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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE

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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Sam 8 Sep - 19:58

AUGUSTIN + CALLIOPE

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Pas de nouvelles de Gus. Forcément, je m’inquiète. Je veux être sûre qu’il va bien, je sais qu’il doit être occupé à pas mal de chose avec tout le bordel. Le souci c’est que je veux en être totalement sûre. Papa va relativement bien, c’est sans doute un euphémisme avec sa blessure à la jambe mais il est en vie. Je dois m’assurer que tout va bien pour Gus. Il compte autant. Il aurait pu être mon père, il a veillé sur moi et il n’est pas question que je ne me renseigne pas. Et puis je suis morte d’inquiétude. J’ai besoin de le voir, de constater qu’il n’a rien. Je m’en veux assez de ne pas être restée. J’ai suivi Keith, personne ne pouvait entrer dans le manoir et l’arrivée des autorités m’a vite empêché de faire quoique se soit. J’aurais pourtant dû tenter quelque chose. Déjà, j’aurais dû être dans cette salle, à cette réunion.  Ma fierté en prend un coup, mon cœur est toujours serré à l’idée d’avoir été mise de côté. J’ai du mal avec cela, mais il paraît qu’on ne discute pas les ordres du Don. Même quand celui-ci est ton père. Je dois avancer. Ne pas rester focaliser sur cette soirée de juillet totalement désastreuse. C’est génial quelques jours avant mon anniversaire. Ce n’est pas le moment d’y penser.

Je ne dors pas, pas beaucoup. Je m’endors, je m’inquiète, je me réveille en sursaut. Mon esprit n’est pas tranquille. Il va falloir pourtant qu’il le devienne rapidement. Je vais faire le tour de toutes les personnes dont je suis proche et qui était à cette putain de soirée qui a déraillé. C’est ça aussi de réunir toutes les mafias, tous les panthéons et au milieu d’innocents. Je savais que ce n’était pas une bonne idée, qui a pu espérer une paix ? Des accords ? La moindre entente ? Il est relativement tôt. Mais comme je ne peux pas dormir je me lève. Comme tous les matins, je regarde la plaie sur mon ventre, elle est quasiment refermée, cela fait deux semaines que j’ai pris une balle dans le ventre, un règlement de compte stupide, je me doute de la provenance mais en l’absence de preuves, pas de représailles possible. Cela ne me fait plus aussi mal de toute façon. Keith a fait du bon travail. J’ai bien cru que j’allais me vider de tout mon sang dans son living room. Ses mains sont agiles, très agiles. Je remets un pansement par-dessus après avoir pris une douche en vitesse. J’enfile mes vêtements de la veille, pas besoin de défilée de mode. Un short en jean taille haute et un débardeur un peu trop distendu par le temps et les lavages. J’attache mes cheveux. Il faut que je les coupe, je les trouve trop longs. Des chaussures de marches usées aux pieds, celles que j’utilise pour le boulot et je suis prête. Peut-être juste une touche de parfum. Lucky remue la queue, c’est l’heure de notre jogging habituellement mais il n’ira pas courir aujourd’hui. On va bien aller se promener mais la course attendra. J’attache son harnais. Avant de partir, je mets des croquettes à Mina, ma demoiselle féline. Elle se jette dessus. Gourmande va ! J’attache la laisse de Lucky, sans jamais trop savoir pourquoi, il reste toujours au pied et surtout il obéit bien plus que Silas n’obéît à mon père. Le chien parfait. Bon compagnon et terrible chien de garde, oh je sais, cela ne saute pas tellement aux yeux quand on le voit se mettre sur le dos et réclamer des câlins au ventre. C’est le pire charmeur que je connaisse. Après avoir quitté la maison, on monte dans la voiture, Lucky à l’avant, assis sans bouger. Il fixe la route la langue pendante. Le trajet n’est pas très long, je m’arrête quand même sur la route pour prendre du café, je ne sais même pas si je vais le trouver chez lui Gus mais moi j’ai besoin de mon café. Noir sans sucre pour moi, je prends celui que Gus aime également. Je me gare devant chez lui. Le portail n’est pas fermé alors j’entre au moins dans le jardin pour me rendre à sa porte, Lucky à mes côtés, sans laisse, elle est restée dans la voiture. Je sonne à la porte, il est relativement tôt, j’espère que je ne le réveillerais pas. Je trépigne, est-ce qu’il a été blessé lui aussi ? Je me mordille la lèvre inférieure, tic nerveux. « - Allez bon sang, ouvre cette fichue porte ! » Je râle, je suis à deux doigts de tenter d’ouvrir quand j’entends les clés de l’autre côté.





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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Dim 9 Sep - 12:26


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Quand il ouvre les yeux, il a l’impression de se réveiller avec la pire gueule de bois de sa vie. Il n’aura bu que deux coupes de champagne, au final, à cette soirée qui a dégénéré à tous les niveaux. Et pourtant le mal de tête est là, tenace, tout autant que le goût d’amertume qui lui irrite la gorge. Il s’est réveillé plusieurs fois cette nuit, la première pour soigner Sybille aussi bien qu’il l’a pu tout en subissant les effets de l’hybris qui lui broyait les lombaires. Némésis l’a soulagé dans son état comateux, l’aidant à s’occuper d’elle par la même occasion pour qu’il puisse enfin l’installer plus confortablement dans son lit afin qu’elle récupère d’un sommeil de plomb. Elle n’a plus bougé d’un poil depuis et fréquemment il s’est retrouvé à venir écouter sa respiration pour s’assurer qu’elle ne l’avait pas quitté entre-temps. Les textos manqués pendant sa période d’évanouissement n’ont fait qu’aggraver son inquiétude et sa colère, mais l’épuisement avait fini par le rattraper. Il a dormi quelques heures, d’une traite, d’un sommeil sans rêve. C’est la faim qui finit par avoir raison de sa fatigue, et il se lève péniblement, enfile un t-shirt et un short avant de descendre dans la cuisine, sans oublier de vérifier que Sybille va bien avant de la quitter. Il y a quelques jours, c’était elle qui l’avait récupérée à la petite cuillère, alors que la mort l’avait laissé filer entre ses griffes de justesse. Elle qui l’avait bandé, soigné, et veillé. Avaient-ils vraiment mérité tant de souffrances en l’espace de quelques jours seulement ? Lui, sûrement. Elle, non.

