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Divine, quand le destin frappe

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Divine, quand le destin frappe - Mer 29 Avr - 22:08



Divine, quand le destin frappe ft. Salomée & Nesryn


Elle se réveilla par terre. Elle avait froid. Non pas ce froid que l'on ressent lorsqu'on sort sans ses gants en plein mois de janvier. Non, un froid viscéral, celui qui s'immisce dans notre être, qui nous fait perdre la tête. Elle avait froid dans ses entrailles, dans ses organes. Il y avait des livres ouverts, des bougies fondues et une légère odeur d'encens. Il y avait ce froid, un chat noir qui miaulait et une légère odeur de fer. De ces grand yeux noisettes, Salomée observa la scène et après quelques minutes d'absence elle se rappela.


La nuit précédente avait été particulièrement agitée. Comme tous les soirs, Salomée s'était acquittée de son rituel de Vétala. Accepter la possession, laisser son corps à un autre être. Devenue une habitude elle avait baissé sa garde. Dans sa bouche elle avait encore le goût de la mort, signe que l'esprit était puissant. Sa mémoire était embrumée et son chat semblait apeuré, la nuit avait dû être compliquée. Elle se leva du sol et décida de prendre un bain bien chaud. Il fallait qu'elle se réchauffe, aujourd'hui elle avait du travail.


Salomée se sentait plutôt chanceuse. Certes elle avait eu des obstacles, le souvenir de la nuit de sa mort la faisait encore souffrir. Penser au visage de son mari, son rire et ses caresses lui donnait encore envie de pleurer, même après cinq ans. Pourtant, elle se considérait chanceuse car elle pouvait vivre de sa passion: la danse. C'était comme un besoin viscéral, encré dans son être, dans son âme. C'était sa façon de s'exprimer, de ressentir, son empreinte dans ce monde. Baignée dans la culture vaudou, sorcière des temps modernes, elle croyait en des choses qui allaient au delà du réel. Le monde invisible qui s'ouvrait à elle pendant ses transes était bien plus lumineux que tout ce qu'elle connaissait. Et quand elle dansait, son corps bougeait tout seul, son âme était en harmonie avec le monde et Salomée avait l'impression d'être enfin à sa place. Oui danser n'était pas un choix mais un besoin. Ce soir elle allait pouvoir assouvir ce besoin.
Une fois que son corps fût réchauffé elle s'habilla avec une longue robe noire. Elle se maquilla, en accentuant ses yeux grâce à un long trait d'eye-liner et mis du rouge à lèvre. Elle laissa ses cheveux mouillés et détachés, il sècheront sur le chemin, de toute façon elle était incapable de les discipliner. Enfin prête, elle alla donner un manger à son chat, prit ses clés, son sac et claqua la porte de son appartement.
Le trafic était calme et il faisait beau, un sourire au lèvres Salomée marcha jusqu'au centre ville.


Le club était caché dans une petite ruelle. Pourtant on ne pouvait pas le rater, sa porte était grande et coloré d'un rouge sang. On l'a laissa rentrer sans problèmes et lui indiqua les vestiaires. Le soleil était sur le point de disparaitre pour laisser la lune briller de milles feux. Dans un coins de son esprit elle pensa à Hélios et Séléna les dieux du soleil et de la lune. Ce moment de la journée était son préféré, un entre-deux, la porte qui séparait la protection du soleil et le mystère de la lune. Bientôt elle allait pouvoir danser, comme Salomé, princesse envoûtante et dangereuse. Danseuse de l'enfer, capable de séduire n'importe quel humain d'un coup de hanche. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait choisi ce prénom après sa mort. La nuit ouvrait ses portes et elle sentait la créature en elle sourire. C'était son moment préféré, quand les morts se réveillaient et venait hanter les vivants. Elle pouvait sentir leur présence, même si elle ne les entendait pas, ni ne les voyait. Salomée avait encore du mal à contrôler la créature qui abritait son corps ainsi que les pouvoirs qu'elle lui conférait. Parfois elle en avait peur, mais la plupart du temps elle se sentait vivante entourée de ces fantômes.
Au loin elle entendit son nom. Elle avait échangé sa robe pour une tenue plus orientale, qui laissait apparaître son nombril et son décolleté. Elle retira ses chaussures, rien de mieux que de danser pied nu. Enfin prête, elle se leva et se dirigea vers la scène. Au fond d'elle, elle sentait la Vétala s'excitait.


