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« Woman, i make war to you » - Jeu 25 Oct - 22:37

WOMAN
i make war to you
L’odeur pestilentielle d’une nourriture avariée avait chassé le guerrier Hongrois de la voiture de service. Des heures durant, il avait résisté aux blagues grivoises des collègues de l’équipe d’intervention. Mais, ironiquement, l’odeur malaisante d’un kebab sauce samouraï vint à bout du peu de patience du sang bleu hongrois. L’odeur attaqua rapidement ses narines. Croquant ce sandwich Germano-Turc à pleine dent, la sauce rougeâtre coula allègrement le  long de la bouche de l’officier de police d’élite. Istvan, sagement assis à l’avant de la camionnette de police, grimaça devant une vision digne d’une punition infligée par Hadès en personne. Horrifique perception visuelle. L’officier renversa sa sauce sur son gilet par-balle. Istvan roula les sourcils, pris d’un dégoût incomparable. Il gratta l’embouchure de sa bouche. Soigneux, le policier n’appréciait guère ses collègues du jour. Ils étaient les ridicules jocks du lycée, avec moins de neurone que le cliché d’un quaterback d’une série pour adolescent. Se grattant la tête, Istvan déclara simplement « Je vais en observation. Radio allumée. » Le ton monocorde laissa planer l’ombre d’un doute. Était-ce un ordre ? Il s’en moquait. Il ne pouvait rester dans le véhicule. L’odeur l’en chassa.

Habillé en civil, très sobrement, le policier divin n’eut aucun mal à pénétrer dans la bâtisse, à croire qu’il avait déjà fréquenté ses endroits lubriques par le passé. Se fondant dans la masse, il retira quelques billets au distributeur de l’entrée, objet fréquent dans ce genre d’endroit. Son compte affichait un montant confortable. Il se laissa rapidement distraire, à l’intérieur de la maison de la luxure, par la première jeune fille qui vînt lui proposer une danse. Il refusa, pourtant, prétextant avoir d’abord besoin d’un verre. Il souria, néanmoins à la jeune fille, promettant une danse plus tard. Faiblement vêtu, la jeune blonde acquiessa et l’accompagna chercher son verre – whisky sec – au bar avant de l’installer sur un canapé. Du regard, il chercha l’objet de sa venue du jour. Il le vit. Cette pauvre victime en puissance. Les tuyaux étaient justes. Il faut dire que depuis qu’il savait la vérité, les recherches étaient bien plus aisées. Il vit sa dulcinée à ses côtés, au bar. Elle était magnifique dans cette tenue lubrique. Malgré la blonde qui tournait avec obscénité autour de lui, Istvan laissait son regard se perdre vers ses désirs. Dans sa tête, il n’y avait qu’une femme. Une seule.

Lorsqu’elle se rapprocha de lui, l’attirant dans ses filets, Istvan bondit de son siège, repoussant sa propre striptease délicatement. Loin d'être intéressé par elle, le policier se contenta de suivre sa victime au toilette tandis qu'Emilia se dirigeait vers une loge privée. A l'urinoir, le pauvre homme chantonnait. L'Hongrois s'approcha de lui, discrètement et le poussa vers le mur. Lorsqu'il se retourna violemment, l'air inquiet sur son visage, le policier montra son badge, l'enjoignant à partir rapidement de cet endroit. Violence innée. Faire peur à un homme est si facile. Sortant en même temps, il vit le client presser le pas pour quitter le terrible repère des Russes. Imprudence pour celui qui avait sa tête mise à prix. Mais il le savait. Il devait la voir. Il en avait besoin. L'Amour est si étrange parfois. Il se dirigea alors discrètement vers la loge privée, là où Emilia le rejoindrait pensant atteindre sa cible du jour. Tête baissé pour ne pas se faire repérer, Istvan s'engoufra dans la petite pièce lubrique où un canapé de cuir d'un rouge érotique l'attendait. Il se laissa tomber dessus, attendant son vice.

Il l'attendit. Et lorsqu'elle rentra, il baissa la tête. Méconnaissable ainsi, il se laissa rebondir sur le cuir vintage avant de lever la tête vers elle. « Coucou toi ! »

Istvan souria et n’essaya pas de se relever, alors que doucement, le bruit cessait à l’extérieur. « J’ai besoin de te parler. » dit-il d’un ton cordial. «  Comment dire.. J’ai besoin de ton aide. » Pas de doute, Istvan n’était pas doué pour demander de l’aide. A l’intérieur, il bouillait de revoir son ancienne amante. Il ne pouvait se passer d’elle.
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« Woman, i make war to you » - Ven 26 Oct - 15:23

ISTVAN + EMILIA
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Les lèvres toujours rouges, les yeux toujours noirs. Un maquillage qui camouflage mon moi profond. Essentiel quand on se livre à un jeu comédie remarquable. Il faut savoir se démarquer, savoir mentir, savoir courir. C’est ce que je fais toujours, ce que je fais de mieux. Je ne suis jamais là où on m’attend. Ce soir c’est un rôle de composition, je m’infiltre, je joue, je vais tuer. L’obscurité comme seule amie, je dois être prudente, les meurtres même en zone russe ne sont pas toujours bien vu. Le type est là, il y a un contrat sur sa tête et on m’a chargé de le descendre, j’obéis, c’est ce que je suis une tueuse. Une tiers personne me l’a bien rappelé. Et puis je ne suis bonne qu’à ça, il faut bien être douée dans quelque chose et moi c’est littéralement le meurtre, la séduction, bref un tas de trucs qui ne sont pas jolis-jolis. On ne juge pas c’est comme ça, on fait ce que l’on peut dans la vie. Et puis je fais des autres autrement mieux à côté.

Je déteste porter ce genre de vêtements. Le cuir n’a rien d’agréable. Cela tient affreusement chaud, on transpire, ça colle… et puis contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas tant souple que cela. Cependant je prends le costume qu’on me donne. Je me change en vitesse, je prends ce que je trouve dans les vestiaires des filles de joie, des strip-teaseuses. Motarde sexy, ça passe. Cela aurait pu être pire. Je m’imagine déjà en cow-girl avec un bikini rodéo aux couleurs de l’Amérique. Qu’est-ce qu’ils disent déjà ? God saves America ? Ah non c’est god saves the queen. Passons, cette réflexion est totalement bidon. Je me pose trop de question, dans moins de trente minutes, je quitterais cette horrible tenue et je partirais avec juste la couleur carmin sur les mains.

Je replace mon rouge à lèvres. Je recoiffe ma chevelure noire corbeau. On ne voit que mes yeux ressortir de tant d’obscurité. Je pince les joues pour les rendre rosées et je souffle pour me donner du courage. Le type doit-être dans un salon privé, on va lui envoyer une fille et cette fille c’est moi. Un couteau est glissé quelque part, je sens la lame froide se fondre contre ma peau. Je me lance. Sur le trajet jusqu’à la loge qu’il a réservée, j’attrape un shot de vodka pour me donner du courage, l’alcool m’enivre immédiatement sans pour autant me saouler, je gère parfaitement l’alcool d’ailleurs, heureusement.  

Alors je me glisse à l’intérieur. Tout est presque noir, je ne perçois pas grand-chose. Pourtant, je reconnais la voix entre mille. Ce n’est mon homme ou alors il y a un souci. Je me fige. Ma main se posant sur le pommeau de ma dague. Je fulmine un peu, qu’est-ce qu’il fout là ? Il veut mettre ma couverture à mal ? Il vient m’arrêter ? Petite vengeance personnelle ? Sérieusement, je le tuerais presque là, tellement je le déteste. Il veut de l’aide en plus de cela. Je le regarde de haut, clairement je ne prends plus la moindre pincette avec cet homme que j’ai aimé, bon peut-être que j’aime encore, mais ce n’est pas dit, tout est tellement mélangé à l’intérieur de moi que je ne sais plus ce que je ressens pour lui. Plus rapide qu’il ne peut m’imaginer je me retrouve sur lui, le couteau sous sa gorge, on est bien trop proche, mais ça permet une certaine couverture si le gérant du club ouvre le rideau. « - Déjà qu’est-ce que tu fais là ? Comment tu m’as retrouvé ? » Je le déteste tellement, je me sens totalement épiée, je déteste ça. Par un flic en plus, moi qui pensait être discrète. « - Tu veux de l’aide ? Je croyais que tu t’en fichais de mon aide, je ne suis qu’une tueuse ce ne sont pas tes mots ? Pourquoi je devrais me soucier de toi ? » Je suis haineuse clairement mais il m’a bien fait comprendre qu’il ne pouvait pas me faire confiance et moi je n’ai pas envie de lui faire confiance, il est clairement en train de se payer ma tête. Si ça se trouve il prépare sa petite vengeance de gamin. Je l’attends au tournant.



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« Woman, i make war to you » - Sam 27 Oct - 15:47

WOMAN
i make war to you
Lorsque le rideau trembla, la respira s’accentua. Une pointe de stress se présenta. La dernière rencontre fut électrique. Sauvage. Il l’avait en tête. Mais Istvan n’était pas le flic le plus malin d’Arcadia. C’était un provocateur. Une teigne. Il savait qu’il se mettait en danger en allant la voir, mais il n’avait pas le choix. Qu’il le reconnaisse ou non, il avait besoin d’aide.. une aide qu’elle seule pouvait apporter. Il avait besoin d’elle.

Le rideau s’offusqua, et il indiqua sa présence de manière elliptique. C’était presque une taquinerie. Confortablement installé sur le canapé rouge, le policier Hongrois l’observa en un regard. Il ne pouvait le nier. Elle était toujours aussi magnifique. C’était une perle de la nature lui faisant toujours autant d’effet. Il s’enfonça dans le canapé pour ne pas faire un commentaire grivois. Il était confortable, il devait le reconnaître. Autour, il laissa échapper un sourire satisfait lorsqu’il la vit. Il la regardait dans les yeux, son visage capturant le sien. Il ne pouvait détourner le regard, à croire que sa beauté était légendaire. Puis, elle lui sauta littéralement dessus. Comme une lionne, elle bondit. Il ne vit venir le coup. Difficile de dire qu’il se laissa faire alors. Elle était sur lui avant qu’il ne comprenne grand-chose. Sa lame vint gratter son cou. Il suréleva ce dernier dans un geste de renoncement. « Eh bien, tu étais plus contente de me voir la dernière fois. » Il ne pouvait s’empêcher de commenter la situation. Grande gueule un jour, grande gueule toujours.

Collée à lui, l’air menaçante, István ne porte pas la dragée haute. Il déglutit rapidement. Mais pourquoi ce mystère l’avait amené ici. L’espace d’un instant, il hésite. Et si elle désirait vraiment le tuer ? La dernière fois, elle avait affirmé qu’elle n’hésiterait pas à tirer s’il n’obéissait pas à ses ordres, pointant son arme changée vers lui. S’il n’avait pris ses menaces au sérieux la première fois, il hésitait désormais. Mais, depuis qu’elle lui avait confié ce secret, il était happé pour le désir de savoir ce qu’il était. Dieu ou possédé. La question se posait. Et surtout qui.. Et bien malgré lui, c’était la seule personne à pouvoir combler le vide laissé par cette énigme. Il déglutissait devant elle, sentant la froideur de la lame acérée contre son cou. Il leva doucement ses mains qu’il posa sur le dossier, donnant presque une image relaxante. Mais là, pourtant, il était inquiet pour sa propre vie. Cette femme qui avait prétendu l’aimer était une énigme. Il ne savait que croire. Chaque mot sortant de sa bouche était une bourse de question supplémentaire. Pourtant, elle était l’espoir d’une réponse. Et aujourd’hui, elle était tout ce qu’il avait. Alors, István fit ce qu’il faisait le mieux. Il lança un semi-sarcasme, semi vérité : « Si j’avais su que le cuir t’allait si bien, je t’aurais offert plus de cadeau dans ce style-là.. » Il essaya de sourire, mais c’était pas facilement avec une lame sur la gorge. Pire, il ne pouvait pas baisser les yeux pour observer réellement les apports de ce costume.

Les yeux plongés dans les siens, il avait peur de paraître si faible, si misérable. Mais c’est ce qu’il était.. à sa merci. Il ne pouvait réellement négocier une révélation avec elle. Il n’avait rien qui pouvait l’intéresser. Pire, une légère pression mettrait à sang sa jugulaire et la mort ne tarderait pas à s’afficher. Il respira doucement. Il savait être froid, il savait contenir son sang chaud. « Peut-être devrais-tu, tu sais, entretenir ta couverture ? » Son sous-entendu aurait pu lui apporter la mort, en demandant à la jeune femme de danser. Mais il hésitait encore. Il ne pouvait s’excuser et partir, maintenant de toute façon. Il répéta alors, presque comme un chuchotement. « J’ai besoin de ton aide, Emilia. Et je suis prêt à tout pour l’obtenir. » Son ton était plus assuré, moins séducteur. Sérieux, le jeune savait qu’elle n’était pas son dernier espoir de comprendre tout ça, elle était le seul. Et il était prêt à oublier la trahison qu’il avait vécu si elle pouvait l’aider. Il avait besoin d’elle. Juste d’elle.

