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no one's here to sleep (lyra&saturno)

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no one's here to sleep (lyra&saturno) - Dim 22 Juil - 23:50




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lyra & saturno

You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

Depuis plusieurs jours, il rumine sa dernière rencontre avec Lyra. La façon dont il l’a repoussée, dont il ne l’a pas retenue, le travaille nuit et jour. Il imagine sans cesse des scénarios différents, dans lesquels il réconforte la jeune femme, la rassure au cours d’une longue étreinte. Mais l’homme est fait de sorte qu’il ignore la compassion. Seules comptent son ambition et sa rancune envers Alcide et son père. Mais dernièrement, Lyra occupe ses pensées, le détourne de ses objectifs. Il craint de l’avoir véritablement blessée et que la confiance soit rompue. Il craint de la perdre, après dix années d’une complicité infaillible. Alors il s’est décidé à faire le premier pas ; à lui prouver qu’elle pourra toujours compter sur lui. Qu’il sera toujours là, qu’importe la situation. Que ni Nicola, ni Jahida, ni aucune autre ne parviendra à le détourner d’elle. Car, au-delà de leurs anciennes fiançailles, Lyra est une partie de son âme ; probablement la meilleure. Et il ne peut se résoudre à la laisser lui échapper. Déterminé, le dieu quitte son domicile en toute hâte, avec pour seules possessions son manteau sombre et son portefeuille, glissé à la va-vite dans sa poche, aux côtés de son portable.

En chemin, il se trouve con de venir les mains vides. Alors il s’arrête dans un drugstore, achète une bouteille de whisky et des fleurs, pour faire bonne mesure. Pour pas passer pour un connard fini, ce qu’il se sait déjà être. Mais il refuse que Lyra y croit. Car elle est encore, après tout, la seule personne à avoir foi en lui. Depuis longtemps déjà, Nicola a abandonné tout espoir le concernant. Quant à Alcide, il n’a jamais daigné poser un regard bienveillant sur l’adopté. De toute évidence, seule l’opinion qu’a Lyra de lui compte désormais. Alors il se dépêche de reconquérir sa belle. Ses longues foulées le portent bientôt devant la porte de la jeune femme, son bouquet de roses bien en évidence. Dans un sac en papier kraft, posée à côté du mur, la bouteille de whisky attend d’être dévoilée. Après un court instant d’hésitation, trois coups frappés à la porte résonnent dans le couloir et il abaisse sa main libre. Ne reste plus qu’à espérer qu’elle soit chez elle. Très vite, des bruits de pas le renseignent et il s’agrippe à son bouquet. Lorsque la porte s’ouvre devant lui, Saturno n’a jamais été si peu lui-même. Aussi peu sûr de ce qu’il s’apprête à faire. D’un geste malaisé, il tend à Lyra les roses défraîchies du drugstore. Il est tard, l’instant n’est pas idéal, mais c’est ce qu’il a de mieux à offrir. « Je suis venu te demander pardon, si tu es d’accord pour m’écouter. » Il s’efforce de préserver la stabilité de sa voix, sans grand succès. Il a conscience de l’importance du moment et malgré ses défauts de sa mise en scène, espère que rien ne viendra le briser.
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no one's here to sleep (lyra&saturno) - Lun 30 Juil - 21:25

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saturno & lyra

Le nez relevé de ses bouquins, elle fronce les sourcils en voyant l’heure, à se demander qui ça peut bien être. Certainement pas une visite de courtoisie aussi tard. C’est pas comme ça qu’elle va réussir à se concentrer. Elle galère déjà bien assez. Engueulade à la con aec son ex mais qui lui reste là, dans un coin de la tête. Impossible de s’en défaire, de l’occulter. Ca la travaille, ça la bouffe. C’est pas la première dispute, mais sans doute la plus sérieuse, la plus blessante. Sa concentration en patit et son sommeil aussi. Elle soupire, sans doute la cinquantième fois de la journée, en se disant que c’est foutu pour la soirée. Le crayon posé dans le bordel étalé, Lyra rejoint sa porte d’entrée en soupirant. C’est peut-être bien Nessie. Qui d’autre ?

