My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
Je remarque que toutes ses informations l'ont figé, et me ratrape comme je peux:
"Mais pas d'inquiétude, avec les circonstances de la fin du premier, ma famille comprend, et le reste du monde on s'en moque de ce qu'ils pensent..."
Je me tais subitement. Si cette phrase était réelle, je pourrais l'embrasser dans ce restaurant, aux yeux de tous. Nous pourrions nous marier ici, et vivre ensemble. Ce n'était pas le cas. Je rajoute alors, plus bas:
"Enfin, en tout cas à mes yeux...Pour moi les dieux sont de mon cotés, puisque je souffre quand je ne suis pas avec toi, c'est que le karma joue contre moi..."
Ses explications donne un détails intéressant:
"Qui te l'a dis? Quelqu'un d'ici?"
Peut être qu'il a raison finalement...
"J'essayerais... enfin on verra tout ça à la maison. Je n'aimerais pas expérimenter ça ici. Ni maintenant... Parce que si c'est le cas, je ne t'aurais plus que pour moi."
Ma réponse le ramène à son air sérieux. Je réfléchis, puis dit:
"Comme tu préfères dans ce cas! Je marche très bien, et tu cours très vite, mais la voiture c'est bien aussi... tant que je ne conduis pas."
"Je t'aime" je dis dans un souffle, comme pour mettre un terme définitif à ma souffrance. J'arrive seulement enfin à y croire, j'avais rêvé cette retrouvaille tant de fois. J'avais même maudit et béni le jour de notre rencontre à intervalles réguliers.
"Rentrons à ton hôtel alors. Nous y seront mieux."
J'ai bien failli dire "chez nous", pur instinct. Je me lève et vais payer directement le patron. Nous échangeons quelques mots amicaux sur ma santé, celle de son père qui n'est pas très bonne, et après une énième accolade, il consent enfin à nous laisser sortir.
Glissant ma main discrètement dans celle de Preeti, entremêlant nos doigts, je lui glisse un malicieux "t'as raison, on s'en moque de ce qu'ils pensent" juste au creux de son oreille. Cependant, personne ne semble relever quoi que ce soit, on dirait presque que je me suis fait du soucis pour rien.
Dehors, le froid nous cueille tant l'ambiance était chaleureuse à l'intérieur. Nous remontons la rue et j’aperçois la voiture de Sheitan qui semble me narguer de ses phares énervés. Je laisse Preeti s'installer sur le siège passager, je trouve les clés et démarre. Le moteur fais le bruit typique des voitures légèrement trafiquées par leur propriétaires.
- Sheitan ? Si je fais une bêtise... -
- T'inquiète, belette, j'suis là ! -
Et, comme un mécanisme bien huilé, je manipule les pédales et le volant et nous voilà parti. Étrangement, ma conduite est souple et je me détend rapidement. Du coin des yeux, je ne peux pas m'empêcher de regarder Preeti à intervalle réguliers.
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"Je t'aime"
Ces mots, si précieux, sortant de la bouche de l'homme que j'aime... Mon coeur flanche de bonheur, et je mets ma main dessus pour ne pas qu'il s'échappe de ma poitrine.
"Oh mon...Je t'aime aussi Kyan."
J'ai envie d'entendre ses mots à l'infini, mais la phrase suivant me fait atterrir.
"L'hôtel? Mais..."
Je me fige un instant puis m'exclame:
"J'ai déménagé cette semaine!"
L'info était passée à la trappe dans mon esprit, et j'avais occultée l'idée d'voir vécu dans cet hôtel, avec cette propriétaire...
Nous partons avant même que j'ai senti le plat passer, et en payant Kyan et le propriétaire passent un moment à discuter. Ne voulant pas me mêler des affaires d'autrui, je contemple distraitement la neige tombant dehors, jusqu'à ce que le patron nous saluent enfin, et je lui répond d'une dernière inclination gracieuse.