Le frigo est convenablement rempli pour se faire un vrai petit déjeuner, mais là tout de suite son estomac franco-italien ne pense qu’à se jeter sur le plateau de fromage. Il attrape un couteau et le pain en passant, s’installe à table et se coupe une grosse tranche de Comté. Épuisé par les difficultés de cette nuit, le fromage lui fait un bien fou mais ne fait pas non plus des miracles. Une main passe dans son cou distraitement, touche les restes de cloques et les bleus qui commencent à peine à changer de couleur. Il revoit Luca prostré sur le sol, les mains brûlées, le visage et l’expression tétanisés ; il revoit Sybille menacé, les mains griffées et cette femme, O’Reilly, lui planter des ciseaux dans les ailes, le sang couler dans son dos mutilé. Cette femme qu’il n’a pas réussi à tuer, qui a failli lui prendre Némésis. Les doigts se serrent machinalement, il repense à ce texto qui les prévenait d’un incendie, repense à la folie dans les jardins, à ce stupide Mendès qui avait juré leur perte. Il ferme les yeux, inspire, expire. Reprend du fromage. La journée promet d’être longue.

On sonne soudain à la porte, comme si le destin avait entendu ses pensées et décidé d’enclencher immédiatement le processus. Il finit de mâcher, pose le couteau et se lève difficilement, sentant chaque muscle le tirer. Augustin marche jusqu’à la porte d’un pas traînant, et regarde par le judas. Calliope. Il soupire de soulagement, un faible sourire étire sa bouche alors qu’il ouvre la porte à la jeune femme et à… Lucky, sans surprise. « Calli, » l’accueille-t-il d’une voix rauque, content de voir qu’elle va bien, au moins. Tout c’était passé si vite, les événements s’étaient enchaînés avec une telle rapidité qu’il n’avait pas pu suivre les avancées de tout le monde. Il ne sait même pas ce qui est advenu de Alcide, de Luca ou de Alfonso. Il a eu Silas par texto, mais c’est tout pour l’instant. Il lui sourit, puis il se penche avec raideur pour saluer le golden retriever, lui grattant les côtés de la tête. « Salut toi. Entre, » adresse-t-il à Calliope, et il referme la porte derrière eux. Il prend le café qu’elle lui tend avec gratitude et se rend compte qu’il n’a même pas pensé à lancer la cafetière tellement il était affamé. C’est contraire à ses principes, pourtant, c’est dire à quel point il n’est pas dans ses baskets. « Merci pour le café. » Ils avancent dans la cuisine, et Gus rattrape son erreur sans plus tarder. Il va avoir besoin d’une triple dose de café pour ce matin, et Sybille en voudra aussi sûrement quand elle émergera. « Comment ça va toi ? » La question n’est pas celle habituelle qu’on pose par politesse avant d’enchaîner sur le véritable sujet de conversation. Aujourd’hui elle est primordiale, il s’enquiert de l’état de le jeune femme avec un réel intérêt. Car personne n’est vraiment sorti indemne de cette soirée.

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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Lun 10 Sep - 22:13

AUGUSTIN + CALLIOPE

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Augustin a pris la place d’un véritable père. Je ne sais même plus vraiment comme cela s’est fait, c’était assez naturel. Là où Alcide n’était pas paternel, lui l’était. Il était protecteur, attentionné. Rapidement il est devenu le père que la vie m’a enlevé. Alcide est un père mais la relation n’a pas été facie dès le début. Avec Gus c’est naturel, je me sens moi-même, je me sens bien. Alors forcément lors des moments houleux au bal que la Nuova Camorra je m’inquiète. Je m’inquiète pour tout le monde tous ceux qui se trouve dans la trianon parce que j’ai l’impression que tout était lié. Les coups de feu, la folie des gens, les blessés, la panique. Alcide, Gus et Silas étaient dedans et moi j’étais à l’extérieur. Alcide a refusé ma présence. Autant vous dire que ma fierté a pris cher. Forcément, être la fille du Don et ne pas être à ses côtés dans ce genre de moment… Normal non ? J’ai fait avec, j’ai tenté de passer une bonne soirée mais les choses ont rapidement pris une tournure qui n’était pas prévu. J’étais avec Keith et lui est neutre. Je le sens encore saisir ma main pour m’entraîner vers l’extérieur. J’ai tenté d’y aller, on a été bloqués. J’ai renoncé. J’ai fini par céder à Keith et on s’est éclipser sachant que mes proches étaient dedans. Une part de moi à honte, j’aurais dû tout faire pour être présente. Me battre pour les retrouver. Seulement, j’ai suivi mon cœur et Keith. Je ne sais même pas ce que je dois penser de cette soirée avec lui. Ce baiser furtif, ses manières proches, ambiguës. Une part de moi était heureuse à ces côtés mais l’autre me dit de faire attention. Si je n’avais pas eu l’esprit embrumé par un homme, j’aurais trouvé une solution pour rentrer dans le manoir et aider mes proches.

J’ai eu des nouvelles d’Alcide. Puis de Silas. Je sais qu’ils vont bien. Maintenant je m’inquiète pour Gus. Pas de message et lors de la nuit de folie, il est sur répondeur. Je n’arrive pas à bien dormir. Je m’inquiète, j’ai cette tendance quand j’aime des gens à m’inquiéter trop vite, à les protéger, c’est Artémis. Déesse protectrice, maternelle. Je suis liée à eux, d’autant plus avec Alcide, doublement mon père, comment je suis censée ne pas être attachée à un père distant ? Et encore Zeus avait de la considération pour sa fille, c’est lui qui lui a offert l’arc et les flèches. Je n’attends plus grand-chose de la part d’Alcide, je ne suis pas sûre qu’il tienne réellement à moi. Je suis une femme… Je crois qu’il a plus d’affection pour Silas, avec qui il ne partage pas de sang que pour moi. Alors je sais, je ne suis pas sa fille légitime, mais je reste sa fille non ? Peu importe. Je retrouve un père chez Augustin. Dans son comportement, dans son affection. Alors je profite, c’est bête mais je les considère tous les deux comme des pères. Après des années à ne pas en avoir eu, je crois qu’on peut dire que j’en ai deux. Je n’ai plus de mère, alors il me faut bien cela, n’est-ce pas ?

