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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18]

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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Sam 8 Sep - 16:34

Ezeckiel & Cael

when danger is near


Le rat ne demeure pas ainsi longtemps, anneau entre ses dents et forme du Pi dessiné à l’intérieur du trou où se trouvait une bouteille d’alcool les dieux seuls savent combien de temps auparavant. Ca attire l’œil, attise une curiosité qui serait sans doute bien plus titillée plus tard. L’urgence est aux divinités se trouvant à l’opposé du couloir, de la dangerosité de Dante mais encore plus du vieillard qui attend un seul faux pas supplémentaire à l’encontre de son rejeton divin pour agir. Cael n’a pas que ça à faire, de rester avec tous ces ploucs, à respirer milles poussières ou se faire arroser de vin. Ni de une ni de deux, il quitte sa planque pour filer droit sous les vêtements sombres au sol et retrouve sa forme humaine initiale. Les cheveux ébouriffés et l’air pitoyable, il se redresse, laisse Pandora à ses soucis personnels et file déjà sans dire un seul mot, n’adressant alors qu’un vulgaire regard noir à Amadori et son protecteur du soir. Tout fout le camp et lui avec, alors il fonce, leur souhaitant une bonne fin de soirée pleine d’entrain et d’amusement. Ses genoux éraflés chauffent sévèrement mais la créature ne s’en préoccupe nullement. Sans doute quelques maigres morceaux de verre se trouvent encore coincés dans sa peau, ayant traversé le fin tissu du costume sombre. Pour sûr, les plaies de ses paumes doivent en contenir, car au moindre mouvement de ses doigts le derme inlassablement le tire. Bague de métal gardée dans la poche, le renard ne se préoccupe plus du rat ni de ce manoir, tout ce qui l’importe est de parvenir à sortir le plus vite possible. Il ne sait d’ailleurs par quel miracle il parvient à distancer le groupe dans la cave, balançant quelques bouteilles de la cuvée par-ci par-là. Les phrases au mur sont lues lorsqu’il croit se perdre au détour d’une allée mais quand enfin il aperçoit le plafond plus bas que le reste de la cave, il sait où se trouvent les escaliers. Sans crier gare et boitillant légèrement, pris de fatigue, Cael grimpe les marches quatre à quatre et fuit l’Eden Manor sans demander son reste. Il puise dans les dernières forces qu’il lui reste pour se frayer un chemin hors des gyrophares aveuglant et des sirènes puis disparait dans la nuit sombre.

***
Lentement, il range son téléphone dans la poche de son pantalon et se trouve bien idiot ainsi planté debout, juste devant la porte de l’appartement où il n’a encore jamais mis les pieds. La route pour parvenir jusqu’ici aurait pu être bien plus simple s’il avait encore eu assez de force pour se changer en corbeau. Hoffman ne se transformait qu’en deux types d’animal régulièrement seulement : lorsqu’il souhaitait prendre un bol d’air, il se changeait en l’un de ces précieux charognards au plumage des plus obscurs, mais quand l’envie d’errer dans les ruelles sans avoir à se justifier le prenait aux tripes, c’est sous les traits d’un gros chien noir qu’il se baladait. Cette image il l’avait constamment sous les yeux, Arcadia ne manquait pas de corbeaux et le chien noir vagabondait souvent dans sa rue. A force de pratique il a fini par en mémoriser suffisamment les traits. Oui, à vol de corbeau la bâtisse d’Ezeckiel aurait été mille fois plus rapide à rejoindre. Blanc comme un linge, le psy prend sur lui pour frapper à la porte, serrant les dents pour ne pas grimacer sous les minuscules bouts de verre qui s’enfoncent un peu plus dans sa chair. Le nogitsune n’aime pas réclamer d’aide, ce n’est d’ailleurs pas pour cette raison qu’il est là, mais il avait dit qu’il passerait et surtout… Courir ici s’était révélé être comme une nécessité. Bien sûr, il aurait toujours pu aller chez Feliks mais ce dernier devait probablement être occupé à autre chose et il ne voulait pas exposer de faiblesse ou de colère supplémentaire chez le kitsune. Il en avait déjà assez vu.

A peine la porte finit-elle par s’ouvrir qu’il pénètre à l’intérieur, chemise sombre imbibée de vin et veste déchirée par endroit. Il est pour ainsi dire méconnaissable et loin de l’image propre et nette qu’il arbore d’ordinaire quand il se présente au gamin. Bras croisés et mains ensanglantées par endroit, il s’avance sans dire un seul mot pour venir se laisser choir sur le canapé le plus proche dans un soupir. Jamais il n’aurait dû se rendre à cette soirée, les images de sa frayeur lui coupant le souffle reviennent le saisir, lui entravé dans un endroit exigüe dont il ne peut plus sortir. L’impression fugace d’étouffer littéralement et la pression sur son cœur autant que dans son esprit ayant voulu prendre possession de Dante pour le faire arrêter. Sans s’en rendre compte, les émeraudes fixent un point invisible de l’appartement, ignorant bien ce que peut faire Ezeckiel. Cael est encore perturbé par tout ce qui vient de se passer, par les picotements dans ses mains, ses doigts et la chaire de ses jambes. Il est incapable de parler, colère grondante dans son ventre.



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Sam 8 Sep - 17:39



 
when danger is near





Tout le monde en parlait, de cette fameuse soirée. Le brun n'avait pas daigné s'y intéresser. Pourquoi déposer un regard sur les hautes sphères ? Avocats véreux, juges frauduleux. Il connaissait, le vice qui animait ces gens-là. Alors, il avait adopté une idée répandue : contre soirée. Il avait invité sa meilleure-amie, pour s'affaler dans le canapé, avec des chips et admirer le navet du soir : Confession d'une accro du shopping. Une comédie romantique, stupide, mais qui avait le mérite de faire. Il suffisait d'enfiler un boxer, un gros pull et de bêtement rire avec ses lunettes de geek sur le nez. Pourtant, les dossiers étaient là, sous son nez. Ils étaient à portée de sa main, comme un animal prêt à bondir une fois son amie retournant à ses activités. Un instant arraché, loin de la réalité du monde. Ses yeux, noyés sous les rires, les remarques moqueuses et la franche camaraderie qui vibrait entre les deux individus. La soirée, s'éternisa, et nombreux sujets furent abordés. Le téléphone, fut abandonné le temps d'une soirée. La jeune femme s'assurant qu'Ezeckiel occulte ses difficultés émotionnelles. Un gamin gentil, mais qui fréquentait toujours le plus pourri. Elle ne voulait que le protéger. Il avait vaguement évoqué Cael, et elle sembla lui répondre de façon mécanique : tu devrais arrêter de toujours t'accrocher à des enfoirés. Parce que oui, il suffisait de chercher un peu pour comprendre qu'il n'était pas facile à trouver. Un fantôme, qui finirait par s'envoler répétait-elle. Il n'écoutait rien Zeke, continuant à s'accrocher à l'idée qu'il pouvait aimer quelqu'un et être aimé en retour. Il le pensait sincèrement, et à chaque pas, les doutes s'envolaient. Ridicule, certes, mais il avait pourtant une réelle volonté d'avancer. Lorsqu'elle se dirigea vers la porte de sortie, laissant à Ezeckiel le soin de ranger et de retourner à ses dossiers. Il n'avait pas la moindre idée, des événements de la soirée pour son psychologue adoré. Déconnecté de la réalité, le temps d'une soirée, celle de trop.

Le temps de vaguement ranger, une musique de fond pour se motiver alors qu'il retournait naturellement vers la salle de bain. Il récupéra la photo, la dernière prise en photo de sa mère, pour la coller à son miroir. Même lorsque sa meilleure-amie venait, il retirait ce souvenir, pour le préserver et taire les élans de mélancolie. Dix minutes, un peu moins et la sonnerie le ramena à la réalité. Il s'attendait à croiser le regard de sa meilleure-amie, ouvrant avec un petit air moqueur au bord des lèvres : erreur. Il fit face à Cael, mort à l'intérieur. Pas le temps de se tromper, l'individu s'était déjà glissé entre les murs de l'appartement. Blanc, abîmé, difficile de choisir un premier mot. Alors il se contente de refermer la porte à clé, en prenant le temps de vérifier le couloir. Le brun observa son amant s'installer sur le canapé. Chemise déchirée, puant le vin. Difficile de dire s'il était ivre. L'enfant coupa alors la musique en s'approchant doucement de son amant. S'arrêtant en faisant face aux mains. Ce n'était pas du vin, mais du sang.  « Merde.   » Un bref instant de doute. Complicité, en cas de meurtre, il pouvait tout perdre. Il devrait donc, poser les questions, et ensuite aviser. Non, pas avec Cael, il ne pouvait pas rester attentiste. Le brun quitta brusquement la pièce pour rejoindre la salle de bain, foutant une bassine dans la baignoire en laissant couler l'eau en jetant une éponge chinoise à l'intérieur. Cherchant dans sa pharmacie de quoi désinfecter et des pansements. Foutant le tout dans la poche ventrale de son pull. Récupérant la petite bassine avec de l'eau au passage, prenant direction du salon ouvert sur la cuisine. Il attendait toujours, comme mort le beau ténébreux. Il perdait de sa superbe ? Non, pas dans le regard du petit gamin.

Déposant la bassine sur la table basse ainsi que de quoi nettoyer les éventuelles plaies du psy. S'installa à ses côtés sur le canapé. Observant celui qui était presque inconscient, ailleurs. Plonger son regard dans le sien serait suffisant pour tout révéler, mais il ne pouvait accepter l'idée de briser son intimité. Il fit le choix d'essayer la meilleure douce : la conversation. « Cael ? Tu m'entends ? Est-ce que tu es blessé ?   » Déposant une main fort peu confiante sur celle de son amant. Il ne voulait pas violer son espace privé. L'idée de lui enlever sa chemise pour le couvrir d'un plaid fut la première idée, mais Cael pourrait réagir de façon violente. Il fallait obtenir son autorisation et ensuite, il tenterait d'obtenir le morceau de tissu. « J'peux t'aider, si tu veux bien de mon aide. Faut juste, m'expliquer.   » Il ne pouvait pas jouer le petit copain inquiet, parce qu'il ne l'était pas. Il était un mec qu'il voyait régulièrement, ayant un double des clés, mais il ne pouvait pas se présenter comme son mec. Alors, il cherchait comment aborder les choses le gosse, sans grand succès. Ezeckiel crevait d'envie de lui hurler ces mots: ne m'oblige pas à venir chercher les réponses par la force.  








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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Dim 16 Sep - 17:27

Ezeckiel & Cael

when danger is near


Il n’a pas pour habitude de se laisser dépasser par les émotions ou même par la peur, mais cette dernière a considérablement été amplifiée du fait du pouvoir de Dante et Cael se doit de faire face à ses craintes les plus personnelles et les plus sombres. Perturbé, c’est pourtant bien chez Ezeckiel qu’il se rend, réaction première suite à sa fuite du manoir et le canapé de celui-ci semble être le meilleur refuge pour l’instant. Assis bras croisés, le nogitsune repasse le fil des évènements dans sa mémoire et ne prête que peu d’attention à son amant , trop occupé à ruminer, sentir les picotements dans ses paumes et ses genoux. Merde. Il entend vaguement le greffier jurer et filer vers dieux seuls savent quelle pièce de son appartement. La respiration lourde, Cael fait de son mieux pour faire taire la colère grondant toujours à l’intérieur de lui. Amadori ne s’en tirerait pas ainsi, il se le promettait avec une force telle qu’il aurait bien pu agrandir les plaies de ses paumes avec ses ongles ainsi enfoncés dans sa propre peau. Le teint livide, le ténébreux tente de se refaire une figure, ne supportant que peu d’exposer ainsi ses faiblesses. Contrarié, il sent la lourdeur de ses paupières sur ses prunelles vertes et presque rougeoyantes mais se refuse à y céder, encore sous le joug de la pression de l’adrénaline. Cael ? Tu m'entends ? Est-ce que tu es blessé ? La main délicate se pose sur la sienne encore serrée en poing et dégoulinant de sang par endroit. Le renard tressaille, par réflexe, il n’a pas vu l’angelot revenir et se demande s’il est là depuis longtemps. Chier. Emeraudes se posent dans les prunelles d’Ezeckiel alors qu’il reprend contact avec la réalité qui est la sienne, toujours livide et toujours fébrile. J'peux t'aider, si tu veux bien de mon aide. Faut juste, m'expliquer. Cael détend enfin ses doigts, soupirant doucement pour terminer de calmer les battements de son cœur qui s’était à nouveau emballé. Il n’était plus enfermé avec ses propres démons, il avait quitté le manoir et la cave. « J’ai tué personne, si c’est ce que tu veux savoir. » qu’il commence, d’un ton peut-être un peu plus sec qu’il ne l’aurait voulu mais il s’autorise un bref sourire en coin pour détendre l’atmosphère pesante. C’est probablement un échec.  Il soupire une seconde fois. « Ca a juste dégénéré au manoir, j’aurais pas dû y mettre les pieds. J’ai juste croisé… Une connaissance désagréable. J’ai juste des égratignures… Une mauvaise histoire avec des bouteilles de vin volantes. ». Ne t’inquiète pas qu’il pourrait lui dire ? Non, le nogitsune n’en est pas encore là. Avouer qu’il s’était rué jusque chez lui par sentiment de sécurité ? Non certainement pas non plus.

Doucement, il se mord la lèvre inférieure et termine d’essayer de calmer sa respiration, se refusant de céder à la peur panique qui continue pourtant de lui vriller les entrailles. Avec soin, il prend sur lui et ouvre les paumes de ses mains abîmées et aux multiples coupures. « Je voulais pas te déranger aussi tard. ». Pourtant il sait qu’il avait reçu des textos de sa part un peu plus tôt dans la soirée, Cael n’avait plus eu l’occasion de les regarder lorsque les choses ont commencé à s’envenimer. « J’avais surtout pas prévu de passer aussi tard… En fait. ». L’aura d’ordinaire si noire a laissé place à un filet de lumière, la douceur se frayant un chemin jusqu’à l’esprit torturé et fatigué du renard qui n’a que trop usé de ses capacités ce soir. Ce n’est qu’au bout de plusieurs secondes qu’il se met à réellement regarder le visage d’Ezeckiel, puis, comme soudain happé par une force inconnue, il se penche suffisamment vers lui pour venir déposer ses lèvres contre les siennes. Il ne l’avouera pas, et peut-être jamais, mais sur le moment ce simple geste eut le don de le détendre complètement, enveloppant son âme paniquée d’une fine pellicule de sécurité. Il n’y avait plus la crainte d’être entravé ou malmené ici. « Aide acceptée. » qu’il finit par murmurer en se laissant retomber dans le fond du fauteuil, les traits soudainement encore plus fatigués.    