La main de Kyan rejoint la mienne, et son retour sur ce que j'ai dit me surprend autant qu'il me fait rougir de plaisir. Je baisse, les yeux, émue de son geste, murmurant un "Merci" presque inaudible.
Nous rejoignons le véhicule de Sheitan, et sans rien dire je stresse un peu. Après tout, même si Sheitan conduisait, ce n'étais peut être pas licite, et cela pouvais même être dangereux si Kyan n'avait pas l'habitude, surtout par temps de neige.
Pour me rassurer, je touche du bout du doigt la main de Kyan sur le levier de vitesse, et finis par me détendre, voyant que tout se passais à merveille. J'avais même le temps de regarder mon chéri, concentré, à part quelques instant où ces yeux se posait sur moi avec tendresse.
Je reste un peu perplexe devant l'information. Déménager pendant la semaine de notre séparation ? Y étais-je pour quelque chose ? Non, je me souviens qu'elle m'avait prévenu de son déménagement imminent. Je ressens presque de la tristesse à ne pas retourner dans notre hôtel, là où j'avais passé une nuit pour la première fois avec Preeti. J'espère me sentir aussi à l'aise sans le nouvel endroit.
Ma Déesse m'offre un nouveau contact de sa main sur la mienne, Dieu, que ça m'avait manqué. Je remarque que, dans une voiture, il n'y a aucun témoin potentiel de mes agissements. L'air de rien, je souris intérieurement.
Je profite de l'accélération après un feu rouge pour frôler sa cuisse de ma main alors que je passe les vitesses. Quand nous arrivons enfin sur la voie rapide et que j'enclenche la cinquième, je laisse distraitement ma main glisser jusque sur sa cuisse. Bien entendu, mes yeux restent parfaitement concentrés sur la route.
A un moment, je me demande encore une fois si je ne vais pas trop vite, si je ne me trompe pas sur l'intention de Preeti de m'inviter. Sans doute qu'elle a juste envie de dormir et cela, je peux le comprendre.
"Mon amour, je comprendrais qu'après ce qui s'est passé, tu ne veuille rien faire ce soir que dormir. Dis moi si je vais trop loin ou trop vite."
La perspective de m'allonger tout contre ma Déesse et de s'endormir simplement à ses côtés était très séduisante. Quoiqu'il y a beaucoup d'autre perspectives qui me viennent en tête. Pas de doute, je suis bel et bien un Satyre.
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Le guider? Je souris tendrement avant de lui dire:
"Tu te rappelle la première fois que tu m'as invité quelque part? Et bien j'habite dans ce quartier..."
En réalité le salon de thé n'était qu'à une trentaine de mètre de la maison, et de la petite fenêtre de la salle de bain on pouvais y voir les nombreuses plantations de la façade du café.
Je regarde la ville qui vit jusqu'à ce que les doigts légers de Kyan me frôle sans prévenir. Je retiens un cri de surprise, mais mes yeux mi ravis, mi surpris me trahissent. Et finalement arrivé dur une route plus pernicieuse, il l'a laisse complètement sur ma cuisse qui chauffe de ce contact inespéré.
Devant les interrogations de mon cher et tendre, je le regarde et répond:
"Trésor... On est toujours allés trop vite. Et je crois que ça ne nous a jamais dérangé! Mais si tu ne veux que dormir...Je comprendrais ton choix."
Et pourtant cette main posée là ne faisait pas de doutes: elle enflammait mes cuisses, faisait frissonner ma peau. Elle était une question, et une réponse. Elle était posée ici pour une chose: Non, ce soir, mon amour, nous ne ferons pas que dormir.
J'adore ce quartier ! C'est effectivement celui de notre toute première rencontre et je l'avais choisi pour son calme et sa neutralité. C'était presque comme faire un premier pas vers les compromis malgré moi.
Malgré ma promesse faite à moi-même de garder un air impassible, je ne peux m'empêcher de sourire en coin à sa remarque pleine de bon sens. Oui, nous avons été toujours trop vite, comme un feu de cheminée qui reçoit trop d'oxygène.
"C'est bien si tu comprends mon choix de ne faire que dormir." Je dis d'une voix neutre, presque teintée de fatigue. "Parce que moi, je vais avoir beaucoup de mal"
J'ajoute cela en remontant ma main le long de sa jambe, très lentement. Je sais à présent que mes yeux se sont allumés et que je ne pourrais plus paraître impassible. Sa tension sous mes doigts enflamme mes sens. Pour peu, je me laisserais aller à accélérer dangereusement mais même si l'idée est tentante, je résiste et me dit que l'attente rendra la chose bien meilleure.
Le quartier est toujours aussi calme et cela me fait très étrange de revenir ici. Je me gare où elle me l'indique et je fais face à une maison entourée d'un jardin magnifique. Je sors de la voiture et contemple l'édifice.
"Tu as choisi un très joli foyer."
Encore une fois, j'ai presque faillit dire "tu NOUS a choisi". J'ai su me rattraper au dernier moment. Je pense que la prochaine fois, je ne serai pas aussi prudent.
Je fais le tour et ouvre la portière à ma dulcinée.
"Après vous, très chère. Je suppose que je dois retirer mes chaussures à l'entrée ?"
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Un micro sourire s'échappe de son masque neutre, et je ne peux pas m'empêcher de pouffer devant cette retenue (presque) réussie.
Reprenant mon sérieux, je lui dis faussement outrée:
"Pardon? Avoir du mal? Très cher, ce n'est pas sérieux ça. Il va falloir vous reprendre !"
Je pose ma main contre sa nuque, le pouce caressant la jugulaire, tandis que sa main remonte ma cuisse, montant la température de celle-ci... Le jeu est difficile à contrôler autant pour lui que pour moi.
La maison se dessine et je la vois sous un autre jour. Évidemment, je l'avais louée parce qu'elle était parfaite, mais mes heures de déprimes à l'intérieur avait terni ma vision de l'habitat, alors que ce soir, l'endroit me plaisait plus que jamais.
Nous laissons la voiture sur le parking devant, et pendant que nous contemplons l'endroit d'un regard nouveau Kyan me fait part de son avis favorable sur mon choix, avant de m'ouvrir la portière.
J'ouvre la grille et le fait passer sous la glycine qui mange la pergola au dessus de la terrasse, et ouvre la porte avant de laisser passer mon chéri, mais il n'en fait rien, et devant sa remarque, je lui répond avec un sourire entendu:
"J'aime que tu ais gardé les bonnes habitudes mon amour!"
Naturellement, je retire mes chaussures, comprenant à présent à quel point la propreté est très important pour Preeti. Je me dis qu'il faudra que je fasse plus attention à l'avenir pour essayer d'être le plus irréprochable possible à ce niveau. Je me dis aussi qu'il faudra que j'en parle à Sheitan. L'intérieur semble être, comme toujours chez Preeti, immaculé de propreté.
Je n'ai pas spécialement le temps de m'y intéresser que ma Déesse me gratifie d'un compliment suivit d'un "mon amour". A ce moment là, alors que j'en ressens des frissons, je sais que je suis définitivement perdu dans notre amour. Cela me fait sourire et je me redresse.
"Du parles de mes habitudes de propreté ?"
Je demande alors que je m'approche d'elle, l'acculant dos à la porte.
"Ou de mes autres habitudes ?"
Là dessus, je l'enlace et la serre dans mes bras comme jamais. Enfin libéré du regard des autres, je cherche ses lèvres qui m'ont tant manquées, j'ose même trouver sa langue ce qui me fait gémir. Ma main se perd dans sa chevelure quand l'autre se presse contre sa taille.
Immédiatement, presque comme un réflexe, une profonde chaleur m'envahit. Je songe alors a tout ce qui pourrait mal se passer. Je réalise avec crainte que je suis avec mes propres habits cette fois et que je ne suis pas pourvu en protection. Puis, je me dit que je suis aussi venu avec la voiture de Sheitan. Je pense que son animal totem à lui doit être l'écureuil.
Sans quitter Preeti de mon corps ni de mes yeux, le dos tourné à la maisonnée, je lui murmure.
"Ta maison est magnifique. Tu me fais visiter, s'il te plaît ?"
Voyons si la Dame est familière du fait d’inaugurer chaque pièce une par une...
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Mon chéri se plie docilement à mes demandes, et je remarque à quelle point j'ai briqué la maison cette semaine. Le carrelage rutile, et moquette du salon a l'air neuve. Je me souviens brièvement des heures passées à frotter le sol, les genoux rougis par le frottement.
Déchaussés, mon chéri se retourne vers moi, un sourire carnassier au visage, avant de s'approcher. Premier réflexe, je recule, et bientôt le bois de la porte se colle à mon dos. Je souris à sa remarque :
"Je parlais de tes bonnes habitudes, mais j'avoue que celle ci me plaît particulièrement..."
Bientôt je suis collée contre le corps de Kyan, ses lèvres s'entrouvrant pour laisser nos langues s'enlacer, pressées de combler les jours sombres de la semaine d'avant.
Et lorsque ses doigts se perdent dans mes cheveux mon épiderme s'hérisse, et son gémissement passe directement dans mon bas ventre, accélérant ma respiration et les palpitations.
Après un moment de retrouvailles pur, mon amour me demande le tour de la maison, et je lui souris solairement. Des maisons, j'en avais visité, pleins même, mais aucune ne m'avais autant plû que celle ci, me voyant vivre avec lui dans ses murs, rêvant de la vie de famille idéale sous ce toit.
"Notre maison chéri. Tu sais que tu peux y rentrer quand tu veux. D'ailleurs..."
Je me redresse vers un petit placard et en sort une clé, avant de la mettre dans la main de mon aimé.
"Voilà ta clé. Je me suis dis que tu en aurais besoin... Quand je te retrouverais. Et si tu me pardonnais... N'hésite pas à l'utiliser!"
Je lui passe ensuite en revue le grand salon qui se tient à côté du couloir de l'entrée, la cheminée éteinte depuis des heures, les meubles flambant neufs comme attendant notre retour, et la baie vitrée du jardin montrant le bel érable du Japon juxtaposé à un étang pas encore habité. La cuisine, séparée du salon par un bar, étincelle du carrelage aux luminaires.
Je profite de la visite pour câliner mon amour, volant des bisous, caressant une épaule ou une hanche quand il a le dos tourné, rapide et habile.
Finalement je nous fait monter à l'étage, montrant la grande salle de bain avec sa baignoire à pied au milieu, et ça douche à l'italienne dans un coin, puis les deux chambres prêtes, la nôtre, et une pour Nisha.
Me tournant enfin vers lui, je m'assois innocemment sur le lit, et lui demande :
"Alors... Qu'est ce que tu penses de notre maison, mon amour? L'ai je bien choisi?"
Preeti me donne une clé à la fin de notre étreinte. Je reste un instant songeur devant ce petit objet métallique. Pour ma part, ma chambre est toujours ouverte et je ne peux pas lui offrir un tel symbole en retour. Ma Déesse m'offre un foyer, un vrai ! Pendant un instant, je reste ému, ne sachant pas comment la remercier.
"Notre ... Maison ?"
Je sais bien que ce n'est pas tout à fait comme vivre ensemble. Mes affaires ne sont pas là. Mais cette simple clé est la preuve de l'évolution entre moi et Preeti, de sa confiance pour moi, de sa volonté à ce que je fasse partie de sa vie. Je souris et retiens mes larmes de justesse, ce que je peux être émotif quand on en vient aux sentiments ...
Preeti me montre les pièces de la maison et chacune d'elle est un ravissement. Dans ma main, je ne peux m'empêcher de serrer la clé. J'aimerai l'attraper mais elle est trop rapide et je suis trop contemplatif pour être véritablement une menace pour elle. Pour l'instant, du moins.
Puis, nous arrivons à la chambre et Preeti me demande ce que je pense de "notre" maison. A nouveau ce mot, à nouveau ce partage, à nouveau cette promesse. Je n'en reviens toujours pas d'avoir un chez-moi !
Lentement, je range alors la clé dans ma poche, rejoignant les quelques autres que je possède. Après m'être assuré qu'elle était bien en sécurité, je saute sur Preeti sans crier gare, la renversant sur le lit. Mon souffle est teinté d'une excitation qui me surprend moi-même, mon cœur bat beaucoup trop fort contre son corps.
Le manque de sommeil, le soulagement de la retrouver, notre réconciliation sans faille, cette maison venue tout droit du jardin d'éden, sa voix, son odeur, sa peau ... Tout tourbillonne dans ma tête. Je me met à l'embrasser partout, à glisser mes mains sur son corps à chaque endroit où ses habits me laissent la place. J'en tremble comme à notre première fois.
Mon corps se met à devenir plus ardent qu'il ne l'a jamais fait. Pendant un instant, j'ai presque peur de brûler Preeti rien qu'au contact.
"Notre maison est magnifique. Comment te remercier ?"
Mes doigts nerveux commencent alors à s'attaquer à la fermeture de son pantalon.
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Le regard qu'il pose sur la clef est songeur, et je redoute un instant sa réaction. Mais lorsqu'il prononce mes mots, je comprend que c'est l'emotion qui le prend, et je me colle contre lui, tendrement cette fois.
"Je crois que je t'aime trop pour ne pas considérer cette maison comme la nôtre. J'espère qu'elle te plaira, je l'ai choisi en pensant à nous..."
Je l'embrasse doucement contre la jugulaire puis sur les lèvres, avant de le prendre par la main:
"Bon, je te montre?"
La visite se fait presque en silence, et seuls les commentaires forment un son dans la pièce. Je me tourne vers lui, guettant les réactions, et son air mi stupéfait mi contemplatif me pousse à continuer.
À la fin, sa clé rejoint sa poche et je soupire de soulagement : tant qu'elle n'est pas rendue, c'est qu'il accepte ...
Brusquement, Kyan me saute dessus et je crie de surprise avant d'en rire, puis ses câlins transforme le moment et je finis par gémir sous sa bouche, sous ses doigts...
Mais plus que ces caresses, le "notre maison" me provoque une combustion spontanée, et lorsqu'il me demande comment me remercier je l'embrasse plus ardemment encore et lui murmure :
"Dis moi que tu m'aimes, et je serais une femme comblée"
La main qui se glisse sur mon pantalon me fait un frisson délicieux dans le creux des reins, et face au désir grandissant, je susurre :
J'arrête mes mouvements et regarde Preeti dans les yeux. A cet instant, je sens mon regard particulièrement ardent.
"Je t'aime, ma Déesse." Jamais mon esprit n'avait été autant en phase avec mon corps."Tu es mon seul et unique amour, tu es ma vie, tu es mon cœur. Je suis né le jour où tu as posé tes yeux sur moi."
Cette interruption pour ma déclaration a fini par calmer un peu la bouillante envie qui gronde en moi. Puis, Preeti me dit à son tour qu'elle m'aime, ajoutant instantanément de l'huile sur le feu déjà incandescent. J'en ferme les yeux de bonheur, totalement asservi à ces simples mots prononcé par cette bouche aux lèvres gourmandes, par cette voix aux intonations exotiques.
Après être revenu de mes émotions, je reprend la recherche de l'ouverture de ce fameux pantalon à l'occidental. Qu'est ce que je n'aurais pas donné pour que Preeti porte un sari aujourd'hui ? M'obligeant à partir à la recherche de ses attaches partout sur son corps, glissant mes doigts sous le tissu coloré... Au moins, ce vêtement là, je l'enlevais sans trop de difficultés, le pantalon glissant sur ses hanches, révélant les jambes de Déesse à ma vue.
Encore une fois, le souffle court, Preeti et moi nous nous regardons. J'ai une pensée pour mon jumeau maléfique qui serait extrêmement fier si je respectais son adage en cet instant. Je souris énigmatique avant d'attraper le sous-vêtement de ma Déesse avec mes dents.
Me redressant, je commence à embrasser la délicate plante du pied avant de m'attarder un peu sur son mollet. Chaque petite parcelle de peau de la jambe est caressée, léchée, mordillée selon un chemin qui me mène lentement jusqu'à elle.
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L'émotion me rend muette, et après un moment à le couvrir de petits baisers, je lui murmure:
"Tu me rend folle. J'ai cru mourir sans toi... Je crois que je ne pourrais jamais plus vivre sans que tu sois dans mes pensées."
Notre étreinte ce fait tour à tour tendre et ardente, et bientôt mes hanches se découvrent, suivies de mes mollets, puis mes chevilles. Mes bracelets tintent, et je me dis qu'il faudrait que j'en rajoute un nouveau, pour notre rencontre.
Nous nous regardons un instant avant que Kyan ne mette son nez contre ma poitrine, les dents enserrant le soutien gorge blanc assorti à ma chemise. Je rougis, mes pointes se dressant déjà à travers le tissu, appelant les caresses attendues...
Et finalement, je sens (presque avec détresse) mon amour se décoller de moi pour se focaliser sur mon pied, beaucoup plus sensible à cause de la danse, et avec un hoquet de surprise je le vois monter contre ma peau, à coup de langue, de lèvres ou de dents. Mes hanches ondulent, sachant pertinemment qu'arriveraient leur tour, et impatiente d'en arriver à ce stade.
Encore une déclaration d'amour qui met le feu au poudres. J'en gémirai presque. Je continue ma lente descente et me garde bien de céder à mon impatience. Quand je sens Preeti qui ondule sous mes doigts, cela m'éveille tout entier, chaque centimètre carré de mon être est au garde-à-vous. Je m'approche de plus en plus de son centre du plaisir et, juste avant de l'atteindre, quand les ondulations se font plus pesantes et plus avides, je murmure :
"Danser avec toi m'avait terriblement manqué"
Sans la faire languir plus, je goûte à ses lèvres de désir. Ma bouche se fait presque plus pressante, plus avide que jamais auparavant. Mes doigts, mes mains et mon corps entier est tellement à vif que chaque contact me semble être une jouissance infinie.
Je n'ai plus qu'une envie : sa main, dans mes cheveux, tout de suite ...
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C'est à ce moment là que mon corps me montre mon manque avec toute son expression. Chaque baisers, chaque caresses, est comme un charbon ardent dans des herbes sèches, et ma respiration ne tarde pas à s'entrecouper de gémissements de plus en plus désireux.
Et au moment tant attendu, fébrile, j'entend un murmure de mots d'amour, et la vague se forme, nouvelle, ardente, impatiente, et se transforme en raz de marée lorsque le contact se fait enfin. mes doigts se crispent contre le drap, et mes muscles se tendent, soutenant mon esprit en perdition.
Comme un puzzle enfin réuni, me me sent complète lorsque ses mains passent contre ma peau, et ses regards me mettent en émoi comme aucun mots ne peux en créer, et ses lèvres... je me damnerais pour les sentir toujours contre moi.
Et pour confirmer cette affirmation, je passe mes doigts fins dans ses cheveux adorés pour que son contact ne s'arrête jamais.