Je frappe à sa porte. Lucky assis à mes pieds, la langue pendante en attendant qu’on daigne nous ouvrir. Je trépigne. Je suis à deux doigts d’allumer une cigarette avant d’être entré à l’intérieur. Le bruit des clés m’indique alors que l’on va m’ouvrir. Dans quel état va-t-il être ? Une balle dans la jambe lui aussi ? Apparemment non. Il ne semble rien y avoir. Je le détaille de la tête aux pieds alors que Lucy lui entre dedans dans la maison comme s’il était chez lui. Ce chien est incroyable. Gus se penche pour le caresser et je constate tout de suite qu’il est raide dans ses mouvements. Son hybris. Je fronce les sourcils. « - Ton dos te fait mal » Constatation immédiate. Je rentre lorsqu’il m’invite et je lui tends son café en le regardant toujours un peu inquiète. « - De rien, je connais tes goûts » Je souris légèrement. Pourtant j’espère qu’il n’a rien de plus. « - C’est juste ton dos ? Pas de balles logées quelque part hein ? » Je laisse Lucky se balader dans la maison qu’il connait par cœur. Je me concentre sur mon père de cœur. Je croise les bras avec mon café dans l’une d’elle. « - Comment je vais ? Sérieusement, je me suis faite un sang d’encre ! Et tu ne donnes pas de nouvelles ! » Je l’engueule un peu, j’avoue, c’est parce que j’ai eu peur. Je ne pouvais rien faire et j’ai forcément imaginé le pire. Je fonce dans ses bras, posant mon café sur la table au passage. Je me glisse dans ses bras, totalement bouleversée, la fatigue et le stress me rattrape. Je sens ma gorge se nouer, je retiens des larmes, pas question de pleurer. « - Abruti, j’ai eu peur ! » Je renifle un peu, je ravale un peu mes sentiments. Je me pince les lèvres. « - Tu veux que je regarde ton dos ? » Il m’arrive parfois de le masser, c’est affectueux, je tente de le débloquer quand il l’est. Je ne le fais pas à chaque fois mais j’arrive à le soulager parfois. Je lui fais un petit sourire, je le cache rapidement derrière mon gobelet de café, je m’enfile une longue gorgée. Puis c’est décidé, je sors une cigarette que j’allume, il était temps. Je tente de diminuer cette sale addiction mais j’ai du mal, notamment quand ma famille met à mal mes émotions.


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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Lun 17 Sep - 13:03


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Lucky se met à ses aises, gambade dans la cuisine et le salon en reniflant les odeurs familières qu’il retrouve certainement un peu partout. La vision de ce larbrador loyal et toujours joyeux lui tire un maigre sourire alors qu’il prend une première gorgée du liquide salvateur. Ce n’est pas trop chaud, le temps que Callie arrive ici ça a eu le temps de refroidir un peu, de sorte que le café soit pile à la bonne température. Observatrice, la jeune femme réalise tout de suite que l’hybris l’a frappé, et s’enquiert d’autres blessures. Augustin la rassure d’un geste de la main. « Non ça va, juste le dos, » dit-il en la détaillant de haut en bas. Elle a l’air en pleine forme, malgré les cernes qui attestent qu’elle a passé une nuit compliquée.

Elle s’est inquiétée, bien sûr. Comme lui, comme Silas, comme eux tous. Le cataclysme n’avait pas été anticipé, loin de là, et ils ne sont pas encore en position de pouvoir en prendre la pleine mesure. Pas si tôt, alors que tout est confus et qu’ils n’ont pas encore bu le premier café de la journée. Mais en plus de ça, Callie n’était pas au Trianon. Une décision que Gus avait lui-même approuvée, bien qu’il se doute qu’elle ait pu la vexer au plus haut point. Callioppe est une femme forte, mais les gens conviés au Trianon n’étaient pas dignes de confiance, et très dangereux ; la soirée a prouvé qu’ils avaient eu raison de se méfier. Augustin se doute que Callie doit se sentir flouée d’un certain droit qu’aurait pu lui apporter son rang, mais c’était la décision d’Alcide. Et il préférait la savoir loin de tout danger, loin de se douter que le danger ne se limiterait pas au seul Trianon. La jeune femme exprime son inquiétude, l’insultant même au passage, mot qu’il accepte avec une pointe de culpabilité. Elle le prend dans ses bras, visiblement encore sous le choc de ce qui s’est passé. « Désolé, Callie. » Il la serre doucement contre lui, puis elle s’écarte, lui propose de le masser. Il lui sourit avec gratitude mais hoche la tête, tandis que Lucky décide de monter les escaliers pour aller explorer l’étage. « C’est gentil mais ça va. Sy… » Il cligne des yeux, réalise soudain que Callie ne connaît pas du tout Sybille et ne l’a sûrement jamais vue. Elle n’est pas au courant qu’une femme (quasiment de son âge d’ailleurs) est en train de dormir dans son lit, à l’étage. Un brin désarçonné, il parvient tout de même à ne pas trop bafouiller. « Je... on m’a déjà soigné. L’hybris. Ça va mieux, je suis juste encore un peu raide. » Il sourit de nouveau, la situation serait presque comique si les événements récents n’étaient pas aussi graves. Il l’observe un instant, réalise qu’il aurait pu la perdre hier soir sans même le savoir, dans le chaos qu’avait été la soirée. Cette pensée n’est tout bonnement pas acceptable : au fil des années, il s’est attaché à Artémis comme s’il s’agissait de sa propre fille. Elle avait le même âge qu’aurait eu Nina quand ses yeux se sont posés sur elle la première fois, la même vivacité d’esprit et le même sourire malicieux. « Comment ça s’est passé pour toi ? Tu es partie à quel moment ? »

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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Lun 17 Sep - 15:11



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Artemis ϟ  Hermes ϟ Nemesis






La mort lui a sourit, dans son bain de sang, elle s'est délectée de la vision de Némésis en train de souffrir. Les heures suivant leur arrivée chez Augustin c'était un gros trou noir, pour les deux, portés sur les abysses de l'oubli. Némésis et Hermès, foudroyés en plein vol. Elle a été la première à retrouver ses esprits, sans pouvoir distinguer la moindre chose, elle se souvenait de ce qu'avait fait Augustin pour la sauver et par ses dons elle a réussi  calmer un tant soit peu son hybris, du moins suffisamment pour qu'il soit capable de la soigner, qu'ils se reposent ensuite tous les deux tranquillement entre les draps. A plat ventre, elle n'a pas bougé de position depuis, trop de sang perdu, trop de choses douloureuses dans l'esprit et des images bouleversantes. Emportée dans un sommeil profond, c'est à peine si on l'entendait respirer. La peau cicatrise, doucement, les plaies encore fragiles mais l'aura bienveillante et bienfaitrice d'Augustin c'est ce qui l'a réellement sauvée. Sans cela elle se serait sans doute laissée mourir.

Elle se réveille ce jour là.

