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No night too dark, no road too long

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No night too dark, no road too long - Mar 16 Oct - 15:59

No night too dark, no road too long
Hermès & Calypso

La soirée est particulièrement tranquille, se qui se fait trop rare ces derniers temps, elle en savoure les moindres facettes et décide de se rendre au bar pour aller boire un verre puisque sa journée vient de s'achever. C'est assez paradoxal quand l'on sait qu'elle vit ici, c'est sa maison, elle est la maîtresse et la dirige d'une main de fer depuis de longues années maintenant. Elle craint que quelque chose ne vienne faire trembler les murs de cette dernière, elle la défend le mieux possible, y met beaucoup d'argent pour avoir la sécurité de la police mais aussi disposer de technologie suffisamment avancée pour connaître chaque pas fait par ses clients où ceux qui s'approchent de près de l'établissement. Le Ciao Roma est devenue une forteresse, c'est sa priorité. A pas légers, sa silhouette se dessine dans l'entrée du bar où elle est vite remarquée par ses employés qui servent les quelques clients venus. Il n'y a pas trop de monde, quelques uns assis dans un fauteuil, tisane et livre, d'autres accoudés au bar discutent. ON retient surtout l'élégance de leur tenue, parce que ses chambres sont assez onéreuses et que traditionnellement il a toujours été demandé d'avoir un dress code sur la sobriété. Majorité de ses clients sont fortunés, alors c'est le genre de décor typique avec des personnages typiques. Sauf un, dont elle reconnaît les traits et étire un large sourire sur les lèvres de Calypso. Ils n'ont pas de souvenirs, ces dieux, elle en revanche se souvient un peu. Il y a des flash qui lui reviennent de la beauté de son île au visage des personnes qu'elle a connu dans sa vie et dont Ulysse est le principal. Amour perdu amour létal, à jamais dans sa mémoire.

Et il y a eu Hermès, qui lui a souvent tenu compagnie sur son île d'Ogygie, venu l'écouter chanter, venu la regarder brosser ses boucles, venu partager un repas avec elle, discuter de l'olympe et de ces guerres loin de ses terres ; venu aussi réchauffer ses draps. C'est dommage qu'il ne se souvienne pas de la complicité qu'ils ont bâti au fil de ces années, ces si longues années. La nymphe marche jusqu'à l'invité du soir venu profiter du calme ambiant de son établissement et avec un peu de chance il restera aussi longtemps qu'elle le souhaite. C'est cette aura naturelle qui a pris Ulysse dans ses filets, l'a gardé auprès d'elle pendant 7 ans. Elle l'aurait voulu à ses côtés pour l'éternité.  Hermès l'a vue mourir, se flétrir, se faner. Elle s'invite dans son espace, prend place sur le fauteuil en face de lui. « Bonsoir Augustin, c'est un vrai plaisir de te voir ici! »

Doux sourire qu'elle lui adresse, comme d'habitude. Elle l'observe un moment, c'est la première fois qu'elle le regarde en tant que réincarnée, c'est la première fois qu'elle le voit à travers les yeux de Calypso et qu'elle le considère vraiment comme Hermès. Un des serveur dépose deux verres et le vin préféré de la jeune femme, rempli les verres et s'éclipse. L'avantage d'avoir grandi ici, c'est qu'ils savent tous ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas. Elle remercie poliment son employé avec un joli sourire. La maîtresse de maison n'est pas une tortionnaire, on aime rester en sa demeure à Calypso. La jeune femme lève son verre en direction d'Augustin, le cristal s'entrechoque, ils trinquent et elle le porte à ses lèvres. Elle est réellement contente de le voir ici, c'est l'occasion de parler d'autre chose que du beau temps et des affaires, d'avant sa réincarnation. Maintenant elle est comme eux hein ? Ils ont pas e l'occasion d'en parler, mais l'Eclipse a apporté sa vague de nouveautés et ils l'ont su, certains se sont manifestés, elle l'a fait auprès d'Alcide, et Ulysse aussi, quel coup du hasard qu'il soit ce type avec qui elle s'est retrouvée après la soirée regroupant la Nuova Camorra et la Calavera. Comme quoi le monde fait souvent de ces choses étranges. Et les retrouvailles entre Hermès et Calypso auraient pu être particulier mais il ne se souvient de rien. A ses yeux elle doit encore être Gisella. « Quelles sont les nouvelles, Hermès? Raconte moi » le genre de phrase qu'elle lui disait bien souvent, en ces temps reculés.
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No night too dark, no road too long - Ven 2 Nov - 17:31




No night too dark, no road too long
gisella & augustin



Le Ciao Roma, véritable institution de Little Italy et forteresse chérie de la Nuova Camorra. Il se passe plus de choses derrières ces murs que ne peuvent le croire les passants, mais son activité première reste tout de même le premier facteur de sa renommée. Augustin s’y rend assez souvent pour affaires, rencontrer des clients au bar ou au restaurant, excellente couverture pour quand ses visites ne concernent pas du tout la banque mais plutôt les trafics illégaux de la Camorra. Aujourd’hui pourtant il y est allé pour accompagner un collègue qui arrivait de San Francisco pour passer quelques jours de formation à l’agence de Little Italy. Évidemment, il est logé au Ciao Roma, le plus luxueux hôtel du quartier et également un bon plan pour les privilégiés. Les chambres sont chères mais en affaires on ne fait pas de chichis, et Augustin a pu compter sur son amitié avec la gérante pour obtenir une petite ristourne. Il le lui rend bien, en consommant régulièrement dans son établissement et souvent sans compter. Une fois son collègue bien installé dans sa chambre, il reste avec lui à discuter autour d’un martini, ou peut-être de plusieurs, il n’a pas vraiment compté – l’alcool lui semble être un simple sirop désormais, alors il ne fait plus trop attention. Pour son collaborateur mortel, par contre, les quelques verres partagés ajoutés à la fatigue du voyage ont vite fait de le fatiguer et il finit par lui souhaiter bonsoir avant de s’en retourner vers l’ascenseur, aller chercher un repos bien mérité. Augustin le regarde partir tranquillement, se dit qu’il est diablement raisonnable pour un banquier – comme quoi, tous ne se ressemblent pas. Et heureusement. Au moins, il sera à l’heure à l’agence demain matin en allant se coucher aussi tôt.