Mais elle avait raison. Elle n’avait aucune raison de l’aider. Il ferma les yeux. Comme pour la laisser briser cette maigre vie qu’il avait. Peut-être que sans réponse, il ne fallait pas vivre. Et il n’avait rien à lui donner. Sa vie. C’était la seule chose qui lui restait. Et, elle ne tenait qu’à un fil.
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« Woman, i make war to you » - Ven 2 Nov - 22:22

ISTVAN + EMILIA
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Il a ce don de me rendre totalement folle. Pourquoi est-ce qu’il est là ? Ce n’est pas l’homme que j’attendais, surtout, ce n’est pas l’homme que je devais tuer, soit il l’a fait partir pour éviter qu’il ne meure, soit il n’est pas venu… Le dilemme. Je vais devoir faire des heures supplémentaires moi. Ce n’était pas vraiment prévu. Je me serais bien passée de la visite d’Istvan. Je ne sais pas comment je dois me comporter, j’aimerais être totalement insensible. J’aimerais qu’il me fiche la paix et l’oublier. Je souffre assez avec les sentiments que j’ai pour lui. Mon esprit tourne trop vite, je tente de réfléchir. La seule idée qui me vient c’est le bloquer sur la banquette en velours noire un couteau sous la gorge. Je ne veux pas qu’il tente quoique se soit et surtout je veux savoir pourquoi il a décidé de se pointer. Il ne voulait plus me voir aux dernières nouvelles, il était fermé comme peut l’être une porte verrouillée à double tours. Il y a forcément quelque chose derrière sa visite et je suppose qu’il n’est pas là pour le plaisir… quoique… je ne serais pas étonnée. Il n’est plus vraiment le même peut-être que sa divinité a des envies lubriques et se répercute sur lui. Allez-savoir. Mais en tout cas, je reste vigilante. Son petit coup de la dernière fois où il m’a dit à terre m’a servi de leçon.

Mes nerfs sont mis à rude épreuve. Il me cherche, il provoque. Je serre les dents, ma mâchoire est crispée. Je ne supporte pas ses commentaires. Il a un sarcasme insupportable. Je resserre le couteau sous sa gorge, une goutte de sang perle sur la lame, je n’ai pas de scrupules, la douleur qu’il peut ressentir n’est rien en comparaison à ce que j’ai souffert à l’aimer. « - Ferme-là et dis-moi pourquoi tu es là où j’appuie un peu plus et tu te vides de ton sang sur moi pour mon plus grand plaisir » Je ne bouge pas, j’attends mais le commentaire sur ma tenue me fait bouillir. Il parle du cuir que je n’ai pas porté lorsque nous étions ensemble. Je remets ma tignasse couleur corbeau en arrière. Mon couteau n’a pas bougé. Ses paroles sont dégradantes. Je prends sur moi mais, je ne vais pas m’éterniser. Je me redresse, parce que sinon, je vais vraiment l’égorger sur place et le sang ça tâche. « - Tu devrais surveiller ton langage si tu tiens à ta langue ou à ta virilité » Je comprends bien le sous-entendu, ma couverture c’est être une strip-teaseuse, alors il s’attend peut-être à ce que je danse. Il y a deux coupes de champagne sur la table, l’une est empoisonnée et pas l’autre, la mienne. Je prends la mienne, un peu d’alcool me détendra, oh n’en ai-je pas déjà bu avant de me lancer ? Peu importe, là, il me faut une autre dose. Je bois le verre presque d’une traître. « - Je ne suis pas dans tes prix, une danse te coûterait trop cher. Je ne m’y risquerais pas si j’étais toi » Combien celui lui coûterait ? Une vie bien entendu, hors de question que je danse pour lui, j’ai une fierté. Cependant, même s’il est imbuvable, il semble vraiment avoir besoin de moi. Je joue avec mon couteau en face de lui, il est prêt à partir dans sa poitrine s’il tente la moindre vengeance contre moi, je me méfie. Beaucoup trop. Après tout, il sait maintenant ce que j’ai fait, il sait que j’ai voulu le tuer et ce que je suis. Enfin dans quel camp je suis… « - Donc tu es prêt à tout ? Intéressant ! De quoi tu as besoin pour être si généreux d’un coup ? Je ne suis pas sûre de vouloir t’aider, je te rappelle que tu as refusé mon aide la dernière fois, je n’ai pas de temps à perdre… tu vois, je dois tuer des hommes vraiment vilains… retrouver des pseudos traîtresses de la Bratva et éviter de me prendre des balles, dans la mesure du possible » Je souris, un sourire forcé. « - Tu vois, emploi du temps chargé » On ne voit pratiquement plus la cicatrice de la balle, Irina a fait du bon boulot, dans la pénombre, il ne verra rien. Pourtant il y a quelques jours, je faisais moins la maligne. « - Je t’écoute mais si ça ne me plait pas, je le laisse là et je préviens des collègues qu’on a un flic ici, ils seront ravis de s’occuper de toi » Alors je patiente, mon couteau entre les doigts, je joue toujours avec, tentant de prendre un air menaçant.



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« Woman, i make war to you » - Lun 5 Nov - 20:41

WOMAN
i make war to you
L’installation est particulière. Le canapé est confortable, presque capable de faire oublier qu’il a un couteau sur la gorge. Pourtant, l’application de celui-ci lui rappelle qu’il ne peut la mettre en colère. Mais la mettre en rage, n’est-ce pas la base de cette étrange relation qui se lie entre eux ? Les étranges baisers qu’elle lui avait prodigué n’étaient-ils pas rageur, empli d’une haine érotique qu’elle ne pouvait maîtriser ? Et malgré tout, le flic lève la tête. Non par choix. Il aimerait la reluquer des heures dans cette tenue. Non, le couteau vient menacer sa vie. Elle n’hésite pas à lui rappeler, au cas où il n’avait pas compris. La lame glisse sur sa gorge, et sa vie ne tient qu’à un sentiment, à un pari : celui de penser qu’elle était toujours sienne. Lui se savait toujours sienne. Chacun de ses muscles n’avaient qu’une envie : se presser contre elle. Et même sur lui, il sentait qu’il pouvait basculer. Heureusement, le poignard soulignait avec pertinence la limite à ne pas franchir, et le parasite s’y tenait. Aucune envie déplacé. Du moins, aucune envie qui n’était pas celle d’Istvan.

Ses mains écartées sur le divin, il s’annonçait vaincu. Sans volonté de la combattre, de retourner la situation. Pire. Ses yeux se plongèrent dans les siens pour implorer son aide, car c’était bien la raison de sa présence ici : implorer son aide. I n’aime pas ça, mais il se prête au jeu. Ses yeux essayant de riper vers ce corps qui s’offre à lui. Visuellement du coup. La menace se précise. Elle caresse sa gorge d’une pression. Il sent un filet de sang couler sur la lame. Il relève les yeux, soumis à sa volonté. Il sent pourtant le poids de son corps sur lui. D’un coup, il est surpris par un doute. Et si elle n’était pas si éprise de lui que ça, si elle osait caresser bien plus fort sa gorge de sa lame. Si son sang se déversait sur le canapé rouge. Elle tenait sa vie entre ses mains. Elle brillait par sa force, par sa volonté. Elle le possédait, littéralement.

Elle se releva pourtant doucement. Buvant une coupe de champagne, elle s’oubliait au danger qu’était István. Pourtant, il faut croire qu’elle l’avait soumis à sa loi, car l’ancien soldat ne s’opposa guère à son règne sanguinaire de terreur. Il ne bougea point, se permettant uniquement de la reluquer plus en détail. Sexy. C’était le point. Il sentait le parasite s’extasier. Comme impression, il y a mieux. Il serra doucement le poing, appelant une vulgaire pression pour faire taire ce sentiment. Emilia attira son attention. Elle bu sa coupe, et continua à parler. Agressive. Peut-être l’avait-il mérité. Peut-être pas. Même avec sa violence verbale, elle restait désirable. Et István garda le silence. Il oublia ses sarcasmes habituels, bien qu’une centaine lui vinrent à l’esprit. Pour le moment, il avait besoin d’elle. Alors, il n’était pas question de heurter sa conscience.

« Je veux comprendre qui je suis. » Il marqua une pause. « Enfin qui il est. » Il stoppa. « Tu m’as compris. Ce truc en moi, ce Dieu. Je veux son identité. » Il s’arrêta, baissant les yeux, arrêtant de reluquer la tenue outrageusement agréable de la jeune femme. « Personne n’en sait autant que toi. Du moins, personne n’a voulu m’en dire autant que toi. Mon erreur a été de ne pas t’écouter. Maintenant, je t’offrirais ce que tu veux pour un seul de tes mots. » Il tenta d’attraper sa main d’un geste supplicateur. Il l’implorait. « Tout ce que tu veux. » répéta t-il avec de s’adosser à sa banquette. Il attrapa le verre restant et l’approcha dangereusement de son gosier.  
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« Woman, i make war to you » - Lun 5 Nov - 23:31

ISTVAN + EMILIA
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J’aimerais qu’Istvan ne soit pas là. J’aimerais qu’il ne soit pas dans ma vie, j’aimerais ne jamais l’avoir rencontré. C’est le genre de relation qui compte trop pour être saine. Il est le genre d’homme qui laisse une marque indélébile. Le genre d’homme en voie de disparition, il en faudrait sans doute plus comme lui, plus pour rendre une femme heureuse. Il a tout pour plaire, il ne le voit pas, il n’en a pas conscience et pourtant… je ne m’étais jamais entichée de quelqu’un et voilà qu’il fait chavirer mon cœur, il le noie dans les sentiments et me rend faiblesse. Je déteste ça. Je ne comprends comment il peut arriver à une telle chose, comment j’ai pu être son ange gardien pendant un an alors que finalement je suis tout ce qu’il déteste. J’aurais voulu qu’il disparaisse de ma vie au moment où je lui ai claqué la porte du motel à la figure, qu’il me laisse tranquille… Il me devait bien cela.

Pourtant, je le trouve. Il a pris la place de la cible que j’ai. Je ne sais pas vraiment ce qu’il en a fait, j’oublie rapidement ma mission principale. Il occupe toutes mes pensées, j’ai peur qu’il m’arrête, peur qu’il joue un jeu malsain qui nous entraînerait vers la décadence. Je le menace, ce n’est pas l’envie que j’ai, de ne plus l’entendre parler, de voir son sang couler, c’est parce qu’il me rend folle, totalement, il sait parfaitement comment me faire bondir, comment m’énerver. Je me retiens, je pense à la personne qui devrait maquiller la scène cacher le corps et nettoyer le moquette sombre. Le sang ça tâche. Réellement ? Je pense à moi. Je ne peux pas le tuer, j’en suis incapable, je l’aime autant que je le déteste. Je fulmine.

Je m’écarte. Il a besoin de moi. Je me méfie, est-ce un piège ? Et puis… je ne lui dois rien, c’est l’inverse, il m’en doit une fière. Plusieurs si on doit faire les comptes mais je n’aurais jamais la pareille. Il ne me rendra jamais de servir. Je lui réclame des précisions, je veux savoir ce qu’il me veut, je veux connaître ses sentiments, je veux qu’il entende ce que j’ai à lui dire. Cela dit… il ne mérite pas que je reprenne mon discours, un discours qu’il n’a pas semblé aimer.

Ses mots alors sonnent, résonnent. Je suis étonnée. Je ne comprends pas. Il veut connaître cette vérité qu’il a refusé. Maintenant c’est facile de demander des comptes. Il semblerait que je sois en plus la seule à détenir les informations dont il a besoin. Je ris nerveusement, mon couteau toujours entre les mains. Je viens de m’enfiler une coupe de champagne, la saine. Parce que clairement, j’ai besoin de plus d’alcool. Je veux lui parler, parce qu’il faut qu’il sache contre qui il se bat, avec qui il cohabite. Je le vois alors attraper la deuxième coupe de champagne et la porter à sa bouche. Quel abruti ! Je donne un coup dans la coupe. « - Sérieusement, il va falloir que tu arrètes de jouer les demoiselles en détresse » Peu importe qu’il ait du champagne sur lui. « - Arsenic, bien que cela ne tâche pas comme le sang, c’est fatal, je te rassure ce n’était pas pour toi » Je préfère lui préciser parce que nos relations ne sont pas vraiment au beau fixe. Je le regarde. Je soupire. Je range mon couteau. « - Très bien, je recommence mon petit discours mais pas ici, trop de risque » Je me dirige vers le rideau qui nous sépare des autres. « - Retrouve-moi dehors, je file par la sortie des artistes » Je lui fais un clin d’œil, artiste est un grand mot mais j’aime le terme. Je m’éclipse. Je veux quitter cet accoutrement. Je file vers les vestiaires avec le plus de discrétion possible. Je me change rapidement et je laisse la tenue moulante avec grand plaisir. J’enfile mon jean noir, le débardeur assorti et ma veste en cuir. Beaucoup plus agréable. Je remets mes doc’s et je me dirige vers la sortie de service. Dans l’obscurité je le cherche du regard. Il faudrait qu’on aille dans un lieu où on ne nous verra pas. J’avance vers lui. J’espère qu’il n’a pas une voiture avec écrit police en gros… sinon, je finis au bûcher demain. « - On va chez toi » Parce que chez moi, il y a Astrid et que je ne veux pas la mêler à toutes mes conneries, elle est assez impliquée dans la Bratva comme ça. Elle n’a pas besoin de connaître Istvan. « - Je te préviens tu ne recommences tes tours de passe-passe, au moindre orgasme artificiel, je te jure que je te fais la peau » je préfère mettre les choses au clair, on va chez lui pour parler, pas pour qu’il tente de me tripoter.




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« Woman, i make war to you » - Mar 6 Nov - 19:15

WOMAN
i make war to you
Une déception.