Lorsqu’elle l’ouvre la porte, elle reste interdite, la respiration coupée pendant un bref instant, avant de déglutir et soupirer. Saturno. Son Saturno. Ou du moins c’est ce qu’elle croyait. Belle erreur. Y’a son cœur qui se serre et l’envie de lui fermer la porte au nez lui travers l’esprit. Elle retournerait à ses bouquins, serait pas foutu de se concentrer, alors ce serait une nouvelle fois sur le whisky qu’elle se focaliserait. C’est pas franchement la meilleure des idées non plus. Mais ce qui la retient, c’est surtout ce bouquet de roses qu’il a dans la main. Lyra est pas franchement la fille la plus romantique au monde. Elle fera pas la gueule si on ne lui offre pas de fleurs à son anniversaire ou si elle n’a pas une boite de chocolats dans l’année. Elle aime les marques d’attention, pas les clichés. Mais voir l’italien avec un bouquet de fleurs, ça a au moins le mérite de l’interpeller. Pendant un bref instant, elle sent un sourire naitre sur ses lèvres, difficile à retenir mais qu’elle tente de toutes ses forces de cacher. Parce que c’est trop facile. Parce qu’elle veut pas lui faciliter la vie, mais que lui, à venir comme ça, avec sa belle gueule, ses yeux perçants, son charme auquel elle n’a jamais été foutu de résister combiné à cet air peu sûr de lui, fleurs à la main, il lui complique la sienne. « Je suis venu te demander pardon, si  tu es d’accord pour m’écouter. » « J’ai hâte de te voir essayer… » Elle attrape le bouquet, les regarde un bref instant avant de reposer ses opales inquisitrices sur l’italien, comme si elle évaluait les différentes possibilités. Il l’a réellement blessé, et il le sait, mais lorsqu’il s’agit de Saturno, Lyra semble avoir les idées brouillées. « J’apprécie l’effort, pour les fleurs. Parce que ça te ressemble absolument pas. Demander pardon non plus, d’ailleurs. » Mais elle a bien remarqué le peu d’assurance dans sa voix. Ils savent tous les deux qu’il n’est pas dans sa zone de confort, là, à tenter de la récupérer. Au fond, Lyra fait juste durer la torture, parce qu’elle sait pertinemment qu’elle le laissera rentrer. Ce n’est juste pour aucun d’eux. Dix ans qu’ils se font confiance. Dix ans de relation sans doute un peu malsaine mais plus profonde que n’importe quelle autre relation. Elle finit par e décaler, comme un premier pas pour lui pardonner. « Entre. » La porte refermée derrière lui, elle le laisse faire comme chez lui. Après tout, il connait parfaitement les lieux. Pendant ce temps là, elle s’occupe des fleurs, qui ne dureront sans doute pas bien longtemps. Les roses, des beautés éphémères. Bien trop à son goût. La jordanienne finit par se tourner vers son ex, les bras croisés, sans franchement savoir à quel niveau d’excuses elle doit s’attendre. Mais vu les fleurs, tout semble imaginable. « Je t’écoute… » lache-t-elle en remarquant qu’il n’a pas enlevé son manteau et qu’il semble fortement s’accrocher à sac en papier kraft.

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no one's here to sleep (lyra&saturno) - Mer 29 Aoû - 23:53




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You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

Il n’est pas à l’aise, et cela se voit. Il n’aime pas se répandre en excuses, il n’aime pas être celui qui a tort. Même s’il sait que dans cette histoire, il n’y a ni tort ni raison. Seulement des blessures de l’âme à panser. Des plaies encore pleines de larmes et de sel, qui brûlent lentement sa chair. S’il a aussi mal, il ne peut imaginer la douleur de Lyra. Sa peine et sa souffrance sont une épée dans son flanc. Alors il est venu, armé de fleurs et d’alcool. Et quand elle ouvre, il voit défiler milles émotions sur son visage. La surprise, la déception, agrémenté d’une pointe de nostalgie. Nostalgie d’un temps révolu, où il suffisait d’un signe de tête pour se comprendre ; d’un regard pour se parler. Ce soir, au-dessus des fleurs, la communication est rompue. Le ton ironique de la jordanienne ne lui échappe pas. Sans un mot, il la laisse prendre le bouquet, ses iris clairs toujours posées sur elle. Ses remerciements n’en ont pas l’allure, mais il acquiesce d’un hochement de tête. La grimace qu’il esquisse toutefois signifie tout. Il voudrait être ailleurs, parce que le pardon n’est pas son fort. « Effectivement. Et j’aimerais mieux poursuivre cette discussion ailleurs que sur ton paillasson. » Inévitablement, le ton est sec. Parce qu’il est gêné, parce qu’il ne sait pas où se foutre. Et comme à chaque fois, il se retranche derrière ce masque de froideur qui est devenu une seconde peau. Alors lorsqu’elle lui livre passage, il s’engouffre dans l’appartement tête baissée. Bourru, comme un vieux grincheux. Il n’oublie pas de récupérer la bouteille posée contre le mur. Pas vraiment désireux de laisser ce cadeau aux voisins. La porte se referme derrière eux, les enferme dans un monde à part. Un microcosme qu’eux seuls habitent. Un univers tout entier pour eux. Silencieux, il observe la jordanienne prendre soin des fleurs. Il la regarde du coin de l’œil, fait tout pour éviter de croiser ses iris. Les bras croisés comme une armure, la belle finit par se retourner pour lui faire face. Elle a plus de cran que lui, car elle ose l’aborder de front. Comme un soldat parti au combat, Lyra campe sur ses positions. Elle ne le lâchera plus, dorénavant. Et c’est finalement quelque chose qui lui convient, car il n’a pas l’intention de partir tant que la dispute ne sera pas oubliée et pardonnée.