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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Dim 16 Sep - 18:27



 
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« Petit prince est tombé. De son trôné enchanté, il fut répudié. Sans nom, il s'en alla trouver le réconfort dans un autre monde. Il fit un choix désespéré, espérant pouvoir nourrir un nouvelle vie. Difficile de lui reprocher, cet élan de liberté. Il fut abandonné, et par la même occasion, délivré du poids de ses fonctions. Le petit prince, perdit sa couronne, et ses parents ne purent rien pour le préserver. Chaque histoire, peut se raconter selon une idée. L'histoire racontée, est celle d'un coup d'état. La tête du prince fut tranchée, l'autre monde fut celui de l'éternité. Une histoire, se raconte toujours de façon hasardeuse, il faut l'admettre et tendre l'oreille. Rien d'innocent. »

Pas un meurtrier. Réplique glaçante. Un crime que de l'envisager ? De le dévisager pour comprendre, pour saisir toute la réalité de l'instant présent. Le sourire fut néanmoins plaisant, mais le gamin fut bouffé par une touche de culpabilité. Le coeur fut pourtant soulagé, libéré – et délivré, oui. Explications : cette stupide soirée au manoir. Ezeckiel avait parfaitement conscience de qui s'était promené dans les pièces richement décorées de la luxure vêtue des plus belles parures. Néanmoins, l'explication semble tenir : du vin. Il puait l'alcool, mais ne semblait pas ivre. Il semblait avoir besoin d'attention et de dormir – de beaucoup, dormir.   « Une connaissance désagréable ? Parce que tu  en connais des agréables ?   » Petite moquerie : il avait un sale petit caractère Cael. Ezeckiel l'aimait bien – l'aimait, tout court – pour cela d'ailleurs. Donc la moquerie fut de mise, même si l'humour n'était pas le roi de la situation, sa présence avait un aspect reposant. Admirant les paumes du ténébreux, qui s'ouvraient face au gosse.  Zeke se saisit délicatement de la main droite de son amant pour constater les dégâts. Il n'était pas médecin, mais il avait l'habitude. Il fut coupé dans son élan, avec une simple remarque. Admettant  à demi-mots qu'il comptait passer dans tous les cas, sans oser le dire avec un franc parlé qui semblait pourtant le définir – autant que la fourberie.  « Tu m'déranges jamais.  » Phrase courte, simple alors que les regards se croisent et qu'il effectue un petit sourire, dans l'espoir de rassurer son invité improvisé. La bise fut inattendue, les lèvres vinrent à se rencontrer un bref instant. Hors du temps, dérobé, mais pas forcé. Inutile. Pas le temps de réagir, de paniquer ou de sourire : Cael accepte l'aide du gamin et se laisse tomber au fond du canapé. Il était donc temps de réagir. Rare fois, où Ezeckiel pourrait remercier les nombreuses soirées à s'occuper de son père ivre mort. La chose serait nettement plus simple dans le cas présent, et la personne qui se trouvait en face de lui y mettrait forcément du sien.

Se redressant pour faire face à Cael et se pencher par dessus lui.  « On se calme bébé, je t'enlève ta chemise pour la laver et nettoyer les plaies.  » Le ton était clairement moqueur, laissant Ezeckiel sur un moment de rire légèrement idiot. Il débouta la chemise de façon presque automatique, en abandonnant le regard de son amant. Le surnom, avait le mérite de rappeler des souvenirs. Déboutant entièrement la chemise, passant un bras, puis le second pour par la suite jeter la chemise sur le fauteuil qui traînait. Se déplaçant légèrement pour attraper un plaid et le déposer sur les épaules de Cael, intégralement le couvrir. S'installant à nouveau à ses côtés en attrapant l'éponge chinoise en tentant d'enlever les tâches sur ses mains. Ezeckiel commençait par supprimer tout ce qui pourrait aggraver la blessure – non il ne mettrait pas de l'alcool, cela brûlait les tissus.  Le silence apaisait Cael, mais Zeke décida de tuer ce silence.  « D'habitude je fais ça avec mon beau-père. A chaque fois je repète que c'est la dernière fois, que la prochaine fois il pourra crever dans sa ruelle.  » Hochant la tête en soupirant.  « Chaque fois, j'y retourne. Comme quoi, ça sert.  » Ezeckiel en était sincèrement heureux. Il ne se plaignait pas, au contraire, il usait de son passé pour créer son futur. Effectuant le même enchaînement pour la seconde main. Plus délicat qu'avec son père, certes. Une fois cela effectué, il attrape le désinfectant – supposé indolore – pour parsemer les blessures de plusieurs jets. Ce fut finalement aux tours des bandages de faire leur office, alors qu'il entamait une main pour préserver d'une infection future.  «  Tu veux en parler ? Tu veux boire un truc ? Merde tu voulais prendre une douche ? Dormir ? De la verveine ? Si tu me demandes du vin, je refuse. » Voilà. Parler, pour ne rien dire.










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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Dim 23 Sep - 20:20

Ezeckiel & Cael

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Les explications viennent, lentement, doucement, à mesure que le renard se libère du poids sur ses entrailles. Il comprend le sous-entendu d’Ezeckiel, raison pour laquelle il précise n’avoir tué personne. Pas cette fois. Pas ce soir. La légère moquerie du greffier a le don de détendre l’atmosphère c’est une certitude et malgré ses traits livides et fatigués, Cael ne peut que sourire une nouvelle fois. « Heureusement qu’il y en a quelques-unes, très rares. Vraiment très très rares. ». Cael ne compte pour ainsi dire que deux voire trois connaissances agréables, Ezeckiel faisant définitivement parti du top, chose que le nogitsune ne se réfutait plus à nier. Il révèle alors son intention de passer, mais pas si tard, ne souhaitant pas déranger. Cael, déranger, il était clairement fatigué pour oser sortir une telle chose, lui qui d’ordinaire ne se préoccupe pas autant des bonnes manières. Sans doute est-ce la pointe de lumière perçant en son sein qui le rend plus docile, ça ou la frayeur qui sinue toujours tel un serpent au creux de ses veines. Elle s’atténue toutefois à mesure que les paumes se rouvrent pour laisser le gamin observer les dégâts. Elle s’atténue d’autant plus lorsque, pris d’une envie folle, ses lèvres viennent se poser contre celles de l’amant en un chaste baiser. Aucune arrière-pensée, juste l’envie fugace de se sentir au plus proche de lui le temps de quelques secondes. Exténué, le renard est tout bonnement exténué au point de ne plus protester.

A peine leurs lèvres se quittent et son corps retrouve le fond du fauteuil que le brun vient à son tour se pencher au-dessus de lui. On se calme bébé, je t'enlève ta chemise pour la laver et nettoyer les plaies. Un fin sourire glisse à ses lippes mais disparait aussitôt, il ne répond rien, se revigorant légèrement dans le silence ou bien étant trop fatigué pour dire quoi que ce soit de plus. Il se détache doucement du dossier le temps qu’Ezeckiel puisse tirer sur les manches de la chemise et il soupire, soudain pris d’un frisson. Le frisson disparait bientôt sous le plaid que le greffier vient lui poser sur les épaules, l’emmitouflant presque dans ce dernier alors qu’il l’observe reprendre sa place, les paumes toujours ouvertes sur le plafond et dans un sale état. Il se laisse toujours faire, en silence, luttant pour garder les yeux ouverts et rapidement rappelé à l’ordre à la seconde où l’eau, même tiède vient effleurer les plaies de ses mains. Il ne sourcille qu’au minimum, ayant suffisamment de force encore pour lutter contre l’expression supplémentaire de sa faiblesse temporaire. Il s’apaise dans le silence de la pièce rapidement brisé par Zeke. Cael ne peut lui en vouloir, il est tout de même chez lui après tout alors il se contente de hocher la tête. « Si ça peut te rassurer, tu fais ça très bien. » qu’il finit par lâcher d’un murmure, et dans la bouche du nogitsune c’était sûrement un superbe compliment qu’il venait de faire. Il le pense sincèrement le bougre, paumes ne tressaillant que peu sous ses doigts experts, même si la douleur n’était pas inexistante. Le désinfectant donne l’impression de crépiter littéralement dans le plaies et Cael siffle entre ses dents durant dix secondes avant que les bandages ne terminent d’apaiser le tout. Il se sent vidé de son énergie et toutes les questions que posent alors Ezeckiel ont du mal à être assimilées mais il sourit, le nogitsune, de le voir ainsi. Prêt à tout pour lui. « Moi qui allait demander un verre de vin… » qu’il commence en croisant son regard, ricanant pour lui-même. « Je plaisante. Juste… Un verre d’eau, un lit et la chaleur de ta peau suffiront. ». Fatigué certes, mais encore suffisamment aguerri pour avoir recours à ses demandes particulières.

Le verre d’eau il le boit d’une traite, le rend potentiellement à Ezeckiel avant de décider de se lever hors du fauteuil, plaid lové sur ses épaules. Il n’a pas l’habitude de paraître dans cet état mais à cette heure de la nuit il en a juste plus rien à foutre. Chancelant, il fait deux pas, s’arrête puis recommence à avancer comme s’il avait bu un trop grand nombre de verres. « Tu peux me dire où est ta chambre avant que je m’endorme sur ton carrelage bébé ? ». Pour sûr il serait capable de dormir à même le sol s’il se cassait la figure.    






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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Dim 23 Sep - 20:24



 
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«  J'en suis honoré, docteur Hoffman.  » Petit prétentieux. Il pouvait jouer l'innocent, faire semblant en prononçant l'idée folle qu'il n'était pas dans cette catégorie. Parce qu'il ne serait pas là le ténébreux, s'il avait mieux à disposition. Mieux, meilleur, un simple leurre peut-être. Faire le choix de franchir le seuil de cette porte, était acceptée l'idée du dialogue. Cael était particulier, mais il n'échappait pas à la règle simple : la vérité. Il suffisait de s'expliquer, brièvement, et il aurait la paix. Il pouvait déposer ses lèvres, que cela ne ferait pas taire le gamin. Une galère, une aide, une épaule, mais nullement un pantin. Cael avait peut-être l'habitude des gamins, de ceux qui avaient une psychologie digne d'une chèvre, mais le faux innocent refusait d'être un patient. Le ténébreux avait glissé une main dans des draps, mais il avait posé un pied dans un tribunal. Parce qu'il fallait accepter, cette idée simple, que le gamin savait exactement ce qu'il faisait. Il faisait pourtant face à un menteur de grande ampleur, mais il n'avait pas peur. Fin manipulateur ? Amateur, en comparaison de celui qui semblait sortir tout droit de l'enfer. Le déshabiller n'était pas une vaine tentative de le séduire, mais bien un moyen de l'aider. Ezeckiel n'était pas un pervers, il avait le sens des priorités. Pas de silence, par de repos pour lui : le gamin devait s'assurer qu'il ne faisait pas une connerie. Le coeur avait une échelle de valeur différent de celle de l'esprit. Il ne pouvait pas abandonner tous ses principes. Si ? Peut-être, difficile de l'affirmer.  Un compliment, n'allait pas le perdre. Pas le temps de rougir, imaginant son père à cette place. Image étrange, désagréable. Condamné à toujours réparer les dégâts après, pas un justicier, mais un homme de droit. Il fallait accepter l'idée qu'il était destiné à corriger un crime déjà commis, et non pas à l'empêcher. La politesse, est nécessaire, parce que l'inquiétude était naissante et progressait dans ses tripes. Émotif, avant d'être un gars réfléchi. L'humour amorcée se poursuit entre les lèvres de son amant qui réclame de l'eau. Puis, il prononce une simple remarque : sa peau. Ezeckiel, couvert par un pull. Ezeckiel, qui était torse nu uniquement lorsqu'il était en présence d'un autre homme. Ezeckiel, le complexé. Une remarque étrange à ses oreilles. Agréable, mais étrange.


Il s'éloigne en ramenant le verre, constant la tentative de Cael de se lever. Revenant instinctivement vers lui. Instinct protecteur, comme un vieux réflexe. Le psy n'avait pourtant pas le profil de celui qu'il fallait protéger. Déposant une main sur avant bras pour l'empêcher de vaciller.  «  Chut tu vas vexer mon carrelage, le pauvre.  » Glissant sa paume jusqu'à celle de son partenaire pour l’entraîner en direction du couloir qui menait à la chambre et aux autres pièces. S'enfonçant jusqu'à la chambre, qui avait le mérite d'être grande – presque trop pour lui – et lumineuse. Allumant la lumière en lâchant la main de son amant pour prendre direction de la fenêtre et tirer les rideaux. S'approchant de son lit pour allumer la lumière de table de chevet. «  Tu peux faire comme chez toi. Tu as le lit, je vais éteindre, ranger en vitesse, et la peau arrive.  » Quittant la pièce alors en coupant la lumière principale, pour ne laisser que la faible luminosité a proximité de la table de chevet. Une fois de retour dans le salon, il se contenta de se saisir de la bassine pour vider cette dernière dans l'évier de la cuisine et de déposer cette dernière sur le bar. Tournant jusqu'à sa cafetière pour y déposer un post-it avec un petit mot « Il suffit d'appuyer sur le bouton marche ». Déposant ce petit mot sur le bar, alors qu'il sortait une dosette pour son café, l'insérant dans la machine pour un café noir, en prenant soin de mettre une tasse adaptée : il suffisait d'appuyer sur le bouton, comme indiqué. Récupérant la chemise pour verser du vinaigre blanc où se trouvaient des éventuelles tâches de sang. Frottant délicatement la tâche de façon circulaire pendant 3 minutes avant de remettre  la chemise dans la bassine pour verser de l'eau tiède et laisser tremper la pièce de tissu. Eteignant toutes les lumières sans prendre le temps de récupérer son téléphone, trainant dans la cuisine avec ses papiers, trop occupé qu'il était avec le matériel de médecin en herbe. Allumant la lumière de la salle de bain, pour ranger le tout dans son armoire à pharmacie en croisant la photo de sa mère, mais en se détournant ce fut Cael qu'il remarqua dans la chambre – les deux pièces formaient un miroir architectural. Le ténébreux ne dormait pas. Ce fut alors un petit sourire qui s'esquissa sur le visage du gamin. Retirant son pull, pour reprendre direction de la chambre en refermant la salle d'eau derrière lui. Les bras croisés, il vint à rejoindre son propre lit, sans aucune connotation sexuelle. Il se glissa par dessus Cael, épousant parfaitement son corps, un petit sourire moqueur au bord des lèvres alors qu'il frolait les siennes. «  Ah ma peau était donc un mal nécessaire à ton sommeil. Tu devrais déjà dormir. »


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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Jeu 27 Sep - 22:28

Ezeckiel & Cael

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Cael pourrait le frapper gentiment pour la remarque sur le fait d’être honoré du compliment. Le renard doit vraiment être fatigué pour lâcher ce genre de choses aussi facilement. Jamais encore il n’avait fait de sincère compliment à quelqu’un, ce n’était pas dans sa nature, chez lui c’était même plutôt contre nature, enfin celle de la créature, car l’humain passé en était tout à fait capable. Hoffman se fait toutefois silencieux ce coup-ci et ne réfléchit qu’à la demande formulée par le gamin. De quoi avait-il besoin ? De quoi avait-il envie ? De l’eau. La première chose qu’il ose demander malgré ses traits fatigués, paumes dorénavant sagement emballées et emmitouflées. Le verre arrive pour ainsi dire aussitôt, liquide qu’il avale d’une traite avant de le redonner à son propriétaire, bien décidé à se lever. Il se fait violence, le ténébreux, refusant de céder tout de suite à la fatigue qui lui blanchit le visage autant que la peur panique subie à l’eden manor. Pour sûr, il s’agissait d’une nuit donc il se rappellerait, son téléphone portable lové dans la poche de son pantalon tout comme l’anneau récupéré à l’oreille du rat. Un pas, puis il chancelle, s’arrête et recommence à nouveau. En un battement de cil sans doute trop lent, Ezeckiel est déjà à ses côtés. Cael n’est pas faible, et ses poils se hérissent aussitôt par réflexe mais il ne dit rien, apprend à contrôler ses fameux réflexes défensifs. Parce que c’est lui. Au lieu de se montrer revêche, il se montre plutôt taquin mais aussi effroyablement sincère. Il est clairement temps pour lui de se coucher, car pour sûr il finirait par se montrer un peu trop docile. La main se pose sur son avant-bras et le nogitsune ne bronche pas, au contraire, il ne sourit que plus aux mots qui s’envolent dans le silence de la pièce. Chut tu vas vexer mon carrelage, le pauvre. Cael ricane, légèrement, presque timidement et amusé. Il laisse ses doigts se mêler aux siens puis son corps suivre celui du brun en direction de la fameuse chambre. Diantre ce qu’il peut avoir besoin d’un lit, là tout de suite. Arrivé sur le pas de la porte, il observe ladite chambre avec attention et constate la luminosité de cette dernière, notamment lorsque les lampes s’allument. Le temps d’une seconde, ses prunelles vertes sont comme éblouies, et l’instant d’après il n’y a déjà plus qu’une ambiance tamisée et plus douce. Faire comme chez soi, pour une fois Hoffman n’y manquerait pas.