La coupe est pourtant une belle échappatoire. Un besoin sur le moment. István et le parasite sont en accord. L’alcool fera du bien. Beaucoup de bien. Il approche doucement la coupe de son gosier. Implorer, c’est pas son truc. Son mystérieux occupant n’aime pas ça. C’est une sensation étrange, mais le policier Hongrois le sent. C’est si gênant. Comme un maux d’estomac. Violent. Agressif. Il n’aime pas ça non plus. La sensation est moins désagréable que l’idée d’avoir son avenir tendant dans les mains d’autrui, surtout quelqu’un avec son passif. Et pour dire vrai, István ne sait pas s’il peut se reposer sur elle. Les mots affluent, et l’homme doute désormais en permanence. Alors, il a besoin d’alcool. Le champagne fera l’affaire. Saisissant la coupe, il l’approche doucement de ses lèvres. Soudainement, le talon d’Emilia vient percuter violemment le verre qui se reverse. Le flic sursaute. Il la regarde, le visage tancé par une incompréhension. Les mots l’accompagnent, et il comprend. Il regarde la coupe. Il pose ce qu’elle en reste dans le saut. Il souffle d’amertume. Tant pis pour l’alcool. Emilia disparaît après avoir soumis ses injonctions. Ce sont des ordres, ordres qu’il est obligé de suivre. Il regrettera néanmoins la belle tenue, persuadé qu’elle s’en défaussera dès qu’elle le pourra.

István laisse deux minutes à la jeune femme pour quitter la scène privée avant de s’extirper du club. A l’extérieur, István récupère rapidement sa voiture et laisse en plan les forces de l’ordre et leur van dégueulasse. La berline noire ne bronche pas. Impeccable à l’intérieur, le jeune homme se dirige doucement – pour ne pas attirer l’attention – vers l’entrée des artistes, se garant près d’Emilia. « Votre taxi, Madame. » Ses vitres sont légèrement teintées, alors on ne voit pas l’intérieur. Il fait néanmoins un effort en s’étirant pour ouvrir la portière. Une fois Emilia à l’intérieur, il accélère vers chez lui. Lentement. Pour ne pas attirer l’attention. Le voyage est rapide. Dans la voiture, les phrases sont peu nombreuses. Une menace, rapide engendre immédiatement un sarcasme. « Je le garderais pour une fille aimable, alors. » La voiture se gare. L’immeuble paye pas de mine, mais l’appartement est une perle. Un somptueux loft près des grands axes de la ville. Une évidence nait : ce n’est pas son maigre salaire qui l’a payé. Mais alors, quoi ? Est-ce que le flic vengeur aurait un secret ?

Istvan monte rapidement chez lui, et ouvre la porte à Emilia. « J’ai déménagé depuis l’époque où tu couchais avec moi. Mais tu le sais déjà, n’est-ce pas ? » C’est une référence aux filatures et à la prétendue protection dont il était victime. Le ton est pourtant loin d’être agressif. Au contraire, il est chaleureux. Istvan ouvre sa veste et sort son arme, paisiblement avec deux doigts. Il la pose dans un tiroir dans la cuisine. « Discussion pacifique si tu veux bien. » Il remonte son jean pour montrer un petit révolver à barillet. Une arme de secours. Il la dégaine doucement, et la pose sur une étagère, dans un livre qu’il déteste et dont il a découpé les pages. Pauvre Paul Coelho. « J’ai plus d’arme. Je vais ôter ce pantalon et ce teeshirt. Il y a à boire dans le mini frigo. Fait comme chez toi.»

Il disparaît une seconde. La tentation de se ré-armer est grandissante, mais il repousse l’envie. Teeshirt simple, légèrement sportif, et jean simple. Il revient dans le salon et fait un tour sur lui-même pour lui montrer qu’il est pas armé. Il se sert alors la boisson du diable : whisky. Il attend alors la passionnante histoire d’Emilia. Après, il lui confiera ses ressentis et ses recherches. Il s’assoit sur le canapé. Très confortable. L’appartement est luxueux. Grand espace et beau mobilier.   
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« Woman, i make war to you » - Mar 6 Nov - 23:49

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Il s’en est fallu de peu pour qu’il avale ce fichu poison. Il ne lui était pas destiné. J’ai presque eu l’impression de revivre la tentative de meurtre. Ce soir ou j’avais tenté de faire à manger, ce soir où je devais lui ôter la vie, ce soir où j’ai lamentablement échoué. Je crois que je ne regrette pas. Istvan ne mérite pas de mourir, il cherche la vérité et après tout, il a raison. La Bratva n’est pas digne de confiance et ce n’est pas ce qu’on appelle un centre de vacances. Il y a plus de ressemblances avec le goulag. Je crois que je préfère qu’il soit en vie. Même si e voir refaire sa vie c’est la pire des tortures, je crois que j’ai besoin de savoir qu’il n’est pas loin, qu’il vit et que je n’ai pas fait tout ça pour rien. Il semble vouloir gâcher cette vie. J’ai envie qu’il m’écoute, qu’il comprenne que les slaves ne jouent pas dans la cour des petits. C’est du haut level, il doit faire attention, il doit être plus prudent. Ce soir par exemple, quel abruti il fait. Il y a un contrat sur sa tête, toujours et il fonce tête bêche dans l’antre du diable. Il ne comprend pas. Il ne voit pas. L’aurais-je trop couvé ? Cela se pourrait. Il Faudrait qu’il entende que notre ville n’a rien de paradisiaque. Est-ce qu’il ne s’en ait pas déjà rendu compte ? Je n’arrive pas vraiment à savoir.

J’accepte les négociations. Je cède. Il l’ignore mais je crois que je lui céderais n’importe quoi. Il me rend littéralement folle. Dans les bons et dans les mauvais côtés. C’est le genre d’homme qui peut vous mettre dans une telle rage… mais au-delà de cela, c’est un homme qu’on ne peut s’empêcher d’aimer. Je m’éclipse. Je n’ai pas l’intention de quitter le club dans cette tenue d’autant plus que mes affaires sont aux vestiaires. Je vais quitter mes habits sexy pour une tenue on ne peut plus passe-partout.

Une fois en tenue civile, si je puis dire, je le retrouve dehors. Il est en voiture. Je ne peux pas m’empêcher de regarder autour de moi. Je le vois le fourgon. Je me méfie. Est-ce un piège ? Je crois que s’il tentait de me faire ce coup-là, je ne lui pardonnerais pas. Vraiment pas. Je pourrais être affreuse avec lui. On dit que de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. Je ne relève pas ses sarcasmes, trop présents à mon goût. En plus je n’ai vraiment pas confiance en lui. Je regarde le fourgon devant lequel on passe… « - Je te préviens que si tes amis les flics déboulent, tu auras de mes nouvelles » Juste pour qu’on mette les choses au clair. Je ne réponds pas vraiment au reste non plus. Effectivement, je savais pour son déménagement. Une partie difficile pour moi, chez lui on a vécu beaucoup de choses, je suis un peu blessée qu’il considère notre relation seulement comme du sexe. Ma fierté est piquée au vif mais je ne peux pas lui en vouloir et en plus il tente de se venger comme il peut, il ne peut pas s’empêcher de me faire du mal, parce que je le lui en ai fait.

J’entre dans son nouvel appartement. Je reconnais certains meubles de l’époque où nous étions ensemble mais cela n’a rien à voir. Je tourne sur moi-même pour admirer l’endroit où il vit. A son image, je dirais. Je lui fais un sourire, un sourire qui veut bien dire que je le savais effectivement. Qu’ajouter de plus ? Je hausse les épaules, parce que je suis prise en faute mais en même temps, si je n’en savais pas sur lui, il serait mort. Il n’y a pas de doute.

Je le regarde quitter sa veste, ranger son arme. Pacifique donc ? Je soupire. Je sors le couteau de mes rangers et je le pose sur la table en évidence. Je n’ai que ça, j’ai utilisé le poison, ce n’était pas pour lui. « - Pacifique donc » Je soupire. Il s’éclipse pour se changer. Je soupire. Encore. Une énième fois. Il a dit fait comme chez toi. Je n’avais pas l’intention de faire autrement. Je vais me servir une bière dans le frigo. J’ai faim aussi, j’ouvre un placard et j’ouvre un paquet de chips. Je pique dedans. Bière et chips, quel programme dis donc. Je l’entends revenir, quand je me tourne vers lui, il se sert un verre de whisky. « - Tu devrais ne pas trop boire, j’aimerais que tu aies les idées claires, tu picoleras après » Parce que je n’ai pas l’intention de me répéter. « - Alors ? Comment se passe la cohabitation avec un dieu ? Tant d’homme prétendent en être un, et toi, tu vis avec un dieu, tu es quasiment une divinité. J’aimerais savoir ce que ça fait… » Mon cas est légèrement différent. Psyché n’était pas vraiment une déesse, elle a moins de propriété magique. Princesse de l’âme avant tout. Elle a été élevée au rang de divinité par Eros son amant. Aujourd’hui Psyché est tombée autant amoureuse que moi d’Istvan, on dirait qu’elle aime les relations impossibles. C’est étrange quand on y pense, Eros est tombée amoureux e Psyché en voulant la piéger sous l’ordre d’Aphrodite jalouse… et moi je suis tombe amoureuse d’Istvan alors que ma mission est de le tuer. Je revis une part de son histoire. On a plus en commun qu’on ne le pense. « - Plus sérieusement, tu es un foudroyé, c’est normal que tu sois paumé… je ne sais même pas par où commencer pour t’expliquer ce qu’est le monde en réalité. » Je bois une grosse gorgée de bière. Je mange des chips et je le regarde. « - C’est un peu une histoire de fou tu sais… »




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« Woman, i make war to you » - Mer 7 Nov - 19:04

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Le divin possède le mortel. Il est soumis à cette dictature divine. Un regret s’empare de lui alors qu’il ôte cette chemise grise teinté d’un champagne mortuaire. Il est pris d’un spasme en pensant à la mort qu’il lui a caressé la nuque. Sa cicatrice brûle. Comme un souvenir, comme un rappel. De cette nuit, il se souvient de l’ombre tonitruante de la mort apparaissant comme une issue fatale à la course de son existence. Sa vie s’effaçait sous ses yeux jusqu’à que les bouclettes rouges le tirent de ce mauvais pas. C’est avec des fleurs qu’il remercie sa salvatrice. Sans connaître son secret, il montre uniquement de la reconnaissance. Pourtant, il avait entrepris de percer le mystère sur ces divinités. Ainsi, dans sa commode, des dizaines de livres entre-ouverts, peuplés de post-it coloré semblaient indiqué une longue recherche en amont. Supplier Emilia ne semblait pas être le plan A. Au contraire, mettre de côté sa fierté était une tâche difficile. Il se félicita d’y être arrivé. Jetant la chemise sur ses notes, il jeta un œil par la baie vitré donnant sur le salon sur sa mystérieuse ex-compagne. Il souffla légèrement à l’idée de lui devoir quelque chose, d’autant plus qu’il ignorait la nature de cette ristourne qu’il devrait lui faire.

Nouvelles fringues sur son corps, il descendit en bas. Il se servit immédiatement un whisky, sec. Lorsqu’il trempa ses lèvres, Emilia fit un commentaire. Il la regarda. L’envie d’une tirade sarcastique se dessinait, mais il avait besoin d’elle. Il enfila alors une très petite gorgée. Il expira juste après. « J’en avais besoin. » Il prit place sur son canapé, posant le verre sur la table en verre. Puis, il l’écouta. Une question. Il la dévisagea. Elle était là pour répondre à ses interrogations, et pourtant, elle sembla être présente pour satisfaire à sa curiosité. Faiblesse face à une créature de rêve ou véritable intérêt à la mettre dans une bonne disposition, István posa les armes. Une réponse qu’il médita se dessina sur le bout de ses lèvres.. hésitantes. « Je me sens moi-même, mais différent. » La réponse était énigmatique, parce que la sensation était digne d’une énigme. Il se gratta le coin de la bouche, pensif. Il cherchait logiquement ses mots. La sensation était si étrange que le vocabulaire lui manquait. « C’est une sensation étrange. Tu es toi, sans être toi. Comme une fusion. » Il attendit. « J’ai des sentiments, des envies qui apparaissent et disparaissent sans que je puisse les contrôler. » Il approfondit. « Ces envies, elles sont réelles, comme si c’était les miennes. Mais je sais que ce ne sont pas les miennes. » Ces envies sont surtout de nature sexuelle, mais il s’ôte l’envie de le préciser. Elle le sait. Elle en a été victime. Et pourtant, István se dit que ces envies particulières sont aussi les siennes désormais. Il faut se rendre à l’évidence. Il est devenu accroc à l’érotisme du rapport sexuel. Il ne peut y résister. La fréquence de ses rêves a augmenté. Le simple mouvement de jambe d’une femme lui évoque une envie sensuelle. Le simple touché amicale d’une femme torsade son cœur d’hormones. Une femme enivre ses envies avec tellement de facilité. Et plus il y résiste, plus il succombe d’une envie si puissante qu’elle lui procure une jouissance étrange. Il est devenu accroc. C’est une addiction qui peut se réveiller si facilement, une addiction qui complexifie ses relations avec toutes les femmes.

