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don't fear the reaper (aksel)

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don't fear the reaper (aksel) - Mar 5 Juin - 11:10





DON’T FEAR THE REAPER

☁️
Depuis des mois, Seyi vit en demi-teinte. Plus totalement elle-même, pas entièrement une autre. Quelque chose a changé, le soir de l’orage. Quelque chose en elle s’est brisé, puis renforcé. Elle est devenue plus forte, plus résistante. Plus portée sur la rébellion, aussi. Désormais, hors de question de subir en silence les coups de la vie. La révolte gronde en elle, impérieuse et puissante, tel un feu dévorant. Le brasier a atteint son point culminant un soir de septembre, lorsque la belle a finalement trancher la gorge de son bourreau. Des mois d’outrages, de sévices, remboursés en un coup de lame. Par la même occasion, elle s’est fait un ennemi mortel de la Bratva. Clan puissant, belliqueux, les russes ne tolèrent pas la trahison. Et c’est précisément le crime dont elle s’est rendu coupable. Elle qui sait, elle qui a vu. Elle qui a surpris ce qui devait rester mystérieux, caché du monde. Elle qui pourrait tout révéler et tout briser. Elle qui est une menace pour le clan. Elle qu’il faut éliminer. Seyi ne se leurre pas. Elle sait que depuis sa fuite, malgré tout ses efforts, la Bratva est sur ses traces. Si elle a survécu jusqu’à maintenant, elle ignore à quel dieu elle le doit. La protection offerte par les enfants, par Savannah et Taiwo, n’y est pas étrangère non plus. Mais elle n’est pas idiote ; elle n’échappera pas longtemps à la traque. Bientôt, toujours trop tôt, il lui faudra se battre pour sa vie. Pour défendre son existence. Elle, qui a trop longtemps vécu comme une esclave, n’est pas prête à abandonner sa liberté. Le prix à payer pour la gagner est trop lourd pour abdiquer maintenant. Alors Seyi se prépare. Elle aiguise ses couteaux, elle aiguise sa colère. Le feu allumé par l’orage n’est pas éteint.

Le moment est arrivé. Il y a quelques jours, elle a repéré un visage dans la foule. Un visage qu’elle connaît bien, pour l’avoir souvent vu au Red Lantern, et qui la terrifie. Elle ignore l’identité de l’homme. Seul ses traits lui sont familiers. Ses traits et l’éclat froid de son regard. Elle n’en doute pas, c’est seulement parce qu’il l’a voulu qu’elle l’a remarqué. C’est un signal, un avertissement. Une manière de dire c’est pour bientôt. Alors elle l’a mené jusqu’ici. Un vieux pub, loin de tout. Personne pour entendre ou voir ce qui, elle le sait, ne tardera pas à arriver. La confrontation l’inquiète, tant à cause de son issue incertaine que de ses conséquences. Elle a déjà tué un homme, dans un moment de calme, de sérénité. Ici, dans ce bar délabré dont elle a fracturé l’entrée, elle n’est pas sûre de pouvoir réitérer son exploit. L’adrénaline court déjà dans ses veines, en même temps que la peur. Même ainsi, galvanisée par la crainte, Seyi ignore à quoi s’attendre. Pour tromper la panique qui la gagne, elle explore, elle découvre. Elle dérange quelques araignées, soulève des nuages de poussière. Et avant qu’elle ne s’en rende compte, elle n’est plus seule. Le miroir piqueté de rouille lui renvoie le visage inquiétant de l’Homme. Un court instant, elle est gagnée par la satisfaction de le voir. Elle a réussi à l’attirer là où elle voulait. Mais cela signifie également qu’une seule personne sortira d’ici vivante. Lentement, la jeune femme se retourne pour faire face à celui qui a la charge de l’assassiner. Reculant pour s’appuyer contre le comptoir, Seyi croise les bras sur sa poitrine. Elle espère cacher les tremblements incontrôlables de ses mains. « Il était temps qu’on se rencontre, vous ne croyez pas ? » Son ton est plus assuré qu’elle ne l’est en réalité. Elle fanfaronne, mais elle a peur. Malgré le feu, malgré les couteaux. Malgré la lame, fidèle amie, qu’elle cache dans la poche arrière de son jeans.