Son regard se pose sur une truffe noire, deux yeux brillants, le poil long et la queue d'un chien qui s'agite. Augustin n'a pas de chien, alors a qui est ce pépère ? Cette douce vision lui fait un instant oublier les douleurs, elle le détaille, lui sourit et glisse faiblement a main sur lui jusqu'à son museau. Il lèche sa paume, lui dit bonjour, adorable. Sourire qui doucement réveille ses traits endormis, il monte sur le lit et se couche à ses pieds après avoir reniflé ses pansements. Allongée sur le ventre, nue, Sybille reprend ses esprits et retrouve ses sens. Les senteurs corsées du café lui viennent au nez, mélangées au parfum d'Augustin incrusté dans les draps. Le soleil qui passe dans la chambre réchauffe sa peau de ses rayons, fille de la nuit, pourtant c'est un souffle de vie qui la recouvre de sa chaleur. Elle respire, doucement, apaisée, soulagée d'être encore en vie, malgré les douleurs qui crispent son corps. Augustin n'est pas là, elle devine qu'il a de la visite. Elle resterait bien là à paresser mais elle a une envie soudaine de café, de manger. Elle s'étire du mieux qu'elle peut, les muscles du dos endolori, les cervicales nouées, et la nuque tendue. La jeune femme s'extirpe doucement des draps, voûtée, elle ne sait pas si c'est une bonne idée d'entreprendre l'aventure jusqu'à rejoindre Augustin mais elle ne désire pas rester dans un état comateux, elle a besoin de sentir qu'elle est en train de guérir. Plaintes de douleurs qui font grimacer son visage, elle attrape une chemise à Augustin n'ayant pas de vêtements ici et se couvre. Le contact du tissu contre ses pansements est électrique, mais ele s'habitue doucement, se lève sous le regard intrigué du chien. Il descend du lit, l'observe et la suit alors qu'elle marche doucement dans le couloir.

La main gauche tient le pan de mur, l'autre caresse le haut de la tête de son compagnon poilu et sur les derniers mètres il s'en va, sans doute pour retrouver son maître ou sa maîtresse. En entrant dans la cuisine, elle découvre une jeune femme accompagnée d'Augustin. En temps normal elle aurait refusé de se montrer dans un état de faiblesse tel, mais elle ne désire pas rester dans son coin pendant que l'odeur du café lui nargue les narines. « Bonjour » Elle souffle faiblement à l'adresse de la jeune femme, essaye d'étirer un sourire amical malgré sa tronche cadavérique. Puis elle marche, doucement, le dos recourbé à cause de la douleur et vient prendre place à côté d'Augustin. La tête trouve appui sur l'épaule de son voisin, elle ferme les yeux, la tête tourne. Soupir qui passe ses lèvres, elle prend un instant de laisser aller avant de doucement se redresser, du moins appuyer ses coudes sur la table, éviter d'avoir le dos trop droit et tirer sur ses plaies. « Je suis désolée, je voulais pas vous déranger, mais j'ai senti le café et...Cette adorable bouille est venue me dire bonjour » Cite t-elle, elle qui adore les animaux, parce qu'ils ont quelque chose d'apaisant et qu'ils ressentent la douleur des humains.


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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Jeu 4 Oct - 17:18

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Je constate rapidement que je me suis inquiétée pour rien. Il va bien. Comme souvent après l’utilisation de son don, il a mal au dos. Je propose de lui masser, je sais que cela peut lui faire du bien. Apparemment on s’en est déjà chargé, alors je me demande à quoi je sers. A part juste lui servir du café. Je prends sur moi, c’est vrai que je devrais avoir l’habitude. Alcide est pire. Alcide ce père que la biologique m’a donné. Parfois je me demande vraiment ce que ma mère a pu lui trouver. Il ne s’est jamais vraiment comporté comme un paternel. Rapidement c’est Gus qui a pris la relève, naturellement. Je sais qu’il aurait dû avoir une fille de mon âge un peu prêt, peut-être que le lien vient de là, cette envie d’être père, une fille que la vie retire, mais la vie est parfois plus généreuse qu’on ne le pense parce qu’elle peut vous en offrir une nouvelle. Je sais que je ne remplacerais jamais la première et je n’aurais pas cette prétention. Finalement je ne suis la fille de presque personne mais je crois que ça me va bien aussi. Pour le moment… les gens qu’on aime sont susceptible de disparaître si vite… Trop vite. J’ai beau me dire que je ne dois pas m’attacher, je finis par les aimer, et je vais finir par en souffrir. C’est inévitable, la douleur va avec l’amour, je crois qu’on a créé les deux en même temps.

J’ai besoin de me livrer. Je ne le fais pas souvent mais j’ai eu peu, alors circonstances exceptionnelles, je fonds dans les bras de Gus. Comme une fille pourrait faire parce qu’elle est inquiète. Le terme abruti n’est peut-être pas bien choisi mais cela montre que cette situation est juste irréelle. Je me décale donc, je reprends ma place initiale autour de la table de la cuisine et je le regarde. Il semble fatigué, écrasé par un certain poids. Les responsabilités sont rudes, être aux côtés de mon père n’est pas chose facile. Je ne sais même pas comment il fait.

Je souffle doucement, je ne fais pas attention à Lucky, il connaît la maison comme sa poche et sans doute bien mieux que moi. Peu importe. Je prends une grande gorgée de café puis je décide de sortir une cigarette. Mon stress a besoin de se nourrir, le tabac vient ronger mes poumons, tant pis. Je suis accroc, la nicotine tatouée à vie. Gus me demande ce qui s’est passé pour moi à cette soirée. J’en veux presque à Keith de m’avoir demandé de le suivre, faiblesse cardiaque, il m’a convaincu avec son regard. Je suis partie parce que je ne pouvais rien faire, pas entrer dans ce fichu manoir. J’ai détesté cette soirée, elle a été des plus étranges. Je souffle la fumée, j’écrase la cendre dans la boîte où je tenais les cafés pour ne pas en même partout. « - J’étais dehors quand tout a commencé à merder. Ne me demande pas avec qui, un homme, un ami… on discutait, bref » J’inspire de la fumée. Je réfléchis à mes mots. « - Tout a commencé à merder. Quand j’ai entendu les coups de feu, j’ai voulu rentrer, voir si vous alliez bien… toi… Silas et Alcide. Les ronces barraient la route, impossible. Alors j’ai laissé tomber. Les flics commençaient à arriver. » Une taffe et la fumée qui pourrit mes poumons. Je reprends. « - J’aurais dû être avec vous ! J’ai été mise de côté ! Je déteste ça, de plus je me suis inquiétée pour vous. » Mon ton est plus autoritaire. « Papa c’est fait tirer dessus et je l’apprends par sms, tout va bien dans le meill... » Je m’arrête soudain. Un bonjour bien me couper. Enfaîte, pas que cela me dérange mais c’est surtout la présence féminine qui m’intrigue. J’arque un sourcil, un peu stoppée dans mon élan. La cendre tombe de ma cigarette qui se consume toute seule pendant deux minutes. Une belle brune descend en compagnie de mon chien, lui, il l’avait repéré, le filou. Enfaite je reste un peu étonnée. Non pas que je sois ce genre de fille choquée de cramer son père avec une femme. Juste je n’étais pas prête. La jeune femme, elle doit avoir mon âge, est sublime, le genre de beauté méditerranéenne assez fatale, qui lui résiste ? Passons, elle s’excuse de nous interrompre et moi je lance un regard à Gus étonnée mais je ne peux pas me retenir. Je pouffe. « - Sérieusement ? Je comprends mieux pour ton dos » J’ai envie de rire mais je me retiens. Je me mordille la lèvre. « - Enchantée, Je suis Calliope, la fille adoptive et adorée de Monsieur » Augustin est mon papa de cœur, je préfère qu’elle sache, histoire qu’il n’y ait pas ambiguïté. « - Alors comme ça vous deux ? » Je souris malicieusement. Je regarde Gus. « - Je n’étais pas au courant mais je suis ravie, tu as toujours beaucoup de goût » Je le taquine. « - D’ailleurs on devrait se tutoyer, tu étais à la soirée toi aussi n’est-ce pas ? Il me semble t’avoir aperçu dans les jardins… » Je finis ma cigarette avant de l’écraser.



