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Land of gods and monsters (Levi & Sybille)

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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Mer 29 Aoû - 22:46



Land of gods and Monsters

 
Moros ϟ  Némésis .

Lumières diffuses, qui passent d'un rouge profond à des teintes moins passionnelles, plus crépusculaires, sur les corps des danseuses, elles se font véritables flammes ou nuits étoilées. Lieu de charme, bulle hors du temps et de l'espace, le Silver Arrow accueille entre ses bras aimants les âmes en manque d'amour et de regards langoureux. Le champagne crépite dans les verres, les sourires s'en abreuvent et se laissent guider dans cette douce ivresse. Semaine de festivités, à Arcadia l'on parle d'un bal donné par Bellandi, mais l'on se demande aussi si la fête sera aussi chalereuse que chez Salducci ; car il n'y a pas meilleur hôte pour prôner autant de bonnes ondes autant de jours dans la semaine. Aucune, n'est capable de captiver les cœurs, de laisser l'amour et le désir passer entre les corps électriques qui se retrouvent ici, danser, parler, vivre. L'ensorceleuse est du spectacle ce soir, tenue aux airs d'orient pour une nuit d'insomnie, la silhouette danse et charme les âmes serpentines qui gravitent autour. Expérience et passion se glissent sous la peau, les gestes sont fluides, connaisseurs et imprimés de toute la luxure que respire cet établissement. Sybille aime danser, plus qu'elle n'aime parler, plus qu'elle n'aime marcher. C'est un art qui ne se comprend que par ceux qui parviennent à comprendre ce qu'est cet état de transe.

Le regard de glace se perd dans la salle, les boucles noires retombent jusque dans le creux de ses reins qui ondulent sur un air qui retranscrirait une chaude journée dans un harem où toutes les nymphes sont là pour prendre soin de leurs clients. Pieds nus, chevilles ornées, elle descend de l'estrade, vagabonde entre les corps. Main sur l'épaule, dans le creux du dos, elle se laisse entraîner dans le mouvement général, glisse contre la carrure de l'un pour atterrir dans les bras de l'autre. Les mèches noires dévoilent les nervures cicatrisés de ses omoplate, Némésis n'a pas encore ses ailes, mais elle plane, haut. C'est un équilibre parfait, la balance est rarement stabilisé. Tentatives de saisir la succube itinérante, par les voilures colorées de sa jupe, Sybille remonte une estrade et le show continue. Plusieurs points de vue, les visages épanouis sont les mêmes d'où qu'on regarde. La musique se poursuit, comme un rêve infini, il n'y a pas de coupure, la limite n'est que celle des enveloppes charnelles, quelle énergie est dépensée quand on danse, quand on séduit, quand on est simplement en train de regarder le spectacle de loin. Des égarés, des fatigués aussi, ils sont dans le coin du bar, accoudés, les yeux posés sur les créatures d'Eros. Elle en aperçoit un, les traits du faciès durs sont reconnus entre mille visages ; elle sourit, retrouve la terre ferme une nouvelle fois et se dirige vers ce qu'elle aime appeler « intrus ». Démarche légère, jusqu'à la carrure masculine qui a de quoi se réjouir de la fête, pourquoi rester sur le côté ? Le jeu débute, par l'espièglerie affichée sur l'un quand l'autre montre l'agacement ; la colère de l'un fait la joie de l'autre et le cercle ne peut être brisé.

Elle le regarde puis sa main se pose sur ce bras, pour aller attraper le verre d'eau que le barman a posé derrière lui, ignore l'homme, s'abreuve et soupire doucement. «  Merci Will » Sourire professionnel, l'attention enfin se pose sur le dit client, le dit intrus qu'elle aime à piquer de sa langue fourchue, plus aiguisée qu'un couteau. «  C'est vrai, que tu es trop viril pour aller danser, tu préfères avoir l'image de l'ivrogne accroché au bar, j'imagine qu'adolescent tu restais sur les bancs pendant les bals de promo » Rire à demi glissé, ironique, blague ou les fond de ses pensées ? Qui peut savoir ? Sybille est une femme pleine de surprises, changeante comme la Lune, les ailes tantôt noires, tantôt dorées. Elle se glisse à côté, pose le dos contre le bar et observe la piste. « Qui est ce que tu regarde? Je peux t'avoir un spectacle en privé avec celle que tu veux, t'aurais l'air moins con.. » Sybille se sent d'humeur généreuse, ce soir, sera t-il aussi reconnaissant, Levi ? Lui dont le caractère explose contre le sien, de violentes joutes et petites moqueries étranges. Elle ne l'aime pas, mais il y a quelque chose, une connexion et alors ils se recroisent encore et toujours. Parfois la game dure trop longtemps, parfois il n'y a besoin que d'une fraction de seconde pour pourrir la vie de l'autre. La balance penche trop facilement en sa compagnie, l'équilibre devient vengeresse. 


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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Dim 2 Sep - 14:15


Ombres et lumières en harmonie psychédélique, sublimant les carnes offertes aux rétines avides. Caresses éphémères des cils, pognes parfois chanceuses allant jusqu’à toucher l’interdit. Le rustre dira se moquer de l’étalage de carne, des courbes voluptueuses captant pourtant son attention. Mâle à l’appétit vorace, les envies enchaînées aux tripes, reluque une nymphe passant à portée pour aussitôt piquer du nez dans son verre. S’envoyer la lampée d’ambroisie brûlante, s’abîmer le gosier et en redemander. Descente facile, en bon ivrogne qui se respecte, Levi tient et résiste. Apostrophe le barman en homme avec ses habitudes, maître de la place à étendre son aura de malheur dans les recoins du lieu, le sous-boss qui se respecte et se faire respecter. Pugnace habitude, le rustre qui pose avidement la paluche sur le nouveau verre posé devant lui. Râle, grogne sous le couvert des poils recouvrant les babines, un remerciement d’animal bourru et le corps trop lourd pour l’ivresse s’implante plus fort encore dans son siège. Bellandi et ses frivolités annoncées, sur toutes les lèvres de ces emplumés, c’est lui qui l’a poussé à venir ici. A noyer sa mélancolie dans l’alcool. Le don et peut-être sa chère et tendre. Epouse babillant à lui esquinter les esgourdes, besoin irrépressible de quitter l’enfer conjugal. Hésitation crue, celle engourdissant les entrailles et la cervelle, le dément a l’envie dégueulasse de s’en aller retrouver sa succube et sa marmaille. Pensée éclair, renonce, les femmes il les veut frivoles, inatteignable. A s’offrir au vice de son regard mais pas à celui de son corps. Tentateur qui se laisse tenter, inversion des rôles à s’en coller la nausée, supplice affiché qui lui colle un sourire tordu sur les lèvres. Douleur et plaisir, le bonhomme lape une gorgée de son verre, sacrifie sa santé mentale et son foie à petit feu. Pas de brûlure dans le ventre encore, bon signe, l’outre de sa carcasse en demande encore.

