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As luck would have it | Chase&Kenny

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As luck would have it | Chase&Kenny - Mar 3 Avr - 9:15


 


As luck would have it, I'm on the planet, and so it seems are you


« Sale leprechaun de merde qu’est-ce que tu m’as fait ?! » glissait le satyre dans l’oreille de cette saleté de petit gnome roux tout vêtu de vert. Dans sa voix il y avait tout le dédain du monde. Chase aurait adoré jeter une de ces scènes magistrales comme l’on voyait dans les films, mais deux choses ; ils étaient en public, et l’assaillant ne se considérait pas comme très présentable. Habillé d’une simple chemise, il tenait sa veste dans ses bras, pliée en quatre pour cacher les fientes de pigeon qui la maculaient. Et son pantalon était trempé jusqu’à mi mollet, par l’eau de la seule flaque de la ville, que Chase n’avait pas vu parce qu’il était trop occupé à se faire chier dessus par des oiseaux.

Et cette malchance constante, ça allait faire une semaine que ça durait. Chase qui s’était toujours considéré comme malchanceux en avait eu pour son argent.
Tout avait donc commencé quand il était rentré chez cette fille, là. Il ne se rappelait plus de son nom mais ce n’était pas très grave, ils ne se reverraient plus. Bref ils étaient rentrés ensemble, un peu éméchés, comme Chase avait l’habitude de faire avec les filles dont il ne connaissait pas le nom, et ils avaient commencés à se déshabiller un peu à travers tout l’appartement, sur le chemin vers la chambre. C’était fougueux, endiablé comme le satyre savait le provoquer. Pour le coup, c’était quelque chose que Chase adorait dans sa vie de satyre, cette capacité à rendre qui il voulait fou dingue de lui.
Bref ils se déshabillent, cette fille jette négligemment sa robe par terre, Chase s’y prend les pieds, il perd l’équilibre, la pousse sans faire exprès, et voilà qu’elle tombe par la fenêtre.

Alors. Dans quel monde vis-t-on pour que des gens tombent aussi facilement par la fenêtre ? Elle était pas si ivre que ça, si ? C’est pas possible. Ils n’étaient qu’au premier étage, donc elle a survécu, « tout » va bien, mais c’était quand même à Chase d’appeler l’hôpital. Il savait même pas où ils étaient ! C’était pas chez lui, il connaissait pas l’adresse par cœur ! Alors il a dû se rhabiller en panique, descendre la rejoindre dans la rue. Evidemment il a oublié de prendre de quoi la couvrir et s’est retrouvé enfermé en dehors de l’immeuble.
Chase, galant comme il était, lui a prêté sa chemise et sa veste. Peut-être que si elle avait moins froid et honte d’être nue allongée sur le trottoir dans la rue, elle le laisserait encore coucher avec elle.

Parce que le pire dans l’histoire, c’est quand même ce satyre. Ce monstre sadique qui tire du plaisir de tout et n’importe quoi. Sadique, c’est le mot. Pendant qu’il attendait l’ambulance, il raffolait des gémissements de cette pauvre fille bien amochée. A chaque petit cri, son sang ne faisait qu’un tour, seulement pour être refroidi par ses jurons de colère.
La voir, sans défense allongée sur le sol, il désirait plus que jamais la prendre et la posséder, faire d’elle son objet, comme il avait prévu de le faire depuis bien des heures, sans la respecter le moins du monde. Il profiterait d’elle sans états d’âme et repartirai comme il était venu. Mais en public, Chase dû se mordre la lèvre bien fort pour se calmer, monstre hypersensible qu’il était.

Finalement, c’est à l’hôpital qu’il a pu se soulager, seul dans les toilettes. Tant pis pour elle. Elle était sous morphine de toute façon, elle n’aurait pas été d’une bien grande aide. Et tandis que Chase relâchait un peu de tension, le gars des toilettes d’à côté faisait bien du bruit. Lui, on comprenait bien pourquoi il était à l’hôpital, ses intestins devaient rendre l’âme. Et l’odeur, mon dieu l’odeur…

Et donc, cette pauvre fille que Chase abandonna sans dire au revoir, trop frustré pour penser à quoi que ce soit d’autre (en même temps elle n’avait qu’un bras cassé, elle aurait pu faire un effort), elle fut la première d’une longue série d’événements terribles pour le satyre.