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don't fear the reaper (aksel) - Dim 10 Juin - 17:43

Aksel & Seyi

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La Bratva ne souffrait aucune désertion. C’était la première règle qu’on t’ait apprise. Pas de déserteurs. Pas de fuyards. Même pas de retraite à l’abri des regards. Aucune. Exception. On ne sort de la Bratva que les deux pieds devant, pour les fidèles. Pour les traîtres, eh bien, il n’y a plus grand-chose à enterrer généralement. Tout le monde dans l’organisation connait cette règle, tout le monde a été informé des conséquences de la désertion. Pourtant, pour une raison qui t’est totalement obscure, beaucoup tentent encore et toujours de fuir le clan rouge. Comme ta cible actuelle, Miss Seyi Akande. Ancienne pute au Red Lantern et tueuse d’un de ses clients. Personnellement, tu n’avais que faire du sort de cet enfoiré, il l’avait amplement mérité, mais les ordres sont les ordres et si insubordination n’est pas mâtée, c’était la rébellion qui commençait à pointer le bout de son nez. Les gens réfléchissent trop quand ils ne sont plus effrayés, et l’individualisme est dangereux chez vous.

Alors tu l’as traqué avec une dextérité qui ne se devait qu’à l’expérience et l’habitude. Tu l’as même poliment informée de ton arrivée prochaine, moindre des choses face à l’acharnement qu’elle avait mit à effacer ses traces. Un autre que toi l’aurait d’ailleurs perdu. Malheureusement, tu n’étais pas un autre et tu venais pour elle aussi certainement que la nuit vient après le jour. Tu la suis jusqu’à ce vieux pub abandonné et délabré. A sa place tu aurais choisi quelque chose de moins … crasseux comme endroit pour mourir, mais qui étais-tu pour juger des dernières volontés d’un futur cadavre ? Tu entres silencieusement, la guettant. Tu suis les bruits et voilà la belle. Ne la lâchant pas un instant de tes yeux froids, tu attends poliment que la jeune femme s’aperçoit de ta présence. Il ne te faut pas longtemps à attendre et bientôt tu croises le regard de ta cible à travers le miroir rouillé. Elle est terrifiée. Cela se voit immédiatement. Armée probablement également, quel fou ne le serait pas quand une faction réclamait sa tête ? Lentement, elle se retourne et s’adosse contre le comptoir, les bras croisés. Toi, tu ne la lâches pas une seule seconde de ton regard vide et froid.  « Il était temps qu’on se rencontre, vous ne croyez pas ? » Tu souris à cela, un sourire vide. Petite sirène ayant plus de couilles que certaines de tes anciens meurtres. « En effet. Il est temps à présent. »

Tu penches la tête sur le côté, la regardant toujours. « Miss Akande, laissez-vous faire et je vous promets que vous ne souffrirez pas. »


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don't fear the reaper (aksel) - Sam 16 Juin - 15:52





DON’T FEAR THE REAPER

☁️
Il est exactement identique au souvenir qu’elle garde de lui. Cette masse de cheveux bruns, impeccablement coiffés, ramenés en arrière. Des yeux sombres, sans fond, sans âme. Un sourire qui ne laisse transparaître aucune chaleur. Il n’est pas là pour passer un bon moment, pas là pour s’amuser. Déjà à l’époque où elle officiait au Red Lantern, Seyi était terrifiée par ce regard, par ce sourire. L’apparition de l’Homme déclenchait toujours la nervosité des filles. Aucune ne pouvait rester insensible face au sang, pourtant invisible, qu’il avait sur les mains. Toutes connaissaient son rôle au sein de la mafia. Chasseur, traqueur. Assassin. Ces mots murmurés passaient sur les lèvres, inlassablement. Comme une prière, une litanie protectrice. Peut-être qu’en les répétant, ils vous protégeaient et détournaient l’attention de l’Homme. Peut-être qu’en les prononçant, ils vous rendaient invisibles. Avec le temps, Seyi a compris qu’il n’en était rien. Seule la soumission pouvait vous rendre intouchable. Tant que vous restiez à votre place, tant que vous ne dérogiez à aucune règle, alors jamais l’Homme n’aurait à poser ses yeux sur vous. Pourtant, alors qu’elle savait cela, Seyi a désobéi. Seyi s’est enfuie. Et depuis, l’Homme la cherche. Il lui a laissé quelques mois de répit, le temps de profiter de sa liberté. Une liberté factice, car depuis le début elle sent encore le poids de la Bratva sur ses épaules. Elle ne sera jamais totalement libre. Et avec l’arrivée de l’Homme dans le vieux pub, elle voit s’éloigner encore le terme de son voyage.

