AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman]

 :: terminés
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Ven 19 Oct - 21:58




Un pâté d'abeille, un !
Célestine • @Romàn Falco
Quand je me suis réveillée ce matin dans une position invraisemblable sur mon canapé, mon ordinateur déchargé encore par je ne sais quel miracle sur mes genoux, j'aurais dû me douter que cela serait une mauvaise journée. Mais j'ai été naïve.

Il faut comprendre que ce n'est pas la première fois que je m'endors ainsi. Cela me le fait quand je bosse sur un projet important ou qui me tient à coeur. Et vu que je travaillais sur cette idée commun qu'on a eu avec James, cela ne m'a pas vraiment surpris après coup. Je vais juste avoir mal au dos aujourd'hui à cause de ma position mais rien de grave.

Vu que c'est un jour de repos et qu'il faisait particulièrement beau, j'ai décidé de me rendre au parc de Cornucopia. Comme à mon habitude, dans ce genre de situation, je m'y suis rendue en volant.

Je vous le donne dans le mille, c'est là que les choses ont vaguement commencé à dégénérer.

Eviter les voitures, j'ai l'habitude. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que je fais toujours attention à prendre les passages piétons et à bien regarder de part et d'autres avant de traverser. Je suis la seule abeille d'Arcadia à le faire d'ailleurs !

Par contre, si je suis douée à éviter les voitures, j'ai moins été doué pour esquiver le ballon d'un enfant enthousiaste. Je l'ai vu trop tard pour l'éviter et j'ai eu deux possibilités :

la première était de me retransformer fissa,
la deuxième était de rester sous ma forme d'abeille pour finir en crêpe sur le ballon.

J'ai choisi la réponse A. Seulement, je me trouvais à quatre mètres de haut. Au-dessus d'un jeu d'escalade pour enfant en barres métalliques.

Il n'y avait personne à proximité lorsque je suis tombée. En revanche, je pense que mon cri de douleur a dû alerté tout Arcadia. Et si la maman de l'horrible mioche s'est excusé pour lui et que le dit môme l'a fait très désolé également, mes yeux se sont remplis de larmes lorsque j'ai voulu posé le pied à terre.

Autant dire que j'ai gagné un tour en ambulance pour l'hôpital. Ça faisait longtemps.

Par je ne sais quel miracle, au cours de ma chute, je n'ai pas eu de chocs à la tête. En revanche, je suis certaine d'avoir des bleus partout sur le corps avec les égratignures qui vont avec ça en plus de la cheville.

Je lâche un soupir de fin du monde allongée sur mon lit d’hôpital. J'espère que le médecin de garde ne va pas tarder, je tiens pas à mourir d'ennui en l'attendant. Quoique, ce serait bien qu'il ne vienne pas trop vite. Il faut que je réfléchisse à ce que je vais lui dire. Certainement pas la vérité, je tiens pas à aller à l'asile du coin.
Fiche codée par NyxBanana
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 10:01



Célestine & Romàn

Better not to breathe
than to breathe a lie


L’hopital devient ta nouvelle maison Roman. Tu y restes la nuit, tu y vis le jour, incapable de disparaitre de ces couloirs. Tu te proposes pour chaque garde, qu’importe le service, qu’importa la spécialité, on a toujours besoin d’un chirurgien urgentiste, surtout depuis que les mafias ont explosé.  Depuis août, le nombre de blessé a augmenté de façon exponentielle et maintenant que tu fais parti d’un de ces groupuscules, tu sais et tu comprends, mais non, tu n’acceptes pas ce qui passe sous tes doigts experts. Soldat d’un Royaume dont tu exècres la Reine, tu n’en as que faire qu’on t’explique que c’est pour la cause, encore moins qu’il s’agit de pertes minimes vis à vis de la situation. Il n’y a pas de minimum dans la mort, les hommes ont le droit de vivre et ce n’est pas une guerre de gang doublé d’un combat divin qui va te faire perdre cette croyance. Peut-être que tu es comme eu, que la magie coule dans tes veines et que ton myocarde tambourine sous un dieu. Mais ça ne signifie pas que ton humanité a été écrasé et que ton esprit est malléable et dicté par la folie. Tu restes un homme Romàn, tu restes cet homme, celui qui veut sauver et non tuer. Celui qui croit encore en l’humanité.
Fin de journée, l’esprit fatigué mais les mains encore capable de quelque chose, une sieste de 45min obligatoire pour prendre la garde du soir si tu n veux pas te faire taper sur les doigts par le chirurgien en chef. Vous en faites trop Falco, vous allez mieux qu’en juin mais ménagez-vous. Tu vas mieux oui, à presque retrouvé le sourire, celui qui fait tomber toutes les filles mais qui pourtant, n’est adressé à aucune d’entre elle. Accepté qui tu es, sans réellement mettre une identité dessus, c’est accepter aussi que cette chose qui grandit en toi te demande de garder tes éclats de séduction pour toi. Roman Falco a beau être un charmeur invétéré, le dieu qui pulse sous la carne a l’air d’être destiné qu’à une seule âme. Et autant ça t’ennuyait profondément, de te sentir obligé de reculer, à présent, Romàn, tu acquiesces et ne dis plus rien. Car lui accepte de te laisser faire ce que tu souhaites sans hurler dans ta caboche que tu ne fais que te tromper. L’accord est tacite, surement imaginé mais ça te suffit. Tu es Romàn avant d’être lui, chirurgien émerite et ancien capitaine. Le dieu en toi prendra plus de place à mesure que les années passeront mais en attendant tu es toi, alors qu’il te laisse en paix tant que tu ne romps pas ses préceptes.
Le dossier en main, tu parcoures rapidement les quelques notes prises par l’interne qui a prodigué les soins. Jeune femme, 25ans, multiples hématomes et égratignures, cheville foulée. Présente d’anciennes cicatrices. Ah. Tu t’arrêtes en marche, fronce les sourcils, reconnaît le signe apposé sur la feuille volante. Trait de couleur rouge, soulignant le terme A.S. A surveiller. Tu tiques, continue de lire et découvre la mention «identité connue de l’hopital, V.C. » à la page suivante. Tu n’aimes pas ça, tu connais parfaitement ces initiales et elles ne te plaisent pas. Dans le langage médical, les lettres V.C signifient violence conjugale. Accolez-y la mention « A.S » et vous obtiendrez une personne qui, à maintes fois est venue se faire soigner sans pour autant porter plainte. 25ans. Si jeune… Non, tu n’aimes vraiment pas ça Falco.

