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Far are the paths that I follow (flashback)

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Far are the paths that I follow (flashback) - Jeu 12 Juil - 6:57


Far are the paths that I follow
Luca & Sybille




Elle s'éloigne Sybille, regagne les loges comme un premier refuge avec empressement quand d'autres auraient voulu la garder égoïstement pour eux. À partir d'une certaine heure et d'un certain nombre de verres consommés on ne parle plus d'avances, on prend. Mais elle a l'habitude, elle ne s'en offusque plus sauf peut être ce soir où ses gestes sont nerveux. Et pour cause, l'hybris s'est réveillé, et il menace de la rendre folle. À la volée dans l'isolement, elle se débarrasse du haut de son costume et voit dans le miroir les dégâts causés sur sa peau trop blanche. Les rougeurs, les plaques, elle grimace et agrippe pleines mains par dessus des épaules les omoplates. Ça brûle, ça démange, infernales, ces ailes qui ne poussent pas et qui ne pousseront sans doute jamais. La danseuse se fait surprendre par une collègue, elle interroge, questionne, ici les mauvaises ondes n'ont pas lieu d'être.

De toute façon elle s'en va.

La veste vient recouvrir l'épiderme et le torse nu, elle ne prend pas le temps de se changer et s'échappe mais ne volera plus. Au dehors du Silver Arrow en ayant terminé son service, le vent froid du soir s'engouffre dans les pans de sa veste et gifle son visage, le contraste entre la chaleur des corps humains et la réalité extérieure est trop grand. Sybille ne salue que brièvement ses collègues qui s'en grillent une, tête baissée. Elle est bizarre Sybille, elle ne ressemble pas à tout le monde. Ses cheveux noirs, son regard froid, et pourtant la chaleur qu'elle dégage quand elle danse ensorcèle et captive. On aime son talent et elle, on ne sait pas si on l'aime. Pas question de s'en soucier, de toute manière l'hybris se fait sa crise qu'elle ne regardé plus derrière elle. Et il y a cet homme a l'aura imbibée d'ivresse qui l'observe, le nuage de nicotine passe une dernière fois les lèvres et il se met en chasse.

Sybille marche, l'esprit embrumé, Little Italy lui semble vide tant elle occulte la réalité, pour elle il n'y a que ces vives démangeaisons qui la parent d'une allure sombre. l'Odyssée prend presque fin, elle a besoin d'être isolée, de se foutre sous l'eau et de se faire mal pour en ressentir un soulagement. La douleur anesthésie l'autre, elle n'attend que ça, de se mutiler. Le loup rattrape son chaperon rouge, et la fait basculer dans l'herbe, le dos qui rencontre le sol lui fait pousser un cri de souffrance qu'il étouffe de ses paluches. Le client insatisfait désire posséder son corps et commence sa conquête par sa gorge blanche, écartant les pans rouges du trench pour flatter sa poitrine. Elle attrape le canif dans le sac et le plante dans le dos de l'assoiffé, là où elle a mal. Et elle ressent sa douleur, s'en délecte comme apaisante, rage exquise, colère salvatrice. La vengeance la soulage et tait les plaies rougeoyantes, juste un instant.

Elle sourit, la déesse. Et il fuit, le mortel.

Dans la pénombre inquiétante l'hybris semble revenir crescendo. Sybille gémit et se retourne pour s'agenouiller en refermant sa veste. L'ailée déchue est à terre, elle souffre et voudrait connaître le soulagement. Ses mains passent de nouveau sous la veste, elle agrippe la peau et se retient de l'arracher là où les cicatrices ont eu du mal à se faire.

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Far are the paths that I follow (flashback) - Jeu 12 Juil - 11:20


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hurt


I hurt myself today
To see if I still feel
I focus on the pain
The only thing that's real


Les pieds qui frôlent l’asphalte, qui dansent, brûlent sur le goudron et ne font qu’attiser la foule qui se presse devant les portes du Silver. « C’est lui, tu penses, le boss ? » que j’entends dans la queue qui s’allonge. « Il est encore canon pour 40piges… » Réflexions qui me font sourire alors que je marche de droite à gauche, ondule du bassin comme de la tête, prend un peu l’air, regarde les visages qui vont crépiter sous la musique lancinante de la soirée.

L’impression d’être seul sur le bitume, alors qu’autour de moi, y’a 3 agents de sécurité prêts à sauter sur le moindre fou qui voudrait m’attaquer.
Mais qui voudrait briser l’Amour ? Qui oserait venir s’en prendre à l’homme qui offre pour le prix d’une entrée, une flèche argentée ?

Je m’éloigne un peu de la foule, abandonne les esprits pour réveiller le mien.  Pour… Sybille ? La danseuse s’extirpe des paillettes elle-aussi, et glisse lentement dans la nuit, veste recouvrant son corps que j’imagine encore bouillant sous les notes de musique.
Je regarde ma montre. Ah, oui,  ça sonne la fin de sa journée. Terminée la jolie Sybille et ses hanches voluptueuses. Va dormir ma Sybille, va reposer tes yeux avant que Nemesis décide d’attaquer sous le joug de la fatigue.

Je la suis du regard, attentif à mes employés comme je le serais avec mes enfants.

Voir plus à vrai dire, Cassie pourrait ne pas revenir une nuit que je m’en inquiéterais pas alors qu’un de mes danseurs… Mon coeur se plierait comme un origami mal réalisé.

Et puis au moment où mes yeux vrillent ailleurs, je la vois. L’ombre qui disparait pas très loin de Sybille.

L’Amour n’a jamais aimé l’ombre.
Ça dévore tout.
Même les dieux.
Même les coeurs.


-

Pas qui accélèrent, coeur qui tambourine, souffle calme et géré. Luca, tu n’es pas un héros et clairement, tu aurais du demander à tes agents de t’accompagner mais… Quand le Coeur impose quelque chose, tu ne peux que l’écouter. Alors marche, progresse, retrouve-la. Sybille, l’ombre. Eux.
Un bruit de corps qui tombens, quelques gémissements et puis le silence.

Je n’ai pas peur pour elle, Sybille est une déesse.
Je n’ai pas peur pour l’ombre, elle n’est qu’une traitresse.

Mais j’ai peur pour moi. Oui, j'ai peur pour moi.
Car quand enfin je la retrouve, je sens son énergie m’abattre alors qu’elle est encore à deux mètres. Mais à la place de fuir, je m’approche.

Je m’approche.
Quitte à tomber le premier.

« Sybille, calmez vous...

Murmure délicat, corps qui s'abaisse, qui hésite à attraper ses mains qui débutent leur ascension violente sur sa propre chaire.
Ne pas la toucher, ne pas l'effleurer.
Trop tard.

Doigts qui attrapent son poignet pour lui éviter les éraflures. Pour calmer son coeur.

Boum.

Bateau qui chavire, crépuscule affamé, dévore le dieu de l’Amour, fais tout exploser.

Au fond, j’aurais préféré l'ombre de l’humain à la noirceur de la déesse.
Car elle je ne peux la gérer.


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Far are the paths that I follow (flashback) - Jeu 12 Juil - 12:35


Far are the paths that I follow
Luca & Sybille


Le cauchemar continue, il n'est plus là, le loup, il est parti et pourtant elle est recroquevillée sur elle-même à souffrir de ces lésions invisibles. Rien n'y fait, ce n'est pas une maladie de peau, c'est un hybris, rien ne peut la calmer réellement que le temps et la volonté d'ignorer ces infâmes démangeaisons. Et il y a cette voix, qui attire son regard rougit de colère, Luca, il retire avec bienveillance cette main faufilée sous le tissu qui menaçait de faire couleur le sang une fois de plus ; le canif elle aurait dû se le planter elle-même. Sybille fait un mouvement de côté en connaissant ses facultés d'empathie et ne désire pas le mêler à sa souffrance. Mais Luca, le bon Luca, l'Amour en personne, se soucie de son employée et aussitôt qu'il la touche elle voit son regard changer dans la pénombre. Il se fondrait dans l'ombre, l'éclat de ses yeux n'est plus et Sybille ; Oh, Sybille, elle sait que c'est sa faute. Elle fronce les sourcils, elle ne désira pas cela, elle s'en retrouverait d'autant plus noyée dans ses défauts.