Le greffier repart dans le salon, laisse le psy seul avec lui-même. Plaid sur les épaules, il toise la pièce un court instant supplémentaire puis s’avance, se guide jusqu’aux abords du lit et se sépare de la chaleur présente sur son dos. Il fait ensuite lentement glisser le pantalon de costume également abîmé, inspecte les égratignures de ses genoux, rien de bien méchant toutefois, et se laisse choir sur le lit. D’abord allongé sur le ventre, il souffle longuement, profite de l’odeur des draps qu’il inspire sereinement, sonnant le glas sur les angoisses du soir. Au bout d’une minute, Cael se tourne sur le dos et se glisse sous les draps, le corps lourd et légèrement endolori par endroit, il ne remonte toutefois pas les couvertures jusqu’en haut, s’arrête au niveau de la taille et patiente. Ses paupières sont lourdes, bien trop lourdes mais il ne bouge pas, se refuse à fermer les yeux trop vite. Les secondes qui défilent paraissent interminables alors que lorsqu’Ezeckiel revient, il a dû s’écouler en tout et pour tout à peine cinq minutes. Il est toutefois en train de fermer doucement les yeux quand il sent bientôt le corps chaud passer au-dessus de lui et venir se lover contre sa peau. Un soupir s’échappe de ses lèvres et il esquisse un sourire en coin à la réflexion et au geste du gamin. Lèvres frôlant les siennes, il lui volerait bien un énième baiser mais s’abstient. « C’était en effet ma troisième demande… » qu’il lâche de sa voix franche avant de glisser ses paumes emmitouflées dans les bandages sur la peau du dos du plus jeune, fermant enfin les paupières. « Et je ne suis pas… Déçu… Merci, bébé... ». Le dernier mot est prononcé tandis qu’il tombe littéralement de sommeil, lové contre son amant. Qui l’aurait cru, que Cael ferait ce genre de chose aussi simplement ? La fatigue a peut-être des vertus, finalement. Ca ou… L’amant.  



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Ven 28 Sep - 14:39




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Si un seul individu renversait le monde, il serait un avant-gardiste. Si un seul être dominait la terre, il serait un despote. On accordait, bien des noms à ces individus, ceux qui étaient les symboles d'un événement. Pourtant, personne ne daignait trouver une définition à l'individu qui bouleversement la vie d'un seul humain. Bien sûr, les plus romanesques viendraient clamer haut et fort qu'il s'agissait de l'amour véritable et que cela suffisait pour saisir toute la richesse d'une seule relation. Faux. Cela ne voulait rien dire, des mots, gribouillés sur des lettres nauséabondes par la niaiserie habituelle dans les situations similaires. Parce que faut le dire : tout le monde s'en fout des mots doux. Tout le monde, veut tout, tout de suite. Déclaration bâclée, pas terrible, mais s'éterniser pour énoncer l'amour semblait bien pire. Impossible à comprendre, trop difficile d'occulter le cliché des dessins animés gobés par les gosses enchaînés aux idéaux de walt disney studio. Ezeckiel avait échappé aux clichés, mais il s'était noyé dans l'idée d'amour unique. Pas vraiment clairvoyant l'enfant, mais il n'avait pas désespéré. Rien de pareil dans la société des apparences, il avait conservé cette drôle d'innocence, et avait toujours été le largué. Pas assez amoureux, pas assez sportif, trop passif, pas assez parfois. Impossible de plaire, mais il fit de cela sa force, l'aidant à bâtir sa force de caractère. Son romantisme, baigné dans du réalisme. Cael, était le meilleur du pire. La réalité violente, indélicate, chiante et aigrie sur les bords – ronchon comme un cochon. Un mauvais choix, selon l'opinion de ceux qui avaient côtoyé le mauvais garçon. Une bonne affaire, pour tous ceux qui pensaient que la belle vie se basait avant tout sur l'économie, la classe sociale et le prestige de lu métier. Le meilleur du pire. Cael n'était pas simple à saisir. Aimé ou détesté, il avait le mérite de ne pas laisser indifférent. Le méchant de l'histoire, est toujours adulé ou détesté. Le héros, lui, est destiné à être aimé. L'essence même de la différence dans l'identité du personnage joué au théâtre : l'un brillait pas ses actions, l'autre, par sa simple présence. Antagonisme de bas étage. Coucher avec le méchant selon l'opinion d'autrui. Une idée qui vint pourtant le réconforter, se laissant tomber dans les bras de Morphée comme un enfant excité, mais épuisé par sa journée. Le sommeil, inespéré dans contre lui. Une nuit à simplement oublier l'idée qu'il n'était qu'un mec dans son lit. Au fond, il avait renoncé à cette idée - les mois écoulés furent libérateurs.


Nuit écoulée. Pupilles ouvertes avec grande difficulté. Ezeckiel méprisait cet instant, où il devait ouvrir les yeux. Faire face au monde, toujours se contrôler, toujours se méfier. Pourtant, ce fut la présence masculine qui choqua d'avantage le gamin. Cael, évidemment. Aucun mec, n'avait jamais passé la nuit dans cet endroit. Personne. Ses amies, oui. Ses potes, oui. Sa famille ? Oui, son père, rarement. Le brun se retrouvait donc abasourdi par la présence de son amant dans son lit. Se redressant en emportant la couette avec lui. Le regard embrumé par sa nuit, et naturellement, il dessina de manière abstraite la forme du dos de son compagnon. Il dormait sur le ventre, toujours. Cela offrait toujours la même réaction : les marques dans le dos de Cael. Il n'en parlait pas. Ezeckiel ne demandait pas. Difficile de venir lui jeter la pierre. Le gamin n'évoquait pas sa mère, et détournait toujours le sujet. Impossible, de lui jeter même un petit galet à la tête au ténébreux. Le gosse déposa une bise sur l'épaule de son amant, s'extirpant du lit en prenant soin de remettre la dos pour couvrir le psy. Quittant la chambre le plus discrètement possible, fermant la porte ou éviter les nuisances sonores. Récupérant son pull à poche ventrale dans la salle de bain tout en restant en boxer – la magie des complexes, - pour déposer ses pupilles sur la photo avec sa mère. Une nécessité, pour lui donner envie d'avancer. Il l'avait aussi sur son téléphone, comme pour se rappeler pourquoi il ne torturait pas la moitié de la planète. La direction du salon fut prise, récupérant rapidement son téléphone pour vérifier ses rendez-vous du jour, ses dossiers et ses mails – le boulot encore et toujours. Prenant soin de lancer le café, se doutant que Cael ne dormait pas.



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Lun 1 Oct - 18:54

Ezeckiel & Cael

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Il use probablement un peu trop de ce surnom. Ce n’est pourtant pas dans ses habitudes, de se laisser aller à ce genre de choses, de se laisser aller dans des bras tout court. Cael est un solitaire, de ces créatures qui sont accoutumées à vivre sans attache, bien plus fasciné par la folie du monde que par l’amour ou les relations pouvant apporter de la joie. Cael évolue dans un monde de noirceur et de terreur que lui-même provoque chez les pauvres âmes en détresse et en déraison. Il n’a pas pour habitude de faire naître les sourires sur les visages, il les regarde plutôt flétrir et mourir sans sourciller, véritable barrière de glace qui l’empêche de ressentir. Comment peut-il alors se perdre dans les bras du gamin sans même en ressentir de l’indifférence ? La question ne se pose dans son esprit que le temps de l’absence de l’autre, lorsque la lumière tamisée fait danser les ombres au plafond, à moins que même cela, ne soit l’imagination de son esprit fatigué, épuisé par la soirée. Il ne se souvient pas avoir été dans un tel état un jour, paumes levées vers le ciel, littéralement à demi-affalé sous les draps. La chaleur du brun l’enveloppe délicatement et il se surprend à aimer ça, ce simple contact sans rien attendre en retour, juste entendre et sentir résonner les battements du cœur du greffier. A cet instant Cael n’a pas besoin de plus, paumes bandées se refermant lentement autour du corps d’Ezeckiel. A peine la position est-elle trouvée que c’est Morphée qui prend le relai, marchand de sable lui assénant son précieux sable fin.

La nuit s’écoule sans qu’il ne soit réveillé, sommeil des plus réparateurs faisant son œuvre sur son organisme ainsi que sur ses capacités particulières. Il n’ouvre pas les yeux, imperturbable lorsque les premiers rayons du jour viennent percer à travers la fenêtre, ni même lorsque la couette s’écarte de son corps sous le mouvement de son amant. Il aurait pu frissonner, mais la créature est noire et glaciale, ça ne l’atteint donc que peu. Respiration lente et apaisée, Cael est encore perdu dans les bras de Morphée. Allongé sur le ventre au rythme de la nuit défilant, il n’esquisse qu’un bref petit sourire en coin en sentant la chaleur des lèvres contre la peau de son épaule. Un réflexe sincère incontrôlé, qui aurait sûrement bien contrarié le renard s’il se savait l’avoir laissé lui échapper. Le jeu des apparences est tellement important pour lui. Ne rien laisser paraître et transparaître. Ne pas avouer les faiblesses. Un moyen de se protéger. Tout comme le fait de ne surtout pas mentionner les dix sept marques fines dans son dos. Ces tâches minuscules qui apparaissent chaque année supplémentaire écoulée, tel un cadeau du ciel pour prouver aux chanceux qu’ils sont toujours en vie. Ezeckiel s’éclipse, prend la poudre d’escampette jusqu’au salon où il s’occupe de ses affaires et le renard dort encore à poing fermés durant au moins dix bonnes minutes. Sans doute est-ce l’odeur du café chaud parvenant jusqu’à ses narines qui le sortent de son état ensommeillé, il ne saurait vraiment le dire mais son estomac est grandement titillé par les odeurs chatouillant et réveillant sa faim. Lentement, il papillonne des yeux, se laisse éblouir par les rayons du soleil et s’étire dans le lit qui n’est pas le sien. Ses cheveux noirs ébouriffés, il s’étire un peu plus en soupirant puis sort à son tour du lit, n’enfilant que son pantalon. Les paumes ainsi lovées dans leurs bandages donnent l’impression qu’il s’apprête à s’entrainer pour un match de boxe mais il n’en tient pas compte et s’extirpe à son tour de ladite chambre.

Rapidement, les yeux encore embrumés, il rejoint Ezeckiel déjà au fait de ses rendez-vous et dossiers. « Déjà en train de bosser ? » qu’il lâche d’une voix moqueuse en récupérant son air d’auto-suffisance qui l’avait quitté tard dans la soirée à son arrivée. Il a retrouvé des couleurs et ne parait plus aussi misérable que la veille. Pas de réveil spécial aujourd’hui, c’est à croire que Cael avait pris l’habitude des sournoiseries coquines du greffier à son encontre. L’absence était donc surprenante. « Dis-moi, te serais-tu assagi en une nuit ? ». Il se pose vraiment la question, toujours taquin et venant croiser les bras sur l’un des plans de travail de la cuisine, non loin de la machine à café d’où il renifle l’odeur de café chaud en dosette. « Et à ce que je vois tu penses à tout. ».    



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Lun 1 Oct - 20:22



 
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Une minute de perdue. Un instant volé que la vie ne lui rendrait jamais. Tout le monde connaissait cette chanson : le temps se perdait, le printemps arrivait en défonçant l'hiver à grand coup de rayons lumineux. Le brun connaissait cette idée de cycle. Les relations, étaient similaires. L'apogée d'une relation, était donc le moment dangereux, laissant supposer que la suite était dramatique : la fin. Le brun ne voyait pas cette relation comme étant à son apogée, mais plutôt comme une montée lente, et laborieuse. Parce qu'il était borné, le ténébreux. Pas facile à aborder, le grincheux. Parce qu'Ezeckiel avait renoncé à l'idée de démontrer ses sentiments, d'illustrer plus que nécessaire que quelqu'un lui retirait le poids de ses calvaires. Tout semblait éphémère pour lui, hormis les amis, qui se disaient être là pour la vie. Cael s'incrustait dans son quotidien, devenant un élément essentiel comme cela n'était jamais arrivé. Il y avait cette routine, qui s'installait sans se dire. Le silence de l'appartement de Cael, en échange des pas des enfants des voisins du gamin. La sexualité débordante de la jeunesse de l'appartement voisin, qui ne faisait que rendre l'absence de son amant plus terrible encore. Pourquoi lui dire ? Après tout, cela ne ferait que rendre la sensation d'abandon plus atroce encore. Un rejet, ça le tuerait cette-fois, alors il se taisait pour préserver la foi qu'il avait dans cette relation.

Collé à son téléphone, il observa son amant débarquer au centre de l'appartement. Il était joli à regarder torse nu. Ils se complétaient bien : Cael affichait son torse, tandis qu'Ezeckiel mettait en avant ses jambes. Une remarque idiote, qu'il garda pour lui et qui lui arracha un sourire teinté par la frustration. La première réflexion de son amant lui décoche un petit rire étouffé. «  On va dire ça.  » Il a meilleure mine, le coco, nettement plus fidèle à sa petite personne. Cela ne déplaisait pas au gamin qui appréciait les défauts de son amant. Le greffier est en revanche, très déçu. Rien, il s'installe à ses côtés sans une seule marque d'affection. Petit con. D'autant qu'il pique Ezeckiel sur cette absence de tentative habituelle. Il y avait pensé pourtant, mais il avait fait le choix de le laisser dormir et s'accordait donc une chance d'obtenir des explications avant de lui sauter dessus. Un semi-compliment plus tard, le gosse abandonna alors son ordinateur en fermant ce dernier. «  Et encore, c'est que le début.  » Ezeckiel soupire en s'étirant et en attrapant les bras de son amant pour l'extirper de cette position de feignant sur son bar. Le tirant par les bras pour le rapprocher de lui. «  J'ai commandé des viennoiseries en me réveillant, donc ça devrait arriver dans moins de dix minutes.    » Marquant une légère pause en collant son corps à celui de son amant au centre de la cuisine, libérant les bras de ce dernier, pour le laisser balader ces dernières ou s'abstenir pour frustrer Ezeckiel. «  J'ai ensuite envoyé des mails à des collègues, pour demander des faveurs et ainsi profiter d'une journée avec mon copain. Toi, donc.  » Embrayer, vite, ne surtout pas le laisser réagir, ne pas l'attaquer avec un baiser, mais continuer de parler. Une main glissée sur son omoplate alors que le corps du gosse effectuait un mouvement de balancier, naturel, pas du tout connoté. « J'ai aussi checké twitter pour me renseigner sur les événements de l'eden Machin là.  » Il fixant toujours Cael, comme assuré de ce qu'il disait, alors que l'autre main se promenait sur son torse et venait se glisser entre le jean et le boxer, pour nouer le tissu autour d'un simple doigt. Habile et habitué, cela allait ensemble dans cette relation. «  Sinon, pour ce que tu n'as pas eu. J'avais envie d'être sûr que tout allait bien et que tu avais retrouvé toutes tes capacités, parce que comme dit précédemment : je suis à toi pour la journée.  » Toujours pas de baiser à l'horizon, pourtant, Ezeckiel mordilla la lèvre inférieure de son amant un bref instant avec un petit rictus vicieux au coin des lèvres. Il faisait dans la subtilité. De façon plus directe, cela voulait dire: je voulais te sauter dessus, mais j'avais peur de t'épuiser. Zeke n'avait pas eu de contact charnel avec Cael, et faisait-il la réflexion à haute voix ? Non, il le pensait juste très fort.




