que sa dette active courait toujours. Et Alban savait ce qu’il arrivait aux mauvais payeurs, ce qu’il était bien décidé à ne pas être. Non pas que mourir lui fasse peur - il n’en avait littéralement rien à foutre - mais il avait trop de responsabilités envers son petit frère pour qu’un truc aussi dérisoire que la mort ne les sépare. Alors il payait. Et quand ça ne suffisait pas, il faisait un petit tour du côté du Royaume. Non pas par plaisir, mais parce qu’ils organisaient des combats illégaux assez violents, assez sanglants - donc nécessitant des soigneurs pour s’occuper très vite des combattants entre deux cassages de gueule en règle. Or, lui, soigneur, entrait dans cette catégorie de gens, et les rares - donc trop nombreuses - personnes au courant de cet état de fait le démarchaient pour les combats. Autant dire que quand le Royaume l’avait contacté, et qu’il avait pu négocier pour sa dette, il avait bien vite accepté.

Et il se retrouvait là, aux docks, pas loin de l’endroit où vivait la vieille épave lui servant de père adoptif. Avec un peu de chance, ce salaud ne serait pas là ce soir. L’alcool coulait à flot, donc il en doutait - mais il y avait d’autres endroits en ville où il pouvait récupérer cette pisse infâme qu’ils appelaient bière pour trois fois rien, donc il pouvait toujours espérer ne pas le croiser. Lui n’était pas là pour le mauvais alcool, cela étant. Il était là pour Cian, et pour toutes les autres brutes épaisses qui se vantaient d’être chevaliers quand ils étaient à des kilomètres de la représentation habituelle de ces derniers. S’il avait pu, il les aurait tous laissés crever. Enfin, peut-être pas Cian. Lui, il l’aimait bien. Puis il était payé pour les garder en vie, alors il comptait bien le faire. Même si le rouquin qu’il soignait actuellement lui tapait sur le système.

« P’tin mais t’en mets du temps ! »
« Si t’arrêtais de bouger, ce serait déjà fini. »
« T’cherche pas d’excuses, t’es mauvais c’est tout, et puis, qui soigne avec de la flotte déjà ? »
« Bah, moi. Quant au reste, j’ai pas de leçons à prendre d’un perdant. »

Avant que le rouquin ne proteste, il s’était levé pour se fondre dans la foule. Il l’avait soigné. Que ce con retourne se faire latter la gueule, ça lui ferait une belle jambe, tiens. En attendant, il avait besoin de boire. C’était fatiguant, de soigner ces abrutis. Whisky bas de gamme en main, il s’éloigna à nouveau pour se rapprocher du ring, passant non loin du bookmaker, un écossais entouré de gens prêts à claquer leur pognon dans des paris douteux. Le Royaume avait une cote assez basse, pour une fois, vu que la mafia d’en face - il ne savait pas laquelle, et n’en avait rien à foutre, de toute manière - venait d’éclater quatre de leurs chevaliers. Alban se fichait bien de qui gagnait ou perdait. Il serait payé pareil, de toute façon. Sauf si… Le prochain combat risquait d’être intéressant, maintenant qu’il voyait qui était le chevalier suivant. Sans trop réfléchir, il tourna les talons pour s’approcher de la table des paris.

« Hey. Léger appel, suffisant pour attirer l’attention. Cent balles sur Cian Scully. »

La mafia adverse éclata de rire - comme si ce Cian pouvait mettre leur champion à terre ! - mais personne ne l’empêcha de claquer les cent dollars sur la table et d’inscrire son nom dans le registre. C’était assez impulsif, mais il faisait confiance à son frère de patrie pour rouler sur l’autre grosse brute épaisse qui se pavanait sur le ring. Et vu que sa cote était assez basse, sa victoire ferait gagner pas mal de thunes au jeune soigneur, qui pourrait les réutiliser pour éponger sa dette. Ce fut donc tout naturellement vers Cian qu’il se dirigea ensuite - ce type était devenu son poulain, hors de question de laisser un autre que lui le soigner. Vu le pognon de dingue qu’il avait parié sur lui, autant qu’il s’assure que les soins soient de qualité.

