« Blessure toujours ouverte, élément du passé, douce mélodie d'une autre époque. »
Mais quel ennui ! L'ennui est clairement une chose qu'il n'apprécie pas ! C'est clairement la dernière chose qu'il aime et autant dire, qu'il ne savait pas quoi faire. Aucun décès, pas de mort, pas d'amusement, rien, et autant dire, qu'il commençait clairement à dépérir dans son bureau, alors qu'il est bien habillé dans son costume noir, avec une cravate blanche et les gants de la même couleur. Sa tenu faisait clairement ressortir son teint pâle de mort naturel. Car oui, que ce soit durant sa période vivante, ou morte, il était déjà clairement pâle comme les fesses d'un nouveau né, c'est ça d'être roux comme lui. Mais un roux ayant du charme, même sans hypnose, tout simplement. Il fixait donc l'horloge, et quand 17h pointa le bout de son nez, il vint faire en sorte que tout les appels soient renvoyés sur son portable, puis il sortit en fermant boutique. Tant pis, il n'aura pas bossé aujourd'hui et la Bratva n'avait pas l'air ou pas encore, besoin de lui, et tant mieux, car une idée venait de clairement germer dans sa petite tête rousse aux yeux bleus.
Une visite, simple, ou non, allez savoir, il avait envie de voir une personne, son instinct avait commencé à le guider vers une certaine boutique, tenu par une certaine personne, douce, au sang enivrant et qui, malheureusement, commençait à rendre accroc notre bel oupyr ici présent. Il soupira d'ailleurs sur le route, il allait vers la boutique, mais il avait aussi en tête de vraiment repartir avec quelque chose, ayant repéré des objets en lien avec son passé, sa famille et il est très babiole d'ailleurs et ça lui tenait très à cœur, ce genre de chose. Mais c'était surtout un collier, de sa défunte femme, qu'il avait tué à contre cœur à cause de sa soif de début de transformation.
D'ailleurs, il était arrivé depuis environ quinze minute, il était devant l'étagère, à fixer le collier ancien, il se demandait toujours comment cela faisait que Rose le possédait, enfin après, c'est une boutique d'antiquité, mais surtout, Mio lisait encore une fois, les inscriptions présent dedans :
« Avec tout mon amour. M.Z »
Venait-il de dire doucement, mais il se retenait de toujours le prendre alors qu'il en mourrait d'envie, il en meurt, il se retourne dans son lit tout le temps quand il ne le prend jamais alors qu'il le voit quand il passe devant la boutique pour aller au boulot. Mais il le reposa, encore, et vint tout simplement lisser son manteau noir, long, se terminant vers les genoux. Il vint d'ailleurs passer derrière le comptoir d'accueil, pour aller dans l'arrière boutique. L'odeur de thé le guidant, c'est bizarre d'ailleurs qu'il ne voit pas l'infusion directement dans la boutique même, mais que l'odeur le guide vers l'arrière boutique. Se positionnant doucement derrière toi.
Les cheveux plaqués impeccablement, son manteau, ouvert donné vu sur son costard entièrement noir, la veste de fermé, la cravate blanche possédant le petit attaché doré brillant sous les lumières, qui servait à maintenir la chose contre la chemise, il tirait sur ses gants blanc pour bien les remettre, il possédait des lunettes, mais aucunement de vue. Mais cela rajoute un truc à la panoplie.
« - Mademoiselle Montgomery. »
Un simple vint orner sa bouche au lèvres légèrement rosé pâle. Alors qu'il avait doucement à fredonner un air de piano, qu'il connaissait.
Est-ce que la vie avait décidé de la torturer jusqu’au bout, alors qu’elle le faisait déjà avec l’entité qu’elle avait en elle ? Bien que c’était un grand honneur d’avoir une déesse dans son corps, en train de ne faire qu’un avec elle, elle aurait préféré ne pas avoir cette bipolarité, ou même juste une folle envie de tuer tout le monde quand tout n’était pas rond dans sa tête et qu’elle était dans une mauvaise phase. Le pire dans tout ça, c’était qu’elle aimait ce qu’elle savait faire, elle aimait savoir le pouvoir qu’elle avait sur les gens quand elle en avait besoin, elle aimait pouvoir avoir tout le savoir qui grandissait en elle grâce à cette déesse dans son coeur mais aussi dans son esprit. Rose pouvait être une douceur, elle était loin de vouloir avoir du pouvoir dans le Royaume, mais elle aimait quand même pouvoir contrôler ce qu’elle avait dans sa vie… Alors pourquoi n’avait-elle pas réussi à se contrôler quand elle était tombée nez à nez avec ce roux qui n’était qu’un oupyr ? Les hommes étaient une attraction, elle ne pouvait pas le cacher, elle ne faisait que de s’amuser, sauf que quand tu connaissais le pouvoir sur une personne, pourquoi la chose devenait plus qu’excitante ? Elle était tombée sur ce roux et plus jamais personne n’avait réussi à la satisfaire, et heureusement pour elle qu’elle n’était pas habitée d’une déesse de ce genre de chose, du sexe. Il avait juste réussi, et pas qu’une seule et unique fois, plusieurs fois à l'amener au stade où elle était dans les nuages, mais elle ne devait pas continuer, c’était ce qu’elle se disait à chaque fois après sa partie de jambe en l’air avec lui, ou quand elle sentait ses crocs dans son cou ou dans son épaule pendant ses coups de reins, elle devait arrêter.