Il reste un fond de martini dans son verre et il n’a rien de prévu après, alors Augustin décide de rester un peu plus longtemps, profite de ces moments de calme qu’il n’a plus très souvent ces temps-ci. Il observe les clients dans la salle, écoute d’une oreille distraite la musique de fond apaisante et sirote son martini. Son œil au beurre noir commence à disparaître un peu et c’est heureux, car il en avait assez de voir les gens le dévisager, quand ils n’étaient pas assez indiscrets pour lui poser directement tout un tas de questions agaçantes. Le collègue ne lui a pas fait la remarque, c’est que c’est en bonne voie de guérison. Il lève la tête en sentant quelqu’un approcher, et sourit en reconnaissant la maîtresse des lieux, Gisella. Elle le salue et s’assoit avec grâce dans le fauteuil en face de lui. Augustin en a connu des femmes, mais Gisella reste la plus resplendissante d’entre toutes. Un charme sans pareil, sa beauté est unique et il ne peut s’empêcher de l’admirer chaque fois qu’il la voit. Mais il la connaît depuis suffisamment longtemps maintenant pour savoir qu’elle est au moins aussi fantastique à l’intérieur – sans mauvais jeu de mot, bien qu’ils aient parfois partagé leurs nuits. « Bonsoir Gisella. C’est moi qui suis ravi de te voir, » répond-il avec un sourire, songeant que cela fait un moment qu’ils ne se sont pas retrouvés tous les deux, en fait. Le temps passe si vite.

Un serveur leur amène deux verres de vin, pour le plus grand plaisir du banquier qui se retrouvait le verre vide. C’est toujours si grisant de se faire servir comme des rois, en compagnie du patron ou de la patronne des lieux. Rien que pour ça Augustin se dit qu’il aimerait avoir un restaurant lui aussi. Juste pour ce sentiment qui fait du bien à l’ego. Elle lui demande des nouvelles, utilise le nom de son dieu – qui s’en trouve toujours flatté, le gredin. Ils font une bonne paire de narcisses. Augustin hausse un sourcil amusé, un peu intrigué par ce choix de dénomination. « C’est au dieu messager que tu t’adresses, ou à moi ? » Bien qu’ils soient fusionnels, Augustin ne se considère pas encore tout à fait comme Hermès. C’est au dieu de s’adapter à lui après tout, et ils ont toujours fonctionné ainsi. « Pas grand-chose depuis la soirée, je te l’avoue, » répond-il d’un ton badin, comme s’il s’agissait des potins du quartier et que ladite soirée était la fête des voisins. « Mais les choses risquent de bouger à tout moment, nous devons tous rester sur nos gardes, » ajoute-t-il d’un air de confidences. « Bien que je ne m’inquiète pas pour toi et ton hôtel, il pourrait y avoir dix ouragans que le Ciao Roma tiendrait toujours debout. » Un petit rire amusé accompagne ces paroles qui sont un compliment adressé à la gérante. « Et toi, » enchaîne-t-il en portant son verre à ses lèvres, « Qu’est-ce que tu racontes ? »






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No night too dark, no road too long - Dim 4 Nov - 11:27

No night too dark, no road too long
Hermès & Calypso

Plaisir partagé, bien évidemment, ils se sont toujours bien entendus Gisella et Augustin depuis qu'ils se connaissent. Et maintenant qu'elle sait qui elle est, leur complicité lui semble bien plus évidente. C'est amusant d'être réincarné, ça l'est d'autant plus lorsqu'on a accès à ses souvenirs et elle oublie parfois que les dieux n'ont pas accès à cela a part passé un certain stade. Augustin se dissocie d'Hermès, elle le sait, c'était juste histoire de le faire sourire un peu. La jeune femme laisse échapper un rire, et puis l'écoute raconter ces fameuses dernières nouvelles. La Nuova Camorra reste sur ses gardes, elle le sait,  elle est aux premières loges bien qu'elle n'ait pas de place importante au sein de la mafia, son hôtel abrite leurs réunions et elle sait que l'ambiance est particulièrement éclectique ces temps ci. Certains ont fait le choix de s'éloigner un peu, d'autres sont partis mais quoi qu'il en soit, la fête organisée a permis de recentrer tout le monde. Une bonne chose en soit, cela n'empêche pas que Gisella soit particulièrement inquiète. Alors la remarque d'Augustin sur son hôtel la rassure, c'est vrai qu'ici la sécurité est optimale et qu'elle se sent toujours comme une reine dans son château fort. Elle acquiesce, bien entendu «  Avec l'Eden Manor j'ai dû renforcer la sécurité, je t'avoue que j'ai l'incendie de l’entrepôt en horreur. Si on sait que le Ciao Roma est le QG de a mafia, je me prépare à tout éventuel attentat... »