Sortant la bouteille de son papier kraft, il la pose sans un mot sur la table basse. L’étiquette proclame le mauvais alcool, celui qui explose le crâne et fait pousser les cheveux à l’envers. Mais il s’en fiche, et il se doute que Lyra ne lui en tiendra pas rigueur. « A défaut de calumet... » La blague tombe à plat, il le sait. Il n’a jamais été très doué pour l’humour, sinon noir et glaçant. Alors il n’ajoute pas un mot, enlève son manteau. Le vêtement jeté négligemment sur le canapé est une preuve de l’habitude. Il est ici chez lui, comme Lyra l’est dans son appartement. Et cela ne changera jamais, malgré ce qu’elle choisi de croire. Se laissant tomber dans le canapé, le roi passe une main nerveuse sur son visage. Pour effacer l’air soucieux qu’il affiche. Pour éviter de voir Lyra, qui patiente à côté de lui. « Ecoute, je ne sais pas vraiment pour quoi demander pardon... » C’est la stricte vérité. Il n’est pas la furie qui a débarqué dans son salon il y a quelques jours. Il n’a rien commis de répréhensible, n’a pas touché un cheveu de l’enfant. Et s’il estime que le lien entre les deux sœurs n’a rien à voir avec ce qui pourrait éventuellement se passer entre lui et Anthea, il garde son opinion pour lui. « Cette dispute était stupide. Oublions tout cela, tu veux ? » Le ton est badin, presque désintéressé. De ces mots, il balaie les paroles échangées. Il espère que Lyra ne se jettera pas dans une nouvelle bataille. Qu’elle ne lui parlera plus d’Anthea, et de toutes les autres. Il en entend déjà assez avec Ofelia. Piochant son paquet de cigarettes dans les poches de son manteau, il glisse un bâton de tabac entre ses lèvres. Le briquet claque, enflamme l’extrémité de la clope. Un nuage de fumée flotte rapidement au-dessus de sa tête, alors qu’il jette un regard à Lyra. « Je te sers un verre ? » Un signe de tête désigne la bouteille sur la table basse.
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no one's here to sleep (lyra&saturno) - Dim 2 Sep - 21:59

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A le voir là, sur le pas de sa porte, y’a son palpitant qui s’emballe, qui s’excite. Y’a tout un tas d’émotions qui défilent sur son visage, incapable de masquer quoique ce soit. Lyra, jolie Lyra. Foutue tornade qui a l’impression de se retrouver complètement démunie face au Bellandi.« Effectivement. Et j’aimerais mieux poursuivre cette discussion ailleurs que sur ton paillasson. » Clairement pas des plus aimables. Elle aurait dû s’y attendre. Saturno et sa carapace. Saturno et ses semblants simplement pour ne pas montrer ce qu’il est réellement, pour ne pas montrer la moindre faiblesse. Si habituellement elle peut trouver ça attendrissant, elle s’en serait bien passée ce soir. Mais peu importe, elle comptait pas le laisser là. Peu importe son ton et ce qu’elle veut faire paraitre, elle sait qu’elle a déjà cédé, alors elle finit par se décaler.
La porte refermée derrière eux, Lyra a comme l’impression de laisser le reste du monde à l’extérieur. Comme si maintenant qu’il était chez elle, il n’y avait plus qu’eux. Eux et leur univers. Une relation des plus singulières, et y’a bien que ça qui importe. Des sentiments en pagaille, des regrets et des non-dits qui circulent entre leurs iris trop clairs. Le cœur qui se calme à peine –si peu- quand elle s’occupe des fleurs pour éviter d’avoir à se noyer au fond de ses yeux. Parce que ce serait trop tard. Elle sait qu’à ce moment, la moindre once de résistance s’évanouirait.

