AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

DREAM MAKERS ( A L I S T A I R )

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
DREAM MAKERS ( A L I S T A I R ) Empty
DREAM MAKERS ( A L I S T A I R ) - Ven 6 Avr - 2:55

dream makers - 27 février 2018
i saw you in my dreams again and it feelt so real
 


Il s'abrite comme il peut sous sa casquette, frémissant sous sa veste en jean doublée en laine. Avec ses converses noires aux pieds, il tente d'éviter les flaques d'eau qui semblent prêtes à le happer au moindre faux-pas. Les quelques silhouettes qu'il peut, par moment, apercevoir à la fenêtre des appartements des beaux quartiers semblent le narguer, lui rappeler qu'il est au quartier historique ce que les cafards sont à un appartement : indésirable. Mais il a fini par s'y faire, à son petit coin miteux - les moisissure et les murs délabrés sont devenus ses compagnons de fortune. Ils l'ont vu grandir, sortir de la rue - et il va pas les abandonner comme ça. De toute façon, il en a pas les moyens.  
Une goutte se glisse à l'intérieur de sa veste, et coule le long de sa colonne vertébrale - il sursaute, surpris, en même temps qu'un vélo passe tout près de lui en plein dans une flaque. Dans les tréfonds de son esprit, y a une voie qui lui hurle à gauche ! alors il l'écoute et, sans réfléchir, bondit sur la gauche : évite par miracle la flaque, tandis que le cycliste trace sa route, sans un pardon, sans rien. Si Nate n'avait pas été Nate, il lui aurait sûrement souhaité un coup du lapin - mais Nate étant Nate, il ne dit rien. Et continue sa route, après un vague haussement d'épaule - ça ne dépend pas de moi, qu'il dirait. Une de ses philosophies de vie qui lui évite bien des peines.

D'un geste qui semble durer une éternité, il se frotte les yeux - parfois, il semble sortir tout juste du lit. D'autres fois, on a l'impression qu'il rêve éveillé - laquelle des deux est fausse ? Lui-même ne sait pas. Il ne se saisit pas lui-même, se contente de tracer une route dont il ne connait ni la provenance, ni l'arrivée. Est-ce qu'on peut dire qu'il vit à l'aveuglette ? Sûrement. Il tâtonne les parois de son futur, comme perdu dans une grotte, une caverne humide et rocailleuse à laquelle il commence à s'accommoder. Une grotte avec un wi-fi bancal, et des coquelicots dont les pétales tombent au fil des jours, et jonchent le sol du bordel qu'est sa vie. Enfin, est-ce qu'on peut dire que c'est un bordel s'il s'y passe pas grand-chose ? Outre le fait qu'il a fusionné avec l'esprit d'une créature du folklore japonais et qu'il peut se balader dans le rêve des gens, bien sûr.

C'est sûr que ça, c'est une autre paire de manches.

Une boutique attire son attention. Il lui faut pas grand-chose, aussi - c'est un courant d'air, son esprit est si volatile qu'un simple coup de vent pourrait le faire virer de bord. Son attention est toute similaire. Un antiquaire. Est-ce qu'il pourra y trouver des objets qui le feront voyager par leur histoire aussi merveilleuse qu'invraisemblable ? Quelque objet ayant appartenu à un esprit révolutionnaire, qui a changé l'histoire du pays ? Son intérêt est titillé - alors, il passe le pas de la porte. Ding. La cloche sonne quand il entre - il essuie ses pieds sur le paillasson de l'entrée, retire sa casquette et la secoue au-dessus pour pas tremper le magasin. Trop respectueux pour ce genre de bêtises. Silence. Quelques clients sont là, arpentent les étalages aussi divers que variés - pas d'employé à l'horizon. Peut-être plus loin, où à l'arrière de la boutique ?
Sur sa droite, perché sur une étagère, un objet attire son attention. Il est pas impressionnant - pas particulièrement beau non plus. C'est juste un service à thé asiatique, plus vraiment reluisant. Un peu abîmé. Mais il lui rappelle celui qu'ils avaient à la maison, un des objets auxquels maman s'était attachée - sa grand-mère l'avait emmené avec elle, quand ils avaient quitté la Corée pour de bon, et il se passait dans la famille depuis. Mais Nate l'aura sûrement jamais, maintenant que le contact a été rompu. Pour la première fois depuis longtemps, une pointe de regret se fait sentir quelque part dans un coin de sa tête - mais il essaye de la noyer en regardant ailleurs.