Le budget pour la protection et la défense a augmenté d'ailleurs, rien d'officiel puisqu'elle ne peut engager l'armée pour surveiller son établissement. Elle a déjà réussi a avoir la police de son côté, plus quelques gros bras divins et la technologie la plus avancée toujours mise en place. En sachant en temps et en heure ce qu'il se passe, cela la rassure un peu. Ce sont les attaques divines qu'elle redoute maintenant, les dons, qui pour certains pourraient mettre en pièce son établissement en un claquement de doigts. Elle soupire doucement, c'est une source de stress pour elle, ça l'empêche de dormir, ça la crispe, certains jours cela marque son visage de fatigue. Il suffit de lui en parler pour voir à quel point cela la touche, à quel point elle est inquiète et vivre dans la peur n'est pas le genre de quotidien qu'elle souhaite. Gisella hausse les épaules, si elle ne peut rien faire, au moins elle aura tout essayé, il n'y a plus qu'à prier qu'elle se trouve dans un endroit à l'abri à ses enfants quand cela arrivera ou alors elle coulera avec le navire.

Passons, il lui demande à son tour, quelles sont les nouvelles. Beaucoup de choses à vrai dire, elle a des choses à révéler, à avouer, et le moment est certainement le bon. Elle ignore s'il s'agit d'une bonne chose ou pas, mais elle a toujours envié les dieux, leurs capacités spéciales et bien qu'elle est associée à la NC, elle se sentait un peu à l'écart avec son statut d'humaine. « Je ne sais pas si tu as entendu parler de cette éclipse qu'il y a eue le lendemain de la soirée ? Certains mortels ont été touchés par ce phénomène et sont aussi devenus des réincarnations » Elle l'observe un instant, se demande s'il en a entendu parler, s'il a vu certains cas, voir s'il comprend ce dont elle parler, un regard quelque peu mystérieux à son adresse ; «  Je suis la nymphe Calypso, si tu connais le mythe d'Ulysse. C'était une évidence, d'un seul coup et Amadeo est Heracles » Elle ne précise pas que cette nuit la elle l'a passée avec Ulysse et que ce malheureux hasard l'a profondément perturbée. Le lien qu'elle entretient avec Augustin se rapproche aussi étrangement avec celui qu'elle avait avec Hermès ; amants le jour et la nuit, durant de longues années. Ces souvenirs font cette différence qu'elle a réalisé, qu'ils ont avec les dieux. «  J'ai quelques souvenirs de ma vie passée, je n'ai été réincarnée qu'une fois. Et je me souviens d'un certain Hermès » La voix, les mots, la silhouette, mais pas le visage de ce dieu qui a partagé plus de la moitié de son existence. C'est pour ça que dans son esprit il lui est désormais difficile de dissocier Augustin et Hermès. Il a sans doute des questions, elle saura répondre pour certaines d'entre elles, alors elle n'en dit pas plus ; partage un sourire avec lui et porte son verre à ses lèvres.
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No night too dark, no road too long - Mer 7 Nov - 18:54




cNO NIGHT TOO DARK, NO ROAD TOO LONG
gisella & augustin



Ah oui, l’incendie… Même avec autant de moyens déployés dans la protection du lieu, Augustin comprenne que Gisella s’inquiète pour la sécurité de son établissement. Lui-même est extrêmement paranoïaque par rapport à sa banque, mais pour Gisella ce n’est pas simplement son entreprise, son gagne-pain : il s’agit de toute sa vie. Un héritage familial, une maison. Si le Ciao Roma venait à partir en cendres comme l’entrepôt, il imagine que le coup serait terrible pour la gérante. Ce serait comme perdre un enfant… et Augustin est bien placé pour savoir à quel point on ne s’en relève jamais vraiment. « Cela n’arrivera pas, » la rassure-t-il d’un air sûr de lui, bien qu’à la guerre, rien n’est jamais acquis. « Ce n’est pas un banal entrepôt après tout. Et là, tu as la police de ton côté. » Pour l’instant. Mais là dessus non plus Augustin ne se fait pas trop de soucis. La Camorra a ses entrées dans la politique de la ville, et la politique tient la police. Sans parler des avocats hargneux qui peuplent leurs rangs, avec en fer de lance une Aura fatale et un Julius remonté comme une pendule.

La discussion vire sur des sujets plus plaisants, personnels, et une révélation à laquelle Augustin était loin de s’attendre. L’éclipse, il en a entendu parler oui, comme tout le monde, et il lui semble que le sujet a été évoqué au cours d’une réunion mais… il n’est pas sûr d’avoir vraiment prêté l’oreille en entendant parler de réincarnations, car il a vite la tête ailleurs ces temps-ci. Maintenant qu’il y pense, oui, il en est sûr, ils ont bien parlé de nouvelles récurrences encore mystérieuses. Mais Gisella, réincarnée ? Il ouvre la bouche, stupéfait, et lui sourit. Gisella a passé sa vie à vivre parmi les dieux, a réussi à tirer son épingle du jeu au milieu du panthéon grec malgré son statut de mortelle. Il la connaît bien, Gisella, connaît son ambition sans faille et son tempérament de gagnante. Il l’apprécie, encore plus ces soirs là où ils finissent entre ses draps. « Calypso, » répète-t-il d’un air songeur, un sourire ravi lui étirant les lèvres. Il s’imagine à sa place, pendant toutes ces années, à regarder les autres se vanter de leur ego divin. Il aurait été jaloux, vexé, frustré. Mais voilà que l’éclipse vient remettre les compteurs à zéro. « Calypso... » Cette fois il l’observe en penchant un peu la tête, la regarde comme s’il la voyait pour la première fois. C’est Hermès qu’il sent s’agiter au fond de son âme, Hermès qui considère Gisella et retrouve une aura qui lui est étrangement familière. Très familière, même.