Et elle a pourtant besoin de savoir. De l’entendre dire quelque chose. Des excuses ou une explication. Une connerie ou la vérité. quelque chose.. le silence es trop pesant, alors elle va au front. Comme à chaque fois. Plus d’impatience que de courage. « A défaut de calumet... » les lèvres qui s’étirent légèrement en essayant de le voir blaguer, alors qu’elle a peut-être encore envie l’engueuler. Mais c’est plus fort qu’elle. Son humour douteux dans des moments tendus. « Je te reconnais déjà un peu plus… » Elle peut pas lui en vouloir d’essayer, plus encore quand ça a tendance à l’amuser. Dans le silence, elle le regarde faire. Elle le regarde retrouver ses marques, comme s’il était chez lui. Et au fond, il l’est sans doute un peu. Il l’a toujours été. Et ça la rassure de voir que certaines choses n’ont pas changé. Elle ne peut s’empêcher de se demander s’il a raison, est-ce que tout ça, peu importe ce qu’il se passe, ça restera ainsi ? Ca ne changera pas ? C’est peut-être bien la première fois que la jordanienne espère avoir tort. « Ecoute, je ne sais pas vraiment pour quoi demander pardon... » Il a l’air fatigué. Inquiet ? Irrécupérable Lyra qui s’inquiète, qui se sent coupable aussi. Elle a envie de le prendre dans ses bras malgré les blessures, les restes de douleur. Des bribes de peine qui s’accrochent encore, malgré tout. « alors pourquoi t’es là ? » le ton est loin d’être sec ou froid. Elle cherche juste à savoir ce qu’il fait là s’il ne connait pas le pourquoi du comment. Mais à peine les mots sortis, elle se rend compte que ça lui importe peu. Peu importe ce qui l’a poussé à venir. Il l’a fait. Il a foutu son ego de côté, et ça, elle sait que c’est pas rien. « Cette dispute était stupide. Oublions tout cela, tu veux ? » Elle s’avance, contourne légèrement le canapé. « Tu sais que ça m’a blessé ? » Question rhétorique au fond, parce qu’elle n’a ni l’envie ni l’énergie de se lancer dans une nouvelle conversation vide de sens. Elle n’a pas non plus envie de s’énerver ou de se disputer. Si ça la fatigue déjà en temps normal, c’est pire avec Saturno. Parce qu’à chaque instant, elle a peur de le perdre. Elle s’avance un peu plus, devant lui, glisse ses doigts sous son menton pour lui faire relever la tête. Elle a son regard plongé dans ses billes bleues. Elle s’y perd un instant. Et elle a la réponse qu’elle veut. Il sait. Les doigts qui s’en vont, elle s’écarte légèrement quand elle entend le brisquet claquer. « Je te sers un verre ? » « hm donc les fleurs, c’était seulement pour m’amadouer ? » cette fois, son sourire est bien visible, son amusement, non dissimulé. Parce qu’elle se détend petit à petit. Parce que malgré les raisons de sa présence, cette scène lui parait familière, et ça fait du bien. Elle va dans son mini-bar, en sors deux verres et reviens vers l’italien, dans son dos, passant les verres par-dessus son épaule pour qu’il les voit. « Je t’en prie » lache-t-elle en réponse à sa question quand il attrape les deux verres entre ses doigts. Elle risque de le regretter s’ils descendent cette bouteille à dos. Elle sent la gueule de bois se profiler. Peu importe les dégâts, ce qu’il compte c’est qu’il soit là. Elle reste là, derrière un lui. Un bref instant ou cinq minutes, sa main sur son épaule qui glisse doucement sur sa nuque, son cou, avant qu’elle ne se penche, laissant sa tête reposée contre le creux de son cou. Quelques secondes à savourer ce mélange particulier, qui lui est caractéristique, sa propre odeur et celle de la cigarette. C’est avec ce geste tendre, ce nouveau contact physique –le premier depuis un moment- qu’elle baisse les armes.


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no one's here to sleep (lyra&saturno) - Mer 19 Sep - 23:25




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You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

Peu à peu, son malaise disparaît. Chez Lyra, il est chez lui. Et il se sent bien dans cet appartement. Le décor lui est familier. Chaque chose a sa place et il en va de même pour lui. Se déplacer ici est naturel, routinier. Quand il se laisse tomber dans le canapé, c’est avec le poids de l’habitude. C’est seulement alors qu’il réalise que tout cela ne vaut pas pour Lyra. Elle ne lui est pas acquise. Sa loyauté peut vaciller, son amour s’éteindre. Il doute que cela arrive un jour mais il reste conscient que tout est possible. Il sait que les récents événements entre eux remettent tout en question. Il sait qu’il ne devra jamais cesser de se battre pour la conquérir. Car Lyra est à l’image d’une terre sauvage : pleine de mystères et regorgeant de ressources insoupçonnées. Elle est belle et envoûtante mais pourrait se retourner contre lui à n’importe quel moment. Et le détruire. Le roi le sait désormais : Lyra Al Khayzuran est son Amérique à lui. Un continent inconnu à découvrir, même après dix années d’exploration. Et le danger se cache dans chaque sourire, chaque mot. Chaque repli de chair est un piège potentiel, dans lequel il est pourtant prêt à s’engouffrer. Parce qu’elle vaut la peine qu’il prenne ce risque à chaque minute de chaque heure. Et s’il voudrait la piller, la faire sienne, il sait qu’il n’a pas le droit de la blesser. Pas le droit de la faire pleurer. C’est pourtant ce qu’il s’est passé. Et s’il cherche son pardon, il ignore comment l’obtenir. Le regard malheureux qu’il lance à la belle en dit plus long que ses mots. Parce qu’il ne sait pas comment demander l’absolution ; parce qu’il ne sait pas quoi faire pour être à nouveau accepté dans les bonnes grâces de la belle. Alors il répond au sourire de Lyra par un haussement d’épaules. « J’avais besoin d’un laisser-passer. » Il ne la regarde pas. N’ose pas. Pas par timidité, mais par peur de ce qu’il pourra trouver dans le regard brun de la jordanienne. Seuls le bruit des pas de Lyra lui indique qu’elle se déplace dans l’appartement. Le tintement du verre lui fait tourner la tête et il attrape machinalement les contenants qu’elle lui tend. Alors qu’il s’apprête à se pencher vers la table pour les servir, la main de Lyra sur son épaule l’arrête net. Surpris par le contact, il laisse la belle disposer de lui à sa guise. Comme une caresse, la main effleure tour à tour sa nuque et son cou, avant de laisser place au souffle chaud de la jeune femme sur sa peau. Fermant les yeux, le roi se laisse aller à cette proximité retrouvée, qu’il craignait d’avoir perdu. Mais tout semble oublié. Alors il tourne la tête vers Lyra et l’embrasse tendrement.  