Emilia débouche sur l’histoire des foudroyés. Le flic ne bronche pas. Son regard se pose avec délicatesse sur elle. « Foudroyé ? On est tous possédé suite à un orage ? » demande t-il. Puis, avant de la laisser répondre, il suggère. « Commençons par toi. Tu n’es pas une divinité. Qu’es-tu ? » Il se pose la question. Il ignore tout d’elle. Qui est-elle, depuis quand.. Il veut des réponses. Et ça commence par elle.
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« Woman, i make war to you » - Jeu 8 Nov - 11:59

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On arrive chez lui. Il ne vit plus au même endroit. Même si je connais l’adresse, je ne connais pas l’appartement, je ne suis jamais entrée. Étonnant. Je découvre les lieux, j’avance en levant les yeux. C’est plutôt sympa. Plus grand que l’appartement que je partage avec ma sœur. Astrid doit dormir à cette heure tardive, j’ai toujours une crainte pour elle, elle n’a que 17 ans, c’est une enfant. Je ne veux pas la mêler à mes histoires, j’aimerais un jour que l’on parte loin pour échapper à la Bratva. Juste disparaître. On mets carte sur table. Conversation pacifique, il quitte ses armes. Je soupire et du coup, je laisse visible mon couteau sur la table, celui même qui lui a coupé un peu la gorge. Je rode dans l’appartement. Il file se changer, je me sers une bière dans son frigo. Je ne prends rien de trop fort, j’ai besoin d’avoir l’esprit au clair. Il revient rapidement. Je le regarde se servir un verre de whisky, je lui demande alors de ne pas se saouler. Il faut que lui aussi puisse penser sans les effluves d’alcool pour lui embrumer le cerveau. Il en a besoin. Je lève les yeux au ciel, peu importe. Je le regarde s’affaler dans le canapé, je reste debout, en parlant je vais avoir besoin de faire les cent pas. Je commence. Des mots simples, des phrases courtes. J’essaie d’être claire, le plus claire possible. Je souris, il répond à mes interrogations. « - Tu es le même, seulement le dieu peut légèrement influencer ta vie, tes envies, tes goûts… et puis il y a les pouvoirs » Je crois avoir déceler un don. Les orgasmes. La dernière fois il m’en a donné un peu trop. Ce n’était pas naturel. Je croise les bras sur ma poitrine. Je le dévisage un peu, un sourire taquin dessiné sur mes lèvres. « - Tu dois avoir une faiblesse, je pense avoir compris la tienne, elle semble difficilement canalisable… tu sautes souvent sur des femmes avec une envie irrépressible de sexe ? » Je me moque gentiment, bien que cet hybris ne m’enchante pas, je ne vais pas aller lui dire, je fais attention. J’aborde le sujet des foudroyés, je lui parle de cet orage, il y a un an. Il se pose des questions, c’est bien, ça permet de répondre plus simplement. « - Oui, les foudroyés sont tous plus ou moins possédés, le terme est un peu exagéré mais c’est l’idée. La plupart des dieux, de tous les panthéons existants sont de retour… dans le corps d’un humain. Cependant, ce n’est pas que l’orage qui fait vivre les dieux, on peut naître divin… Mon père était divin. Un dieu slave. Je ne suis pas née divine, j’ai déçue pas mal les attentes de mon père. Je suis autre chose… c’est différent, nouveau… » Parce que je ne suis sûre de rien sur les circonstances. « - Les récurrences suivent les origines, ma mère était grec, et lors de l’éclipse il y a deux mois… c’est une entité antique et grec qui est venue me posséder. J’ai eu conscience tout de suite de qui elle était… avec des brides de souvenirs… » Je souris vaguement, je regarde le vide, pensive. « - C’est une princesse élevée au rang de divinité qui vit en moi, Psyché. C’est différent, mes dons sont différents… je suis rapide, plus forte.. c’est comme ça que ma vitesse te surprend… puis j’ai des facilités dans d’autres domaines, peu importe… le monde est peuplé d’un tas de choses que les humains ignorent, les divins contrôlent les mafias, mais ils ne sont pas tous seuls. Il y a des créatures parfois à leurs cotés, parfois contre eux… le monde est loin d’être aussi sain, aussi simple qu’on le pense. » Je bois une longue gorgée de bière. « - Des questions sans doute ? »


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« Woman, i make war to you » - Jeu 8 Nov - 22:38

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Et la vérité percuta le jeune homme à vive allure. Assis sagement sur son canapé, il ne s’attendait pas vraiment à connaître la vérité ainsi, et il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit si difficile à entendre. Au contraire, il espérait qu’elle dilue le discours étrange qu’elle avait tenue. Il n’en fut rien. Itsvan l’écoutait avec attention. Il n’était sur de rien. La simple connaissance du système solaire était une théorie scientifique dont il pouvait être amené à douter. Il remettait en cause l’ensemble de ses connaissances. C’était la seconde fois, dans toute son existence, que cela arrivait. Il avait déjà remis en cause, il y a fort longtemps, le cœur de son éducation. Cette haine qu’on lui transmise, il s’était battu pour s’en débarrasser, sans qu’elle puisse le quitter. Des souvenirs que l’ancien soldat préférait laisser profondément enfouie. Se grattant légèrement le nez, il observait son verre. Fixe, il ne pouvait s’empêcher de toiser du regard l’étrange liquide.

Emilia évoqua rapidement ses envies. Il ne pouvait la contredire. Il était pris de ses lubies, comme une addiction. Il s’essaya souvent à la combattre, mais l’envie était souvent plus forte. Il était victime des femmes. Pire, parfois, son envie se déclenchait sans raison apparente. La vie quotidienne était devenue difficile. Mais il luttait. Aussi efficacement que possible. Lorsque ses sentiments s’en mêlaient, résister à l’addiction était impossible. « C’est une addiction. » dit-il simplement. C’était sa faiblesse, sa malédiction. Il aurait presque préféré devenir frigide. De toutes manières, vu sa relation avec les femmes, il y aurait au moins eu une évolution. Aujourd’hui, les rapports sont si complexes qu’il n’est pas prêt de rencontrer une femme apte à rester dans sa vie.

Il hésita quelques secondes à préciser ses sentiments quant à cette faiblesse, mais il se permit une question. « Existe t-il un moyen de contre carrer cette faiblesse ? » Il soupira. « Je la contrôle de mieux en mieux. J’arrive parfois à la faire taire. » Il sous-entendit que c’était pas toujours le cas. Parfois, c’est trop difficile. Et si la scène du club fut un miracle niveau contrôle, il savait qu’il ne résisterait pas toujours aussi bien. Son esprit devait peut-être se renforcer. Il s’égosilla alors à attraper son verre et, sans boire, à faire tourner le verre dans sa main. Mouvement circulaire doux, il réfléchissait. Il intervint alors. « Quand nous étions ensemble, nous étions donc ... » Il ne trouve de bon mot pour conclure sa phrase, espérant que le silence amènera Emilia à comprendre. Il veut dire normaux, mais il n’ose. Il ne se considère pas comme un monstre. « Ce Dieu » commença t-il « Qui est-ce ? » Il se posait la question. Sincèrement. Ses recherches avaient abouti sur une liste beaucoup trop grande. Mais elle qui en savait autant, peut-être pouvait-elle l’éclairer.
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« Woman, i make war to you » - Ven 9 Nov - 1:10

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Je le perds. Doucement. J’ai l’impression qu’il cherche des explications là où il n’y en a pas. Il faut juste accepter que le monde est différent. Il n’est pas ce que l’on pense, n’est pas aussi simple qu’on a l’impression. Le monde est fou. J’espère qu’il le comprend. Et encore, on n’est pas à l’abris de voir de nouvelles créatures voir le jour plus tard… comme les êtres à moitié divin. Je ne sais pas comment on peut faire pour encaisser ce genre de nouvelles. Personnellement, je suis née dans ce monde, ce milieu, c’est le mien, même si j’étais totalement humaine jusqu’à il y a peu… alors je vois le monde comme il est depuis toujours. Alors comment on peut comprendre les choses ? J’ai peur qu’il me claque la porte au nez… oh bah non, quelle conne, je suis chez lui, j’ai peu de chance de me retrouver toute seule dans son appartement. Comment va-t-il réagir à l’évocation des dieux ? Plus précisément ? Il ne vomit pas, il ne part pas en courant, il encaisse relativement bien, il est dans la moyenne, je suppose en tout cas.

J’en viens à l’hybris, sa faiblesse, ce gène qu’il ne contrôle pas, qui ne lui appartient pas. Chez lui, j’ai vite compris qu’il avait un souci avec sa sexualité. Cette envie constante de sexe, partout et avec n’importe qui, n’importe quelle femme. Ce n’est pas que ce trait de caractère, aussi nouveau soit-il, qui m’enchante. Savoir qu’un simple frôlement, de n’importe quelle femme peut lui donner envie… non, clairement cela ne me fait pas plaisir, j’aimais l’effet que je lui donnais, le regard qu’il me lançait quand il avait envie de moi. Nos parties de jambes en l’air ont toujours été divines, sans jeu de mot, on était doué pour cela et ensemble on était comme deux aimants qui se retrouvent. On se complétait à merveille et la jouissance n’en était que meilleure.

Il considère cela comme une addiction. Je l’écoute, ce n’est pas faux, l’hybris peut être relativement n’importe quoi, du moment que cela est considéré comme une faiblesse. Je n’ai pas connu de dieu qui voyait cela comme une force. L’addiction au sexe. Je grimace, c’est plus fort que moi, me voilà en train de l’imaginer avec la première venue. Jalouse mal placée. Cependant, il m’étonne à vouloir la contrer. Je ne connais pas de remèdes directes… malheureusement. Je vais non de la tête, les bras toujours croisés sur ma poitrine, toujours débout face à lui. « - Pas à ma connaissance, peut-être des drogues, mais je ne te le conseille pas vraiment… les drogues divines sont relativement… fortes… je ne peux pas en prendre sans mourir, juste pour te dire » Il sait maintenant ce que je suis. Il ne termine pas une phrase, ce que je fais pour le coup. « - Humains, normaux ? Oui, j’étais déjà au courant, la bratva est gouvernée par des dieux, je sais tout depuis toujours… Le secret se doit d’être gardé… mais tu es un dieu maintenant … je suppose que tu as le droit de savoir » Je lui fais un triste sourire. La prochaine réponse, je n’ai pas la réponse. « - Je n’ai pas le talent pour savoir. Certains oracles pourraient voir en voir… sinon il faudra attendre que la symbiose soit plus… forte, tu n’es qu’au début… je connais des dieux qui ont des souvenirs de leur vie divine… d’autres qui savent qui vit en eux… tu vas devenir plus puissants, développer d’autres dons… » Je détache mes bras, je passe une main dans ma tignasse brune, je les remets en arrière. Je soupire. « - Alors ? Comment tu le vis ? Tu as toujours envie de me détester ? Tu sais à quoi t’en tenir maintenant… sache juste que les dieux de la Bratva… ils sont plus puissants que toi… ne te pense pas invincible, tu ne l’es pas, tu seras tué de la même manière qu’un humain » Je m’avance, je prends place à côté de lui sur le canapé. « - Tu vois tu m’aurais écouté l’autre jour, on aurait pu éviter de se revoir, tu aurais pu m’oublier tranquillement… »



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« Woman, i make war to you » - Sam 10 Nov - 19:52

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Le policier fixe son verre. Il est paisible. Le liquide y est ambré. Son préféré. Il semble appétissant, presque attirant. Pourquoi a t-il envie de boire ? Le monde qu’il connaît s’effrite. La personne qu’il aimait – et probablement aime encore – est aussi froide que l’ancienne planète Pluton. Et pour couronner le tout, une mafia entière veut sa mort. Les raisons de boire sont légion. Il serre le poing pour résister. Il écoute sagement le discours. Il pense en même temps, le regard baissé vers son verre, son seul allié du moment. Il ne peut s’empêcher de penser qu’il est en face d’une membre de la Bratva. La confiance est difficile. Comme disait son supérieur, vérifie toujours tes informations. Ta source n’est peut-être pas fiable. Hélas, cette source était tout ce qu’il avait. Elle continuait son discours, et István l’écouta attentivement. Écouter c’est tout ce qu’il pouvait faire.

«Des drogues ? » Son esprit de policier apparaît, comme si sa conscience professionnelle était toujours présente, quelque part. Il sourit, presque gêné. Il chasse celle-ci aussi rapidement qu’une balle de revolver. C’est à ce moment qu’elle vient s’asseoir. Par réflexe, doucement et naturellement, István lui fait de la place en s’écartant légèrement. István pense soudainement que s’il avait entretenu de meilleurs relations avec les stups, la brigade anti-drogue, alors peut-être qu’il aurait eu un indice. Il fouinera bientôt de ce côté. Fouiner, c’est sa spécialité après tout. Assise, Emilia poursuit sur la fin de leur relation. Il sourit. Il pense y voir plus clair maintenant. Elle lui raconte tout ça pour se défausser de cette pseudo-responsabilité qu’elle s’est construite. Elle se donne bonne conscience. Il laisse échapper un rictus nerveux, comme s’il avait enfin compris le nerf du problème.

«Je n’ai pas envie de t’oublier. » répond t’il. Le ton est assuré, mais il n’est pas sec. Au contraire, il y a une véritable sincérité qui se détache de sa voix. Il est vrai qu’il n’a pas envie de l’oublier. Les reproches seront toujours là, la confiance sera difficile à obtenir ; mais il n’a pas envie de l’oublier. Il pense connaître ses motivations, et il sait qu’il ne la reverra peut-être pas. Maintenant que sa mission personnelle est accomplie, elle n’a de raison de graviter autour de lui. Elle se met en danger. Sa sécurité, c’est lui seul qui va l’obtenir. Les mots de la jeune femme flirtent avec son esprit. «Donc, c’est réciproque. S’ils peuvent me tuer comme un humain, ils peuvent aussi mourir comme un humain ? » Le visage d’Istvan s’était fixé dans son regard, l’air sérieux. Il avait presque l’air d’un psychopathe. Mais il voyait plus clair dans ce monde.