Le rideau est tiré doucement, les yeux encore rivés sur le document médical, c’est quand tes prunelles se relèvent que tu découvres le joli minois de la blondinette. Le dieu en toi se réveille brutalement sous la carne, lui aussi sent que ça pue, que cette fille aux traits mutins et aux hématomes violets, elle ne mérite pas ça.  « Mademoiselle Beauchamp, je suis le docteur Falco. Je suis le titulaire de garde, je vais vérifier les soins apportés par le Dr. Kovac et voir si tout va bien, d’accord ? » Géant qui doit relever le lit en appuyant sur la télécommande  « Je me permets… Histoire de ne pas me briser le dos avant mes 45ans. »  Doux sourire sur le visage,  pour détendre la jeune femme qui a l’air aussi tendue que les points de suture sur son crâne.  La petite lampe est attrapée dans la poche, pour vérifier la réaction des pupilles.   « Vous avez de la chance, aucun traumatisme crânien et cette petite cicatrice ne se verra même pas. » La paume contre le crâne, tu fais preuve de tendresse et de respect envers la patiente, l’aura du père qui illumine ton visage et le contrôle sur ton don qui te permet de toucher sans briser les os.   «Vous pouvez me raconter ce qui s’est passé ? Excusez moi si je vous fais répéter mais… C’est la procédure. » Quand il y a les initiales A.S et V.C accolées à un dossier.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 10:59




Un pâté d'abeille, un !
Célestine • @Romàn Falco
Vous savez ce qui est le plus chiant quand on est à l’hôpital d'Arcadia ? C'est que mon portable ne passe pas dans l'immeuble. Impossible pour moi d'envoyer le moindre message ou encore d'aller sur internet pour passer le temps. La seule compagnie que je peux avoir est celle de la trotteuse de l'horloge. Il y a plus fun comme occupation. Pour ça que quelques fois, quand il y a du monde, je discute avec les voisins. On apprend des trucs tout à fait intéressants. C'était lors de l'un de mes premiers séjours à l’hôpital que j'ai appris un moyen de faire un jardin d'appartement. Bon, pour le coup, je l'ai toujours pas mis en place car je ne savais pas quoi cultivé mais je le ferais un de ces jours.

Quand le médecin tire le rideau, je fais les yeux ronds sur mon lit d’hôpital.

-Un géant.

J'ai pas pu m'empêcher de le dire à haute voix. Je n'ai jamais complexé à cause de ma taille mais là, j'avoue que je me sens VRAIMENT petite à côté de lui. Je me dis que petite Célestine a eu de la chance que Papa et Maman ne l'ait pas connu car il l'aurait plus que sûrement transformé en croque-mitaine pour faire tenir leur fille à carreaux. Clairement, face à un géant comme ça, je crois que j'aurais été la petite fille la plus sage du monde. Lorsque je me rends compte de ce que j'ai dit, je rougis violemment d'embarras en passant la main derrière la tête.

-Ah... Euh... Pardon ! Bonjour !

J'ai décidément l'art de faire les entrées en la matière. Je crois que si James l'apprend, je vais me faire vanner pendant de très longs mois.

-Pourquoi 45 ans ? Je pense qu'il faudrait que vous ayez davantage d'ambitions en la matière. Il faut toujours être ambitieux ! Et optimiste dans son ambition ! Voyez, moi, je suis informaticienne et si j'avais dû écouté cette maîtresse d'école, je le serais pas !

Je secoue la tête afin d'appuyer mon propos. Bon, j'ai eu l'aide de Grannie Beauchamp pour la maîtresse d'école mais j'estime que ce n'est pas une honte. On a toujours besoin d'aide et il serait stupide de la refuser à cause de l'égo.
En tout cas, j'ai de la chance d'avoir le docteur Falco : je parviens facilement à oublier la splendide entrée en matière que je lui ai fait. Pour un peu, à la façon dont je discute, on pourrait croire que je suis au café du coin et non à l'hôpital avec des bleus partout et la cheville qui me fait mal.

Je fais un sourire rayonnant quand il m'annonce que je n'ai pas de traumatisme crânien. Cependant, je brûle d'envie de dire que je m'en doutais un peu puisque je n'avais pas senti de choc à la tête lors que de ma chute ou encore que depuis le temps, j'ai appris à tomber plus ou moins comme un chat. Enfin, c'est pas encore ça mais il y a plus que certainement du progrès comparé au début. Mais je parviens à me taire parce que je me doute que si je le dis, je risque de gagner une nuit à l’hôpital. Et même très sûrement plus à cause des produits médicaux qui polluent l'air et qui risque de me déclencher une crise. Autant je sais facilement sortir pour des hématomes ou des entorses,autant cela va être vachement plus ardu si j'ai une crise d'asthme vu que je peux pas sortir le joker : je suis une nymphe, l’hôpital est trop pollué pour moi, vous pouvez faire quelque chose pour ça ?

Je pousse un soupir du fin du monde lorsqu'il redemande que je lui explique ce qui m'est arrivé. Décidément, l'hôpital d'Arcadia n'a pas fait de progrès dans la transmission des infos entre les médecins.

-Comme je l'ai dit au médecin, je suis tombée sur le truc de jeu en métal dans le parc de Cornucopia. Je me suis mal réceptionnée car, outre les bleus, j'ai mal à la cheville. Ah et je suis à jour de mes vaccins, pas de soucis de ce côté !

J'avoue que je suis plutôt contente de moi sur ce coup. Mon explication est très proche de la vérité. Comme dirait Obi-Wan Kenobi, d'un certain point de vue, c'est la vérité. J'ai juste omis de dire que je suis tombée pour éviter de finir écrabouiller sous ma forme d'abeille à cause d'un ballon. Et je tiens à dire que je suis à jour de mes vaccins car, non seulement c'est la vérité (et pas uniquement d'un certain point de vue), mais aussi car je veux pas qu'on imagine que je puisse avoir le tétanos ou quoi. Mais bon, si je dois ravoir une piqûre en plus pour avoir la paix, je le ferais sans broncher.

-Je vais avoir des béquilles, c'est ça ?

Là par contre, les béquilles c'est moche. Autant l'arrêt maladie, j'arrive à passer outre en faisant du télétravail. Par contre, les béquilles c'est mort, je vais sûrement y avoir droit.

Les jeux de ballons pour les mioches, c'est nul.
Fiche codée par NyxBanana
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 11:24