L’hôtelière parle et évoque des souvenirs. Évoque Hermès. Comme piqué par une aiguille, Augustin se redresse d’un coup dans son fauteuil. « Tu te souviens ? » Il cligne des yeux, stupéfait. Personne n’a jamais eu de souvenirs. Une nymphe… est-ce que ce serait une réincarnation différente de celle des dieux ? « C’est incroyable, comment tu le ressens ? Sa présence ? » enchaîne-t-il, enthousiaste, étonné, « et… attends, Amadeo aussi ? Héracles ? » Bonne pioche pour la famille Dello Iavoco. Deux pour le prix d’un, et pas les moindres… s’ils sont aussi dotés de pouvoirs… c’est une question qu’il veut poser, mais d’abord Hermès pousse, curieux, et lui-même meurt d’envie d’en savoir plus. « Je… Hermès. Parle-moi de lui. Je le connais, mais… comment était-il ? » Peuvent-il vraiment croire aux histoires qui ont été relayées par des générations et des générations de mortels, racontées et déformées à travers les siècles ? Il se souvient du mythe d’Ulysse oui, mais pas dans les détails. Il se rappelle juste d’un point qui l’avait un peu interloqué et qui avait bêtement flatté son ego d’homme reproducteur. « Est-ce que Calypso – enfin, toi, » se reprend-il, pas vraiment certain de savoir où est la limite pour elle, « est-ce qu’elle et Hermès ont vraiment repeuplé une île ? » Le sourire se fait amusé, le même genre qu'on affiche quand on s'apprête à partager un potin des plus croustillants.




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No night too dark, no road too long - Jeu 8 Nov - 20:27

No night too dark, no road too long
Hermès & Calypso

La nouvelle l'interpelle, bien sûr, il en a entendu parler de cette éclipse qui a réveillé d'autres mythes. Des héros mais aussi des monstres. A priori la nouvelle l'avait perturbée, elle qui vit comme une humaine depuis si longtemps et qui se promène parmi les dieux, voilà qu'à son âge la vie la prend de court et la met dans la peau d'une nymphe qui aurait pourtant été bien mieux portée par une jeune femme, bien plus jeune donc. Mais soit, elle le laisse assimiler ses nouvelles informations, en plus de découvrir que son fils aîné est Héraclès, elle sourit, étouffe un rire, c'est vrai, en plus ça lui va bien à Amadeo. Les questions fusent alors, elle s'y était attendue et bien entendu elle y répondra, du moment qu'elle le peut ; parce que tout n'est pas encore très clair pour elle, mais depuis l'éclipse elle a pu y réfléchir un peu plus sérieusement, réaliser ce qu'il lui arrivai.,«  Je ne me souviens pas de tout, mais certaines images me viennent de manière naturelle » Elle annonce, ça aurait été certes bien plus facile de tout se souvenir d'un seul coup mais soit, la transition sera plus facile. Elle se concentre alors, se focalise sur ce que sa mémoire a à lui offrir à propose d'Hermès, et satisfaire la curiosité de Augustin.

« Concernant Hermès je me souviens de sa silhouette, de son aura, sa voix, pas de son visage.  » D'un geste mécanique le verre est porté aux lèvres, s'en abreuver un peu le temps de se donner un eu de réflexion sur la question. Hermès est celui qu'elle a connu le plus au cours de sa vie alors il ne lui est pas difficile de pouvoir lui en parler. Quand aux autres dieux c'est bien plus difficile de mettre des mots sur les souvenirs qu'elle peut avoir quand ces derniers ne lui laissent surtout que des impressions concernant ceux qu'elle a croisés. «  Il était malicieux, rusé, farceur. Un bon vivant. Un voleur surtout,  j'ai souvenirs de quelques histoires dont il se vantait. Il était très franc, il avait le chic pour révéler le fond de ses pensées, il n'était clairement pas timide ou pudique qu'importe le sujet.  » Petit rire étouffé, Calypso aimait ce genre d'histoires qu'il lui racontait comme des récits d'aventures. Elle cherche encore dans sa mémoire, ces souvenirs associés au dieu messager, autre que ce dont elle se souvient. Un image lui revient souvent, ses arrivées spontanées, ses sandales ailées, cette personnalité lumineuse. « Je trouve que tu lui ressemble beaucoup, c'était quelqu'un de plaisante compagnie, j'avais toujours le sourire en le voyant. » Même cette fois là où il lui a dit de laisser partir Ulysse, malgré le chagrin qu'il lui a arraché. C'est la dernière fois qu'elle l'a vu, elle est décédée quelques jours plus tard, elle ignore s'il est venu pleurer sa mort quand il l'a su. Petit soupir, qui se termine par un sourire, parce qu'elle veut profiter de cette vie nouvelle pour faire table raz de certaines choses. Malgré tout elle reste fidèle à elle-même, trop vite sous le charme, de tout, de rien. Elle est heureuse d'avoir la présence d'Augustin, et que ce dernier soit Hermès, cela peut être changera des choses dans leur relation. Et la curiosité d'Augustin s'était donc poussée jusqu'à leurs petites aventures amoureuses, concernant ce fameux peuple qu'ils ont ensemble engendrée. Alors, info ou intox ? Elle rougit légèrement à l'idée de l'évoquer, bien qu'ils aient été amants et qu'il n'y a pas de tabous entre eux, c'est un sujet assez intime. Elle est quand même un peu timide, Gisella. 

