INTRIGUE + les jardins

**The Third Eye**

take off the mask

season 1 - episode two.

Jardins à la française, jardins évoquant par trop la superbe Versailles, les extérieurs de l'Eden Manor sont le paradis des jardiniers. Romantiques massifs de fleurs, petites grottes isolées et kiosques ouvragés, les jardins sont noyés dans les clapotements des fontaines, alors que les convives qui déambulent sont couvés par les regards bienveillants des statues centenaires. Aphrodite à la pomme, Poséidon au trident, Laocoon aux serpents. Ils vibrent de puissance et de secrets, ces jardins, et leur élégance dissimule les mystères anciens.

VINGT JUILLET 2018 — la nuova camorra organise son bal masquerade pour sceller la trêve entre panthéons; toute la ville est invitée, mais toute la ville n'accèdera pas à l'ensemble des pièces du manoir.
» jaguar en liberté dans les jardins héhé
» les salles sont désormais ouvertes. n'hésitez pas à y rp et chercher des indices... :smirk:

LES DIX COMMANDEMENTS
» pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre (nb: privilégiez les actions 'politiques' dans le résumé)
» essayez d'intégrer au maximum les autres membres, n'oubliez pas que vous êtes tous masqués, petits coquins.
» en participant à cette intrigue, vous acceptez de laisser en partie le sort de votre perso entre nos mains... promis, nous ne tuerons personne, c'est juré, mais vous êtes susceptibles de recevoir un mp du mdj à tout instant, et il vous faudra jouer le jeu :smirk:

(sinon c'est pas drôle)
» amusez-vous :smirk:

Invité

INTRIGUE

hail to the masquerade

A peine sorti dehors qu’il sort le paquet de cigarette de la poche intérieure de sa veste de costume. Masque toujours sur le visage, il retire temporairement l’un de ses gants de cuir pour mieux réussir à faire craquer le briquet entre ses doigts. La flamme apparaît, salvatrice tandis que la fumée file bientôt dans les airs, nuages gris continuant de s’immiscer au-dessus de leurs têtes. Il entend un premier grondement significatif mais n’en a cure pour une fois, sachant pourtant pertinemment que ça vient de lui. Personne aux alentours n’a moyen de réellement savoir qu’il s’agit de sa capacité alors il ne voit pas pourquoi il aurait à se justifier. En silence, donc, il tire sur sa cigarette, cœur battant à tout rompre sous la colère qui l’étreint de s’être laissé embarquer dans cette soirée mondaine ridicule entre mafieux. Il avait bien senti que ça n’allait pas être de tout repos et surtout bien trop snob pour lui. Première cigarette terminée, il en écrase le mégot contre un pan de mur qui appartient probablement à une ancienne fontaine puis le jette par terre une fois s’être assuré qu’aucune braise ne risquait de se rallumer. Dans la foulée, il en allume une seconde venant trouver un coin où s’asseoir au beau milieu des jardins. Une chose était certaine, il n’attendrait pas ainsi pendant des heures.

Résumé:

AVENGEDINCHAINS

Invité

We're lost in a masquerade - take off the mask

Elle en a entendu parler, de cette soirée. Une belle soirée, bien comme il faut. Elle n'y a pas sa place. Pas une déesse, pas une membre de l'élite. Pourtant, la curiosité a gagné. Saloperie. Elle veut toujours tout savoir. Que ce soit à cause du kitsune dans son corps ou de sa nature de flic ; elle veut toujours savoir. Plaie vivante. Mais pas question de s'inviter par la grande porte. Elle veut observer d'abord. Elle veut savoir. Elle ne prend même pas la peine de se changer ; jean sombre, débardeur, ses bottes. Même les dieux ne peuvent la forcer à mettre une robe. Elle sourit en coin en regardant autour. La fête bat son plein, elle ne veut pas s'y mêler. Elle réfléchit au meilleur moyen de se faufiler dans le bâtiment sans se faire remarquer. C'est un bal masqué, il lui faut un masque. Avec une grimace, elle avance lentement vers la porte, surveillant. Des rires sur sa droite et elle se planque, observant. Un couple bien occupé, des vêtements arrachés. Elle sourit en voyant tomber les masques. Des inconnus. Tant mieux. Aussi discrètement que possible, elle s'avance jusqu'au tas informe et chipe un masque avant de faire demi-tour comme si de rien n'était. Renard voleur. Quelle ironie. Elle se lèche la lèvre et baisse les yeux sur sa trouvaille. Sérieusement ? Elle ne peut pas se retenir de rire devant la blague du destin, levant les yeux au ciel avant d'enfiler le masque autour de ses yeux. Le kitsune lui permettrait de se changer en n'importe qui. Mais elle n'est pas encore prête à se rendre malade pour ça. Alors au lieu de ça, elle contourne le bâtiment, longe les côtés jusqu'aux murs du Jardin. Une grosse pierre, un arbre, un bond qui fait s'écorcher la peau de ses mains et elle passe par au-dessus, tombant de l'autre côté avec une grimace de douleur. L'atterrissage est toujours plus douloureux que le décollage. Elle secoue la tête, fait circuler le sang dans ses chevilles et se glisse dans les chemins du Jardin, allant vers la lumière du manoir. Manque de bol, le rez-de-chaussée s'éteint ; quelques secondes plus tard, une robe fantomatique apparaît devant elle, encore à distance. Attirée comme un moustique par une lumière, elle se dirige vers le fantôme luminescent qui s'esquive. Mais alors qu'elle se rapproche, elle sent l'odeur familière de tabac et tourne la tête. Accro ? Si peu. Avec un sourire, elle sautille jusqu'à l'homme sur le côté et penche la tête sur le côté. « Hey tu me passes une clope ? » Elle le regarde, assis sur son banc et vient se mettre à califourchon, face au profil de l'inconnu. S'imposant complètement mais peu importe. C'est une fête, non ? Autant s'amuser.

RESUME:

Invité

Réprobation, peur et frustration. Mais confiance. Je me focalise sur ce dernier point. Sur les contrats de moyen terme, il y a toujours besoin d’une certaine compréhension mutuelle, d’un degré importante de connaissance de l’autre afin de ne pas nous étrangler mutuellement avec le lien qui nous reliait par la force des choses. Aislinn écoute. Elle comprend, même si elle n’approuve pas tout à fait. Ned la guide vers une sortie et je leur emboîte le pas, restant aux aguets, regard masqué incliné tantôt à droite, tantôt à gauche. Je reste dans les environs, un ou deux mètres pas plus. Juste assez d’espace pour élargir mon champ de vision, de surveillance, sans lâcher ma mission d’une semelle. Mon cœur bat plus vite. L’adrénaline afflue. S’il le faut, je suis prêt à me battre. Et je suis @Aislinn O'Reilly lorsqu’elle se dirige vers l’extérieur. Je l’avais lâchée du regard à peine deux secondes qu’elle se barrait déjà. Sans doute convaincue et résignée au fait que je lui emboiterais rapidement le pas. Je ne me posais pas plus de question et allais à sa suite. Je sens sa force et sa détermination à user de son pouvoir. Elle pense être la femme de la situation. Je ne nie pas son courage, mais j’étouffe un juron alors qu’elle ne cesse de se mettre en danger.

| J’aurais dû négocier une prime de risques avec vous, madame. |

Courir après un félin capable d’un rugissement pareil, c’est le genre à pouvoir vous vider les tripes d’un coup de griffes ou de vous égorger avec ses crocs. Mais bon. Elle est sûre d’elle. J’ai appris depuis les premiers jour à ses côtés que je n’étais pas en mesure de lutter contre elle. Bref, en sortant, ça pue encore le dieu. Un jeunot se trouve là, à cloper assis sur un banc. Je fronce les sourcils, me rendant compte que quelqu’un lui a visiblement mis le grappin dessus. Je jure d’impatience dans ma moustache, sans reconnaître sa petite camarade de jeu, à ce type (@Maksim Fraser & @Vesper Mayham). J'allais leur demander s'ils n'avait pas vu quelque chose, mais s'ils avaient vu un fauve, ils seraient sans doute pas assis tranquille sur un banc. Choux blanc, je doutais même qu'on avait suivi la bonne direction.

Je jure à nouveau et me rapproche d’Aislinn.

| On la joue selon vos règles. Mais si ça barde, je vous exfiltre même si je dois vous porter sur le dos. |

Ce n’était pas une menace, mais une promesse. Elle n’avait pas le choix que de comprendre. Maintenant, je restais à ma place habituelle. Juste à côté d’elle. Je connaissais son pouvoir, sans savoir comment elle le déclenchait. Besoin d’une ligne de vue, ou comme moi elle « ressentait » sa cible ?