Ce numéro, elle l'avait déjà fait des centaines de fois. Au rythme de la musique elle libéra son corps, dansant telle une princesse indienne. Ses pieds bougeaient tout seul, son corps se tordait, son ventre ondulait. Le voile qu'elle avait dans les mains semblait danser avec elle. On aurait dit qu'elle pouvait voler. Elle sautait, écartait les jambes, bougeait les mains à en faire scintiller ses bracelets. Et pendant tout son spectacle elle garda les yeux fermés. C'était sa marque de fabrique, Salomée dansait toujours les yeux fermés. C'est ainsi qu'elle rentrait dans le monde invisible des sorcières. Sa Vétala en profitait toujours pour faire éruption et danser avec elle. Elle la laissa faire, profitant de ce moment où elles étaient toutes les deux d'accord. Ce soir, les esprits la laissaient tranquille, ils ne semblaient pas vouloir la posséder. Contre coup de la nuit agitée qu'elle avait eu, son corps était encore trop faible pour être possédé de nouveau. La créature et l'humaine sentaient les regards sur elle. Elles aimaient ça. Son corps était en sueur, son rythme cardiaque s'accélérait à chaque pas et son souffle était plus intense. Avant la fin, elle accéléra le mouvement, comme un dernier effort avant la ligne d'arrivée. La musique se tût, son corps s'arrêta net, immobile face à ses spectateurs, elle ouvrit enfin ses yeux noisettes.

Les clients applaudissaient sans pouvoir détourner le regard.

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an riocht
Nesryn Kron
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) myself & (c)ANAPHORE
FACE : Charlotte Wessels
DOLLARS : 2062
SACRIFICES : 253
ANNEES : (Vingt-neuf ans) suffisamment pour avoir vu son monde changer autour d’elle à plusieurs reprises, pour s’être écroulée, pour s’être fait enchaîner à des divinités dont l’unique intérêt est de la manipuler…
CŒUR : (Célibataire), trop peu de liberté accordée au corps et à l’esprit. Les aventures s’enchaînent, sans que le cœur ne rencontre son âme sœur. Qu’importe, elle n’a pas ce souhait l’enfant…
RÉINCARNATION : (Prophète juge), aucune divinité dans le corps.
TALENT(S) : Le (jugement) dans les pupilles, la douleur causée par les fautes révélées aux hommes et femmes ayant multiplié les pêchés. Elle voit toutes les horreurs perpétuées par un corps, les lui fait subir en retour. Les esprits se brisent face au pouvoir, incapable de supporter le juste retour de leurs actes…
FACTION : (Neutre), les barreaux d'or se sont retrouvés ouverts, fuite enclenchée pour la juge, traquée par la NC.
OCCUPATION : (Serveuse au TeddyBeer), pour renflouer un compte en banque privé des chiffres factices. (Gérante & Directrice de la programmation aux Douze Coups), acheté par Ikaar, Nesryn y renoue avec son amour de la musique et du chant.
TALON(S) D'ACHILLE : Sa famille, ses recherches, son innocence, son pouvoir effrayant.
an riocht
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Divine, quand le destin frappe - Jeu 14 Mai - 14:47