Célestine & Romàn

Better not to breathe
than to breathe a lie


Elle parle beaucoup, presque trop vu la chute qu’elle aurait fait. Tu tiques un peu Romàn, cette facilité déconcertante à taper causette alors que clairement, avec ces hématomes et cette cheville enflée, elle devrait grogner ou se taire. Soit c’est sa personnalité, soit elle cache quelque chose et tente par ses mots, de dissimuler la vérité. Tu n’aimes pas ça Falco, avec un dossier pareil, des initiales aussi lourdes de sens et des blessures qui font pâlir l’homme, le titan et le colonel en toi, tu ne peux pas rester de marbre. Les pupilles sont abandonnées, le visage se détend un peu après les sombres pensées. Nouveau sourire, s’amuser avec elle, essayer de lui montrer que l’ennemi n’est pas le corps médical mais bien ce monstre qui peut-être, chaque soir, la terrasse.  "Oh je sus ambitieux Mademoiselle Beauchamp, disons juste que j’accepte mon âge et les soucis qui viennent avec…"  Tu te vois comme le bon vin Romàn, plus tu vieillis, plus tu gagnes en splendeur et même si le corps lui, ne suit pas, le charme et la tête, eux, sont bel et bien toujours là. Le poignet est attrapé, le pouls prit rapidement, histoire de vérifier surtout que son coeur ne pulse pas trop vite et… Être surpris de sa cadence. Elle cache quelque chose, un myocarde, sauf soucis cardiaque ne pulse pas autant normalement. Tu n’aimes vraiment pas ça et te note dans un coin de la tête d’appeler la psychologue de garde pour venir à la rencontre de Miss Beauchamp avant sa sortie. " Allongez vous sur le lit s’il vous plait, je vais regarder cette cheville pour voir si les béquilles sont nécessaires." Ne pas attendre, attraper doucement sa jambe et la relever avec précision pour l’allonger sur le matelas. Tu réfléchis à son explication Romàn, bien que totalement plausible, elle n’aurait pas autant de bleus en tombant simplement sur des barres métalliques. Ce sera plus précis, y’aurait un seul point d’impact et pas des multiples… Et puis les différentes marques présentes sur son corps, si tu en crois le dossier, plus les traits rouges sur les feuilles, ça ne présage rien de bon. "Oui aucun soucis du côté des vaccins, c’est noté dans votre dossier étant donné que… Vous êtes une habituée de nos services Mademoiselle Beauchamp. " Pas de regard cette fois-ci, juste ta voix, calme, douce, chaque mot étant choisis pour l’amener là où tu souhaites  Romàn, tout en l’accompagnement en lui offrant ta paume. Pied attrapé, les yeux fixant la peau nue et violacée, les radios montrent une petite foulure, mais rien de trop préoccupant si elle se repose sans l’utiliser. Les béquilles ne sont pas utiles mais… Si tu lui fais croire qu’elle doit être plâtrée, elle sera obligée de revenir pour le retirer. Et tu pourras garder un oeil sur elle. Mentir pour protéger, on peut t’excuser, non ?
Les doigts palpitent lentement sur la peau, encerclent la cheville pour vérifier que rien d’autre n’a bougé. On lui a donné quelques calmants, mais rien d’assez fort et une foulure, bien que légère, ça fait mal et la douleur, elle a l’air de la maitriser la jeune femme. Encore un point dans le camp de ce connard qui potentiellement la frappe.  "Comment êtes-vous tombée ? " Relever la tête, prunelles océans ancrées sur son visage de poupée.  "Je veux dire… vous avez des hématomes à divers endroits, une petite plaie à la tête et une cheville de foulée… Sauf si vous êtes tombée plusieurs fois, à divers endroit, une simple chute ne peut tout expliquer Mademoiselle Beauchamp. " Aura titanesque  qui habille ton visage Romàn, comme si, quand tu dois sauver quelqu’un, Pallas débarquait pour t’offrir aussi son aide.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 14:19




Un pâté d'abeille, un !
Célestine • @Romàn Falco
Je penche la tête après qu'il m'ait avouer s'adapter à son âge. Je le regarde comme je peux regarder un de mes projets informatiques en cours d'élaboration.

-Sans vouloir vous insultez, si votre façon de pensée est louable, faites attention à comment vous le dîtes : vous allez finir par donner l'impression que vous ayez le double de votre âge. Ca serait triste pour vous parce que vous avez encore largement le temps avant d'avoir recours à la canne. Quoique, la canne pourrait avoir certains avantages plus qu'évidents à en posséder une.

Genre renvoyer le ballon à ces crétins façon batte de baseball. Si j'en avais eu il y a quelques heures, je me serais arrangée pour faire un homerun stratosphérique. Ma mine est rêveuse alors que j'imagine pendant quelques instants toutes les possibilités qu'on peut faire avec une canne et un ballon de gosse.

Si je faisais la maline en discutant joyeusement, je le suis nettement moins lorsqu'il me prend la cheville touchée dans les mains. Lorsque j'étais simplement assise sur le lit, tout allait dans le meilleur des mondes. Là, comment dire ? J'ai eu quelques cachets mais qu'ils ne font pas particulièrement effet ? Ou encore que j'ai le sourire le plus crispé de l'univers ? Si des larmes perlent le coin de mes yeux sous l'effet de la douleur, je suis le plus immobile possible et aussi particulièrement silencieuse. Je crois que cela faisait très longtemps que je n'avais pas été aussi silencieuse. Je dois bien admettre que je ne me suis clairement pas loupée en tombant.

Je prends une grande inspiration entre mes dents serrés alors que je le sens bouger. Ok, je suis foutue, j'ai droit aux béquilles. Anticipant son regard suite au bruit que j'ai lâché, je lève mais deux pouces en l'air afin de signifier que tout baigne. Je sais, je suis hyper crédible comme ça. Je devrais recevoir l'oscar de la meilleure actrice.

Et là, je dois répondre à la question. Pour la précédente question, je pouvais m'abstenir de ma remarque philosophique sur le fait que j'ai plus ou moins une carte de fidélité à l'hôpital car être une abeille en ville, c'est dangereux. Mais celle-ci, je ne peux clairement pas y échapper.

-Et je vous assure que physiquement, c'est possible qu'au cours d'une chute, on puisse avoir plusieurs dégâts comme là. Vous voulez que je vous le prouve ?

Là, clairement ma politesse est partie chez la Reine à cause de la douleur. Mes mots ressemblent clairement à un grognement agacé et j'avoue que ce serait tentant de l'immobiliser s'il y avait une plante à proximité pour qu'il me lâche. Je ne dis pas l'immobiliser genre définitivement mais plutôt pour le contraindre à lâcher ma cheville.

Soudainement, une quinte de toux me tombe dessus. Si je tressaute quelques secondes à cause de la toux, je suis bien contrainte de me forcer à me calmer pour éviter le scénario catastrophe. Non, je ne suis pas en train de bouder. Bon, d'accord peut-être un peu. Je pousse un soupir de fin du monde.

-Ecoutez, je suis une jeune femme qui écoute avec application les docteurs quand il s'agit de prendre ses médicaments. J'ai d'ailleurs suffisamment mal pour que je n'oublie pas ce que je vais devoir prendre dans les prochains jours sans compter que je ne suis clairement pas en état de rentrer chez moi à Arcadia village sans l'aide de quelqu'un. J'étais douée quand j'étais petite à la marelle mais ça fait trop loin pour que j'y aille à cloche pied.

Ca a quelque chose de comique de voir traverser la ville à cloche pied. Je ne serais pas celle qui le fera pour amuser la galerie.

-J'ai pas demandé à tomber littéralement sur le truc de jeu à cause du ballon du mioche, vous savez. Mais promis, je ferais plus attention la prochaine fois.

Je fais un salut militaire ridicule pour symboliser la promesse que je fais. Bien sûr que je ferais attention la prochaine fois mais je prends soin de ne pas promettre que je ne retournerai plus à l'hôpital. C'est une promesse trop hasardeuse pour que je m'y risque.