Spoiler:

Invité

INTRIGUE

hail to the masquerade

D’une sale humeur, il fume à une vitesse bien trop rapide, s’il continue sur ce rythme il risquait de finir le paquet en un rien de temps. D’un geste habitué maintenant, il remet le gant de cuir sur la main mise à nue. Il serait malheureux de toucher de l’aluminium en cette soirée contrariante. Il ne manquerait plus que ça pour couronner le tout en réalité. Hey tu me passes une clope ? La voix de @Vesper Mayham résonne dans le tonnerre grondant doucement au-dessus d’eux dans le ciel tandis qu’il tire sur sa fameuse cigarette pour la énième fois, arrêté net dans son geste. Les yeux vairons posés sur le peu d’horizon droit devant lui, il sent la présence de la jeune femme sur sa gauche et tourne lentement la tête pour la dévisager, son masque noir et simple toujours au visage. En croisant le renard qui camoufle le visage de la gente féminine il ne peut qu’émettre un rire jaune. Ils se sont tous passés le mot qu’il pense alors pour lui-même avant de froncer les sourcils en lui tendant son paquet avec nonchalance. « Qu’est-ce que t’es ? » sont les premiers mots qui s’échappent de sa bouche. Le novum sent et parait voir l’aura de la créature sans comprendre de quoi il s’agit. Il y a bien des choses que Maksim ne sait pas sur ce monde, sur son monde, celui qui devrait être le sien également, à lui, le craqueur de foudre. @Torben Rawne arrive à son tour dans les jardins mais ne s’adresse pas (plus) à eux et le blond ne remarque donc pas sa présence, tout comme il ignore pour le moment qu’en réalité le divin colle aux basques d’@Aislinn O'reilly qui, elle aussi, se trouve dans les jardins. Ressortant le briquet de la poche de son pantalon, il tend la flamme au bâton de la mort que Vesper est venu glisser entre ses lèvres et l’allume. Son briquet est en argent, hors de question qu’il le paume il serait bon pour patienter encore un certains temps avant de pouvoir en toucher ou serait contrant d’utiliser des allumettes.

Résumé:

AVENGEDINCHAINS

Invité

take off the mask

Traîné par Maithias, Finn n’entre pas de gaîté de cœur dans le manoir déjà bondé. Aux côtés de son frère, le libraire pique du nez dans le verre de champagne qu’on lui tend. Il n’aime pas les foules, trop bruyantes et trop prenantes. Comme toujours, son pouvoir se manifeste en continu et lui donne l’impression d’entendre des milliers de voix à l’intérieur de son crâne. Il sent déjà la migraine poindre, et voudrait réclamer de partir. De s’éloigner de cette cacophonie mentale qui écorche ses oreilles. Mais Maithias, impitoyable bourreau, le tire sans sourciller à travers la masse mouvante des corps. Il n’entend pas les jérémiades de son jumeau. Résigné, Finn avale une première gorgée, et capte du même coup une silhouette familière. Moulée dans une somptueuse robe d’or, @Lyra al Khayzuran est en discussion avec un homme vêtu de noir au visage découvert (@Saturno Bellandi). A leurs côtés, une femme brune se penche vers l’archéologue avant de l’entraîner à sa suite, laissant l’homme seul. Curieusement, c’est le soulagement qui gagne l’irlandais alors qu’il voit la belle s’éloigner. Quittant Maithias sans un mot, Finn se dirige vers Lyra et espère l’aborder, quand la jeune femme esquisse un étrange mouvement. Aussitôt, le noir se fait et une robe fend la foule, se dirigeant vers les jardins. Les rugissements félins l'intriguent et l'inquiète et son premier réflexe est de chercher Lyra. Quelque soit l'animal qui produit ces sons, il ne tient pas dans sa main.

La lumière revenue, il cherche du regard la belle jordanienne. Il la repère assez facilement et repart dans sa direction. Elle ne semble pas l'avoir vu cependant et se dirige elle aussi vers les jardins. Il accélère le pas, n'hésite pas à se heurter aux invités pour rattraper la jeune femme. Il ne parvient pas à la rejoindre pourtant et c'est avec quelques instants d'avance sur lui qu'elle franchit les portes. Courant presque, il pénètre à son tour dans les jardins, déjà inondé par l'arrosage automatique. L'air frais est une bénédiction pour son crâne tourmenté et assailli par les sons du manoir. Rapidement, il aperçoit au clair de lune la silhouette fine de Lyra et la rejoint en quelques longues enjambées. Délicatement, il pose une main sur son épaule dénudée pour signaler sa présence. « Alors, quelle déesse manipule ainsi les ombres ? » Le ton est taquin, amusé. Il ne cherche pas à l'effrayer, juste à profiter de sa présence. Le sourire qu'il esquisse gagne ses yeux bleus, trace des rides rieuses sur son visage. Il n'est plus accoutumé à sourire ainsi. Mais avec Lyra, l'habitude pourrait bien lui revenir.

Spoiler:

Invité

take off the mask

La salle de réception quittée, Lyra s’avance doucement dans les jardins, une énième coupe de champagne à la main. Le jardin fraichement arrosé lui mouille un peu les pieds, mais ça l’empêche pas de s’enfoncer un peu plus vers les statues. Une gorgée, deux gorgées, et elle finit par lever le nez vers l’astre argenté. Un bref instant, elle ferme les yeux, se laisse caresser par la lumière lunaire, en oubliant presque où elle se trouve, la raison de toute cette mascarade.
Elle se laisse surprendre, Lyra, par une main délicate posée sur son épaule. « Alors, quelle déesse manipule ainsi les ombres ? » Elle reste bouche bée face à @Finn O'Meara. Ce regard bienveillant, attirant, la ligne de sa machoire, qu’elle a un peu trop longtemps fixé. Et cette voix. Aucun doute. Mais y’a son cœur qui s’emballe, son esprit aussi, comme si elle n’arrivait pas intégrer le fait qu’il soit là, à cette soirée. C’est complètement con, il a autant de raisons qu’elle d’y être. Sa réponse se fait attendre, parce qu’elle bug complètement. Depuis quand est-il là ? Qu’a-t-il vu ? Apparemment sa petite démonstration. Et Saturno ? Elle se moquait bien que nicola les voit, mais Finn… elle se rend compte que l’idée la dérange. C’est son sourire qui la sort de là, de cette léthargie inattendue. Elle secoue la tête, en souriant. « Excuse-moi, j’étais ailleurs. » Elle prend une gorgée de son champagne, en retrouvant ses esprits et surtout un peu plus de contenance. « Ca te va bien. De sourire comme ça. » ses fossettes se creusent, et elle ne le quitte pas du regard, comme pour ne pas en louper une miette, avant de se souvenir de sa question. « Et… Nyx… J’le sais depuis… récemment. » avoue-t-elle timidement. Mais ça fait du bien de pouvoir répondre à cette question. Et y’en a d’autres qui se bousculent dans sa tête. Est-ce que ça l’a effrayé ? Elle serait tentée de dire que non vu la façon dont il l’a approché, mais elle sait pertinemment que tout ce qui touche à l’obscurité, ou même à la nuit effraie nettement plus facilement que le reste. « Pas effrayé j’espère ? » elle le sort comme une taquinerie, pourtant, l’inquiétude est réelle. « Mais… qu’est ce qui t’a tiré de ta librairie ? » demande-t-elle réellement amusée de le voir ici. Même s’il a autant de raisons que les autres réincarnations d’être présent, Lyra l’aurait difficilement imaginé à une réception pareille. Plus… en tête à tête avec un café, le nez dans ses bouquins. Pas en présence d’autant de monde d’un coup.