«Il y a quelque chose que je ne comprends pas. » dit-il sobrement, comme si son cerveau s’était activé. «Tu as dit que j’étais moi-même, mais tu parles des autres comme des Dieux qui ont des souvenirs de leurs anciennes vies. » Il tourne les yeux vers elle. «Cela veut dire que je vais disparaître au profit de cette entité ? » Sa question est légitime. Il attend encore un peu avant de dévoiler à Emilia le fruit de ses recherches. Il hésite encore. Mais chacun de ses mots l’amène à lui faire confiance un peu plus.
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« Woman, i make war to you » - Sam 10 Nov - 23:53

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Je réponds à ses interrogations. J’aurais pu le faire bien avant mais il ne m’a pas vraiment laissé l’occasion. Ce n’est pas une satisfaction d’arriver à ce que je voulais. Je crois que c’est trop tard. Nous deux c’est fini, fichu. Il semble m’en vouloir, tellement m’en vouloir. Une part de moi comprend, je l’ai abandonné pour le faire tuer. Lâcheté pas vraiment assumée. Je tente de me convaincre que j’ai fait cela pour le protéger, comment me croire ? Parce que ce n’est quand même pas la meilleure des solutions. J’ai fait au mieux. Il fallait que je protège Astrid et si je dois encore l’éloigner d’elle, je le referais. Elle ne devrait même pas servir à la Bratva, elle devrait être ailleurs… ce que j’aimerais l’envoyer à l’université à l’autre bout du pays pour qu’elle puisse s’épanouir. Elle se refuse à cette idée, elle préfère rester avec moi, on est tout l’une pour l’autre, elle est la seule famille qu’il me reste. Alors partir d’Arcadia sans moi, elle ne l’envisage même pas. Je suis coincée moi. J’ai suivi les traces de mon père, l’argent facile, l’envie de l’impressionner. Puis sa mort. Je me retrouve dans une position que j’aurais voulu éviter. Finalement j’aurais dû fuir la Bratva dès que possible. On ne fait pas toujours comme on veut et on ne veut pas toujours ce qu’il faut. Je suis prisonnière aujourd’hui, vouée à être l’employée de la Mort. Arcadia sombre dans une folie sans nom et personne n’est là pour l’arrêter. Et qui pourrait ? On va tous se consumer dans les flammes de l’Enfer, cette ville n’est rien d’autre que le pire des purgatoires.

Istvan relève et tilte sur les drogues qui pourraient supprimer des hybris. Je n’en suis absolument pas sûre. Je ne touche pas à ce genre de choses. Les drogues divines tuent tout humain qui tente d’en ingurgiter. Alors autant rester loin de ces merdes. Je ne touche même pas au tabac. La seule addiction que je pourrais avoir c’est l’alcool, loin d’être dépendante, j’avoue que j’ai souvent besoin d’un verre pour me déstresser, pour me donner du courage, pour oublier aussi, bref l’alcool est ma solution de facilité quand j’ai des sentiments à affronter. Je me saoulerais bien là tout de suite, juste pour ne pas éprouver un million de sentiments contradictoires. En regardant Istvan assis dans son canapé, j’ai juste envie de me blottir dans ses bras. Impossible, cette position est perdue. « - Je serais toi, j’oublierais les drogues, je connais ce regard, c’est une mauvaise idée » Je finis quand même par l’installer sur le canapé parce qu’être en face de lui debout, ça devient débile et pénible. Une phrase sort de sa bouche. Aucune envie de m’oublier. Je tente de ne pas réagir. De ne pas montrer que cela me touche, je ne peux pas céder à cette envie, je le mettrais en danger, pire je me condamnerais à mort. Notre relation est vouée à l’échec. Je ne relève pas, je ne sais pas si c’est une bonne idée. Il continue avec ses questions. Là, je peux répondre. « - Oui, sauf si la récurrence à laquelle tu t’attaques, possède un don de régénérations, j’en connais peu mais il y en a » Je souris tristement. Je n’aime pas l’idée qu’il veuille s’en prendre à des dieux. Un panthéon même. « - Tu devrais cesser ce combat, tu l’as perdu d’avance… » Conseil… je sais qu’il ne le suivra pas, c’est sûr. Je soupire légèrement. Il continue avec toutes ses questions et je souris. Elles sont légitimes. « - Disons que tu vas évoluer. Je ne connais pas encore de récurrence qui ont fusionné avec leur divinité mais je suis presque sûre que c’est possible, je suppose que cela demande une connaissance parfaite de ce que l’on… et puis tu dois pouvoir t’imposer, le dieu ne peut pas t’effacer… Il faudrait se renseigner… » Je me tourne légèrement vers lui. Je lui fais un petit sourire compatissant. C’est d’instinct, je crois que c’est ancré en moi, ce geste est naturel mais j’aurais dû le maîtriser, trop tard maintenant… ma main est posée sur la sienne… j’ai peur du malaise que cela peut causer. « - Je ne laisserais pas ta divinité te faire disparaître… » Parce que je ne me résous toujours pas à l’idée d’un monde sans lui. J’inspire et je me reprends, je me lève d’un bon, je récupère ma bière et j’en bois une longue gorgée. J’avance vers la fenêtre, j’ai chaud d’un coup, je l’ouvre à la recherche de la fraicheur. « - Tu as d’autres questions ? »



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« Woman, i make war to you » - Dim 11 Nov - 12:10

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Ses paroles furent un doux réconfort. Les mots sont une douce chanson à ses oreilles. Peut-être avait-il besoin qu’on le rassure. István sourit doucement. Brave homme. Il se redresse doucement sur le canapé, tenant fermement son verre de whisky. C’était précisément ce dont il avait besoin. Il sourit doucement, gentillement, en fixant son verre. L’idée qu’un vrai combat allait se profiler contre la Bratva, comme toujours, mais aussi contre lui-même semblait éveiller son instinct guerrier. Alors, il souriait. Il souriait comme on sourit à l’idée de sa propre mort. Cruellement. Istvan se replongea alors dans ses propres souvenirs de la mort. Son premier mort était un souvenir difficile, mais c’était aussi un souvenir agréable. Le poids de l’arme, le regard abbatu de cette femme, ses yeux, sa fierté qu’on lisait dans les traits de son visage, son tatouage lupin ancré dans sa peau. Istvan n’était qu’un enfant guidé par la main ferme de son père. Pourtant, le poids de l’arme était fatal. Il savait qu’il maniait un engin de mort. Il avait cette haine caractéristique de ce qu’on lui répétait jour après jour. Et fatalement, son doigt avait glissé seul sur la détente pour percer le crâne de cette femme marquée par le loup Russe. Doux souvenir. Premier meurtre d’une longue liste. Peut-être que c’est pour ça qu’on lui refusait sa rédemption. Peut-être avait-il trop apprécié cette douce sensation pour avoir le droit au pardon.

La main d’Emilia vint se poser sur la sienne. Elle l’ôta doucement de ses souvenirs néfastes. Il laissa échapper un sourire de complaisance en retour. Elle se lève alors brutalement. Elle boit une gorgée de sa bière et ouvre la fenêtre. István sourit à sa question. « Des centaines. » dit-il. Le ton est assurément taquin. Mais des questions, il en a des centaines. Il ne les posera pas aujourd’hui. Elles amèneront encore plus de question. A son tour, István se lève. Debout, il boit son verre cul-sec. Il expire doucement. Il se dirige doucement, paisiblement, vers la jeune femme. Il attrape en passant son couteau qu’il fait tourner dans sa main. Il est parfaitement équilibré. C’est plus une dague qu’un couteau. Alors qu’il se glisse derrière elle, son torse contre son dos, il glisse doucement sa main libre – le verre ayant été échangé contre l’arme – sur le bras d’Emilia. Le geste est doux. C’est une caresse aimable, un signe de rapprochement. Sa veste en cuir doit peiner la sensation pourtant. Avec sa main prise, il glisse le couteau vers son ventre, en tenant la lame, pour lui tendre. « Je te fais confiance. » La main libre continue à caresser doucement son épaule et son bras dans un témoignage de douceur.

La confiance étant de mise, Istvan s’écarta brutalement d’Emilia. « Viens avec moi. Il faut que je te montre quelque chose. » dit-il, simplement. Il s’écarta vers le frigo où il s’empara de deux bières fraiches. Il monta alors jusqu’à sa chambre à l’étage, espérant être suivi par Emilia. Il posa les bières près du lit, sur une table basse. Il se dirigea doucement vers commode où il ouvrit le premier tiroir. Il s’empara de son arme qu’il posa sur la commode pour libérer le premier tiroir. Il sortit un calendrier. « Ce sont mes recherches. » Il s’approcha d’Emilia pour lui tendre un calendrier bourré de feuilles et de post-it collé comme sur un tableau. Il y en avait d’autres, mais celui-ci résumait la situation. « Mes deux indices sont une grande libido et un don pour le plaisir. J’ai donc fait une liste de divinité pouvant convenir. Fertilité, amour, plaisir. Ce genre de divinité. » En effet, il y avait une grande liste sur le tableau. István tapota alors les noms entourés, pour la plupart ils étaient slaves ou Nordiques. « Ceux-là le fait réagir. Enfin, c’est plus une impression en réalité ; mais j’ai l’impression qu’il réagit à ceux-là. » Sur le tableau, un feutre bleu avait entouré les divinités slaves correspondant. Elles étaient environ une bonne cinquantaine à avoir reçu ce traitement. Quelques autres divinités, non slave, étaient aussi entouré. En rouge, certains noms étaient barrés indiquant qu’il ne pensait pas être de ceux-ci. Des noms Egyptiens et Grec pour la plupart. Il présenta alors le tableau à Emilia, gage de confiance en s’approchant d’elle, venant s’asseoir sur le lit et l’invitant à venir près de lui pour observer le tableau.

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« Woman, i make war to you » - Dim 11 Nov - 21:56

ISTVAN + EMILIA
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Je ne sais pas pourquoi j’ai ce geste. Il est tendre, compatissant. Naturel. C’est ce qui est le pire. C’est comme si cette année n’avait pas existé l’espace d’un instant. J’avais juste envie de le retrouver. Puis tout m’est revenu à l’esprit. La guerre des panthéons, la condition de flic d’Istvan… notre relation totalement impossible. J’en viens à regretter. Parce que je ne dois pas lui faire espérer quoique se soit, nous deux s’est terminé et cela ne reprendra pas, jamais, trop de risques. Pas seulement pour moi, nous… Cela comprend un troisième pion, le plus important. Je suis un cavalier et elle est ma reine, je dois la protéger. Coûte que coûte. Je m’éloigne, je récupère ma bière pour la terminer à la fenêtre. Je regarde par la fenêtre, je respire l’air frais après l’avoir ouverte. Je demande alors à Istvan s’il a de nouvelles questions. Sa réponse est sans appel, elle était aussi prévisible. Il en a des centaines. Je me tourne un peu vers lui et je souris. « - C’est légitime ».

Je le perds de vue à nouveau pour la fenêtre, la rue. Je lui tourne le dos et je ne vois pas venir la suite. Son corps qui vient se coller au mien, mon couteau dans ses mains, mon cœur qui s’accélère. Je ne sais pas ce qu’il cherche à faire, je frissonne, il pourrait me le planter s’il voulait, me le planter dans le ventre, dans le cœur, où il veut. Seulement il me le rend. Je soupire doucement, je tente de ne pas montrer mon soulagement. Il me fait confiance, il vient de me montrer que je devrais pouvoir lui faire confiance aussi. Je fais un oui de la tête, je ne trouve pas mes mots. Un peu perturbée par ce qui vient de se passer.