Retourné vers l’assemblée pour ne pas se laisser tenter et s’affaler sur le comptoir en un cliché du parfait soulard. Perdu dans l’antre de l’Amour, autant se faire pécheur à s’en laisser exploser la pupille. Ensorceleuse affolant les cœurs, le sien reste morne, à peine il trébuche quand la pupille s’attarde sur une cuisse ou un sein qui se fait insolent. Il les veut dociles. Il les veut violentes, à se faire écartelé entre la pucelle et la putain, l’équilibre instable, à tanguer sous ses pieds lorsque tremble son monde de duperie. A sentir l’alliance lui brûler le doigt, fustigeant l’opprobre pour le rappeler dans les jupons de l’épousée. C’est qu’il en grince des dents, jappe presque dans les remous de son verre à nouveau posé sur les lippes. A s’en étouffer à la vue de la silhouette recrachée des chimères éclairant le lieu. Judas en jupons, l’insolente enivrante emplissant son espace comme un môme explose une bulle de savon d’un majeur dressé trop haut et trop près de la surface fragile. A prier l’autre là-haut, espérer que ce n’est pas lui qu’elle vient gratifier de son horripilante présence. Oreille attentive plutôt sourde lorsqu’il s’agit de lui, Dieu qui lui crache à la gueule et lui qui le lui rend si bien. Compagne d’infortune, sourire hypocrite sur la soir de sa bouche fielleuse, Levi offre son ignorance à la créature.

« - J’ai plus d’expérience dans ce rôle-là. » Alcoolique pas anonyme qui avoue, et pose enfin les yeux sur la donzelle. A reluquer comme une inspecte un canasson avant de se l’offrir. « - Toi en revanche, tu devais être la reine du bal avec tous les boutonneux de service à tes pieds. » Menton oscillant dans la direction de l’agaçante ensorceleuse. Et le rustre de lui offrir un sourire à l’évidence torve, l’ébauche du vice sur la trogne. « - Toi. » Trompeur à l’aplomb certain, vrai du faux indissociable sur la langue de l’époux à l’adultère affirmé et consommé. « - Lequel de nous deux à l’air con là, hm ? » Certainement les deux, en âmes mortes vouées à se briser l’une l’autre. Egérie de sa colère, agacement en crépitement d’amusement morne sous la peau gravée d’encre. Verre à nouveau vidé,  carcasse se mouvant sur son siège à faire face au comptoir pour y poser le contenant et son désespoir vide. « - T’as pas un autre ivrogne à aller gratifier de ta merveilleuse présence ? » Politesse amère, un dégage craché d’entre les mots au civisme écorché. Elle va s’accrocher la nymphette, il le sait. Morceau de lui qui n’en espère pas moins, attiré malgré lui par la divine emmerdeuse.
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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Dim 2 Sep - 18:49



Land of gods and Monsters

 
Moros ϟ  Némésis .

Rencontre sous tension électrique, si ce n'est pas explosive, elle joue avec le feu, entame les hostilités. Satisfaction sous-jacente, juste par le minois déconfit  au son de sa voix. Ho ; il n'apprécie pas sa présence, le but n'est pas d'être agréable avec lui puisqu'elle ne l'a jamais été et ne le sera probablement jamais. Aimants qui se repoussent et peuvent s'attirer au moindre faux mouvement et quand l'occasion se présente. Divin, elle le sent, il n'est pas un mortel s'il éveille Némésis de cette façon. Dons muets, l'hybris est resté intouché, et ce n'est pas dans ses habitudes à la divine ; parce que la limite n'a pas été franchie. But à atteindre, peut être, peut être pas, il l'attire Levi, elle a besoin de se frotter à ses pics, entendre la langue claquer de mépris autant qu'elle le fait pour lui. Cartes posées, premiers dialogues versés comme l'huile sur le feu, il embrase.

Langue fourchue, mots accusateurs du client mal léché, il lui renvoie la balle et l'image dans ce même genre d'attroupement adolescent. Roi de l'ironie quand il la place Reine d'un bal ayant les faveurs de tous. Il oublie qu'elle n'est pas d'ici, l'accent méditerranéen pourtant s'entend dans ses mots, les sons de sa langue chantent ; et lui  auraient glissé à l'oreille que ces événements n'existaient pas dans son pays. Les fêtes adolescentes de la Sybille ressemblaient à des fêtes obscènes, reine de l'ivresse, héroïne jusque dans les veines.  L'histoire ne sera pas conté, la réponse restera muette, illustrée d'un sourire amusé qui n'en pense pas moins, ignorant. Piège tendu à ses paroles, toi, c'est toi qu'il regarde, c'est toi qu'il désire avoir en privé aussi ? Réponse qui la surprend, le regard de glace rencontre la profondeur des mirettes juges ; piège et dialogue refermé. Qui de nous deux a l'air con ? Ha ; Levi, quel humour. L'ours bourru se referme, coupe court au dialogue et la danseuse envoyée sur les roses si ce n'est pas frappée avec les piques de ces fleurs. Les yeux roulent, pourtant il le sait, l'un et l'autre ont un besoin malsain de se poursuivre autant qu'ils se fuient. Lien étrange, qui l'empêche de tourner les talons, qui désire pousser encore le vice et montrer qu'elle domine cette guerre qui sera sans doute éternelle. Lippes mordues de frustration, te détourne pas Levi, affronte moi. « Je ne vois personne d'autre » Personne d'aussi misérable que lui dans un lieu qui respire l'épanouissement. Il transpire les mauvaises ondes, elle est attirée comme un papillon de nuit à la lumière, souhaiterait s'y brûler les ailes. L'équilibre sous influence, penche, Némésis a besoin de ces mauvaises choses là, elle se nourrit du conflit autant que des sourires. Il est une source auprès de laquelle elle s'abreuve, combler lé déesse et ses envies noires.