Car ensuite, il y eut ce gars qui eut une crise diarrhée PENDANT que Chase s’occupait de son cas, tous ces gens qui réussissaient à se blesser tout seuls en voulant l’impressionner, et toutes ces filles qui avaient leurs règles pile au moment de rentrer chez elles. Alors bon, Chase ça ne le dérangeait pas outre-mesure, mais elles changeaient d’avis et lui demandaient de partir. Comment se fait-ce que l’on puisse jeter Chase aussi facilement à la porte ? Non non non, ce n’est pas possible.
Et toutes ces histoires-là, c’étaient seulement celles qui arrivaient lorsque Chase était sur le point de conclure. Parce qu’il y avait aussi toutes ces fois où ces personnes qu’il abordait disparaissaient au beau milieu de la soirée, se faisaient voler leur téléphone, sac à main et autre manteau, ou tombaient subitement malade.

En somme, toute une semaine de frustration pour le sayre, qui n’avait pas mis longtemps à trouver l’origine de tous ces malheurs. Ce sale leprechaun de merde, qui lui avait collé la poisse pour se venger de la dernière fois qu’ils s’étaient croisés.
Mais ni une ni deux, dès que Chase l’avait retrouvé, il était allé le voir, l’air déterminé, rage qui lui brûlant les intestins.

« Ça t’amuse de ruiner la vie des gens comme ça ? »
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
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As luck would have it | Chase&Kenny - Mer 4 Avr - 18:27

as luck would have it
chase et kenny/icons by skate vibe



https://www.youtube.com/watch?v=3N4vfhGZqhM
pire qu'un râteau, une aberration. et kenny, kenny il a encore la brillance du bijou qui vient taper dans ses rétines, comme les éclats d'une route en pleine nuit sous les réverbères qui grésillent. kenny, kenny il a comme une profonde amertume qui vient s'étaler dans le fond de sa gorge, tsunami de regrets qui jouent en son crâne des musiques païennes - il pousse un soupir, dos collé au mur, la clope au bec et la cendre qui vient rejoindre les pavés. elle aura pas succombé cette femme, aux charmes déconcertants d'un voleur aux modernes techniques - mais encore tourne le collier qu'il aurait bien glissé dans sa poche s'il en avait eu le temps. la lèvre inférieure se pince, la frustration se lit, crispe sa face déjà fermée - jusqu'à ce qu'une voix en rajoute une couche pour bien l'enfoncer. et c'est qu'il se retient de rigoler kenny, en voyant la face dégoûtée qui lui fait la morale, l'insulte à la chaîne en témoignant d'une semaine maudite. et la fierté se trame un peu, se balade sur ses pommettes jusqu'à ce qu'il en retienne un rire - quitte à se bouffer un pain monumental après cet ultime affront. c'est qu'il s'en souvient, de cette tête pleine de cheveux bouclée. c'est qu'il s'en souvient, de cette tête fière d'avoir capté l'entourloupe de son jeu de cartes trafiqués. c'est qu'il s'en souvient, d'avoir glissé sur ses épaules le poids d'un karma vengeur - et aussi de cette nature si singulière que celle d'un satyre qui se cache tout derrière. son nom il l'a jamais demandé - il méritait de toute façon un rude retour à l'envoyeur, pour avoir osé provoquer le saltimbanque du dimanche.
- ruiner, tu dramatises nan ? il tire une latte, frémit sous le vent léger qui tape contre ses joues un peu rougies - il jette une oeillade vers la porte, à se demander s'il retenterait pas de se jeter dans la gueule du loup. pour une jolie pierre - un superbe caillou. respire ma biche, ça va passer. c'est pas définitif, fallait juste pas m'emmerder. haussement d'épaules, quenottes qui se dévoilent dans un sourire gigantesque, kenny qui s'étire avant de froncer les sourcils - cherchant dans ses souvenirs ce qu'il a pu connaître au sujet de ces étranges bêtes aux sabots aiguisés. créatures de luxure dit-on encore, qui sauraient comment ne pas ménager les pulsions incontrôlées des hommes et femmes aux pensées débridées. il inspire, continue de sourire - plus encore, c'est qu'il voudrait presque que ça se déchire.

- si tu m'rends un service, ça peut aller mieux tout d'suite. filou menteur qui une fois l'autre désigné, ne défait le sort qu'après quelques jours passés. la tête se penche sur le côté, il met un coup de menton dans l'air pour intimer l'intérieur du bar. y'a une gonzesse là-d'dans. plutôt bien foutue, la trentaine à tout casser, cheveux noirs, yeux bruns. normalement elle s'enfile un cocktail à j'sais pas quoi d'bio. inspiration du bâton blanc, la fumée encrasse ses poumons. maais surtout mon gars elle a un giga collier avec un ruby. si t'arrives à m'le choper, t'entendras plus parler d'moi. auquel cas j'te promet rien, c'est plutôt capricieux.
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As luck would have it | Chase&Kenny - Mar 17 Avr - 21:44


 