Il me demande de le suivre. Je le regarde prendre deux bières dans son frigo. Je pose ma bouteille en verre vide. Je le suis dans la mezzanine en verre, sa chambre. Je me demande ce qui va se passer, ce qu’il va me montrer. Ce sont ses recherches qu’il me montre. Il m’explique ce qu’il a fait, les recherches. Il semblerait que mes mots, ceux de notre dernier rendez-vous l’aient touché plus que ce dont j’avais l’impression. Il a listé des dieux, des déesses. Je souris. Les divinités se réincarnent dans un être du même sexe qu’eux. Il l’ignore pour le moment. Il me montre ceux qui font réagir le divin en lui. Je regarde. Slaves et nordiques. Je souris. Je crois savoir de quel panthéon est son dieu. La clarté qui brille autour de lui a une teinte bleutée. « - Tu peux éliminer les divinités féminines déjà. Un dieu restera un homme et une déesse une femme. » Je regarde les noms afficher. Il s’installe sur son lit, je le regarde un moment avec de l’hésitation puis je vais m’installer à côté de lui. « - Tu n’es pas une divinité grecque ou égyptienne… ton aura me parle plutôt de panthéon nordique. Quels dieux tu as trouvé dans ce panthéon ? Il faut des origines correspondantes, tu as des origines polonaises et mmh hongroises ? donc c’est possible, les dieux vikings étaient vénérés dans tout le nord de l’Europe alors pourquoi pas ? » Je suis impliquée, c’est une véritable chasse au trésor. Je lui lance un regard, un sourire. J’attrape ma bière et j’en bois une longue gorgée. « - On va trouver une piste, il faudra juste la faire confirmer par un prophète, quelqu’un capable de lire ton avenir, de lire en toi… on devrait pouvoir trouver ça… » Je nous trouve trop proches. Mon corps est irrésistiblement attiré par le sien, par lui. Je déglutis et je détourne le regard pour regarder la liste. Je repense à ce dont il m’a parlé et je vois un dieu qui pourrait correspondre. Je sors mon smartphone de la poche arrière de mon jean et je lance une recherche sur Freyr. Bêtement j’ouvre wikipédia, pas la meilleure des sources mais on aura les grandes lignes. Je mets au milieu le portable pour qu’il voit. Je souris à la première phrase que je ne peux m’empêcher de lire à haute voix. « - Il est associé à la prospérité, et selon plusieurs sources il commande la pluie et les rayons du Soleil, faisant de lui un dieu de la fertilité - d'autant plus qu'il est parfois représenté dans l'art ancien avec son pénis en érection. Effectivement, celui-là pourrait parfaitement coller, n’est-ce pas ? Pénis en érection, j’ai un vague souvenir de notre dernier rendez-vous où il était en pleine forme » Je le taquine forcément, je me souviens de ce moment où il m’a plaqué contre mur… je me mordille la lèvre en repensant à ce moment. « - Que pense ton cher divin ? Dis-moi, je peux continuer à le provoquer s’il faut » Je souris naturellement, c’est facile de ne pas jouer de rôle avec lui, d’oublier ce qu’on est, les horreurs que l’on fait. Je voudrais être avec lui… parce que tout serait plus simple… enfin non, non, rien ne serait simple et pourtant tout semble si tentant.




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« Woman, i make war to you » - Lun 12 Nov - 0:31

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Il s’assoit doucement sur le lit. Elle vient à côté de lui. L’espace d’un instant, il ne sait pas si c’est une si bonne idée. Il sourit pourtant. Vulgairement. Il agite le calendrier où les noms sont cochés. Ils sont comme le verrou vers un secret savamment gardé, vers un monde mystérieux. Maintenant qu’il est au courant, Istvan veut percer ce monde. Il veut tout savoir. Il veut connaître la vérité. C’est un océan des possibles qui s’ouvre à lui, pauvre rameur dans une barque. Il doit faire à ne pas dériver vers le styx, le fleuve de la mort. Mais pour une fois, il semble heureux de ses découvertes. Comme si le monde simple était terne, peut-être y trouvera t-il de la joie. Il sourit bêtement lorsqu’il est à ses côtés. Comme une évidence, il sourit quand elle lui annonce qu’il est un dieu masculin. Il raya alors quatre noms féminins de la liste. « Dieu donc. » Il observe la liste. Elle s’empare alors de son portable en parlant d’aura. Il ne comprend rien, mais il ne cherche à s’épancher sur ce nouveau mystère, il lui fait confiance Dieu nordique. Il corrige néanmoins Emilia quand elle parle de ses origines. « Ma mère était Russe. Elle était Bratva, en réalité. » C’est un pan de son histoire qu’il n’a jamais mentionné. Il s’intéresse à son portable.

Freyr

Le nom semble resurgir d’outre tombe. C’est une sensation douce, familière. Il sourit. Il ne sait pas pourquoi, mais il sourit. C’est une évidence. Le nom signifie quelque chose. « Ce nom.. » Il fait une pause en s’écartant doucement d’elle, ignorant sa taquinerie. « Il est familier. » Il sourit encore. Comme si John Doe avait fatalement retrouvé son identité perdu. Il sourit à se briser la commissure des lèvres. Puis, s’écartant pour se tourner vers elle, il rigole doucement. Aimablement. C’est ça. Il doit être Freyr. Le ventre lui semble lourd. Agréable sensation. Le parasite est presque heureux. Il y a quelque chose avec ce nom. La description colle. Il faudra faire une troisième validation, mais pour la première fois, la brûme se désépaissit. Il se rapproche d’elle rapidement pour s’emparer du portable. Il lit rapidement. Il pose alors le portable sur le lit.

Sa main vient doucement flirter avec le genou d’Emilia. « Merci. » Il sourit timidement. « Pour tout. Pour ton aide, et pour le reste. » Il sourit toujours aussi timidement. Sa main glisse doucement dans une caresse autour du genou. « Je te dois vraiment beaucoup de chose, Emilia. » Il ne s’en rend pas compte, mais la main caresse doucement l’intérieur des cuisses, juste à l’embouchure du genou. Avec son autre main, il la pose doucement sur sa main à elle, laissant tomber le calendrier au sol. Il ne bouge pas. Il caresse très doucement la cuisse, sans forcément s’en rendre compte. Le geste est innocent. « Je te dois la vie. » Il boit une gorgée de sa bière. Doucement. Comme si c’était nécessaire. Il lui doit tellement plus que sa vie. C’est une évidence maintenant. Il la veut elle. Avec ses défauts. Il ne peut la haïr. Sa haine n’est qu’amour. Posant sa bière au sol, il s’approche d’elle. Plus proche encore qu’il ne l’a été de la soirée. « J’étais honnête tout à l’heure.. Je ne veux pas que tu sortes de ma vie. » Sa main vient chercher un réconfort mérité sur sa joue, s’autorisant une caresse. Son visage s’approche alors pour un baiser. Doucement, lui laissant le loisir d’être repoussé. Mais son corps l’aime. Son corps s’anime seul vers elle. Freyr dort, et Istvan se sent pousser des aîles. Il s’autorise un baiser avec son exécutrice, l’objet de son désir.
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« Woman, i make war to you » - Lun 12 Nov - 13:53

ISTVAN + EMILIA
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C’est comme une enquête policière. On se plonge dans les indices laissés pour trouver le coupable. Coupable de quoi ? De posséder un homme. Qui ne voudrait pas savoir qui est en lui. Un fragment divin s’est installé en Istvan, c’est légitime de vouloir savoir qui est-ce que c’est. La curiosité est presque malsaine, elle peut devenir obsessionnelle. A mon contraire, il ne sait pas qui vit en lui, alors que moi, j’ai immédiatement compris qui s’était introduit dans mon âme pour en prendre une place. Psyché. Elle n’a strictement rien à voir avec Freyr, ce dieu potentiel, j’ignore totalement si c’est réellement lui mais points communs sont relativement parlants. Je tape alors Freyr sur mon téléphone portable. Je ne vais pas chercher bien loin, je lance Wikipédia, on pourra toujours avoir une idée de qui est ce dieu. Je sais qu’il est lié à Freyja, déesse de la guerre, déesse de l’amour, c’est son frère si je ne me trompe pas, mais j’avoue que je ne connais pas l’arbre généalogique des dieux nordiques. Je lis alors à voix haute une phrase que je trouve plutôt évocatrice, c’est de la taquinerie à l’état pur, juste parce que la dernière fois qu’il m’a vu, il s’est jeté sur moi, enfin non techniquement c’est moi, juste pour lui sauver la vie mais il m’a quand même plaqué contre un mur et à manquer de me prendre devant tout le monde. L’idée est saugrenue mais je ne peux nier qu’en moins de deux secondes il m’a fait ressentir un tas de choses folles. Bien sûr, il triche totalement avec ses orgasmes à répétition, mais c’était des orgasmes quand même… Passons. Avant que je ne rougisse.

En tout cas, il semblerait que [i]Freyr|/i] évoque des choses à mon ancien petit ami. Le dieu semble réagir. Je souris, et bien s’il faut le provoquer, je peux m’en charger, j’ai une passion pour la provocation, j’aime beaucoup ça. Quand c’est pour la bonne cause qui plus est, je dois avouer que c’est intéressant et plaisant. Il s’éloigne pour mieux revenir vers moi, je note que ma petite touche d’humour n’est pas relevée, dommage, je la trouvais bien trouvée. Peu importe. Il prend mon portable et relit rapidement le contenu de la page. Puis le laisse de côté, je reste silencieuse, je crois qu’il a besoin d’encaisser doucement, un minimum en tout cas. Je bois deux trois gorgées de ma bière, il me remercie. Sa main se pose sur mon genou et je ne peux m’empêcher de la regarder. Il est tactile, sans doute trop, il franchit une limite que je ne veux plus traverser. Je déglutis pour me calmer, mon cœur bat trop vite, littéralement s’affole. J’écoute à peine ce qu’il me dit, je suis focalisée sur cette main aventureuse qui glisse vers ma cuisse, une partie plutôt chaste ces temps-ci. E suis bloquée, même lorsqu’il caresse ma joue, je ne sais pas quoi faire, totalement partagée. J’ai envie de partir comme j’ai envie de lui, de ses lèvres sur les miennes. Je ne sais pas quoi faire, l’hésitation est presque un supplice. Ses lèvres m’embrassent, les miennes répondent. Je crois que je perds pieds l’espace de deux minutes, je déconnecte et je l’embrasse avec plus de fougue, plus d’ardeur. Je le désire plus que n’importe quel homme mais faire ça c’est signer un pacte avec la mort. Alors que j’étais prête à tout lui céder je me retire, comme s’il m’avait brûlé. Je me lève d’un don, je me pince les lèvres comme pour garder ses baisers sur mes lèvres. Impossible. Je soupire, je lui tourne le dos, mes doigts caressent mes lèvres gonflées. « - Je ne peux pas, je suis désolée… Tu.. Tu ne sais pas ce que c’est… si je me risque à t’aimer encore, je me tire une balle dans la tête… Et… Je ne parle même pas d’Astrid… je ne peux pas lui faire cela… » J’ai mentionné son prénom, il ignore encore tout d’elle… de cette sœur que j’aime plus que tout, de cette mission que je me suis chargée, la protéger et si je ne suis plus là, qui veillera ?



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« Woman, i make war to you » - Lun 12 Nov - 19:55

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Le canapé est d’une douceur qui amène à s’oublier. Le policier Hongrois oublie avec qui il est. Son cœur se charge de lui rappeler. Des battements si puissants qu’ils semblent exulter l’organe hors de la poitrine, István subit malgré lui le dictât de son cœur. Le calendrier tombe doucement au sol, amené par un geste osé de la part du policier. Sa main caresse doucement la cuisse de la jeune femme, animée d’une intention concupiscente évidente. Il veut de toute évidence l’amener vers le même terrain. Ils sont déjà sur le lit, comme si le destin voulait qu’ils se déchirent à nouveau dans ses draps immaculés. Il respire lentement. Il retient son souffle, coupé par la sensation. Sa main glisse doucement le long de ses belles cuisses pour caresser l’intérieur de celle-ci. Doucement, elle navigue à travers le tissu, espérant éveiller une sensation exquise et une volonté de se laisser faire. Emilia ne s’y oppose pas. Istvan sent son souffle délicat contre lui. Il se rapproche, ne cessant ses caresses pour rien au monde. Son esprit crie pourtant famine. Il ne l’écoute pas. Freyr dort. Freyr ne dit rien. Freyr n’impose rien. Il n’en a besoin. Son hôte est déjà animé d’une flamme sacrée pour cette femme si mystérieuse. Sa main remonte. Il caresse doucement sa joue pour approcher ses lèvres. C’est un baiser désormais qu’il réclame, son corps venant épouser le sien. Les lèvres s’entre-choquent dans une douceur fatale. La sensation est divine. Le parasite éteint, c’est comme un voyage dans le temps. Les lèvres s’épousent doucement. Douceur ultime. La fougue apparaît soudainement. Emilia répond à des baisers avec la sauvageté qu’il lui connaît. Il apprécie cette rebellion, cette force passionnée qui l’hydrate d’un sentiment sans commune mesure. Alors Istvan se laisse faire. Sa main caresse toujours et ses lèvres se chargent de la sérénade du baiser. Passion tumultueuse qui l’amène doucement à vouloir autre chose, à vouloir plus. Brutalement, le baiser cesse. Repoussé en arrière, le policier observe. Il ne comprend pas. Il pensait qu’elle voulait de ce baiser, qu’elle voulait ce qui allait se produire. Il est silencieux. Amant rejeté, il n’apprécie guère la situation. C’est sa fierté d’homme qui est, cette fois, agressée. Il respire doucement en reculant sur le lit.