Cliquets des bijoux accrochés à ses chevilles quand elle monte sur ce siège à côté de l'homme, un signe à Will, il lui fait passer cette bouteille d'alcool ambré, le verre de nouveau plein, et le sien qui se rempli aussi. Pépites d'or qui se glissent au creux de ses lèvres, déshydratantes, empoisonnées. Ignorance des directives, fierté mal placée qui la visse au siège à squatter l'intrus, la vengeance a besoin de ça. C'est une drogue, dose d'adrénaline qu'il lui fournit malgré lui ; parfois les gestes manquent à devenir violents quand elle le pousse à bout, la plupart du temps les joutes se contentent de n'être que verbales. C'est un jeu de faire exploser la bête, pour le dompter ensuite, se mesurer à lui, à son esprit. « Que se passe t-il Levi ? Tu n'aimes plus me voir danser ?  » Sourire ironique, plaqué sur les lèvres teintées de rouge, plutôt crever que de signer la trêve ou de lui obéir.  « Sois pas désagréable, c'était aimable, ce que je t'ai proposé, tu sais que je peux te faire passer une bonne soirée. T'as juste à être plus poli. » 


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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Ven 7 Sep - 20:17


Sourire au doux goût d’arsenic. A en remplir les veines d’un cyanure corrosif, à l’instar de la danseuse et ses mots. Présence malvenue dans son univers empreint des vapeurs d’alcool, vice troublé dans l’éclat de la pupille, Levi et son verre, sa délicate compagnie de la soirée. Besoin primaire du mâle de se retrouver en tête à tête avec son égo, le masculin se conjuguant seul pour tomber dans les limbes du cliché. Certes non, fatalité implacable qui aura su glisser entre les doigts pourtant acérés du divin censé la contrôler. Soupir aux relents de lassitude, le rustre envoie la belle sur les roses. Perte de temps, psyché sachant pertinemment qu’elle n’en fera rien. Adepte du risque, d’un danger affuté dans les mots qui se jettent en lames faites pour abîmer. Blesser dans un rituel à l’éternel recommencement. La haïr pour mieux la voir revenir, aimant à emmerdeuses, à croire qu’il aime ça. Et au fond, c’est certainement le cas. L’entiché de la difficulté, de ces instants où méprise et cynisme sont de mise. Besoin malsain, ancré au corps de blesser, attirer l’autre dans ses filets pour mieux l’agenouiller. Soupir, encore une fois, le bonhomme tanguant sur la ligne de sa patience en fils de mort. Paupières closes le temps d’une inspiration, à se rouvrir et contempler le sensuel offert à sa vision. Ces beautés alanguies, à la chair en offrande aux lubriques appétits. Sourire en esquisse sur les lippes, l’animal montre les crocs, triture de ses doigts la barbe grattant le menton, qu’il relève légèrement comme pour dompter l’assemblée de sa seule présence.

« - Dans ce cas, chérie, c’est des lunettes qu’il te faut, hm. » Il énonce, prêche comme s’il s’adressait à tous et personne à la fois. Se doute qu’elle sera la seule à capter ses mots puisqu’ils lui sont, en fin de compte, destinés. Les sourcils se froncent, un grognement s’échappe couvert par la musique et du coin de la pupille, aperçoit la danseuse qui prend place à ses côtés. Insolente, collante. Agaçante. C’est l’homme qui s’irrite quand le divin reste placide sous la peau. Apaisement étrange en présence de la demoiselle, un besoin irrationnel de la côtoyer, en pièce maîtresse d’une existence qui n’est encore que brouillard et chimères. Verre vide à nouveau rempli par la providence, la pogne qui s’en saisit, corps alors contraint de faire face à la présence incongrue. Comme s’il la voyait vraiment, à détailler la silhouette offerte à son regard. « - Ai-je un jour dit que j’aimais te voir danser ? Diable, je devais être bien amoché ce jour-là si c’est le cas… » Pas qu’il s’en souvienne. Un compliment en possibilité délirante quand il ne lui offre que son cynisme, et une indifférence cinglante. Il le bousillerait ce maudit sourire, à lorgner du côté des lèvres carmines. A se demander s’il préfère les embrasser ou les saccager. Pour la faire taire dans les deux cas, occuper les fielleuses et leur faire passer l’envie de recommencer. A en osciller du chef, en un imperceptible mouvement. Levi presque convaincue par ses plans. A peine esquissé dans les méandres de son esprit embrumé, aussitôt balancé dans un coin pour y prendre la poussière. Trop de choses dans la caboche, bousculade et débandade, en l’occurrence son occupation de l’instant monopolise toute sa concentration.

« - Personne ne t’oblige à supporter mon impolitesse, je te retiens pas. » Et d’agiter les doigts en direction de la salle. A en faire scintiller l’alliance sous les éclats tamisés des lumières à la sensualité factice. « - Mais comme tu vas sûrement restée là, à polluer mon air, dis-moi, Sybille, ce que tu ferais pour me faire passer une bonne soirée ? Vois-tu, j’ai quelque doute… » Habitude plutôt tournée vers les mauvaises soirées, pour un être autre qu’eux certainement. Il affectionne la verve, l’insolence autant qu’il les méprise. Alors il se penche, Levi, incline son aura de malheur en direction de l’ensorceleuse, pupilles à en écrasant les abysses d’azur.
« - Ote-les-moi. » Injonction, supplique, invitation, mélange dans le souffle. Soupir au fiel à la saveur de miel, lippes ourlées d’une courbe presque sensuelle, si elle n’était pas gravée dans un marbre noir.
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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Lun 10 Sep - 9:29



Land of gods and Monsters

 
Moros ϟ  Némésis .



La langue acérée claque contre le palais, elle l'a lui aurait volontiers arrachée après s'être emparée de cette bouche qui l'insulte de la sienne. Son insolence toujours devrait couler sur elle mais c'est l'orgueilleuse qui pique, provoque, elle n'aime pas perdre face à lui. Et puis le défi est posé, ôte les moi ces doutes Sybille, dit-il.