«  Quand à cette histoire de repeuplement... » A vrai dire elle n'a pas essayé de s'en souvenir, La nymphe cherche alors dans ses souvenirs, sur ces bandes tâchées de sa mémoires, quelles informations peut elle tirer de cela. Elle a vécu longtemps Calypso, très longtemps, elle connaît Hermès aussi depuis très longtemps et se souvient de quelques soupirs glissés à son oreille ? Amours prolifiques. Gisella relève les yeux vers Augustin, un fin sourire sur le visage. Son regard lui est bien plus familier désormais, c'est presque rassurant. « Oui, de ce que j'arrive à me souvenir, c'est vrai » Rire échappé d'entre ses lèvres, et en vérité rien n'est impossible quand on parle de dieux, ni même engendrer une population entière. Les Céphalléniens, tous enfants de Calypso et Hermès, quelle drôle d'histoire - Pas la plus étrange cependant.  «  Notre amitié m'était précieuse » Les mots de la nymphe passent les lèvres de Gisella, les deux cohabitent, la fusion et la symbiose de leurs âmes quasi parfaites. Elle se demande si même à travers le temps, à travers les nombreuses vies qu'il a connu est ce qu'il lui est encore possible de conserver cette amitié qu'ils ont eue ? Quand Augustin et Hermès ne feront qu'un est ce qu'elle retrouvera celui qu'elle a adoré écouter parler pendant des heures de ses exploits ? Gisella pose sa main sur l'avant bras d'Augustin, se demande si elle peut retrouver cette personnalité au fond de lui, un courant familier qui lui rappellera qu'il s'agit bien de lui. Elle le ressent, au plus profond de lui, Hermès « Je suis contente que ce soit toi » Petit sourire, une bonne nouvelle, réellement. «  Tu as d'autres questions? »
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No night too dark, no road too long - Sam 22 Déc - 20:56




NO NIGHT TOO DARK, NO ROAD TOO LONG
gisella & augustin



Des souvenirs… Augustin écoute Gisella avec attention, fasciné par cette possibilité. La cohabitation avec un dieu n’est pas aisée pour tout le monde, certains réincarnés ayant du mal à se trouver en osmose avec leur divinité. Ce n’est pas le cas d’Augustin, à qui Hermès colle à la peau, mais tout de même. Avoir des souvenirs d’une autre personne dans la tête, soudainement, comme ça… il doit y avoir de quoi perdre la tête. Il n’imagine même pas la confusion que cela peut apporter. Avoir conscience d’être soi, mais aussi quelqu’un d’autre, c’est déjà perturbant, mais alors avec carrément toute une vie de souvenirs en plus des siens… Bon, d’après ce qu’a l’air de dire Gisella, tout ne lui vient pas en un bloc, c’est déjà ça. Elle a l’air d’avoir besoin de réfléchir pour se souvenir de certaines choses en particulier.

Mais sa description de Hermès ne semble pas lui poser de difficulté, elle a même l’air d’être contente de lui en parler. Le récit qu’elle lui fait confirme assez bien ce qu’il ressent, cette ressemblance relative avec son alter ego divin. « Je suis content que tu penses cela de moi, » répond-il avec un sourire, ça ne le surprend pas vraiment mais c’est tout de même étrange comme sensation, que quelqu’un lui parle de… lui, en fait. En quelque sorte. Lui, il y a des siècles et des siècles. Il est un peu jaloux, presque, en pensant qu’elle l’avait connu et que lui n’en garde aucun souvenir. La question sur le peuple Céphallénien amuse Gisella, et Augustin ne manque pas la légère teinte rosée que prennent ses pommettes. Son sourire s’élargit à cette vision, il se demande si ce sont les pensées de Calypso ou de l’hôtelière qui divaguent et se perdent dans des contrées plus… sensuelles. Car si la légende les voulait amants, ils ont réitéré l’expérience plusieurs fois dans cette vie-ci. A croire que l’Histoire est toujours vouée à se répéter… Et apparemment, ils ont bien engendré un peuple entier. Augustin hausse les sourcils, un air impressionné sur le visage, puis sourit avec un peu de tendresse quand Gisella lui confie être heureuse d’avoir son amitié.

Il considère la main sur son bras, la recouvre de la sienne dans un geste affectueux et la détaille du regard. Quelque chose a changé, dans ces yeux. Comme si elle voyait en lui quelque chose de plus, de plus beau, de plus important qu’avant. Il est un peu surpris par tout ça, et par cette sensation toujours désagréable d’avoir raté un épisode. Les mortels sont proches mais avec Hermès, Calypso donne l’impression d’avoir retrouvé un ami de très longue date, quelqu’un de cher à son cœur. C’est déroutant, mais il s’agit d’amitié et de bons sentiments. Alors Augustin s’adapte, accepte ces jolies paroles qui témoignent de sentiments qu’il aimerait pouvoir partager dans leur entièreté. « Je ne peux pas parler pour Hermès, Gisella. Mais ton amitié m’est tout aussi précieuse, Calypso ou pas. » Il sourit de nouveau, porte la main à sa bouche et y dépose un baiser chaste sur les phalanges.