Le baiser est nouvelle marque d’habitude entre eux. Un signe d’affection échangé aussi facilement qu’une poignée de main entre deux associés. Ils sont pourtant loin de n’être que cela. Moins que des amoureux, plus que de simples amants. Moins que des époux, plus que des compagnons. Il n’existe pas de mot pour eux et pourtant, Saturno ne désire pas d’étiquette. Il est satisfait de ce qu’ils sont, satisfait de ce qu’ils font. Que cela soit de l’amour ou tout autre chose, il s’en moque bien. Presque une âme sœur sans l’être réellement, Lyra est la bonne moitié de son âme, portée disparue depuis bien trop longtemps. Si sa possessivité l’étouffe parfois, l’infernal lui rend la pareille sans hésiter. Il n’aime pas savoir la jeune femme dans d’autres bras que les siens. Il n’aime pas la voir embrasser d’autres hommes. Même si elle lui revient toujours. La pensée, ironique, amène un sourire sur ses lèvres mais ne rompt pas leur étreinte. Entre ses doigts, la cigarette se consume seule, abandonnée. Dans son autre main, les verres patientent, désespérément vides. Mais il ne s’en préoccupe pas, son attention toute entière tournée vers la jordanienne. Laissant les verres sur le canapé, sa main désormais libre vient se glisser sur la nuque de la jeune femme. A défaut de mot, il essaie tout de même de lui faire passer un message. Tu ne me perdras jamais… Une promesse qu’il se sait désormais en mesure de tenir, car ces quelques jours sans elle ont été un enfer et il ne souhaite pas les revivre. Alors l’infernal fera tout pour conserver près de lui la jeune femme encore quelques années. Même s’il doit pour cela se priver. Même s’il doit pour cela oublier le visage d’Anthea. Rompant le baiser, Saturno frotte son nez contre celui de Lyra. Une marque de tendresse inhabituelle chez lui. « Excuse-moi d’être un tel idiot. C’est toi qui a raison. » Ses doigts quittent la nuque de la jeune femme pour effleurer sa joue puis ses lèvres. « Je ne comprends toujours pas, mais je te promets de me tenir à l’écart de ta sœur. Il ne se passera rien. » Paroles sérieuses, serment inébranlable qu’il espère voir durer. Après tout, il ne tient qu’à lui de voir ses mots être couronnés de succès. Il ne tient qu’à lui de fermer les yeux sur l’enfant qui hante ses rêves.

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no one's here to sleep (lyra&saturno) - Lun 24 Sep - 20:40

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Le voir évoluer dans son appartement, sans se poser de questions, sans la moindre hésitation, ça lui fait du bien. Ce serait presque comme si rien n’était arrivé. Tout est de nouveau à sa place, il manquait que lui. Sa prestance, ses iris à se damner et son odeur hypnotisante. Pourtant, dès que leurs regards se croisent, ils se rappellent. Ils se souviennent de ces derniers jours sans l’autre, de l’agonie, du cri silencieux du cœur. L’appel de l’âme, de cette moitié abandonnée. Ils se souviennent de l’engueulade, des mots et des non-dits, des cris et de la colère, de la tristesse et l’amertume. Elle est là, encore quelque part, comme un arrière goût désagréable. Et quand la jordanienne le regarde, son état, sa mine défaite, les regrets en seconde peau, ça lui sert le cœur. Tout ça à cause de cette possessivité maladive, du côté séducteur de l’italien, de cette incapacité à rester loin de l’autre… Pendant un instant, elle s’en veut de les avoir fait traverser ça, tout en sachant qu’il n’aurait jamais pu en être autrement. Si ça devait recommencer, elle sait pertinemment qu’elle aurait eu la même réaction.
Alors elle tente de déceler, au fond de ses iris azurs, la vérité, de ce qu’il a causé. De cette douleur qu’elle a ressentie, de ce que ça lui a fait. Chaque mot, chaque hypothèse qu’il avait formulé. Elle se perd quelques instants dans cette mer de bleue, elle se perd dans ce regard qu’elle connait tant. Chaque nuance de bleu, chaque abysse. Elle le voit ce pardon espéré, flotté à la surface. Est-ce qu’elle serait même capable de lui en vouloir beaucoup plus longtemps ? « J’avais besoin d’un laisser-passer. » le sourire se fixe un peu plus. Elle peut pas lui en vouloir. Lyra se sait pertinemment être une vraie tornade –voire une furie- lorsqu’elle s’y met. Alors le coup des fleurs pour pas se faire arracher la tête d’entrée de jeu, c’était plutôt bien trouvé. Et attendrissant. Parce que c’est pas dans ses habitudes. Et voir Saturno, un bouquet à la main, ça vaut le détour.