« Cian, trente secondes de ton temps, s’il te plaît. »

Bonjour, comment ça va ? Non, totalement inutile. Ses mains encore humides se posèrent sur une écorchure de l’autre irlandais, et ses doigts, en contact avec la plaie, s’illuminèrent légèrement tandis que la magie opérait. La blessure disparut - elle n’était pas bien importante, cela étant - mais Alban tenta de pousser plus loin son pouvoir, soignant le combattant non pas à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur, gommant du mieux qu’il pouvait la fatigue que l’autre aurait pu avoir, lui éclaircissant l'esprit, aiguisant ses réflexes, pour l’envoyer au casse-pipe dans la meilleure des conditions possibles. C’était incroyablement épuisant. Mais l’idée de perdre cent balles bêtement lui fouettait les sangs et l’aidait à se surpasser, bizarrement. Comme promis, il ne le retint que trente secondes, et au bout du temps imparti, enleva sa main de l’autre irlandais pour la poser sur un support solide avant de s’effondrer.

« Voilà, merci pour ta patience. Et maintenant, éclate-le. J’ai parié sur toi, alors t’as pas intérêt à perdre. »

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Cian Scully
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) jenesaispas ! / signa (c)excelisor & vocivus / gif : Emi ♥ / aes : Astrid mon bb ♥
FACE : James Mcavoy
DOLLARS : 2337
SACRIFICES : 242
PORTRAIT : Violence is never the answer, until it's the only answer. (Alban & Cian) Tumblr_p2b4i49j1M1vuenkbo1_400
ANNEES : (quarantaine) qui file, qui s'effrite, qui le voue à la solitude.
CŒUR : (Célibataire), se perd dans les draps d'autres êtres.
RÉINCARNATION : (Cassandre), oracle maudite de Troie, celle dont les visions étaient conspuées et pourtant véridiques.
FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
RUNNING GUN BLUES :

the head is too wise. the heart is all fire.[i]
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[i]Beware, beware. out of the ashes they rise with their feral stare

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Violence is never the answer, until it's the only answer. (Alban & Cian) - Dim 26 Avr - 23:42

Violence is never the answer,

until it's the only answer

Alban & Cian


Nouveaux combats, nouvelle bataille, et la soirée finirait dans des éclats de sang qui le laissaient de marbre. La tête pleine de pensées, il avait besoin d’un défouloir, d’une douleur bienvenue et libératrice. La famille qu’il avait laissée derrière lui s’était retrouvée à Arcadia. Ou plutôt, il avait fini par apprendre la mort de sa sœur. Elle qui avait toujours été au Royaume, il était parvenu à ne jamais la croiser, dans son refus de s’imposer plus au sein de la mafia. Il regrettait. D’être parti. D’avoir disparu. D’avoir mis tant de temps avant de voir son passé en face. Les ongles étaient rongés. La vie avec Cassandre était faite de remords, de haine, de dégoût. A cela se mêlait l’existence antérieure, celle qu’il avait fui pour des raisons qui lui étaient propres. Il n’était plus capable de faire la différence aujourd’hui. La boule dans sa gorge ne cessait de grandir, lui bloquant de plus en plus la respiration. L’irlandais n’avait jamais été capable de contrôler ses émotions. Ca lui avait valu de nombreuses remarques, et son départ de l’armée. Ou plutôt, c’était suite à cette mission…

Flashbacks de la guerre, et il serra ses doigts en poings, enfonçant la kératine dans sa chair. Piqûres de rappel, traînées de carmin sur les paumes, souffle court alors que le présent reprenait doucement vie devant ses yeux. Il passa le regard sur les environs, sur ce bureau qu’il possédait aujourd’hui. Qui aurait pu croire à un tel retournement de situation ? De sdf dans les ruelles américains, gérant à peine le PTSD gangrénant l’esprit, à entrepreneur plein de succès, les poches remplis de billets verts. Il avait survécu. A quel prix ?

Tout était dû à Cassandre.

Pourtant, elle apportait son lot de souffrances, de souvenirs, de rage. Avec cela, il était incapable de faire confiance à quiconque, surprotégé les autres, notamment les femmes, par peur de voir les événements millénaires se reproduire. Et tout l’argent du monde ne faisait pas reculer la peur ancrée dans les entrailles.