DIVINE, QUAND LE DESTIN FRAPPE
Salomée & nesryn
@SALOMÉE LABONAIR


C’était venu de nulle part. Une demande, des vidéos envoyés avec le peu d’internet et d’électricité qu’il restait en cette période. Les courbes envoûtantes, la danse intrigante, tout avait poussé Nesryn à porter son attention sur la jeune danseuse. Enfin, jeune serait probablement trop négatif. Elle savait ce qu’elle faisait. Depuis quelques mois, la suédoise observait de nombreuses danseuses, de multiples danseurs, pour créer les apparitions les plus féériques et oniriques au sein du cabaret. Dans un monde au bord de la rupture, elle voyait les Douze Coups comme un écrin de douceur, de suspension temporelle. Et si elle voulait créer ceci, il lui faudrait des corps capables d’enchanter en quelques gestes, sans évidemment partir dans la prostitution. S’il y avait bien une chose que Nesryn refusait, et qui lui permettait d’attirer l’attention sur elle et le cabaret, c’était de vendre les corps qui dansaient sur la scène. D’ailleurs, elle avait été très claire dès le début avec Ikaar, qui lui avait laissé carte blanche. Tant que lui pouvait profiter pour regarder, et avoir de l’argent avec le lieu, il s’en moquait pas mal. Il changeait bien de la Camorra…

Cependant, aujourd’hui, elle était là pour une toute autre raison. Une des danseuses lui avait montré une vieille vidéo, une danseuse orientale dont les traits étaient pourtant des plus caucasiens. Arriver à maîtriser un style si différent, et surtout dont on n’entend que peu parler par ici, voilà qui était étrange. Et intéressant. Surtout que Nesryn n’avait pas encore trouvé de telle danseuse, pour faire des apparitions régulières. Car la jeune femme n’était pas folle. Elle savait que l’autre ne viendrait pas travailler pour elle entièrement. Quand le talent était tel, l’indépendance suivait souvent, ce qu’elle pouvait comprendre. Pourquoi se retrouvait enfermée par des tiers quand on pouvait s’épanouir seule ? Nesryn aurait bien aimé être à sa place. Néanmoins, la voix qu’elle possédait avait fini par s’évanouir, disparaître par manque d’entraînement, et de confiance en elle. Maintenant, elle chantonnait juste sous la douche, de maigres murmures en compensation de la voix qu’on lui avait par le passé offert. Comme quoi, l’entraînement était inhérent à ce qui était par la suite perçu comme un grand talent. Supprimez-le, et il ne restera rien d’autre qu’un arrière-goût destructeur et inutile.

Comme beaucoup d’autres, elle rentra dans la salle où la danseuse devait se produire. Les pupilles détaillèrent les environs, la douceur de l’ambiance, la mise en place des lumières et des tables. Tout était analysé, et les meilleures idées seraient certainement réutilisées et adaptées à l’environnement des Douze Coups.

Puis tout s’éteignit, plongeant la pièce dans le noir, laissant simplement la scène dans un écrin lumineux. Et elle se perdit Nesryn, dans la contemplation des courbes, dans la danse de cette jeune femme inconnue, si hypnotisante. Elle aurait pu se poser des questions, se demander s’il n’y avait pas un pouvoir derrière tout cela néanmoins elle n’était qu’une mortelle, incapable de percevoir les auras de ce surnaturel qui l’entourait. Elle ne pouvait que tomber dans leur piège, pieds et mains liées.

Puis tout se stoppa, le cœur à tout rompre, elle applaudit avec les autres, mais se leva dans la foulée. Dans le silence, elle se rapprocha des coulisses, où l’autre s’était glissée après de longues minutes toujours sur scène, yeux fermés. On ne l’arrêta pas, peut-être parce que la chevelure roux vénitien était connue comme étant proche du Royaume, ou simplement en tant que gérante d’un cabaret. Quoi qu’il en soit, elle parvint jusqu’à la silhouette de la danseuse, lui adressa un sourire et des compliments. « Quelle danse ! Je n’ai jamais vu ça sur des années, vous n’avez pas votre pareil pour envoûter les foules ! » Ce n’était peut-être pas très poli d’aborder quelqu’un de la sorte. « Pardonnez-moi, je m’appelle Nesryn, je tiens un cabaret dans le centre historique. » Oui, se présenter, c’était une bonne idée. Puis elle détourna légèrement le regard, comme à son habitude, par peur que le pouvoir lui échappe. Elle ne voulait pas blesser l’autre jeune femme, surtout qu’elle devait être fatiguée après sa performance… « J’espère ne pas trop vous importuner, mais après cette prestation, je n’ai pas pu m’empêcher de venir vous trouver. » Quitte à passer outre les potentiels gardes. Certainement que les siens devaient les occuper s’il y en avait…

(c) DΛNDELION
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