The smell of the good old days ✻✻✻
La journée atteint son cours et finalement les deux aiguilles de la pendule s’aligne sur le chiffre quatre. La cloche sonne et marque la fin des cours. Une marée de petite être s’empile dans les couloirs dans l’espoir de sortir plus vite de la structure. Le cirque est le même à chaque fois. Akira, préfère cependant rester derrière, ranger ses affaires les plus lentement possibles. Elle finir par suivre le chemin de ses petits camarades cependant comparé à leur train impatient le siens semble être le plus lent possible. Elle appréhende la petite Ackerman. Elle a peur de découvrir ce qui n’est pas. Elle ne veut pas suivre ses camarades avec de faux espoirs comme elle l’avait fait tant de fois. Courir vers les figures absentes de ses deux parents, retenus par quelconque obligation. Les attendre en vain jusqu’à ce qu’un adulte prenne les choses en main.
Tous dans, cette situation, la dégoûtée.
Elle avait aussi un mauvais pressentiment aujourd’hui. Ses pas ralentissent graduellement. Elle leur donne autant de temps qu’elle peut sans être forcément évidente.
Trop tôt, elle se retrouve devant la grande grille. Elle les cherche du regard les cheveux bruns de son père ou ce blanc de sa mère. Aucun ne répondait à l’appel. Son cœur tombe. La déception était attendue, mais n’en faisait pas plus mal.
Akira s’asseoir contre le mur pour attendre l’institutrice qui viendrait lui annoncer la nouvelle. Ce ne fut pas une membre du corps enseignant qui vient à sa rencontre.
Elle lève la tête pour découvrir la jeune figure au-dessus d’elle. Comme un sort lancé sur ses soucis se dissipe et un sourire se montre sur son visage. Elle adorait Saharr. La jeune femme était la fille d‘un ami à son père. Une jeune femme en devenir qu’elle respectait autant qu’elle aimait. Une figure à admirer et à atteindre. «Tu me ramènes à la maison ? » Demande-t-elle avec une humeur soudainement amélioré.

The smell of the good old days ✻✻✻La déception est grande bien qu’attendue. Son sourire tombe au fur et à mesure qu’elle scanne les visage aussi inconnue que familier. Elle espère sans espérer, passe son regard dans un espoir qui s’évapore petit à petit. L’espoir entièrement évaporé, elle se laisse tomber contre le mur. Accroupie et abattu.
Elle attend.
Et soudainement, une silhouette salvatrice et familière s’élève au-dessus d’elle. Des cheveux noirs et un teint basané qu’Akira envié secrètement. Elle lui cache le soleil qu’elle chéri tant, mais Akira ne dis rien, devenu muette suite à la surprise occasionnée, trop contente de la voir. Comme un sort sa gorge se dénoue et le coin de ses lèvres s’élève. Son humeur soudainement beaucoup plus joyeuse. La plus grande, elle l’adorait. Saharr elle la gardait depuis longtemps, les deux jeunes filles venaient toute deux de famille similaire dans leur richesse et l’absence de leurs parents. La plus vieille s’était très vite retrouvée en charge de la plus vieille. Et Akira ne l’avait pour ainsi dire pas épargné ; habitué à avoir ce qu’elle voulait et à en faire tout autant. Elle a pourtant appris à prendre sur elle Akira. À ne pas faire de caprice, à ne pas prendre directement ce qu’elle veut non plus, parce que Sahara ça l’agaçait, ça l'a rangé triste et Akira détestait ça. Une nouvelle pour ses parents qui n’avait pu qu’encourager ce changement.
Elle sourit à Saharr, de toutes ses dents, de tout son cœur. « Évidemment ", la réponse est simple et sans aucune hésitation. Une flexion sur ses genoux et elle se retrouve debout au côté de la plus grande. Ses petits doigts vont chercher les siens alors que tu la suis en hochant doucement la tête à sa proposition « On va à la boulangerie ? » Demande t'elle d’un ton angélique. Ses parents préféraient rentrer directement à la maison pour la laisser piller la penderie. Mais ça Sahara n’avait pas besoin de le savoir et c’est parent non plus.
« T’as passé une bonne journée ?» La question et simple et sans prise de tête. Une manière facile de commencer une conversation qui deviendra beaucoup plus intéressante par la suite. Mais c’est aussi une question qui l’intéresse grandement la petite. Une qu’elle répétée à n’importe qu’elle personne un peu plus âgée qu’elle. Elle glane des informations et crée un tableau futuristique. Elle se voit dans quelques années à la place de Saharr marchant les mêmes couloirs et assistant au même cours. Aussi ennuyeux que ce monde sera une fois atteint, l'Akira d’aujourd’hui, du haut de ses 10 de centimètres ne peut que rêver de ce futur utopique.