Elle l’avait vu entrer dans la boutique via les caméras qu’elle avait mise en place, et comme à son habitude elle l’avait regardé observer ce collier qui avait l’air d’avoir une signification pour lui. A force, elle commençait à croire qu’elle allait lui donner s’il venait jusqu’ici juste pour regarder cette babiole et rien d’autre. Elle avait tellement de belles pièces dans sa collection, des livres jusqu’aux armes anciennes, elle prenait soin de toutes les choses qu’elle pouvait trouver pendant tous ses voyages. Elle avait lâché un soupir avant que son regard ne se pose sur l’eau qu’elle était en train de verser dans sa tasse, le thé colorant ainsi le liquide transparent. Elle en avait besoin de cette touche de douceur avant d’avoir des clients ou de n’en avoir pas du tout, au moins elle sera certainement en forme si elle sortait ce soir pour s’amuser… ou si elle avait un visiteur qui venait dans son arrière boutique sans son autorisation. La rousse se tourna vers la créature, le sourire en coin, avant de le regarder.
« Monsieur Zaliznyak, une belle surprise. »
Elle porta sa tasse à ses lèvres doucement sans quitter le roux du regard, se préparant à une contre-attaque si celui-ci use de ses dons que sa nature pouvait lui avoir transmis après tant d’années. Elle avança doucement vers une table où elle posa sa tasse juste à côté d’elle tandis qu’elle se mettait contre celle-ci, en face du oupyr.
« Etes-vous enfin décidé à acheter ce collier que vous observez depuis si longtemps ou est-ce un moyen de pouvoir venir me voir pendant mes heures de travail ? »
La rousse savait très bien que ce collier avait une signification, sinon, pourquoi les initiales de son amant se trouveraient dedans et pourquoi avait-elle vu une photo de l’homme avec sa famille quand elle avait récupéré cette pièce en Ukraine ? En posant à nouveau sa main sur la table, un bout d’écorce toucha sa peau, lui créant ainsi une égratignure, mais surtout une petite goutte de sang, du sang divin, du sang qu’elle savait une addiction pour la personne en face d’elle. Elle porta alors son pouce blessé à sa bouche sans jamais lâcher le oupyr du regard, un jeu interdit, un jeu dangereux, un jeu qu’elle aimait beaucoup trop.
« Blessure toujours ouverte, élément du passé, douce mélodie d'une autre époque. »
Il le veut ce collier, il ne peut le nier, valeur sentimental, il pourrait payer des milles et des cents pour récupérer ce collier qui lui manque temps depuis l'époque où il est devenu ce qu'il est. Depuis l'époque où il a donc tué tout le monde dans sa famille, sa femme et ses enfants, c'était pour lui, une manière de se faire pardonner et de se rattraper, mais il finit par sourire en regardant la jeune femme face à lui. Un jeu dangereux entre eux, un jeu de passion et de choses, une chose surtout, qui rend accroc notre Mio. Mais pour le moment, il se contente de tout simplement croiser les bras.
« - C'est une manière pour moi, de vous voir, mais ne compte l'acheter, je me demande juste quand, je le ferais. »
Il parlait doucement, lentement, nostalgique alors que dans sa tête, fredonnait encore la mélodie, la comptine d'une autre époque. Comme une mélodie qui pourrait le rend fou. Mais non, que dis-je..ce qui va le rendre fou, pour le moment, c'est cette coupure, coupure d'où s'écoule un sang divan, appartenant à une femme belle, attirant et exquise. Mais c'était mal de faire cela devant lui, surtout que maintenant, son idée en tête, était de mettre ce doigt entre ses lèvres, y passer sa langue aussi et ainsi, se délecter de ce sang.
« - Bien.. »
Et il finit par approcher, doucement, il craquait. Prenant lentement ta main, glissant ses doigts lentement vers le dois, il finit par doucement, passer une main dans le creux de tes reins, sensuellement, il te colle un peu à lui. Ses yeux plantés dans les tiens, il ouvrit doucement sa bouche, il approcha ton doigt, passant lentement sa langue, puis d'un coup, prit le doigt en bouche.
Savourant le sang, il te fixait dans les yeux, zéro pouvoir, juste un regard, tout en commençant à sucer un peu de ce sang, le laissant couler dans sa cavité buccale, tandis qu'il te colle encore à lui en souriait malgré sa bouche occupé. Te tenant parfaitement bien, sans bouger et sans geste déplacé. Puis, il libéra ton doigt, embrassant le bout, puis sourit en gardant celui-ci contre ses lèvres, puis prit ta main dans la sienne de libre.