Ce qu'elle compte faire ? Le défi murmuré arraché un rire à la gorge blanche, se soucie t-elle réellement de son divertissement ? Non il ne s'agit que d'un.jeu étrange dans lequel ils se sont enfoncés tous les deux. Vies antérieures y sont peut être pour quelque chose, un jour il faudra le savoir. Il oublie Levi, il oublie qu'il est accoudé sur le bar du temple de l'amour et du desir, trouver occupation ici n'est pas difficile. Les regards s'attirent et se repoussent encore, la soirée va être spéciale. « Suis moi » sonorités étrangères dans la voix de la deesse, quand elle parle c'est les tons solaires de son accent qui réchauffent.

Le regard ancré se détache des iris profonds de la bête qu'elle provoque, elle se leve, attrape ce bras, l'oblige à descendre de son perchoir. Quand les pieds touchent le sol, l'emprise se détache. Suis moi Levi, je te montre le chemin et tu verras. Regagner les couloirs rougeoyants, la piste de danse laissée derriere. Les chevilles tintent, les bijoux s'y agitent, et la silhouette évolue entre ces murs dont elle connait les moindres secrets. Elle compte les portes à sa droite, cherche le lieu où elle saura le divertir, et puis elle s'arrête devant l'une d'entre elles. Poignée prise en possession, elle ouvre et le laisse entrer en premier. Salon privatif, aménagé pour les shows privés, pour la danse, pour les jeux de carte, billard, pour l'intimité également. Quand la situation dérape, ces endroits sont multifonctions. Porte refermée derrière eux, les pas reviennent vers l'invité et le bout de ses doigts s'invitent à son col, détaillé le toucher de la veste et l'incite à l'enlever «Je vais te présenter quelqu'un d'intéressant, qui sera avec nous» mouvement sec qui contraste avec la veste ôtée, elle le pousse sur une chaise, le domine de sa hauteur, garde la situation en main, maîtresse des lieux. Elle compte le rester, c'est le but du jeu, cela l'a toujours été entre eux, c'est un constant conflit de qui aura le dernier mot, qui saura faire taire l'autre. La porte s'ouvre sur une silhouette féminine, croupière avec une malette dans la main qui s'avance. Sybille prend la jeune femme par le bras, embrasse sa joue rose « Je te présente Cassandra » rire partagé avec l'autre car ce n'est pas son vrai prénom. Sybille aurait bien usé de ce temps avec lui pour lui montrer autre chose et le chevaucher comme un animal sauvage pour lui faire ravaler son insolence. Mais elle choisit l'option black jack pour le plumer encore, l'inciter à se démener, leurs esprits opposés une nouvelle fois. Elle s'asseoit face à lui, la croupière prend place. « Celui qui gagne obtient ce qu'il désire de l'autre » Paris lancés, portes ouvertes à toutes sortes de possibilités dont on ne saura prédire la chute. C'est elle qui pose les regles, nouveau défi pour lui.
 


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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Ven 14 Sep - 20:27


L’accent chantant, air de murmure au goût de miel. Invitation soufflée, le sourcil qui se hausse. Espoir de la voir lâcher prise, abandonner la joute et virevolter vers une autre proie. Morceaux jetés aux pieds, diablesse empoignant le bras, intime et oblige le corps à suivre. Grogne le mâle arraché à son confort alcoolisé. Patte folle à la tremblote, fébrile sous le poids. Moment de flottement, tout le corps en cassure, une inspiration, remonte l’ensemble et la trogne se pare d’acier. Dissimule curiosité et agacement dans le fond des pupilles. Ivresse trop frêle dans les veines, pas eu le temps de se détruire le foie comme il l’entendait pour se laisser faire sans broncher. Manifeste le mauvais poil, renfort de grognements mauvais, l’animal renâcle sans pour autant parvenir à freiner des quatre fers. Musique et corps alanguis délaissés, dans les profondeurs de l’antre de l’amour s’enfoncer. Relever un sourcil d’intérêt, rictus ourlant les lèvres, le prédateur assagit, promesse d’instants plaisants affolant les envies. Donzelle certes agaçante mais loin d’être repoussante. Quelques verres de plus, et elle fera l’affaire.

Salle choisie, antre investie de sa présence, Levi scrute. Se tord la pupille sur le décor neuf, racle la gorge d’un air presque entendu. Semi satisfaction, le calme aux oreilles, divine récompense pour l’homme appréciant plus volontiers le silence à l’agitation. Ensorceleuse s’approche, tâte le veston et docile, il s’exécute. Enlève sa veste, râle à la poussée soudaine qui le contraint à s’assoir. Œillade noire, l’assassinat dans la pupille, la domination tiraille l’égo et satisfait presque le mâle. Nul temps de répondre, le nouvel invité brise le duo. Scrute la susnommée Cassandra, et comprend. Pas de danse affriolante, c’est autour d’une table que la joute va perdurer. Gueule renfrognée qui gagne un nouveau degré dans l’impassible. Le flegme noir quand le bonhomme se redresse sur sa chaise à lui buriner l’arrière train. La petite se débine, pouliche impétueuse à la superbe de façade. Pousse les limites sans franchir les obstacles qu’elle sème en chemin. Il en reste silence, s’accoude à la table devant eux, le bleu du regard rivé à celui de la divine insolente. A le casser l’abîmer d’une insistance sale. Prédateur face à sa proie, l’homme impassible, embaume le calme, patience à fleur de peau. Mauvais aux cartes, nullement un adepte de ces échanges lents et sans saveur. « - Certaine de vouloir t’engager sur cette voie gamine ? » Susurre et minaude, miel sur les lèvres, moue mutine à en faire pétiller la rétine. « - Tu peux encore retourner te frotter contre les benêts d’à côté. » Elle ne bougera pas, le bougre le sait. Le sent. Alors il abdique, paumes à plat sur la table, à faire tressauter le bois sous l’impact.

Dos en appui contre le dossier, pognes à chercher dans la veste abandonnée, cigare aux lèvres qu’il allume sans se soucier des deux femmes face à lui. Enlisé dans le cliché du mafieux, autant faire honneur au mirage. « - Bien. » Inspire et soupire, fumée dansante dans la lumière tamisée. Ensorcelante. « - Montre-nous tes talents, Cassandra. » Insistance moqueuse sur le nom d’emprunt, l’œillade suivant les gestes. Les cartes entre les doigts agiles, à osciller du chef. Miracles qu’ils pourraient accomplir, ces petits doigts. Sans aucun doute. Presque à en rire, à faire trembler la carcasse et la poitrine. A défaut, tirer plus fort sur le cigare et tapoter de la phalange contre la table.