Et si j'étais un peu moins perturbée par la douleur de ma cheville, je me serais aisément rendue compte que j'ai légèrement varié la version de mon accident comparée à avant. "Littéralement", ce seul mot qui peut me trahir quant au fait que la situation est un poil plus folle qu'on pourrait le penser. Cela dit, inconsciente de tout cela, je demande doucement :

-Pourrais-je avoir mon ordonnance, s'il vous plaît ?

Avec un peu de chance, il comprendra que je suis sincère dans ma volonté de faire attention pour la suite. Et surtout, qu'il me donnera l'ordonnance et la sainte autorisation de sortie.
Fiche codée par NyxBanana
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 18:07



Célestine & Romàn

Better not to breathe
than to breathe a lie


Elle continue, la Beauchamp, de te servir des mots et des explications, sûr d’elle au point de te demander si tu veux des preuves. Oh Romàn, tu as presque envie de lui dire que tu serais d’accord pour la croire si elle te balançait qu’un dieu des ballons avait envoyé sur son joli visage toute une cargaison. Tu serais capable de croire à tout à présent, ta logique étant mise à mal depuis quelques mois, la moindre explication irrationnelle pourrait te convaincre mais… Mais tu es médecin, tu es un homme, tu es un ancien soldat, tu sais reconnaitre les blessures qui ne sont pas dû à une simple chute. Mais la jeune femme, elle est motivée, elle continue de parler alors que la quinte de toux vient remplacer les spasmes dû à la douleur. Tu te notes  de lui fournir des calmants plus forts, elle a l’air de gérer mais ça ne signifie pas qu’elle n’a pas mal. Tu es le plus à même de savoir ce que la tête est capable de contenir quand la fierté est mal placée et empêche de pleurer. « Mademoiselle Beauchamp… » Tu essayes de l’arrêter dans son discours mais aussi vive qu’une abeille, elle te pique la parole et t’empêche de t’expliquer. Heureusement que le professionnalisme est ta première qualité Roman, car cette fille, tu as juste envie de lui fermer son clapet pour lui expliquer en long et en large ce que ça peut lui couter de mentir sur sa sécurité.
Tu abandonnes la cheville, regard qui passe d’elle à son pied tout en écoutant ses explications, humour qui suinte des mots, réalité sur son incapacité à rentrer. Tu prends le stylo, entoure discrètement le A.S histoire que ça reste dans les annales de l’hôpital et que cette jeune femme soit répertoriée comme « potentiellement en danger » à sa future visite. Car il y en aura, tu en es persuadé, quelque chose en toi te dit de ne pas abandonner. A la seconde explication, tu relèves la tête, tiquant légèrement sur un terme choisi qui est anormal.  « Que voulez-vous dire par littéralement tomber sur ?  Se prendre les pieds ou être désorienté après le choc d’un ballon en pleine figure, je peux comprendre, mais… » Et te lever, user de ta stature cette fois-ci, se rappeler du terme de « géant » qu’elle a utilisé lors de votre rencontre. Les bras qui se referment sur le poitrail, le nez plissé, tu as la tête du père qui est prêt à gronder sa gamine qui vient de lui servir un mensonge éhonté.  « Écoutez, je ne suis pas là pour vous emmerder ou vous poser des problèmes mais… Ce que je vois, c’est une jeune femme qui est stressée et potentiellement mal à l’aise. Votre coeur bat trop vite, vous parlez beaucoup trop alors que vous devriez être totalement à plat et vous changez votre version des faits. Ce n’est pas la première visite à l’hopital, je suis persuadé que ce ne sera pas la dernière. Votre dossier présente des indications comme quoi d’autres médecins avant moi ce sont inquiétés. » les bras se détendent, les traits aussi, la voix se fait plus douce alors qu’un pas est réalisé envers la patiente.   « Si vous me dites que tout va bien, je ne vous croirais pas mais… Je ne peux pas vous garder malgré l’inquiétude que je ressentirais en vous laissant rentrer chez vous et…» et s’arrêter brutalement alors que les yeux se plissent et que l’air inquiet devient surpris.   « …. Pourquoi vous brillez ? » Comme une étoile dans la ciel, la peau de Beauchamp luit de milles et une paillette et ça Romàn, ça…. C’est pas noté dans le dossier.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 18:31




Un pâté d'abeille, un !
Célestine • @Romàn Falco
Je me décompose au fur et à mesure que le médecin a noté ma bourde. Si j'étais seule, je me foutrais des baffes. Sérieux, je pouvais pas rester concentrée deux minutes ? Pourquoi il a fallu que je tombe sur le médecin de l'hôpital capable de relever ce genre d'incohérence ? Et en plus, pourquoi faut-il qu'en plus de la capacité perspicacité il soit cheaté avec la capacité à parvenir me faire culpabiliser ? Sérieusement, je ne pensais pas qu'une autre personne que mes parents ou mes grands-parents soient capables de me faire ça ! Et en plus, si j'étais embarrée de l'avoir décrit comme un géant, là je me sens carrément petite face à lui dans mon lit d'hôpital. Pour un peu, je serais presque tentée d'aller me mettre au coin en pleurant.

Ce qui m'empêche de le faire, outre ma cheville, c'est qu'il me dit que je me mets à luire. Je cligne plusieurs fois stupidement des yeux pendant de longues secondes avant de pouvoir penser à répondre quelque chose de cohérent.

-Ah non, moi, je suis une abeille, pas une luciole ou un ver luisant. Vous êtes sûrs que c'est vous qui n'avez pas un traumatisme crânien ?

Là, pour le coup, je crois que je peux difficilement faire plus grosse bourde. Je crois que l'horreur qui se dessine sur mon visage doit être à la mesure de cette révélation. Finalement, je pèse le pour et le contre. J'ai beau fermé les yeux, visiblement, je n'ai pas le choix. Remettant mes cheveux en place pour cacher ma gêne, je me décide à expliquer la vérité. En me redressant, je tire sur sa blouse pour le forcer à s'assoir. Un poil paranoïaque je zieute aux alentours pour m'assurer que personne épie la conversation.

-Je vais vous expliquer mais par pitié ne hurlez pas ou ne me faites pas enfermer.

Ma voix est très basse de sorte qu'il soit obligé d'être proche pour m'entendre.

-Voilà, je sais que c'est complètement fou mais certains récits mythologiques sont pas que des jolies histoires pour Hollywood. Le divin est réel, Docteur Falco, et... J'en fais partie.

Ma bombe lâchée dans un souffle, je suis prête à lui sauter dessus pour le bâillonner pour éviter toute réaction excessive qui pourrait rameuter tout le service.

-Je vous promets Monsieur Falco, j'ai pas perdu des neurones pendant ma chute. Je dis la vérité.

