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I'll always be there | ft. Annalisa

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I'll always be there | ft. Annalisa - Jeu 23 Aoû - 2:54



i'll always be there
Clarence & Annalisa
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«I want to do with you what spring does with the cherry trees.»
She sweeps you up your feet.
Chaque fois que vos corps s’unissent, que vos cœurs battent à l’unisson et que vos mots se perdent dans le respire de l’autre. T’as l’impression de tomber toujours plus amoureux, que ton âme devient un peu plus dépendante de la sienne à chaque fois que tu touches à nouveau son corps. Annalisa est une drogue, mais une bonne drogue. Pas comme celle, crois-tu, qu’on te disait de prendre chaque jour pour ne pas mourir un peu plus de l’intérieur et qui ne fait plus effet, depuis quelques temps. C’est tout naturellement que tes yeux se remplissent d’étoiles quand tu la regardes.
Maintenant, Anna est assise à la table de la cuisine et, toi, tu l’observes comme un idiot avec ta chemise mal boutonnée, rentrée à la va-vite dans ton pantalon, et ta chevelure en bataille que tu t’efforces de replacer comme tu peux sans miroir. « Les produits pour le bain dont je t’ai parlé sont dans le sac sur le coin de la table. Sens-les, ils sont fabuleux ! » Un rire, des lèvres qui se pincent sous le désir qui ne cesse de te brûler les reins. Elle a toujours un petit quelque chose de plus après l’acte, tu trouves.
Une femme habituellement si tranquille qui ne fait plus preuve d’aucune retenue dans ces moments-là, ça te plaît terriblement.

Finalement, tu te résous à décrocher ton regard de la belle pour te retourner et sortir une bouilloire de l’armoire. Tu la remplies vite fait avant de la poser sur le poêle allumé. Normalement, tu préfères un bon verre de vin après l’amour, mais si Anna est réellement enceinte, comme Askja t’a dit au téléphone, tu ne veux pas prendre le risque.
Pendant que l’eau crépite, tu t’affaires à défaire les quelques sacs que t’as apporté avec toi. Dans le premier, un paquet de muffins pour Cyrus et Agnès que tu déposes sur le comptoir ainsi que quelques petites boîtes contenant des gâteaux et des tartes pour les autres enfants ; tu leurs a promis, alors les voilà ! Dans l’autre, c’est tout-à-fait différent : ce sont plusieurs livres d’images pour apprendre à bébé Sveinn les mots du quotidien, les noms des couleurs et ceux des animaux. Tu les déposes sur la table, comme tu comptes les montrer à Anna après la discussion que t’envisageais initialement.
Quand la bouilloire crie, demandant à être vidée, tu sors deux tasses que tu remplies avant d’y noyer deux poches de tisane aux petits fruits.

Une des tasses se pose devant Annalisa au même moment où tu t’assieds sur la chaise à sa droite. Tendrement, tu l’embrasses sur la joue avant d’attraper le troisième sac que t’avais laissé sur la table. Minutieusement, surtout pour ne pas renverser une des tasses, t’en sors le contenu : quatre boîtes de caméra de surveillance high-tech que t’étales devant toi avant de reposer ton attention sur ta douce. « Alors, ce n’est pas grand-chose, mais j’ai cru que ça pourrait être nécessaire. Tu sais comment ta sécurité et celle de tes enfants me tien à cœur… J’essaie d’être là le plus souvent possible et je me sens mal de ne pas être toujours à tes côtés alors que tu en aurais certainement besoin… » Et ça me détruirait qu’il t’arrive quelque chose alors que je ne suis pas là ; voudrais-tu ajouter, mais tu ne veux pas parler de malheurs maintenant. Ta main glisse sur la joue de l’aimée que tu caresses du bout du pouce, le regard désolé plongé dans le sien. Si elle te demande de venir t’installer chez elle, tu le fais sur un battement de cœur, sans hésiter. Mais tu crains quand même qu’une telle initiative la mette encore plus en danger.
Tu détestes les dilemmes de ce genre.
« Ce sont des caméras avec détecteur de mouvement. » T’empoignes une des boîtes que tu déballes pour lui montrer le contenu. « Elles peuvent être contrôlées à distance via une application sur ton téléphone. J’ai la même, devant ma porte d’entrée. En fait, sur l’application, tu peux voir en direct ce qu’elles filment et recevoir des alertes quand elles détectent du mouvement. Si ça te rassure, je peux aussi les connecter à mon téléphone et recevoir les mêmes alertes. », termines-tu d’une voix bienveillante. La boîte est remise sur la table et tes mains entourent cette fois ta tasse encore chaude. Elle est rassurante, cette chaleur qui titille le bout de tes doigts. Pour un instant, tu viens poser ton front sur l’épaule d’Anna avant d’y appliquer un baiser et de finalement te redresser convenablement.  C’est que, malgré le sérieux de la situation, t’es toujours un peu plus affectueux qu’à l’habitude, après t’être amusé avec elle.