C'est là que débute son voyage parmi les objets dont les mystères l'appellent. Fauteuils aux accoudoirs sculptés artistiquement, petites statues de porcelaines, livres si anciens qu'ils semblent ne faire qu'un avec la poussière qui les recouvre. La fascination brille dans ses yeux, alors que mille et unes idées s'entrechoquent dans son esprit - bruyantes comme des cymbales, comme mille et une cloches accrochées à un fil trop fragile pour les supporter. Mais ces tintements assourdissants, dans sa tête, ils font sens - c'est un artiste, après tout.

All his thoughts are messy.
He is a mess.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
DREAM MAKERS ( A L I S T A I R ) Empty
DREAM MAKERS ( A L I S T A I R ) - Mer 11 Avr - 11:57

dream makers
nate & alistair ☾ flashback

 
« Burning papers into ashes. What a season, how they fly high from the ground up. There is yet another fountain, flowing over, as the night falls, keep dreaming away. »
Nuée maussade sous la grisaille dominante. Les perles s'écrasent contre les vitres, reflètent un éclat bref, avant de sillonner pour disparaître, attirées par la gravité trop lourde du sol. Les amateurs de trésors ne sortiraient guère aujourd'hui, le museau renfrogné par l'averse, ne laissant que les impairs de courageux s'échapper dans les ruelles. Journée doucereuse où l'antre chaleureuse d'une couverture serait le bienvenue, tentant de réparer tant bien que mal un cycle nocturne chaotique qui eut tendance à trop se fractionner, empiétant sur le jour pour en arracher les brides de conscience. Il en fut autrement, alors que les obligations dominent.

Et il aime l'odeur poussiéreuse des merveilles qui s'exposent Alistair, adulant les pages jaunies de livres aux mots désuets, la fragrance particulière du vieux bois de meubles qu'on eut un jour oublié, la curiosité de bibelots dont il peinait à identifier le but et la fonction d'origine. La boutique étriquée, semblable à un labyrinthe où s'accumule tant de choses, fut devenue refuge chaleureux, perpétuellement en quête de secrets qu'on y eut rapporté un jour et que seuls les yeux avisés semblaient percevoir. Il le sut, qu'un jour il reprendrait la suite, entretenant les trésors qui deviendraient les siens, peu importe la chaine d'argent au poignet droit gravée d'un terme médical contraignant, narcoleptique, alors qu'il eut constamment les yeux assombris par cette tendance à n'être relié à la réalité qu'en quelques maigres fils fragiles.

D'ailleurs il l'eut emporté, le sommeil pernicieux, le saisissant dans ses bras fermes et vicieux au beau milieu d'une allée, tandis qu'un chiffon s'affairait à faire reluire le bois d'une pendule aux cliquetis quelque peu défaillants. Fait coutumier, de plus en plus récurent, depuis que la foudre eut frappée. Incompréhension dominante, il peine à saisir, le Rêveur, ce qu'il fut exactement, si ses promenades nocturnes furent réalistes ou le fruit de son imagination qui fut trop développée, voyant là un don qui lui plut un peu trop. Il s'est perdu Alistair, égaré dans les songes d'un adolescent lève-tard résidant quelques bâtisses plus loin, y jouant les spectateurs pour mieux fuir ses propres cauchemars qu'il se refusant perpétuellement d'affronter, ne supportant ses propres rêveries devenues infernales. Pourtant la conscience revint, arraché de ce qu'il qualifiait de monde propre.

Ils furent durs les réveils, la conscience en vrille peinant à saisir le fil des réalités, une paume se glissant aux tempes en un soupir bienfaiteur, décortiquant les sons environnant. Bruit de pas paisibles, devinant qu'un quidam se fut perdu dans les allées, approchant dangereusement d'un vendeur encore à moitié étendu sur le sol. Oups. Les mirettes s'ouvrent, font face à une paire de jambes étrangères à quelques pas. « Je euh... c'est rien j'ai probablement dût m'assoupir. » Gène coutumière, guère la première fois que ce genre de situation pour le moins ridicule arrivait, bien qu'elle ne fut pas aussi amusante que dans une comédie quelconque. Les phalanges viennent percuter les paupières, comme si le geste put aider à chasser les troubles plus rapidement, redressant l'échine pour affronter le curieux. Il lui fallut quelques secondes, à dévisager le minois adverse et connu sans pour autant remettre une identité, avant de saisir qu'il fut croisé lors de périple nocturnes dans une illumination. Le doute s'immisce soudain, comme si le réveil ne fut que factice, égaré dans un autre songe. « Attends, j'te connais ! » Curiosité mordante, désireux de l'assaillir de questions. Il fut semblable, voyageurs nocturnes et faiseurs de songes. A moins qu'il ne fut qu'hallucination. « Enfin je crois. » Absurdité que de l'assaillir d'emblée, tandis que les perceptions furent encore tronquées.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
DREAM MAKERS ( A L I S T A I R ) Empty
DREAM MAKERS ( A L I S T A I R ) - Lun 16 Avr - 0:40