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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Sam 6 Oct - 20:46

Ezeckiel & Cael

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La pâleur de la veille a cédé la place à une mine requinquée par le sommeil réparateur. Sans doute l’est-il un peu plus en compagne de celui qu’il observe doucement sans rien dire, d’abord. Oui, Ezeckiel y est sûrement pour quelque chose, car il est rare que le renard noir soit aussi détendu qu’en cet instant. Cael n’offre pas de marque d’affection car il n’a tout simplement pas l’habitude d’agir de la sorte, il est même à mille lieues de penser à ce que le gamin voit dans cette absence de baiser ou autre caresse affectueuse. La réalité est que jamais le psy ne s’est lancé dans une réelle et sincère relation, la place qu’occupe aujourd’hui Ezeckiel dans sa vie n’est là que parce que le renard n’a pas su déceler ce que tout cela pouvait bien vouloir dire. Les battements de cœur et l’envie nécessaire d’avoir le môme près de lui est quelque chose que Cael ne devine pas encore vraiment comme étant les prémices de quelque chose de bien plus important. Il serait bien incapable de parler de sentiments alors que pourtant ce sont bien eux qui sont en jeu dans la balance. L’odeur du café continue de se frayer un chemin jusqu’à ses narines et un sourire en coin vient étirer ses lèvres tandis qu’il demeure dans une position nonchalante, bras croisés sur le bar, non loin de la machine à café d’ailleurs. Complimentant son amant, Hoffman reste pendu aux dires de ce dernier qui reprend la parole et quitte son ordinateur. Il pourrait, protester, sa forme étant retrouvée, mais il ne dit rien lorsqu’il se fait soudainement tirer par les bras avec lenteur. Les mains toujours emballées dans leurs bandages de la veille, le renard conserve son sourire en coin tout en se laissant être attiré. J'ai commandé des viennoiseries en me réveillant, donc ça devrait arriver dans moins de dix minutes. Il hausse un sourcil, adorablement surpris et le lui fait savoir par le biais des gestes, acceptant de se coller au pull à poche kangourou et ricanant par la même occasion. Quel parfait petit…Ami… Tu fais. qu’il manque de dire en ouvrant les lèvres et les refermant aussitôt. Mauvaise idée. Surpris par lui-même, Cael ne montre pas son trouble, le garde savamment pour lui car ce ne sont pas là les réflexes de la créature mais bien de l’homme qu’il aurait pu être.

Ses bras lui sont rendus et il les garde un instant le long de son corps, à peine plus de dix secondes car ses mains reviennent se poser innocemment sur les hanches du brun qui lui raconte alors ce qu’il a fait pendant que lui dormait encore. …et ainsi profiter d'une journée avec mon copain. Toi, donc. Les mots prononcés par Ezeckiel font instantanément mouche dans sa boîte crânienne et il en a un frisson tout le long de son échine, par réflexe. Mon copain. Petit ami. Relation. Cael le fixe de ses émeraudes qui s’étrécissent et déjà le gamin enchaîne les palabres en tous sens qu’il n’écoute plus qu’à demi-mots, focalisé sur ceux prononcés un peu plus tôt. Les doigts du greffier glisse pourtant le long de sa peau, arrachent un autre frisson qui le parcourt tout entier tandis que l’esprit fuse à tout rompre. Les doigts glissent encore, descendent lentement alors que les prunelles ne quittent pas celles d’Ezeckiel, presque perdues sur la chose à faire ensuite. Ce sont finalement les gestes, doigt unique s’entortillant autour du tissu de son sous-vêtement, qui ont raison de lui et de sa réflexion profonde. Qu’espérait-il d’Ezeckiel dans le fond ? Etait-il prêt à dire non à sa présence simplement pour une appellation et ce que cela signifiait derrière ? Non. Mais ça le perturbe. Il demanderait sans doute conseil à Feliks plus tard… Ou pas. Sinon, pour ce que tu n'as pas eu. J'avais envie d'être sûr que tout allait bien et que tu avais retrouvé toutes tes capacités, parce que comme dit précédemment : je suis à toi pour la journée. L’information le refait sourire à nouveau, visage qui s’était temporairement assombri. « Pour la journée… » qu’il répète d’un murmure avant de s’emparer des lèvres de l’autre dans un chaste baiser, main venant se placer dans le creux du dos du greffier, juste sous son haut pour l’attirer davantage à lui. « J’apprécie l’attention, et la dénomination. ». Son sourire s’élargit, dévoilant ses dents alors qu’il continue de le scruter du regard et le pousse gentiment contre le plan de travail. Il ne fait rien de plus que l’embrasser, de toute manière les viennoiseries et le café, il ne pourrait pas y résister. « Il y a encore des choses que tu veux savoir sur l’Eden Manor ? ». Murmure lâché tandis que ses lèvres trouvent le cou du jeune homme pour aller y embrasser la peau, ou plus précisément… La marquer.  



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Dim 7 Oct - 15:09



 
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Amour d'un jour, qui devint un amour de toujours. Ezeckiel était passionné par cette idée, de rencontrer un seul être qui viendrait bouleverser une vie, changer un destin médiocre pour celui d'un être meilleur et supérieur. Le brun avait conscience que Cael, n'avait pas le portrait du prince charmant. Il avait l'apparence, parfaite. Le fantasme de Zeke, mélange étrange entre le mauvais garçon au grand coeur et le plus gros enfoiré du lycée. Un aspect ténébreux, qui enveloppait toute sa personnalité. Pourtant, il avait le profil social du prince charmant : métier intellectuel, statut social intéressant et véritable capacité à s'intégrer en société. Le prince charmant moderne, mais qui n'était pas destiné à croiser le chemin d'un gosse à la vie éraillée. Ezeckiel s'était longtemps imaginé vivre dans un bel appartement, en couple, avec le voyage comme principal moteur. Visiter le monde, découvrir plus qu'Arcadia. Jamais, il ne se serait imaginé rencontrer quelqu'un dans ce bled paumé, supposé être un lieu de transition qui s'était éternisé. Le greffier s'était trompé, et désormais attaché à Cael, cela semblait impossible pour lui de partir. Noyé dans l'émeraude de ses yeux, impossible d'y échapper. Ses mains, son étrange sourire parfois difficile à obtenir et sa voix chaude. Du détail. Il pourrait soulever cet insupportable petit regard hautain qu'il adoptait souvent, et cet air condescendant qu'il fallait briser pour parvenir à l'approcher. Des défauts, il en avait, sauf qu'Ezeckiel aimait ces derniers. Ridicule, mais réel. Zeke était un livre ouvert, un gamin qu'il était facile de saisir : gentil, mais avide de justice, tout en étant attaché à ses parents et visiblement impossible à entamer une relation sérieuse de par sa capacité à être persuadé qu'il ne mérite pas d'amour. Le ténébreux, avait des nuances différentes. Le syndrome du héros hantait Ezeckiel, tandis que Cael était le méchant, que tout le monde adorait, mais que jamais personne ne comprenait.

Néanmoins, le gosse avait descellé une chose pour manipuler Cael : la chair. En jouer, attiser le désir charnel pour obtenir ce qu'il voulait. Un jeu qu'il adorait, perdait à chaque fois, mais qu'importait. L'un était heureux de gagner, l'autre obtenait ce qu'il voulait et était le gagnant insoupçonné de l'histoire. Alors il s'en amusait, ne se cachait pas. Dans d'autres circonstances, ils seraient encore dans le lit du gamin. Le psy tiqua sur un mot, le répétant en effectuant un baiser innocent en retour, mais qui marquait néanmoins une marque d'affection agréable. Mains glissées dans le dos du cadet, brisant la distance. Il adorait ça, sentir les mains de Cael. Frisson étrange, que de sentir se poser sur son corps des mains « amicales » et rassurantes. Un compliment, presque. Le sourire carnassier alors que le coeur d'Ezeckiel sembla se calmer : il approuvait l’appellation. Pas de colère, ni même de rejet. Soulagement étrange. Dans un film, une réplique sans doute d'une classe aurait été lâchée, comme la preuve ultime de la force de caractère des deux protagonistes. Le gamin n'était pas un héros de film.  «  Cool.  » Un mot, mêlé à un rire nerveux perdu dans un sourire de soulagement. Assez peu de temps de toute façon, alors que le gosse était désormais coincé entre son copain et le plan de travail. Lèvres collées, continuant de tortiller le boxer entre ses doigts. Question posée comme une petite moquerie alors qu'il sentait Cael glisser ses lèvres jusqu'au cou du greffier. Baiser la peau, et finalement la marquer. Crispant sa main sur le tissu.  «  Oui, euh bah je voulais… oui enfin te demander...  » Non, il ne parviendrait pas à aligner une phrase complète pour le moment. Préférant laisser son souffle s'échapper de manière plus discrète. Alors, en retour, il fit de même en décidant de se jouer du corps du ténébreux. Glisssant ouvertement sa main dans son boxer. Faible ? Oui, il l'était. Mais il était « anormal » pour ce couple, de se voir sans arrières pensées en tête. Ezeckiel n'avait fait que remettre à plus tard l'inévitable. C'est la sonnerie de son appartement qui arracha un petit son plaintif à Zeke. Non, la bouffe n'attendrait pas. L'autre main glissée sous le menton de Cael pour un échange de regards. «  Je vais ouvrir. Pour l'Eden manor, je veux juste que tu saches, que j'entendrais tout. J'suis là si tu as envie d'en parler, les problèmes ça peut se gérer à deux. Même contre un dieu, j'affronterai ça avec toi. » Déposant une bise sur les lèvres de son amant en retirant sa main de son intimité.  «  Canapé ou table ? » Question volontairement laissée en suspend un bref instant.  «  Pour les viennoiseries, j'veux dire. J'te laisse t'installer et appuyer sur le bouton, pour le café.  » Petit sourire moqueur au bord des lèvres en s'extirpant de la pression du meuble et de son amant, glissant un doigt sous son nombril en prenant direction de la porte d'entrée. Attrapant un plaid qui traînait sur le canapé pour masquer le bas de son corps en ouvrant la porte.




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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Mer 10 Oct - 22:09

Ezeckiel & Cael

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Accepter la dénomination de petit ami est un progrès évident Cael. Si le nogitsune n’est pas du genre à se refuser du bon temps, il peut malgré tout paraître légèrement distant, tout du moins avec l’amour. Cette chose qui lui paraît irrationnelle et qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam hormis dans les yeux de ses pères. Il n’y a que là que la créature a compris de quoi il pouvait bien s’agir, et il ne décèle ainsi pas les élans traîtres qui s’emparent un peu plus de lui chaque fois qu’il se trouve en compagnie d’Ezeckiel. Les choses se font naturellement, sans qu’elles ne paraissent réellement surprenantes au renard sombre. Un piège qui se referme droit sur lui sans qu’il n’en ait conscience, une volonté de ne pas contrarier le gamin. S’il veut l’appeler copain alors il l’appellera copain. Ainsi soit-il. Il n’est pas évident d’outrepasser les barrières que Cael s’érige pour contrer les sentiments, ces sentiments qu’il a lui-même critiqué auprès de Feliks, en mentionnant qu’ils rendent fous. Voilà pourquoi le psy refuse d’y céder, voilà pourquoi la créature s’érige des masques que le gosse a pourtant réussi à franchir. Elles s’émiettent donc plus facilement en sa présence, même si les défauts perdurent, les habitudes aussi. Il n’a pas facilement le réflexe de s’approcher du brun pour venir l’embrasser alors qu’il se lève, comme un couple serait amené à le faire. Il ne connait pas toutes ces nuances. Alors il ne rejette pas l’appellation, l’accepte même d’une certaine manière tandis qu’il l’observe gentiment en se détendant, crispé malgré tout par la surprise à l’annonce. Les mains dans le dos du greffier se font nonchalantes, reposant simplement là dans une étreinte innocente. L’odeur du café chaud titille toujours ses narines et il salive d’avance à l’annonce des viennoiseries. Toutefois, il se pourrait que l’étreinte ne soit pas si innocente, lèvres venant se coller à celles du gamin presque intimidé, ou surpris que l’appellation ne le dérange pas. Cael préfère néanmoins changer de sujet, ne pas trop se focaliser sur la chose pour ne pas s’échapper des bras bienfaiteurs, ou encore s’échapper du corps chaleureux contre lequel il aime sans doute un peu trop se lover. Ils heurtent le plan de travail, lippes filant sur la peau du cou qu’il marque à sa manière, comme un élan de possessivité farouche de la part du renard qui lui aussi a tout son temps, toute la journée.

Oui, euh bah je voulais… oui enfin te demander... L’entendre ne plus faire de phrase réellement cohérente, ça le fait sourire le ténébreux, mais pour sûr il ne s’attend pas à la main sournoise qui vient se glisser dans son boxer pour venir titiller son intimité. Ezeckiel ne perd pas de temps, peau mordillée entre ses dents en réponse à sa tentative malicieuse. Son visage se perd un peu plus dans ce cou lorsque la sonnette de l’appartement retentit et laisse le gamin bien déçu. Cael ne peut nier que les viennoiseries n’arrivent pas à point nommée, mais mieux vaut maintenant que plus tard alors… Il sourit, ricane gentiment, forcé de le regarder droit dans les yeux avec ses cheveux sombres encore ébouriffés. Il parait être tout ce qu’il y a de plus adorable en cet instant, à se laisser faire ainsi et répondre à ses lèvres, touché par les mots. Il y a pour ainsi dire une douce chaleur qui se répand en son sein à l’entente du fait que Zeke serait prêt à tout affronter avec lui. Sans doute personne ne lui a-t-il jamais vraiment dit ce genre de choses. Canapé ou table ? Il réfléchit un instant. Le choix est rude, même avec la précision d’Ezeckiel, sourire flagrant étirant les lèvres du renard. « Canapé. » qu’il lâche aussitôt en appuyant sur le bouton. Le café fumant coule dans la tasse et il en apprécie l’odeur. Le gamin s’éloigne et le psy le laisse filer à contre cœur, frissonnant au contact de son doigt sur sa peau et ne perdant pas une miette du dos et des fesses du plus jeune. Puis il attrape le contenant encore chaud et file à son tour s’installer d’un pas lent au sein du fameux canapé.

Pendant que le môme récupère ce qu’il a commandé, Cael profite de la chaleur de la tasse qui passe au travers des bandages de ses paumes. Ses genoux éraflés sont camouflés par le pantalon de costume et il en profite pour se détendre gentiment. Passant une main dans ses cheveux en pétard, il laisse le brun revenir jusqu’à lui, viennoiseries dans les bras. Alors seulement il se remet à bouger, pose délicatement la tasse sur la table basse pour mieux l’attraper et l’attirer à lui. Le plaid en tombe sûrement à la renverse mais il s’en fiche, doigts attrapant le visage du gamin pour mieux l’embrasser. « Tu m’as manqué. » qu’il murmure d’une voix rauque alors que cela ne faisait pourtant que cinq minutes top chrono qu’ils étaient séparés. Serait-ce la faute au café ?  



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Facile à baiser. Difficile à aimer. Définition de ses anciennes relations, éphémères, souvent vulgaires le temps d'une nuit, enchaînant sans raison autre que pour le plaisir de combler un vide psychologique. Il n'en avait pas parlé à Cael, de ses envies de demain. Pas inutile, parce que le malin qui s'était glissé dans ses draps fut perçu comme un orphelin des sentiments. Erreur, simple, mais étrangement grossière. Facile, relation qui le rendait fébrile, mais qui ne lui offrait rien hormis des nuits moins vides. Trompé, détourné de l'objectif premier de cette relation. Pourquoi ? Parce que. Comment ? Il n'en fut pas autrement. Le gamin n'expliquait pas, pourquoi il en était là. Plusieurs fois, il s'était demandé ce que fut le passé de Cael, sentimentalement parlant. Blanchir ses nuits, à réveiller ses jours, brulant les rayons. Passion, une folie, de l'amour sans oser le dire. Fermant les yeux sur la vérité de sa vie, il acceptait de souffrir, comme persuadé que cela rendrait son âme au gamin. Revenant, les yeux bandés, baigné dans la confiance qu'il avait placé en lui. Etrange, sans doute un mauvais choix au début selon les vœux de sa mère. Elle s'y était trompée, autant que lui. Resté, préservant cette étrange intimité qui continuait de le lier à son amant. Lentement, le temps fit son œuvre. Attaché psychologiquement – pas physiquement – à Cael. La voix grave se faisait toujours rassurante, tandis que ses mains avaient une douceur étrange, rendant le gamin apte à distinguer les paumes de son amant des autres. Des mains déposées dans le dos, et tout semblait s'apaiser, comme rassuré par la chaleur émané de son amant. S'échappant sans cacher qu'il n'avait pas envie d'aller ouvrir la porte. Pourtant, sa morale continuait de l'y pousser : il doutait, sur la date du dernier repas du psy, et ne pouvait pas prendre le risque de l'admirer s'écrouler. Se faufilant alors vers la porte d'entrée en prenant le soin de se couvrir. Sans doute que si le ténébreux n'avait pas quitté le lit, le brun ne se serait pas donné la peine de se vêtir. L'idée que Cael s'exhibe, rendait malade l'enfant, l'imaginant en train de se faire mater. Possessivité grotesque du gamin, presque burlesque tant elle devenait ridicule avec le temps. Alors, comme un juste retour des choses : il se couvrait également. Un besoin, en réponse à ce qu'il nommait son « statut civil » : en couple. Un mot, une définition qui divergeait. Dans la sienne, il y avait un principe évident : exclusivité, offrant alors la fidélité à son compagnon.

Canapé, sans surprise. Ouvrant alors grand la porte en passant une main dans ses cheveux. Le livreur était un habitué. Pas de l'appartement, mais du client. Ezeckiel adorait le sucré, vice qu'il ne se donnait même pas la peine de cachée. Appréciant les pâtisseries, les viennoiseries et les desserts de façon assez générale. Son frigo et ses placards étaient inondés par les confitures, chocolats divers et il était presque toujours assuré de trouver une bombe de chantilly pour accompagner une glace. Le livreur énuméra la commande : pains au chocolat, macarons, croissants, tartes miniatures et autres conneries. De quoi nourrir un régiment, certes, mais il savait qu'il boufferait tout même sans Cael dans la pièce. Commande déjà payée, il se contenta alors de remercier l'individu et s'en retourna vers son canapé en prenant soin de fermer la porte à clé. Revenant tout sourire vers le ténébreux, laissant alors les viennoiseries dans le carton portant le sigle de la pâtisserie. S'apprêtant à repartir en cuisine pour se faire un thé, sortir des confitures et autres conneries : pas le temps. Attrapé par son amant, laissant tomber le plaid à terre. Le visage rapproché, les lèvres nouées et le brun entame un nouveau baiser. Plus fougueux que les précédents. Une phrase murmurée et son coeur avait chaviré. Laissant un étrange silence. Ne sachant pas définir son expression, égaré entre tristesse et joie. A qui, le gosse manquait aujourd'hui ? Ses amies ? Oui et ? Difficile à lister. Déposant une main sur la barbe de son amant, prenant le temps de le regarder en détails. Tu me manques. Tout le temps. Qu'il aimerait lui balancer, mais non, rien ne sort. « J'espère bien. » Voilà, la seule chose qu'il trouve à répondre. Déposant alors farouchement ses lèvres sur celles du ténébreux, s'installant plus assurément, à califourchon sur Cael. Retirant de lui-même son pull pour l'envoyer valser au sol. Tirant son amant dans sa direction, le décrochant du dossier pour le faire se pencher contre lui, se courbant toujours plus au dessus de la table basse. Lèvres liées, langues mélangées et mains fermement accrochées. Lui sauter dessus. Un peu, non, pas vraiment. Il avait besoin de le sentir, de le toucher, de s'assurer qu'il était là. Une nuit à imaginer le pire. Une nuit à se demander si ce sang était celui d'un innocent, si Cael risquait sa vie et si un matin, le brun pouvait se réveiller avec un mort dans sa vie. Oui, il dévorait ses lèvres, touchait son corps avec force, avait besoin de sentir son souffle sur sa peau, de se coller à lui comme un insupportable petit copain jaloux. Se dérobant aux baisers, pour simplement souffler contre ses joues, sans être assuré de ce qu'il devait faire. Il y avait ce qu'il voulait, mais surtout, ce qu'il devait. « Qu'est-ce que tu veux, Cael ? » Parce que le gamin, il avait besoin de quelqu'un dans sa vie, pour mener la danse. Alors, il formulait cette question avec précaution : ces mots furent ceux de Cael avant d'être ceux du gosse.






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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Mer 10 Oct - 23:24

Ezeckiel & Cael

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Il ignore les élans de possessivité qui animent également le greffier le concernant. Cael n’est pas dans les extrêmes, ne s’étant jamais attaché à quiconque il n’a donc jamais réellement connu ces affres de jalousie et possessivité. Il ne commence qu’à les connaître progressivement, tandis que ses lèvres marquaient innocemment la peau du brun. Installé sur le canapé, le psy sirote sa tasse café chaude et profite de la doucereuse chaleur le temps que son amant récupère les viennoiseries. Lorsque ce dernier revient avec le carton plein, le renard s’étonne de voir autant de nourriture, juste pour deux personnes ? Il se tait toutefois et a tout juste le temps de poser sa tasse sur la surface place de la table basse que déjà il attrape ce qui est à lui, pour l’attirer et se coller à nouveau. Ses paumes bandées capturent son visage et il l’embrasse comme s’il ne l’avait pas vu depuis des mois, ou comme si leurs vies devaient s’arrêter demain. Les mots qui s’envolent de ses lèvres se font surprise, même pour lui, mais horriblement sincères et murmurés avec calme. Cela ne faisait que cinq minutes que leurs corps étaient séparés mais Cael voulait déjà récupérer la chaleur de son autre. Le baiser cesse et si sa tête bascule en arrière pour trouver le dossier du canapé, il ne fait qu’observer Ezeckiel en silence, les émeraudes se perdant sur le visage du gamin qui lui répond alors un j’espère bien, main délicatement posée sur sa barbe de quelques jours. Sans doute devrait-il se raser d’ailleurs. Silencieusement, il en oublie le café encore fumant, les pâtisseries vouées à calmer la faim de son estomac à la seconde où Ezeckiel prend un peu plus ses aises, le forçant à se coller contre lui, peau à peau, obligé de se pencher toujours plus pour revenir trouver ses lèvres et les embrasser à pleine bouche. Sa langue se mêle à la sienne, sans se douter qu’il s’agit d’un élan de petit ami jaloux d’il ne sait quoi, parce qu’il est pourtant bien là, avec lui. Ses mains se remettent à glisser dans le dos du gamin qu’il presse un peu plus contre lui et duquel il refuse de se détacher. Le renard a l’habitude de posséder et aujourd’hui n’échapperait pas à la règle. Il n’y a que le soupire du greffier pour le faire sourire, ses propres mots utilisés contre lui.

« Toi. » que Cael répond de but en blanc, parce qu’il n’y a pas à tergiverser. Parce que ce n’est là que la vérité. « Pour la journée. ». Il esquisse un fin sourire, recule son visage pour l’observer à nouveau. « Et plus encore. ». Le nogitsune se mêle alors temporairement à l’humanité, si Feliks était là il pourrait presque dire , pour peu, que Cael s’est mis légèrement à briller. Il y a plus qu’une vulgaire envie de faire céder l’autre, ils ne sont plus dans ce jeu-là depuis longtemps, quand bien même leur relation soit toujours tournée autour de jeux inoffensifs. Ils n’ont cependant rien à voir avec ceux auxquels s’adonne le renard en temps normal sur autrui. Il ne cherche pas à nuire au gamin, depuis longtemps il ne le cherche plus. Au fond, c’est lui-même qui se perd dans le chemin que prend leur lien, et il n’en a pas vraiment peur, il se contente de suivre la vague, c’est tout. « Et après, les viennoiseries… » qu’il ajoute subitement, un sourire au coin apparaissant plus franchement à ses lèvres face à ses propres paroles. Sournoisement et avec lenteur, il tire sur l’élastique du boxer de son amant et commence à le descendre en vue de toucher davantage de peau. Il ne le quitte pas des yeux, son sourire demeurant dans ses yeux même s’il n’apparaît plus à ses lèvres. Il s’empare d’ailleurs de l’inférieur d’Ezeckiel, la mordillant distraitement entre ses dents, penché tout contre lui, le poussant toujours plus vers son bassin. « Mais cette fois je veux que tu restes là. ». Il veut pouvoir le toucher, caresser sa peau sans gêne. Ni mur ni matelas ou sol carrelé. Rien que le vide et toute la place du monde pour le toucher, embrasser sa peau qu’il dévore, lippes retournées dans ce cou qui commence à être marqué comme il le souhaite. Au diable les patients aujourd’hui, de toute manière il n’a pas pour habitude de se montrer avec des faiblesses, et ses mains bandées en sont présentement une. Il préfère mille fois se nourrir de la chaleur d’un amant devenu petit ami qu’aller s’enfermer dans un asile où il ne verrait que l’obscurité. Pourtant il l’adore, cet asile, il aime entendre la folie ricocher sur les murs et les cris de terreur, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui Cael aspire à plus, et il ne compte pas rentrer chez lui tout de suite… Clairement pas.    



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Jeu 11 Oct - 10:02




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Une seule réponse attendue, ce fut celle obtenue. Donner sans jamais recevoir, il s’était toujours dit que cela lui irait pour le reste de sa vie. S’épanouir en offrant à autrui, en comblant des rêves qui n’étaient pas les siens, offrir du bonheur à ceux dont le coeur était abîmé. Ezeckiel n’était pas cassé, pas brisé, juste un peu effrité. Rien de méchant, le bonheur l’attendait sur le pas de sa porte, mais le gosse s’obstinait et refusait de le laisser entrer. Rien. Il ne lui manquait rien pour être heureux, pour pleinement dévorer la vie. Cael venait alors lui rappeler, malgré lui, que le bonheur devait se vivre et pas éternellement se regarder. Admirer la joie chez les autres, depuis une fenêtre qui ne le protégerait pas pour autant de la souffrance du monde. Le plus ironique, était que Cael ne débordait pas de joie, qu’il était stoïque avec un caractère tout en retenu. Pourtant, c’était lui qui venait rappeler à Ezeckiel que les belles choses, les plus vivantes, n’étaient pas derrière une fenêtre. La surprise était de mise, et il appréciait cette idée l’enfant, que le bonheur pouvait entrer par une porte dérobée. Cael était la porte dérobée, celui qui apportait plus qu’il ne pouvait le supposer ou même l’imaginer. Surprise, c’était le mot qui caractérisait certainement cette nouvelle entreprenante relation.

Un mot, suffisant. Comme glissé à ses oreilles, venant lui chuchoter une vérité qu’il connaissait déjà, mais qu’il avait besoin d’entendre. En rajoutant, s’enfonçant pour la première fois dans un romantisme assumé. Étrange que d’imaginer le ténébreux tombant la tête la première dans le romantisme désabusé des comédies Netflix. Cela fit sourire Ezeckiel, qui appréciait l’idée, chose qui ne surprenait personne. « Moi qui croyais que vous étiez un homme très occupé, monsieur Hoffman... » Parce que cette première rencontre, il ne comptait pas l’oublier. Plus hautain, n’existait pas. Méprisant, supérieur et usant des apparences pour mieux se mettre en avant. Il avait tout gagné, lors de cette première rencontre : une réputation à changer. Il avait réussi, par le fruit du hasard et certainement pas à force d’un combat acharné pour se racheter. La moquerie était de mise, jouant de ces débuts houleux pour mieux rire de la relation actuelle. Jamais, il n’aurait parié pour eux. Désormais, tout cela était oublié. Les mains acharnées sur les muscles de son amant, se contentant de toujours le haut de son corps, préservant l’intimité de ce dernier. Un moment particulier, comme hors de la réalité. Sa petite réflexion sur les viennoiseries le fait sourire. Boxer lentement tiré, furtivement, mais dénonçant des envies lubriques. Les paumes viennent à rappeler la réalité à Ezeckiel : Cael était revenu les mains abîmés, le corps fatigué et le visage livide. Il n’aurait jamais, la vérité. Il n’aurait jamais, l’envie d’en reparler. Le gosse acceptait cette idée, en ayant conscience que cela finirait par le torturer. Lèvre inférieure mordillée, mains baladeuses qui dessinaient les formes de son amant, accrochées à son dos, à ses bras et glissant sur son torse. Déposée la paume sur le coeur, et le sentir battre. Exigence annoncée. Ezeckiel appréciait l’idée, la sensation d’être dans ses bras, de ne jamais quitter son étreinte. Cou marqué. Cael savait que la faveur lui serait retournée. « Ce qui est à moi, n’est pas à vous », signe clair de sa jalousie. Main déboutant le jean de son amant pour mieux glisser sa main sous les deux épaisseurs de tissu. « J’suis à toi. » Phrase balancée de façon directe, chuchotée à l’oreille, comme des mots doux, brefs, furtifs, mais porteurs d’une idée forte.

Se redressant légèrement, abandonnant le corps de son amant de ses mains sans rien quémander, agissant spontanément. Tirant le pantalon de Cael pour le faire tomber à ses genoux, entraînant le boxer par la suite pour offrir une liberté pleine à la virilité de son amant. Une fois le tissu rabaissé, le gamin laissa son corps à nouveau s’appuyer sur le corps de son amant, sentant sa peau contre la sienne. Doigts baladeurs sur la virilité de son copain, pour mieux s’en saisir dans un mouvement répété délicat. Alimentant ses envies. Il ne jouait, cette fois, c’était autre chose. Lèvres débordantes de vitalité, souffle moins assuré, mordillant le lobe de l’oreille de son amant, yeux fermés. Approchant ses lèvres de celles du ténébreux, portant sa main sur la nuque de ce dernier tandis jamais lâcher la virilité en retour. « J’ai envie d’être avec toi. » Cri désespéré, lâcher par la peur de le perdre. Sentant les bandages, lui rappelant ce qui était arrivé. Ce qui risquait de se répéter. « J’ai besoin de toi, Cael. » Besoin de ses bras, de son sourire moqueur, de le sentir se glisser en lui comme s’il était la propriété du ténébreux. Parce qu’il l’était.









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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Lun 15 Oct - 15:35

Ezeckiel & Cael

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Moi qui croyais que vous étiez un homme très occupé, monsieur Hoffman... La remarque, le renard ne l’a strictement pas volée, mais il ne saurait admettre qu’en réalité, Cael fait bien souvent ce qu’il veut. Les patients à l’asile ne risquent pas de s’en aller, prendre les jambes à leur cou, car le plus souvent dans un état végétatif qu’autre chose. Est-ce qu’il irait évoquer ce sujet avec Ezeckiel ? Probablement pas, tout comme il ne demande pas de compte au gamin vis-à-vis de sa profession. Il y a le secret professionnel qui rôde et Hoffman serait mal placé que de refuser de l’accepter quand lui-même se doit de l’utiliser, et qu’il le conserve farouchement comme un précieux secret. Qui voudrait l’entendre parler de la manière avec laquelle il rend toutes ces pauvres âmes complètement folles ? Et surtout, qui voudrait l’entendre dire qu’il apprécie ça bien plus qu’il ne le faudrait ? « Je suis très occupé, actuellement. » qu’il répond non sans une pointe d’ironie, volonté taquine de répondre malgré tout, juste pour ne pas laisser le dernier mot en l’honneur du môme. Les mains abîmées glissent comme elles peuvent sur la peau mise à nue d’Ezeckiel, s’attaquant sournoisement au dernier tissu dans le but de découvrir l’objet de toutes ses attentions. Bien sûr qu’ils attaqueront les viennoiseries, Cael ne compte pas les laisser intact dans leur carton, mais pour l’heure c’est de tout autre chose dont il a envie. Dents martyrisent un tantinet la lèvre inférieure de son opposé tandis qu’il caresse inlassablement le séant du gamin. Bientôt, c’est le cou du brun qu’il vient embrasser, y laissant sa marque à mesure qu’il goûte à nouveau sa peau comme s’il s’agissait là d’une nouvelle découverte. Comme s’il ne la connaissait pas déjà.

Il sent les propres mains du greffier s’aventurer sur le bouton de son jean sans qu’il ne les arrête. Il sent sa propre envie, douce chaleur, continuer de s’insinuer dans ses veines pour mieux venir vibrer au creux de son ventre. Plus les secondes passent, et plus il cherche à le rapprocher de lui, sentir davantage cette chaleur corporelle qu’Ezeckiel dégage quand lui paraît plus froid. Le murmure qui se prononce à son oreille le fait frissonner d’excitation, car Cael aime posséder, et il aime encore plus qu’on lui cède sans rechigner. Alors que les doigts effleurent les courbes et autres lignes du corps du brun, ce dernier se redresse, éloigne sa chaleur et le psy gronde légèrement dans le fond de sa gorge. Il laisse toutefois le gamin tirer sur les tissus qui lui restent, lui en profitant pour faire de même avec le boxer de son autre. Il l’aide même en se soulevant un tantinet du canapé, dos retrouvant alors le fameux dossier pour mieux laisser un instant sa tête reposer. Les émeraudes ne quittent jamais sa silhouette, s’en imprègnent comme s’il le verrait pour la dernière fois quand il s’avère qu’il le verra encore de nombreuses fois après celle-là. Doigts caressent à nouveau la peau de ce derrière plus qu’apprécié, remontent dans le creux du dos pour le presser contre lui. Les siens s’occupent de le rendre dingue, soupir à peine retenu à la seconde où sa main s’est mise à envelopper sa virilité. Par réflexe, Cael grogne plusieurs fois, prunelles closes lorsqu’il se met à l’embrasser, répondant au baiser initié par Zeke, doigts de ce dernier venant s’échouer à sa nuque pour mieux l’attirer à lui. Le renard ne peut alors plus s’empêcher de soupirer contre ses lèvres et entre deux baisers, à mesure que les caresses se font assassines et parfaitement ciblées au point qu’il en oublie parfois de respirer. J’ai envie d’être avec toi. J’ai besoin de toi, Cael. A chaque murmure, Hoffman croit défaillir, réflexions perdues dans un brouillard flou causé par les manigances expertes du gamin qu’il veut sans cesse davantage rapprocher de sa personne. La proximité ne suffit pas, il a envie de plus, et il ne saurait dire pourquoi les mots le font frémir, peau laissant apparaître une fine chaire de poule à cause du frisson qui le prend ouvertement. « Qu’est-ce que tu essaies de dire, Ezeckiel ? » qu’il soupire en rouvrant les yeux, se forçant à les rouvrir bien plus qu’il ne l’admettra jamais. Le cœur tambourine sous la paume du gamin, bien vivant, ses propres mains redescendant le long de la colonne vertébrale jusqu’à venir trouver innocemment l’entrée de ce qu’il convoite avidement, l’effleurer un instant avant d’y incruster un premier doigt en vue de le préparer. Cael se fait toujours aussi innocent quand dans la brume de son esprit il sait pourtant parfaitement ce qu’il fait et il veut aller.

Il répète ce manège, encore, vient furtivement caresser le point sensible qu’il veut constamment atteindre. A chaque fois. Pendant ce temps, il attend une réponse, veut savoir ce que le brun tente de lui dire. Il y a bien un message là-dessous, c’est une évidence et Cael ne partira pas avant de l’entendre. Il a bien une petite idée qui tape dans un coin de sa caboche mais le renard se refuse à l’écouter. S’il accepte la dénomination de copain, il se doute bien que la chose a un rapport avec ce détail tout récent et croustillant. Il ne veut pas contrarier Ezeckiel, pour une raison qu’il ne comprend pas, il refuse de le voir partir et s’effacer à lui. Car d’une certaine manière, le gamin a su faire sa place en son sein, et le cœur qui bat dans sa poitrine en dit bien plus long sur ce qu’il pense de tout ça que ses mots eux-mêmes. Cael n’est pas doué avec ça. Pas sur le plan sentimental, en tout cas. Langue de serpent, il en a une, mais dès lors qu’il s’agit de s’exposer ou de se confier, il y a rarement quelqu’un aux commandes. Le gamin peut donc se savoir chanceux de n’avoir su lui extraire des mots qu’il n’a jamais su dire à quiconque. Les secondes passent, les soupirs trépassent et il ne demeure plus l’envie que de se sentir au plus proche de lui. Les mains bandées s’affolent, soulèvent légèrement le jeune homme aux traits encore enfantins, et bientôt c’est en lui qu’il se trouve, à mesure qu’il relâche la pression sur son corps pour l’attirer une énième fois à lui. Définitivement proches. Une proximité brûlante qui fait un peu plus battre le cœur du psy qui pourtant se refuse à bouger, savourant temporairement la chaleur immobile de se trouver en lui, prunelles rivées sur le visage du greffier.    



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Lun 15 Oct - 21:54




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Insidieux étaient les pêchés, vicieux étaient les vertus. Mettre à l'épreuve de la chair. Étape ratée, il fallait l'avouer. Première rencontre, torchée rapidement. Seconde étape enclenchée dans une boîte réservée aux dépravés, tandis qu'il succombait. Une tentation, insoupçonnée devenue une occupation de tous les jours. Un moment dans son emploi du temps, devenu omniprésent, élément clé du quotidien sans oser le dire. Ezeckiel embrassait pleinement ce quotidien, jouait de ces moments, s'en délectait comme d'un enfant avec une glace. Il s'enivrait toujours plus. L'amour dirait le vieux, les hormones dirait la science, et ceux qui connaissaient Cael répondraient que cela était son charme… Ceux qui avaient couché avec Cael répondraient « le sexe », sans doute que oui, cet élément était non négligeable dans l'appréciation générale. Il avait abandonné, Zek', l'idée de trouver la cause de cette relation. Son physique, oui. Son charme, oui. Sa sexualité débordante, très certainement. Il y avait autre chose, caché, sous les prunelles émeraudes, plus précieux encore que son sourire devenu si rare. Rien de physique, rien de concret, juste cet étrange sentiment, qui avait émergé au fil des mois à le fréquenter : être en manque. Pas drogué aux médicaments, comme par le passé. Accro à Cael, comme un besoin d'être avec lui, de le sentir en train de regarder, en train de le pénétrer, de le toucher ou tout simplement l'écouter parler et débattre sur rien. Un manque qui se creusait lors de ses absences la nuit, lorsque Zeke sortait, rien n'allait. Combien de fois avait-il raconté des mensonges à son amant ? Prétextant qu'il revenait de soirée, qu'elle s'était terminée de façon merdique, simplement pour plus vite le retrouver. Souvent, trop, peut-être. Mensonges, pour mieux le retrouver. Il ne le disait pas, sans doute que le psy le savait. Emporté par l'alcool, se donnant à peine le temps de fermer la porte pour s'empresser de sauter dans les bras du psy. Une occupation, prenante, comme il le laissant sous entendre. Mentir par amour, c'était l'idée.


Ouvrir les yeux, pour admirer plus. Pour plonger ses pupilles dans celles d'un autre. Zeke s'y perdait à chaque fois, perdu entre les jugements supposés de son amant et la facilité avec laquelle ce dernier parvenait à le manipuler. La jeunesse débordante de vie, tandis que lui semblait figé éternellement dans ses principes, sa morale et cet air ravageur qui le définissait dans tous les sens du terme. Un reflet, une corps dont la respiration fut coupée, voilà ce qu'il était le ténébreux. Le déshabiller, physiquement et le découvrir psychologiquement. Un chemin laborieux et tordu, mais que le gamin voulait mener. Retirant le tissu de son amant, alors que ce dernier fit de même. Le sentir agir était grisant. Abandonnant la carcasse d'hier soir pour mieux récupérer la peau de la virilité qu'il ne quittait, jamais. Peaux frotées, liberté de mouvements, de le sentir contre lui. Ezeckiel se voyait comme une propriété, et le disait. La réalité de cette expression, était que la réciproque marchait dans les deux sens : Cael, même s'il refusait de le dire, était une exclusivité au greffier. Acceptant la dénomination, il assumait l'entière responsabilité, et devrait donc vivre avec désormais. Langues rapprochées, mains baladeuses. La simple promenade des mains de son amant sur les parties libérées du tissu, lui font l'effet d'un frison. Accélération de la tension, mouvements plus tendus, et sensation d'exaspération mêlée à la frustration jouissive de l'attente inévitable de la suite. Une question posée, les regards brièvement échangés. Question lourde, à laquelle, il ne voulait pas répondre. Ne rien répondre, pensant que jouer avec la virilité de son amant, suffirait à changer de conversation, à occulter les mots et laisser place aux gémissements. Finalement, ce fut un doigt glissé dans l'intimité qui arrache un petit cri au gamin. Attendu, mais surprenant dans l'esprit de l'enfant. Main glissée jusqu'aux cheveux du ténébreux alors que l'autre main comprimait la virilité de son amant, comme un juste retour des choses. « C'est toi le psy, faut lire entre les lignes. » Moquerie qui ne semble pas arrêter Cael, alors qu'il continuait son petit jeu. Le gamin plongea son visage sur l'épaule de son conjoint, mordillant sa peau pour retenir tout cri, significatif de son incapacité de retenir ses envies délirantes. Petit jeu, qui ne ferait pas long feu. Ezeckiel n'était pas un mur avec Cael, trop occupé qu'il était, à l'être avec le reste du monde.


L'initiative, fut de lui. Rarement, elle était du fait d'Ezeckiel. Pénétration lente et langoureuse. Lui arrachant des gémissements, alors que son corps se crispait, son ventre courbé et qu'il agrippait avec ferveur les bras musclés de son amant. Glissé sur sa virilité, sensation délicieuse qui le dévorait lors de cette union. Impossible à briser, liés par plus que simplement des sentiments racontés sur le papier. Chaleur échangée, glissant les mains et le dos de son amant. De ses abdominaux jusqu'à ses pectoraux, dessinant ces derniers, explosant sous les bras pour patiner sur son corps froid et rejoindre son dos, ses omoplates et finalement ses bras. Comme un cocon, sensation étrange que d'être à sa place. Visage glissée dans le cou de son amant pour embrasser ce dernier, y laisser à son tour une brève marque. Aspirant fugacement sa peau, mordillant furtivement sa peau avant d'embrasser les traits de sa mâchoire lentement pour rejoindre le bord de ses lèvres. « J'ai peur que tu t'en ailles, putain j'te jure ça me bouffe de pas être tous les soirs avec toi. C'est tout, j'veux juste, être avec toi. » Voix tremblante, presque honteux. Parce qu'il ne supporterait pas, un second départ précipité dans sa vie. La première fois, il avait chuté pour mieux revenir. La seconde fois, il ne se donnerait pas la peine de se battre. Il avait une confiance totale, en son amant. Pas question de parler d'infidélité ou de toutes ces conneries. Non, mais devoir dire au-revoir à sa raison de vivre : il ne le ferait pas. Pas cette fois. Minable petit désespéré en quête d'affection.








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Ezeckiel & Cael

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La question n’est certes pas posée à un moment propice mais elle l’est tout de même, le renard ne souhaitant pas la laisser filer entre ses doigts à cause d’un vice auquel ils s’adonnent pour la énième fois. Ezeckiel cherche à lui dire quelque chose et Cael ne saurait attendre de potentiellement oublier la chose, voilà pourquoi ses lèvres ont laissé échapper les mots entre deux soupirs, alors que les caresses du mômes se font bien plus appuyées. Lui aussi mène la danse à sa manière, volonté éhontée de lui faire perdre décemment pied. Il y a l’envie qui tambourine au creux de son bas ventre, la chaleur qui se répand dans ce dernier et tout son corps en entier, lui qui est si froid. Au tout début il n’y avait là qu’une histoire de domination, mais aujourd’hui cela va bien plus loin, Hoffman ne cherche plus à avoir le pouvoir sur l’autre, il se contente simplement d’en apprécier le moment et surtout de le partager autant que faire se peut. Parce que Cael est toujours égoïste, ainsi en est le fardeau de la créature qui n’a d’habitude que de vivre pour elle et uniquement pour elle. Il y a un nombre incalculable de défaut au sein de la noirceur qui meurtrit le cœur du psychologue. Dix sept années que le nogitsune a pris place et ne saurait la laisser, entraînant les soupçons d’humanité dans sa chute. Disparus, mais pas totalement envolés. Les mains qui glissent dans le dos du brun puis sur les formes de ses fesses choyés, la caresse qui devient pernicieuse tandis que le greffier tente alors de lui répondre, arrache un petit cri que le ténébreux adore entendre. Sourire en coin qui se dessine à ses traits mystérieux et ravageur là où les lèvres s’entrouvrent de sentir la pression rendue sur sa propre virilité en guise de représailles. Le souffle s’étiole, se noie contre les paroles qui dans d’autres circonstances l’auraient fait sourire. S’il ne sourit ce n’est que de l’intérieur car il a la volonté pure et dure de continuer son inlassable jeu. C’est à croire qu’Ezeckiel a fini par devenir l’une de ses nombreuses obsessions.

Enfin il les entend, ces somptueuses vocalises qu’il aime sans doute un peu trop, se glissant en lui pour mieux sentir la chaleur dont il ne parvient à se séparer. Cael gronde contre sa peau, paumes bandées reprenant possession de son dos pour le maintenir davantage contre lui. Le renard frissonne à chaque caresse, chaque toucher prodigué par son amant et qui l’entête un peu plus à chaque instant. Zeke cherche sa place, explore les lignes de sa peau et ne le rend que plus tremblotant tandis qu’il ne bouge pas d’un pouce. Parfaitement immobile pour d’abord profiter de sa chaleur, les émeraudes observent devant elle quand un nouveau grondement s’échappe de sa gorge, lèvres du brun venant marquer à leur tour la peau du psy, comme un juste retour des choses.  Ces mêmes lèvres qui remontent alors la ligne de sa mâchoire pour venir s’échouer à portée des siennes. Il ne le quitte pas des yeux Cael, entend la légère pointe de crainte dans le son de sa voix, et prend conscience des mots lancés à la volée. J'ai peur que tu t'en ailles, putain j'te jure ça me bouffe de pas être tous les soirs avec toi. C'est tout, j'veux juste, être avec toi. L’angoisse est évidente, explose jusqu’aux entrailles du nogitsune qui connait bien cette sensation et ses mots, pour en avoir déjà eu de similaires. Pas dans le même registre du tout cela dit. Il les a déjà entendus de par l’addiction de certains et certaines à son égard. De ces pauvres âmes innocentes qui ont su céder à la folie et n’ont plus que su voir en lui la figure du sauveur quand il en est en réalité le démon farceur. « Je ne compte pas partir. » qu’il lâche contre les lippes, les embrassant au passage, doigts remontant le long de la colonne vertébrale du gamin pour mieux le presser contre son corps. Le simple mouvement provoque en lui comme une décharge électrique et il soupire sans pouvoir se retenir. « Et je suis avec toi. ». Il ne comprend pas tout à fait le message, le perçoit mais refuse probablement encore de le voir car pour l’heure il est là, et il ne compte pas partir, comme il l’a dit. « Tu n’as qu’à venir passer plusieurs jours, chez moi. » qu’il prononce d’une voix rauque tandis qu’il amorce lentement la danse, incitant Ezeckiel à bouger par la même occasion. Tout est trop doux, humeur qui change comparée à ce qu’ils ont l’habitude de connaître, mais ce n’est que le contre-coup de la fatigue et des horreurs de la veille. Il faut le temps à Cael de réveiller pleinement ses capacités et d’y laisser libre cours. Le nogitsune ouvre une porte qu’il ne pensait pas ouvrir. Il permet à Ezeckiel de mettre un franc pied dans son intimité. Il leur permet tous deux de cohabiter. Pour combien de temps ? Il n’en sait rien, il a donné une tranche, mais plusieurs jours c’est tellement vague. Alors seulement les mains attrapent les hanches du brun fermement, coup de rein donné à la volée comme il le peut et gémissement étouffé résonnant dans le même temps à ses lèvres.

Inconsciemment il avance, perdu dans une relation qui s’est faite sans qu’il n’en comprenne réellement comment. Renard sombre totalement dépassé par ce propre jeu qu’il a un jour mené.  




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« Tu mérites mieux que moi ». Phrase emblématique d'un gamin persuadé d'être un minable. Petit homosexuel qui avait pour seul mérite d'avoir une bonne gueule. Renonçant à ses études longues pour devenir greffier. Incapable de contrôler ses émotions ou encore son don. Beau-père ravagé par l'alcool, mère dévastée par la peur qui fit le choix de se tirer en empruntant la sortie nommée « facilité ». Il pourrait chanter ses malheurs, venir dénoncer ses nombreux défauts, cachés sous sa douceur apparente et ce vernis craquelé au fil des saloperies. Cael, lui, semblait parfait. Apte à tout contrôler même avec du sang sur les mains. Séduire était aisé, plaire sans jamais devenir vulgaire. Il avait un don, cet homme que jamais l'enfant ne pourrait égaler. Deux opposés. L'un tellement banal qu'il se fondait dans la masse, face au ténébreux qui ferait tomber une vierge effarouchée. On disait que les contraires s'attiraient, mais cela était faux. Le brun aimait chez Cael, ce qui se cachait sous cette apparente décontraction – décontraction toute relative, puisque se mêlait en réalité à un petit air de jeune premier qui donnait la sensation qu'il était coincé. Il l'aimait bien pour cela le gamin, pour tous ces aspects, ces différents moments et cette incapacité à parfaitement le saisir. D'objet parfaitement malléable le temps d'une soirée, à individu affirmant sa position dominante dans le duo au petit matin. Le vaurien ne s'y était pas trompé : le psy avait baissé sa garde, et cette exception ferait jurisprudence. Avoir besoin de quelqu'un, physiquement, était différent qu'un besoin purement psychique. Non pas un médecin ou un sex-toy, Cael était venu réclamer un soutien et un refuge. Zeke fut disposé à l'aider, nullement inquiété à l'idée de soutenir un potentiel meurtrier. L'amour rendait aveugle disait le dicton. Cet amour, peut-être qu'il en avait conscience, le gamin. La réciprocité, perpétuellement, il en douterait.


Chaleur du corps, certes. Amour échappé dans son seul toucher, évidemment. Impossible pourtant d'être rassuré avant un bon moment. Ce fut pourtant des mots choquants à ses yeux. Les mains crispées contre la peau de son compagnon alors qu'il le disait, qu'il resterait, qu'il ne comptait pas s'en aller du jour au lendemain. Pas un clan cul qui l'abandonnait une fois à l'aurore, mais qui notait le crépuscule d'une nouvelle relation hasardeuse au profit d'une autre nuit fauve. Baiser brièvement échangé, lui rappelant qu'il était venu le trouver hier soir. Le coeur arraché à l'idée de n'être qu'une fois de plus, un jeune homme destiné à vider sans jamais acquérir la qualité d'être doué de sentiments. Frissons sur le dos, courbant se dernier alors que son amant pianote sur son corps sans détour. Corps unifiés, moment privilégié. Mots difficiles à encaisser, parce qu'il n'avait pas entendu ça depuis des lustres le gosse. Jamais approché d'aussi près depuis des années. Invitation lâchée, comme une promesse impensable. Pas une nuit, pas un week-end, mais des jours. Il fallut sept jours à Dieur pour fonder le monde, et cela demanderait moins de temps à Ezeckiel pour poser ses valises dans l'appartement de Cael. Parce qu'il aimait, y être. Parfois, simplement observer son amant lorsqu'il dormait, se balader dans l'appartement encore silencieux ou au contraire entamer une énième bouteille de vin, pour mieux la vider et finalement s'amouracher de son amant dans des draps de soie. Corps jamais en cage, coeur affrontant les orages. Un regard brièvement échangé, surprenante proposition qu'il extirpait des tréfonds des rêveries d'un gosse décharné. Point de réponse, la danse entamée venant lui arracher un soupir d'aise alors que son corps s'adaptait à cette intrusion dans son intimité. Danse langoureuse, loin des rapports frénétiques et orgasmiques. Ils ne tarderaient pas, ces échanges plus brutaux que le gosse associait au psy sans jamais cacher apprécier cette bestialité. Cliché du petit pd qui aimait se pavaner avec un mec capable de toutes les folies. Source de cliché, et plutôt heureux à cette idée.  « Tu tiendras le rythme ? » Parce qu'il avait besoin, d'en rire. Danse langoureuse qu'il suivait, hanches déplacées avec finesse, lèvres s'appropriant celles de son invité un court instant avec un petit sourire moqueur.  « J'saurai être reconnaissait de cette invitation. » Laissant alors son dos se pencher en en avant pour parfaitement épouser le corps de son amant. Lèvres nouées à celles de son partenaire, main venant titiller les tétons de son amant avec une désinvolture non dissimulée, alors que l'autre prenait place sur la nuque de son amant. Le bassin dans un mouvement lent, laissant le ténébreux mener la danse, maître du rythme frénétique qui se voulait pour l'instant toujours doux, mais qui gagnait en puissance. Langue abandonnée pour se glisser dans la barbe de son amant au travers de plusieurs bises fugaces, et finalement pour mordiller le lobe d'oreille gauche de son amant. Passant sa langue fourbe sur la zone sensible, soufflant dans le cou de son amant, gémissent délicatement à son oreille, la respiration plus saccadée, mais toujours délicate. Dans des sons qu'il maîtrisait encore, loin des cris plaintifs qui parsemaient les ébats habituels. Glissant le main joueuse  ailleurs que sur le téton, préférant dessiner les muscles de son amant, admirant ses courbes, ses formes et cette chair qu'il affectionnait tant. Cette peau, qu'il marqua à son tour dans des soupirs accentués, aigus alors qu'il aspirait sa peau comme si sa vie en dépendait. Rendre à Cael la marque de son affection. Juste cause, noble raison : démonstration d'affection, noyée dans la possessivité maladive du jeune cadet. Cael était à lui.










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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Dim 28 Oct - 13:39

Ezeckiel & Cael

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La proposition est faite et le renard ne saurait revenir en arrière. Elles sont très rares les fois où Cael revient sur ses mots ou ses paroles. Il lui faudrait une putain de raison pour le faire et cela n’est clairement pas dans ses habitudes. Ces mots, il les a prononcé avec tout le sérieux du monde et ne saurait les reprendre. Parce qu’il en a cruellement envie en son for intérieur le psy, d’apercevoir la silhouette du gamin dans son sillage, changement s’opérant en son sein sans qu’il ne veuille réellement en prendre pleinement conscience. Ezeckiel fait lentement sa place dans le quotidien du ténébreux, du renard noir impétueux. Il y a des choses qui devront probablement être dites si les choses venaient à en arriver bien plus loin. Des choses qu’il ne pourrait indéfiniment cacher au greffier, surtout cette part de surnaturelle qui l’habite depuis toutes ces années. La révélation qui va de paire avec les tâches dans le creux de son dos. Celles-là même qui titillent la curiosité de celui contre lequel il se met lentement à bouger. Ils ont beau ne pas en parler, Cael le sait. Il le devine et il le sent. Hoffman a toujours su attirer les regards indiscrets de par ses silences presque cruels.

Tu tiendras le rythme ? Paroles envolées ayant pour résultante un sourire amusé sans que la danse lentement commencée ne s’arrête. Il sait à quoi Ezeckiel fait référence et il s’agit bien de ce rythme langoureux, bien plus sage que d’ordinaire. Cael ne tiendrait probablement pas la cadence, sera très nettement rattrapé par ses envies primaires et le besoin de conquérir l’autre, comme une envie tenace d’être constamment celui qui domine et pas l’inverse. Il ne s’est pas laissé apprivoisé de la sorte un bon nombre de fois, seulement quelques, un nombre qu’il compte sur les doigts d’une seule main. On ne domine pas le nogitsune, c’est lui qui vous empoisonne le cœur de sa noirceur indéniable. Les lèvres répondent en silence à celles qui viennent en prendre possession, sourire en coin ne disparaissant pas de son faciès et se faisant encore plus lourd de défi aux autres mots qui résonnent. « J’espère bien. » qu’il souffle enfin au bout de plusieurs secondes à l’oreille du brun. Brun qui se colle à lui, lippes venant alors se poser sur la ligne de la mâchoire de l’amant qu’il embrasse plusieurs fois de suite en soupirant. Il demeure lent et doux, bien trop par rapport à ce qu’il est habituellement mais Cael profite nettement de l’instant, savoure chaque baiser, chaque seconde où leurs langues se mêlent entre deux souffles significatifs. Les va et vient se font constant, même si l’intensité progresse, bassin se faisant plus insistant à mesure que les secondes s’effritent. Un grondement s’échappe du fond de la gorge du ténébreux à la seconde où les mains glissent, dessinent et titillent les lignes de son corps. Le souffle n’en devient que bien plus rauque encore, ses propres doigts venant se poser dans le creux de son dos et y appuyer fermement pour mieux l’attirer à lui. Les soupirs progressent, expressions lascives du plaisir rencontré et qui ne cesse de le gagner. Le rythme langoureux, il finit par le perdre, accélère cette cadence qu’il ne parvient à garder comme il le peut. Ses doigts se crispent sur la peau du brun, grognements cédant place aux gémissements. Hoffman a perdu la partie de la douceur au profit de la chaleur enivrante dont il ne se lasse jamais avec lui. Les billes d’émeraudes se rouvrent, posent un regard de ténèbres sur le visage du gamin qu’il garde férocement contre lui, peau de son cou marquée à l’image de la sienne. Deux amants qui se marquent pour mieux montrer leurs élans de possession. S’il le voulait, Cael pourrait réellement posséder Ezeckiel, seconde capacité aux allures effroyables et terribles de noirceur. C’est parfois de cette manière qu’il mène les pauvres âmes à la folie, une expérience qu’il évite cependant de réitérer trop souvent, au risque de se perdre lui-même.  

« Zeke… ». Surnom qu’il soupire entre deux coups de rein, surnom qu’il ose prononcé quand le gamin lui avait pourtant dit que là n’était pas son bon droit. Le renard ose et ne s’en cache pas, dents venant trouver la lèvre inférieure du gosse pour mieux se mettre à la mordiller. Les mains, elles, s’appliquent toujours à le rapprocher de son corps fiévreux qui ne saurait s’arrêter de bouger. Nulle pâtisserie en vue dans sa tête, non, rien de plus que le corps de son amant moulé contre le sien et la perspective de l’avoir toujours à ses côtés les jours à venir.  



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Dim 28 Oct - 15:26



 
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Des récurrences. Private jokes. Regards complices. Le couple se définissait de différentes façons, mais dans le cas présent, il était question de récurrences. Des phrases, des regards, des positions et des sensations. Similaires étaient les situations, mais avec une profondeur inattendue gagnée au fil des rencontres. Un soir, des mots échangés avec frivolité, jeu sexuel sans enjeux, mais simplement le plaisir de la chair le temps d'un soir. Mépris devenant intérêt, sans oser l'avouer. Le gamin s'était laissé emporter par des émotions nouvelles. Errance, devenue attirance et finalement amour grandissant. Berné par la vie, toujours apte à se faire embobiner qu'il s'était dit. Erreur, les coeurs s'étaient amourachés, les deux. Sens unique ? Pas cette fois, pas une histoire triste qu'il tentait de combler un autre soir, dans d'autres draps. Le brun s'était attaché à un seul être. Consacré à un seul corps. Baigné dans les sentiments pour une âme. Opposés, ils l'étaient. Cael dégageait de la noirceur, alors qu'il nageait dans l'espoir. La justice face à la folie. Cael soignait, tandis que le greffier préservait et rendait justice à sa façon. Une même pièce, qui ne semblait pas se ressembler, mais qui se complétait. Physiquement, une union parfaite des deux corps, sans remords ni cause de tort. Psychologiquement, il apaisait le ténébreux, l'autre animait la rage de vivre de l'innocent. Zeke s'était retrouvé à aimer, en espérant plus. Une nuit dans la semaine, puis deux et finalement se retrouvant à compter celles où il était seul. Besoin de plus que de simplement échanger des messages, plus que juste se retrouver dans un lit le temps d'une nuit. Le brun s’enflammait et ne pouvait pas s'arrêter. Il était trop tard pour reculer, trop tard pour renoncer à cette relation. Ezeckiel voulait Cael, à lui, exclusivement. Glissé dans les bras de la paranoïa quand il n'occupait pas ses draps, voilà où il en était le pauvre gosse.

Lèvres nouées, corps liés et sentiments enivrés par la passion pour ce corps parfaitement sculpté. La chaleur de son corps, la pression exercée par ses mains. Dépendance, accro à la chair de son amant. Son souffle sur la peau, dévorant la fragilité de l'enfant en malaxant sa peau, marquant de ses lèvres en aspirant son innocence. Langueur dévorant son coeur, réservé d'ordinaire aux échanges sensuels, la sexualité endossait le rôle de preuve d'amour et non d'acte effréné et sauvage. Renversement, étrange, mais que le gosse appréciait ce retournement. Les sons rauques libérés, la finesse de la voix de l'enfant. La respiration se saccadait, le rythme s'emballait à mesure que l'acte prenait en vitesse. Pas de jeu, pas de révolte de la part du gosse, qui s'emportait à chaque mouvement. Le bassin de son amant menant la danse. Les mains s'accrochaient à son amant, glissaient sur ses muscles, mêlant à la fois la sueur et celle du gosse. Odeur masculine qui s'échappait de l'échange, atmosphère sereine et relation de confiance. Les cris légers échappés, loin de ceux démesurés échappés lors des nuits fauves au fil des mois. Langueur s'évaporait, et un jeu démarrait, animant alors un retour aux sources. Surnom prohibé, lors de la première rencontre. Exigeant d'être nommé par son nom en intégralité, sans jamais révoquer cette condamnation. Façon dissimulée d’éveiller la défiance de l'innocence, le ténébreux le savait alors que les corps étaient collés, animés par un besoin de s'unir pour le meilleur comme pour le pire.

Deux mains déposés sur le torse de son amant pour, d'un geste sec et assuré, l'enfoncer vers le fond du canapé, sans le suivre, maintenant son dos droit. Le vide, des longs centimètres séparaient les deux corps. Vide, sensation  atroce que de vouloir jouer, d'animer la dualité habituelle que le gosse perdait de bon coeur. Persuadé de prendre les devants, pour mieux raviver la bestialité de son compagnon, avec un petit sourire vicieux au bord des lèvres. Des brèves secondes avec cet immense sourire prêt à entamer un jeu, à faire vibrer l'animalité de Cael. Pourtant ce fut un regard déposé, furtivement sur les mains de son amant, qui fit entrave à cet élan de révolte. Remords immédiat, se laissant alors entièrement glissés par dessus son amant adossé au canapé. Séparation éphémère, mais qui lui sembla atroce. Le souffle saccadé, la respiration égarée alors qu'il accrochait à nouveau ses lèvres, les mains glissées sur ses pectoraux et sa nuque. Retrouvant ses lèvres, toujours, la respiration par le nez suffisait, il s'en foutait aujourd'hui. La peur de le perdre revenait trop vite, comme un démon qui ne pourrait jamais abandonner sa victime.  « , Zeke. Bébé. J'suis à toi, surnom ou pas. J'te ferais jouir dans tous les cas. » Rire moqueur en capturant ses lèvres. Le bassin en mouvance, dansant sur la virilité de son amant, la fièvre dans le corps et le cœur qui battait trop vite.