Les verres récupérés, ils vont pouvoir réellement entamer ce pourquoi il est venu : se faire pardonner. S’expliquer ou se bécoter, elle ne le sait pas encore, se demande même si elle est capable de le retoucher sans repenser à la dernière fois. Ca se bouscule dans sa tête, et ça la rend dingue. Mais lorsqu’elle se rapproche, lorsque sa main se glisse naturellement sur sa nuque, elle sait que c’est des conneries. Elle sait que ce contact, cette envie, ça sera toujours là. Si eux se connaissent par cœur, il en est de même pour leurs corps, comme si chacune de leurs cellules étaient capable d’appréhender l’autre. Les doigts glissent, se réapproprient l’épiderme, et elle finit par se pencher, se rapprocher. Le souffle chaud dans le creux de son cou, perdue dans les sensations et les souvenirs déjà bien trop anciens à son goût. La tête de l’infernal qui se tourne, ses lèvres qui retrouvent celles de la jordanienne. Les habitudes se perdent pas. Le plaisir de ce geste ,on plus.

Baiser naturel, échange agréable des amants d’une décennie. Son autre main qui se glisse sur sa joue, qui retrouve ses marques et lui les siennes. Cette bouche qui l’a possédé, tant de fois, pourtant pas encore assez. Cette bouche qu’elle veut chaque fois gouter et martyriser. Passion dévorante et épuisante qu’ils entretiennent à la perfection, se foutant éperdument des on dit et autre label à la con. Pourtant cette relation brulante pourrait rapidement finir en vrai brasier. Des âmes qui se cherchent, trop souvent, des caractères explosifs, des cœurs volages. Alors Lyra, elle continue de profiter, parce que les jours passés sans Saturno, ils étaient plus difficiles ce qu’elle voulait bien admettre. Elle entend les verres vides rouler sur le canapé, et elle sourit contre ses lèvres quand sa main glisse sur sa nuque. Baiser intensifié et sensations retrouvées. Le creux des reins qui démangent à chaque seconde qui passe à l’embrasser. Elle le sait, il est à elle. Toujours, d’une certaine manière. Et à jamais. Les lèvres qui s’écartent doucement, mais le bout de son nez qui vient frotter contre le sien, elle sourit, attendrie. « Excuse-moi d’être un tel idiot. C’est toi qui a raison. » « tu peux être adorable quand veux… » qu’elle murmure, par rapport à cette marque de tendresse inhabituelle mais néanmoins agréable, par rapport à ses mots aussi. « Je ne comprends toujours, mais je te promets de me tenir à l’écart de ta sœur. Il ne se passera rien. » elle déglutit, en intégrant chacun de ses mots. Une promesse. Pas d’hypothèse bancale, pas de phrases foireuses. Une promesse, droite et sérieuse. Elle le croit, Lyra, parce qu’à cet instant, y’a de la sincérité au fond de ses yeux. Elle plaque brutalement ses lèvres sur les siennes, l’embrasse sans la moindre retenue. Un baiser fougueux, à leur image. « Merci. » dit-elle sincère en se reculant légèrement. Elle se redresse, fait quelques pas pour contourner le canapé et récupérer les verres pour éviter de s’asseoir dessus. « Whisky donc ? » Elle met les verres dans les mains de l’italien et les serre généreusement. Tant pis pour la gueule de bois. Et vu l’alcool de bas étage, elle va être corsée. Tant pis.. « Donc c’était quoi le plan ? Me saouler pour que je pardonne plus vite, ou te saouler jusqu’à ce que j’ai pitié ? » qu’elle demande un sourire en coin, non sans humour. Elle bouge légèrement, s’installe à califourchon sur Saturno, avec précaution pour ne pas renverser les verres, et en profite pour lui voler un baiser avant de se redresser légèrement. « Ou troisième solution… Tu comptais nous saouler tous les deux pour qu’on s’envoie en l’air en oubliant le pourquoi du comment ? » En réalité, ils ont pas besoin d’alcool pour ça. La boisson récupérée, dans une main, elle laisse glisser le bout de son pouce sur les lèvres de Sat. « Tu m’as manqué. » la voix emprunte d’une sincérité non feinte.