Mon visage est suppliant. Pitié, croyez-moi parce que j'ai pas encore abordé le plus dingue à savoir que je suis une nymphe qui peut se changer en abeille.
Fiche codée par NyxBanana
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 19:12



Célestine & Romàn

Better not to breathe
than to breathe a lie


Sa réaction te laisse encore plus perdu que la lueur qui émane de sa peau. Pourquoi te parler d’insecte alors que tu viens clairement de lui dire qu’elle brille comme un phare en pleine mer ? Cette lumière, tu la connais un peu, l’as déjà perçu, sur Sinead par exemple, ou Aislinn, mais de façon différente. Moins naturelle, d’une couleur dorée alors que celle qui émane de la jeune femme est plus argentée. Alors non, à aucun moment tu te dis que cette fille fait partie de cet univers, surtout vu sa facilité à finir à l’hopital. Car de tes leçons avec Miss Reed, tu as retenu que la majorité des dieux font partis de ces mafias et que, qui dit Mafia, dit service médical minimum pour ne pas éveiller les soupçons. Et puis… Sérieusement, elle, une mafieuse ? Si c’est le cas Romàn, tu es le Dieu de la Plomberie.
La manche attrapée, tu sens qu’elle va te balancer quelque chose que tu n’as clairement pas envie d’entendre. Egoïstement, tu aurais préféré qu’elle t’explique que oui, son petit ami est un poil violent quand il boit le soir et que oui, elle accepte ton aide. Ça aurai regonfler ton estime et t’aurait permis de rester maitre de tes gestes. Mais non, visiblement, la Beauchamp, elle n’a clairement pas envie de te faciliter la vie. Et les mots sont balancés, les sourcils se froncent légèrement, plus comme avant, pas décontenancé, juste… Agacé. Réellement énervé d’être toujours aussi paumé dans un monde qui te rend de plus en plus cinglé. Et ni son air suppliant, ni ses murmures angoissés te calment Romàn. Quelques secondes silencieux, jaugeant ce qu’elle vient de t’annoncer, tu jètes un oeil à sa cheville, éloignant au maximum tes poignes de son lit. Tu maitrises mieux ton don mais la moindre émotion trop vive te fait perdre tes moyens et… Elle est déjà bien assez cabossée comme ça, la divine.

Silence total chez Falco, géant qui se relève, rideau de tiré brutalement et lui faire face à nouveau, les yeux océan qui se drapent de tempête.  « Je peux vous poser une question ? » La voix est brute, rauque, basse pour éviter d’attirer l’attention. Mais entre ça et ta silhouette, clairement, le gentil docteur laisse place au titan agacé qu’on se paye sa tête à nouveau.  « Dans cette ville, quel est le pourcentage d’humain ? 20% pour 80 de dieux ? Moins ? » Ce n’est pas de la colère qui suinte dans tes mots Roman, c’est de la panique, celle qui te taillade le bide quand l’hybris prend le dessus. Car t’as beau avoir un pied dans ce monde depuis juillet, t’es toujours aussi perdu. Tu as un dieu en toi mais ne sais pas qui et ça t’effraie bien plus que tu n’acceptes de le dire. Alors face à ta patiente, tu perds un peu ton professionnalisme, le médecin est mit de côté alors que novum s’éveille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 20:22




Un pâté d'abeille, un !
Célestine • @Romàn Falco
Lorsque j'annonce que le divin existe mais que non, j'ai pas pété un fusible, j'ai beaucoup de types de réactions. Cela va souvent au déni complet avec insulte diverse et variée sur mon intelligence à un rire hystérique et/ou réaction catatonique. Alors, voir le médecin réagir aussi normalement voir même avec un brin de fatalisme me outre. Sérieusement, je suis déçue de ne pas avoir de lui sauter dessus pour le faire taire.

-Vous... Vous êtes au courant ?

Oui, je souligne l'évidence mais je dois quand même l’extérioriser. Sérieux, cela doit bien être le premier médecin que je vois qui soit au courant du divin. Je suis presque vexée de ne pas y avoir penser plus tôt : après tout, il y a bien une nymphe informaticienne, pourquoi pas un dieu médecin. D'ailleurs, il y avait déjà des dieux médecins dans les panthéons même. Cela aurait dû me sembler évident qu'il y en aurait parmi ces réincarnations. Mais pourquoi n'y ai-je pas pensé ? Je suis vraiment stupide.

-Euh... Pour les statistiques, j'en ai strictement aucune idée.

Puis lorsque je comprends finalement qu'il ne va sûrement pas me prendre pour une folle, un immense sourire illumine mon visage. Mais s'il est un dieu ou une créature, je pourrais l'appeler à l'avenir la prochaine fois que j'ai un pépin à l'hôpital ! Il sera mon alibi et on ne m'embêtera plus ! Rassurée dans cette idée, je commence à débiter à nouveau mes mots avec le rythme qui est habituellement le mien.

-Enfin, en tout cas, si vous partez sur ces entrées pour votre tableau récapitulatif, vous allez avoir des trucs faux. Vous n'avez pas l'air au courant mais il y a plusieurs catégories dans les divins.

Avec agilité, je m'assoie sur le bord du lit pour me rapprocher de lui.

-Je suis une nymphe. Et quand tout à l'heure je disais que je suis une abeille et non une luciole ou un ver luisant, il faut le prendre littéralement : je peux me changer en abeille.

Je hoche la tête pour appuyer mon propos. Et je pense qu'intelligent comme il est, le docteur Falco doit être en train de comprendre que la précision a son importance ici. Toujours à voix basse pour ne pas qu'on me prenne pour une tarée, je lui entreprends de lui expliquer la réalité.

-Comme le dirait un maître jedi bien connu, d'un certain point de vue, j'ai dit la vérité tout à l'heure : je suis bien tombée sur le jeu pour enfant avec les barres de métal. Ce que je ne pouvais pas dire, c'était que, moins de trente secondes auparavant, j'étais sur le point de me retrouver écrabouiller par le ballon de l'enfant en étant sous la forme d'abeille. J'ai dû me rechanger à trois ou plutôt quatre mètres au-dessus du sol. La gravité a fait le reste.

Je finis en haussant les épaules. Après tout, même être une nymphe n'empêche pas la gravité élémentaire de s'appliquer. Je pense que même être un dieu n'empêche pas d'y passer outre.

Nerveusement, je passe ma main dans les cheveux en grimaçant.

-Si vous avez des questions, j'y répondrais promis. Enfin, si je sais la réponse bien sûr. Je sais que cela fait peut-être beaucoup, mais... Promis je le ferais. C'est que... Vous êtes le premier ici que je rencontre et dont je suis sûre qui va pas me prendre pour une folle.