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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Mer 19 Sep - 20:24



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Moros ϟ  Némésis .



Réticence qui se sent jusque dans son derme comme des ondes qu'il émane, Levi n'apprécie pas Sybille, il s'en méfie et il faut dire qu'elle en joue beaucoup. Pourtant il est là, il l'a suivit, il aurait pu repasser la porte au moment où elle lui a présenté leur troisième compagne du soir. Un jeu seulement, un jeu de cartes, voilà ce qu'elle lui propose pour passer une « bonne soirée » comme il l'a défiée de le faire. C'est son rôle à Sybille ici, de détendre ces muscles crispés, laisser les lieux pénétrer l'esprit et se sentir hors du temps et de l'espace ; Sybille a choisi cela, parmi tout un panel de solutions plus ou moins évidentes. Les envies restent endormies, parce qu'outre le fait qu'elle l'engagerait bien comme amant, elle désire aussi connaître un peu plus de sa personne. N'est il pas dans la Nuova Camorra ? Pourquoi a t-il choisi d'y être ? Quelles sont les motivations divines ? Il a sous sa carapace tout un tas de choses qu'elle souhaite explorer, sa Némésis a la curiosité éternelle n'en sera satisfaite quand elle aura eu réponse à ses questions. Il a besoin de se détendre Levi, après il lui dira tout un tas de choses, alors bois et fume Levi, profite, anesthésie ce visage renfrogné et souris moi un peu.

Provocations qui vont toujours plus jusqu'aux appellations : gamine qu'il l'appelle, s'il pense la toucher avec cela, il n'est pas au bout de ses peines. Elle choisi de ne pas le relever, juste de lui montrer qu'effectivement elle n'a pas fait tout ce chemin jusqu'ici pour tourner les talons, elle s'installe, face à lui sur cette table et pose une première mise. 150$ donc pour commencer et de quoi faire fermer un peu son clapet de rabat-joie. « Détends toi Levi, je ne vais pas te mordre. » qu'elle répond simplement en portant son verre à ses lèvres. Levi elle ne le connaît pas mais il lui apparaît toujours comme cet ours bourru, qui sait ce qu'il cache sous cette massive silhouette ; son passé, ses craintes, ses rêves ? Levi accepte l'invitation, encourage Cassandra à lancer le jeu et alors il n'y a rie de mieux pour commencer une soirée que de mettre leurs chances respectives en jeu. Sybille laisse glisser son regard glacial sur les courbes de la jeune femme qui leur sert de banque, ses boucles blondes, ses atouts toujours plus mis en avant, quelle que soit la tenue que l'on porte en ces lieux. Le tout est de suggérer, tenter, laisser passer quelques pans de peau et faire bouillir l'imagination. Elle attend que Levi pose sa mise et distribue deux cartes à chacun, face visible et deux pour la banque dont l'une est face cachée. Sybille démarre bien, un total de 16, la banque présente un 10 et Levi arrive a 17. Un bon score, quand on connaît un peu les règles du Black Jack, mais peut être qu'une troisième pourrait les rapprocher du 21. « Depuis quand tu es à Arcadia Levi ? »

Quitte à jouer, autant faire un peu de conversations, la curiosité qu'elle à a son égard lui est souvent devenue obsédante, c'est sans doute un défaut de sa déesse, Némésis a besoin de tout voir et tout savoir sur tout et sur tout le monde. Elle demande une troisième carte à la banque, presque sereine et obtient un total de 19 points ; la banque avec ses deux cartes arrive a 18 points et il ne manque plus qu'à Levi de jouer, surpasser leurs résultats ou perdre, il a le choix. « Souhaitez vous une troisième carte monsieur ?  » demande Cassandra avec sa petite voix d'hôtesse, paraît il qu'en présence d'une personne inconnue et selon le contexte la voix change ; Sybille se rend alors compte que l'étranger ici c'est Levi et qu'elle peut tourner cela à son avantage si elle souhaite jouer davantage contre lui, le piquer, le provoquer.
 


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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Ven 28 Sep - 19:46


Préférence tournée vers une quelconque morsure, à lui ravager la gorge si la chante plutôt que de se soumettre comme elle l’attend. Tire l’injure sur le cigare à s’en éclater le ventilateur, la mise se dévoile au-travers de la fumée qu’il recrache. Pas venu pour se faire plumer mais pour se détendre et le rustre ne peut nier que la danseuse y met les formes. Contrecœur dans le geste, il suit, pose sa mise et revient flatter le dossier de la chaise de son échine. Pupilles à l’acéré rutilant, accrochées aux gestes de la maîtresse de cérémonie. Egarées parfois contre les courbes, à en tapoter des doigts contre la table à défaut de pouvoir pianoter contre la chair qui s’offre en suggestion fébrile. Concentration fébrile sur le jeu, un sourcil arqué sous l’emprise de la réflexion et l’homme se racle la gorge, manifeste la frustration engendrée par la révélation du score. Ou bien par la question qui crève le silence. Interrogatoire en éclosion, il est de notoriété que Levi a le silence pesant en ce qui le concerne. Entité accrochée au décor depuis le temps qu’elle le souille, à ne plus savoir d’où il vient, quand il a commencé à étendre son ombre sur l’empire de crasse auquel il appartient. Silence carnage dans la petite salle, curiosité piquant l’animal au vif, l’accule presque face à la prédatrice au regard qui ensorcèle.

Flottement assassin, la dextre continuant de martyriser la table et la pupille s’accroche aux cartes. Phalanges inoccupée venant brosser le poil grattant le menton, machinal d’un geste maintes fois répétées. « - Tu jouais encore à la poupée quand je suis arrivé dans cette charmante ville. » Réponse tardive, au miel avarié posé à même la langue. L’ours se fait affable le temps d’une réplique, hausse un sourcil et gratifie la curieuse d’un regard à l’énigme acérée. Trop vieux, trop jeune à la fois. Débarqué en terre inconnue après l’offense de sa vie religieuse. A cracher sur le saint corps, dieu dans les tripes sans en comprendre le sens. Comme elle, la sylphide irradie le divin. Odieuse ressemblance, sublime évidence. A presque se pencher au-dessus de la table comme pour en sentir mieux encore l’aura brûlante. Fils de Dieu, supposé unique, l’homme est le réceptacle d’un panthéon multiple. Douce hâblerie à le faire rire s’il en était seulement capable.

