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Sticks and stones will break your bones (Aksel)

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Sticks and stones will break your bones (Aksel) - Sam 20 Oct - 1:51




The Salem Witch Trials

Raleigh Bradbury & Rolof Björk

The story of coming to America

Salem village, Massachusetts, August 1692.
Arawn stade 2, deuxième réincarnation - Loki stade 2, ?? réincarnation
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Sticks and stones will break your bones (Aksel) - Sam 20 Oct - 1:52

sticks and stones
salem witch trials

Salem village, August 4th 1692.

Un vent froid danse à peine entre les épis de blés mûrs, une spirale de poussière qui fait remonter à la cime des arbres les fantômes d'un été maussade. L'odeur de pin est omniprésente, mélangée à la sécheresse de la terre qui sous ses fêlures infertiles semble pourtant prête à engloutir le monde d'une coulée de boue. On murmure de nombreuses choses à Salem ces derniers temps, et Raleigh Bradbury n'est pas insensible au climat étrange qui plane sur le village et ses alentours. Des murmures entendus même jusqu'à Boston où il a dû couper court à ses affaires pour rejoindre sa famille. Après l'avoir lu une énième fois, il replie la lettre écrite de cette main si familière avant de la ranger dans la poche interne de son veston. La plume a légèrement tremblé, le papier ramollis de quelques larmes, des marques sèches sur lesquelles il n'a pas pu s'empêcher de glisser son pouce avec anxiété tout le long du voyage. Des mots énigmatiques et incompréhensibles, un sens entre les lignes qu'il n'a pas pu trouver. Il pose pied à terre à l'orée du champ, flattant l'encolure de sa monture un instant avant de passer la bride par dessus la tête de l'animal en la tenant d'une poigne ferme. Les paupières closes un instant il repense à sa femme et ses deux filles qu'il n'a pas vues depuis presque un an. Peut-être devrait-il abandonner l'affaire montée par son paternel et ne garder que la ferme, le temps de les voir grandir. Si les saisons leurs seraient clémentes, ils arriveraient sûrement à subvenir en s'occupant uniquement des champs. A cette pensée il laisse sa main gantée caresser les têtes d'épis avant d'en écraser un entre ses doigts de cuir. Des rainures noires transparaissent sous les grains dorés, une pourriture invisible au premier regard. La plante ne donnera pas sa source nourricière, le champ entier infesté. Il rouvre la main pour laisser le brin de blé tomber dans la poussière avant de guider son cheval vers les premières maisons.

C'est toujours le chien familial qui l'accueille en premier, l'énorme maton à quatre pattes toujours capable de déceler sa présence même depuis l'autre bout de la rue. L'animal n'aboie pourtant pas sa joie, se dirigeant vers son maître avant de solennellement s'asseoir en face de lui en tendant à peine le museau avec anticipation. Raleigh lui offre une caresse sur la truffe, le canidé fermant les yeux un instant avant de suivre les mouvements de sa main comme hypnotisé. Son maître donne une nouvelle tape sur le col du vieux chien et celui-ci lui emboîte le pas aussitôt. Bridget est déjà à la porte, tentant de retenir une Elizabeth survoltée. Un large sourire s'étire sur ses lèvres alors qu'il accueille entre ses bras sa femme et sa plus jeune fille. « Vous m'avez tellement manqué. » Qu'il murmure dans le cou de son épouse, serrant un peu plus fort sa main et le corps minuscule de leur plus jeune fille entre eux. Il ne remarque pas tout de suite les cernes sous les yeux de Bridget, ni le bleu très léger qui s'estompe sur sa joue. Après quelques minutes à s'extirper de la torpeur des retrouvailles, il remarque tout à coup l'absence. « Où est Sarah? » Demande-il d'un ton neutre en regardant autour d'eux, persuadé qu'elle n'est probablement pas encore rentrée de son service de gouvernante chez les Bishop. Sa femme s'agrippe un peu plus à son bras, semblant tout à coup perdre pied. « Ils... ils l'ont emmenée... » Les mots lui pèsent comme une chape de plomb et Raleigh doit lui agripper le visage à deux mains pour que ses mots ne se noient pas dans ses larmes. « Quoi ? Qui l'a emmenée ? » Tente-il de questionner en vain, mais la pauvre femme tombe à genoux dans ses sanglots. Il la suit au sol, essayant de la presser à parler de ses doigts sur sa nuque, forçant son visage contre son torse. « Où est Sarah, où est notre fille ? » L'anxiété de sa femme commence à le saisir aussi et il repense au champ de blé pourris croisé en chemin. Ce présage de mauvaise augure. « Les gardes l'ont emmenée pour passer le test... » Est tout ce qu'il arrivera à lui soutirer de plus.