Puis il reprend son verre et en boit une petite gorgée, se sentant bien là, avec elle. Il se dit qu’il restera sûrement plus longtemps que prévu, maintenant que Gisella l’a rejoint. « C’est à croire que l’Histoire se répète, » fait-il remarquer à propos de leurs réincarnations. Puis il ajoute, avec un air rieur : « Par contre je ne te ferai pas un millier d’enfants, désolé. » En revanche en ce qui concerne les questions, Augustin en a toujours des tonnes à poser, sur à peu près n’importe quel sujet. Alors quelque chose d’aussi intéressant que cette réincarnation tout à fait inédite... « Oh bien sûr que j’ai des questions, » répond-il avec un enthousiasme maîtrisé mais pas caché le moins du monde. « As-tu remarqué des changements, à part les souvenirs. Des capacités nouvelles, étonnantes, peut-être ? » Des pouvoirs, quoi. Il sait que Calypso n’était pas une déesse, mais ce genre de récurrence est tout à fait nouveau, alors… pourquoi pas ? Et ce genre d’informations pourrait être utile à la Camorra. Gisella est déjà une pièce importante de leur organisation, alors si en plus elle est désormais dotée de dons hors du commun...




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No night too dark, no road too long - Ven 28 Déc - 9:49

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Hermès & Calypso

Ça fait rire Augustin, dans le regard duquel, Calypso retrouve Hermès. Son plus fidèle allié, le seul dieu qui venait lui rendre visite sur son île et qu'elle avait plaisir d'accueillir a chaque fois. Alors ce qu'il a pu se passer entre eux n'est pas un secret, mais c'est drôle de voir Augustin réagir à ces souvenirs de lui-même ou plutôt de ce dieu qui sommeille en lui. Ca a l'air de lui convenir, et la nymphe sait qu'il reviendra la voir, discuter avec elle, lui tenir compagnie et lui donner des nouvelles du monde, comme il l'a toujours fait. Il prend leurs amours prolifiques avec humour, ais dans ce monde là, ça ne sera sans doute pas pareil. Les monstres et les héros réveillés au monde, semblerait il qu'il n'y ait eu qu'une seule réincarnation, semblerait il que ce soit la seule et l'unique. L'immortalité, elle ne sera sans doute pas, Gisella ne se sent ni plus jeune ni plus en forme qu'à l'accoutumée. « Oh et bien, je ne vais pas m'en plaindre ! Je n'aurais pas le temps d'en faire autant ni m'en occuper !» Elle assure avec un rire, elle n'a pas assez de place pour accueillir un peuple entier et elle ne vivra pas assez longtemps pour cela. Effectivement dans une vie comme dans l'autre ils sont amants, leurs âmes se sont appelées, ils étaient très proches dans l'autre vie, Caypso est rassurée de voir que les années et les générations leur ont permis de revivre cela au moins une fois. La curiosité d'Augustin porte ensuite sur des termes plus techniques de sa réincarnation, facultés, pouvoirs peut être ? Gisella se souvient de quand Alcide a eu ses pouvoirs, de quelle manière elle l'a jalousé, de quelle manière elle s'est inventé tout un tas de facultés alors que le fossé entre eux était déjà trop creusé. Elle en a souffert enfant de devenir trop différente de son ami, de ne pas pouvoir le suivre, un dieu à côté d'une mortelle, qu'avait-elle qui pourrait retenir son amitié ? Le Ciao Roma. Le Ciao Roma...Elle soupire doucement, des facultés elle pense en avoir, elle n'en a parlé à personne encore, elle teste, exploite, voit comment les autres réagissent à ses ondes de veuve noire.

« Des qualités plus que des pouvoirs j'ai l'impression. Il semblerait que les gens en ma présence soient suffisamment à l'aise pour occulter ce qui les retient ailleurs. Certains de mes clients sont restés deux, quatre, huit jours, en oubliant qu'ils avaient une vie à l'extérieur. Quand Ulysse est resté sur mon île je crois qu'il oubliait Pénélope. Et plus il l'oubliait plus je le voulais pour moi. » L'échec de sa relation avec Ulysse semble la hanter au point de lui faire perdre confiance en elle, à se demander si elle est assez belle, assez séduisante. Possessive Calypso, elle s'est rendu compte de cette faculté sur les jours quand elle désire la présence de quelqu'un, parvient à le manipuler bien assez aisément pour qu'il n'en ressort qu'elle de leurs pensées, il ne s'agit plus d'attachement innocent mais bien d'une obsession maladive désormais. Le Ciao Roma est sa nouvelle Ogygie, un coin de paradis dans un endroit chaotique, à l'exception près qu'il n'est pas au milieu de nul part. Gibraltar, semblerait il, là-bas est son île, un jour elle aimerait y retourner, voir les lieux qui l'ont vue grandir, pleurer, rire, aimer et mourir. « Tu sais qu'à mon éveil, j'ai passé la nuit avec Ulysse et j'ignorais que c'était lui. Reyes Montijo, je l'ai congédié fissa quand je l'ai compris. Je crois que tu as raison, nous sommes voués à nous retrouver dans toutes les vies. » Ironie, pure, une entrée dans le monde des réincarnés bien assez spectaculaire et qu'elle n'est pas prête d'oublier. Est ce qu'elle le recroisera ? Elle espère, quand même, lui mettre sur la conscience qu'elle est mort de chagrin par sa faute, parce qu'il a refusé toute sa gentillesse, son amour alors qu'elle l'a traité comme un prince, cet ingrat.Elle lui dira qu'il a eu tort de retourner avec Pénélope. Qu'à ses côtés, il aurait pu vivre encore, d'innombrables aventures et l'on aurait érigé Ulysse au rang de dieu.« Tu n'as pas le moindre souvenir, mais je suis sure que ça viendra, et l'on discutera ensemble de ces vies passées. Est ce que tu es content d'abriter Hermès ? Tu te téléporte non ? ça doit être très utile »
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No night too dark, no road too long - Mer 30 Jan - 22:38