Il soupira, longuement. La journée était depuis longtemps terminée, chacun de ses employés avait retrouvé le chemin de chez lui. Hedda s’était fait raccompagner, à sa demande. Sa secrétaire ne devait rester seule, pour le moment. Sinon, il y aurait une nouvelle expédition…

Ne pas y penser. Il ne devait pas y penser. Dans un soupir de lassitude, il se leva, attrapa sa veste de cuir, l’enfila. Un regard sur la montre lui rappela que l’aiguille tournait, et qu’on l’attendait aux docks pour un combat dans la soirée. Un face-à-face avec une autre mafia qui lui ferait le plus grand bien…

**

Quelques corps au sol plus tard, et le champion adverse donnait du fil à retordre au Royaume. Un sourcil s’arqua, une lueur de dédain brilla dans le fond des iris de l’irlandais. Depuis quand étaient-ils tous devenus si faibles ? Pourquoi était-il si agacé ? On l’appela, lui demandant de se rapprocher de la zone de combat. Celui-ci ne commencerait que dans quelques minutes, néanmoins, son gabarit attirait toujours les rires, le mépris. Car Cian était petit pour un homme. Cependant, son regard d’acier, sa façon de se déplacer, d’analyser, tout montrait qu’il était rompu à ce genre d’échanges physiques. Et il ne fallait pas oublier la Princesse.

Une voix le sortit de ses pensées, et il releva la tête pour faire face à Alban. Le regard se voila. Il avait déjà été cherché de l’argent chez le jeune homme, quand il fallait qu’un chevalier s’en charge. Autant dire que c’était rare avec Cian. Et pourtant… « Que se passe-t-il ? » Réponse directe, de la part de celui qu’on attendait pour le combat. L’aura dessinée sous ses iris lui fit pincer les lèvres. Une divinité. Une divinité celtique dans toute sa splendeur, mais aucun mot ne quitta sa bouche. Cette connaissance était pour lui seul…

Quelques secondes pour effacer une cicatrice faite dans la journée, sur laquelle il ne s’était même pas attardé. Sauf que cela ne s’arrêta pas. Il pouvait sentir sa vision s’éclaircir, les épaules nouées se détendre, les réflexes revenir. Le corps en pleine forme, et même l’esprit semblait s’être calmé. « Je n’avais pas prévu de perdre. » Il le détailla. Puis fit un geste envers un sujet quelconque. « Occupe-toi de lui et évite qu’il s’évanouisse avant la fin du combat. » Pause. « Quelques minutes tout au plus. » Et il fit demi-tour, pénétra dans l’enceinte du combat.

Et comme il s’y attendait, les remarques, murmures, cris, ne furent pas très sympathiques à son encontre. Ainsi, ils pensaient toujours qu’il était une blague ? Cassandre réclama son attention, une part plus importante dans l’échange de coups à venir. Elle voulait en finir. Vite. Et dès que le gong retentit, Cian prit de vitesse le gros tas de muscles qui lui faisait face. Oh, il était rapide pour sa masse l’autre bougre, mais il avait déjà été analysé. Et comme le combat interdisait les pouvoirs offensifs, tout allait dans le sens de l’irlandais. Il ne risquait pas d’être brûlé vif, nécrosé ou que sais-je encore.

Une esquive et son poing alla s’écraser dans la mâchoire de l’autre. Sous l’impact, les os de ses doigts frémirent. Cian n’était pas fait de béton, et il risquait son propre corps avec ses conneries, même quand il était renforcé. Le silence se faisait dans la salle, alors que l’autre vacillait, quelque peu sonné par la frappe à laquelle il ne s’attendait guère. Hé oui, même le minus avait de la force. Plus qu’il n’y paraissait.

Et il continua. Les coups pleuvaient, les esquives aussi. Même s’il n’échappa pas à tout, finalement, ce fut lui qui écrasa l’autre. Quelques minutes qui étaient apparues comme des heures, et il fut déclaré vainqueur. Le dernier champion ennemi était tombé. Et lui était encore debout.