Le sourire qu’il affiche propage immédiatement une vague de frissons sur les bras de la jeune femme. Son ton ne la rassure pas, malgré sa politesse. Bien au contraire. Un tueur, froid et maniéré, est toujours plus effrayant qu’un sauvage, aveuglé par la violence. Sa prière fait naître un rire amer sur les lèvres de Seyi. Non, s’il est bien une chose qu’elle est déterminée à faire, c’est se défendre. Elle n’est pas venue ici pour mourir. Elle n’a pas survécu à travers cette existence pour crever maintenant. Avec un courage nouveau, puisé au fin fond de ses entrailles, elle quitte le comptoir et s’avance vers l’assassin. Elle montre plus d’assurance qu’elle n’en possède en réalité, malgré l’audace qui la porte vers l’Homme. « Je suis navrée de vous décevoir, mais ce n’est pas mon intention. » Son ton est mesuré. Elle n’est pas là pour faire de l’esbroufe. Seyi n’a pas de doute ; si elle doit se battre, alors elle aura échoué. Sa fin sera imminente. Non, son plan est bien différent. Elle espère convaincre son meurtrier de lui laisser la vie sauve. Elle ignore comment faire, elle ignore pour quelle raison il pourrait accepter. Elle n’a rien à monnayer. Rien pour le convaincre, sinon sa détermination. « J’ai une proposition à vous faire. » Alors qu’elle prononce ces mots, elle sent une étonnante vague émaner d’elle. Habituellement légère, une sensation à peine perceptible, l’onde semble plus chaude, plus tangible. Malgré sa surprise, qu’elle masque aussitôt, la jeune femme ne se démonte pas. Elle ne peut pas se permettre d’être distraite, même par les étranges événements qui ponctuent sa vie depuis ce soir de septembre. Elle doit se concentrer sur sa survie. Pour ne plus jamais être esclave. Pour ne pas mourir aujourd’hui. « Vous pouvez décider de m’épargner. Annoncez ma mort à vos maîtres et laissez moi repartir. » Elle accentue volontairement le mot, l’ancienne chienne de la Bratva. Elle qui a trop longtemps souffert de la laisse passée autour de son cou. « Pour vous, cela ne changera rien. Vous aurez, en apparence, accompli votre mission. La tsarine sera satisfaite et moi, je serais vivante. » Elle a conscience de jouer un jeu dangereux. Conscience de jouer sa vie. Mais il lui faut tenter sa chance. Pour ne plus laisser son destin entre les mains du hasard. Pour être enfin maîtresse de sa propre existence.


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don't fear the reaper (aksel) - Mar 19 Juin - 17:50

Aksel & Seyi

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La jeune fille se mit brusquement à rire après ta proposition, un son dénué de tout humour. Elle a peur de toi, tu irais même jusqu’à dire qu’elle était terrifiée par toi. Bien. Cela montrait au-moins qu’elle n’était pas tout à fait idiote, bien que sa tentative de fuite puisse laisser penser le contraire. Miss Akande s’arrête et se redresse pour te faire face, petit brin de femme qui se veut plus imposante qu’elle ne l’est véritablement. Ça aurait presque pu être charment si tu n’allais pas faire d’elle un cadavre d’ici les prochaines minutes. « Je suis navrée de vous décevoir, mais ce n’est pas mon intention. » Ton sourire ne flanche nullement face à cette déclaration. Tu t’y attendais et trouvais cela bien plus amusant quand il y avait un peu de résistance lorsque tu travaillais. Alors, te contentant d’un simple « Bien. » tu sors doucement ton pistolet de derrière ton dos et t’apprête à mettre en joug la demoiselle quand celle-ci s’exprime de nouveau. « J’ai une proposition à vous faire. »

Tu clignes des yeux, véritablement surprit pour une fois. Une proposition ? Quelle idée ridicule. Tu es venu pour la tuer, par pour faire la conversation et encore moins pour négocier. Pourtant, à mesure que la belle parle, tu sens comme une petite voix dans ta tête qui t’enjoint à l’écouter, à écouter ce qu’elle a à dire. Cela ne pourra que t’être bénéfique, tu ne le regretteras pas. Tes sourcils se froncent. Qu’est-ce que c’était que cela ? Tu secoues légèrement la tête, essayant de clarifier tes pensées et la demoiselle en profite pour continuer sur sa lancée. « Vous pouvez décider de m’épargner. Annoncez ma mort à vos maîtres et laissez-moi repartir. Pour vous, cela ne changera rien. Vous aurez, en apparence, accompli votre mission. La tsarine sera satisfaite et moi, je serais vivante. »