C'était son hybris contre le sien, une bataille divine, une véritable guerre et la fin qui les mettait perdants tous les deux après s'y être retrouvés, consumés et enlacés par leurs propres ombres. Sybille savait comment la faire prendre fin, empêcher sa noirceur de le gagner et le faire sombrer avec elle. Cela lui demandait des efforts, bien plus que d'habitude de faire outre le sien pour user de ses dons à elle pour l'aider lui alors qu'elle-même était en détresse ; mais en venant jusque là n'était-ce pas ce qu'il avait fait ? L'équilibre est ici. Et cette main posée sur son épaule, Sybille l'attrapa dans la sienne assez rapidement pour réagir, un peu plus de concentration et elle s'attaqua aux fils de son hybris cousu sur son cœur. Ils sautèrent, un à un, elle les brisait dans les derniers restes de son énergie. Il peut la toucher sans craindre désormais de se faner : elle a aspiré le venin parce qu'elle a encore besoin de sa présence bienfaitrice, de sa lumière et l'harmonie de son aura. Le front retrouve le sol, essoufflée, elle se plie sous la décharge et cette envie toujours de se faire du mal pour retrouver la paix; Ça pouvait être dangereux pour elle, certaines traces encore visibles témoignent de profondes mutilations qu'elle s'inflige elle-même quand elle se retrouve seule face à cela.

Seul ?

Mais seule elle ne l'est point. Elle a du mal à demander de l'aide, et surtout que Luca est son patron, elle craint qu'il ne la voie plus que comme une source de problèmes après cela. Quel était donc le plus sage à faire présentement ? La déesse prend sur elle, elle se relève, elle a connu pire crise. Le mental joue beaucoup dans ce duel qu'elle ne reporte que rarement. « Pardonnez moi je ne voulais pas vous effrayer Luca. Je vais bien, je vais rentrer je n'ai pas envie de vous ennuyer. » C'est faux, cela se voit tant le front transpire, tant le teint est livide et les épaules prises se spasme quand elle ignore les mille aiguilles sous la peau.

Les lèvres se pincent, interdites, elle ne ressent rien dans son corps que la torture qui se diffuse dans le dos jusqu'aux cervicales, jusque dans la tête et l'empoisonne d'une migraine. Elle reste polie, Sybille, elle n'y arrive pas habituellement mais Luca a toujours eu un effet positif sur sa personne, c'était sans doute bien pour cela qu'elle comptait rester au Silver Arrow pendant longtemps, qu'elle se donnait du mal pour le contenter, pour émerveiller les clients. Elle y prenait du plaisir, elle se l'était pourtant longtemps interdit parce que la vengeance n'est jamais loin. Mais là-bas, Némésis est paisible. « Merci d'être venu jusque là. » Sybille ne désire pas solliciter son aide, elle craint que cela la prive de l'oasis qu'elle a trouvé près de lui, qu'il ne désire plus se voir chargé de sa lourde présence malgré le don qu'elle utilise pour calmer ses nuits imbibées d'encore noire. La noirceur des autres, de tous ceux qu'il rencontre et marquent son être.


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Far are the paths that I follow (flashback) - Jeu 12 Juil - 18:43


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hurt


I hurt myself today
To see if I still feel
I focus on the pain
The only thing that's real


C’est comme si je venais de me faire mordre par un serpent. Les crocs acérés entrent dans ma chaire comme un couteau dans du beurre. C’est à la fois doux et douloureux, j’la sens à peine la morsure et pourtant… Pourtant le venin est bien là et s’amuse à me déchirer les entrailles et le coeur lentement et insidieusement.

Adieu beauté, adieu amour.
Disparaissez.
Faites vous dévorez.
Vengeance est là, plus de place pour respirer.

Je sens que je perd pied rapidement, ça tourne là-haut, mes doigts tremblent, mon corps est comme sur un fil tendu que Sybille s’amuse à pincer. Non pas Sybille, Nemesis. Sa déesse. Celle qui m’a fait hésiter longtemps avant t’accepter de l’embaucher. Comment l’Amour peut-il vivre tranquillement en sachant que la rage et la colère danse à ses côtés ?

Mais ton don Sybille, c ‘est ça qui t’a sauvé. Et c’est ça qui commence à me soigner. Pieds qui flanchent, corps qui tombe à ses côtés, sur les genoux Luca. C’est rare pour toi, de te retrouver acculé avec autant de facilité. Ça tourne et ça fait mal.
Aspire le venin Sybille, je t’en supplie. Fais taire ces cauchemars, calme la colère qui débute son ascension et calme mes mains qui ne plus que des poings blanchissant mes phalanges à force de se comprimer. Petit pansement sur le coeur, plaie à peine ouverte mais si douloureuse. Serpent, tu as bien choisi ta victime, qui autre que l’Amour peut sentir son coeur imploser sous une infime quantité de noirceur ?

Et puis le vide. Et puis la vie. Nuages, disparaissez, poumons, respirez.
Je réouvre les prunelles qui la regardaient déjà mais sous une autre couleur. Le bleu de l’océan reprend ses reflets dorés, la tempête a cessé avant même de commencer. Luca est au sol mais pas encore tombé.

« Vous… Vous ne m’ennuyez pas. Vous ne m’ennuyez jamais Sybille.

Vérité absolue, jamais personne ne me dérange, je trouve toujours un peu d’intérêt dans chaque corps qui s’avance à mes côtés. Toi Sybille, tu as plus qu’une pépite en toi. Tu as toute une mine à piller.
Je me laisse tomber un peu à côté, fesses sur le sol, pour reprendre mon souffle. Les mains libres, loin de sa peau qui a plus d'épines qu'on imagine, j'essuie un filet de sueur qui vient de s'insinuer sur mon front.

« Ce serait totalement stupide de croire… Qu’il ait pu vous faire du mal ?

Et étouffer un léger rire. Redevenir Luca, redevenir Eros, reprendre des couleurs. Remettre sur la table le coeur et non l’acidose.

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Far are the paths that I follow (flashback) - Jeu 12 Juil - 20:49


Far are the paths that I follow
Luca & Sybille

Le poison disparaît, il s'estompe et Luca se retrouve libéré de toute la noirceur qu'il administrait par sa faute. Elle était le genre de cadeau néfaste pour lui, une face claire, une face sombre et Sybille fait toujours en sorte à ce qu'il ne connaisse que la meilleure partie d'elle-même. Alors elle s'était empressée de prendre sur elle, pour user de ses dons et le soulager une nouvelle fois encore. La retombée et difficile, la déesse se crispe et plie l'échine sous la souffrance qu'elle endure de vifs picotements. Luca reste là pourtant, elle ne l'ennuie pas, il est là tout comme elle avait été là pour lui. Il s'assied près d'elle et attire son attention. Sybille redresse le dos en soufflant, le cœur éreinté par cette course toujours. Les yeux rougis de fatigue et d'épuisement moral cherchent Luca, ces crises là parfois étaient comparables à deux jours sans dormir tant cela lui aspirait de l'énergie. Il venait d'en être témoin, pour son plus grand désarroi. La honte, le regret, la peur.

Sybille se pince les lèvres, le regard fiché dans celui de Luca qui la couvre de toute son attention. Elle n'a pas l'habitude de recevoir telle considération, étant de nature quelqu'un de froid et distant. Mérite t-elle cela ? Réellement ? Simplement parce qu'elle avait veillé sur quelques unes de ses nuits de sommeil ? Elle observe le visage de Luca redevenir aussi brillant qu'il l'était à l'accoutumée, la douceur telle une plume dans le regard qui l'enveloppe et l'enferme dans un cocon bien trop agréable pour vouloir s'en extirper alors que manifestement elle aurait eu tendance à fuir. L'isolement, la solitude et dans la torture, cela avait souvent été seule réponse à ces violentes démangeaisons. Pour la première fois elle goûte à la compagnie rassurante d'un ami.  L'oisillon retrouve refuge auprès d'un allié, d'un homme qui possède déjà ses ailes, qui pourrait lui réapprendre à oublier la rancune et voler d'elle-même. Sybille soupire, l'une de ses mains toujours entre la peau et la veste, agrippant les plaies.

Il ne semble pas se montrer plus vif, l'hybris, il stagne, mais il est toujours là, ronge l'épiderme. Luca l'avait suivie, il avait dû voir le loup suivre sa proie et il avait également vu la scène de la veste arrachée jusqu'à la sentence. N'est ce pas suffisant pour lui, pour la congédier et lui dire de ne jamais remettre les pieds au Silver Arrow ? N'a t-elle pas montré suffisamment de son côté sombre pour baisser dans son jugement ?  

