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irish wedding : the best wedding of all ! (open bar)

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irish wedding : the best wedding of all ! (open bar) - Jeu 10 Mai - 22:02

a wedding, a wedding, we’re gonna have a wedding !
irish people & friends

drink-all-you-can buffet
(ambiance) Les mariages, ça met toujours tout le monde d’accord. C’est ce qu’avaient dû se dire les heureux promis du jour, pour avoir invité tout ce qui pouvait avoir un nom de famille à consonance irlandaise, et les rajouts de part et d’autre des docks. Cette fête était heureuse, joyeuse, bénie par un printemps chaleureux et ensoleillé, à la différence de la pluie tous les quarts d’heure qu’ils auraient eue dans la Mère Patrie. On mariait Ailbhe O’Connor, la brunette qui bossait à l’Irish Coffee (qui comme son nom l’indiquait ne servait que des Irish Coffee, et d’autres boissons à base d’irish whisky), vingt-six ans, jolie comme un cœur, et Faolán Johnson (irlandais par sa mère, américain pur souche par son père, chauffeur de taxi bavard comme une pie et gai comme un pinson). Les deux jeunes gens étaient appréciés par la communauté, et leurs noces réjouissaient bien tout le monde, surtout que le buffet alcoolisé était bien fourni -on remerciera l’Irish Coffee pour la participation considérable à la diversification des boissons. Ça et le plaisir de se retrouver entre amis et en bonne compagnie, bien sûr. Pour l’occasion, un hangar a été vidé de toute sa camelote pas très nette, et on a installé des tas de tables rondes, recouvertes de nappes blanches, avec un immense buffet vert comme les prairies irlandaises.

Sin avait soigneusement évité la table où était installé le paternel Kearney, pour moultes raisons qui n’intéressaient pour le moment personne, et était actuellement posée à table avec le Lepreking, récemment incrusté dans le Royaume grâce à des talents de manipulatrice finement aiguisés (il avait fallu plusieurs bières et des promesses d’entourloupes pour que la résistance cède de l’autre côté), et d’autres convives fort sympathiques et tout à fait au courant des affaires mafieuses et des récents événements qui avaient endeuillé et terni les esprits divins. Les tables étaient normalement arrêtées, mais il semblait que pour ce vin d’honneur, tout le monde se foutait bien d’où était sa véritable place, si bien qu’il suffisait de se lever pour aller se servir un verre pour revenir et trouver son siège pris. Alors, dans sa robe faite principalement de dentelle verte, elle se penchait vers un des serveurs et minaudait pour qu’il lui rapporte une flûte de champagne ou n’importe quoi dont elle avait besoin. (Apparemment, il n’y avait pas de Neptra dans ce mariage. Dommage. Mais en même temps, c’était mieux, ça lui évitait de partir vraiment en live.) Le décolleté plongeant aidait aussi pas mal, ainsi que sa taille ceinte d’une ceinture rouge, histoire de bien souligner qu’elle avait toujours une taille de guêpe comme dans ses jeunes années de donzelle allumeuse. Penchée vers son voisin, la voilà qui scrute autour d’elle et lui intime doucement :

« Tes petits copains, là… regard appuyé, histoire de bien lui faire comprendre de quels acolytes elle parle, ils ont prévu d’arriver une fois que tout le monde sera bourré ? »

Oh, elle ne les jugera pas s’ils font ce choix, bien entendu, elle peut même comprendre, très franchement. C’est souvent plus drôle de se pointer quand tout le monde est étendu par terre et dit n’importe quoi. C’est ce que disait Paddy Reed, en tout cas. Sin est songeuse, un peu. Elle se pose des questions, se demande ce qu’il se passerait si c’était son propre mariage. Puis elle arrête d’y réfléchir, parce qu’elle va finir par trop réfléchir à qui elle pourrait épouser. Elle ne peut pas commencer à le chercher des yeux, alors elle se concentre sur le verre qu’on vient de lui rapporter, n remerciant avec un sourire adorable à l’égard de son chevalier servant du moment. Pour poser le coude sur l’épaule de Magorian et lui désigner discrètement certains visages qu’il doit savoir repérer dans la foule. Elle murmure avec un rictus, nomme les gens qu’il aura à croiser assez souvent, surveille tout le petit monde autour d’eux. Et la voilà qui fait signe à une connaissance de se rapprocher et de prendre un des sièges libres autour de la table.