Il l’a presque oublié, la banque et ses jolies boucles. Elle qui se rappelle à lui dans le velours de sa voix formatée, enjôleuse à la demande, professionnelle dans les échos du timbre ronronnant. L’œillade est mauvaise, pétille d’une ombre froide et pourtant brûlante. Choix à une unique option, avancé quand reculer n’est plus envisageable. Oscille du chef, accepte le deal et tire plus fort encore sur son cigare qui s’embrase. Malheureux hasard, la carte est trop forte. Lui fait perdre la main, la mise. A crisper ses doigts contre la table, toute la face qui se fige. Courroux à fleur de barbe, Levi maudit le sort de lui tourner si facilement le dos. Horreur des cartes, l’implacable fatum les abhorre ces maudits jeux. « - Combien t’en as plumé, hum, des pauvres gars qui ont balancé tout leur salaire pour le plaisir de ta compagnie ? » Vire la voix des échos de la tension grignotant la peau. La jolie blonde récupère ses cartes pour la seconde manche. C’est sur elle que se porte toute l’attention du mafieux, au-travers de volutes de fumée, fusille des pupilles. Menace en silence. Le bougre a la défaite difficile, et le sang brûlant. La furie prompte à s’inviter dans leur délicieux trio. Pour le plaisir de détruire, d’abîmer.
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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Lun 1 Oct - 11:05



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Moros ϟ  Némésis .



Devenue maîtresse des lieux, l'orientale se félicite presque d'avoir su retenir l'ours bourru dans sa tanière. Jeu au programme, mimique sceptique rapidement balayée par les insistances de la danseuse. Paroles aiguisées comme des couteaux, la verbe de Levi a l'égard de Sybille n'a jamais été faite de roses, avec les épines en revers du visage incessamment. Les griffures ne marquent pas son visage, elle reste de glace, l'orgueil mis de côté pour le moment parce que la vengeance trouvera moyen de lui savonner la langue. C'est une promesse, Levi influence sans le vouloir le déroulement de la soirée. Qu'est ce qui les attire l'un vers l'autre, qu'est ce qui les repousse ? Questions laissées en suspend depuis trop de temps, c'est l'habitude qui s'installe à force de se chercher et de se trouver. Un jour il y aura le mot de trop le geste de trop qui sait comment cela se finira. Le temps fait, construit cette relation sans queue ni tête, ce n'est pourtant pas la première fois qu'ils se voient, ils ne se connaissent pas. Levi est juste un connard à l'aura aussi sombre d'un abysse, l'on désire y plonger par le vertige. La profondeur de ses yeux trahit les mystères de son histoire, elle se fou de savoir d'où il vient, ce qu'il aime, ce qu'il déteste, elle veut juste savoir pourquoi ce lien là plutôt qu'un autre, plutôt que quelque chose de clair ? Cartes en mains, jetons étalés sur le tapis, la banque fait, Sybille contemple sa victoire dès la première manche. Nouvelles injures sifflées d'entre les lèvres insolentes, ne font ni chaud ni froid à Sybille, après le mépris. Il tend le bâton pour se faire frapper Levi, Némésis s'en saisit, frappe en retour.

« Tu jouais à la poupée quand j'ai commencé à faire ça. » Reprise des mots tels qu'ils ont été prononcés dans leur mépris ou alors simplement illustrer qu'effectivement elle a commencé il y a longtemps. Le pays natal a été témoin de la descente, et puis la Turquie a peaufiné ses techniques, Arcadia n'est plus qu'un nouveau terrain de jeu.Sourire carnassier, la vengeance s'invite ce soir, elle tient à s'amuser, à le faire tourner un eu plus en bourrique. Sybille ramasse la mise, c'est surtout une question de chance le Black Jack, c'est pour cela qu'il lui est facile de tourner les choses à son avantage, et la banque n'en a pas le moindre soupçon. Jeu truqué à son bénéfice, preuves inexistantes, la jeune femme a juste a feindre l'étonnement quand elle gagne. Elle avoue cependant être une voleuse hors pair, il faut dire que ce genre de lieu s'y prête. Némésis n'a jamais été sage, ni méchante, ça dépend de qui est en face, ça dépend de quelle façon l'aura la stimule. Noirceur qui pénètre par tous ses pores, il l'inspire Levi, il lui donne envie d'être mauvaise joueuse ce soir. Elle porte son verre à ses lèvres, seconde mise, la banque l'emporte, elle n'a pas mis beaucoup d'argent. Il y a un algorithme spécial, elle sait quels coups la feront gagner, elle sait quand elle peut mettre plus ou moins d'argent. Le verre reprend sa place, calmement, l'alcool glisse doucement dans sa gorge, elle a rajouté du nectar pour ressentir les effets de l'ivresse, sa part divine commence a prendre beaucoup de place. Troisième, elle remporte le tout, sourire satisfait sur les lèvres. « La lune n'est pas en ta faveur ce soir Levi, peut être si t'étais plus gentil la chance pourrait te sourire » Provocations, qu'il n'aimera sans doute pas, le but n'est pas de lui plaire, le but est toujours de se mesurer à lui, de lui montrer qu'elle est plus maline, plus forte que lui. 
 


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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Mar 9 Oct - 19:49


Provocation à la résultante gravée à même la chair. Reprise des airs familiers diffamés par sa propre langue, le bougre fulmine. Tension d’outre-tombe, l’implacable destin poussant l’insolente vers sa destruction. Rictus mauvais peint sur les lippes, œil malavisé apte à prendre l’attention pour une quelconque marque d’amusement aux délices d’une séduction fébrile. L’homme joue encore à la poupée, en a épousé une qu’il besogne sans état d’âme. A cracher sur les merveilles de l’or qui orne la dextre dite du cœur, les doigts qui tapent la table en rythme régulier. Roulement des tambours de la fatalité, celle qui s’élève dans les arabesques du cigare coincé entre les doigts de l’autre pogne. A faire briller la pupille d’un éclat d’acier glacial. Ces pupilles accrochées à celle de l’exotique créature qui se joue de lui. La partie de ne l’intéresse plus, Levi qui n’a jamais eu l’intention de s’y plonger corps et âme. Il n’a que faire de perdre quelques billets, argent sans problème pour un être comme lui. Petit seigneur de la Nuova, ses canassons sont son meilleur profit, à faire rouler l’ours sur du miel doré. Petite victoire du cavalier déchu, l’animal au nez fin pour dénicher les sabots de diamants que d’autres s’arrachent à prix flambants.