Spoiler:

Invité

AODHA

Take off the mask

Besoin de respirer. D’air et d’étoiles au-dessus de sa tête. La petite animation, évidemment imprévue, n’était pas la plus réussie. Les humains ébahis qui applaudissent le joli tour, le petit numéro qui a fait sensation, la mise en scène ajustée dans une robe improvisée. Elle a le temps de vider son verre, de trouver profondément dommage qu’il n’y ait pas un seul mort finalement. La bête aurait fait une belle carpette idiote. L’odeur du sang remonte jusqu’à ses narines et elle soupire alors que les autres vaquent à d’autres occupations. Sin qui s’éclipse, les portes qui s’ouvrent. Alors Aodha elle veille à embarquer une bouteille avant de se redresser et de marcher dans la foule légèrement éclaircie. Ce masque devient une prison, elle a de plus en plus de mal à l’endurer et puis il n’est pas pratique non plus. Ses yeux regardent à droite et à gauche. Elle remarque cet homme là-bas qui range un super étui à cigarettes et s’empresse de le percuter, de se confondre en demi-excuse, regard de tueuse offert en compensation. Les poches dépouillées discrètement pour enfin gagner la sortie et respirer l’air frais. Moins de monde qu’elle constate. Ça lui arrache un sourire alors qu’elle descend les quelques marches. Qu’une présence lui fout un frisson qu’elle décide sciemment d’ignorer. C’est masqué ce soir, mais Aodha elle s’en fiche de cette règle. Le crane de corbeau qui quitte son visage et qu’elle accroche à son bras pour ne pas le perdre. « Wouf wouf fait le chien de garde. » Qu’elle ne peut s’empêcher de dire en faisant claquer la pierre du Zippo volé. Une clope déjà entre ses lèvres. Un souffle rauque quand elle admire les gravures de sa prise. La blonde se pose contre un mur, savoure le calme. Bouteille posée juste à côté d’elle. Pas qu’elle ait envie de se la mettre ce soir, mais qui sait ça peut être utile après tout. « Tu comptes ouvrir un chenil Ais ? C’est le combien celui-là ? » Elle se moque presque gentiment. La pique qui va bien. Le rire qui rajoute une couche alors qu’elle s’autorise à regarder les motifs des jardins. Elle n’aime pas, c’est carré, esthétique, symétrique. Trop de ique là-dedans, ces français et leurs frasques. Qu’importe. Puisque finalement ici c’est plus calme. Et tant pis si elle a eu la bêtise d’ouvrir sa bouche en voyant la rousse et son chien de garde.

Spoiler:

CODAGE PAR AMIANTE

**Siobhán Kearney**

take off the mask.

sujet commun.

L’adrénaline. Mêlée à la peur. A l'inquiétude. A l’impatience qu’est la sienne lorsqu’elle ne peut agir ou arranger les choses. A la confiance qu’elle éprouve et à l’audace qui l’accompagne, orgueil tenace qui lui crie de bouger et de profiter de son avantage…
Elle s’élance dans les jardins de nouveau éclairés, pans de la robe et masque ôté à la main. Son garde du corps est resté en retrait, elle ne cherche pas à le fuir et peut bientôt entendre ses pas dans son dos. Il finit par la rattraper. « J’aurais dû négocier une prime de risques avec vous, madame ». Elle aurait pu sourire, si l’instant s’y prêtait. « Je suis moins en danger ici qu’à l’intérieur. Croyez-moi ». Son coeur bat la chamade tandis qu’elle songe au fiancé délaissé dans la pièce. Aux gens auxquels elle tient et qui y sont demeurés eux aussi. Anna, Clarence, Iris, Hazel, Fiona. Alejandro, et probablement d’autres qu’elle n’a pas reconnus ni même aperçus. « Vous avez capté des blessés ? » Grâce à lui, elle sait qu’il n’était pas question de mise en scène. Elle imagine sans peine son colosse à jouer les héros et son absence la gangrène.

Attentive au moindre bruit et à toute réaction, elle contourne lentement la statue de Poséidon érigée devant le parterre de lys blancs. Quelques mètres plus loin, elle dépasse les silhouettes de deux protagonistes visiblement peu alertes (@Vesper Mayham & @Maksim Fraser), dont elle note aussitôt l’insouciance. Elle les salue d’un geste hâtif de la tête, et se risque à la mise en garde ; « Vous devriez rester vigilants ». Les volutes de fumée lui font plisser le nez, tandis qu’elle scrute l’horizon, toujours talonnée par @Torben Rawne. « On la joue selon vos règles. Mais si ça barde, je vous exfiltre même si je dois vous porter sur le dos ». A ses talons qui s’enfoncent dans la terre humide, elle ne dirait pas non. « Je vous paie pour ça, et j’ai confiance en vous ». L’orage gronde au dessus de leurs têtes, et la divine poursuit sa route, jusqu’à s’arrêter sur les contours d’un abri découpé dans la nuit.
« Wouf wouf fait le chien de garde ». La voix familière lui fait faire volte-face. Appuyé contre un mur sculpté dans la pierre, @Aodha Ó'Súilleabháin, cliente régulière qui soulève toujours autant d’émotions incomprises. Malaise et tentation. Rage et désespoir. L’hybris qui s’anime sans raison apparente. Fureur surannée et désir de vengeance. « Tu comptes ouvrir un chenil Ais ? C’est le combien celui-là ? » Toujours la fumée qui s’envole, et l’herboriste note le masque tombé de sa partenaire. « C’est dans le thème de la soirée. Ils ont dépêché un zoo pour faire l’animation, visiblement ». De marbre, la divine inspecte toujours les jardins de son regard acéré, avant qu’il ne vienne se planter dans les orbes azurées de l’interlocutrice. Un félin, un chien, et maintenant, un corbeau aux aguets.

RÉSUMÉ:

Invité

We're lost in a masquerade - take off the mask

Son nouveau compagnon de jeu. Titre qu'elle lui colle sur le front, métaphoriquement. Elle sourit alors qu'il la regarde. Sourire caché derrière son masque et pour l'instant, il ne le voit pas. Mais il est là, illuminant ses yeux animaux. Il la jauge et elle se laisse examiner sans poser de questions avant d'acquiescer un remerciement silencieux. Elle chope une cigarette dans le paquet et soulève son masque, le mettant sur le haut de son crâne, sur sa chevelure brune - perdant ainsi toute l'efficacité de l'anonymat. Mais tant pis. En cas de problème, elle changera simplement d'apparence. En attendant, elle prend le petit bâton blanc entre ses doigts et le tripote avec ce tic habituel, jouant en caressant presque le petit outil de la mort. Elle ouvre la bouche pour répondre mais des bruits lui font tourner la tête. Grand blond qu'elle reconnait, elle secoue la tête. Toujours dans ses pattes. En attendant, elle repose son attention sur l'autre blond en face d'elle avec un sourire. « Kitsune. » Aucun problème à le dire, elle sent le dieu en face, elle sent l'aura. Ce n'est pas un mortel un peu paumé. Elle se penche un peu pour le laisser faire alors qu'il allume la cigarette et elle tire une bouffée, la gardant un peu avant de la souffler. La voix féminine lui fait relever la tête, jolie rousse qui lui dit de rester vigilants. Vigilants ? Si elle savait que la brune passe sa vie à gérer les plus gros psychopathes de la ville, elle ne le lui dirait pas. Peu importe le danger contre lequel elle l'a met en garde. « Ouais... bien sur. » Peu intéressée, l'apparition est déjà repartie, avec Torben sur les talons - visiblement devenu toutou ce soir. Beau rôle. Elle reporte son attention sur son compagnon de banc, haussant un sourcil curieux. « Tu sais de quoi elle parle ? J'viens d'arriver. » Et lui est un dieu, donc probablement un invité. Ça doit lui paraître moins mystérieux qu'à elle, très certainement. Un frisson la parcourt alors qu'une présence familière se fait sentir un peu plus loin mais elle se force à ne pas bouger. Chaque chose en son temps.

RESUME:

Invité

TAKE OFF THE MASK

TOPIC COMMUN

There's a maniac out in front of me. Got an angel on my shoulder, and Mestopheles but mama raised me good, mama raised me right. Mama said, "Do what you want, say prayers at night,"And I'm saying them, 'cause I'm so devout. 'Til the love runs out, 'til the love runs out, yeah.