Salem village, August 25th 1692.

La cloche de l'église résonne, sommant les puritains à la prière. Dans les rues désertes de Salem, on pourrait presque entendre le grincement des poutres de l’échafaud dressé sur la place centrale, face à la maison du juge Stoughton. A l'ombre du hall communal, Raleigh attend d'être certain de la diligence de ses concitoyens vers le chemin de dieu pour se mettre en mouvement. Après plusieurs minutes, les chants religieux s'élevant sur la brise, il finit enfin par se dévoiler à la rue. Les mains dans les poches, le col de sa veste remonté jusqu'au nez, il passerait aux yeux de n'importe qui pour un vagabond à l'allure suspicieuse. Quelques pas agiles, talonné de près par son fidèle compagnon à crocs. Il contourne le puis principal, et s'élance sur la grande rue de terre battue, ses bottes soulevant à peine la poussière. Arrivé au niveau de l'échafaud, il s'arrête pourtant, soudainement malaisé par le mouvement des cordes prêtes à l'emploi qui se balancent au gré du vent. Il recule et se heurte presque à son chien, celui-ci grognant de sa position immobile, mais pas contre lui. Il comprends aussitôt. « Qui va là ?! » Qu'il grogne d'une voix rugueuse à l'encontre d'une silhouette qui semble se détacher d'une maison, intimant d'un seul regard à l'animal de montrer un peu plus les crocs.

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Sticks and stones will break your bones (Aksel) - Dim 4 Nov - 16:05

salem witch trials

STICKS AND STONES



Salem village, August 4th 1692.
Clameur et murmures venant de ta gauche, tu suspens le mouvement de ta hache au milieu de sa course pour regarder ce qu’il en est. Comme toi, les travailleurs en tout genre se sont arrêtés pour regarder la police escorter une accusée vers les prisons de la ville. Tu regardes la jeune adolescente sanglotant d’un regard à la fois plein de pitié et de résignation. Ce spectacle était devenu plus que courant depuis quelques mois, depuis que la nièce et la fille du révérant commencèrent leurs accusations. Une psychose semblait avoir imprégné la ville depuis, et tous cherchaient des sorcières chez leurs voisins, dans leur famille et sous leur lit. On interdisait aux filles de sortir maintenant, de peur qu’elles soient également sujettes à ces accusations. Aucun père, aucun mari ne voulait voir sa fille ou sa femme emmenée vers la mort, car tout le monde savait comment cette pauvre fille allait finir : Pendue à un arbre comme toutes les autres avant elle. Tu la suis du regarde et tu penses à ta femme, tu penses à ta fille. Tu avais fui ton pays la Suède pour éviter qu’elles ne subissent la guerre s’y déroulant et finalement c’était un tout autre type de danger auquel elles risquaient de faire face. Ils vous faudraient probablement partir de nouveau, dès que l’argent aura un peu plus remplit vos poches.