S’il se moque du matériel, les pertes qui s’enchaînent sonnent comme une insulte. Agite les remous d’une patience aux doux relents de mort. Moros le sent, la divine se joue de lui. Exacerbe sa présence dans la carcasse du mortel, l’attire plus que jamais. Insolence dans les myriades de calme dans lesquelles la manipulatrice s’enveloppe, et ça l’agace. Irrite les nerfs, muscles tendus fustigeant l’être. Point de non-retour atteint avec une facilité qui le déconcerte. Déité dans sa prison de chair qui ricane, grincent les chicots du destin, pogne jusqu’à lors occupée à jouer le rythme de la mort qui s’abat brutalement sur la table. « - Gentil, hm. Pitoyable manipulatrice que tu es, tu imaginais pouvoir m’avoir aussi facilement ? » Gronde les orages dans sa voix, ces mots s’arrachant d’entre les lames de ses dents serrés. Levi au visage fermé sur lequel s’est figée l’ébauche d’un sourire au doux relent de massacre. Flegme en façade, tourment chaotique dans les profondeurs de l’être. Pris pour un imbécile, à se demander combien de temps la mascarade aurait duré s’il ne s’était rendu compte de rien. L’œil noir se pose sur la banque, fustige et détruit des échos de la mauvaise humeur à son apogée. « - Récupère tes foutues cartes et tire-toi. » Mauvais perdant, l’animal qui se redresse, lève la carcasse et domine. Pièce emplie d’une aura noire, minuscule pour la contenir. Jolie blonde quittant la scène sans demander son reste, à laisser les fraternels divins en tête à tête. Inaptes à le savoir, seulement à sentir que quelque chose ne va pas. Ce lien exécrable qui les ramène l’un vers l’autre malgré la haine, la verbe et les relents de destruction.

« - Dis-moi, Sybille, ce qui me retient de te faire payer ton petit jeu ? » Souffle avec une délicatesse de morgue, des vibrations étranges dans le timbre. Mirages d’un autre, mortel et dieu en une seule entité pourtant morcelée. « - Tu ne fais partie de rien, pilles sans te soucier des conséquences. Epine dans le pied, hm, c’est ce que tu es. » On parvient à les enlever, ou alors il faut se débarrasser de la bête. Rempart de fortune, menace de l’homme contournant la piteuse petite table, occupe l’espace vide où s’est tenue la prénommée Cassandra. « - Pour avoir eu l’audace de porter atteinte à la Nuova Camorra. Que ton impudence soit ta perte. » Brûlure en bord de cœur, furie au bout des doigts. Ces phalanges qu’il tend et referme, lentement. Bourreau en préparation de la sentence qui s’apprête à tomber. Furie dans les veines, il pourrait la rendre folle, insuffler la rage et l’admirer se consumer.

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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Mar 9 Oct - 23:01



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Moros ϟ  Némésis .



Esprits qui s'échauffent, l'attention perdue, le fil est coupé et le jeu cesse. Il se rend compte, Levi, parce qu'il en a dans la tête. Les yeux levés au ciel de Sybille marquent l peu d'importance qu'elle donne à ses paroles. Elle confirme, il n'a pas été gentil, il pousse Némésis à se faire moins sympathique et il se fait plumer. Parce qu'elle l'a décidé, c'est elle qui a les cartes en mains. La banque renvoyée, Cassandra s'éclipse et laisse les deux monstres s’entre tuer dans cette salle, au sein même du temple de l'amour. Elle l'écoute, cracher le venin, et plus il y met du cœur plus ça lui plaît à Némésis. La colère lui sied, à n'en point douter, elle s'en abreuve comme un vampire à sa source/ Le dos rencontre l'arrière de la chaise, il marche, pas lourd, pas déterminé, se rapproche et elle lève les yeux vers lui. Surplombe, domine, aboie et prône une justice qu'il s'approprie, déception.

C'était pourtant ça, c'est ce qu'elle veut voir, sa haine, son désir de vengeance, c'est ce qu'elle veut admirer comme spectacle et se répandre son aura noire dans la pièce, qu'elle se mélange à la sienne. Se déchaîner entre ces murs l'envie de lui faire payer, la vengeance réclamée dans le fond des yeux qui appelle Némésis et la nourrit comme un poison. Prunelles glaciales qui admirent le travail, réclame la vengeance, Levi, réclame la. Le sang pulse dans le myocarde, l'adrénaline montre, le frisson remonte le long de son dos et la déesse se pare de ses ailes noires ce soir. Ni bonne ni mauvaise, Némésis, elle a besoin de lumière et d'ombre. L'homme qui l'accuse est cette ombre et cette violence nécessaire, stimule les bas désirs oubliés de celle qui tend trop vers la lumière. Et toi Levi tu es l'instrument de cet équilibre nécessaire. Elle détaille l'aura menaçante, lève les yeux  sans ciller vers cette main tendue vers elle. «  Au nom de la Nuova Camorra... » Sourire, ironie, de celle qui est sur le point de rejoindre les rangs du panthéon grec. Elle admire la dévotion, elle voit la mauvaise foi cependant. Il ne s'agit pas d'honneur, il s'agit d'égoïsme – il ne s'agit que de lui et de son orgueil, de ce qui bouillonne au fond de lui et qui fait toujours écho à elle. Un lien. Provocation poussée au paroxysme de Némésis qui souhaite voir le regard changer toujours plus, avance le visage, saisit le poignet, glisse le bout de sa langue dans cette paume tendue vers elle, glisse lentement comme sur une lame de rasoir, jusqu'au bout de cet annuaire cerné d'or – regard planté dans le propriétaire de cette chair bouillante. Se délecte du goût de sa justice qu'il croit pouvoir abattre sur elle ; concentration d'énergie dans le creux de la dextre d'une saveur trop familière et qui la rend ivre, l'amer arôme, le délice de la vengeance qui émane de son corps. Il fait trembler le cœur, les envies sombres de la déesse qui a tôt fait de supprimer toute influence de Sybille. Elle se lève, nymphe aux cheveux noirs, proximité réduite entre les deux protagonistes qui n'ont de cesse de chercher ce qu'ils ne peuvent décrire. Lien, un lien, quel est il ? Geste du revers de main dégage la menace avec fermeté et ne ploie pas sous sa carrure. Col attrapé de la poigne meurtrière, elle le malmène comme le brutus qu'il prétend être – L'ex tueuse a gage en a dans le bras mais ne recule surtout devant rien. Levi est impressionnant mais pas invincible ; un dieu sans doute, un dieu avec un hybris qu'elle écrasera de ses doigts ; «  Tu aimes ta colère, c'est pour ça que tu reviens, c'est ce qui te retient, ne parle pas de la Nuova Camorra. C'est entre toi et moi puisque tu as viré l'humaine »  La violence, l'excès, elle l'aurait punit pour cela mais pas de don ce soir, pas de massacre entre ces deux sombres déités. La verbe, les gestes, l'essence. Elle le force a reculer, ne plus se retrouver prisonnière entre lui et le derrière ce siège, le coince contre un mur. Rôles qui cherchent à être inversés, parce que ça a toujours été comme ça et que ça a toujours été sur le point de dégénérer. Elle redevient ce qu'elle a été depuis son éveil, créature qui se nourrit de la violence, de la mort, et de toutes les choses négatives. Irrésistible, ça l'attire comme un précipice.