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no one's here to sleep (lyra&saturno) - Lun 1 Oct - 17:18




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lyra & saturno

You can't take back the damage you've done. Oh, you can hide, but you can't run. No, you can't take back the damage you've done

Il n’a jamais perdu l’habitude du corps de Lyra. Dix ans après la fin officielle de leur relation, de leurs fiançailles, chaque centimètre d’épiderme reste un territoire connu. Alors chaque attention, chaque baiser et chaque caresse, est offert avec le poids de l’habitude. Chaque geste est instinctif, tient quasiment du réflexe. Il a connu d’autres femmes après elle, et encore aujourd’hui il est inconstant. Il sait que la réciproque est vraie. Lyra a été aimée d’autres hommes. Et immanquablement, cela a entamé leur relation. Leur lien, s’il ne s’est jamais démenti, jamais affaibli, s’est parfois révélé un obstacle. Parce que leur possessivité respective a souvent pris des proportions monstrueuses ; parce qu’ils ont toujours agi en fonction de l’autre, de ses réactions. Si Lyra a passé sur beaucoup de ses aventures, traversant avec l’assurance d’une épouse les multiples liaisons de l’homme, lui a fait de même. Certain de son bon droit sur la jordanienne, il ne s’est jamais inquiété de la voir se détourner. Même Liam n’a pas su ébranler la confiance que l’infernal a placé en elle. Jusqu’à très récemment, leur histoire semblait gravée dans la pierre. Mais une chose a changé la donne. Un visage ovale, un regard passionné. Un prénom, murmuré du bout des lèvres, dans le secret de la chambre. Anthea a déclenché, malgré elle, une tempête à la mesure du brasier qu’elle a allumé. La dispute qui a opposé Lyra à Saturno a été dévastatrice à bien des égards. A tel point qu’il est désormais contraint de se faire pardonner d’avoir seulement pensé à elle. Obligé de proférer des promesses qui le tiendront pieds et poings liés pendant longtemps. Si Lyra semble accepter de croire à ses serments, de croire à la sincérité de ses baisers, lui sait qu’il s’engage sur une voie dangereuse. Il sait qu’il devra se faire violence pour respecter sa parole. Brider ses désirs, museler ses pensées. Tout, pour oublier le regard d’Anthea. Le baiser sauvage que lui offre Lyra scelle leur accord tacite. Et pose définitivement un verrou sur le myocarde déjà atrophié.

Lorsque Lyra contourne le canapé pour le rejoindre puis lui tend les verres pour les servir, il esquisse un sourire ironique. Ses émotions sont loin d’être en accord avec les expressions de son visage, mais tant pis. S’il doit en passer par là pour ne pas perdre la jordanienne, alors qu’il en soit ainsi. « Parce que c’est déjà arrivé que je te fasse pitié ? » Affichant un air satisfait lorsqu’elle s’installe sur lui et récupère son verre, il profite de sa main soudainement libérée pour attraper sa taille fine. Le baiser qu’elle lui vole lui arrache un sourire sincère. Peu à peu, l’habitude revient. Peu à peu, il redevient le Saturno qu’elle a toujours connu. « Je penchais beaucoup pour la troisième solution, j’avoue. » Le verre porté aux lèvres, l’alcool glisse dans la gorge. Infect, comme prévu. « Goûte cette horreur et tu verras que tout était calculé. » Il ignore sciemment la remarque de Lyra. N’a pas envie de s’attarder sur les quelques jours qui viennent de s’écouler. Il mordille cependant l’extrémité du pouce qui effleure ses lèvres, dans un simulacre de proximité physique. La caresse suffit déjà amplement pour enflammer ses reins. Une nouvelle fois, le poids de l’habitude se fait sentir. Chaque contact fonctionne comme un interrupteur ; allume par un mécanisme précis et bien rodé une étincelle dans son organisme. Le palpitant se serre un instant, lorsque l’image d’Anthea se calque sur celle de Lyra. Il la chasse aussitôt, se redressant pour capturer les lèvres de la belle. Le baiser fait trembler sa main et le liquide alcoolisé manque de déborder. Son bras libre s’enroule autour de la taille et attire la jeune femme contre lui. Le baiser se fait plus appuyé, alors que la main se glisse sous le t-shirt et caresse la peau du dos. Les doigts s’aventurent jusqu’au soutien-gorge, cherchant à l’aveugle les crochets qui le maintiennent fermé. Un sourire malicieux se dessine dans le baiser, alors que le sous-vêtement s’ouvre sous ses doigts. « Oups, désolé. » Fausses excuses, alors qu’il atteint précisément son but. La main dégringole le long de la colonne vertébrale, effleure la taille pour rejoindre le nombril et continuer sa course jusqu’à la barrière du jeans. Le bouton saute sous son action joueuse. Une nouvelle fois, il lève un regard contrit vers la jordanienne. « Décidément, je ne sais pas ce qui se passe avec tes vêtements. »

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no one's here to sleep (lyra&saturno) - Lun 8 Oct - 22:44

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saturno & lyra

Le baiser la rassure, ces gestes devenus instincts au fil des années. Jamais ils ne s’étaient disputés de la sorte. Jamais elle ne s’était emportée aussi fort. Sa possessivité s’était déjà manifestée. A de nombreuses reprises, mais jamais aussi intensément, et pour si peu. Au fil des années, Saturno a fait bien pire que flirter ou seulement penser à une femme, mais elle a toujours tenu. Lyra est toujours restée droite, à ses côtés. Elle s’est énervée, ils se sont engueulés, et c’était déjà oublié. Taquineries et moqueries avaient suivi. Mais pas un silence radio comme ce qu’ils ont vécu là. Une première. Ils ont été touchés, blessés, et à un moment, la jordanienne a fini par se demander si elle ne l’avait pas définitivement éloigné. Et s’il avait ses limites à supporter son tempérament ? Et si ses sentiments, quels qu’ils soient, commençaient doucement à dépérir ? Tout lui était passé par la tête. Tous les scénarios possibles et inimaginables malgré la colère qui l’avait habité jusqu’à ce qu’elle n’ouvre la porte.