« Bon, maintenant que tout le monde est bien chaud, on boit à quoi ? Aux mariés ? À leur bonheur éternel ? »

C’est qu’elle a l’air un peu cynique, à proposer un toast pareil, celle qui a mis fin indirectement au mariage d’un autre couple, il y a quelques années de cela. Et pourtant, Ailbhe & Faolan sont assez attendrissants avec leurs histoires de coucheries dans un coin des docks avant mariage, ça lui rappelle sa propre adolescence, ça l’émeut presque. Oh oui, qu’ils soient heureux, ces petits. Pendant que les autres pas-si-heureux-que-ça boivent jusqu’à plus soif.
(c) DΛNDELION
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irish wedding : the best wedding of all ! (open bar) - Mar 15 Mai - 1:49

May the road rise to meet you

Journées de fleurs, soirées de whisky et nuits de miel. L’air doux et sirupeux des mariages lui laissait toujours dans la bouche l’amertume qui était le lot des veuves. Peut-être le rappel de la perte, de l’irréparable et du passé qui reposait en paix. La paix. La paix était le privilège des défunts, laissant en dot le deuil et la solitude à ceux qui leur survivaient. Sans doute était-ce là l’explication à la vague mélancolie qui lui enrobait le cœur à chaque fête immaculée, et qu’elle escomptait bien noyer sous de copieuses couches de whisky d’ici l’aube.

Mais pas tout de suite. D’abord, il y avait les affaires. Un mariage, dans leur monde, c’était un jeu de dupes. Cachée par le mirage du bonheur éclatant des jeunes promis se dansait la valse vicieuse des affaires. Tandis que les mariés souriaient à s’en décrocher la mâchoire, que les invités entamaient dans la bonne humeur une cuite qu’ils regretteraient des jours entiers, les coulisses s’étaient animées d’échanges murmurés et de mains serrées. A l’ombre des fleurs et du tulle s’étaient jouées des paix et des guerres dans l’ignorance la plus générale. Enfin, l’ignorance… l’omerta, comme ils l’appelaient là-bas, sur l’autre rive, quand ils murmuraient le mot du bout des lèvres comme on profère une malédiction.

Tout ceci, pourtant, n’était que les prémices. Dans le désordre généralisé qui caractérisait tout mariage irlandais qui se respectait, chacun cherchait un verre pour s’en jeter une à la santé des mariés et à l’avenir de leur union. Le vin d’honneur, c’était l’ouverture des vannes, l’appel d’air qui allait attirer une rivière d’alcools variés dans des gosiers toujours assoiffés. Un mariage était surtout l’excuse d’une soirée bien arrosée aux frais de la princesse, littéralement. Si ce soir c’était officiellement l’Irish Coffee, nombreux étaient ceux dans l’assemblée à avoir parfaitement conscience de ce qui se tramait. Du reste, il fallait avouer que la générosité débridée des jeunes allait rendre les allées et venues de coutume légèrement plus complexes, mais rien qui ne puisse être géré avec dextérité. Ailbhe et Faolán étaient encore des enfants, tout innocents de naïveté dans leur bonheur.

Etrange mariage que cette fête dans un hangar vidé et décoré juste pour l’occasion. C’était un mariage de printemps, les plus beau qui existent. L’air tiède d’une journée particulièrement clémente venait effleurer les tissus et les peaux. Éabha avait trouvé l’équilibre délicat entre s’intégrer dans la foule et s’en dénoter, dans une robe entièrement brodée sur un tissu couleur peau. Elle ne portait plus le noir depuis des années, et n’avait jamais été du genre à l’excessive modestie, mais en irlandaise de pure souche, trouvait dans la simplicité sa propre forme d’élégance.

Éabha flottait de table en table, saluant connaissances sympathiques et antipathiques avec ce calme posé qui lui était devenu si caractéristique. Saupoudrant ses échanges de sourires indéchiffrables et de commentaires de circonstance, tous ceux présents, elle comprise, savaient qu’ils n’en étaient qu’au tour de chauffe. Tout comme ces convives desséchés qui se jetaient sur les verres avec avidité, ce premier tour de salutations était un simple tour d’horizon, salutations respectueuses de duellistes avant un échange. Le verre qu’elle tenait à la main droite restait intouché, car le temps des réjouissances viendrait plus tard. Elle avait assez fêté dans son existence, elle se livrait aujourd’hui avec une sorte de plaisir étrange à ce jeu d’échecs grandeur nature. Se faufilant entre les tables, elle s’aperçut rapidement que son pressentiment avait été justifié : concevoir un plan de salle pour un mariage irlandais était utopique. Qu’à cela ne tienne, ceux qui devaient être là l’étaient, c’était tout ce qui comptait.

Son regard, soudain, en accrocha un autre dans l’assistance. Si elle retint l’esquisse de sourire de se former sur ses lèvres, il se peignit dans ce regard ce mélange surnaturel de tendresse et de sévérité qui est l’apanage de toutes les mères. Comme un avertissement silencieux lancé à l’une des plus turbulentes de ceux qu’elle se plaisait, dans sa faiblesse, à considérer comme ses enfants. Tiens-toi. Avertissement silencieux qu’elle n’avait pu retenir, et qui s’évapora dans la vanité d’un convive qui interrompit cet échange en venant accaparer son attention. L’instant se brisa, et ses traits retrouvèrent l’amabilité dont peu auraient pu déceler la lassitude. Chaque chose en son temps.




☆☆☆ Beerus
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