Elle tourne le dos. Il l’observe, puis il tourne le regard. Cherchant des mots à dire, elle lui coupe l’herbe sous le pied. Il baisse la tête, vaincu. Istvan ne réagit pas aux mots, seulement au refus. «Je n’aurais pas du. » dit-il. Le ton est sec, assuré. Il ne démontre aucun reproche à ce refus, mais une déception est perceptible. Dans son esprit, la scène est claire. Elle ne veut pas de lui. C’est évident. Les mots s’insèrent dans sa pensée. Et si elle ne veut pas de lui, elle n’a de raison de le revoir maintenant que son devoir est accompli. Maintenant qu’il est au courant. Comme elle l’a dit plus tôt, il n’y a de justification à une nouvelle rencontre. Il baisse la tête encore plus, déçu. «Je comprends. » Il comprend mal. Pour lui, il n’y a de sentiment suffisamment fort. Elle ne l’aime pas autant qu’il ne l’aime. De toute évidence, Emilia choisit son camp. Et ce n’est pas le sien. «Je te remercierais jamais assez pour ce que tu as fait. » Pensée logique qui ressemble à un adieu, Istvan se relève. Devant son lot, il observe ses pieds. Il ne lui courrera pas après. Sa fierté l’en empêchera, il le sait. Il serre le poing. «Je vais me débrouiller maintenant. » La phrase est aussi difficile à dire qu’à entendre. C’est un adieu, un aurevoir. La prochaine fois qu’ils se verront, ils seront probablement ennemis. Elle sera chargée de le tuer, et lui de l’arrêter. Il se tient droit. Curieux, il demande tout de même. «Qui est Astrid ? » Dernière question avant un adieu inévitable.. Probablement.
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« Woman, i make war to you » - Mar 13 Nov - 0:43

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Il me fait littéralement perdre le contrôle. Sa présence. Son regard sur moi. Ses caresses… sa caresse. Mes yeux fixent sa main posée sur ma cuisse, au niveau de mon genou. Elle est aventureuse… et elle déclenche l’envie que j’enfouis en moi. Une envie pour lui, rien que lui. Il m’embrasse. Doucement, presque chastement. C’est moi l’étincelle. C’est moi qui brûle et me consume. Mes mains le retiennent, je m’accroche brutalement à ses lèvres comme si ma vie en dépendait. La passion me gouverne mais ma raison me rappelle à l’ordre. Je m’éloigne de lui, comme si ses baisers devenaient douloureux. Je m’arrache à ce désir. C’est sans doute l’une des pires choses, il faut un mental d’acier et moi-même je ne savais pas que j’étais capable de faire cela. Je crois qu’Astrid me donne de la volonté, bien plus qu’on pourrait le penser. Elle est tout ce qu’il me reste après tout, c’est mon sang, ma sœur, mon bébé. J’ai du mal à la voir grandir, elle a déjà 17 ans. J’aimerais qu’elle soit encore innocente, qu’elle n’est pas développée ses dons de prophètes. Pourquoi il a fallu qu’elle soit bénie par les dieux ? Cela n’a rien d’une bénédiction, c’est un fléau. Un fléau qui finira par avoir ma peau, littéralement. Je sais que je ne pourrais pas survivre longtemps à cette histoire si je n’y mets pas un terme. Le souci c’est que Istvan me donne aussi de la force, du courage, j’ai envie de me battre. Le paradoxe de la situation est énorme mais je ne peux pas laisser Astrid, elle aura toujours ma fidélité. Même si j’aime Istvan…

Je m’éloigne de lui, je suis totalement perdue, mon cerveau vrille, je n’arrive pas à penser. Je ne sais pas quoi faire. Je dois vraiment me reprendre, lu expliquer pour Astrid, d’ailleurs son prénom m’échappe, je ne voulais pas le lui en parler parce que je ne sais pas vraiment ce qu’il pourrait en penser. C’est elle que j’ai choisi, c’est elle que je voudrais toujours. C’est aussi au détriment de lui. Il s’excuse. Je ferme les yeux, je n’arrive pas à le regarder pourtant je me force. Et puis son ton est affreusement sec, presque dur, je ne sais pas s’il m’en veut, si je le déçois… Je ne sais rien de ce qu’il pense. Oh, ce que j’ai compris c’est qu’il a envie de moi, lui ou son dieu, allez savoir et c’est ce qui ne facilite pas la situation. Il a beau me dire qu’il comprend, j’ai l’impression que ce n’est pas le cas et comment pourrait-il comprendre ? Ces remerciements sonnent comme des adieux et je sens mon cœur s’accélérer et paniquer. Je suis totalement fatiguée, épuisée. Je remets mes cheveux en arrière, je suis fatiguée, énervée, perdue… C’est totalement dingue. Il me rend totalement folle. Je ne sais pas quoi faire. Et puis il demande des explications. Il demande qui est Astrid. Je ferme es yeux. Je soupire. Je me sens légèrement bouleversée, un trop plein d’émotions. « - C’est ma petite sœur » Je le regarde tristement. « - Si j’ai disparu c’est pour elle, parce que je ne voulais pas attirer davantage l’attention sur nous deux… si elle n’avait pas été là, je me serais battue pour … toi pour nous… seulement » Je repense à cette rupture brutale, j’ai arrêté de le contacter du jour au lendemain, l’une des pires choses. Je sens les larmes monter, il n’y a que lui pour me mettre dans un tas état, lui et Astrid. Mes faiblesses. « - C’est une enfant, elle n’a que 17 ans, je ne peux pas mettre sa vie en danger, si je ne te tuais pas à l’époque, ils voulaient s’en prendre à elle … et ils recommenceront les menaces s’ils apprennent que … que j’aime un flic… » ça me rend folle. Je ne veux pas devoir renoncer à lui. Je renifle un peu, mon visage ravagé par les sentiments… la détresse. « - Je ne veux pas te mettre en danger, je ne veux pas la mettre en danger… je ne veux pas faire ce choix… » Je soupire, je me détourne vers la fenêtre, j’ouvre la fenêtre pour prendre de l’air, j’ai la nausée, je me pense pour respirer. « - Je suis désolée… si tu savais combien ça a été difficile pour moi aussi… combien je regrette, combien je voudrais trouver une autre solution… » Je ne parle pas fort… « - J’ai tout gâché. »




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« Woman, i make war to you » - Mar 13 Nov - 19:49

WOMAN
i make war to you
C’était un appel de l’âme. Un baiser douloureux, car il évoque la séparation. Pleine séparation lorsque István ferma les yeux. Le bond était évocateur. Il avait compris. Ainsi, il ne chercha absolument pas à la retenir. C’était peine perdu. Il l’avait compris. Une fois de plus, le policier sombrait dans un fatal désespoir qui l’amènerait à goûter un nouveau verre de whisky. La boisson éloignait ce Dieu, prétendument Freyr . Il maudissait, parfois, le jour où il l’avait rencontré, dans ce bar. Peut-être aurait-il dû se casser une jambe. Mais d’un autre côté, elle lui avait apporté des sensations que nulle autre femme n’aurait pu lui apporter. Certes, c’était une relation qui ne connaissait que la tempête, mais parfois l’orage a du bon. Le jeune homme inspira doucement lorsqu’elle se releva, ne cherchant pas à la retenir.

Puis vînt l’âge des révélations. Ainsi, elle avait une sœur. Il l’ignorait. Astrid. Elle s’appelait Astrid. Amoureux fantasque, István n’avait jamais profité de sa position au sein de la police pour enquêter sur elle. Il se pensait bon juge de l’âme humaine. Il s’est bien trompé. Manipulé par un membre de la Bratva. C’est presque ironique. Pourtant, lorsqu’il l’observe, il ne voit pas une manipulatrice. Non. Il voit une femme blessée, une femme amoureuse. Il ne sourit pas, la situation ne s’y prête pas. Mais il ressent sa détresse. Elle se tourne vers la fenêtre. Il sent son énervement, son désespoir. Il le partage. Il respire doucement pour se lever à son tour. Il se dirige vers elle.

Ses mains viennent crasser ses biceps chaudement. C’est un massage chaleureux, un moyen d’illustrer sa présence derrière elle. Doucement, le massage devient un message. Il la fait doucement tourner pour lui faire face. Sa main vient caresser doucement sa joue. Affectueusement. « Tu n’as rien gâché. » murmure t’il avec sobriété. Sa main glisse vers son cou, puis sa nuque. Elle remonte vers ses cheveux en douceur. D’une légère pression, il amène son visage contre son épaule. Il la prend dans ses bras avec douceur. Il sent la chaleur du visage d’Emilia contre son épaule, son souffle contre son cou. Il la tient chaleureusement avec douceur. Comme s’il la berçait, il refuse la lâcher. Il est bien dans ses bras. Il y a une forme de lubricité dans cette étreinte. Il ne la relâche pas. Il la tient fermement. Maintenant qu’il sait, il n’a pas envie de la laisser partir. « Si par ma vie ou ma mort, je peux aider ta sœur ; alors je le ferais » dit-il à son oreille. Un réconfort dont elle semblait avoir besoin.

Il vint alors doucement briser cette douce étreinte. Il resta néanmoins coller à elle, ses mains collées à ses joues. Il l’amena vers lui pour embrasser chastement son front. La chasteté était loin d’être un principe de vie chez lui pourtant. Un baiser doux, chaste, sobre. Il illustrait à quelle point elle comptait pour lui. « Tu peux rester ici autant de temps que tu le veux. Nous sommes à l’abri. » Il souriait. « L’appartement, la voiture ; ils ne sont pas à mon nom. » Il la regardait. « C’est un refuge. » glissa t’il. Il colla son front au sien à la recherche d’un baiser, d’un vrai baiser.
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« Woman, i make war to you » - Mer 14 Nov - 0:25

ISTVAN + EMILIA
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Il sait. Le prénom d’Astrid m’échappe et maintenant il sait. Les mots sortent et je ne peux pas les arrêter. Je me livre, je lui explique pourquoi, comment. Je lui explique que j’ai dû faire un choix. Lui ou ma sœur. Une jeune fille innocente. Je crois que cela me soulage, je me vide d’un poids que je portais depuis trop longtemps. Ce qui m’angoisse c’est que maintenant, il va vouloir m’aider, il va vouloir être là… Je ne sais même pas comment je vais pouvoir l’éloigner parce qu’il y a un gros souci. Je ne veux plus m’éloigner. C’est comme une drogue, une drogue forte à laquelle on a été accroc, à laquelle on s’est sevré et que d’un coup on replonge. C’est ça l’effet d’Istvan. Bon et mauvais. Il m’attire, je suis le papillon de nuit et je vais me brûler les ailes à la lumière. Il est ma lumière. Il a beau être flic, comment pourrait-il me sauver ? Je ne veux pas le mêler à tout cela, j’ai autant peur pour lui que pour Astrid.

Je m’éloigne, je lui tourne le dos. Je crois les bras sur ma poitrine, réflexe pour me réconforter, certains psys disent que c’est un geste anodin qui signifie qu’on a peur d’aimer. C’est tellement ce que je ressens. J’ai peur, je suis terrifiée, dans quoi je me lance ?

Il arrive derrière moi. Je sens ses caresses réconfortantes, je ne dis rien, je ne fais rien. Je ferme les yeux, des larmes s’échappent, mon maquillage toujours impeccable va couler, je n’aurais plus un regard charbonneux, mais un regard de panda, l’effet n’est pas tout à fait le même. Il me dit des mots doux, je n’ai rien gâché… et pourtant, plus rien ne sera pareil. J’ai forcément brisé quelque chose. Je lui fais face, mon regard doit lui faire penser à celui d’un chien battu, tant pis, je ne suis pas d’humeur à jouer la comédie. Je déglutis, me pince les lèvres, je fuis ses yeux finalement, j’ai presque honte qu’il voie mes faiblesses, elles sont exposées devant lui, il pourrait faire tout ce qu’il veut, me briser avec rapidement. M’éliminer. Je déteste cela. Je n’aime pas me montrer sous un tel jour.

Pourtant je me laisse aller. Il m’attire contre lui. Je me laisse guider, il m’attire dans ses bras, ma tête repose sur son épaule, je renifle, je ferme les yeux et si je pouvais lui faire confiance ? il est pourtant un flic. J’ai peur, peur de ce qu’il va vouloir chercher auprès des bratviens qui m’enchainent. Mes bras s’accrochent légèrement à l’arrière de ses épaules. J’écoute sa phrase. Il me touche mais je ne veux pas, non, je ne peux pas lui demander cela, pas après tout ce que j’ai fait pour lui, il est hors de question qu’il disparaisse, ma vie ne pourrait pas se faire sans Istvan dans ce monde… Il pourrait vivre sans moi… Je veux juste qu’il vive, je voudrais qu’il soit heureux, avec ou sans moi… mais apparemment sans moi ça serait plus simple. Il ne semble pas vouloir cette option-là cependant. Je le laisse contre moi, ce baiser chaste et protecteur sur mon front… ses mots. Je souris à moitié, je n’irais pas ici, c’est trop risqué, rien que pour lui. Enfin je n’en sais strictement rien, j’ai peur, je suis fatiguée. Il y a beaucoup trop d’émotions. Puis ses baisers viennent sur les miennes, encore. J’ai envie de reculer, à la fois non. Je sais que c’est mal mais c’est plus fort que moi. Je me hisse un peu plus sur la boîte des pieds, mes mains de part et d’autre de son visage. Je poursuis ce baiser, je l’embrasse encore mais cette fois je ne l’éloigne pas. Je ne sais pas combien de temps on reste comme ça à s’embrasser, presque comme deux gamins en proie à leurs hormones. « - Tu n’as pas intérêt de mourir, pas après tout ce que j’ai fait pour que tu vives ! » Je caresse son visage, je renifle encore. « - C’est de la folie… j’ai l’impression que tu ne sais pas dans quoi tu t’engages » Je caresse son torse, je tremble un peu. L’overdose d’émotions et puis j’ai mal au dos, fichue Psyché. Je m’écarte de lui pour récupérer ma bouteille de bière. Je le descends presque, j’ai besoin d’alcool. Je sens son regard sur moi. Je repose la bouteille presque vide et je me rends à nouveau près de la fenêtre, je tire alors d’un coup le rideau pour ne pas qu’on soit davantage vu, on ne risquait pas grand-chose en soit mais c’est histoire d’être sûre. En me retournant, je me rue presque sur Istvan. Mes lèvres heurtent les siennes, avec une certaine violence, parce qu’il a trop de sentiments, rien ne sera doux…





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« Woman, i make war to you » - Mer 14 Nov - 7:25

WOMAN
i make war to you
« Et oui voulait justement avoir un rencard en enfer ! » dit-il sarcastiquement alors qu’elle est dans ses bras. Cette fois, il n’aura su faire taire le sarcasme humoristique. Violence verbale dont il se dit habitué, Istvan sourit à son idée alors qu’elle répond à ses baisers. Phéromones actives et Divin trépignant, le policier s’oublie à la saveur de ses lèvres. Collées. Puissante sensation qui l’amène doucement à caresser ses joues, puis sa main glisse à l’arrière de son crane pour l’empêcher de nuire à ce baiser. Cette affection, il en avait besoin. Trop d’émotion alors qu’une légère trace est encore visible sur son cou légèrement ensanglanté par cette lame qu’elle porte sur elle. Il se perd dans ce baiser, trop intense pour retenir quoi ce que soit. Il sent alors sa main divine venir caresser le torse. Il sursaute légèrement, le tee-short étant extrêmement fin, mais il se refuse à briser l’étreinte de ce baiser . La sensation de sentir sa main contre lui est pourtant très agréable.