Tu détournes le regard de la macabre procession et abat ta hache sur le rondin, tel un bourreau, le tranchant en deux. Aurais-tu moins de cœur, tu trouverais toute cette histoire immensément ironique. Car il y avait bel et bien une sorcière à Salem. Une sorcière capable de jouer avec l’esprit gens, capable de leur faire voir ce qu’elle désirait, de les rendre fou même. Juste pour son bon plaisir. Oh, qu’elle te terrifiait cette sorcière, certains jours. Mais dans toute leur sagesse, les juges se sont trompés sur un point essentiel : ce n’est pas une sorcière qu’ils devraient chercher, mais un sorcier du nom de Rolof Björk.


Salem village, August 25th 1692.
Autour de toi, la foule de puritains s’amasse dans leur église pour l’heure de la prière. Anya et toi ne les suiviez que pour leur faire oublier votre étrangeté pourtant visible à chaque fois que vous prenez la parole. Il ne faisait pas bon d’être différent par les temps qui couraient. Alors que tu t’apprêtes à entrer dans l’édifice, un mouvement attire pourtant ton attention. Tu tournes la tête et il te semble apercevoir un homme caché dans l’ombre du Hall Communal. Ta tête se penche légèrement sur le côté à cette vue. Curieux. Que pouvait-il bien faire ainsi caché comme un voleur sur le point de commettre son larcin ? Ta curiosité, ta terrible curiosité, est ainsi piquée et tu te décales déjà de la foule pour aller observer la chose de plus près. « Rolof, tu n’entre pas ? » Tu te retournes pour regarder ta femme, Anya, l’accent de votre patrie chantant contre tes oreilles. Malgré toutes vos années de mariages, tu n’arrives toujours pas à croire que cette femme t’ait accepté comme mari. Elle avait la beauté, l’intelligence et la réputation pour épouser n’importe qui dans votre village. Pourtant c’était toi qu’elle avait pris, le gamin abandonné devant un orphelinat ayant fini bûcheron. Tu l’aimais, ta femme. Tu l’aimais avec ses yeux verts, ses cheveux châtains et les marques du temps inscrites sur son visage et son corps. Tu l’aimais encore plus maintenant que son ventre commençait à s’arrondir avec un nouveau bébé. Tu lui souris. « Garde moi un siège, j’en ai pour une minute. » Elle fronce doucement ses sourcils dans un pli inquiet et tu veux l’embrasser jusqu’à ce qu’il disparaisse de son beau visage. « Tu es sûr que c’est une bonne idée ? » demande-t-elle en s’approchant pour venir chuchoter près de toi. Tu attrapes doucement sa main pour l’embrasser chastement et doucement. « J’ai juste vu quelque chose d’intéressant, An’. Je reviens vite. » Elle soupire à tes paroles, un soupire plein d’exaspération et de résignation. « Toi et ta curiosité, je te jure … Si tu te fais arrêter à cause de ça, je viendrais moi-même t’étrangler, je te préviens. » Tu ricanes à ça. « Je croyais que l’étranglement était strictement réservé pour le lit, chère femme. » Elle lève les yeux au ciel avant de discrètement t’écraser les orteils de ses talons. Tu caches difficilement ta grimace de douleur alors qu’Anya disparaît déjà dans l’église de la ville.