NO NIGHT TOO DARK, NO ROAD TOO LONG
gisella & augustin



Il écoute Gisella lui répondre, attentif, sourit tout de même quand elle dit remarquer que les gens cherchent à avoir sa compagnie. Il lui répondrait bien que cela ne doit pas être un pouvoir divin mais son charme naturel – il ne connaît pas un homme qui refuserait de passer dix minutes en tête à tête avec elle. Elle est fascinante, Gisella, elle a ce mystère et cette malice dans le regard qui attirent, ce petit plus qui laisse miroiter une personnalité exceptionnelle sans qu’on puisse vraiment savoir pourquoi, comment. Son air inaccessible aussi la rend plus attrayante encore, et parfois intimidante. Bien sûr à force de la connaître, de gratter à la surface, on découvre son côté humain plus tendre, délicat et… c’est un délice. Une vraie perle, Gisella. Cela ne le surprend pas que Calypso l’ait choisie comme championne.

Ce qu’elle décrit pourtant est intriguant et le sourire s’efface doucement alors qu’il écoute avec un peu plus d’attention encore. Rester huit jours dans un hôtel alors qu’on a autre chose à faire ? Cela peut arriver, une fois, et encore c’est de l’obsession maladive à ce niveau là. Alors si c’est un schéma qu’il se répète… oui il peut tout à fait s’agir d’une forme de don. Surtout qu’elle a l’air de lier ça de façon logique à sa vie passée. Pensif, Augustin hoche la tête, les sourcils légèrement froncés. « C’est vrai que c’est intriguant. Cela pourrait être avantageux dans certains cas, si tu peux... retenir des gens ici. » Une carte intéressante à utiliser en cas de besoin, c’est toujours bon à savoir. Il échange un regard songeur avec elle, il sait qu’elle comprend ce qu’il veut dire. Des fouineurs qui flairent un peu trop près de la mafia, il y en aura toujours – et Gisella a la bonne santé de la Camorra à cœur, plus que lui-même. Si la Camorra tombe, Augustin sait qu’elle risque gros.

« Fais moi penser à retourner au travail demain, s’il te plaît, » rajoute-t-il, petite touche d’humour qui revient alléger un peu la conversation. « Il paraît que j’ai une banque à gérer. » Il lui offre un nouveau sourire amusé, complice. Ce serait quand même dommage qu’il oublie de faire ce qu’il a à faire – quoi qu’il serait curieux de tenter l’expérience, juste pour voir ce que ça fait. C’est comme l’hypnose, il serait curieux d’essayer simplement pour savoir, mais cela reste trop déplaisant de laisser une chance à quelqu’un d’autre de le maîtriser. Perdre sa volonté dans l’alcool ou les drogues, c’est une chose qui lui paraît acceptable. Par contre confier les clés du camion à une autre personne, ça non.

Gisella continue de lui confier ses expériences récentes, et Augustin arque un sourcil lorsqu’elle parle de Ulysse. Il connaît l’histoire entre Calypso et lui, et c’est une drôle de coïncidence qu’ils se soient retrouvés ainsi dans cette vie, aussi vite. Coïncidence ? Ou est-ce ce qu’on appelle le destin ? « Montijo ? » Ce nom lui est vaguement familier. Il cherche un instant, puis semble retrouver un visage dans ses souvenirs. Oui, il l’a croisé à la soirée NC/Calavera… Tiens tiens. Il observe Gisella un instant, songeur, puis étire un sourire taquin. « Passé la nuit, hein ? » Il la charrie un peu, mais elle n’a pas l’air d’être très à l’aise avec cette histoire. C’est sûrement les souvenirs de Calypso, ses émotions qui l’impactent de plein fouet. Comme cela doit être… étrange. De ne plus être totalement la même personne. De subir les influences d’une autre vie.

Il a un sourire compatissant cette fois, et lui serre gentiment la main en geste de soutien informulé. Elle sait qu’il est là pour parler si besoin, ou pour faire toute autre chose d’ailleurs. Il est simplement là pour elle. Il hoche de nouveau la tête quand elle change de sujet, sent qu’elle a peut-être besoin d’éluder le cas Ulysse. Il a un petit rire quand elle lui demande si la téléportation est utile. « Oh oui, c’est plus qu’utile, » dit-il avec un léger soupir. Ça a pu lui jouer des tours parfois, mais c’est une partie de lui dont il aurait du mal à se passer. « On y prend goût. Quant à Hermès, oui, j’en suis content j’imagine, » répond-il tout en réfléchissant. « En fait, il est en moi depuis si longtemps que je n’arrive pas à imaginer ma vie sans lui, à m’imaginer sans lui. Enfin si, je le pourrais. J’imagine que je serais sensiblement le même homme, c’est juste que je n’aurais pas pu faire les même choses sans lui, et sans ce don. »