Parce que oui, être une nymphe qui tait à tout le monde sa nature, c'est parfois compliqué à expliquer lorsque quelque chose de surnaturel nous affecte.
Fiche codée par NyxBanana
[/color]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 22:24



Célestine & Romàn

Better not to breathe
than to breathe a lie


Et son sourire qui illumine le petit espace sans que tu t’y attendes Romàn. Sarcasme au creux de tes mots, c’est pourtant avec simplicité et joie qu’elle accueille ta remarque. Un instant et tu pourrais voir Sinead à sa place, pédagogue jusqu’au bout des ongles, prête à te faire comprendre que ce monde est bien plus complexe que dans les bouquins. Et la tornade de mots revient, panique et agacement disparu d’un revers de mains alors que la patiente se redresse et se hisse un peu plus vers toi. Tu recules d’un pas, sachant parfaitement que le moindre contact avec elle pourrait lui briser les os tant ta soupape émotive est sur le point d’exploser. Quelques heures sans faire crépiter le feu en toi, quelques heures de fierté à être humain et médecin et voila que les dieux te reviennent en pleine face alors que tu voulais simplement faire ton boulot. L’idée du déménagement loin d’Arcadia te trotte de plus en plus dans la tête Romàn, tant pis pour les au…. Quoi ? Sourcil arqué, tête qui se penche sur le côté, le mot nymphe qui tinte au creux de ta tête comme une nouvelle connerie balancée dans le jeu de quilles. Une… Nymphe. Une abeille. Sin ne t’a pas parlé de ça…. Elle t’a rapidement évoqué la possibilité que d’autres créatures hantaient les rues d’Arcadia, en citant quelques unes mais de là à te parler de fées ! Putain, quand est ce que la mascarade s’arrête ? Visiblement pas aujourd’hui vu que la jeune femme est lancée et ne te laisse même pas le temps de défroncer tes sourcils, continuant de tout t’expliquer. Okey…Par contre, tu ne peux pas lui promettre de ne pas las prendre pour une tarée, car autant, le divin, tu l’as vu à l’oeuvre, autant les nymphes… A part sa peau qui luit, tu as encore du mal à la croire. Mais au moins, les informations données te conviennent et te rassurent. Le ballon. Les hématomes. Bon…  « Vous n’êtes donc pas victime de violences conjugales ? » Pragmatique et professionnel jusqu’au bout Romàn, comme si t’accrocher aux faits et à ce monde humain te permettait de garder la tête froide. Tu te notes de mettre son dossier à la poubelle et de vider les archives car plus important que de comprendre, protéger les hommes lambdas de ce monde divin est plus important qu’un A.S écrit sur un dossier, devenu plus dangereux que suspect.

Bras qui se referment à nouveau, phalanges qui blanchissent et veines bandées sous la blouse, tu sens que la chose en toi a envie de parler, de montrer son vrai visage, d’être lui, le dieu, le monstre et pas toi, l’humain, le médecin.  « Et…. Ça vous semble normal de balancer ça aussi facilement à un inconnu ? Je vous ai parlé des dieux, je ne vous ai pas dis qui j’étais et le potentiel danger que je peux être pour vous.» Les sourcils se froncent, un pas est fait, titan et homme mélangés, allure d’un père qui refuse de voir ses enfants se mettre en danger.  « Ça vous semble normal de me dire ce que vous êtes sans vous préoccuper d’abord de savoir à qui vous avez à faire ? Je ne sais pas grand chose des créatures de ce monde, je ne connaissais pas l’existence des nymphes, mais ce que qu’on m’a appris, c’est que les personnes comme vous, on les recherche. On les veut.» Sin t’a parlé des leprechauns et des djnns, une nymphe rentre dans la catégories des « à côté », qui peut-être apportent beaucoup plus aux dieux que tu ne peux l’imaginer.  « Et par on, je veux dire les dieux. Alors mademoiselle Beauchamp, je suis un total novice dans ce monde mais s’il vous plait, pour votre sécurité, et je ne parle pas de vos atterrissages ratés, ne balancez pas aussi facilement ce que vous êtes. La blouse de médecin ne fait pas l’homme, comme l’homme ne fait pas le dieu.» Mais chez toi, si Romàn, y’a qu’un Titan aussi droit que Pallas pour tenter de protéger tout ceux qui se mettent sur ton chemin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Dim 21 Oct - 23:25




Un pâté d'abeille, un !
Célestine • @Romàn Falco
Je manque de m'étouffer en entendant la seule question qu'il trouve à me poser. Je ne suis pas si loin de la vérité car le choc me donne une grosse quinte de toux qui, elle, est sûrement pas due à la population. Une fois que j'ai retrouvé mon souffle, je parviens à lui répondre le plus catégoriquement du monde.

-Non. Aucune de mes petites amies ou de mes rares petits amis ne m'a frappé.

Et je le regarde droit dans les yeux et soutient son regard sans broncher. Cela est la stricte vérité et je n'ai jamais menti là-dessus. Qu'il ose réaffirmer une bêtise de ce genre et je lui ferais regretter.

Néanmoins, je suis bien obligée de détourner honteusement le regard tellement je me sens mal face à son sermon. Bien sûr qu'il a raison le médecin. C'est parfaitement vrai. Je suis bien placée pour le savoir vu comment les dieux se comportent avec moi. Tantôt courtisée, tantôt rejetée ou utilisée contre ma volonté : être nymphe n'est pas quelque chose d'aisée quand on vit entre les conflits des dieux. Et quelque part, ces mots me renvoient avec force aux doutes qui me torturent depuis l'Eden Manor. Bien sûr, le fait d'en avoir parler à Aislinn m'a soulagé quelque peu mais pas tant que ça en réalité puisque je doute toujours de temps à autre.

Lorsque je repose mon regard sur le médecin, celui-ci est légèrement triste même si je souris doucement.

-Parce que je n'avais plus le choix ? Même si j'ai eu mal lorsque vous m'avez examiné, je n'en suis pas au point de délirer de douleurs. Et dans ce genre de cas, j'aurais été trop dans les vapes pour répondre et je parle d'expérience. J'avais que deux possibilités : soit je m'enfonçais dans l'incohérence au risque de passer pour une cinglée, soit je vous disais tout. J'avais peut-être le risque qu'on me prenne pour une cinglée mais j'avais également la possibilité qu'on me prenne au sérieux. Possibilité qui pouvait apparaître plus crédible vu que vous veniez de me comparer à quelqu'un de brillant. C'est le genre de choses qu'on peut ressentir des fois en présence d'autres personnes.

Je fais craquer mes doigts en poussant un soupir avant de continuer.

-Vous savez, personne ne sait dans mon entourage ce que je suis. Je fais tout pour ce que cela reste comme ça depuis presque une décennie. Pourquoi est-ce que je changerai ma façon de faire ? Et si je suis partisane d'en savoir le moins possible sur tout ça car l'ignorance est une forme de protection, je ne suis pas naïve, vous savez.

Je n'en parle pas distinctement mais il n'est pas bien compliqué de savoir que je parle des mafias à mots couverts.

-Enfin, de toutes façons je n'ai pas beaucoup le choix : soit je dis rien, soit je passe pour une folle. Le choix est vite fait !