Mais le sentir, de nouveau contre sa peau, ça réveille un peu plus son palpitant. Ca le réchauffe. Elle se sent plus légère, plus apte à sourire. Y’a un poids qui se dégage à chaque seconde passée contre sa peau. Alors elle revient vers lui, contourne le canapé pour s’installer. Les verres remplis, elle prend place, là où elle l’a toujours préféré, à califourchon, face à lui. « Parce que c’est déjà arrivé que je te fasse pitié ? » Elle hausse les épaules, faussement sérieuse. « Peut-être bien. » Elle tient pas longtemps face à lui, à ce regard azur qui l’a toujours trop touché. Elle comprend pas, Lyra, comment les autres ne peuvent pas voir ce qu’elle voit. Alors elle rit, en secouant doucement la tête. « Jamais. » Désormais assise sur l’italien, le verre récupéré, elle profite de ces sensations retrouvées, de cette main qu’il glisse sur sa taille. Ca lui a manqué. Trop. Cette poigne, cette fermeté, qui cache pourtant une douceur bien particulière. Elle peut pas s’en empêcher, Lyra, de lui voler ce baiser, de nouveau s’attribuer ses lèvres. Les habitudes reviennent, les frissons sur l’épiderme avec. « Je penchais beaucoup pour la troisième solution, j’avoue. » « Typique. » sourire amusé sur le coin des lèvres, elle ne le quitte pas des yeux. Ses opales aux éclats émeraudes et noisettes perdues dans l’océan de glace de l’italien alors qu’il goute sa boisson. « Goûte cette horreur et tu verras que tout était calculé. » elle laisse glisser son pouce sur les lippes de Saturno, vieille habitude qui la perd un peu plus lorsqu’il la mordille. Libido qui s’excite trop vite lorsqu’il est à proximité. Les gestes se reprennent vite, les réflexes se retrouvent. Chaque cellule de son corps qui réagit exactement comme il y a dix ans. Les picotements dans le creux de ses reins lorsqu’il vient dérober les lèvres de la jordanienne. L’intensité la surprend, comme ce bras qui s’enroule autour de sa taille pour mieux l’avoir contre lui. Le palpitant qui s’excite, le sang qui rush un peu plus dans ses veines. Elle la ressent, cette sensation familière entre ses cuisses, celle qu’il a toujours su provoquer, et sublimer au fil des années. Ca fait du bien de voir que ça n’a pas changé. Et ça en reste sans doute toujours aussi flippant. Le baiser intensifié, Lyra en oublie presque ce verre dont le liquide tangue entre ses doigts. Elle est déjà hypnotisée. Par ces lèvres, par cette main qui glisse sur le corps qu’il connait tant, qu’il a fait sien il y a bien longtemps. Le chemin, il le connait par cœur, aucun besoin de réfléchir, mais elle le sent déjà sourire contre ses lèvres. Première barrière levée. « Oups, désolé. » elle hausse un sourcil, étonnée mais amusée. « Désolé ? C’est bien la première fois. » fausses excuses, elle le sait bien, mais le jeu l’amuse. Plus encore lorsqu’elle sent sa main descendre le long de sa colonne, et se glisser devant, déboutonnant son pantalon. Lyra se mordille la lèvre inférieure, devant les billes azures de l’italien. « Décidément, je ne sais pas ce qui se passe avec tes vêtements. » « Tu leur as manqué. Regarde… aucune résistance. J’sais pas… Etrange. » sourire amusé sur le coin des lippes avant qu’elle ne porte le verre de whisky à ses lèvres. Elle grimace lorsque le liquide passe dans sa gorge. « Dégueulasse. » elle secoue doucement la tête, boit le reste cul sec avant de le poser sur la table basse derrière elle. Elle laisse ses lèvres glisser dans son cou, déposant lentement des baisers. Doux, langoureux, se remémorant la saveur de sa peau sous ses lippes. « L’habitude… Ils te reconnaissent, et ça s’ouvre. » qu’elle lache en riant dans son cou. Elle remonte le long de sa machoire, sa joue, et elle prend de nouveau possession de ses lèvres. Baiser appuyé, presque fiévreux lorsque sa langue rencontre la sienne. Sa main qui descend entre eux, se glisse sans timidité sur son entrejambe qu’elle caresse par-dessus son pantalon. La môme entre ses bras a bien grandi. A son tour de sourire dans son baiser. « Je sais pas ce qu’il se passe dans ton pantalon… » qu’elle commente, amusée quand son autre main glisse sur sa chemise, s’attaquant aux boutons, un par un.


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