Te cachant à ton tour, tu reportes ton attention à l’homme dissimulé dans l’ombre du Hall Communal. Pendant de longues minutes, il ne bouge pas, attendant Dieu sait quoi. Mais voilà que les chants commencent dans l’église et l’homme se décide enfin à bouger. Mains dans les poches, col remonté jusque sous son nez, tu n’arrives pas à distinguer son visage, mais il te laisse nettement l’impression d’être un malfrat. Tu es définitivement intéressé par ses prochaines actions. Un chien, ou plutôt un molosse, l’accompagne. Tu l’as déjà vu ce chien mais tu n’arrives pas à te rappeler où. L’inconnu se déplace rapidement dans la rue principale pour venir se trouver devant l’échafaud, édifice qui avait fini par faire partie du décor avec les mois. Tu l’observes discrètement, te demandant bien ce qu’il pouvait faire, mais visiblement pas assez discrètement car déjà le molosse semble avoir détecté ta présence. « Qui va là ?! » Tu jures mentalement, hésitant un instant à rester dans l’ombre protectrice de la maison qui te cachait avant de décider contre : L’inconnu avait déjà repéré ta présence. Tu sors alors, mains levées dans un signe de reddition et un sourire aux lèvres. « Pas besoin de grogner, Monsieur l’Etranger, je sors je sors … » Tu t’approches doucement de l’homme et de son chien, ne les quittant pas du regard des fois qu’ils t’attaquent, et te demande combien de temps il te faudrait pour attraper le couteau se trouvant dans ta botte. « Charmante installation, pas vrai ? » dis-tu en désignant du menton l’échafaud, regardant toujours l’homme et son chien, accent du nord roulant contre tes lèvres. « Un peu trop utilisé ces derniers temps à mon goût, mais bon c’est pas moi qui décide. »




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Sticks and stones will break your bones (Aksel) - Dim 11 Nov - 18:41

sticks and stones
salem witch trials

Salem village, August 8th 1692.

Iwan,
Lorsque tu recevras cette lettre, j'ai foi que ma femme et ma fille seront arrivées sauves et impromptues à ta porte. Aussi je te prie de m'excuser, je n'aurais pas cherché ton aide sans être certain de sa nécessité absolue. Je n'ai plus d'amis en Salem, ne peux plus compter sur personne alors que les maris accusent leurs épouses et les enfants leurs nourrices. Cette terre dont nous comptions les promesses nous rejette maintenant comme un nourrisson malade refuse le sein. Pourtant je dois demeurer, reprendre ce qui m'a été arraché par pure folie. Ils disent que la diablerie s'est installée en Salem, que si une femme jetée à la rivière flotte alors elle est une sorcière. Qu'il est de la volonté divine de purifier le village pour ses péchés jusqu'à ce que toutes les engeances désignées soient éradiquées. J'espère que tu me pardonnera jamais assez de t'avoir forcé à demeurer ces jours sans explications, mais je ne voulais pas affoler Bridget de trop de vérités. Est-ce que tu te souviens de Galway ? « Je pars pour un long voyage duquel je ne saurais revenir, par delà l'horizon inconnu je demeurerai. A ma promise laissée au pays, bien vite oubliée par delà le fond. Les vagues porteront mon nom. » J'aimerai te chanter tout cela en face, en souvenir du bon vieux temps. Mais c'est ce temps précieux qu'il me manque. Mon séjour à Salem est de sursis, mais comme tu le sais mon vieil ami, je suis quelque peu doué pour reporter mes rendez-vous avec la mort. Bien que cette fois je ne craigne de devoir affronter la justice des hommes plutôt que celle de l'au-delà. Je compte sur toi pour arriver à leur faire oublier. Je t'en supplie, ne te rends pas à Salem. Cette terre n'existe plus aux yeux de Dieu, seuls les damnés et les fous peuvent encore la fouler. Je te fais parvenir dans une prochaine lettre l'évaluation de mes biens et le titre de propriétaire terrien. Vends-les tant qu'ils auront encore de la valeur. Je remets leur destin entre tes mains, prend soin d'elles.

“Je pars pour un long voyage duquel je ne saurais revenir.”

Raleigh.

Salem village, August 25th 1692.