Tu penches la tête légèrement sur le côté, observant la femme d’un air intrigué et presque amusé. Elle avait du culot d’oser te demander une chose pareille, tu voulais bien le reconnaître. Mais elle n’était pas la première à t’avoir proposé une telle chose, alors pourquoi l’écouterais-tu ? Cela défierait entièrement tout ce qu’on t’avait apprit et mettrait potentiellement ta propre vie en danger. Non, tu ne voyais vraiment pas pourquoi tu ferais ça. Pourtant alors que tu prends cette décision, la petite voix étrangère dans ta tête revient en force, te hurlant presque de l’écouter et d’accepter son marcher. Tu hausses un sourcil. « Et pourquoi est-ce que je ferais ça, exactement ? Qu’est-ce que j’y gagnerais à mettre ma propre vie en danger comme ça ? » Ce n’est pas un non alors que ça aurait dû en entre un. Tu ne comprenais pas ce qu’il se passait.


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don't fear the reaper (aksel) - Lun 25 Juin - 11:09





DON’T FEAR THE REAPER

☁️
L’adrénaline court dans ses veines à la vitesse d’un cheval au galop. Sa nervosité transparaît, malgré tout ses efforts pour la cacher. Elle ne s’attendait pas à cela. Elle ne s’attendait pas à ce que tout se déroule aussi vite. Le sursis qui lui a été accordé lui a pourtant laissé le temps nécessaire pour se préparer. Pour réfléchir à toutes les éventualités. Imaginer mille et un scénarios, fantasmer sa fin. Non pas qu’elle l’attende particulièrement. Au contraire, elle est déterminée à mourir dans son lit, à un âge très avancé. Ce n’est pas ici, ce n’est pas maintenant, que Seyi souhaite s’éteindre. Alors elle tente le tout pour le tout. Sa proposition désarçonne le tueur, elle le voit bien. Une lueur de satisfaction s’allume dans son regard sombre. Pour un temps, elle retarde l’issue fatale. Le geste du russe ne lui a pas échappé. Elle sait pertinemment qu’il a son arme à la main, encore cachée par les pans de sa veste. Nonchalamment, elle croise ses mains dans son dos, jouant la malice et l’assurance. Doucement, ses doigts viennent chercher la lame enfermée dans la poche arrière de son jeans. Ils s’enroulent autour d’elle, appréciant la morsure du métal froid. Elle lui sera peut-être inutile face au pistolet du tueur, mais elle la rassure. Parce qu’elle n’est pas certaine de la réaction de l’homme qui lui fait face.

Un léger soupir s’échappe de ses lèvres lorsqu’il la questionne. Au moins, ce n’est pas un refus immédiat. Au moins peut-il se laisser convaincre. Inconsciemment, elle accentue encore le poids de la vague qui émane d’elle. Elle ne le sait pas, mais Seyi influe lentement sur la décision du tueur. « Votre vie ne sera jamais en danger, à aucun moment. Si vous êtes bon menteur, jamais la tsarine ne découvrira la vérité. Il est dans notre intérêt, à tous les deux, qu’elle n’apprenne rien de notre petit arrangement. » C’est un euphémisme. Si Oksana Aleksandrova devait savoir que l’Homme avait échoué dans sa mission, elle ne donnait pas cher de leur peau. Un autre assassin serait envoyé à ses trousses, certainement moins corruptible que le premier. Et on retrouverait le corps sans vie du brun, qui hésite encore à l’écouter. Pour leur sécurité, Seyi et son interlocuteur devront impérativement garder leur conversation sous le sceau du secret le plus absolu. « Demandez moi ce que vous désirez, je ferais mon possible pour vous l’accorder. Tout, sauf ma mort. » Elle a conscience de s’engager sur un chemin semé d’embûches. Il est impossible de savoir ce que l’Homme lui demandera. L’argent serait un problème, des faveurs sexuelles tout autant. Elle s’est juré de ne jamais monnayer à nouveau son corps. Mais en dehors de cela, elle n’a rien à sa disposition. Rien d’intéressant pour le meurtrier, qui n’a pas besoin d’une bonne raison pour tirer dans son crâne la balle engagée dans la chambre de son pistolet.


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(hrp : désolée c'est très court. um )
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don't fear the reaper (aksel) - Dim 1 Juil - 22:49

Aksel & Seyi

don't fear the reaper


Quelque chose ne va pas. Tu ne sais quoi, mais quelque chose cloche définitivement dans cette situation. Tout tes instincts étaient en alertes et tu fixais la petite brune du regard sans la lâcher une seule seconde. Ce n’était pas l’endroit, ce n’était pas le temps, et il n’y avait personne d’autre que vous deux dans ce pub abandonné. L’anomalie viendrait donc d’elle ? Mais quelle anomalie ? Tu ne sentais rien de différent de d’habitude. Rien si ce n’est cette violente sensation que tu t’étais soudainement transformé en proie, toi qui étais si souvent le prédateur. Tes yeux se plissent légèrement. Qu’avait-elle fait pour te faire réagir de la sorte ? Tu avais pourtant étudié son dossier avant de la prendre en chasse. Elle n’était pas une guerrière malgré son caractère dit rebelle. Il n’y avait rien de dangereux dans cette jeune fille bien plus petite que toi. Alors pourquoi avais-tu l’impression de tomber dans un piège ?

Elle te propose son étrange arrangement, et tu devrais rire, tu devrais lui tirer immédiatement une balle dans la tête pour avoir osé suggérer une telle chose en ta présence. Mais tu n’en fais rien. Pire, tu l’écoutes, comportement extrêmement hors de ton caractère de loyal chien de la Bratva. Que t’arrivait-il ? « Votre vie ne sera jamais en danger, à aucun moment. Si vous êtes bon menteur, jamais la tsarine ne découvrira la vérité. Il est dans notre intérêt, à tous les deux, qu’elle n’apprenne rien de notre petit arrangement. » Tu clignes les yeux. Ses propos te semblent presque … alléchants. En ton fond intérieur, n’avais-tu pas ce besoin constant de rébellion ? N’en avais-tu pas plus qu’assez de plier l’échine devant le maîtresse des ténèbres ? En effet, bon menteur, tu l’étais, c’était même dans ta nature, humaine ou bien divine. Tu aimais le chaos, tu aimais la discorde, alors pourquoi ne pas faire comme la petite créature le suggérait, pourquoi ne pas mentir … ?

Tu clignes des yeux une nouvelle fois avant de sourire. La petite garce. La rébellion qui s’était fait taire en toi depuis bien des années déjà bouillait de nouveau tels les premiers jours de ton adolescence. Était-ce elle la cause de cette renaissance ? Était-elle comme le charment Maksim, un être tel un dieu mais qui n’était pas né comme toi ? Tu ne le savais. Tu n’en avais que faire. La petite poupée t’avait rendue ta rébellion et tu te sentais bien plus vivant que tu te rappelles l’avoir été. Rien que pour cela, tu allais la laisser vivre. Mais tu n’étais pas fou : Tu ne partirais pas d’ici dans preuve de la réussite de ta mission. Tu avais une réputation et une vie à maintenir.

« Demandez-moi ce que vous désirez, je ferais mon possible pour vous l’accorder. Tout, sauf ma mort. » Tu penches la tête sur le côté doucement, un sourire se propageant lentement sur ton visage. « Bien, vous avez gagné. Je ne vais pas vous tuer. » Tu ranges ton arme pour montrer ta bonne fois et croises les mains derrière ton dos, sautillant presque gracieusement pour venir la rejoindre. « Ce que je veux en échange … » souris-tu à moins de deux mètres de la petite brune. Que demander, que demander … ? Que demander à une créature capable de manipuler tes émotions et changer fondamentalement ta façon de penser ? Hm … Le choix était vite fait. « Je veux un service. » recommences-tu en lui souriant toujours de toutes tes dents. « Une demande de mon choix, s’étendant durant une durée indéterminée, sans possibilité de refuser ou de négocier. Un simple service en échange de votre vie sauve. Cela me paraît être un échange plus qu’équitable, vous ne trouvez pas, Mademoiselle Akande … ? » Tu te sens vivant alors que tu défis ouvertement l’organisation qui t’avait créé. Tu te sens tellement vivant, tellement toi-même en cet instant. Tu pourrais presque la remercier d’être entrée dans ton cerveau. Mais n’exagérons rien. Il ne faudrait pas que tu l’effraies plus qu’elle ne l’est déjà, ce serait contre-productif.

« Cependant … » continues-tu sur un ton s’apparentant presque au regret, prenant une expression désolée, tes mains toujours dans ton dos. « Je ne peux malheureusement pas revenir sans une preuve du bon dérouler de votre … malheureux accident, dirons-nous. » Tu penches la tête légèrement sur le côté, souriant d’un petit sourire innocent. « J’espère que vous n’êtes pas spécialement attachée à vos doigts, Mademoiselle Akande … »


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don't fear the reaper (aksel) - Jeu 30 Aoû - 0:17





DON’T FEAR THE REAPER

☁️
Avec satisfaction, elle voit que sa proposition fait son chemin dans l’esprit du russe. Elle voit la surprise se peindre sur son visage, puis l’amusement lui succéder. Toute une palette d’émotions qui étonne un peu la jeune femme, mais dont elle ne se plaindra pas. Car il fini par accepter. Ses mots sont un soulagement pour Seyi, qui se détend imperceptiblement. Elle ne relâche pas pour autant la prise de ses doigts sur la lame, prête à bondir si besoin. Avec les hommes de la Bratva il faut toujours se méfier, car même leurs oui cachent milles trahisons. Alors elle reste sur ses gardes, attend avec appréhension les conditions de l’assassin. Leur échange n’a pas duré plus de quelques minutes et il lui a paru un peu trop facile à convaincre. Elle n’ignore pas sa réputation d’inflexibilité et n’escomptait pas réellement sortir vivante d’ici. Du moins pas grâce à ses talents de négociatrice. Mais la discussion n’est pas terminée. Elle n’est pas sortie d’affaire. Le sourire affiché par l’Homme commence à l’inquiéter. Elle n’aime pas voir ses lippes se retrousser sur ses dents blanches, impeccables. Il lui fait l’effet d’un loup jouant avec sa proie, prêt à bondir sur elle pour l’achever. Et Seyi n’aime pas sentir qu’elle est la proie. Elle n’a cependant d’autre choix que de se plier à ses conditions. « Très bien. Un service sans conditions et à expiration indéterminée. » Elle répète les termes, pour que tous deux soient bien d’accord. Il ne s’agit pas de s’engager sur un chemin qu’elle regrettera plus tard. Même si elle sait qu’elle aura bientôt des remords à avoir conclu ce marché. Heureusement, elle sera la seule affectée par la demande du russe. « Ce service ne devra pas concerner mes proches ou ma faction. Personne, à part moi. » Elle est catégorique et ne transigera pas sur ce point. Savannah la tuera si ses Enfants sont impliqués dans ce deal. Elle-même ne se pardonnera jamais si quelque chose venait à arriver à sa famille par sa faute.

Il semble accepter ses termes et poursuit la liste de ses conditions. Le ton qu’il adopte n’est pas pour la rassurer mais elle le laisse continuer. La surprise et l’horreur la saisissent lorsqu’il évoque ses doigts. Instinctivement, les concernés s’agitent, tenant malgré tout la lame. Pire que tout, c’est l’attitude de l’assassin qui la dégoûte. Ce faux air d’innocence, cette nonchalance.  Pour un peu, il lui proposerait presque un thé pour faire passer la pilule. « Salaud… » Le ton est haineux ; le visage habité par la rage. Elle est un chien malade, acculé alors que l’on pointe un fusil sur lui. Pourtant la raison reprend peu à peu le dessus. Elle sait que ce n’est qu’à ce prix qu’il la laissera repartir. Mais elle a besoin de réfléchir. Est-elle prête à sacrifier un peu plus son corps pour sa liberté ? Déjà mutilée, elle ne pensait pas être confrontée à ce choix impossible. Un doigt, pour sauver sa vie. Un doigt, comme preuve de sa mort. Au fond d’elle, elle sait qu’elle pourra retourner le problème dans tous les sens, elle arrivera toujours à la même conclusion. Elle ne quittera pas ce bar à moins de consentir à cette amputation d’elle-même. Ils le savent tous les deux et cela fait jubiler l’assassin, car il l’a prise à son propre piège. Elle s’est crue maligne, capable de le manipuler pour retourner la situation à son avantage. Mais c’est désormais à elle que l’on pose un ultimatum. C’est désormais elle qui doit se torturer la cervelle pour prendre une décision. Même si la décision a été prise à l’instant précis où il a évoqué sa dernière condition. « Je n’ai pas le choix, n’est-ce pas ? » Lentement, elle sort de derrière son dos la lame qui la suit depuis septembre. Cette lame qui tua son agresseur et qui s’apprête désormais à trancher sa chair. Résolue, calme, elle tend l’objet à l’assassin, en même temps que sa main gauche. Le poing est refermé, à l’exception de l’auriculaire. Elle n’est pas sûre de faire le bon choix, mais y en a-t-il vraiment un ?


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