As luck would have it, I'm on the planet, and so it seems are you



« Ruiner, tu dramatises nan ? »

Et Chase se fige à l’absence de répartie de sa propre part. Non, il ne dramatise pas, non, mais ce n’est pas pour autant qu’il trouve quelque chose à répondre à cela. Trop fatigué après une semaine à tout craindre et tout fuir, à tout subir et à tout faire fuir. Il ne dramatise pas, se dit-il mais au moins ce n’est pas lui qui aura fini à l’hôpital.
Avec son petit minois moqueur, il donnait bien des envies au satyre, créature des impulsions pas nécessairement charnelles. Lui faire ravaler ses dents, voilà ce qu’il avait envie de faire. Chase n’avait pourtant jamais été quelqu’un de violent, mais c’était le monstre en lui qui prenait parfois le dessus, qui le rendait bestial, sauvage. Et malgré tout, il se retient, parce que la dernière chose dont il a besoin c’est d’une semaine supplémentaire de malchance, de membres brisés, de conquêtes ruinées et de femmes invitées bien gracieusement au restaurant juste pour apprendre que finalement elles ont de l’avance sur leurs menstruations.

Il fait bien, visiblement, car voilà que l’irlandais lui propose un marché. Chase hausse les sourcils, un « Hmm » septique traverse ses mâchoires serrées, il écoute. Puis laisse un petit instant de silence, le temps de réfléchir. Il pense toujours que le leprechaun le prend pour un con, mais a-t-il véritablement le choix.
« Et si je te l’amène, tu me promets que tu me laisseras tranquille ? Et que tout redeviendra normal ? »

Un instant de silence, ou bien le gnome farceur a-t-il répondu ? Mais Chase n’écoute pas véritablement de toute manière, parce qu’il n’a aucune confiance en cette autre créature qu’il a en face de lui. Rien ne l’obligeait à dire la vérité, alors forcément allait-elle dire que oui, l’ici maudit aurait ce qu’il voudrait, enfin un bon karma. La réponse de cet inconnu n’importait alors que peu de toute manière. « Ok, ok. Reste là alors. »

Et Chase se dirige dans ce bar. Sous le bras il tient toujours sa veste pliée en quatre, tâchée et souillée d’immondices tombées du ciel de la ville. Il traverse la rue en faisant plus attention que jamais, et alors qu’il arrive à l’entrée du bar, il la croise. Elle. Avec son gros collier au ruby, plutôt bien foutue, la trentaine à tout casser, cheveux noirs, yeux bruns. Pile comme il les aime. Et le satyre s’active. La chair de poule remonte le long du dos de Chase, une chaleur lui réchauffe la gorge, les mains, le bassin, les phéromones s’enfuient. Ils s’en iront portés par le vent pour agrandir le cœur de cette jolie dame et lui donner envie de lui. C’était un pouvoir que Chase ne contrôlait pas, parfois il pointait le bout de son nez, parfois Chase devait faire sans. Et cette fois-là, la chance semblait enfin être de son côté, et cela l’excitait beaucoup, l’animal, parce qu’il savait très bien ce que cela voulait dire.
Il aurait son collier, son manteau, sa robe, son soutien-gorge, ses jarretelles, sa culotte, et il lui enlèvera le tout avec les dents si tel était son désir.

Mais elle sort du bar, cette belle demoiselle. Et un coup de vent dans la mauvaise direction, voilà que les magiques hormones du satyre n’atteindront jamais leur cible, qui de son côté monte dans un taxi et s’enfui.
Chase reste bouche-bée, immobile, incapable d’appréhender ce qu’il venait de se passer, alors que cela résumait tout-à-fait parfaitement comment cette dernière semaine s’était déroulée.
Plus loin, le leprechaun devait avoir tout vu, et il en riait certainement beaucoup. Chase glisse une main dans ses cheveux, comme lorsqu’il ne sait plus tant quoi faire. Il se tourne vers la source de tout ce désarroi et hausse les épaules. Ses hanches continuent de le brûler, même s’il était déçu de la voir partir, Chase se rappellerai de ses longues et douces jambes qui montaient dans ce taxi.

Alors, la mort dans l’âme, il retourne voir le folklore irlandais réincarné. « Tu vois ? J’arrive à rien à cause de toi. Et à tous les coups elle se fera voler son collier en chemin, et on le retrouvera jamais. »
Il marque une pause, visiblement désolé, accablé et un peu énervé, parce qu’il a toujours été très expressif, Chase, mais aussi trop fier pour demander de l’aide. Alors il ne le fera pas.
« Pourtant j’ai essayé, tu vois, mais c’est ta faute si j’ai raté, c’est ta malchance encore. Comment voulais-tu que je réussisse ? »
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
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