Il a senti sa présence avant de le voir, un instinct qui ne fait que s'accroître depuis ces derniers jours passés à rôder dans les bois pour éviter la corde au cou et la pointe des fourches de ses autrefois voisins. La sorcellerie est la maladie la plus contagieuse semblerait-il. Si une jeune fille en présente les symptômes alors c'est sa mère, son père, sa servante les coupables potentiels. Un lien de réactions en chaîne qui finit de remplir les geôles de la maison de justice comme une traînée de poudre. Leur dieu l'a abandonné, à fait de lui un paria à son église. Condamné à errer pendant qu'ils chantent leurs psaumes, des loups déguisées en brebis. Alors lorsque l'homme à l'accent chantant se dévoile à lui, Raleigh n'accède pas pour autant à sa requête de calmer ses grognements. Mais ce n'est que le molosse qui lui réponds pourtant, un dernier avertissement alors qu'il suit l'inconnu des yeux la langue pendante. Raleigh le dévisage aussi, et il lui semble ne pas se tromper de reconnaître le swede qui a bien souvent été sujet de nombreuses rumeurs à Salem. Il n'avait que faire des rumeurs, en avait eut son lot lui aussi; comme la plupart des nouveaux immigrés, comme si le pays tout entier en avait oublié sa propre histoire. Les deux hommes se toisent à distance raisonnable, le nouvel arrivant s'approchant lui aussi de l'échafaud. Raleigh peine à déceler le sarcasme de son ton, ses muscles se tendant un peu plus. C'est son commentaire factuel et malicieux qui achève de lui arracher un juron excédé. « L'indolence et la passivité sont des crimes tout aussi punissable d'après les écrits, étranger. » Qu'il réponds en rendant la pareille, forçant sur son accent irlandais longtemps enfoui par les années de vie puritaine. Il ajoute un signe de tête vers l'église, comme pour lui signifier sa présence tout aussi suspecte hors de la prière. Il sait que si les intentions de son interlocuteur sont distinctes, alors la confrontation est inévitable. Mais si sa rencontre avec l'homme est juste le fruit du hasard, alors il avait peut être une chance d'éviter un conflit inutile. Faute de consensus, Raleigh décide de continuer avec sa tâche initiale, laissant à son compagnon à quatre pattes le soin de tenir l'homme à distance. « Es-tu familier avec l'adage qui indique que la tête d'un loup peut encore mordre même une fois coupée, swede ? » Il lui parle sans le regarder, son attention portée sur les alentours pour s'assurer que la voie est définitivement libre. Avec une certaine agilité, il se hisse par l'arrière de l'échafaud, se retrouvant bien vite accroupi sur les planches. « C'est une légende qui veut que le chasseur attende le matin suivant avant de collecter son dû, le temps que les esprits quittent la mâchoire de l'animal, sous peine de se retrouver avec des doigts ou des membres en moins. » Il fouille l'intérieur de sa veste un instant, jetant un bref regard vers l'homme avant de sortir un marteau et un pieu, plantant celui-ci à la base de l'un des piliers soutenant les poutres de l'échafaud. Il donne un violent coup, calquant sa cadence hors des silences provenant de l'église. Une fois la base de la structure du pilier bien entamée, il se redresse. « Bien sûr, ce n'est qu'une histoire racontée chez les Mohican pour enseigner la patience et le sens du danger aux plus jeunes chasseurs. » Le chien s'assoit face à l'inconnu, maintenant un peu moins menaçant. « Tout ça pour dire… » Commence-il en s'attaquant au deuxième pilier avec précautions. « Que la patience est une vertue. » Avec un dernier coup, la structure se mets à grincer, la poutre de l'échafaud fragilisée dans son équilibre par son propre poids. « Et que s'il faut détruire tous les échafauds, brûler tous les arbres de Salem et assécher la rivière, alors je le ferais sans relâche. » Il saute à terre, observant un instant la forme précaire de la structure avant de gratifier son chien d'une tape sur la tête. Il reporte son attention sur l'homme, hésitant un instant avant d'abaisser le col de sa veste et de lui tendre la main. « Ou alors s'il faut m'en prendre à tous les bûcherons et charpentiers du coin, alors je le ferais pour arrêter cette folie. » Il n'y a pas d'animosité ni de menace dans sa voix, seulement une note irrémédiablement triste. Il avait vaguement reconnu le swede maintenant, un souvenir lointain du temps où tout tournait encore rond à Salem.



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