Il essuya une goutte de sang perlant de sa narine, quitta la zone pour retrouver Alban. Amusé, il lança « Tu vas pouvoir récupérer ton fric maintenant. »

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Violence is never the answer, until it's the only answer. (Alban & Cian) - Sam 9 Mai - 15:45

Violence is never the answer,

until it's the only answer

Alban & Cian


Il allait falloir qu’il arrête de tirer sur la corde comme ça. Un de ces jours, il ne se réveillerait peut-être pas des crises de contrecoup. Mais tant pis. Cian était un très bon combattant, il le savait, tout comme il savait qu’il avait toutes ses chances contre l’autre s’il était en forme. Alban avait le pouvoir de le remettre sur pieds, alors il l’enverrait au casse-pipe après l’avoir purgé. Cent balles, c’est pas rien. Si Cian gagnait ce combat - et il le gagnerait - il pouvait remporter quatre à cinq fois sa mise, même s’il n’en verrait pas la couleur vu qu’il devait des sous au Royaume. Et puis, Cian n’avait pas l’intention de perdre, venait-il de dire. Il n’avait clairement pas intérêt, pour le coup. Son état n’était cependant pas passé inaperçu puisque le chevalier chargea un sujet de s’occuper de lui avant de grimper sur le ring, où il fut accueilli par des quolibets du camp d’en face.

Alban se laissa glisser sur une chaise pour observer le combat sans trop d’intérêt. La violence gratuite n’était pas sa came. Pas vraiment pacifiste, mais pas violent non plus, il en restait assez éloigné, et comme ça faisait partie de son travail, il s’en était très vite détaché. Alors tout ce qu’il regarde, c’est que Cian semble plutôt bien gérer, malgré sa différence conséquente de taille et de gabarit avec celui d’en face. Il bougeait très bien, et avait pris l’autre de vitesse avant qu’il n’ait pu utiliser sa force brute pour prendre l’avantage. Et lui, aurait-il fait mieux, avec son dan de krav-maga ? Leur champion, il aurait pu le rétamer - personne ne se serait méfié d’un jeune irlandais à l’air épuisé. Cian, peut-être pas. Il était souple et bougeait vite. Ses mouvements étaient fluides et précis. Le combat fut terminé en quelques minutes dans un silence choqué du côté des autres, le Royaume sachant déjà ce que valait leur chevalier, après tout. Chevalier qui, victoire réclamée, le rejoignait enfin avec une pique amusée.

« Je ferai tout aussi bien de le laisser sur place vu que je vais le fourguer à tes copains juste après, lance-t-il à son tour avec un léger sourire. Whisky ? »

Il pousse du bout des doigts un verre de whisky qu’on leur a posé sur la table - la tournée des champions, ou un truc comme ça, sans doute. Ce sera peut-être enfin un whisky de qualité, plutôt que la pisse aqueuse qu’on lui refilait en appelant ça de l’alcool. Mais au moins buvait-il à l’œil, alors il n’allait pas s’en plaindre, le jeune guérisseur. Il ne savait pas trop quoi lui dire, à Cian. Il le connaissait très peu, au final. Au début de sa dette, le chevalier était passé assez souvent lui rappeler qu’il leur devait des sous, fermement mais sans violence, parce qu’il avait compris, sans doute, que c’était inutile. Débordé de tous les côtés, entre son frère, son nouveau job, la paperasse administrative de l’avocat, de la dette et des factures… A seulement vingt-cinq ans, c’est dur. C’était peut-être pour ça que le Royaume s’était montré compréhensif, et aussi parce qu’ils le connaissaient, le fils de feue leur druide.

Mains humidifiées par la bouteille d’eau qui traîne encore à ses côtés, il en pose une sur le poignet du chevalier et il laisse la magie agir d’elle-même. Bleus et bosses disparaissent sans laisser de traces, les fêlures se replacent, les os cessent de vibrer de douleur. Il n’utilise qu’une infime fraction de son pouvoir, mais il lui doit bien ça, au combattant qui vient de lui faire gagner des sous, sous qu’il ne touchera pas, pour les raisons déjà expliquées plus haut. Il garderait peut-être sa mise de départ, pour ne pas partir les poches vides. Le reste serait mis sous enveloppe et rendu au Royaume par l’intermédiaire de leur représentante financière, la richissime propriétaire des banques de la ville. Son emprise légère disparaît quand ses doigts glissent pour revenir vers le verre de whisky, dont il se saisit pour boire un peu. Soirée de merde. L’irlandais aurait préféré être chez lui, là. Même s’il n’y a plus d’électricité et rien à faire. Mais l’argent passe avant le reste, malheureusement.