Le sourire qui avait disparu réapparaît. Non, même si je me loupe dans mes atterrissages, je suis déterminée à ne pas être reléguée dans la catégorie de folle tout de suite, compte sur moi Doc'.
Fiche codée par NyxBanana
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Ven 26 Oct - 10:21



Célestine & Romàn

Better not to breathe
than to breathe a lie


Tu y as été un peu trop fort Romàn, tu sens que tu as vrillé un peu trop loin dans ta juridiction. Ce n’est pas le médecin qui parle, ni l’homme. C’est le Dieu qui ose lever la voix pour expliquer à cette gamine qu’il ne faut pas être aussi entier face à quelqu’un qu’on ne connait pas. Elle ne peut pas, se permettre de raconter tant de choses à un inconnu, sans savoir s’il est de leur monde. C’est le mettre en porte-à-faux, lui foutre les deux pieds dans un merdier sans qu’il en connaisse la raison. Tu es un Dieu Romàn, tu comprends un peu ce qu’elle te dit mais imaginons que tu n’aies été qu’un homme avec une maigre connaissance de ce monde, comment aurais-tu réagi ? De la même façon, sauf que tu aurais été incapable de te protéger en cas d’attaque pour te faire taire. Pour te supprimer de ce monde dont tu ne fais pas parti.

Les arguments de Miss Beauchamp se tiennent et le terme décennie te fait tiquer. Un peu plus et tu rougirais Romàn, toi qui n’est un dieu que depuis un an. Les bras toujours fermés sur le poitrail, Pallas se calme, les poings se détendent et c’est la curiosité qui vient pointer le bout de son nez face à de telles explications.  « Vous avez l’air assez au courant de … ce monde. Enfin… Plus que moi en tout cas. »Rire étouffé, malaise palpable chez le médecin qui en apprend tous les jours mais reste malgré tout, un novice, un novum. C’est difficile de savoir comment réagir, de gérer ce trop plein d’émotions, d’envie de sauver la terre entière quand on n’arrive déjà pas à se secourir. Et c’est en faisant un pas vers elle et en t’asseyant sur le bord du lit, que tu acceptes ses explications. Célestine. Le fer plie un peu, on entend que ça crisse, lit qui s’abaisse sous ta carcasse qui pourtant, a l’air si humaine et normale. Mais tu ne dis rien, tu laisses la nymphe y réfléchir, peut-être qu’elle sait ce qui t’habite, elle, qu’à la différence du Royaume, elle connait le dieu qui se niche dans ton myocarde depuis cette nuit sur la Marina.  « Vous n’avez pas besoin de plâtre. Vous avez une foulure, c’est douloureux mais ça guérira vite si vous vous reposez et éviter de marcher. Pas de cloche-pied non plus Mademoiselle Beauchamp, ça créé des chocs au niveau de la cheville, on l’oublie souvent. » Souffler, avoir tellement de questions, envie de lui parler, de comprendre de tout connaitre de ce monde pour mieux savoir comment le quitter.  « Je… Je ne sais pas ce que je suis. Apparement un… Dieu mais…Je ne sais pas, je ne comprend pas trop ce qui se passe dans ce monde. J’essaye mais… Je patauge.» L’homme a des airs d’enfants, Pallas sourit face à l’indulgence de son vassal, à l’acceptation de ne pas tout connaitre, de ne pas être parfait pour une fois.  « Vous allez besoin de revenir à l’hôpital pour vérifier que votre cheville est remise mais… Je peux vous proposer de venir directement chez vous, pour… une visite à domicile, c’est possible ça rentre dans les frais de votre mutuelle. » Terre à terre, un dieu en toi, mais toujours aussi pragmatique Romàn. L’humain avant tout, l’homme avant le titan, toujours.  «… et peut-être que vous pourriez répondre à quelques unes de mes questions en échange? » Et dans tes yeux, y’a cet éclair de lumière qui étincelle dans l’océan. Tu es un gosse qui à tout à apprendre, un enfant qui ne cesse de grappiller des informations dans l’espoir de comprendre ce que cette chose en lui veut devenir. Tu ne veux pas laisser la place, mais tu veux savoir pour mieux l’accepter et peut-être un jour, vivre en osmose avec cette entité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Ven 26 Oct - 20:13




Un pâté d'abeille, un !
Célestine • @Romàn Falco
Il semble surpris de ma réponse. Quelque part je ne sais pas si je dois être flattée ou vexée par sa remarque. A moins que ce soit quelque chose d'autres ? Possible. En tout cas, je ne pense pas que l'idée sous-jacente soit un commentaire du style : "vous en savez autant et vous crashez quand même ?" vu qu'il n'y a pas un haussement de sourcil pour me jauger. L'absence de haussement de sourcils est définitivement un bon signe, quelque soit la situation d'ailleurs. J'agite la main comme pour dissiper le moindre malentendu.

-Ce que je sais vient surtout de mes diverses expériences passées personnelles. Et je ne pense toujours pas que ce soit sain de vouloir trop savoir. On pourrait s'y brûler les ailes et c'est pas franchement une perspective qui m'enchante.

Alors qu'il s'assoit à côté, je ne peux m'empêcher de repenser à ces divers ratages qui m'ont amené à l'hôpital. Bon, c'est sûr que je me suis retrouvée blessée mais c'était cool à faire ! Et puis, ce n'est qu'avec de la pratique que je pourrais maîtriser le tout pour ne pas finir à l'hôpital.

Si je lâche un bruit appréciateur en apprenant que je n'ai pas besoin de plâtre, j'évalue rapidement l'aspect pratique de la chose.

-Bon, ben, télétravail. Et puis, pour me reposer, j'aurais qu'à utiliser Maggy. Ca le fera !

Maggy ?
C'est le surnom affectueux que je donne à ma plante lierre. Vu comme elle est assez grande, elle est drôlement pratique pour attraper les choses sans avoir à se bouger. Et puis, l'avantage de donner un nom c'est que si j'en parle en public, je passe moins pour une échappée d'asile si tant qu'on creuse pas le sujet.

J'écoute avec attention le médecin me faire part de son incompréhension quant à tout ça. Je ne serais sûrement pas celle qui va le blâmer.

-J'aimerai dire que je comprends mais ce serait mentir en raison des conditions pour lesquels cela m'est arrivé.

Je grimace en repensant à cette période où j'ai nagé en plein brouillard médicamenteux suite à mon accident de la route. Cet état de mélasse a eu pour effet de repousser à une période plus propice à des questions philosophiques.

Je ne sais pas pourquoi mais à cet instant, je me tourne légèrement pour éviter de me retrouver raide au niveau du dos. Mais le hasard fait bien les choses car un groupe de personnes passe derrière nous. Ce passage me rappelle que nous sommes dans un lieu public et que je dois malgré tout faire attention, même si le docteur Falco est sympa. Je donne un discret coup de coude au docteur en faisant un geste de la tête pour lui indiquer ces personnes. Mon regarde est désolé. Désolée car j'aurais aimé pouvoir en dire davantage mais que je préfère être prudente.

-Enfin, bref.

Mon sourire se fait grand quand il me propose de passer chez moi. Définitivement, chez moi sera un endroit plus approprié pour discuter.