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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Sam 13 Oct - 11:48


city of delusion
Attentif, il écoute la réponse de Calliope sur ce qu’elle a vécu à la soirée. Les mots vite prononcés et balayés d’un revers de la main ne lui échappent cependant pas, et s’il ne dit rien pour l’instant car le moment est mal choisi, il les note consciencieusement dans un coin de sa tête. Un homme, un ami, ils discutaient, bref. Le bref qui veut tout dire, indice qu’en tant que père il a vite appris à repérer, et ça lui tire un coin des lèvres, bien que le sourire ne lui vienne pas – car la suite de la conversation est autrement plus sérieuse. Calliope a l’air d’avoir manqué une bonne partie du cataclysme de cette soirée, et une part de lui en est rassurée – une part qu’il essaie tant bien que mal de faire taire en général, car Calli est une femme forte et tout à fait capable de se défendre, voire même d’attaquer. Mais c’est un réflexe paternel et un peu macho, il faut bien le reconnaître, et il n’est pas encore là de s’en défaire totalement. Paradoxalement, il comprend sa colère et s’imagine à quel point il aurait été furieux s’il avait été à sa place. Les reproches fusent, elle exprime sa frustration et sa vexation et Augustin baisse les yeux, triture le fromage du bout de son couteau. « Je sais Callie... » qu’il répond dans un souffle, n’ayant aucune excuse à donner si aucune justification. Il a tord, ils ont eu tord de la mettre à l’écart mais d’un côté il n’arrive pas vraiment à le regretter. Qui sait ce qui se serait passé si elle avait été là ? Les balles perdues dans le Trianon auraient très bien pu l’atteindre elle, comme cette russe qui s’était fait percer le ventre, et ça Augustin ne l’aurait pas supporté. Il a porté le corps sans vie de Nina dans ses bras, il refuse que ça recommence avec Callie. Elle enchaîne, et Augustin relève vivement la tête quand elle mentionne Alcide, fronce les sourcils. Il s’est fait tirer dessus ? Quoi ?

Pas le temps de rebondir sur le sujet pour l’instant, car ils sont interrompus par la voix faible et encore endormie de Sybille qui descend les escaliers. Pris de court, Augustin se fige en l’entendant, partagé entre la petite gêne du moment et l’inquiétude qu’il ressent à l’égard de la jeune femme. Inquiétude qui se teinte d’une certaine chaleur en la voyant simplement porter une de ses chemises, mais cela n’aide pas à faire passer le petit malaise qui s’installe alors. Il regarde Callie, muet, puis Sybille qui a l’air extrêmement fatiguée mais qui au moins est vivante. Et a réussi à se traîner en bas malgré les douleurs qui doivent encore l’accabler. Il cligne un peu des yeux, attend la réaction de Calliope qui finit par pouffer de rire, une fois la surprise passée. Son amusement tire un sourire à Gus, il est vrai que la situation est assez comique – et elle n’a pas l’air de s’offusquer de le voir avec une fille qui pourrait avoir son âge, donc tout va bien. Sybille s’assied à côté de lui et pose sa tête contre son épaule, épuisée. Il prend sa main dans la sienne sous la table, doucement, pour la rassurer tandis que Calliope le taquine et se présente à son amie. Augustin lance un regard à Calliope, amusé mais l’air de dire oh ça va, hein, et se trouve un peu con face à sa question. Eux deux ? Au courant ? Ils tournent autour de l’idée depuis quelques semaines, c’est vrai, mais si les récents événements les ont rapprochés, ils ne forment pas plus un couple qu’une semaine plus tôt quand ils ont dansé en buvant du champagne. Mais les titres officiels n’importent pas vraiment, ce qui compte c’est les actes et cette nuit encore l’a prouvé : Némésis et Hermès forment un duo difficile à démêler. « Eh bien, euh... » Il ne sait pas quoi dire, en fait. Le dieu messager, roi des baratins et des histoires à dormir debout, qui se retrouve à court de mots. Un comble. Il n’a rien à dire, en fait, mais peu importe. Calliope s’en amuse et a réellement l’air contente pour eux, alors ça lui suffit. Il est soulagé lui aussi. Content d’avoir Sybille saine et sauve près de lui, et Calliope entière, vivante, et pas assez fâchée contre lui pour ne plus pouvoir lui sourire.

Une certaine chaleur de contentement l’envahit à cette réalisation et il se sent un peu moins tendu, un peu moins raide bien que son cerveau continue à réfléchir à mille à l’heure. L’entrepôt, Mendes, Silas blessé et il apprend maintenant que Alcide s’est fait tirer dessus… Ça fait beaucoup d’infos à ruminer. Il se lève, laissant doucement Sybille se redresser, et prend une tasse dans l’armoire au dessus de l’évier pour lui préparer un café, les laissant discuter. « Tu as faim, Callie ? » demande-t-il à la volée alors qu’il ouvre le frigo et attrape de quoi préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Lui s’est jeté sur le fromage par pur automatisme de récupération bien français, mais les filles ont bien droit à quelque chose d’un peu plus consistant. Surtout Sybille, qui a besoin de reprendre des forces. « Je vais faire des œufs brouillés. » Bacon de sorti, il met deux poêles à chauffer et s’attaque à la préparation d’un petit déjeuner bien gras et bien américain, histoire de les remettre de leurs émotions. Il prend des champignons qu’il met à griller dans la même poêle que la viande, et les odeurs lui ouvrent de nouveau l’appétit. Des beans à réchauffer au micro ondes, son estomac gargouille et il décide de rajouter deux œufs dans la poêle, ça ne leur fera pas de mal.