dream makers - 27 février 2018
i saw you in my dreams again and it feelt so real
 


Il sait pas encore combien de temps il va rester ici, Nate. La boutique est calme - et c'est agréable, avec le bruit de la pluie qui s'abat contre les vitres. On dirait que le temps s'est arrêté, qu'il s'est retrouvé bloqué entre deux mondes - c'est agréable. Alors il erre entre les étalages, regarde les objets - certains un peu trop colorés, d'autres beaucoup trop vieux, certains poussiéreux. Cet endroit doit abriter tout un tas d'histoires aussi différentes que les autres - et il serait bien heureux de toutes les connaître, l'jeune. Ces objets ont dû avoir des existences merveilleuses - ou moins merveilleuses pour certaines. Ce qu'il aurait aimé pouvoir tout connaître d'eux, d'une simple caresse - au moins, ça lui aurait donné l'impression d'avoir une vie remplie, bien qu'elle soit déjà bien assez agitée par un esprit de créature inconnue ayant élu domicile aux tréfonds de son âme.

But whatever, uh.

Il s'engage dans une autre allée. Fait quelques pas. S'arrête. Baisse la tête. Croise le regard du mec allongé par terre. Secoue la tête quand il s'explique - comme si tout était normal. Faut dire qu'il en a vu d'autres, en même temps. « Tranquille mec, c'est cool. » I know where you come from. Lui aussi, il se retrouve par terre des fois - il se réveille, au milieu de son appartement, pas tout le temps habillé. Tout ça pour aller visiter les rêves des autres - faut dire que la transe, il la contrôle pas trop. C'est le principe d'une transe après tout - tu laisses ton corps où il est, et ton esprit va voguer ailleurs. Un peu partout. Pour peu qu'on ait envie de te charcuter pendant que t'es inconscient, c'est une mauvaise surprise qui t'attendra quand tu reprendras le contrôle de ton corps - heureusement, ça lui est jamais arrivé. Et il espère qu'une surprise du genre lui arrivera jamais. C'est moyen, entre nous - et puis, la douleur, c'est pas vraiment son délire et ça le sera sûrement jamais : il est un peu douillet dans son genre, le p'tit Nate. Pas précieux pour autant, mais tout ce qui est désagréable, il s'en passe volontiers - ça lui fait un soucis de moins, vous voyez.
Un ange passe - la situation s'allonge un peu, le blanc s'étend : ça devient gênant, là. Que faire ? Tourner les talons, faire mine de rien ? Il est doué à ça, pas vrai ? Il passe sa vie à errer un peu partout, l'air perplexe, comme si plus rien ne pouvait l'étonner - ce qui n'était pas si faux. A force de se balader dans les rêves d'autrui, il en a vu, des choses. Certaines qu'il aurait préféré ne pas voir. D'autres assez surprenantes. Et les regards se croisent. L'étincelle dans le regard de l'autre par terre s'allume - et Nate écarquille les yeux. Hoche de la tête aux paroles du mac. S'accroupit, se met à son niveau - et souffle d'un ton fébrile : « Bordel mais oui attends !- » Silence. Mine pensive. Il se fronce l'index sur les lèvres - fronce les sourcils, le scrute, un peu trop près peut-être : mais il est sur sa lancée. Maintenant que son esprit est au travail, on peut plus l'arrêter.

Tilt. Flashback.
Il revoit ce visage souriant, au milieu des champs de fleur qu'il apporte aux endormis - au coin d'une rue sombre dans le sommeil d'un enfant qu'un cauchemar dérange, et bien d'autres. Mais oui ! C'est ça ! Ce visage, cet homme qu'il a vu plusieurs fois - c'est lui, pas vrai ?! Il frappe des mains, sûr d'avoir la réponse. « C'est toi ?! » Pendant quelques secondes, il se tait. Cherche une façon de poser la question sans passer pour un gros barge, si jamais il se trompe. Se retourne le crâne dans tous les sens. Puis abandonne - de toute façon, s'il doit passer pour un barge, autant le faire de manière fracassante pas vrai ? Quitte à se foirer en beauté .. « Le mec que je vois partout dans les rêves ? »
Revenir en haut Aller en bas
DREAM MAKERS ( A L I S T A I R ) -

Revenir en haut Aller en bas

DREAM MAKERS ( A L I S T A I R )

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (top) The Dream Within
» Once upon a dream | ft. Alistair
» once upon a dream. ) lenny ♥
» dream track (jennie)
» drabble - (alfustin) teenage dream

Sauter vers: