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killing me softly. ( maciej )

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killing me softly. ( maciej ) - Mar 29 Mai - 0:49

MACIEJ
&
INGIBJORG
SWEAR TO GOD I AIN'T NEVER REPENT
Phébus en déclin, métropole remuante. Harde de bienfaiteurs réunie, présence de la cavalière requise. Gardienne silencieuse, feutrée au cœur de cette foule de bien drapés. L’œil s’entiche du chaland dilapidateur, mendiant l’aide de l’impétueuse, apeuré, anxieux d’une présence trouble-fête. Belliqueuse atterrée, échouée dans cette sarabande de pécheurs. Dextres déboussolées, oisives, en quête d’une quelconque occupation. Cristal happé, breuvage convoité effleurant les lippes carmin. Liqueur amer affectionnée. Torrent ardent tourmentant les boyaux inlassablement, exquise torture. Accalmie que rien ne trouble. Ombres projetées sur les parois immaculées, valse d’immorales, chants malsains, clabaudages virulents, féroces.  Venin dégueulé contre les râbles des comparses ploutocrates. Affliction devant ce spectacle absurde, insensé. Ennui corrosif se propageant progressivement sur l’esprit pétulant. Félin sauvage, hérissé déambulant prudemment, billes céruléennes en garde, promenant leur attention de badaud en badaud. Tableau parfaitement écœurant, représentation indécente, caste privilégiée étalant allégrement son faste, son droit de débauche.  Accablement soupirée, godet de cristal délaissé sur l’un des nombreux autels ivoirins. Mobilier primitif arrangé, travesti aux bons vouloirs des aisés, façonné selon leur esprit élitiste. Anhélation, asphyxie.  Matonne qui s’escampe, récuse ces déboires. Refuge trouvé, souffle racoleur, pampero insoumis,  ondine enrôlé dans sa caresse sous le regard bienveillant de l’astre nocturne. Le regard sévère musarde, vagabonde, glisse sur ces édifices, tours de verre titanesques, prisons dorées des abondants. Célébration du médianoche, la ronde du cerbère s’achève, gratifié de politesses gerbantes, artificielles, simulées. Vêprée minée, gâchée par les désirs égocentriques d’un crésus absurde.

Skjaldmö songeuse, déambulation gracile, vaporeuse. L’esprit est happé, prisonnier d’une idée, d’une obsession nocive. Désir vénéneux rampant au cœur des entrailles. Caboche assenée, lutte perpétuel, joute odieuse pesant sur cette âme amochée. Silence apaisant, duveteux, enveloppant la sibylle dans ses songes affligeants. Duel titanesque, déesse impétueuse, initiée aux tortures, face à l’humanité ébranlable, chancelant devant les à-coups de la vie. Admonestations murmurées au creux du pavillon agité, assommé de babils moralisateurs. Sommations délaissées, ignorées. Les dextres s’affairent, missive électronique envoyée au céladon impur, toxique. Convocation nocturne, discrète, feutrée. Tentation morbide face au sigisbée ténébreux. Les talons martèlent fermement le bitume, mélodie progressive, acharnée. Ivrognes vantards dégobillant leurs aberrations, fille de joie en vadrouille sur les trottoirs miteux ; contraste saisissant avec le faste du jubilé des argentés. Monde en déclin, injustice flagrante. L’ostrogoth gronde, s’offusque mais demeure impassible, enchaînée à l’alter-égo faiblard. Ruelles traversées, carcasses affligées croisées, le sanctuaire s’extirpe des ténèbres, habitation modeste à l’architecture désuète, éclairée par les néons criards des échoppes voisines.  L’ondine patiente, abandonne le regard dans les environs, quête d’une ombre familière, de l’arrivée de l’amant nocif. Carcasse faiblarde qui s’abandonne sur le perron de l’immeuble, marches d’asphaltes comme trône, elle guette. Tableau hitchcockien claironnant l’immoralité prochaine.
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killing me softly. ( maciej ) - Dim 24 Juin - 19:42


Fin de journée aux airs de carnage. Pas grand-chose à dire sur ces heures qui viennent de s’écouler. D’une banale normalité dans la vie d’un type dans son genre. Pas grand-chose à foutre non plus de ce qui pourra se dire ou se penser à son sujet. Le type en noir qui se traîne dans la rue où grouille quelques âmes en peine, du sang sur les mains. Quelques traces sur la gueule aussi peut-être, il s’en moque, c’est chaud contre sa carne, doux, ça lui suffit. Ce n’est qu’un détour qu’il va faire un passage rapide dans le coin exigu lui servant de salle de bain histoire de se faire une trogne plus présentable que sa sale gueule habituelle. Ce serait con de faire peur à la donzelle. Non pas qu’il ait vraiment l’intention de finir accompagné ce soir. Lui ce qu’il attend, c’est la violence, le fracas des pifs qui éclatent et les poings qui se mutilent contre les os des adversaires. Une montée d’adrénaline pure, celle qui le fait vibrer à en crever. Celle qu’il croise sur les rings improvisés de ces combats puants l’illégal et le fer. L’excitation amère se presse sous la peau de l’assassin, accélère le souffle, la promesse de massacre titillant les nerfs et les envies. Fantasme déjà inscrit à sa rétine, il voit du rouge à chaque coin d’immeuble décrépis, sur la tapisserie miteuse du couloir menant à son antre. Et dans le fond de la douche quand le siphon avale à grand goulées l’écarlate qui lui bouffait la peau.

Les vibrations sur la table résonnent dans tout l’appartement, attire l’œil noir sur la machine qui réitère son appel, et la pogne qui s’en saisit après un long moment d’inaction. Le regard parcourt l’écran, et il a l’esquisse d’un sourire flirtant avec les limites du sale qui s’appose sur ses lippes. Invitation à laquelle il ne peut décemment pas refuser, sa charmante fliquette qu’il entend bien garder à portée de main le plus longtemps possible. La réponse envoyée, il ne reste déjà plus que son ombre dans l’appartement, au grand dam d’une Bullet dépitée de se retrouvée à nouveau seule, sans autre option que de retourner s’affaler sur le lit en un délicieux pied-de-nez à son maître.

Trajet en sens inverse, il n’a pas besoin de lever le nez pour savoir où il se rend. L’habitude ancrée au corps, celle qui fait flamber le cœur et les reins à mesure que les pas se rapprochent. Divine apparition sous le couvert d’un perron en sanctuaire, Maciej se racle doucement la gorge et enfonce plus fort encore ses paluches dans les poches de sa veste sombre. « - Je dois dire que ton invitation a été une surprise. Je te manquais ? » Qu’il susurre, mutin, les pupilles pétillantes apposées contre celles de la jolie blonde, et le corps qui vient s’appuyer contre le mur avec une nonchalance presque insolente.
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killing me softly. ( maciej ) - Mar 14 Aoû - 20:23

MACIEJ
&
INGIBJORG
SWEAR TO GOD I AIN'T NEVER REPENT
Sirène échouée sur un rocher de marbre, baignée dans l’étincelle aveuglante d’un lampadaire vieillissant. Interrogations qui se bousculent, assènent la caboche de désillusions. Besoin irrépressible de cette précieuse compagnie, de délaisser le temps d’une nuit ces responsabilités pesantes, ce masque de fer étouffant les désirs au nom de la bienséance. Réponse positive. Un faible sourire se dessine sur les lèvres habilement peinturlurées. Ombres guettées, espoir d’entrevoir cette silhouette au détour d’une ruelle. Les souvenirs s’accumulent, glissent au gré des secondes, valses partagées, secrets murmurés, étreintes offertes. Danger permanent lorsque l’amant se présente, mais désir ardent d’évasion, de découvrir encore et encore les nombreuses possibilités au creux de ses reins, de ses belles paroles. Palpitant en quête d’affection, mais l’esprit demeure, veille le moindre indice, le moindre faux pas, ogresse justicière tapit dans l’ombre. Le temps s’écoule, les dextres s’occupent, s’affairent sur les objets, les matières à leur portée. Pan de tissu trituré, torturé par les frottements nerveux de l’ondine impatiente, agitée sur ce perron perdu dans l’agitation lubrique des filles de joie en quête de clients à traîner à l’abri des œillades indiscrètes. Un soupire s’échappe. Doux calvaire pour l’impétueuse avide, alerte au moindre écho tapant le pavillon sensible.

Silhouette familière qui s’extirpe des ténèbres, les lippes se retroussent, la carcasse s’anime, s’élève pour mieux étaler sa grandeur, son drapé soyeux porté par obligation pour la torture précédemment endurée. Contraste flagrant. Austérité découlant des nippes éclatantes de simplicité de l’amant, opposées au faste de cette tunique immaculée emprisonnant les courbes de l’ogresse. « Ne te crois pas indispensable. » Palabre taquine. Les talons s’abattent un à un contre les marches, danse sensuelle qui prend fin une fois plantée face à l’intéressé. Regard happé, sentiment de satisfaction d’apercevoir enfin ces traits, d’entendre cette voix. « J’ai besoin de me changer les idées … j’ai passé une mauvaise soirée. » Enchanteresse en plein émoi, la main s’élève agrippe le tissu ténébreux sans réelle conviction, l’unique besoin de toucher, de sentir sa présence de crainte d’un simple mirage. Relation scabreuse, nocive. Drogue immiscée dans les veines, immuable. Adrénaline omniprésente, plaisir de frôler les ténèbres, de se délester de l’étiquette parfaite. « Mais je dois avouer que tu m’as peut-être un peu manqué … » Caresse subtile, les lippes se frôlent, démonstration tout en chasteté. « Qu’est-ce que tu proposes ? » Abdication éphémère, elle recule, quelques pas suffisent à instaurer une distance raisonnable, tenant l’ostrogoth loin du péché un instant.
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