« J’pense que je vais continuer à parier sur toi. Qui sait, si tu gères aussi bien les prochains combats, je pourrai peut-être rembourser ce qu’il me reste en une seule fois. »

Tentative d’humour légère - mais réelle. Si Cian gérait aussi bien par la suite, il pourrait nettoyer une bonne partie de sa dette. Pas la totalité, malheureusement - putain d’intérêts, putain de capitalisme. Il allait tout de même s’assurer qu’il soit au mieux de sa forme avant d’entrer dans l’arène, le chevalier. Une bonne rasade de whisky, et c’était reparti. Son regard, tandis qu’il discutait, se promenait nonchalamment autour d’eux - réflexe salvateur à avoir quand on était cerné par deux mafias et qu’on venait de gagner un certain pactole en misant sur le bon cheval. On pourrait l’accuser de tricher, ou tenter de le dépouiller. Qu’ils essaient seulement.

Cependant, ce ne sont pas les sbires de l’autre mafia qui attirent son regard, mais un autre, qui vient d’entrer pour se diriger vers le bar. Cette carrure, cette démarche, il la reconnaîtrait partout. Dix-sept ans à la craindre, jusqu’à ce qu’il se révèle être plus fort que lui, jusqu’à ce qu’il le tue presque en le laissant barboter dans son sang sans la moindre pitié. Finalement, il avait survécu. Ça ne le surprenait qu’à peine. Les mauvaises herbes repoussent toujours, et on a beau nettoyer, les déchets ne partiront jamais vraiment. Ses lèvres se crispent en une moue méprisante tandis que son regard d’océan ne lâche pas le nouveau venu, qui passe non loin d’eux dans les voir.

« Le vent pousse vraiment les pires ordures sous la porte, ce soir. »

Il n’a pas fait semblant d’être discret, et quelques regards se tournent vers lui avant de s’en désintéresser, puisque lui continue de fixer son père avec une agressivité rare que le Royaume ne devait sans doute pas lui connaître. Ça le démangeait très fort, là, maintenant, de l’empoigner, de le vider de son sang, ou de le jeter sur le ring pour une exécution publique. Mais il n’était pas là pour ça. L’autre tourne la tête vers lui, et les regards se croisent, le vert dans le bleu, qui luisent d’une même haine, même si l’adulte se fait plus méfiant - le morveux l’avait déjà laissé pour mort une fois, rien ne disait qu’il ne recommencerait pas. A la surprise d’Alban cependant, le regard de son père glisse sur Cian, et une lueur d’agacement y brille avant qu’il ne reporte à nouveau son attention sur son bâtard de fils - le premier que sa putain de femme avait ramené en le lui imposant, le menaçant de mort avec sa foutue mafia s’il lui arrivait quoi que ce soit. Il ne dit rien cependant, et s’éloigne en grognant - quelque chose comme « putain de bâtard » qu’Alban avait déjà trop de fois entendu.

« Putain d’ivrogne, qu’il grogne à son tour sans bouger de son siège. P’tain si un jour il pouvait - son regard se pose sur Cian, trop tendu, qui n’a pas lâché son père des yeux. Cian, ça va ? »

Il n’était pas impossible qu’ils se connaissent - après tout, un paquet de membres du Royaume étaient passés chez lui à l’époque, Cian en faisait peut-être partie. Mais ce ballet avait cessé à la mort de sa mère. Alors pourquoi le chevalier avait-il l’air de brûler d’une haine incompréhensible en regardant son père ?

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Violence is never the answer, until it's the only answer. (Alban & Cian) - Dim 21 Juin - 12:44

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Alban & Cian


Il n’aimait pas se battre. Enfin, il ne ressentait aucun enivrement quand le poing s’écrasait sur la face d’un autre, quand le fusil à pompes arrachait une partie de visage, quand le corps s’effondrait sur le sol, inanimé. Certains combattants ne venaient que pour l’ivresse que cela leur provoquait, le fait de détruire un autre être vivant. Lui qui avait connu la guerre, le traumatisme des morts multiples, de la manipulation par le camp ennemi, l’adrénaline ne servait qu’à le maintenir en vie. Vie qu’il aurait aimé abandonner à plusieurs reprises, au fur et à mesure que la réalité des combats le rattrapait. Pourtant, on avait laissé son existence courir, continuer. Personne n’avait pu l’arrêter, ni avant, ni maintenant.