Il sait que certains réincarnés vivent une vraie dualité avec leurs divinités, la lutte est parfois âpre et le mal-être peut être grand dans certains cas. Une difficulté à savoir où le mortel se situe, qui on est… Mais pour Augustin, cela a toujours été une évidence. « Je crois qu’on s’est bien trouvés, en fait, » reprend-il. « Tu me dis qu’on se ressemble… C’est l’impression que j’ai aussi. Même si… je le sens parfois en retrait. Comme s’il me laissait faire Il m’a toujours laissé faire, en fait. Je dois lui convenir. » La tendance en général a l’air d’aller plutôt dans l’autre sens. Quoi que quand il voit Alcide… Zeus n’a pas l’air de prendre le pas sur le mortel plus que pour lui. Peut-être est-ce simplement une question de tempérament. Il hausse les épaules, sourit à Gisella. Tout cela reste plein de mystère, et c’est aussi ça qui est intéressant. « Et pour Amadeo ? Comment le vit-il ? » Il fronce les sourcils, pense au fils cadet. « Et Cesario ? Ce n’est pas trop… déroutant pour lui ? »




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No night too dark, no road too long - Ven 1 Fév - 14:04

No night too dark, no road too long
Hermès & Calypso

Lui rappeler d'aller au travail le lendemain ? Pas dit qu'elle en ait réellement envie. Elle lui adresse un sourire énigmatique, elle verra sas doute en fonction de ses envies, de son humeur, mais ça voudrait déjà dire qu'il compte passer la nuit ici, elle qui n'aime pas dormir seule elle sait déjà qu'elle va s'inviter dans sa chambre. Quand à ce qu'il s'est passé avec Reyes, si elle a eu du mal à lui raconter, elle en avait besoin d'en parler, Augustin n'est pas le genre à juger, elle le sait et d'emblée il lui évite une nouvelle crise de pleurs, une petite boutade par-ci et par là, durant son récit.

« Tu n'étais pas disposé à me réchauffer j'ai été voir ailleurs ! » Un petit clin d'oeil, parce qu'elle aime bien entrer dans ce jeu là, surtout avec Augustin. Ils n'ont pas la moindre pudeur l'un envers l'autre, toute conversation est facile à faire, tout petite blague est légère et pétillante. Bref passé ce détail, il a l'air de comprendre sa situation à ce moment là, la gêne ressentie à son éveil, avec l'homme qui a tué la nymphe l'habitant. Les relents d'émotions qui l'ont prise de court, coupé le souffle, elle a longuement pleuré de détresse. Son cœur se serre rien que d'y penser, désespoir de Calypso, ravale la peine et change de sujet ensuite et désire s'intéresser à Augustin et son cher Hermès qu'il abrite. Il n'a pas l'air de lui poser problème, ce qui est une bonne chose et rassure Gisella, elle se demande si un jour il se souviendra d'elle, qu'il lui dira ce qu'il aimait chez elle quand ils se sont connus et qu'ils pourront discuter des moments qu'ils ont passé ensemble. Gisella caresse doucement le creux de sa main, attendrie par ce qu'il lui dit du fait qu'il ressent cette ressemblance avec le dieu. Ils sont tous les deux taquins, intelligents, pleins de ressources, ça ne l'étonne même pas. « Hermès est un dieu très entier, s'il n'aime pas ce que tu fais il te le fera très vite comprendre, alors si jusque là ça s'est bien passé c'est que vous vous êtes bien trouvés ! » Elle appuie ses dires en remontant ses légers effleurements sur l'intérieur de son poignet, passe sous la manche. Et si elle le gardait pour elle le temps de quelques jours ? Le temps d'apprécier la séductrice Calypso et d'oublier son chagrin d'amour qui tire sur son moral malgré elle.

C'est nouveau pour elle, donner son opinion sur les dieux, elle qui était humaine et qui s'est toujours sentie en retrait par rapport à cela. Maintenant elle a une longueur d'avance sur eux, avec ses souvenirs et son orgueil se regonfle. Elle qui a  toujours été dans un genre de compétition avec Alcide, quel plaisir ça a été pour elle de lui dire qu'elle se souvenait de Zeus et lui en parler, avoir la clef du savoir, être la maîtresse. C'est ce qu'elle aime Gisella, elle aime gagner. Pas de compétition avec Augustin, juste du partage, juste de la discussion entre bons vieux amis. « Amadeo le vit bien, il a ses souvenirs aussi, et heureusement sinon il aurait été capable de référer sa vie passé au film Disney et se serait retourné contre Saturno. » Un petit rire, les histoires diffèrent tellement de la réalité, les version parfois se contredisent. Seuls restent les souvenirs. « Cesario a du mal, je comprends ce qu'il ressent. Je me souviens quand Alcide et Saturno ont eu leurs pouvoirs et que je restais incroyablement humaine. J'ai eu du mal à garder confiance en moi mais je me suis battue pour avoir ma place. » Ce qui en soit était un poil exagéré avec du recul, cette jalousie. Mais se retrouver au milieu de dieux, c'est l'impression d'être une fourmi à côté d'un éléphant. Maintenant elle sait, elle comprend qu'ils ne sont pas tout à fait des dieux, qu'une part d'humanité reste en eux malgré cela. Elle doit elle aussi désormais tenter de dissocier sa vie d'humaine et sa vie de nymphe ; chose qu'elle n'est pas parvenue à faire avec Reyes en l'appelant Ulysse. Gisella attrape son verre, le porte à ses lèvres, pensive. « Il faudra que je sois plus attentive avec lui je n'ai pas envie qu'il se sente à part. Peut être que tu pourrais m'aider aussi ? Il a l'intention d'être un homme d'affaires je pense que tu serais de bon conseil. »
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