« Tu veux te venger ?  » Elle souffle entre ses lèvres rougies, détaille le visage de l'ogre prêt à en faire le buvard de sa colère, la vengeance elle, prête à châtier. Noirceur chérie, partagée, déités sombres qui ne savent plus sur quel pied danser. « Moi aussi je l'aime ta colère, ta noirceur, ta violence. Alors saisis ta vengeance. »
 


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Land of gods and monsters (Levi & Sybille) - Dim 28 Oct - 17:14


Nuova Camorra en étendard, fustige l’ego. Le mâle à l’honneur abîmé, fulmine la rage, relents de carnage. Eclats de verre noir dans les chairs, celles qui se tendent, contractent sous les assauts du divin. Femelle insolente éveillant la rage, plantée là sans sourciller. L’audace à admirer et à vouloir fracasser. Aplomb aux feux incendiant ces pupilles s’entrechoquant. Grimace le bougre devant le sourire, l’ironie suintant des lippes carmines. L’insolence en bord de langue, celle qui s’improvise maîtresse de sa pogne, stupeur dans les lombes. Frissons d’une sordide délectation contre l’échine, Moros hurle et Levi grogne. Expiration brusque, soupir lâchant la tension s’accordant contre les muscles. Charmé le temps d’une œillade assassine aux douceurs lubriques. Pensées frivoles enveloppant les tempes, à vouloir la briser d’une toute autre manière. Injurier encore plus cet or qu’elle effleure du venin de sa langue, rictus mauvais ourlant les lippes et repliant les doigts esclaves dans un spasme incontrôlé. Félonne usant de ses charmes primaires, succube à l’arôme d’indécence.

Se lève la sylphide, cendres de distance en volutes entre eux, celle qu’elle réduit de son approche. Attrape le col, récolte un soupir lourd de menace, poupée de porcelaine jouant des doigts contre la carrure. Levi qui s’en insurge, a des notes d’éclat de rire mauvais caressant ses lèvres. Petite folle. « - Que tu crois. » Très certainement véritable prophétie. Lutte disputée entre eux et eux seuls. Recule sous l’impulsion, l’ours se fait presque docile, offre l’illusion de puissance. D’une domination qu’elle ne fait que frôler. Attirance dans la pupille, Moros le sent. Appel de la violence, trépas vénéré, similitudes accrochées dans le fond des lombes. Familiarité à n’en point douter. Tous liés dans racines du panthéon duquel il a été craché. L’œillade se fait intrusive, détaille le visage. Sonde les pupilles, abysses noires, autel du mal. Insuffle des envies douloureuses, distillées du souffle insolent de la provocante. Il ricane, agrippe entre ses pognes les petits poignets de la danseuse. Cassure d’os en bord d’esprit, pétille la rétine d’envie mais la pulpe se contente seulement de se presser contre la chair d’opaline.

« - Se venger alors que l’ennemi n’attend est disposé à être menacé, ça n’a aucun attrait, petite. » Chuchote presque, en raclements grave, faussement suave. Stature de marbre, des hanches pressées contre celles de la danseuse, il la repousse. Presse les enveloppes l’une contre l’autre, l’étau suave enserrant le ventre. Entrave le menton entre ses doigts, à laisser courir son souffle contre les lippes fielleuses. « - Tu l’auras ma vengeance. Plus tard. Quand jouer avec toi ne m’apporteras plus aucune satisfaction. » Fatum scellé à l’empreinte de ses doigts dans la chair, la caresse de sa bouche sur celle de la nymphe. Adieu invoqué dans l’esquisse amère d’un baiser souillé. Aura de malheur qu’il ressent plus fort encore. Semblables, liés, c’est certain. Evidence mortuaire à même la carne, celle qui se défait, abandonne le contact. Maître des lieux reprenant ses droits, veste récupérée, le mafieux au pas lourd en direction de la porte. « - Ce fut un plaisir, Sybille. » Suintante ironie. Doucereuse vérité. Un plaisir, toujours. Ces instants volés, cette dualité écrasant corps et cœurs. A en vouloir encore, jusqu’à l’instant où les identités véritables exploseront contre les remparts de leur ignorance.

Délaisse l’antre de l’amour. En ombre au milieu des lumières se traînant alentour. Mauvaise humeur semblant allégée, présente en fond d’entrailles mais écrasée par la douceur saumâtre d’un combat rondement mené. Trinque à l’instant passé, la flasque portée aux lèvres une fois l’air nocturne embrasant ses poumons. A son épouse qu’il retourne. Faussement certain de la vouloir. Pensant à ses canassons au détour d’une ruelle. Nouvelle lampée, biberonner le nectar et déjà commencer à se sentir oublier. Soumis à l’ivresse, la délicieuse.
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