Quand c’est prêt, il met les œufs dans une assiette creuse, le bacon et les champignons dans une autre, les haricots dans un bol et apporte le tout sur la table. Il repart chercher des couverts et trois assiettes, le poivre, le sel, et de quoi s’hydrater aussi. Carafe d’eau et trois verres, et ils sont fin prêts à remplir leurs estomacs éprouvés par une nuit éreintante mentalement et physiquement. L’odeur du bacon lui titille les narines et il se sert, aide Sybille à remplir son assiette en voyant ses gestes encore douloureux. « Tu disais que Alcide s’est fait tirer dessus... » repense Augustin, relançant le sujet entre deux bouchées de bacon salvatrices. Dieu que c’est bon. Il se recoupe une bonne tranche de comté, parce qu’il n’y a quand même rien de mieux, et se prend quelques champignons braisés. « Tu sais ce qui s’est passé ? Il va bien ? »

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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Mar 16 Oct - 21:56



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L'ombre d'elle même, fantomatique traîne sa carcasse jusqu'à la cuisine, la tête reposée sur l'épaule d'Augustin. Elle dérange leur conversation, mais elle n'est pas dans l'optique de faire de la politesse, son corps est en souffrance permanente, son esprit est anesthésié – on lui pardonnera.Ses doigts se mêlent à ceux d'Augustin sous la table, pendant que la jeune femme taquine Augustin sur sa présence, de petites blagues qui malgré tout dessinent un sourire amusé sur le visage marqué de la jeune femme. Calliope, la fille adoptive d'Augustin, bien entendu elle en a entendu parler, ils ont eu tout un tas de conversations différentes sur leurs vies respectives, même si certaines n'ont été que rapidement abordées. Un couple ? Ils le sont en un sens, cela dépend de la définition que l'on pourrait apporter à ce mot. Augustin et Sybille sont bien des choses, un duo, des alliés, alors on peut considérer ça un couple si cela peut inclure qu'ils sont chacun libres de leur côté et que 'amour n'a rien à faire dedans. La simplicité, les actes, le présent, si elle a envie de le voir elle lui demande, si elle a envie de réchauffer ses draps elle va le voir autrement leur conversations sont tout à fait banales, il n'y a pas de projet de famille ni rien. C'est quelque chose de particulier, qui convient à Sybille pour l'indépendance qu'elle désire garder. Elle serre la main d'Augustin, apprécie le soutien de sa présence alors qu'elle est constamment en train de lutter pour sa vie depuis le retour de l'Eden Manor. N'en témoignent les pansements à son dos, qui parfois s'imbibent de sang. Elle en a trop perdu, elle en fait aussi d'ailleurs trop. Rester au lit aurait été une meilleure solution, mais Sybille est bornée, Némésis aussi est une véritable guerrière qui refuse de se laisser aller même en étant en train de valser avec la mort.

« Je m'appelle Sybille » elle répond, brièvement, sa voix est lointaine, presque dans un murmure malade. Calliope était présente à l'Eden Manor d'après ce qu'elle semble avance. La jeune femme laisse Augustin se lever, appuie ses coudes sur la table pour ne pas trop fatiguer son dos lacéré. Calliope n'a pas l'air d'avoir souffert de la soirée ce qui est rassurant sans doute pour Augustin et d'autres de la Nuova Camorra qui tiennent aux leurs. Elle l'a vu, elle l'a compris, elle a eu ses preuves que cette organisation est réglo et cela lui fait plaisir. « Oui, j'y étais... » discussion délicate, parce que cela reviendrait finalement à discuter de ce qui l'a mis dans un tel état. Hors elle ne désire pas revoir les images de Luca et ses mains brûlées, le corps d'Augustin endolori contre le sien dans cette ultime téléportation pour lui sauver la vie, Alcide blessé et perdu et puis tout ce carnage. La guerre des dieux ne fait sans doute que commencer, elle fera rage si l'on ne retrouve pas un certain équilibre. Un cycle de vengeance est en place depuis longtemps, il sera dur à briser, très dur.

La jeune femme perd son regard sur l'hôte qui malgré les douleurs récurrentes continue de prendre soin d'elles, prépare de quoi manger. Il a l'air d'aller bien, mais elle a encore du boulot pour le débarrasser de son hybris. Elle réfléchit, elle peut sans doute encore apaiser sa peine, mais a besoin de le toucher pour le faire à distance elle ne se sent pas capable de se concentrer assez. Alors une douce odeur s'élève dans les air, un petit déjeuner tout à fait normal, dans une ambiance détendue, c'est agréable et cette jeune femme en face semble réellement sympathique. « Augustin m'a parlé de toi, je suis contente de te voir enfin pour de vrai. » Elle a du mal, mais elle se force pour ne pas faire mauvaise impression. La respiration même, le mouvement de ses côtes est douloureux, mais elle est sur la voie de la guérison. « Je suis désolée je ne suis pas très présentable mais j'espère qu'on aura l'occasion de beaucoup parler ; tu es la réincarnation d'Artémis c'est ça ? Je suis celle de Némésis, je suis arrivée il y a peu à Arcadia je suis restée assez discrète »

Augustin revient avec leurs assiettes fumantes, qui ont l'air d'être délicieuses. Le ventre de la jeune femme gargouille, elle sourit, c'est bon signe si elle a faim non ? Elle va pouvoir prendre ses forces. La jeune femme remercie Augustin, pose sa main sur son bras et se concentre, retire un peu plus d'hybris et cesse quand elle sent qu'elle ne peut plus « Après manger je pense que je pourrais faire mieux » Sourire adressé, la fourchette attaque le repas, s'en délecte, véritable soulagement pour elle, pour son corps meurtri.


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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Ven 26 Oct - 11:43

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Elle s’appelle Sybille la belle brune qui semble être l’élue du coeur de ce père que la vie m’a donné. Je lui souris, elle est belle, elle doit avoir mon âge mais je crois que ce n’est pas ce qu’il y a de plus choquant dans cette ville. On a vu pire. Notamment des dieux qui se livrent une guerre acharnée. Non vraiment si Sybille convient à Gus, elle me convient, et puis avoir une amie de mon âge ne peut pas me faire de mal. Et puis il y a un truc entre les deux, j’ai l’impression qu’ils sont bien. Tant que tout se passe bien. Accessoirement, je n’ai pas non plus à me mêler de la vie intime de Gus, et puis on aurait fait pire, quand on regarde le palmarès de mon véritable père, Alcide est loin devant, je pense. Peu importe. Ce n’est pas parce que je n’ai pas la moindre vie intime que les autres ne doivent pas profiter. Artémis déteint bien beaucoup sur moi de ce côté mais il m’est tellement difficile de me lier avec des hommes sentimentalement parlant que cela complique pas mal la chose. Enfin passons.