Alors, le sourire sur le coin de ses lèvres, l’assurance qu’il dégageait, les légers gestes à l’intention des membres du Royaume suite à sa victoire, tout était faux, tout n’était qu’hypocrisie. Il donnait l’illusion d’être à l’aise, d’apprécier la liesse autour de lui. De toute façon, il restait sur ses gardes. Les perdants pouvaient attaquer à tout moment, même si les accords les en empêchaient. C’était un monde mafieux, les règles s’appliquaient jusqu’à ce que quelqu’un décide de les faire voler en éclats. « Certes. Tu ne peux pas en garder une partie quand même ? » Les iris détaillaient les traits du jeune homme. Il lui ressemblait. Des années avaient passé pourtant, depuis qu’il avait fui sa sœur. Des années mais son visage restait ancré dans sa mémoire. Vainement, il avait tenté de l’effacer, comme il effaçait tous ceux qu’il avait fuis. Pour oublier la douleur des départs, des décès. Un voile noir se posa sur ses pupilles, avant de repenser à la proposition de l’alcool. « Je ne dis pas non, je n’ai pas à combattre ce soir donc. » Il évitait l’alcool sinon. Non pas qu’il le tenait mal, néanmoins il savait bien que quelques verres pouvaient perturber ses sens. Et aussi peut-être en cas d’hémorragie, cela deviendrait problématique.

Il attrapa un verre qu’on lui tendait, but une gorgée du liquide ambré. Simple alcool mortel, il savait pourtant qu’au sein du Royaume, le divin faisait aussi ses affaires. « Je ne sais pas si je gagnerai à tous les coups, il y a quelques personnes au sein du Royaume qui me donne du fil à retordre. » Notamment Maeve. Enfin, implicitement, il lui indiquait de ne pas mettre de l’argent sur lui en cas de tournoi interne. Les probabilités de tout perdre étaient bien trop élevées… « En revanche, contre d’autres personnes, ça devrait pouvoir le faire. » Cassandre aimait en découdre, encore plus avec les dieux grecs. Plus jamais elle ne se laisserait faire, et qu’importe la volonté de Cian, elle utiliserait ce corps pour se venger. Enfin, il ne croiserait pas de récurrences grecques au sein du Royaume, et il en était ravi. Sinon, contrôler la Princesse deviendrait impossible.. « Il te reste beaucoup ? » Jusque-là, ces histoires ne l’avaient jamais intéressé. Pourtant, il avait dû y mettre son nez, avant de se rendre compte du lien entre eux deux. Même s’il n’en était pas sûr. Même s’il ne voulait pas y croire.

Il détourna son regard, à l’instant où un courant d’air annonçant une nouvelle arrivée se fit sentir. Quelques murmures, du dédain venant de membres du Royaume, et Cian ne put réfréner sa curiosité. Et le regard s’assombrit instantanément. Evidemment que c’était ce mec qui devait se pointer. Et pour une fois, ce fut la colère de l’humain qui l’emporta sur la volonté de Cassandre. Le cerveau calculait, proposait des alternatives pour le descendre, le planter sur le pilori, maintenant. C’était étonnant qu’il mette le pied dans un hangar, surtout vu le dégoût qu’il déclenchait chez les membres de la mafia. Pensait-il réellement avoir sa place ici ? Un instant, et il manqua de se lever, d’aller lui rendre son compte sur le ring. Dieu ou non, ce n’était pas bien important… « En effet. » La voix d’Alban l’avait ramené dans le présent. Pourtant, les doigts étaient toujours serrés autour du verre, et d’une pression non contrôlée, tout finit en éclats. Tâches de sang désormais présentes sur la table, il pesta un instant. Au moins, cela avait le mérite de détourner son attention du problème. « Ca va oui. » Pause. Il soupira doucement. « Je ne pensais pas qu’il aurait le culot de venir ici. » Un sourire se dessina sur ses lèvres. Mauvais. Froid. Dangereux. « Crois-tu que ça dérangera quelqu’un si je le descends ? Enfin, je sais qu’il est lié à toi, donc si ça pose problème… » Pourquoi ça en poserait ? Rien qu’en quelques mots, Cian était capable de savoir qu’Alban ne le portait pas dans son cœur. La vérité était si simple à voir quand Cassandre le soutenait…

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