Puis fatalement, le baiser s’interrompt. Elle dit rien, István l’imite. Elle se dirige vers la fenêtre pour fermer les rideaux. Alors qu’il allait faire un commentaire, Emilia se rue sur lui. Les lèvres font violences. Fort et sauvage, c’est un nouveau baiser. Mais c’est un baiser qui s’interrompt rapidement. Emilia est forte, plus forte que lui, ce qui n’est pas sans effet sur sa fierté. Il est projeté vers le lit, reculant facilement de deux – voir trois – pas. Elle charge à nouveau. Préparé, ses mains anticipent le baiser. Elle glisse vers les fesses d’Emilia pour la soulever et l’envoyer sur le lit. Rien ne sera doux. Elle n’a le temps de souffler qu’Istvan est déjà sur elle.

Malgré les vêtements, le policier est un bélier sauvage. Il donne malgré lui, comme s’il ne pouvait s’en empêcher, des coups de rein en direction d’Emilia. Porté par ses sentiments et ses désirs, il ne sent pas un autre désir qui se réveille chez lui, un désir étranger, un désir divin qui reste pourtant proscrit dans un silence mystérieux. Non. Istvan embrasse goulument Emilia avant d’attaquer son cou. Ses mains jouent les courageuses exploratrices, et il ne faut pas longtemps avant qu’elles osent retirer cette veste en cuir du dos de la pauvre Emilia. Il s’en suit naturellement des caresses sur ses bras nues alors que l’înfame policier cherche toujours à embrasser sauvagement Emilia, tout ce qui est embrassable chez Emilia pour être précis. Son corps, et en particulier la partie anatomique inférieure, joue avec elle. L’épousant et divorçant à foison, il éveille un désir chez elle, un désir sauvage. Tant mieux, car il n’est pas doux. La passion suppose un instinct sauvage qu’il sait qu’elle lui rendra bien. Et dans tous les cas, elle est bien plus forte que lui. Résister ne sera jamais un problème pour l’héroïne. En attendant, Istvan caresse et embrasse avec volupté.

Puis, naturellement, Ses mains descendent vers son jean, flirtant avec sa boucle de ceinture. C’est celle d’Emilia qu’il recherche. Pas facile de la trouver à l’aveugle, d’autant plus qu’il se perd à nouveau dans un baiser fougueux qui occupe son attention. Lorsqu’il trouve enfin la boucle, il la déboutonne rapidement et s’autoriser un accès léger pour faire glisser ce jean, le bellier s’interrompant quelques secondes. Sa main abandonne l’idée d’ôter ce jean, mais la main remonte contre la peau. Caressant doucement celle-ci, Istvan cesse son baiser fougueux, laissant les lèvres collées. Les mais contre les hanches d’Emilia, son femme entreouvert, et sans vraiment le contrôler, il abandonne un orgasme artificiel, don accordé par Freyr. Il sent le corps se tordre. Le désir accentue le don, et la réception. Istvan écarte à ce moment précis sa bouche, offrant son cou à une femme en pleine jouissance comme un refuge. Il se relève doucement, le visage à quelques centimètres du sien. « Mince alors » dit-il ironiquement. « On avait dit pas d’orgasme » dit-il avec un sourire fier sans revenir la ré-embrasser. Ses coups de rein, malgré les jeans, reviennent. Et doucement, les mains du jeune homme remonte pour débarrasser le corps d’Emilia de son top, non sans accordé quelques picotements de plaisirs.
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« Woman, i make war to you » - Mer 14 Nov - 10:55

ISTVAN + EMILIA
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Je tire les rideaux. Il se passe ce qui doit se passer. Ce qui doit être est. Le destin nous joue parfois des tours, on a envie de choses et tout ne se passe pas comme prévu. Je me retrouve dans une situation que je n’avais pas prévu ce matin. Quand je me suis levée, j’étais à des années lumières de penser possible ce qui est en train de se passer. Je regardais Astrid prendre un fruit avant de partir pour le lycée et m’a sourit. Je la regardais avec un mon café fumant à la main, appuyée contre le plan de travail de la cuisine. Elle est belle, elle me fait penser à papa, elle lui ressemble, elle a son sourire, la forme de son visage, parfois quelques mimiques. J’étais donc ce matin à des kilomètres de ce qui est en train de se produire. Les rideaux tirés, il se passe ce qui doit se passer. L’électricité a raison de nous. Mes lèvres viennent frapper les siennes d’un baiser violent. Je ne contrôle pas cette force qui est nouvelle, et dans l’élan le tout est brutal. Je ne peux pas résister, pas plus longtemps. Je ne sais pas où est-ce que cela va nous mener. Pour l’instant jusqu’à son lit semblerait-il. Ses mains se nichent sous mes fesses, mes jambes quittent le sol et c’est moi qui atterrit sur le lit et lui sur moi. Il semble avoir autant envie que moi. Il me déshabille. Il retire d’abord ma veste en cuir. Je frémis à ses baisers fiévreux, partout sur mon corps. Comme si j’avais été en attente de lui pendant une année entière. Il éveille tout chez moi, ses coups de reins sont précis et nerveux, ils enflamment mon bassin. Je m’entends déjà gémir. Ses mains rapidement viennent travailler à me déshabiller davantage. Il détache la boucle de ma ceinture, mon jean va tomber sur le sol de sa chambre… ou pas. Il reste collé à ma peau pour le moment, Istvan s’occupant de pas mal de choses à la fois. Il revient à la charge, baiser, caresse… et… Mon dos se cambre, il triche. Un gémissement sort de ma bouche, cela ne m’empêche pas d’en vouloir plus. Toujours plus. Je veux me brûler les ailes. Je souris à son message. « - Tricheur ! » Il revient avec ses coups de bassins, cherchant à m’exciter plus que je ne le suis déjà. Je frémis. Cette fois il s’occupe de mon t-shirt. Lui tombe bien sur le sol. Je m’occupe alors du sien, suivant le rythme effréné. Nos lèvres ne se quittent que rarement. J’ai l’impression de suffoquer, que mon coeur va exploser. C’est bestial, sauvage, passionné. Je n’ai nullement envie que tout cela s’arrête. Il y a un désir énorme à assouvir. Je lui mordille l’épaule, je ne sais pas si je cherche à lui faire du bien ou à lui faire du mal. Je mordille son cou aussi, je retrouve ses lèvres. J’ouvre la boucle de son jean, je le repousse pour monter sur lui à califourchon. J’embrasse en torse, je descends vers sa virilité, toujours coincée. Je me débarrasse de son jean. Je le retrouve en caleçon, virilité fière. C’est moi qui lui fais cet effet-là. Je me mordille la lèvre, je m’occupe de retirer mon jean moi aussi, sans le quitter des yeux, tout en séduction, tout en sensualité. Je le fais attendre un peu, patienter dans son excitation. Puis telle une tigresse, en sous-vêtements noirs, je lui grimpe dessus, ma poitrine frôle son torse, mon bassin retrouve le sien. Je sens son érection contre moi et je m’emploie à l’entretenir.

Les gémissements résonnent dans sa chambre, des soupires de plaisir. Bientôt il n’y a plus de frontière, plus de vêtements. On se laisse consumer par un désir ardeur. Brûlant. Violence, passion. C’est un long ébat, un long combat qui nous lie. Le coup fatal est donné, mon coeur explose. Je me laisse retomber sur son lit, je soupire, ma poitrine est agitée par mon souffle court. Je reprends mes esprit mais je finis quand même par rire quelque peu. Je me tourne contre lui, mon corps se recolle légèrement au sien, pas trop parce qu’on a chaud, enfin moi je suffoque par la chaleur. J’embrasse son torse tendrement. Je caresse celui-ci du bout des doigts. Je retrouve son regard qui me fait tant fondre. « - Comment fais-tu ? Comment fais-tu pour m’envoûter de la sorte ? » Je le taquine. Je roule sur le ventre, toujours contre lui dans ses draps défaits, mon corps reprend une température normale. « - ça a toujours été toi... » Je lui souffle amoureusement… toujours lui...




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« Woman, i make war to you » - Mer 14 Nov - 22:31

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i make war to you
C’est presque un jeu pour la néo-divinité. Ses mains jouent avec son corps frêle. Elles électrisent. Puissantes sensations qu’elles accordent lorsque du bout des doigts, elles reçoivent le commandement du plaisir. L’extrémité des doigt fait pousser une fertile jouissance qui provoque un gémissement. Le soldat bondit sur son désir, et se retire avec taquinerie. Taquinerie au bout de ses lèvres, mais aussi à ses mots. Commandements sacrés, ils jouent avec la pauvre dame subissant les assauts répétés du policier. Aux mots, elle répond difficilement. Halètement des suites d’une jouissance accélérée trop rapide. Mais l’émotion est artificielle. Puissante, mais artificielle. Le corps en veut plus. Alors les peaux s’entre-choquent dans un combat sauvage. Aucun des deux refusent de se soumettre à l’autre. Alors, ils enlèvent les tissus. Rapidement, ils ne sont que des corps presque nues. Mais le désir sauvage reste. Il ne s’évapore pas, peu importe les mouvements du rein, les torsions des bassins. Alors, entre deux baisers goulus, les deux ex-compagnons redeviennent des amants. Ils s’abandonnent à leurs plaisirs. Il n’y a plus de lendemain, seulement un moment. Ils se marient avec un plaisir coupable. Une senteur qui s’envole, une respiration qui s’accélère et une fatigue qui s’accentue. Ce moment est d’une force exceptionnelle. Des retrouvailles qui n’ont que le nom, car leurs âmes ne se sont jamais quittées. Et c’est ce qui se ressent dans cet amour brutal. Il attaque avec ses orgasmes lumineux. Elle répond avec ses morsures frémissantes. Il offre son bassin bestialement. Elle soumet sa chair à son désir. Elle le monte, puis se laisse monter. Séduction faîtes de baiser, elle n’hésite pourtant à rendre cet acte sauvage. Cordialement violente, elle profite de sa force pour donner vie à son caprice. Alors, István lutte. Ôtant ce dernier sous-vêtement, il amène sa fierté virile contre elle, avec un instinct animal qui le pousse à mener le combat. Il gémit en même temps qu’elle comme si une connexion sensuelle s’était installée. Finalement, les deux amants rendent les armes après un très long combat. La fringale sexuelle semble s’être calmée. Un duel sans gagnant. Seule une passion sauvage, brutale et violente s’est installée en maître. De son trône, la passion s’avère avoir dominée l’esprit des deux guerriers qui s’avouent, l’un contre l’autre, vaincus.

Il respire doucement. Il sent vidé d’une pression difficile à contenir. Le plaisir a émancipé son corps. Impossible de résister à cette femme. Il n’y arrive pas. Il n’y arrivera jamais. Il y voit une forme de soumission, de soumission à son corps et à son désir. Il sent soudainement, plus paisiblement, ses caresses. Il est quasiment certain que son corps souffre de diverses blessures qu’elle lui a infligé. Morsures. Griffures. C’était violent. Elle a forcément marqué son corps. Il en rigole. C’était agréable. Trop agréable. Il serait presque en état de recommencer immédiatement. Ambitieux, il se laisse caresser. Ses ongles jouent avec son torse et elle vient se poser dans son regard. Il respire encore difficilement, essoufflé par le sport de chambre qu’il vient de vivre. Il sourit en caressant doucement son dos, descendant doucement vers son fessier pour répondre à la sensualité de sa caresse. Elle lui dicte une phrase. Il sourit. « Il y a une poupée vaudou près de la cheminée, dans la marmite du philtre d’amour. » . Il sourit à sa propre plaisanterie. Puis, soudainement, fronce les sourcils. «  Attends, le vaudou ; c’est un vrai truc ? » demande t-il, inquiet. Elle roule sur le ventre, collée à lui. Il en profite alors pour prendre une position supérieure pour doucement masser, toute en sensualité, ce dos qui s’offre à lui. Ses doigts électrisent son plaisir, mais il contrôle son don de sorte à rendre le moment agréable, rien d’autre. Il s’oublie, par moment à venir embrasser sa peau. Il sourit, sans qu’elle puisse le voir. Le massage se poursuit dans des mouvements plus énergiques. « C’était incroyable Emilia. » Il marque une pause timide. « Ton corps me donne beaucoup trop de frisson et d’excitation. Je crois que je vais finir par t’attacher à ce lit pour en profiter plus souvent. » Il rigole alors, loin d'être révulsé par l'idée de posséder ce corps féminin à nouveau.
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