Je souris à Sybille. La situation est risible et j’aime bien taquiner Gus. Lui ne semble pas aussi à l’aise que Sybille et moi, apparemment, elle non plus cela ne lui pose pas de soucis, lui, je crois qu’il se demandait ce qui pouvait se passer entre nous deux. Les présentations sont faîtes. Gus semble chercher à changer de sujet et s’enfuit dans la cuisine pour faire à manger. Des œufs brouillés, je grimace. Je suis végétarienne, presque extrême pour ma part, je ne mange rien qui puisse venir d’animaux. Je lui lance un regard en mode, tu as oubli ou quoi ? Je crois qu’il est perturbée par tout ce qui se passe. « - Si tu as des fruits ça m’ira très bien » Je lui rappelle quand même. « - Végétarienne » Je précise pour ne pas passer pour une casse-pied. Gus commence à préparer à manger, je grimace à nouveau en sentant l’odeur du bacon, Lucky semble toute fois apprécier et suit son grand-père de près, on ne sait jamais, si un morceau tombait accidentellement. Pendant que Gus fait à manger je discute avec Sybille, ce qui me rassure un peu c’est que Gus a déjà parlé de moi. Je souris. Je ne peux pas retourner le compliment, puisque je n’ai jamais entendu parler de Sybille. Dommage, elle m’a l’air fort sympathique. Elle s’excuse pour son apparence, je souris chaleureusement. « - Pas de soucis, vu la nuit au Manoir, c’est tout à fait excusable. » Je ne peux pas lui en vouloir. Elle semble déjà savoir qui vit en moi, quelle récurrence je suis. J’apprends alors la sienne Némésis. Je suis surprise qu’elle en sache autant sur moi mais sans doute que Gus a fait le messager. Némésis et Artémis ont quelques liens historiques. « - Je suis sûre que nous aurons beaucoup à nous dire » Je regarde Gus revenir vers nous. Elle semble agir sur son hybris, je ne sais comment, cela m’intrigue. « - Quel est ton don ? Tu soignes ? » Parce qu’elle semble pouvoir soulager les douleurs lombaires de Gus… d’ailleurs je n’ai jamais vraiment trouvé quel était mon hybris. On pense que je suis méfiante extrême mais je n’ai pas l’impression que ce soit une faiblesse, il y a forcément autre chose. Je trouverais bien un jour. Gus revient sur mes propos. J’ai précisé qu’Alcide s’était fait tiré dessus. Je pensais qu’il le savait, qu’il était avec lui. « - Tu n’es pas au courant ? Il m’a envoyé un message… Il va bien, je suis directement allée le voir, il s’en remettra, tu le connais. » Je marque une pause. « - Je ne sais pas grand-chose des circonstances… tu n’étais pas censée être avec lui ? Cette soirée était un bordel fou j’ai l’impression, c’est la guerre avec les russes si j’ai bien compris ? Alcide m’a dit d’éviter leur quartier… Vous avez mis une sacrée merde au Triannon » Ce n’est pas tellement un reproche, surtout que je le dis avec un petit sourire. Peut-être que Gus m’en dira plus.



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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Lun 5 Nov - 19:20


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Végétarienne. Evidemment, quel idiot. Il se retourne et croise le regard de Callie, hausse les épaules et lui adresse une grimace d’excuse. Les filles discutent pendant qu’il termine de faire chauffer le petit déjeuner, et Lucky lui tient compagnie, sûrement plus attiré par l’odeur de viande que par Augustin. Mais Lucky et Gus se sont toujours bien entendu, et c’est pas aujourd’hui que ça va changer… Il sourit au toutou, lui parle avec entrain et ce dernier remue la queue, content de l’attention qu’il lui donne. Le banquier sourit et jette un coup d’œil à Callie avant de regarder Lucky d’un air conspirateur. « Surtout tu le dis pas à maman, » chuchote-t-il en prenant une petite tranche de bacon pour la lui donner. Un coup de langue et la viande a disparu, ravissant un chien au passage.

De retour à table, où Augustin a pris soin de placer la corbeille de fruits, il est heureux de constater que Sybille et Callie ont entamé une conversation agréable. Sybille lui sourit et pose la main sur son bras. Il sent la chaleur se diffuser, et la raideur dans son dos s’apaise immédiatement. Augustin serre doucement la main de son amie et hoche la tête. « Ça va Syb, je t’assure, garde tes forces. » Il lui est reconnaissant de tout ce qu’elle fait, et elle le sait. Mais entre eux deux, c’est elle qui a pris le gros coup plus hier soir et il faut vraiment qu’elle se repose. Il lui laisse le soin de répondre à Callie concernant son pouvoir, car ce n’est pas à lui d’en parler et ces questions là sont souvent délicates, selon l’appréciation de chacun. Il attaque plutôt son assiette, revit en sentant la nourriture chaude et nourrissante dans sa bouche, sourit d’un air goguenard à l’attention de Lucky qui s’est assis à côté de la table. « Ça c’est à moi, mon p’tit, » lui dit-il en croquant dans son bacon. L’amour vache. Ils se le rendent bien. Augustin aurait bien voulu prendre un chien, lui aussi, avait même failli craquer il y a quelques années pour un Saint Bernard. Mais il n’a pas assez de temps à accorder à un chien entre la banque et la mafia, alors il s’est abstenu. Et puis après Callie a adopté Lucky et ce toutou est un vrai bonheur, une vraie perle.

La discussion revient sur la soirée et Augustin est un peu rassuré de savoir que Alcide va bien – le bougre est costaud, il en faut plus pour le terrasser. S’il allait vraiment mal, Callie ne serait pas là, et elle ne parlerait pas ainsi. Il boit une gorgée d’eau, n’apprécie pas l’idée d’avoir été absent aussi longtemps, suffisamment longtemps pour que leur boss se fasse tirer dessus. C’était son devoir aussi d’être là pour le mettre à l’abri, mais les événements en ont décidé autrement. Alcide est son ami, son boss aussi mais il n’y a pas de quoi devenir mélodramatique à ce sujet. Il est assez grand et a assez d’hommes à ses ordres pour se défendre. Il a fait ce qu’il avait à faire de son côté.
Augustin repose le verre d’eau et reprend une bouchée de haricots, hoche la tête d’un air pensif quand elle évoque le bordel et le fait de devoir désormais éviter le quartier russe. Il finit de mâcher et pique sa fourchette dans du bacon. « Pour la faire courte, » commence-t-il, « il s’est créé deux camps au Trianon. Royaume, Bratva et E.T. d’un côté, nous et la Cala de l’autre. » Il croque dans le bacon, réfléchis à la suite. Callie doit être mise au courant de ce qui s’est passé, et il ne cachera pas sas mots aux oreilles de Sybille même si elle n’a pas encore intégré Camorra – ce qui ne devrait plus tarder, il le sent. Pourtant, tout est encore trop flou et trop brouillon pour pouvoir s’étendre sur ce qui s’est passé sans faire des hypothèses. « Le but était de tuer Mendes pour ce qu’il a fait. C’était pour ça que les cinq mafias se sont réunies. Pour ça que Alcide a fait cette satané soirée, » ajoute-t-il en faisant un geste agacé de la fourchette. « Sauf que les Russes et les Irlandais ont commencé à piailler, à demander des explications qu’on avait pas et à critiquer nos méthodes. Ça piaillait dans tous les sens, » toutes ces gonzesses ne dit-il pas, mais il le pense très fort, « tous à essayer de faire parler Mendes, à lui poser des questions et blablabla… Sauf qu’il se foutait bien de notre gueule à tous, proférait des menaces, disait que le temps des dieux touchait à sa fin et des conneries du genre... » Il hoche la tête, soupire et s’attaque aux œufs. « Et puis ça a dégénéré. Il y a eu des coups de feu. On a fini par buter Mendes, ce qui n’a pas plus aux pleureuses qui voulaient le garder en vie. La suite, vous la connaissez, » dit-il en jetant un regard à Sybille avant de le reporter sur Callie. « Le Trianon brûlé. La folie partout dans le manoir. » Il mâche ses œufs qui ont le même goût d’amertume que son discours. Il finit de manger, laisse le silence contemplatif suivre ses paroles avant de regarder de nouveau Calliope. « Et tu as reçu le texto. Quelqu’un a cramé un de nos entrepôts. » C’est là qu’il se rend, juste après avoir fini son assiette et son café.

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Safe and Sound | AUGUSTIN + CALLIOPE - Jeu 29 Nov - 18:58



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Elle est d'agréable compagnie, Calliope, cela n'étonne pas Sybille de savoir qu'elle s'entend bien avec Augustin et que ce dernier a même une figure de père. Pour sûr Augustin fait un bon père, elle lui souhaite un jour d'avoir des enfants. Sybille serre les doigts d'Augustin quand celui-ci lui assure qu'il se porte bien et lui demande de garder ses forces. Il sait qu'elle est incapable de le laisser dans la demi-mesure, qu'elle a besoin de le savoir complètement guéri et qu'elle forcera tant que ça ne sera pas le cas. Les mains tremblent, le corps rejette l'envie de faire le moindre effort et lui fait payer ce manquement. Il faut qu'Augustin s'en remette, ils ne peuvent pas être blessés tous les deux, elle refuse qu'il fasse le moindre effort pour elle s'il n'est pas remis. Alors la moindre source d'énergie qu'elle a, elle l'utilise pour lui, pour le guérir. Le don de Sybille interpelle la curiosité de Calliope qui lui demande sans la moindre hésitation. C'est étrange d'en parler de cette manière elle qui avait tendance à tout cacher d'elle depuis sa réincarnation jusqu'à ses petits talents. Maintenant cela semble devenir quelque chose d'assez normal et elle sent qu'elle a déjà les pieds dans la Nuova Camorra, contrairement à ce qu'elle avait pensé depuis son arrivée ici, elle s'en réjouit. « J'influence les hybris, je peux les amplifier ou les supprimer » une autre fourchetée, un sourire faible et la jeune femme écoute ensuite la conversation d'une oreille assez curieuse. Ce sont des conversation de Nuova Camorra qu'on la laisse entendre, ou alors ayant été sur le champ de bataille avec Luca on l'autorise exceptionnellement à l'entendre. Coudes appuyés sur la table pour soulager la douleur dans son dos, elle les observe tous les deux. Il y a bien des choses qu'elle ignorait, le sacrifice de Mendes, Chaos, comme quoi faire parti d'une mafia peut aussi être utile pour rester informé sur ce qu'il se passe en ville et quand cela concerne directement les dieux. Sybille fronce les sourcils, bien sûr qu'elle sait qui est chaos, elle ignore si cela est une bonne ou une mauvaise nouvelle. Le problème c'est que s'il était réincarné et qu'ils ont tué son hôte, Chaos pourra quand même de nouveau se réincarner, la différence est que cette fois ils ne savent pas qui, alors qu'avant cela ils le tenaient. Elle imagine que ça n'a pas dû être facile de garder son sang froid, elle-même en tant que déesse de la justice aurait cherché à le tuer aussi. Et puis Chaos avait aussi sans doute des pouvoirs qui ont dû les influencer, semer la pagaille, pas étonnant que tout ait dégénéré, un véritable Chaos.

Songeuse, avec les mafia déchirées, cela sonne aussi sans doute le début de guerres au sein de la ville. Les prochains jours vont s'agiter, elle se promet de se remettre vite en forme pour pouvoir faire face à cette menace et être efficace le plus vite possible. Dans l'immédiat des vacances s'imposent et dans son sommeil elle a rêvé de sa belle Mykonos. Peut être que l'occasion pourrait se présenter, d'y retourner, une retraite méritée. Elle en parlera à Luca, le temps de s'en remettre elle se promet d'aller le retrouver à l'hôpital, il doit sans doute souffrir de la situation, c'est que le combat était particulièrement violent pour lui. Nouvelle fourchette, avec bien moins d'appétit, son regard cerné et fatigué se relève vers ses deux interlocuteurs. Elle n'intervient pas, elle ne fait pas encore parti de ce groupe et ne viendrait pour rien au monde émettre un avis. Augustin annonce que l'un des entrepôts de la Nuova Camorra a été incendié, ce qui bien entendu n'est pas un hasard. Sybille s'arrête de manger et regarde Augustin. « De la vengeance. » Elle se pince les lèvres, le ressent dans les moindres parcelles de sa peau ; même si cela est évident, elle le signe, le confirme, ça sent la vengeance à plein nez. « Chaos était réincarné ? Alors il se réincarnera encore non ? » Alors ils doivent s'attendre à un retour de bâton sans aucun doute, autant s'y préparer le plus tôt possible. Plus  besoin de réfléchir, dès qu'elle est remise sur pieds, elle demandera à entrer dans les rangs de la Nuova Camorra.


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