« C'est moi qui lui ait fait du mal. »souffle Sybille. Il était repartit avec la lame fichée dans l'épaule, mais au vu de ce qu'il avait fait, il n'allait sans doute pas faire suite à cette affaire. Tout serait oublié, tout serait pardonné, parce qu'elle s'est vengée déjà.  Tous,  et peut être même Luca, qui ne lui tenait pas de rancœur.

« C'est infernal, ça brûle. » Avoue t-elle en parlant de son dos en charpie, qu'elle cache quand elle danse par ses vêtements et ses longs cheveux noirs. Elle crispe soudainement le visage, grimace, résiste encore à l'envie de s'écorcher vive, cela reviendra si elle ne fait rien. « Aidez moi, s'il vous plaît. »




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Far are the paths that I follow (flashback) - Jeu 12 Juil - 21:26


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The only thing that's real


Toi, qui lui a fait du mal ? Peut-être. Mais lui a commencé en premier, sauvageon qui se pense plus fort qu’une demoiselle qu’il imagine en détresse. Grave erreur que de parer Sybille dans un voile d’agonie. Seul son corps pourrait paraitre faible, petite chose pâle, longues courbes dont rien ne dépasse. Mais regardez là en face, plantez vos prunelles dans les siennes et vous comprendrez que dans Sybille, c’est la puissance qui s’éveille.

Alors face à sa remarque, je souris un peu. Malgré la fatigue, malgré la douleur qui se lit sur son visage et la panique sur le mien. Remonte des Enfers Luca, rejoins le ciel et ses étoiles. Respire un peu, souffle beaucoup et n’ai plus peur, la violence n’est plus là.

Et puis Sybille, la belle et impétueuse Sybille perd sa carcasse de fer et devient de chair en une fraction de seconde. Dans un murmure, dans une grimace, dans un supplice, je le vois enfin, son hybris dont on m’a parlé au Silver.
Son dos est paré de cicatrices que certaines danseuses m’ont révélé. Elle n’est pas assez jolie pour rester sur le podium que d’autres m’ont intimé. Foutaises balayées par un revers de main, la beauté est subjective, l’Amour lui est total. Mais je n’ai jamais été lui en parler, je n’ai jamais osé lui demander ce que c’était, que ces boursouflures que certains accusaient d’enlaidir les loges.

« Respirez Sybille, calmez vous.

Que je tente de lui murmurer à travers les douleurs sur son visage qui m’accablent encore un peu plus. Allez Luca, pare ton corps de béton pour éviter d’utiliser ton don. Cache tes empreintes, dérobe ta peau, sois là pour elle comme elle a été là pour toi.

« Montrez moi, je vais vous aider…

Corps qui s’approche, qui gravite autour du sien à Sybille, doigts qui attrapent la veste pour la lui retirer. Lentement, comme si j’allais soigner un chaton retrouvé dans la rue, le corps lacéré par un matou des bas fonds.

« Shhh, essayez de respirer calmement.

Glisse joli veste, glisse pour me révéler tes douleurs, que je les calme à coup de pointes d’argent.
La lune éclaire sa peau d’asphalte, gorgée de rouge, gorgée de marques. Mon dieu Sybille. Si Sam était ici, je lui aurais demandé de te soigner sans aucune hésitation…

« Ce n’est pas horrible comme on me l'avait décrit...

L’Amour ne ment jamais alors accepte Sybille, que ton derme, je la trouve toujours aussi beau. Empreintes des dix doigts qui s’apposent dessus et qui tentent sous la couche acide de trouver un peu de douceur.
Pour apaiser son coeur. Et être à mon tour, son soigneur.


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Far are the paths that I follow (flashback) - Jeu 12 Juil - 23:19


Far are the paths that I follow
Luca & Sybille

Les mots ont un pouvoir qu'on sous-estime souvent, ils laissent une empreinte dans le cœur et l'apaise quand il ne sait plus quoi faire. Sybille soupire doucement, Luca n'a pas idée du monstre qu'il dompte à cet instant précis, ces spasmes qu'elle répriment sont le fruit de la frustration grandissante, et les démangeaisons pourtant s'estompent doucement. Elle suit ses conseils, elle respire et le laisse voir à quoi cela ressemble car il souhaite l'apaiser à son tour. Elle le laisse faire, la veste glisse sur les épaules et elle dégage son dos de ses cheveux, dévoilant l'horreur de ces mille lésions dans la chair. Elle respire, ne se laisse pas en proie à la colère, la haine de son propre corps qui l'emporterait dans les abîmes et ferait ses gestes violents. Luca ne lui veut pas de mal, Luca est là pour l'aider, alors elle ferme les yeux et se laisse guider par la voix.

Le timbre est doux, un joli son à l'oreille, elle se concentre dessus et souffle une dernière fois. Le palpitant ralenti sa cadence. Les collègues l'avaient attrapé une fois, la main serrée sur un couteau qu'elle s'était passé sur les omoplates. L'horreur de la scène les avait fait fuir et elles avaient été rapporter l'événement au boss. Sybille n'assume pas cette partie d'elle-même ; elle se cache derrière les voilures étoilées de ses tenues, elle recouvre les cicatrices de tatouages aux plantes dont les arabesques compliquées ne cachent pourtant pas les irrégularités. Et là pourtant, elle met à découvert ce qui lui pèse sur le corps depuis tant d'années. Un endroit ravagé, la charpie se concentre sur le haut de son dos et aujourd'hui encore rougeoyant de honte, elle abdique.

L'esprit tremble, mais s'accroche aux murmures, pas si terrible qu'il dit, Luca. Et elle le croit sur parole parce qu'elle le sait honnête, elle sait qu'il ne cherchera pas à lui faire plaisir si ce n'est pas vrai, Némésis connaît le mensonge, elle le sent de toute manière, il est vain de lui faire des illusions parées d'atténuations par un enchaînement de syllabes. Et les mots, la touchent, encore, il endort doucement la douleur et l'empreinte de Luca trouve la petite flamme de soulagement qu'il a fait naître en elle. Elle la ressent, grandir, cette flamme, grâce à Luca, elle soupire de soulagement et l'hybris devient petit à petit silencieux – disparaît.

Leur relation est étonnante, la manière dont ils se rendent service l'un et l'autre en soignant mutuellement leurs hybris. A condition que Némésis soit apte à coopérer ; le don de Luca est grand, impressionnant, il l'entoure Amour, et elle se retrouve entre ses draps de satin. Sybille ouvre les yeux, soupire doucement une dernière fois les ondées de colère pour ne laisser plus qu'un sentiment de plénitude. La douleur a disparu elle aussi, elle sourit.

« Vous êtes incroyable Luca. »

De quoi cela a l'air maintenant ? Les blessures ouvertes ne démangent plus, elle sort alors un mouchoir qu'elle imbibe d'eau et le passe sur les souillures vicieuses. Pour calmer l'incendie dermique.

« j'ai l'impression que nous sommes bien plus complémentaire qu'on ne l'aurait cru. » Elle étouffe un rire à ce constat, qui aurait cru que vengeance ait besoin d'Amour pour se calmer ? Eros et Némésis alliés font de bien jolis miracles, que l'Histoire le retienne. « Les hybris sont de bien étranges maladies. » Sybille se relève, se met sur pied, et tend sa main à Luca pour l'aider à faire de même. « Je vous invite prendre un verre ?  Pour vous remercier, ça me ferait plaisir. »





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Far are the paths that I follow (flashback) - Ven 13 Juil - 9:06


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La rage s’atténue, lentement mais surement. De mes doigts, je file un nouveau chandail pour ses épaules, plus doux, plus cotonneux, plus fort que tout ce qui s’amuse à lui taillader la peau. Même si en moi, la noirceur essaye de ternir la lumière, frappant contre mon corps comme contre une porte en acier, j’y arrive. À calmer la folie, à détendre ses muscles, à faire de son corps, mon vaisseau et plus mon ennemi.

Redescend Sybille, combat Nemesis, ne la laisse pas gagner ce combat pour ce corps dont toi seule est la propriétaire. Nous sommes des Dieux, oui, mais nous sommes aussi des hommes. Les deux doivent cohabiter, s'accepter, vivre ensembles. Luca et Eros font de chacun de leur défauts, des qualités. La divinité offre de l'amour, Luca offre son corps. Là est la parfaite symbiose entre le ciel et la terre.

Entre l'esprit et le corps.

Bientôt nous ne seront plus que leur âme, alors profitons encore d’avoir le libre arbitre. D’accepter l’humanité, d’en faire notre amie.