-Si ça ne vous dérange pas, monsieur. Ce sera effectivement plus simple pour moi, surtout si j'ai du mal à marcher. Et puis, je suis sûre que vous apprécierez de goûter à du thé provenant directement de Sa Glorieuse Majesté. Cela n'a strictement rien à voir avec ce qu'on trouve ici.

J'ai pris un air pincé de vieille lady anglaise lorsque je l'ai dit. Au moins, il aura toutes les raisons du monde de s'attarder si je lui propose le thé. Sans compter que le thé anglais est de toutes façons meilleur que ce qu'on peut trouver ici. Je crois bien que quand je vois des membres de ma famille, je dois bien avoir cinq kilos de thé en cadeau. Vu ma consommation, c'est largement suffisant pour tenir les longs mois avant le prochain réapprovisionnement.
Fiche codée par NyxBanana
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Sam 27 Oct - 10:36



Célestine & Romàn

Better not to breathe
than to breathe a lie


Elle parle beaucoup la jeune femme, papillonne de droits à gauche sur des informations que tu tentes de comprendre Romàn. Ce monde, elle le connait mais n’accepte ce qui peut lui convenir à elle. Peut-être curieuse mais pas autant que toi Falco, sachant pertinent qu’à trop mettre son nez partout, elle risque bien plus gros. Et ça te va, tant qu’elle est capable de t’expliquer deux-trois choses, de continuer l’apprentissage de Sinead, voir même, de le remettre en question, ça te convient. Tu fais confiance à la rouquine, tu sais qu’elle ne se joue pas de toi mais… Elle est de cette mafia, celle a qui tu as prêté allégeance dans l’unique espoir d’être utile à ceux qui se retrouvent sous le joug de leur violence. T’introduire là où le danger est le plus présent, accepter de plier un genoux et faire avec, tant que tu peux aider et sauver, tu accepteras de courber l’échine Romàn.
Le prénom de Maggy te semble curieux, surement une colocataire ou… un chien ? Un chien très bien éduqué s’il peut l’aider. Tu ne poses pas la question, pas envie de t’immiscer dans la vie d’une patiente plus que tu ne l’as déjà fait. Les bruits derrière vous, paroles qui te rappellent que l’hôpital est aussi humain que toi tu es un dieu, te font relever la tête.  La discussion ne peut continuer par ici, Célestine le sait et le coup de coude te fait comprendre que, malgré la curiosité et le besoin quasi maladif de lui poser un tas de questions, vous devez vous arrêter là. Titan qui sait tout, humain qui ne comprend rien, l’homme est sous le joug  d’un enfant dont la tête attend impatiemment d’être remplie par des connaissances qui lui étaient jusqu’alors inconnues.  « Je suis plutôt café que thé mais je vous crois sur parole… »  Remarque étouffée dans un léger rire alors que tu te relèves pour reprendre contenance. Ici tu es docteur, chirurgien, pas un homme à la tête qui explose sous un trop plein d’informations. Tu reprends le dossier dans tes mains, y note quelques éléments et rature encore et encore les initiales compromettantes.  « Vous allez pouvoir sortir, passez juste au secrétariat pour signer quelques papiers et mettre en place le service à domicile.»   Les yeux rivés sur les papiers, tu les relèves une dernière fois pour les ancrer dans ceux de la jeune femme.  « La prochaine fois que vous êtes blessée… Soit vous m’appelez soit vous vous rendez à l’hopital et demandez uniquement le Docteur Falco, d’accord ? »   D’une main libre, tu déchires un morceau de la feuille et y inscrit rapidement ton numéro. Ces dernières semaines, tu l’as donné beaucoup trop de fois, toi qui apprécie garder ton intimité, ce nouveau monde te change du tout au tout. Besoin maladif d’aider, d’offrir ta main, ton aide, tout de toi Romàn. Pallas est bien plus fort que tu l’imagines et lentement, le titan grignote la carne du vassal.  « N’importe quel problème, vous m’appelez et je viendrais. »  Et tu ne mens pas Romàn, tu ne mens jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] Empty
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] - Sam 27 Oct - 11:14




Un pâté d'abeille, un !
Célestine • @Romàn Falco
Même si je suis désolée qu'on en vienne là, je suis assez soulagée que le médecin m'ait compris lorsqu'il y a du monde. Il semble rire à ma remarque sur le thé même s'il avoue préféré le café. Je continue à garder cet air de lady pincée.

-C'est parce que vous n'avez pas encore gouté du thé anglais.

Néanmoins, j'abandonne cette caricature pour laisser revenir une expression plus naturelle.

-Mais c'est dingue n'empêche comment la population mondiale est accro au café. Je suis bien contente de ne pas être la divinité du café à cause du boulot monstre que cela doit donner. Surtout si c'est remplir un travail comme celui dans Bruce tout puissant.

Ouais, définitivement, ça a du bon de n'être qu'une nymphe. Il y a beaucoup moins de boulot et beaucoup plus de fun. Cela dit, quand on voit la pollution ambiante, c'est pas gagné quoi.

-Ca marche !

C'est tout ce que je dis en guise d'acquiescement pour ces directives. Il va être surpris quand il passera chez moi de voir à quel point je suis capable de respecter plus scrupuleusement ses indications que de faire des atterrissages corrects. Je prends le billet avec le numéro dessus. Sans aucune gêne, je lui réponds.

-Vous savez, si je serais ravie de vous revoir, je vais tout de même essayer de tout faire pour que ce ne soit pas le cas. Mais promis, je le ferais !

Un sourire sincère fleurit sur mes lèvres. Bien sûr que je l'appellerai lui à l'avenir. Maintenant que je sais que je ne risque plus de m'embrouiller dans mes contradictions, j'utiliserai mon joker sans scrupule pour me faciliter la vie. Cela dit, si je pouvais ne pas avoir à l'utiliser, ce serait cool aussi. Ce serait la preuve évidente que j'ai fait de sensible progrès en matière d'atterrissage ou d'essai.

-Merci monsieur et bonne fin de journée à vous !

C'est ainsi que je le salue alors qu'il part vers d'autres personnes qui ont besoin d'aide. Pour ma part, comme il me l'avait dit, je me dirige vers le secrétariat non sans difficulté pour faire mes derniers papiers. J'ai pris soin de ne pas faire de saut à cloche pied pour pas qu'il me tombe dessus (c'est que les médecins ont des yeux derrière le dos pour ce genre de cas). Et j'ai aussi appelé un taxi pour me ramener chez moi. J'ai été en apnée pendant toute la course à cause du senteur artificiel mais c'est un moindre mal pour rentrer chez moi rapidement et pas cinq jours plus tard...
Fiche codée par NyxBanana
Revenir en haut Aller en bas
Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman] -

Revenir en haut Aller en bas

Un pâté d'abeille, un ! [PV Roman]

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Nothing lasts forever (roman)
» we could live like legends. ) romàn
» (drabble) aislinn & romàn
» Poison on the mind - Egil & Romàn

Sauter vers: