when danger is near, you run directly to him † (Ezael) [-18] - Mer 28 Nov - 9:59
when danger is near
Pour Zeke, il existait une liste de choses pires. Il pourrait citer tous ces drames, ces moments terribles où il venait à tomber sur des affaires qui rendaient ses rendaient ses poumons à bout de souffle. Il pourrait lui fournir une liste des crimes qu’il avait écouté, des confessions, des pleures de ceux qui suppliaient le pardon. Puis il y avait ceux silencieux, les pires, ceux qui offraient des cauchemars au brun. Les visages de ceux qui ne regrettaient pas le crime commis, des souvenirs gravés dans l’esprit du gosse. Impossible à oublier, un fardeau terrible à porter il fallait bien l’avouer. Cael n’était pas en reste. Il passait sa journée avec des psychopathes et pouvait donc, sans trop de problèmes, affirmer qu’il connaissait parfaitement les folies de l’esprit humain. Profondément dérangé, à tous les niveaux. Donc oui, Zeke quémandait des explications sans oser l’avouer. Juste une idée des actes effectués, de ce qui s’était passé, de la raison de son état. Vraiment ? Il suffisait d’une bagarre pour le mettre dans cet état ? Il était blanc, cadavérique. Cela voulait dire que s’il venait à s’engueuler avec Zeke, il finirait entre quatre planches ? Cela serait franchement dramatique pour lui. Le brun n’osa pas trop se moquer de lui sur le sujet, même si l’envie était présente. Cela serait tellement facile de venir le charrier, mais le sujet était visiblement toujours sensible. Il était affirmé dans ses propos le ténébreux, ne cherchant pas à compléter ses dires, expliquant le minimum en laissant supposer qu’il ne s’agissait pas d’un débat. Hochant la tête face à ses mots pour clore le sujet, ne voulant pas se battre pour obtenir la vérité. Le gosse fut néanmoins agréablement interpellé par des… excuses ? Il venait réellement de s’excuser le ténébreux ? Pas vraiment, mais juste un peu. Le gamin en profita, l’occasion était trop belle. « En effet, tu vas devoir trouver un truc pour te faire pardonner. » Libre à lui de chercher. Il ne l’aiderait pas dans sa quête de rédemption. De plus, étant donné qu’il avait proposé la semaine chez lui avant de fournir des excuses, le brun considérait que cela n’était pas acceptable comme contre partie.
Laissant son amant se pencher pour récupérer une pâtisserie. Lui en profita pour déposer des baisers sur ses épaules, tendres et nullement dans l’espoir de créer un nouvel appétit sexuel. Juste de la tendresse et de l’affection. Ne répondant pas à sa question, mais tiqua néanmoins à la remarque sur la venue dans l’appartement. Donc l’invitation était immédiate. Le gosse afficha un petit rictus en coin, heureux de découvrir que cela était concret désormais, cette relation. « Promis j’prendrais un sachet de capote pour la semaine. » Oui, la moquerie était une façon de contourner le sujet. Que prendre ? Tout et rien ? Assez pour tenir 7 jours sans jamais devoir revenir dans cet appartement. De quoi bosser, des dossiers, son pc, ses vêtements, de quoi se brosser les doigts, sa patience et sa passion en option évidemment. Capotes, ce n’était pas dans la liste, mais qui sait, peut-être qu’un jour aurait envie d’essayer – pas Zeke en tout cas. Profitant du croissant une fois qu’il fut tendu près de ses lèvres pour en croquer un morceau. Pas forcément envie de manger ce matin, préférant dévorer du regard son amant. Occupé à le bouffer avec des caresses, et plus si affinité. Glissant un doigt sur le torse de son amant en l’écoutant faire sa remarque, roulant des yeux au ciel en baissant la tête. Laissant son doigt filer sur ses muscles, simplement le plaisir de le toucher, d’être sur lui et d’admirer sa belle plastique. « C’est parce que tu comptes pour moi. Puis, j’espère bien être récompensé de cet acte de générosité. » Tuant la sincérité délicate de la première phrase avec l’humour de la seconde. Nécessaire pour faire passer la pilule. Ne pas le laisser répondre, déposant une bise sur ses lèvres. « J’vais préparer mes affaires, j’suis sûr que tu te sens opprimé dans un si petit appartement. » Pensant se redresser, pour finalement déposer à nouveau ses lèvres délicatement, se retirant et répétant l’action plus intensément. Déposant ses mains sur la nuque de son conjoint. Besoin éternel d’être rassuré.