Le masque désormais fissuré colle un peu plus au visage, savant mélange de sueur et de sang de ce pauvre @Samuel Harvey. Inquiet malgré moi de le laisser, il y avait d'autres devoirs qui m'appelaient. Ma reine, @Fiona Killough. A grandes enjambées, je remonte les escaliers qui menaient à la cave, traverse la salle principale et arrive dans les jardins, où je cesse de courir pour marcher d'un pas plus que pressé. Et je pense enfin être sur la bonne voie. Je vois un blond fumer sa clope, et je l'envie (@maksim fraser), accompagné d'une femme (@vesper mayham). Les chanceux, insouciants. A force de m'enfoncer, je sens que je me perds dans les lieux et je déteste cette sensation. Je m'arrête un instant, tâche de calmer ma respiration en inspirant profondément. Je repense à la cave et aux trois personnes qui y étaient. Il y avait de quoi s'occuper, partout. L'atelier zoo était dans le jardin, à se croire dans un pokémon go grandeur nature. Et tandis que je cherche le trianon du regard, je distingue la robe de Siobhàn (@aislinn o'reilly). Je me précipite vers elle, à grandes enjambées et dérape sur les cailloux, manquant de me vautrer lamentablement. L'avant-bras empêche la chute, le tissu est abîmé et bientôt, c'est mon sang qui pare légèrement la manche en guenille. Face à elle, je déglutis et tente d'être un peu plus présentable. Elle n'a plus son masque et je fronce les sourcils, qu'elle ne voit pas. Je m'approche, essoufflé, la respiration lourde et mes mains attrapent son visage. Je souris, béatement, lorsque je me rends compte que pour le moment, elle n'a rien. Je m'attarde un peu sur ses traits, les redessine en prenant garde de ne surtout pas la salir. « C'est pas mon sang, mo shíorghrá » La lueur dans mon regard revient, et j'anticipe l'inquiétude qui aurait pris le pas sur sa colère. L'oeillade amoureuse me trahit, tant pis pour la femme qui l'accompagne (@aodha Ó'Súilleabháin). Mes dextres finissent par attraper les siens. Bien que le temps semble suspendu, les éclats de voix des convives me ramènent à l'ordre. Je me racle la gorge et m'écarte à contre-coeur de la Belladone. « Faites attention, j'crois que le fauve est pas loin. » Je plonge la main hideuse dans la poche intérieur de ma veste et attrape un billet de cent dollars. « Je dois aller voir Fiona, elle a besoin de moi. Je.. Te mets pas en danger, s'il te plait. Si y'a le moindre truc, tu prends ça et tu montes dans le premier véhicule que tu vois. Y'aura assez pour Torben. » J'offre un clin d'oeil à Siobhàn (@aislinn o'reilly) et me recule en lui faisant encore face, jusqu'à ce que je puisse dissimuler l'aveu de ne pas pouvoir faire autre chose si ce n'est de m'inquiéter pour elle, quitte à négliger ma reine et devenir plus insouciant que je ne l'étais déjà. Finalement, je cours désormais vers ce que je pense être le trianon et redevenir le duc dont ma reine avait besoin (@fiona killough).

Made by Neon Demon

résumé:

Invité

― take off the mask. ―

life is a masquerade. (intrigue)

⊰ ♬ ⊱

me voilà à l'extérieur. loin de ces créatures finalement pas si inoffensives que ça. en pourchassant cette jeune femme pourvue d'une robe brillante, je pensais que j'allais m'en sortir. que peut-être, même aurais-je l'occasion de me sustenter par la même occasion. mais là, c'est la surprise. l'arrosage automatique me surprend, me poussant à m'éloigner d'avantage. j'aurais alors dû battre en retraite, quitter cette fête en m'attaquant plutôt à de simples passants mortels dans les rues d'arcadia. pourtant, je reviens une nouvelle fois à la charge, cherchant un endroit où je pourrais me cacher parmi la vaste végétation que l'on peut trouver en ce milieu. c'est comme si ce regroupement divin me poussait à rester. comme si leur simple présence me permettait d'avoir la sensation de baigner dans mon élément. mais l'orage gronde soudainement et tout mes sens sont en alerte. il ne faudrait pas à ce que la foudre me tombe dessus. si je ne me décale pas de mon abri pour autant, je m'aplati au sol, les oreilles en arrière. pour l'instant, je décide de ne rien faire, préférant encore observer ce qui est en train de se tramer de loin, élaborant un plan pour revenir tôt ou tard à la charge. ils ne veulent probablement pas périr sous mes crocs, mais moi je ne voulais ni finir dans un zoo, dans une cage. ou même pire encore. en manteau.

h.-s.:

Invité

Je secoue la tête à la question de ma protégée.

| Non. J’ai cru ressentir ce qui taraudait la bête, mais c’est passé trop vite pour que je sache de quoi il s’agit. |

Je coule un regard entendu vers Aislinn pour rebondir sur les « blessés ».

| Tous les gens présents ce soir sont nettement plus abîmés que la moyenne, je leur confierais pas mamie Rawne, ça c’est certain. Mais rien qui semble découler de notre copine la bestiole. |

C’est la merde, mais j’ai l’habitude. Nous ne sommes pas seuls. Et d’autres gens se rapprochent, je le sens bien. Je sens leurs émotions. La plupart ne vaut pas la peine de s’arrêter sur elles. Il n’en reste pas moins que nous ne sommes pas seuls avec Aislinn, et que je ne sens pas l’espèce de gros chats qui joue les filles de l’air. Un autre couple passe non loin mais je ne leur prête pas attention, ni à eux ni à leurs émotions, mais je me retourne quand j’entends quelqu’un parodier le chien. Encore une qui a sucé un clown. Ca pue la déesse mais ça empeste la divinité partout ce soir, de toute façon. La meuf fume et fait la maligne. Elle continue sa plaisanterie en s’adressant à Aislinn ; je ne sais pas si je dois être encore surpris de la quantité de personnes qui connaît la rouquine. Quand on faisait ce genre de petites magouilles, et quand on est amené à traiter avec un peu tout le monde, on se retrouve finalement à connaître plein de gens. Ce n’est pas mes oignons, et je ne me sens pas vraiment insulté par la saillie, qu’elle soit méprisante ou non, je m’en balance. J’assumais ce que j’étais. J’étais là pour une raison bien précise, et c’était pas pour me coltiner ces gens. Je jurais sous ma moustache en tentant de percer l’obscurité quand un bruit de course me fait me retourner un peu vivement.

Et voilà Ned, qui se vautre. Je le regarde, yeux écarquillés. Il se redresse, rassure sa belle et semble aussi s’attendre au pire. Il parle de la Reine et je me dis qu’il devrait peut être un peu se magner le cul, mais pendant qu’Aislinn est concentrée sur lui, je me détourne, par gêne de tout ce qui m’assaille. Je déglutis. Putain les gars, c’est pas cool. Je peux pas travailler de façon optimale dans ces conditions. J’ai le cœur qui bat plus vite, et c’est pas de peur. Je n’ai aucune idée de comment m’y prendre pour choper la bestiole, mais Ned s’éloignant, on va peut être pouvoir nous renconcentrer sur l’essentiel.

| Je passe devant, ce coup-ci. Il fait trop noir par là-bas. | lançais je dans un pâle tentative de me remettre d’aplomb.

Et je prends un ou deux mètres d’avance, avançant avec précaution, essayant de distinguer quelque chose dans les ténèbres environnantes. Je me retourne vers Aislinn, et lui indique une direction vers les buissons, où je crois distinguer quelque chose. Non, ce n’est pas Ned. Je passe mon doigt devant ma bouche, et lui indique l’endroit.

| Ca sent quelque chose, par là bas. | murmurais-je en espérant faire moins de bruit que le reste de notre environnement, vers la bâtisse.

Impossible d’être plus précis à cette distance. Et ce n’est pas humain, c’est plus dur à distinguer. Je sens qu’il y a quelque chose de pas net.

Spoiler:

Invité

AODHA

Take off the mask

Rouquine piquante qui se tourne vers elle dès que les mots sortent de sa bouche. Le sourire du corbeau qui se cache derrière la fumée de la cigarette qu’elle laisse consumer entre ses lèvres. Il y a quelque chose qui la grise chez elle. Sans savoir quoi. Ou pourquoi. C’est plaisant cette étrange tension, en tout cas de son côté. Et cette manière qu’elle a de lui répondre. Oui Aodha n’aime pas cette soirée, n’a qu’une hâte c’est de partir. Mais. C’est peut-être le meilleur passage avec la présence de la rouquine et le monde éparpillé un peu partout. Demi solitude, une clope, Aislinn et son chien de garde. L’aura un peu plus loin volontairement ignorée pour ne pas devenir plus folle. La blonde elle rit aux mots d’Aislinn. « Tu t’offres donc le droit à une partie de chasse à courre. » Sourire qui s’agrandit à cette idée, c’est un peu faire la guerre finalement. Ça pourrait l’occuper aussi d’étriper une créature. La détendre dans tous les cas c’est sûr.

La blonde se redresse dans une légère poussée, attrapant au vol la tige de tabac. Prête à se rapprocher quand le loup de Tex Avery offre à ses yeux sa plus belle entrée. Les iris bleues qui fixent l’armoire à glace lutter avec la gravité qu’il ne semble pas comprendre. Sa tête se penche doucement sur le côté. McNamara évidemment. Et les mots qui lui font ingérer de la surprise par briques. Un sourire vers Aislinn quand le duc dégage aussi vite qu’il est arrivé. C’est plus fort qu’elle, elle se rapproche de la rose divine. « Mo shíorghrá hein ? » Elle souffle la dernière rasade de fumée vers les cieux avant de jeter le mégot pour l’écraser sous sa chaussure. « C’est si mignon. » Ton à demi ironique. C’est que ces bêtises d’amour c’est pas fait pour elle. Ça fait longtemps qu’elle a compris le truc. La dernière fois ça s’est mal terminé. En même temps quand tu te rends comptes que tu te tapes ta sœur divine ça fait bizarre. Bref voilà que la mort s’étire, quasi féline, attrape au vol sa bouteille soigneusement posée. Celle-là au moins elle ne parle pas et elle fait du bien. « Bien. Voyons voir ce qu’il flaire le grand blond. Et ce qu’il sait faire aussi. » Aodha elle ne regrette qu’une chose sur l’instant. Ne pas avoir son arme de service. Disons qu’une balle c’est toujours une solution radicale pour stopper un gros chaton perdu. Le seul défaut d’une telle chose c’est qu’on ne peut plus en faire une carpette après. S’avançant en compagnie de la rousse et du divin protecteur inconnu, elle se décide à se prendre au jeu. « On se le fait comment ? J’imagine que t’as un plan Ais. Une idée. » Sinon pourquoi chercher la petite bête quand l’intérieur offre champagne et petits fours en attendant le retour du bel hippocampe amoureux.