Elle connaissait la force d’attraction qu’elle avait sur l’homme en face d’elle, elle connaissait sa nature, et elle connaissait le fait que son sang pouvait devenir addictif à ce genre de personne qui devait boire de ce liquide rouge pour rester en vie. C’était ça la plupart du temps qui mettait les deux dans une situation où le sexe était la chose la plus importante, entendre l’autre gémir au creux de l'oreille de l’autre. Et c’était ce que voulait la rousse en ce moment même. Elle était frustrée, elle voyait très bien que ce collier avait une relation particulière avec Miodrag, et inconsciemment, elle avait peur que ce soit le seul prétexte pour qu’il vienne à elle dans ce genre de jour. Elle fut quand même soulager en tendant le oupyr lui dire que c’était une manière pour lui de venir la voir, mais qu’il hésitait encore à acheter ce collier. Elle allait finir par lui offrir, en échange d’un peu d’information sur son histoire, elle était une antiquaire avant tout, elle voulait toujours savoir l’origine et la pensée de l’objet au moment de sa création ou de son obtention mais pour le moment, ce n’était pas l’heure des découvertes. Elle avait suivi le regard de Mio jusqu’à son doigt, elle l’avait laissé prendre celui-ci entre ses lèvres, elle l’avait laissé la rapprocher de son corps avec sa main dans le creux de ses reins, elle savait clairement que la suite pouvait être magique, et c'était ce qu’elle voulait, sentir encore les coups de reins du roux avant qu’elle ne puisse retourner au travail en toute sérénité. Quand il attrapa sa main libre, elle se mit doucement à sourire en coin avant de retirer son doigt de contre ses lèvres, rapprochant ainsi son visage du sien.
« Et vous êtes toujours incapable d'y résister… mais fin de la discussion, je n'ai pas envie de ça, Miodrag. »
Elle vint attraper la lèvre inférieure du oupyr entre ses dents pour tirer doucement alors que ses jambes encerclaient son bassin, il savait très bien ce qu'elle voulait, à croire que c'était lui qui ne faisait que la satisfaire, peut-être que c'était ça aussi les oupyr, il savait s'y faire en matière de partie de jambes en l'air. Bien qu’elle pouvait avoir de bonnes discussions sérieuses avec l’homme, surtout au vu de tout ce qu’il avait vécu durant ses années de oupyr, elle n’avait pas en tête de faire ça, surtout quand ses mains étaient déjà en train de retirer un par un les boutons de sa chemise. Bien qu’il était assez vieux, il avait eu le temps de se muscler et il était beaucoup trop, mais beaucoup trop bien foutu pour le plus grand plaisir de la rousse qui était déjà en train de passer ses mains lentement sur son torse. Elle ne le lâchait pas néanmoins du regard, comme si c’était le seul défi, s’il allait oser utiliser des pouvoirs qu’il ne pouvait pas faire avec une jeune femme qui pouvait tout stopper, où c’était plutôt le fait qu’elle venait d’enlever son haut et que son cou, ainsi que toutes ses veines, étaient sous le regard de celui-ci ? Heureusement qu’elle avait insonorisé cette pièce, histoire que personne ne la gêne si jamais elle a ce genre de visites, surtout avec le oupyr.
« Qu’attendez-vous, qu’un autre oupyr vienne prendre le sang mais aussi l’orgasme de cette personne qui vous rend fou, qui est moi ? Je n’attends que ça, et je vous laisserai goûter à un peu plus de mon sang, avec modération bien sûr. »
Folie passagère ou elle était vraiment dans cette relation qui ne devrait même pas exister dans ce monde ? Elle connaissait les conséquences de ses actes, ce n’était qu’un oupyr qui avait besoin de sang, et elle aimait avoir le contrôle sur cette personne, elle savait ce qu’elle pouvait faire et elle ne voulait pas perdre cette sensation d’avoir ce qu’elle veut en un claquement de doigt. Il avait besoin de son sang, elle le savait, et elle savait aussi qu’il n’aimerait pas qu’une autre personne vienne prendre ce qu’il disait être à lui, mais savait-il que ce n’était que son esprit contrôlé par le sang d’une déesse qui avait le dessus, et non lui ? Bien sûr qu’elle serait capable de chercher le diable pour savoir ce qu’il pouvait réellement faire pour l’avoir, voir qu’elle ne faisait pas l‘habitude, est-ce que lui aussi avait pris un certain contrôle sur elle ? En tout cas, pour le moment, elle ne voulait pas réfléchir aux questions de logique, c’était plutôt ses hormones qui avaient envie de réfléchir à sa place, surtout quand elle avait le torse de son oupyr devant elle complètement nu. Elle passa sa langue sur ses lèvres en le regardant avant qu’elle ne sourit doucement en le voyant faire dans son cou, une main dans sa chevelure rousse alors qu’elle serrait encore ses jambes autour de lui. Au moins elle savait une chose, si elle devait se débarrasser de lui un jour pour le Royaume, elle se sacrifierait en lui donnant tout son sang, impossible de le supporter pour quelqu’un de sa nature, elle était trop puissante, cette sensation d’avoir du sang divin mais d’en mourir de folie par la suite.
› 