Je souris face à son compliment, pas de gêne, j’y suis habitué. C’est juste amusant de voir à quel point une normalité chez l’un est un don chez l’autre. J’apaise les âmes pour ensuite les faire exploser depuis tellement d’années qu’il m’est difficile de tenir le compte. Combien de corps ai-je arraché à la timidité ? Combien de gémissements ai-je entendu soufflé contre ma nuque ? Combien ont laissé les armes face au dieu qui quémandait toujours plus ?

« Amor vincit omnia » que je lui murmure, un léger sourire au creux des lèvres alors qu’elle tente de nettoyer la guerre qui s’est immiscé sur son dos.
L’amour vainqueur. L’amour au dessus de tout. Depuis des années, depuis des millénaires.

L’amour sera toujours là, malgré les combats. L’amour vivra alors que les hommes s’éteindront. Et quand tu t'éteindras Luca, l'amour reviendra.



Il revient toujours.



« Je dois retourner travailler Sybille....

Tristesse infinie dans ma voix.

«  Mais venez, je vous invite dans un très bel endroit, vous allez vous sentir privilégié d’y entrer gratuitement..

Léger clin d’oeil, je lui offre ma main pour l’aider à se relever, remettant sa veste sur ses épaules pour cacher les méfaits de la divinité.

« Ça s’appelle le Silver c’est juste à côté, ils y servent un très bon café quand le patron le demande..

Je me penche à son oreille, petit gosse qui s’amuse, qui pétille comme s’il allait dire une bêtise.

« Et apparement, il est très bel homme, le patron….

Léger rire, main proposée. Prend-là Sybille, n'ai pas peur. Luca et Eros vivent en parfaite harmonie depuis quelques jours. Si les doigts te sont proposés, c’est que l’homme contient le divin, l'emprisonne dans une cage dorée.


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Far are the paths that I follow (flashback) - Ven 13 Juil - 21:06


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Luca & Sybille

Un fin sourire étire ses lèvres, vient peindre plus de couleurs sur cette peau blême pareille à une statue grecque. Cette main tendue elle la prend sans plus d'hésitations et se relève. Debout enfin, elle relâche toute la pression et adresse un regard espiègle à Luca et confirma d'un signe de tête. Oui bel homme, il l'était sans contredit. Sybille n'est habituellement pas le type de personne qui se confond trop en compliment, n'ayant pas été à bonne école pour ceci. Mais Luca la rend meilleure, il est sans aucun doute le seul à la connaître sous la belle face de sa personnalité - Probablement le seul qui la verra réellement. Elle accepte l'invitation toutefois, parce qu'il le propose avec tant de générosité, avec tant d'Amour, que cela ne se refuse point.

 La jeune femme n'imaginait pas revenir sur ses pas en ayant quitté son service, mais c'est en tant que cliente cette fois qu'elle passe les portes du Silver, et privilégiée ; après les quelques minutes de marche rattrapés, elle redécouvre l'endroit avec curiosité. Elle en sortait, elle y avait travaillé toute la journée mais elle aime toujours autant cette chaleur que ce lieu dégage, dans une atmosphère positive, sous la bienveillance de l'Amour. Il était omniprésent, omnipotent, Éros, il dominait ces murs et répandait son amour dans le cœur de quiconque passe ses portes. Être au bras d’Éros lui-même est donc effectivement un privilège. Le dieu de l'amour invite la vengeance et la justice à se réfugier là, le temps de lui redonner un semblant de sourire, le temps qu'elle retrouve la lumière en elle qui se faisait vacillante ces derniers jours.

Elle suit Luca, ses collègues l'observent avec interrogation et surpris au passage. Sybille reste pendue au bras de Luca, pour qu'on ne vienne pas lui en poser davantage, parce qu'elle n'a pas envie de raconter ce qu'il s'est passé, elle désire oublier les lésions. Elle se demande où il l'emmène tandis qu'ils marchent dans les couloirs. Tout le monde ressent de l'amour pour Luca ici, c'est une chance car il est rare d'apprécier le patron en général. « Qu'est ce qui vous a donné envie de créer cet établissement ? »

Sybille a été recrutée relativement vite, d'abord pour ses talents de danseuse, ensuite elle est restée parce que son lien avec Luca s'est dessiné ; utile, pour l'un comme pour l'autre visiblement et elle appréciait de plus en plus ce qui venait à se construire. Une amitié forte, loyale, c'était ce qui lui manquait bien qu'elle ait déjà pu avoir quelque chose de positif avec Augustin. Hermès et Némésis, l'entente était dans la logique des choses, mais Némésis et Eros, le duo était plus surprenant ; la dualité de la déesse fait qu'il y a du bon tout comme il y a du mauvais en elle, le bon sans doute c'est l'amour qu'elle est capable de ressentir. Mais elle n'a pas eu la réelle occasion de s'intéresser au Silver Arrow ; pourtant il recèle de nombreux trésors et à ses yeux il n'y a pas meilleur endroit pour se sentir aimé. Maintenant elle veut tout savoir, connaître les secrets d'entre ces murs et ce qui a permis sa réussit outre l'investissement d'Eros et la protection qu'il bénéficie de la Nuova Camorra.

Quand est ce que se décidera la justice de Zeus à rejoindre les rangs ? Les propositions lui résonnent encore jusqu'aux oreilles, mais elle n'arrive plus à avoir confiance ; quelque chose en elle, une douleur sourde, la maintient dans l'ombre.





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Far are the paths that I follow (flashback) - Dim 15 Juil - 9:04


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To see if I still feel
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La Vengeance disparait lentement, mais malgré tout la douleur est encore bien là, palpable, comme une lame tenue fermement au creux d’une paume que Sybille ne peut pas encore lâcher. J’ai envie de lui murmurer de desserrer l’étreinte sur la violence, qu’elle va se blesser et que de ce sang, elle ne fera que m’empoisonner mais… Comment dire à quelqu’un que sa présence, bien que délicieuse, soit aussi tranchante qu’un couteau de cuisine ? Aussi dangereuse qu'une arme automatique prêt à vous faire exploser la cervelle ?

Ô tu es belle Sybille. L’humaine en toi réclame tellement de douceur et de lumière. Et ça me brise le coeur de savoir qu’une dualité se joue dans ta petite carcasse… Car même si l’Amour triomphe toujours, la noirceur laisse des traces. J’en suis la preuve Sybille, mon corps est debout mais plus nous avançons, plus mon coeur, lui, se pare de cicatrices et de maladie.

Les Hommes ont leur tumeur, l’Amour a sa folie.

Bras dessus-bras dessous, tissus pour nous protéger, chaleur de deux corps qui ne cessent de s’entrechoquer, nous repassons la sécurité avec un léger regard à l’agent de Sécurité qui tilte en voyant ma mine déterrée. Ils me connaissent depuis tellement de temps que malgré un jeu d’acteur impeccable, un cerne de trop et je suis découvert. Mais pas d’inquiétude, je souris légèrement, pour ne pas faire paniquer. Pour qu’aucun n’appelle Samuel.

Certains regards appuyés sur le joli duo que nous formons m’échauffent le bas du dos. Une légère pression, mélange d’agacement et d’incompréhension. Certains me disent incapables de ressentir de la colère, c’est surtout qu’ils ne m’ont jamais vu, tétanisés par la rage au point de ne plus pouvoir penser à autre chose. Et chaque soir je prie pour que jamais, ce lieu, ne soit le témoin de cette violence qu’Eros s’amusait à en habiller ses flèches de plomb. Luca est beau. Luca est Amour. Luca n’irait jamais briser autre chose que des Coeurs. Pas encore du moins.
Un couloir plus loin, nous voici attablés au bar principal, un peu sur le côté. Assied toi Sybille, fais comme chez toi. Oublie la violence, oublie ce poison, gorge toi d'un autre, plus beau, plus virevoltant.

« Un café pour moi s’il te plait Henry, et pour vous… ? ».

Que je lui glisse avant de répondre à sa question qui me laisse un sourire rêveur sur le visage. Pourqui le Silver. Il me faudrait toute une nuit pour lui conter le pourquoi du comment… Mais peut-être que… Une nuit n’est pas impossible auprès de la Vengeance.

« La neutralité. Voilà pourquoi j’ai créé ce lieu. .

Café noir qui arrive, gorge réchauffée, caféine qui débute son ascension pour m’éviter de m’endormir.

« Me sentir chez moi, réellement chez moi… Sans… Aucune violence non voulue.

Elle sait de quoi je parle. En tant que déité, elle connait ma position à la Nuova. Elle a été approché. Elle sait Sybille, que le sang ne coule pas seulement dans mes veines. Mais qu’il devrait recouvrir mes doigts. Devrait, oui.

« Le Silver est un lieu où tout le monde peut trouver ce qu’il cherche, ce dont il a besoin en matière… d’Amour. Et malgré ce que la majorité pense… .petit sourire en coin, regard de faon amouraché, dernière lampée de café. C’est ce qu’on veut tous… être aimé..




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Far are the paths that I follow (flashback) - Dim 15 Juil - 15:42


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Luca & Sybille

Au portes du Silver est resté le démon, il passe la nuit dehors, elle l'a congédié avec une force qu'elle a trouvé entre les mains de Luca. Sybille jette un regard par-dessus son épaule, la noirceur ne la guettera pas ce soir, elle s'est évaporée et son cœur se fait plus léger à mensure qu'il mène, Luca. Il l'emmène, elle prend place, il lui propose quelque chose. Un café pour elle, merci, fait-elle d'un hochement de la tête. Elle lui demande de s'installer près d'elle, car elle a des questions à lui poser à Luca, et à Eros ; comment vivent ils cette cohabitation. Comment est ce que c'est d'être Amour ? Elle l'écoute répondre, ses mots l'interpellent et elle dépose ses lèvres sur le bord de la porcelaine. Le rouge à lèvres laisse une trace redessinant parfaitement ses lèvres sur la vaisselle mais ce sont ses yeux et ses oreilles qui sont curieux et attentifs. La réponse lui parle, elle lui convient, elle la rassure car elle ne s'est pas trompé sur ce lieu, sur ce qu'il lui inspire. Le sourire lui revient, le visage pâle retrouve ses couleurs.

La vengeance ne le sait que trop bien, l'Amour est une chose belle et divine, l'Amour peut aussi être destructeur quand il est allié avec elle. Mais pour ce pour quoi ils œuvrent tous les deux ensemble, cela ne paraît pas possible. L'entente entre eux doit rester pour le bien commun ; aussi fragile que puisse être le lien. Sybille aime beaucoup Luca, elle a trouvé un allié important en lui et d'autant plus ce soir là. Au sein du Silver, la danse l'aide à retrouver la bonté en elle, elle s'exprime, elle laisse son corps se mouvoir et faire barrière à cette haine qui la guette. Elle est une charmeuse pour le serpent qu'est Némésis, qui n'a d'autre choix que de ressentir elle aussi, a quel point elle aime percevoir les vibrations de la musique faire trembler son esprit, faire transpirer son épiderme et la noyer dans l'endorphine. Un plaisir insoupçonné, compris trop tard. Elle danse, elle devient reine et laisse son masque de bourreau dans la loge.

Sybille observe les clients danser, ses collègues se mouvoir depuis leurs podium, parfaites muses. Les lumières feutrées épousent leurs formes avec délicatesse, elles sont divines, ces nymphes.

« Le pari est réussi. » Remarque t-elle, si sur elle cela fonctionne, alors ça doit fonctionner sur les autres, ça doit fonctionner sur tout le monde. L'amour est là, on le ressent, quelle qu'en soit la source. Les iris de glace deviennent étoile, elle oublie et pardonne ce qu'il s'est passé, qu'elle en garde des traces ; ce n'est qu'un détail.

« Vous dansez, je le sais, je vous ai vu. Qu'est ce que cela vous procure ? » Pourquoi danser ? Peut il le lui révéler ? Peut-il comprendre ce qu'elle-même ressent ? Elle en a besoin maintenant, elle aime le regard que l'on pose sur elle, l'envie, l'émerveillement, mais elle aime aussi l'amour propre qui se répand dans son corps et lui permet d'accepter ce que depuis longtemps elle renie, ce qu'elle déchire à même la peau.









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Far are the paths that I follow (flashback) - Mar 17 Juil - 0:23


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Le pari est réussi. Ça glisse entre ses lèvres nimbées de café robusta. Ça me touche et me fait sourire, même si je n’avais pas besoin des mots de la belle Sybille pour savoir que j’avais fais de ce lieu, un véritable paradis. Il n’y a qu’a glisser un regard dans la salle principale et sur les sourires des clients pour comprendre que si l’Eden était contemporain, il serait ici.

Luca, créateur d’un paradis terrestre, neutralité totale malgré un statut à la Nuova qu’on jalouse autant qu’on exècre. On pense souvent qu’Eros naquit de la belle Aphrodite. Mais les rumeurs sur l’apparition de l’Amour avant tous les autres Dieux prennent petit à petit de une place très chère dans mon coeur. Car à vrai dire, qui d'autre que l’Amour peut naitre seul, par sa propre volonté dans le but seul de conquérir les autres et de les piquer ?
Et même si ce n’est pas la vérité, au moins, la création du Silver en est une. Temple de l’Amour érigé par mes soins, pour les âmes qui ne demandent qu’une simple et unique chose : un moyen de toucher le ciel sans devoir rendre des comptes à quelqu'un.

Nouvelle gorgée, fin de l’expresso. L’envie d’en commander un autre me taraude l’esprit mais à la place, c’est sur les yeux couleurs océan de Sybille que je me concentre. Avant d’éclater de rire face à sa question.

« Si je vous dis que danser procure sensiblement les mêmes émotions qu'un orgasme, voulez-vous que je vous en parle un peu plus Sybille ?

Que je lui glisse sans aucune gêne, l’oeil qui pétille et les lèvres qui s’étirent dans un sourire de gamin fier de sa bêtise.

« Et ici je ne fais que le mariolle… La danse mérite un peu plus d’attention et un peu moins… d’alcool pour réellement exister.

Sous les poisons, les corps tanguent plus qu’ils ne virevoltent. Ils suent de douleur plus que de plaisir. Ils se parent de mensonges et non de souvenirs.

« Un jour… Je danserais pour vous. Réellement. Vous n’aurez plus à me demander ce que je… Je ressens…

Mon visage se penche au creux de son oreille, secret que je n’ai pas envie que les autres entendent. Mais qu’ils regardent, ça par contre m’amuse beaucoup. Les rumeurs, l’Amour en raffole.

« …Vous le ressentirez vous-même.


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Far are the paths that I follow (flashback) - Mar 17 Juil - 19:01


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Luca & Sybille

Les discussions prennent naissance, comme si rien ne s'était passé, ils sont deux amis là, elle ne le vois pas comme son patron et pourtant c'est ce qu'il est. Sa bienveillance dépasse le côté professionnel, et Sybille apprécie, n'ayant que top peu de ce genre de relation où parler simplement est possible. Alors la danse était venue comme sujet, parce qu'ils sont tous deux fervents de cet art et que cela ne lui a pas échappé. Elle ne s'attendait cependant pas à ce qu'il lui avoue les effets que cela a sur lui. Semblable à un orgasme, rien que cela ? La sourire s'étire, espiègle, le regard montre ce même éclat.

« A ce point là ? » Fait elle, surprise de ces aveux, quoi qu'ils ne l'étonnent guère, vivre  en tant que Luca devait être particulièrement agréable sur le plan hormonal. Cela est tout à fait fascinant, Luca est un personnage à part entière qui la rend curieuse. Elle aurait envie qu'il lui conte son histoire, qu'il lui partage ses secrets, comment fait il pour être aussi lumineux ? Son regard reste figé dans le sien, il a l'air particulièrement fier de lui dire cela, et elle ne peut que lui donner raison ; c'est un véritable don que de pouvoir se porter à tel niveau d'extase simplement en dansant.

Elle y pensait elle, même si son corps était parcouru de décharges agréables quand elle dansait, elle ne ressentait pas telle chose. La planitude, le calme, c'était principalement ce qui revenait le plus souvent. ; Elle ignorait si cela s'apprenait, à écouter son corps pour le porter aux abysses du plaisir à son paroxysme, cela l'aiderait sans doute à faire face à ses crises d'hybris. Amusée par la conversation, la jeune femme le laisse lui supposer qu'il pourrait lui faire ressentir ce qu'il ressent un de ces jours, qu'elle pourrait être aux premières loges de ces sensations qui le traversent quand son corps suit la cadence découpée de la musique. La tasse au bord des lèvres, elle n'en boit pas une seule goutte et retrouve encore le regard bleuté de Luca, elle hausse un sourcil, réellement ? Il saurait faire cela ? Fascinant, vraiment.

« Sans doute la meilleure danse qu'il me sera donnée de voir alors, j'ai hâte!» Elle accepte la proposition, curieuse et désirant savoir ce qu'il ressent réellement puisqu'il aime tout autant qu'elle danser. Et puis enfin le café revient réchauffer son estomac, et les senteurs corsées suppriment les effluves des parfums capiteux de ces hommes et de ces femmes. Elle respire, enfin, tout va bien. Elle pourrait lui rendre la pareille, sans avoir besoin d'user de ses dons, sans chercher à lui faire atteindre le nirvana, juste pour le plaisir des yeux ; elle se ferait Shéhérazade et conteuse des mille et une nuits sous la chaleur d'une nuit d'orient «  Je danserai pour vous aussi, mais il n'y aura pas sensations semblables, juste du spectacle!» Une promesse, et elle sourit, une nouvelle fois - elle sourit beaucoup en présence de Luca, du moins lui a droit aux plus sincères, elle ne se cache pas derrière son masque de fer.

Et plus elle le fréquente, plus elle parvient à être elle-même sans craindre quoi que ce soit. La confiance s'installe, elle sait pourtant qu'il n'est pas bon de l'offrir même à Amour. Tant pis si elle se brûle les ailes à son toucher incandescent, elle a pris bien du recul pour se sauver en cas de problème, première chose étant qu'elle ne fait pas partie de la Nuova. « Ce sera ma manière à moi de vous remercier pour ce soir. » Ajoute t-elle, car c'est tout à fait normal, il a été si gentil.









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Far are the paths that I follow (flashback) - Mer 18 Juil - 11:38


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La meilleure danse, je ne sais pas. Je ne suis pas assez prétentieux pour me permettre de croire que je suis le plus exquis des danseurs, mais… Le meilleur orgasme, ça je peux lui assurer à Sybille. Quand la divinité qui s’immisce en soit n’est fait que d’Amour et de passion, il serait difficile d’en être autrement. Mais ça, elle doit le savoir, elle a du entendre les rumeurs. Ça tourne dans les coulisses, ça rigole, ça s’amuse de la réputation du patron. Mais jamais dans la moquerie, plutôt dans… l’exaltation. Et l’espoir qu’un jour, les yeux du boss s’arrêtent sur un de ces corps plus longtemps que sur un autre.

« Vous dansez déjà pour moi Sybille, j’ai vu les regards que les clients vous lançaient et… Je peux vous dire qu’il ne s’agit pas que de spectacle.

Je détourne le regard quelques instants et d’un signe de main, le barman revient à toute vitesse.

« Préparez moi un jus de fruit avec… euh…N’importe quelle saveur. Surprenez moi !

Reporter mon attention sur la jeune femme et laissez le professionnel aller me préparer ma douceur. L’alcool n’a jamais été mon truc, je crois n’avoir jamais dépassé les 2 coupes de champagne à vrai dire… Ça m’ennuie, de ne pas savoir si les émotions qui vivent en moi sous la liqueur, sont réelles ou factices. Nous avons déjà assez de l'hybris pour nous empoisonner, pourquoi alors continuer dans la déchéance alors que nous pourrions nous élever ?

« Trêve de discussion autour de ma petite personne, vous avez quelqu’un pour soigner votre dos ?

L’amusement laisse place à une mine plus sérieuse, toute aussi douce mais piquée par le boss, par l’ami et plus par le possible amant. Je me demande ce que ça ferait de l’emprisonner au creux de mes hanches Sybille. Nemesis se réveillerait-elle ? Serait-ce dangereux au point où la douleur pourrait dépasser l’Amour. L’homme est curieux, c’est sa principale qualité et parfois, le Dieu doit se faire tout petit sous l'envie de connaitre autre chose que la divinité.

Je laisse glisser mes doigts sur le bar pour attraper les siens. Petite caresse lente du pouce, traçant des sillons de beauté dans un coeur trop vengeur. Jolie Sybille, ne te laisse pas faire par la déesse qui emporte tes rêves et tes sourires.

« Pas que pour ce soir mais… Pour toutes ces fois où elle l’emporte sur vous ?



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Far are the paths that I follow (flashback) - Mer 18 Juil - 16:19


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Luca & Sybille

Sybille danse depuis peu au Silver, pourtant elle y est étoile montante, elle a sa place et les clients ont finit par reconnaître sa peau diaphane, ses cheveux d'ébène et ses yeux clairs ; les longues années à transpirer sous les projecteurs lui permettent aujourd'hui de danser sans plus se poser de questions, elle adore ça et cela se voit. Luca le sait, elle y met tout son cœur et semble avoir remarqué l'attention du public sur elle parfois. La danseuse sourit doucement, touchée par le compliment qu'il lui fait sans trop en dire et se tait. Elle savoure l'instant, le café une nouvelle fois au bord de ses lèvres pendant que la patron attire l'attention du barman et lui demande un jus de fruit surprise. Il a le cœur ouvert, il aime découvrir, il est curieux, des qualités qu'elle n'a pas mais qu'elle se plaît à observer sur les autres. Les pensées s'échappent, une à une, sur tout et rien pendant ce laps de temps, elle a peur de ce qu'il adviendra d'elle si l'hybris un jour se fait si fort qu'elle se vide de son sang. Némésis tiendra, mais qu'adviendra t-il de Sybille, pauvre enveloppe charnelle ? A mesure que sa puissance gronde dans les entrailles, il est peut être temps de trouver quelque chose pour éviter que le pire n'arrive. Elle songeait parfois à user de ses pouvoirs pour contrôler son propre Hybris mais l'expérience avait été un échec, incapable de se concentrer. En attendant Luca avança le souci de la guérison en élevant de nouveau sa voix aux sonorités si agréables.

Les doigts de Luca rencontrent ceux de Sybille, doucereuses caresses comme un courant électrique qu'il laisse sous l'épiderme. Simples, attentionnées, les traces de son pouce sur la douceur de la peau de Sybille contribuent à son apaisement ; elle lui rend la pareille, son pouce caressant doucement le dos de sa main dans un geste amical et bordé de l'affection qu'elle lui porte depuis qu'il a fait le pari de lui laisser une chance , en outre le meilleur sentiment qu'elle puisse lui offrir à ce moment là ; Elle s'en sort bien Sybille jusque là même si c'est au prix de son propre corps quand l'on remarque les écorchures rougeoyantes – elle a toujours tout fait pour épargner l'établissement de ses crises d'hybris, préférant le quitter, s'en isoler pour ne pas le condamner à contempler ces immondices dermiques. Elle s'est souvent repliée sur elle-même, mais ce soir a retenu qu'elle n'est pas seule dans ce monde écorché, il y a des gens qui se soucient d'elle.

L'attention de nouveau se pose sur le regard céruléen de Luca quand il lui demande si elle a un soigneur pour ses blessures qui se rouvrent à chaque fois qu'elle parviennent à se fermer. Longtemps elle a porté ses marques comme une honte, elle les cache aux yeux du monde comme son fardeau. Et moins elle assume cette part d'elle même, plus les crises se font violentes. Sybille n'avait pas de solution jusque là que celle de s'enfermer et d'emprisonner ses mains pour éviter de se découper la peau jusqu'à en perdre la moitié de son sang. Némésis est là, elle ressent les attentions de Luca, mais elle ne dit rien, elle apprécie cette part de calme dans ses bons moments, parce que Némésis est capable de grande noirceur mais peut aussi être la lumière. Il lui manque ses ailes à Némésis, après cela elle retrouvera sa grandeur et son équilibre.

« Non pas vraiment, je soigne avec ce que j'ai sous la main, désinfectants, pansements. Parfois cela suffit. » Elle avoue, un sourire un peu gêné sur les lèvres, parce que le tableau sur les omoplates est loin d'être idéal et que parfois cela met beaucoup trop de temps à cicatriser ; les traces sont vilaines, et elles demeureront. L'hybris est un sujet tabou pour tous les dieux du moment où il se fait handicapant, du moment où il gâche et arrache cette parti divine en chaque être « C'est pas très joli à voir alors je fais mon possible pour cacher, je retouche mes tenues ou je fais faire des tatouages au henné par dessus les cicatrices. » Elle a appris à s'adapter, depuis ses seize ans où il s'est déclaré, quand à la guérison elle n'a jamais été très avancée. « Némésis n'est pas mauvaise, je crois qu'elle cherche de l'aide. Elle essaye de me rappeler que comme pour toute lumière il y a sa noirceur » Elle a beau chercher dans ses souvenirs, elle ne se souvient pas pourquoi les choses arrivent de cette façon là.  «Elle a peur de souffrir, j'imagine qu'elle a souffert.» Le silence reprend, les énigmes un jour seront résolues, en attendant elle peut continuer sur ce qu'elle sait déjà, sur ce qui a été acquis:


« Mais vous, elle vous aime bien, elle m'empêcherait de vous aider à vous apaiser sinon, elle ne souhaite pas vous faire du mal. » Autrement l'hybris se serait manifesté à ces moments là où elle utilisait ses dons pour soulager Luca et le sien, c'est une certitude. Un fin sourire s'affiche sur ces derniers mots, plus le temps passe et plus elle comprend. Sybille le sent aussi, la vengeance frappera si l'on s'en prend à lui.
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Far are the paths that I follow (flashback) - Jeu 19 Juil - 18:27


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Parfois cela suffit. Les mots sont difficiles à accepter. Ils ne font pas partis de ceux qui passent d’une oreille à une autre, disparaissant au profit des souvenirs plus intéressants, aux syllabes plus enivrantes et aux gémissements plus… exaltants. Mais ceux qu’elle me murmure Sybille, malgré son joli sourire, ils ne disparaissent pas. Car dans le parfois, il y a surtout un souvent qui sonne comme un écho. Souvent, cela ne suffit pas. Voilà ce que j’entends glissé de ses lèvres. Souvent le désinfectant ne suffit pas, souvent les pansements ne sont plus utiles. Souvent la  difficulté est si horrible que les plaies suintent à en arracher des tremblements. 

Moi aussi, Sybille, parfois les médicaments suffisent….

Et j’ai envie de la relancer dessus, de serrer encore plus fort ses doigts pour lui faire comprendre que je suis là. Luca et non le patron. Luca et non Eros. Juste l’homme qui comprend la difficulté d’être un dieu enfermé dans une carcasse de chair et d’os.
Et en parlant du loup… Ou de le vengeance, la voici qui rapplique dans la verbe de la jolie Brune. Elle se confie et j’aime ça. Me sentir important au point d’être une oreille attentive et pas seulement la signature sur son cheque mensuel. Savoir qu’elle accepte de voir autre chose que le pouvoir et le costume trois pièces que j’arbore quotidiennement. Mes doigts gravitent toujours sur ses doigts, échange léger de deux âmes meurtries qui pourtant restent debout malgré les difficultés. Je m’en sors un peu mieux qu’elle malgré tout. Mes cicatrices ne peuvent être perçu par la majorité. Mais elles sont bien là, dérobées sous une couche de chair, sous un coeur très doué pour manipuler.

J’étouffe un léger rire face à sa remarque. Sa déesse accepte ce que je suis malgré ma difficulté à acquiescer face à ses actes. La violence ne résout jamais rien, l’Amour si. Mettez deux corps ennemis dans une même pièce et piquaient les d’amour et ils rentreront dans une toute autre danse qu’un ballet belligérant. Les armes de fer deviendront de chair, les explosions d’obus des orgasmes vivifiants. 

« Je suis ravi d’entendre qu’elle m’apprécie… Si un jour elle souhaite être piqué par l’amour, elle saura à quelle porte frapper.
Nemesis amoureuse. Nemesis dévouée à une autre cause qu’à l’équilibre. Nemesis faisant passer ses envies et désirs avant ceux des autres. L’idée est tentante mais sans l’accord de Sybille, ce ne sera que de légers crépitements que je lui offrirais. Les vagues d’Amour, je les garde pour ceux dont les yeux sont déjà gorgés de lumière.

« Et Sybille… Nous avons tous souffert… Cela ne signifie pas que nous devons nous punir.  Même si je suis parfaitement conscient qu’il est difficile de contrer ce qui nous anime et… nous transforme.

Plus l’Amour exulte plus l’homme se meurt. Plus Eros prend de place, plus Luca disparait. L’humanité ne peut survivre face à un tel besoin d’aimer et d’être aimé. Tout comme la santé ne peut rester de fer quand les passions ont des crocs acérés. Car Sybille, tu penses que l’Amour est bon. Mais l’Amour est destructeur en réalité.

« Pour vos cicatrices, je peux vous aider. J’ai quelques relations dans le corps médical. Je ne vous oblige à rien et ce n’est pas une question esthétique….
Je ne veux pas qu’elle s’imagine que sa peau me dégoute. Jamais je n’ai ressenti cette émotion pour aucun corps. Et pourtant, j’en ai connu des cicatrices, j’en ai vu des corps décharnés, aimé des corps abimés. Je pense ne jamais réussir à trouver quelqu’un de laid tant que je trouve facilement la pépite qui brille dans chaque identité. Je me rapproche un peu d’elle et glisse mon autre main sur sa joue, la laissait finir sa course au creux de sa nuque.

« … Si je peux vous aider à moins souffrir, je le ferais. Ce n’est pas un traitement de faveur ou… Autre chose. Je souris, amusé par ce que je sous entendu dans autre chose. J’accepte de laisser Nemesis détruire votre corps, si vous me laissez le réparer de toutes les façons possibles…

Par la médecine, par mes mains, par mes mots. Par mes lèvres s’il le faut.

« Et si Madame l’Equilibre…. Ne pas parler de vengeance, montrer que je la respecte, qu’Eros comprend sa divinité comme elle m’a accepté. …M’apprécie autant que vous le dites, je ne pense pas qu’elle y verra un soucis.
Et déposer un léger baiser au creux de ses lèvres, d’une douceur qui accompagne depuis toujours ma réputation.


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Far are the paths that I follow (flashback) - Ven 20 Juil - 0:29


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Luca & Sybille

Ami c'est ce qu'il est devenu, au fil de leurs rencontres, Sybille parvient à se confier, à dire de ces choses qu'elle garde pour elle en temps normal et non pas parce qu'elle se sent obligée de se justifier, mais parce qu'elle se sent en confiance. Il fait toujours plus ressortir le bon en elle et Augustin de l'autre la tire toujours plus vers l'obscurité. Elle l'écoute alors, toute ouïe tandis qu'il lui propose de s'occuper de ses blessure, parce qu'il connaît des gens dans le secteur médical. Cela l'étonne d'abord et puis en fait non, au vu du risque qu'il a pris en venant jusqu'à elle ce soir, qu'il cherche encore à l'aider ne l'étonne pas. Ils se rendent service, mutuellement, ils le font parce qu'ils se soucient de l'un et de l'autre et que cela a dépassé le stade du professionnel. Les doigts de Luca entre les siens lui fait ressentir toujours plus de sensations diffuses, elle revient se perdre sur son visage, dans sa nuque où le courant passe. Elle le regarde en silence, admire la beauté de ses yeux et de son regard quand il se prend à s'occuper d'elle, à vouloir l'aider et lui faciliter la vie pour qu'elle ne souffre plus. Sybille sait que sa souffrance peut lui être contagieuse, elle ne désire pas lui causer du tort alors bien entendu qu'elle accepte. Les crises ne se manifesteront plus dans l'enceinte du Silver, elle pourrait avoir un peu plus de contrôle sur celles-ci.

Némésis a le droit de le faire, à condition que Luca soit là pour lui permettre d'avoir des soins.

Un sourire, un petit rire, Sybille trouve que c'est un bon compromis, elle accepte d'un hochement de tête, elle craint le corps médical mais s'il est conseillé par Luca alors elle veut bien dévoiler son dos et se laisser soigner.  Et puis la promesse se scelle dans un baiser qu'il dépose sur ses lèvres – faire fondre neige sous la luminescence du Soleil ; c'est exactement l'image qui lui vient à ce moment là. ; Le mur tombe, elle est là, la meilleure partie de Némésis, elle la montre enfin. Elle serre ces mains au creux des siennes, perçoit cette douceur infinie qu'elle n'a jamais connu et apprécie, à sa juste valeur – parce qu'il lui offre la paix. Et comme tout équilibre, la balance penche de l'autre côté, du côté blanc, du côté lumineux. Luca est le premier à lui avoir arrache cela de son âme dissociée ; depuis le temps qu'elle fuit, depuis le temps qu'elle se cache, ici elle y est chez elle. Elle s'y cache aussi mais elle y est bien et Luca veille sur elle, tant que boss qu'en ami.