Spoiler:

CODAGE PAR AMIANTE

**The Third Eye**

take off the mask

season 1 - episode two.

Murmures hypnotiques soupirés à l’oreille de la renarde (@Vesper Mayham), de la nuit (@Lyra al Khayzuran), de la mort (@Aodha Ó'Súilleabháin) ainsi qu’à celle de l’enchanteresse (@Aislinn O'Reilly) en même temps que la brise estivale. « Viens… Approche donc. », soufflent-ils à toutes. Rien d’humain dans le timbre de la voix, si facile à ignorer mais si tentant aussi. Comme le Nahash de la Genèse, venin qui s’enroule doucement autour de leur volonté, qui susurre sa propre résolution dans les esprits des démiurges. « Approche… » il répète, et c’est depuis le petit temple de l’Amour au bout du jardin que le tentateur semble les appeler.

Tonnerre qui gronde au-dessus des têtes, métaphore nébuleuse de l'insatisfaction du dieu nordique (@Maksim Fraser). Et sans qu'il ne contrôle rien, la foudre s'abat sur le Prométhée du bassin, châtiment de plus sur les épaules déjà lourde du passeur de feu.

TEMPLE DE L’AMOUR — Rotonde à l’antique, constitué de douze colonnes corinthiennes surmontées d’une coupole. (image)
APHRODITE À LA POMME — Statue de pierre. Elle se tient à l'écart des autres, au centre du temple de l’Amour, une pomme en feuille d'or attachée à sa paume tendue. Sur son socle est inscrit :"Ἡ καλὴ λαβέτω". (image)
BASSIN-FONTAINE — Bassin-fontaine. En son centre est situé un Prométhée de plomb rehaussé de feuilles d’or. Il gît, enchaîné à la roche brute, le visage déchiré par le tourment et son foie becqueté par l’aigle du Caucase. La figure est difficile à contempler tellement la douleur semble être authentique. Un œil expert affirmerait qu’il s’agit de la statue la plus réussie de l’ensemble des jardins de l’Eden Manor.

VINGT JUILLET 2018 — la nuova camorra organise son bal masquerade pour sceller la trêve entre panthéons; toute la ville est invitée, mais toute la ville n'accèdera pas à l'ensemble des pièces du manoir.
» jaguar en liberté dans les jardins héhé
» les salles sont désormais ouvertes. n'hésitez pas à y rp et chercher des indices... :smirk:

LES DIX COMMANDEMENTS
» pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre (nb: privilégiez les actions 'politiques' dans le résumé)
» essayez d'intégrer au maximum les autres membres, n'oubliez pas que vous êtes tous masqués, petits coquins.
» en participant à cette intrigue, vous acceptez de laisser en partie le sort de votre perso entre nos mains... promis, nous ne tuerons personne, c'est juré, mais vous êtes susceptibles de recevoir un mp du mdj à tout instant, et il vous faudra jouer le jeu :smirk:

(sinon c'est pas drôle)
» amusez-vous :smirk:

**Siobhán Kearney**

take off the mask.

sujet commun.

La démarche lourde et vacillante, elle reconnaît son souffle dans son dos, et l’ombre colossale qui se dessine sous ses yeux. Le coeur rate un battement, à la fois soulagé et inquiet de le savoir près d’elle mais prêt à s’effondrer.
Elle se retourne vivement et tend les bras dans l’espoir d’empêcher la chute. Il s’agrippe, elle y parvient, et devant le regard affolé, le Duc (@Éamonn McNamara) s’empresse aussitôt de la rassurer ; « C'est pas mon sang, mo shíorghrá ». L’envie impérieuse de frôler son visage et de se presser contre lui est contenue par la présence indésirable. Elle sent peser l’oeillade par delà son épaule, et se recule à contre-coeur. Il imite aussitôt le mouvement en miroir et ses mains quittent les siennes dans un frisson prolongé. D’une oreille attentive, elle écoute les conseils et acquiesce, tâchant d’apaiser l’irlandais du regard. Elle a confiance en son pouvoir, accru depuis ces derniers mois. Ici, elle sait de quoi elle est capable.
« Fais attention à elle... ». Fiona. Le billet offert est capturé machinalement entre ses doigts tremblants, et tournant le dos aux deux protagonistes toujours campés derrière, elle souffle un dernier mot à l’attention de celui qui la quitte à nouveau. Déjà. « Sois prudent, toi aussi ».

Elle cède à l’embarras, songeant à ce qu’ils ont vu et peut-être compris. Lui (@Torben Rawne), parce qu’il sait lire en eux comme dans un livre, et elle, (@Aodha Ó'Súilleabháin), parce qu’elle vient d’assister au spectacle. Masque ou non, pour tout partisan du Royaume, McNamara est impossible à confondre. « Mo shíorghrá hein ? C’est si mignon ». Les points serrés de manière imperceptible, la divine tâche de se concentrer sur les mots du militaire plutôt que sur ceux du corbeau. Elle a vu et compris, bien sûr, le jargon de leur chère patrie. Ca ne lui plaît pas du tout, mais l’heure n’est pas à régler ce problème. Plus tard, le temps de trouver des solutions pertinentes...

« Je passe devant, ce coup-ci. Il fait trop noir par là-bas ». Refusant de répondre à la provocation d’Aodha, l’Herboriste opine à l’initiative de son garde du corps qu’elle talonne en soulevant les pans de sa robe. A son grand désarroi, la blonde s’élance à leurs trousses et se met en chasse elle aussi. Elle relativise. Ils ne seront peut-être pas trop de trois pour s'occuper du fauve.

Et quand le légionnaire leur impose le silence, la Belladone contemple l’horizon en un point qu’il désigne, des haies taillées par delà les rosiers sauvages. Elle plisse le regard pour distinguer les formes ; « On se le fait comment ? J’imagine que t’as un plan Ais. Une idée », demande la corneille à ses côtés.

Toujours, ou presque.

« L’un de vous pour attirer son attention, et l’autre pour m’aider si besoin ». Elle est déterminée, et les mots de l’irlandais résonnent désormais dans le vide. Te mets pas en danger, s'il te plait. « Je peux l’immobiliser. Suffisamment de temps pour que vous trouviez de quoi l’endormir ou le capturer. Ils ont déjà dû prévoir ce qu’il fallait ». D’un geste du menton, elle désigne la bâtisse où la fête semble toujours battre son plein. Humant la brise légère et le parfum des glycines, elle contourne l’américain et s’avance prudemment, prête à ôter ses talons, quand le murmure la fait se retourner dans un sursaut distrait.

« Viens… Approche donc ».

Les sourcils froncés, elle darde un regard inquisiteur sur la blonde qui se tient en retrait ; « Comment ? » Elle n’a pas reconnu son timbre, mais les alentours qu’elle détaille semblent dénués de vie.

« Approche ».

Le message se répète, et cette fois-ci l’herboriste voit bien que les lippes tentatrices n’ont pas bougé d’un millimètre. Elle se détourne complètement du félin et du garde du corps, happée par l’invitation soudaine, qui lui cause tant d’interrogations. Et scrute les parages avec attention, prête à revenir sur ses pas, quand le tonnerre fulmine, et la foudre s’abat non loin de leurs trois silhouettes…

RÉSUMÉ:

Invité

INTRIGUE

hail to the masquerade

Il l’observe, @Vesper Mayham, ignore qu’il fait des envieux (@Éamonn McNamara) au beau milieu de ce jardin qu’il trouve guère festif ou même trop verdoyant. Au fond, perdu dans une vaste ville comme Arcadia, sans doute aurait-il dû apprécier ce coin de verdure tranquille. Oui, sous d’autres circonstances, il en aurait probablement apprécié le calme et l’avantage de ce dernier, mais pour l’heure il ne voyait en cet instant qu’un échappatoire à la déception cuisante de cette soirée. Si tant est qu’il en ait attendu quoi que ce soit… Peut-être un peu tout de même. @Vesper Mayham répond à sa question lancée à la volée avec un calme intéressant. Kitsune, ça ne lui parle absolument pas, et lui-même ne sait réellement pourquoi il a posé cette question particulièrement. Il ouvre la bouche lorsqu’@Aislinn O'reilly passe devant eux et s’arrête à proximité pour les conseiller. Sourcils qui se froncent, Maksim demeure un bref instant interdit, clope revenant se fourrer à son bec après s’être assuré que celle de Vesper était bien allumée. A l’interrogation de la rouquine cette fois, il hausse les épaules le blondinet, observant @Torben Rawne et @"Aislinn O’reilly" filer plus loin à la recherche de seul Destin savait quoi. « J’en sais rien, j’crois qu’ils sont un peu dingues. » qu’il marmonne en haussant à nouveau les épaules, orage grondant majoritairement au-dessus du novum. « Tout à l’heure tu as mentionné un K… ». Maksim n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’un éclair vient craquer à quelques mètres d’eux, yeux vairons posés vers la statue trônant au sein du bassin-fontaine. La foudre qui s’abat prend le faiseur de tonnerre par surprise et lui arrache un sursaut incontrôlable, dissimulant par la même occasion sa capacité. Depuis le temps qu’il la connait il ne pensait pas que cela puisse arriver, c’était comme si l’orage avait subitement échappé à son contrôle total. « J’aurais bien besoin d’un marteau… » qu’il murmure en scrutant l’horizon sans se douter des voix qui susurrent à l’oreille de sa compagnie. Au loin, il aperçoit le petit groupe composé d’@Aodha Ó'Súilleabháin et des deux autres commencer à se séparer, la rouquine ayant visiblement décidé de faire chambre à part. Secouant la tête, comme revenu sur terre, il secoue l’épaule de Vesper. « On devrait aller les rejoindre. ».

Résumé:

AVENGEDINCHAINS

Invité

We're lost in a masquerade - take off the mask

Même pas une vraie remarque alors qu’elle lui annonce calmement ce qu’elle est – ça la fait sourire, amusée. Elle aime quand les gens ne sont pas choquées. Elle aime aussi quand ils sont surpris. Mais visiblement, lui n’est ni l’un ni l’autre. Elle trouve ça amusant. Les réactions des gens, c’est toujours fascinant à observer. Elle penche la tête sur le côté, tirant sur la cigarette qu’il lui a allumée, soufflant la fumée vers le ciel tranquillement. Interrompus brièvement, elle hausse les épaules et passe vite à autre chose, même si son regard se perd une seconde sur la silhouette de la rouquine qui disparaît plus loin. Elle demande au blond sur le banc s’il sait ce qu’elle voulait dire mais visiblement, lui non plus n’en a aucune idée. Alors tant pis. Elle doit être folle, cette femme, suivie par le toutou familier. Elle sourit, passant déjà à autre chose. La voix proche lui fait tourner la tête en haussant un sourcil, attendant la fin de la question – qui ne vient jamais. Claquement sourd et qui la fait sursauter malgré elle, tournant la tête vers la statue qui vient de se faire exploser. Son cœur s’accélère et son premier réflexe est de bondir sur ses pieds à côté du banc, prête à combattre ou se fuir en fonction du danger. Mais ce n’est rien qu’un éclair puissant, mal placé, si proche. « Putain » elle jure et grommelle alors que son rythme cardiaque reprend un rythme normal, le kitsune nerveux dans sa tête. Elle n’entend pas la remarque murmurée, le seul bruit résonnant à ses oreilles restant le tonnerre et son propre palpitant. Elle secoue la tête en inspirant et expirant et acquiesce en l’entendant reprendre. Elle fait un pas mais s’immobilise, la voix dans ses oreilles. Viens … Approche donc. Elle fronce les sourcils, regardant autour d’elle, cherchant des yeux quelqu’un qui parlerait – mais non. Dans une demeure pleine de dieux et créatures, un télépathe peut se glisser. Mais pourquoi ? Elle observe alors que la voix continue de parler. Pourquoi elle ? Elle sautille jusqu’au groupe un peu plus loin, retrouvant la rouquine, le mec qui se prend pour un héros et … Elle sourit en reconnaissant le visage de la troisième personne. Maintenant qu’elle la voit de près. Comment ne l’a-t-elle pas reconnue plus tôt ? « Toi, ici ? Tu me suis vraiment alors ? » Elle sourit en coin, taquine, sachant très bien que ça énerverait sa collègue de la voir ici – ou de la voir tout court. Mais ça, ça fait partie du fun. La présence s’explique et, une seconde, elle oublie déjà la voix qui murmurait dans son esprit quelques secondes avant.

RESUME:

Invité

AODHA

Take off the mask

Léger mieux dans cette soirée. La présence d’Aislinn a toujours quelque chose d’agréable même si Aodha est indésirable aux yeux de la rousse. Peut-être méfiante. Peut-être autre chose. Il y a maintenant en plus le secret partagé de force et la corneille qui a le culot d’en jouer pour tester les réactions de l’herboriste. Qu’elle se détende Aislinn. La blonde se fiche de savoir qui a les faveurs de son cœur et la porte de son corps. Au-dessus de ça, indifférente ou simplement dans son monde, elle aime ne se mêler que des affaires. Confidence oubliée pour l’instant, remisée au fond de son esprit, elle marche derrière le duo. Pourchasse avec eux le gros chat. Carpette qu’elle rêve d’afficher chez elle en souvenir d’une soirée minable à la gloire de choses qu’elle exècre naturellement. Alors Aodha, elle prend ce qu’elle peut pour s’amuser un peu. Elle se demande si elle arriverait à le faire mourir de peur en utilisant son don. En attendant sa seule arme consiste en une bouteille de verre, peut-être qu’un coup assez fort suffira à l’assommer. Aodha elle n’a pas vraiment le temps de réfléchir plus que ça qu’un murmure l’atteint. Son sourcil se hausse et puis elle soupire discrètement. Voilà qu’un esprit décide de se la jouer farceur. Elle décide de ne pas réagir, ne comprenant qu’au regard d’Aislinn qu’elle n’est peut-être pas la seule à avoir entendu cette voix. La voilà d’ailleurs qui recommence. Tête penchée sur le côté en voyant O’Reilly partir dans une autre direction. « Hey attends. » Qu’elle lui dit en lui emboitant le pas. « On devait buter un chat tu te souviens ? Ça c’est rien. » Même si ça l’attire aussi. Qu’elle visualise à peu près d’où ça vient et que de manière inexplicable elle veut y aller. Presque heureuse finalement qu’une autre en fasse de même pour juste avoir à suivre sans confesser l’hypnose naissante. « Sûrement un fantôme qui veut faire peur. » Non. Et elle le sait Aodha. Bientôt détournée des pensées et d’Aislinn par l’aura qui lui donne la nausée. Elle qui s’ouvrait, s’amusait, se referme à nouveau sur elle-même. Sourire de parade disparu. Regard qui retrouve sa glaciale froideur. « Qu’est-ce-que tu fous là ? » Elle grogne sur la défensive, s’écartant naturellement. « Tu sais quoi ? Il y a des tas de trucs bizarres ici alors si t’allais voir à la cave ? Et si tu pouvais t’y enfermer pour les mille prochaines années au passage. » Aodha qui crache son venin. Coéquipière imposée qu’elle ne supporte toujours pas et surtout pas en dehors des heures de service. En dehors de l’enquête qu’elles mènent conjointement. C’est déjà assez dur comme ça pour ne pas en rajouter. Alors Aodha, elle prend la décision de les dépasser, de mettre de la distance entre elle et la brune, à peine désolée de laisser Aislinn à devoir supporter la créature. Et puis de toute façon, il y a cette voix qui résonne, qui n’est pas l’un de ses fantômes. Et puis le temple qu'elle aperçoit maintenant. C’est plus intéressant ça.

Spoiler:

CODAGE PAR AMIANTE

Invité

take off the mask

Célestine • tout le monde

Alors que mon compagnon du moment (@Leif Nyström) est parti se chercher à boire, je me suis rendue au jardin sans réellement l'attendre. En fait, de toutes façons, s'il souhaite me rejoindre, il n'aura pas trop de difficultés. Je n'ai pas pu faire plus que quelques pas avant de m'immobiliser pour apprécier les différentes plantes présentes. J'arrive facilement à les reconnaître (merci le fait que je sois une nymphe) mais j'avoue que je suis un peu déçue. Au vu du lieu, je m'attendais à une vraie merveille végétale. Bien sûr, c'est beau avec les différentes constructions mais... Je reconnais facilement que j'aurais aimé qu'il y a bien plus de fleurs. C'est tout aussi beau les fleurs pourtant !

Souhaitant profiter de l'air frais, j'enlève mon masque. J'ai bien vu qu'il y avait du monde dans un coin mais bon. Je ne sais pas trop si j'ai des connaissances qui sont présents. La plupart des personnes sont des inconnus pour moi. Dans ces circonstances, ça revient au même de ne pas porter son masque, non ?

M'avançant un peu dans le jardin, je lève le nez au ciel en entendant le tonnerre. Tiens, je croyais qu'il n'en avait pas prévu à la météo. Cependant, ce n'est pas un orage qui va me faire peur. Sans compter que j'aurais le temps de rentrer m'abriter si jamais il commence à pleuvoir.

Néanmoins, si je m'étais promis d'attendre un peu avant de partir en exploration, je me décide de me diriger vers le bassin afin d'observer plus en détails la fontaine.

Postée devant je croise les bras, penche la tête de côté avant de regarder de manière dubitative. je ne reconnais pas ce qui est représenté. Cependant, je ne peux m'empêcher de faire un commentaire.

-Mouais. Le propriétaire a de drôles goûts.

Définitivement, le proprio a des gouts bizarres. Je n'aurais pas mis ça comme fontaine. Elle me met horriblement mal à l'aise. Si c'est ça le but de la sculpture, c'est tout à fait réussi. Inconsciemment, mes mains se serrent sur le masque dans l'espoir d'y trouver une forme de réconfort.

Fiche codée par NyxBanana

Spoiler:

Invité

take off the mask

Il craint un instant de l'avoir effrayée, alors qu'elle sursaute légèrement sous sa main. Malgré le masque de la belle, il lit la surprise sur son visage. Elle ne s'attendait manifestement pas à le voir ici. En vérité, le sentiment est partagé. Lui-même ignore comment Maithias a pu le convaincre de venir. En revanche, il espérait bien croiser @Lyra al Khayzuran au cours de la soirée. Un espoir nullement déçu puisqu'il se tient désormais face à elle, essayant de ne pas avoir l'air trop idiot. Il est un peu déstabilisé par le compliment que la jordanienne lui adresse, préfère se concentrer sur la réponse à sa question. Voilà déjà un mystère éclairci. « J'imagine que cela fait sens... vu l'heure à laquelle tu débarques toujours à la librairie. » Encore une fois, il joue la carte de la taquinerie. Au contact de Lyra, c'est le seul mode de communication qu'il semble connaître. « Pas du tout. J'en suis également, tu l'auras deviné. » D'un regard, il demande la permission de boire à la coupe de la jeune femme. La sienne a disparu dans sa course-poursuite et il est légèrement essoufflé d'avoir couru. L'autorisation obtenue, il saisit le verre, effleurant au passage la peau fraîche de la déesse. « Cernunnos, pour vous servir madame. » Il ne voit aucune raison de lui cacher sa réincarnation, et il sait qu'un jour elle lui posera la question. Autant se dévoiler tout de suite. Sa dernière question le fait rire et il lui rend sa coupe avant de répondre. « Mon frère, Maithias. Il a un bagou du tonnerre de Dieu et serait capable de vendre un réfrigérateur à un Esquimau. » L'un des avantages inhérents à la réincarnation de son jumeau. « Et toi ? Qui, de la boule à facette ou du type à tête de cadavre t'as traînée ici ? » Il espère que la jalousie qu'il ressent ne s'entend pas dans sa voix. Mais il n'est sûr de rien.

Finalement il n'a rien à craindre, car Lyra semble soudainement ailleurs. Comme si elle entendait une musique lointaine, que lui n'arriverait pas à percevoir. Son regard se fait vague et elle n'a plus l'air concentrée sur leur conversation. Intrigué il jette des coups d'oeil aux alentours, essayant de deviner, dans l'obscurité, si quelqu'un d'autre parle à la jeune femme. Ne voyant rien, il reporte son attention sur elle, légèrement inquiet. « Lyra ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Une nouvelle fois, il pose sa main sur l'épaule de la jordanienne. Sa prise est plus ferme désormais, poussée par l'inquiétude. Il ne s'attendait pas à un tel revirement de situation.

Spoiler:

Invité

take off the mask

Les masques tombent, les identités se révèlent. Du moins celles de leurs réincarnations. Elle n’a aucun raison de ne pas lui répondre. « oui, je reconnais que désormais beaucoup de choses semblent… logiques. » elle est quelque peu rassurée de savoir que tout cela ne l’effraie pas le moins du monde, seulement sa divinité est plus… sombre qu’une bonne partie des autres. « J’avais deviné » souriante, elle acquiesce d’un signe de tête l’autorisant à prendre sa coupe de champagne, et profitant de ce contact plus qu’éphémère. « Mais… Enfin j’veux dire, nyx c’est pas héméra ou aphrodite, c’est plus… sombre. Tu serais pas la première personne a pas être à l’aise. » elle a un sourire un peu gêné sur les lèvres, en espérant avoir tort mais tout ça disparait lorsqu’il reprend la parole. « Je pourrais te prendre au mot » le visage radieux, elle prend conscience de combien c’est simple de simplement être avec @finn o'meara. De lui parler, le taquiner. Et de ne pas rire à ce qui semble être une légère pointe de jalousie « tête de cadavre, hein ? » elle se pince les lèvres, se retenant de ne pas rire. Si dans la bouche de n’importe qui ça l’aurait agacé en un temps record, dans la bouche de Finn, ça l’amusait sincèrement. Pourtant, elle ne se sentait pas des plus à l’aise. Lyra continuait inlassablement de se demander ce qu’il avait vu. Ca n’aurait dû en aucun cas la gêner, après tout, elle ne lui devait rien. Ils apprenaient seulement à se connaitre. Et ce serait se mentir à elle-même que de croire qu’il ne s’agissait que de ça. Elle était prête à lui répondre, peut-être même à le taquiner sur ce qui sonnait comme une légère jalousie, mais c’était sans compter sur cette voix. « Viens… Approche donc. » Un murmure venu d’ailleurs qui lui rappelle autre chose. Elle fronce les sourcils, fixe le vide en tentant de se concentrer. Doucement son esprit se disperse, ailleurs, dans ses souvenirs, dans ce rêve. Ces voix.. Seulement elles étaient différentes. Aussi inhumaines, mais plus… féminines. « Je… » elle secoue doucement la tête. « La boule à facette, c’est ma sœur. L’une d’elles en tout cas. Nerissa. Disons qu’on s’est tiré mutuellement » elle répond, le visage souriant, pourtant, elle est toujours ailleurs. Pas autant dans la conversation que ce qu’elle est en général avec Finn. Elle se tourne, regarde l’endroit d’où ça lui semble venir. Mais rien. Seulement des statues, des feuillages autour. Personne alors elle reporte son attention quelque peu distraite sur Finn qui n’a certainement pas demandé à avoir une folle face à lui. « Approche… » Le regard perdu, dans la vague, dans le vide. L’envie d’aller voir, de savoir de quoi il retourne. Parce que ça la fatigue de se demander si elle perd complètement la boule ou non. D’abord ses rêves, maintenant ça ? mais la main de Finn la ramène complètement à la réalité « Je… Désolée. T’as pas entendu ? » se risque-t-elle à demander avant d’entendre le grondement du tonnerre. Elle sursauteraiit presque à cette foudre qui s’abat, non loin, sur l’une des statues. La voix tourne en boucle dans sa tête. « Viens avec moi. » elle l’attrape par la main, sans franchement lui demander son avis « J’ai entendu quelque chose, et aux dernières nouvelles, j’suis pas folle. Pas encore. Mais s’il te plait, flippe pas. » lache-t-elle avec un sourire presque désolé vers lui. Parce qu’elle voudrait vraiment pas que ça –peu importe ce que c’est- foire pour une connerie pareil. C’est d’un pas décidé, la main dans celle du celte, que la jordanienne se dirige vers le temple d’aphrodite, sa statue en son sein, non loin de la fontaine foudroyée. Son regard est attiré par une chevelure de feu. @Aislinn O'Reilly. La môme sourit en voyant qu’elle prend la même direction.

Spoiler:

**Siobhán Kearney**

take off the mask.

sujet commun.

L’impact est brutal, et la fait sursauter. Le bassin atrophié se trouve sur le chemin qu’elle voit se dessiner, à mesure que la voix se fait litanie dans sa tête. « Hey attends ! » La blonde (@Aodha Ó'Súilleabháin) sur les talons, elle se retourne prestement pour lui servir un visage renfrogné. « On devait buter un chat tu te souviens ? Ça c’est rien » Les orbes azurées dévient vers l’arrière, en direction du garde du corps (@Torben Rawne) et du félin débusqué. Elle a raison, Aodha, et la divine essaie de comprendre. Pourquoi sa détermination sans faille s’est désistée, et pourquoi l’objectif si résolument fixé auparavant tend à lui échapper. « Tu l’entends toi aussi ? ». La question n’en est pas vraiment une. Ca c’est rien, a-t-elle dit. Les doigts graciles se resserrent sur les pans de sa robe et elle cherche à lutter. Un pas vers Rawne qui l’interroge du regard. Et de nouveau le murmure retentit. Ca c’est rien. « Comment tu peux en être sûre... » Et le discours à peine audible, le timbre toujours peu agréable à l’oreille du corbeau, elle fait de nouveau volte-face, reprenant sa course jusqu’au temple d’Aphrodite.
Et le duo la suit. Le celte sur ses gardes, achevant le cortège, prêt à remplir sa mission, à n’importe quel prix. A quelques pas de la fontaine, elle reconnaît la nymphe (@Célestine Beauchamp), embauchée et amie, qui n’a pas pris la peine de conserver son masque.
La procession s’agrandit quand les individus prévenus sur le banc les rejoignent à leur tour (@Maksim Fraser & @Vesper Mayham), et cette fois-ci, l’herboriste s’attarde un peu plus sur le halo coloré, déjà perçu tout à l’heure, mais surtout sur la silhouette qui l’accompagne. Et l’impression étrange de discerner l’aura d’une créature déjà rencontrée l’assaille.

La pression est trop forte pour s’attarder sur ce détail. Elle ne relève pas non plus l’altercation verbale entre le corbeau et le renard, qu’elle laisse dans son dos jouer leur fable. Obstinée, elle semble plus sensible à l’appel que tous les autres, sans doute la propension habituelle à se jeter tête baissée dans tous les dangers possibles. A distance, elle salue l’arrivée de la Nuit dont elle reconnaît l’allure et l’auréole de ténèbres en dépit du masque. Quant à lui, l’homme qui la suit lui semble parfaitement inconnu.
Et quand sa carcasse se dresse au centre des colonnes, elle contemple Aphrodite à la pomme, sévère et concentrée.

RÉSUMÉ:

Invité

« Ca sent quelque chose ». Au sens littéral, vaguement peut être, mais mes sens sont parfois en retrait de celui qui me permet de ressentir les choses. Une partie de chasse à courre peut être, mais avec un gros bestiau d’après ce qu’on en a entendu dans la salle. Je laisse Aislinn et son amie, déesse elle aussi, un peu en arrière. J’ai déjà chassé, dans ma vie. Ca ne m’a pas plu. Pas quand il s’agissait de bêtes. Les animaux sont malins mais ils sont prévisibles. Une fois qu’on connait leur truc, c’est facile. Et ça n’a rien d’un sport d’ôter une vie. Quand on est au moment fatidique, quand on presse des deux mains sur le col de sa proie pour en finir. Quand on voit l’éclat disparaître de ses yeux, qu’on sent ses coups et soubresauts. Je chassais le rebelle, le terroriste, le moudjahidine. Tous étaient des hommes, quoiqu’on leur prête comme intention, comme idéologie, ou comme motivation. Et aucun d’entre eux n’avait vraiment envie de se laisser mourir. Je chasse ces réminiscences d’un passé révolu, le souvenir pourtant si vivace du froid des monts pashtounes. Je ne suis pas armé et équipé pour ça, ce soir. Je n’ai rien sur moi. L’instinct me pousse à prendre une poignée de terre dans chaque main et de frotter mon visage, mes cheveux, les boutons de mon costume, mes chaussures. Mais je me retiens.

Je dois tenir compte d’Aislinn. De sa réputation auprès de ces gens. Et de l’utilité réelle de tout ça. Mieux vaut museler cet instinct pour l’instant. Reliquat d’une période révolue où le meurtre est autorisé. Avancer seul dans le noir, à la recherche d’une bête féroce, ça me rappelle la KZ18, en 2012. Mon cœur se met à battre plus vite. Je me tourne vers l’inconnue, quand elle demande à Aislinn quel est le plan.

| On n’a pas le choix, c’est ça ou rien comme on n’a pas d’arme. Si c’est un gros félin ou un canidé, je peux le neutraliser une fois qu’il est immobilisé. Vous n’aurez que quelques secondes, sitôt que j’aurais commencé à partir en courant sur la droite. |

Je me rappelais comment faire. Tirghiz. 2012. Trois gardes, avec des chiens. Au couteau. Le mien était resté dans l’humain. Il avait bien fallu survivre. Je devrais être plus rapide, aujourd’hui. Pas de couteau non plus. J’allais m’élancer… Mais quelque chose me fige. En quelques semaines de boulot avec Aislinn, j’ai appris à la connaître. Elle restait une étrangère sur de nombreux points, mais son âme, j’en avais une conscience maintenant intime sur certains aspects. Je sens le trouble enfler en elle. L’interrogation profonde, qui chamboule tout. Le besoin impérieux de savoir. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas ce qui peut provoquer ce revirement chez elle alors qu’elle était l’instant d’avant plutôt calme et déterminée. Des gens se rapprochent de nous mais toute mon attention est tournée sur ma patronne. Il y a quelque chose de pas net. La méfiance et la peur me douche d’une eau glacée. Visiblement, d’autres perçoivent ce qu’il se passe vus les mots échangés, mais je ne sais pas quoi. J’ai deux choix. Empêcher Aislinn d’aller se fourrer dans ce guêpier. Ou la suivre. Je la connais. Je ne suis pas sûr de toute manière que les choses se passent mieux à la sortie du domaine.

| Madame ? Dites-moi ce qu’il se passe. Qu’est-ce que vous entendez ? |

J’ai parlé distinctement, cherchant son regard pour la re-concentrer sur autre chose que ce qu’elle perçoit. Elle doit lire dans mon regard mon implication, ma curiosité. Je dois tout savoir, pour la protéger du mieux possible. Nous nous rapprochons d’une autre personne, près d’Aphrodite. Et je sens que tout va partir en vrille. Je vire mon masque, la comédie ne sert à rien et je ne suis pas là pour jouer.

Spoiler:

Invité

INTRIGUE

hail to the masquerade

Maksim ne connait rien des récurrences et créatures qui errent dans les ombres. Il voit bien l’aura de la kitsune (@Vesper Mayham) qui se trouve encore à ses côtés mais ne parvient pas vraiment à l’interpréter. A moins qu’il ne s’agisse que d’une sorte de déni dans lequel il s’enferme. La foudre craque bientôt sans qu’il n’en ait le moindre contrôle, le faisant tressaillir et littéralement sursauter sa voisine qui ne remarque pas alors les murmures qui s’échappent des lèvres de sa compagnie. Lorsque le petit groupe s’évapore au loin un peu plus profondément dans les jardins, le blond propose à Vesper de les rejoindre, ce qu’elle fait sans plus tarder et l’attendant à peine. Non pas qu’il en ait quelque chose à faire dans le fond, mais ça le fait tout de même papillonner des yeux un bref instant. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ils ont déjà rejoint le groupe composé entre autres d’Aodha, Torben et Aislinn mais le blondinet ne peut s’empêcher de penser que l’air est drôlement bien électrique et mystérieuse. Tandis que les autres s’avancent, il aperçoit @Célestine Beauchamp près du bassin fontaine dont la sculpture lui parait avoir le visage déformé de douleur. Ses pas se sont arrêtés de brèves secondes, troupe continuant d’avancer et Maksim se demandant vraiment pourquoi est-ce qu’il les suit ceux-là. Au-dessus de sa tête, le ciel noir est toujours plus profond et éclairés de lumières vivaces correspondant aux éclairs grondant qui ne demandent qu’à s’exprimer. Il finit par reprendre sa marche mais plus il avance plus il a un mauvais pressentiment. En entendant les mots de @Torben Rawne à l’encontre d’@Aislinn O'Reilly, il ne peut s’empêcher de lâcher le fond de sa pensée. « Entendre des voix n’est jamais bon signe. Si vous voulez bien m’excuser. ». Sans prévenir, Maksim fait demi-tour et part en sens inverse dans l’urgence, ressentant le besoin presque impérieux de remettre la main sur ce brun agaçant (@Aksel Beliakov) pour une raison qui lui est inconnue. Il reprend donc la direction de la salle principale où tout a commencé et dont la populace est un peu plus éparpillée qu’en début de soirée. Il ne sait pas pourquoi mais il doit absolument le retrouver.

Résumé:

AVENGEDINCHAINS

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» INTRIGUE + les jardins (bonus)
» INTRIGUE + la cave
» INTRIGUE + mindblown
» intrigue + (un)lucky me
» INTRIGUE + take off the mask