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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Sam 17 Nov - 13:50

Ezeckiel & Cael

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Main qui glisse sur la peau, arrache quelques frissons qui réveillent l’échine de tout son long. Si la cadence prend des allures plus passionnées elle est bien loin des élans sauvages qui d’ordinaire n’ont de cesse de les animer. Du moins surtout le renard aux airs d’anges secrètement endiablé. Les lèvres répondent à leurs semblables tandis qu’oreilles se délectent des sons qui s’échappent de la bouche du brun en une douce mélodie. D’un fin sourire qui apparaît alors sur les traits du ténébreux qui apprécie la danse langoureuse et plus apaisée, sûrement à cause du contrecoup de la soirée de la veille, mains bandées lui rappelant les ennuis majeurs évités. Cael a fui la potentiel furie du divin accompagnant l’Amadori. Julius le peu commode dont il ignore tout de la divinité, si ce n’est qu’il a su avoir confirmation qu’il en s’agissait bien d’une. Ces pensées sont toutefois bien loin à l’instant présent, seul ne compte la proximité du corps de l’autre contre le sien, amant d’une nuit trop arrosée qui a su se frayer un chemin et une place au sein du cœur noir de la créature. Créature ou de l’Hoffman ? Le pur. Celui qui n’est qu’image de fragilité et innocence, un masque qui n’apparait plus depuis longtemps, dualité imaginaire envolée pour ne laisser place qu’au gouffre béant. L’aura est noire, à peine parsemée de blanc à défaut de tout son appartement. Cael s’enfonce dans les méandres d’une abomination, ne semblant sortir la tête de l’eau sans s’en apercevoir, force brute réveillée par la seule présence d’Ezeckiel entre ses bras. C’est lui qui pousse à la douceur, sans le savoir, aux gestes plus tendres insoupçonnés, juste pour voir ce que ça fait. Le bassin s’agite, rencontre le sien plusieurs fois de suite et ce sont les soupirs qui s’envolent bientôt de ses lippes sous le joug du plaisir et de la chaleur. Le cou du gamin est marqué, tout comme le sien et il conserve cette proximité jusqu’à ce qu’un élan ne vienne la briser, surnom à peine murmuré.

Son dos s’abat contre le canapé plus vite qu’il ne l’aurait pensé, éloigné par ces mains pourtant aimées. Un sourcil se hausse, danse ralentissant jusqu’à s’arrêter temporairement sans pour autant se déloger. Les yeux se plissent en même temps que les lèvres se pincent, regard jeté en biais à celui qui ose le défier quand il est si sage. Comme une réponse à la tentation qui lui est enlevée, son bassin se remet à bouger avec une lenteur assumée. Les émeraudes ne quittent pas le môme du regard quand ses doigts glissent sur sa peau à leur tour, nouvelle provocation pour qu’il le laisse goûter définitivement au pêché. Cael ignore cependant que c’est la culpabilité ou même le remord qui prend Ezeckiel à la vue de ses paumes abîmées, remords le poussant à revenir se coller à lui. Dans un souffle le psy l’accueille et revient trouver la peau de son dos, lèvres embrassant les siennes avec fureur en réponse. C’est qu’en quelques secondes, la frustration est arrivée presque à son comble, joueur de toujours qui s’est perdu dans les effluves de chaleur et ne saurait les voir s’arrêter. Cette fois, il lâche un grondement venu du fin fond de sa gorge, son rauque qu’il ne peut empêcher de lancer dans le presque silence de la pièce à l’instant où le bassin du greffier se met à bouger. Paupières se ferment et demeurent ainsi, Hoffman s’enivrant du moment et sentant la chaleur lui monter dorénavant aux joues. Il a toujours voulu se contrôler, a minima, juste pour l’embêter Zeke. Mais c’est à croire que le brun a plus d’un tour dans sa manche, mots qui résonnent alors et viennent arracher un sourire suivi d’un hoquet de plaisir évident. La danse reprend, bien plus frénétique et dangereuse pour son plaisir qui grimpe et grimpe encore. Ses doigts se mettent à presser la peau de son dos tandis que les dents s’emparent des lèvres et tirent dessus respectivement, alternant entre la supérieure et l’inférieure. Les doigts glissent encore, tout le long de la colonne vertébrale jusqu’à bifurquer sur les hanches pour mieux venir s’égarer sur la peau tendre des cuisses. Le tout sans jamais rouvrir les yeux, profitant plutôt de ce moment à deux. Bientôt les sons se font sans équivoque, gémissement à demi étouffés ou rauques qui s’expriment et refusent de se taire. Ezeckiel ne ment pas lorsqu’il dit qu’il le fera jouir dans tous les cas, Cael ne fait que se perdre davantage et mourir à petit feu contre lui. Ses dents s’accrochent encore à la lèvre du gamin et il grogne lorsque le moment fatidique de la jouissance approche. Mains lovées sur les hanches qui se meuvent, Hoffman perd le nord, remonte subitement ses doigts dans le dos de Zeke pour le plaquer avec force contre lui, sentir toute sa chaleur se répandre jusqu’aux fin fonds de son âme. C’est le visage niché dans le cou du brun que le ténébreux vient dans un gémissement non retenu, souffle saccadé ricochant avec force contre la peau de l’amant qu’il refuse d’oublier.

Il faut plusieurs longues secondes, pour que l’esprit sorte de son brouillard adorable, pensées focalisées sur le moindre ressenti, corps toujours plaqué contre celui qu’il refuse de quitter. La respiration reprend calme et apaisement de manière progressive, perdue au beau milieu de ce cou qu’il embrasse distraitement sans s’en rendre réellement compte. Il faut bien quelques secondes supplémentaires encore pour qu’il ne se décide enfin à reculer le visage pour l’observer, les joues légèrement rouges. « Il semble bien que tu aies réussi. Oui. ». Simple constat murmuré d’un sourire, alors que les doigts viennent délicatement ébouriffer les cheveux sombres de l’amant. « Est-ce un drame si je te dis que, maintenant, j’ai faim ? ».  



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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Sam 17 Nov - 14:03




when danger is near




Violence de la séparation. Moment stupide, écarté de son amant selon sa propre volonté. Gamin sans cesse en quête de reconnaissance, désireux de s'affirmer, mais trop accroché à la vertu de la fragilité. Fragile, impossible à craindre, innocent et tellement facile à acquérir. Se faire désirer, il n'y était jamais parvenu le gosse, revenant toujours malgré lui vers l'objet de ses envies. Jouer, mais jamais pour gagner. Vernis d'un parfait sourire, de la confiance de cent hommes en surface, mais incapable de faire face lorsque l'on appuyait là où cela faisait mal. Qu'importait ce qu'il était vraiment, cela ne conviendrait jamais face au monde qui l'entourait. Soldat magnifique qui usait de son courage et de ses « capacités » pour protéger la veuve et l'orphelin, aliénant sa santé et sa vie privée pour obtenir la reconnaissance d'autrui. Humain pathétique, qui s'évertuait à se cacher plutôt que d'affronter la vie, celle qui brisait, putain celle qui enflammait les coeurs et les déchirait les vertus pour mieux sortir de la crise devenue synonyme de quotidien. Ni à faire, ni à prendre. Ni l'une ni l'autre. Ces représentations étaient les bas fond de la pensée humaine, binarité maladive qui penchait toujours vers le plus facile, depuis que cette saloperie de secte nommée chrétienté s'était tirée des coeurs obscurs pour conquérir les esprits communs et briser la séparation des communautés pour se lier sous l'égide d'une seule idée, maîtresse des mensonges. Tout le monde s'imposait ce choix : qui je veux être. Alors qu'en réalité, tout le monde s'en foutait. Le choix individuel ne menait à rien, n'était qu'un rapport égoiste au monde qui entourait l'être de raison. Zeke avait finalement laissé tomber l'idée d'être un garçon facile à aimer, d'être celui qu'il suffisait de regarder pour le saisir, d'entendre parler pour le comprendre. Le brun adoptait une nouvelle méthode, moins franche, plus fourbe sans aucun doute : être capable de faire la différence entre ce qu'il était et ce qu'il prétendait être, était uniquement le fruit de la réflexion de la personne qui l'observait. Autrui, parce qu'autrui jugeait et mettait en lumière les défauts et des ombres sur les qualités. Noir saturé, façon de parler, serait l'image qu'il renverrait le ténébreux. Blanc éclatant, était l'idée que le greffier semblait dégager. Les 50 nuances de gris pouvaient retourner danser sur la médiocrité d'une plume confondant ménagère et désespérée sexuelle. Ezeckiel n'avait pas un partenaire sombre, mais simplement un individu qui ne laissait paraître que cela chez lui. Plus encore, il continuait de creuser le gosse, persuadé que cela en valait la peine. L'ombre ne pouvait pas exister sans la lumière, idée cliché, mais véridique.

Violence du rapport. Pas de dentelle, pas de finesse, pas d'amour diraient les miséreux sentimentaux qui jouaient avec des canards. Le brun n'avait jamais souffert de la solitude lorsqu'il faisait le choix de cette dernière, de pleinement l'embrasser. Cael, était dans sa vie, alors la solitude était désormais un « facteur anormal » dans son quotidien. Le brun considérait son train de vie ancré dans celui de son amant, dicté par ses pulsions. Débarquer chez lui, au début par surprise, pour finalement rendre cela presque banal. Il ne s'était pourtant jamais lassé, de franchir le seuil de la porte pour instinctivement s'installer à califourchon sur son amant et lui retirer sa chemise dans la foulée. Comme un mec perpétuellement en manque d'amour, désespéré à l'idée de devenir fade aux yeux du ténébreux, d'être l'attraction du jour, et que demain en serait un nouveau comme le répétait la pouf d'autant en emporte le vent. Demain n'existait pas sans aujourd'hui, alors il fallait vivre ce jour. Le brun se délectait de cette philosophie de vie. Le frisson de la pulsion. Céder à ses émois, s'enfoncer dans le vice – littéralement et métaphoriquement parlant. Toujours en demander plus, laisser s'extirper de ses lèvres le plaisir malsain, mais qui offrait vigueur, sans jamais se répéter, se revivant plutôt éternellement et chaque fois avec adoration. Mains baladeuses, baisers ardents. Respiration saccadée, cris plaintif et excessif, mais reflets d'un instant imité sans jamais être copié. Jouissance, moment d'effervescence. Yeux fermés, mains agrippés, ongles sous la peau, chaleur qui débordait des corps sans réclamer son reste. Besoin maladif de sa peau, plus la pression se faisait sentir, plus Ezeckiel renchérissait. Docile, c'était le mot. Difficile à avoir, mais facile à mener une fois acquis. Le souffle sur la peau, et l'extase s'exprime. Sensation particulière, accomplissement. Ezeckiel de ces gays qui voulaient faire jouir, plus que jouir eux-mêmes. Pas un cas rare, et qui trouvait plus de plaisir dans le résultat chez le partenaire que pour sa propre personne. Le rythme était désormais en perte de vitesse, les respirations se berçaient dans des instants plus longs, plus compréhensifs également. La sueur mêlée à la semence, effort physique après la nuit calme – anormalement, calme d'ailleurs. Les regards finissent par se croiser à nouveau, alors que le cadet promenait un doigt sur les muscles de son amant, sans doute que cela justifiait cet ébouriffage de cheveux. Cela n'avait rien de pire que sa coiffure habituelle au réveil. Mêlé à un sourire, la remarque sur la bouffe fait naître un regard interrogateur sur le visage du greffier. « Je crois que ton café va être froid, surtout. » Se retirant de lui-même de l'union avec son amant dans un soupir d'aise, mais déposant son corps sur les genoux de son amant pour se saisir d'une main de son amant en observant les bandages. « Tout entendre. Ça ou pire. » Marquant une petite pause pour déposer la main de Cael sur sa propre joue.













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when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Sam 24 Nov - 13:56

Ezeckiel & Cael

when danger is near


Pas d’amour. L’acte est pourtant plus doux que d’ordinaire, sûrement en est-ce donc un peu mais les habitudes reviennent vite, surtout de la part d’un renard, et rapidement l’élan de douceur devient rythme chaud, pas aussi endiablé qu’à l’accoutumée, mais suffisamment enivrant tout de même pour les mener jusqu’à l’orgasme désiré. C’est se perdre alors dans les sensations de flottement, l’esprit qui s’évade et le corps qui implose, se crispe pour mieux se relâcher dans un souffle encore trop rapide. Les lèvres embrassent avec lenteur la peau fine du cou contre lequel son visage est niché, de longues secondes durant, tout ce qu’il lui faut pour reprendre progressivement ses esprits et être capable de diriger ses pensées. Son ventre gargouille discrètement tandis qu’il recule son visage pour mieux observer Ezeckiel de ses prunelles vertes encore légèrement voilées de plaisir. Le café, dorénavant froid, Cael ne peut que sourire en coin en terminant d’ébouriffer les cheveux du brun qui se retire et lui arrache un dernier soupir, contrôlé cette fois. Car le renard était déjà comme ça lors de leur première fois, et même les fois suivantes. Dès que l’esprit est de nouveau affûté, place est laissée libre au contrôle. Il est comme ça, le psy. « Je peux le réchauffer… » qu’il répond doucement en observant son cadet attraper l’une de ses mains distraitement et venir la poser contre sa joue. Les mots résonnent à ses oreilles, lourds de sens par rapport à ce qu’Ezeckiel souhaiterait. Il mène encore son enquête, sur ce qui lui a valu ces égratignures, ce choc angoissé et sa venue ici. « Il n’y a pas de pire Zeke. ». Immobile, Cael se contente de l’observer sans le quitter des yeux, car il n’a strictement rien à se reprocher dans l’affaire. « Ce n’est que le résultat d’une altercation avec quelqu’un que je n’apprécie guère, altercation qui n’a pas mal fini, ni pour l’un ni pour l’autre. Cette soirée était juste un fiasco, c’est tout. ». Stricte vérité, car à être resté dans la cave du manoir, il n’a assisté à rien d’autre et ignore donc tout de ce qui a bien pu se produire dans les différentes salles. Pour ce qui est de son escapade en rat, il ne compte pas lui faire part de sa particularité tout de suite. Il aviserait plus tard, si les choses vont plus loin qu’un emménagement d’une semaine… « De toute évidence, j’aurais mieux fait de te proposer une sortie autre plutôt que d’aller à cette soirée, seul. ». Un constat pouvant également passer pour une excuse déguisée sur le fait de ne pas l’avoir invité. Fait est qu’il ne ment pas, sa soirée aurait nettement été meilleure.

Le renard récupère sa main pour mieux se pencher en avant et tatillonner à la recherche des pâtisseries. Une fois qu’il les a repéré, il se penche un peu plus, se collant contre le corps du brun d’un sourire et passe la boîte au-dessus de la tête de son amant. « Pâtisserie ? ». Il ne peut se détacher de son sourire et pique une briochette en croquant dedans sans attendre. « Il faudra que tu prépares ton sac si tu espères venir passer une semaine à l’appartement. ». D’un air malicieux il continue de manger sa gourmandise et tait ainsi sa faim par la même occasion. Le nogitsune n’envisage pas encore un emménagement définitif, l’idée ne traîne même pas dans son esprit à dire vrai, simplement parce qu’il n’a pas pour habitude de penser à ce genre de choses et de détails, il n’a jamais eu de réelle relation. Ce n’est donc pas intentionnel de sa part de paraître détaché, s’il sait bien des choses il en ignore tout autant. Brioche terminée, il regarde ce qui se trouve encore dans la boîte en carton qu’il tient et attrape un croissant qu’il vient proposer aux lèvres du greffier. « Quel chanceux je fais que tu aies posé ta journée juste pour moi. ». Bavard, bien plus bavard que la veille où il ressemblait plus à un fantôme qu’un homme, cela surprendra sûrement le jeune homme mais Cael ne s’en formalise pas. Il se sait déroutant parfois, et en cet instant il ne sait pas trop comment il devrait réagir à tout ceci. Cette situation, eux.        



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