Némésis a apprécié le contact et le regrette quand il s'en détache, elle le sent, son corps est parcouru d'une douce chaleur et non plus par de vicieuses démangeaisons. Elle a l'impression d'avoir un trouble dissociatif de la personnalité, elle est Némésis, elle le sait, mais la déesse possède des souvenirs que Sybille n'a pas et dans ce cadre là, on ne pourra parler d'une parfaite fusion entre elles. Alors elle sait quand sa part divine apprécie et n'apprécie pas en lisant l'hybris, en le comprenant. Elle n'en a jamais eu en compagnie de Luca. Elle sourit, Némésis, elle est là dans sa plus belle phase comme la pleine Lune dans les draps noirs de la nuit. Elle se rapproche de lui, sa main glisse sur sa joue et elle vient à son tour voler un baiser à Luca au creux de ses lèvres. Elle le remercie, elle le couvre d'affection en retour. Parce que c'est ce qu'elle sait lui offrir de mieux, son attention. Elle le guérit, mais elle sait aussi lui prendre la main. Mains qu'elle garde toujours au creux des siennes, où le bout des doigts continuent de faire des arabesques.

« J'accepte la proposition, mais n'ayez pas peur de ce que vous verrez quand cela se manifeste. » Mieux vaut le dire de manière officielle, se demandant comment cela va évoluer, ayant hâte de voir son hybris disparaître et de voir Némésis apaisée. Mais toujours dans la crainte de montrer encore la peau en charpie « Je me laisse à vos mains savantes Luca, Némésis aussi. Ici sera désormais un sanctuaire où elle saura trouver la paix. » Elle se demandait comment il allait s'y prendre et quelle personne allait avoir la responsabilité de la recoudre, quelqu'un que Luca aime sans doute. Un nouveau sourire, le barman glisse le nouveau jus de fruit à Luca sur le comptoir et les laisse de nouveau seuls. « Elle vous protégera aussi, elle vous aime en tant que Luca et aussi en tant qu'Eros. »
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Far are the paths that I follow (flashback) - Sam 21 Juil - 0:41


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hurt


I hurt myself today
To see if I still feel
I focus on the pain
The only thing that's real


Petite bouche qui s’écrase contre la mienne. Lèvres au goût café, délice interdit, viles tentatrices que les babines d’une déesse si opposée à celui qui exulte dans ma carcasse humaine. Il en veut plus. Il quémande un peu plus de son gout, de la saveur de sa bouche contre la mienne. Je le sens, qui vibre lentement contre mon coeur, qui me murmure des ordres et des supplices. Tente Luca, tu n'as rien à perdre.
Toi non, mais moi oui, Eros. Je ne sais jamais ce que je vais trouver au creux du corps de Sybille. De la beauté et de la passion, ce qui tiendra en vie l’homme. Ou de la rage et du poison, ce qui l’entrainera dans une douleur latente et assourdissante.

Toi, Eros, tu t’en fiches, tant qu’il y a des émotions, furieuses ou magiques, tu vis. Tu exploses.
L’homme n’est pas aussi fort, l’homme tombe parfois.
Alors accepte de reculer et laisser l'humain mener la danse.

Petit jus de fruit qui crépite entre mes doigts, légère gorgée rapide avant de reprendre le fil de la conversation et de laisser de côté le Désir qui jappe comme un cabot qui n’a pas eu assez au repas.

« Peu de gens connaissent Eros… Ils pensent tous que… L’un et l’autre ne font qu’un. Comme vous avec Nemesis, mais… La vie manquerait de piquant si c'était si simple...

Les envies des Dieux ne peuvent être contenues dans un corps humain. Je connais les histoires, ma famille m'en a parlé. Qu'un moment, l'homme peut s'abandonner entièrement au dieu. Je ne sais pas si je serais capable de faire ça...La majorité voit en Eros un dieu bon et beau. Il y a un peu de vrai là-dedans... Un peu seulement. Et si j'ose penser ces mots, c'est que je suis pareil.

Je ne suis pas bon Sybille, malgré tout ce que tu penses.
Mais je suis beau et ça équilibre la balance.

" Je vous enverrais le numéro de la personne, je le mettrais au courant de la situation, il... Connait notre statut.

Nuova, divin, humain. Tout. Un médecin que j’ai dans la poche et qui accepte le sale boulot quand Alcide n’a plus personne sous la main.

« Et Sybille, s'il vous plait... N'imaginez plus jamais que je puisse avoir peur de vous ou de votre peau... Vous êtes parfaite. Ne laissez personne vous laisser penser le contraire.

Murmure pour que personne ne nous entende, pour que cette confiance soit à elle et à elle seule. Une gorgée sucrée plus tard, je regarde un peu dans la salle, le patron se réveille après l’ami. Avant de laisser place à l’amant qui ira chercher une nouvelle proie. Singulier ou pluriel en fonction des envies.

« Souhaitez-vous que je vous fasse ramener ? J’ai mon assistant qui peut vous raccompagner sans problème, c’est son boulot. Ou si vous préférez, je peux me déplacer. Ils... Léger coup de menton vers la salle qui danse et saute sur les sons électriques du DJ ....peuvent vivre sans moi une heure ou deux, le temps de faire l'aller-retour.


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Far are the paths that I follow (flashback) - Ven 27 Juil - 17:03


Far are the paths that I follow
Luca & Sybille


Les lèvres jointes, les corps s'embrasent, elle tient quelque chose de  précieux entre ses doigts posés  sur sa mâchoire. Le cœur s'emballe, un bien être difficile dans tout son corps fait écho au son de la musique. Même le barman n'existe plus.

le désir sous-jacent est freiné cependant et ils se détachent. Elle ignore pourquoi, elle aurait voulu plus mais elle respecte la limite, Némésis en veut toujours plus, comme un manque à combler. Luca comble cela inconsciemment, elle s'épanouit de nouveau et fait peau neuve. Elle contrôle, qu'il ne perçoive en elle que le bon côté, que la lumière, la noirceur est occultée grâce à ses pouvoirs et à chaque fois qu'il la touche, qu'il perçoit son cœur, il ne risque rien et elle en profite aussi.

Ils remarquent que leur rapport à la divinité est similaire, ils aiment mais en souffrent aussi parfois. Elle accepte qu'il lui envoie le numéro de cette aide pour soigner ses blessures. Il n'est pas effrayé par ses blessures, le lui rappelle avec gentillesse et cela l'encourage à continuer à danser, à se dévoiler entre ces lieux où elle ressent l'amour. Fin de l'entrevue, il suggère de la raccompagner et elle tire une petite moue. Sybille aurait voulu rester un peu plus en sa compagnie, toujours plus, mais il est sans doute occupé, il désire peut être une autre compagnie que la sienne. Sybille est épuisée, elle a hâte d'être chez elle et de passer sur cette fin de journée mouvementée.


Elle sourit, elle apprécie la proposition et le fait qu'il se sente concerné par sa sécurité et son confort. Une fois, pas deux, elle sera tranquille jusqu'à la prochaine fois alors elle n'a nulle besoin d'escorte. La jeune femme se lève, prend ses affaires et dépose un baiser sur la joue de Luca. «Merci, je vais rentrer seule, ça ira» Oui ça ira, ça ira toujours. Reconnaissante pour son aide, elle lui adresse un joli sourire et détourne les talons en ne souhaitant pas prendre plus de son temps

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Far are the paths that I follow (flashback) - Sam 28 Juil - 11:11


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hurt


I hurt myself today
To see if I still feel
I focus on the pain
The only thing that's real


Souffle sur la joue, baiser abandonné sur un derme déjà en feu. Sybille qui refuse de l’aide et pourtant qui m’offre quelque chose en retour. Sybille dont les pieds foulent le parquet et disparait comme une jolie lueur au crépuscule.  Léger sourire qui reste sur le visage, beauté d’un soir, sauvée des griffes du désespoir. Sybille, toi qui est si belle et si lumineuse, pourquoi as tu été prise comme réceptacle de Nemesis ? Je ne comprends pas la logique, tu ne mérites pas une telle souffrance. Ta lumière est d’une douceur extrême, tes mots, tes lèvres, ta peau, rien de tout ça ne devrait souffrir d’une telle déesse.

Je sais que Nemesis est l’équilibre mais en toi, elle penche plutôt vers la douleur et la fatigue. Comme Eros, chez moi, me fait imploser sous des requêtes de plus en plus difficiles. Aime à en mourir Luca, prend, dépouille les hommes des émotions, croque à pleine dent leur coeur pour les laisser vide de tout sentiment. On pense Eros bon, on le pense lumineux, grandiose. Il l’est. Mais il est aussi dangereux qu’une braise qu’on attise sans s’en rendre compte.

Plus vous l’aimez, plus il en demande. Plus il en demande, plus vous donnez. jusqu’à disparaitre.
Alors Sybille, reste à côté de Luca. Mais empêche Eros de te prendre dans ses bras. Je t'en supplie...

Protège toi.


the end.

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