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I'll always be there | ft. Annalisa - Jeu 23 Aoû - 9:58


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Clarence & Annalisa


Corps et âmes liées dans incandescence, abandonnés dans la vague de leur indécence, Anna respire, elle vit ; Leurs souffles trouvant leur écho, cœur en harmonie d'un rythme effrénés, ils sont amoureux plus que jamais. Le temps s'arrête, la perfection de ce moment électrisent son corps de ces frissons et un peu plus il la mène et jusqu'à ce que son âme se décroche du corps, vole. Douce extase dans laquelle elle s'abandonne, elle le laisse tout prendre de son corps dans la confiance la plus totale. Et puis elle revient à elle. L'échine picote rien qu'au fait de penser aux souffles qu'a rendus sourds cette buanderie. Le chemin arrière ils sont de nouveau dans la cuisine, comme si de rien était. Les regards partagés parfois pourtant brillent trop pour qu'on oublie réellement les effets de l'un sur l'autre. Anna observe l'être aimé, elle détaille sa silhouette, sa chemise défaite, son visage légèrement rosi, ses cheveux en bataille. Elle détaille les moindres traits de sa personne qu'elle a déjà eu bien des fois l'occasion d'apprendre à connaître. Elle aime tout chez lui, absolument tout ; il fait d'autant plus fondre son cœur quand il montre à quel point sa sécurité est importante pour elle et que cela le mine de ne pas pouvoir être tout le temps avec elle. Dans un état de plénitude total après l'amour, elle inspire doucement et l'écoute parler avec un petit sourire, elle écoute ses consignes, les avantages de ce système qu'il va installer chez elle et elle se sent tous les jours plus protégée, plus confiante en leur avenir. Les gestes de douceur de Clarence sur son visage la bercent un peu plus dans ce sentiment de bien-être ; a chaque fois qu'il est là c'est comme ça, elle a envie de s’emmitoufler dans un plaid avec lui, ne plus rien faire, juste apprécier ses caresses, l'écouter respirer.

Pourquoi ne se sont ils pas mis ensemble plus tôt hein ?

Elle se lève, ouvre un placard pour sortir de quoi se faire une fringale, des biscuits. Ces temps-ci elle grignote beaucoup, parfois en pleine nuit, elle met ça sur le compte du manque d'énergie et particulièrement à cause de cette soirée où elle a épuisé ses pouvoirs jusqu'à s'en faire trembler les bras. Paquet ouvert sur la table si Clarence en veut aussi, elle s'en attrape un et vient se poster aux côtés de son amour. Baiser déposé dans le cou, du bout des lèvres, chatouilleux. Elle observe les dites caméras en se demandant où est ce qu'ils pourraient les accrocher, les endroits stratégiques de sa maison. «  C'est une bonne idée Clarence, je pense que c'est bien que tu puises aussi le connecter à ton téléphone! » Le bras passe à la taille de l'homme, elle le rapproche d'elle et pose la tête sur son torse. « Merci pour tout ce que tu fais pour moi, pour ma famille » Je t'aime Qu'elle souffle à son oreille avant de se détacher de lui pour aller faire bouillir un peu plus d'eau en volant un autre biscuit au passage. Elle en profite pour détailler les savons qu'il a ramenés, perçoit ces douces odeurs florales et naturelles qui lui rappellent son jardin pendant les belles saisons du printemps. «  Ça sent bon, je les aime tous ! » Elle respire ces odeurs, encore et encore, l'impression d'avoir l'odorat plus sensible, plus en alerte. Elle imagine ces senteurs à même la peau de Clarence, mêlée à son odeur naturelle, un vrai moment de bonheur.

« Où penses-tu que l'on pourrait installer ces caméras ? Je pense a faire condamner la porte de la cuisine après.. » Quel dommage d'empêcher de nouveau ces entrées secrètes, mais sa maison est un véritable gruyère, elle voudrait avoir un œil sur toutes les ouvertures. Mais elle sent qu'il lui arrive de fatiguer d'être toujours aux aguets, et ces maux de dos n'arrangent rien. Faut il aller chez le médecin demander des vitamines ?




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I'll always be there | ft. Annalisa - Mer 29 Aoû - 20:45



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Clarence & Annalisa
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«I want to do with you what spring does with the cherry trees.»
La respiration est calme, tranquille. Elle ne suit pas le rythme des pensées inquiètes et des angoisses qui rongent ton cerveau. Il faut en finir avec ces histoires de mafias, cette injustice qui ponctue la vie de l’être aimé. Quand tu repenses à son histoire, parfois, tu brûles d’une colère sincère. D’une envie de faire exploser ces systèmes aliénants. Cesser de voir des vies détruites pour des motivations que tu ne saurais comprendre. Une main se glisse dans l’épaisse chevelure rousse, serrant l’aimée plus fort contre toi. Un murmure : tout ce que tu fais pour elle, pour ses enfants, est naturel, normal. Si tu venais à la perdre, ton monde s’écroulerait ; c’est le pire des cauchemars, celui que tu fais même éveillé.
« Je t’aime aussi, Anna. », ajoutes-tu en posant un baiser sur le haut de sa tête, parce que tu crois qu’elle a besoin de l’entendre concrètement, en ce moment. Un doux sourire sur les lèvres, tu la couvres d’un regard protecteur, te détournant seulement pour prendre un biscuit que t’enfournes dans ta bouche.

La voir s’extasier devant les produits pour le bain détend l’atmosphère, l’éloigne de la lourdeur qui allait s’imposer naturellement. Ça fait du bien à l’âme de penser à autre chose qu’au danger, l’instant de quelques minutes. Ton sourire s’élargit lorsqu’elle s’exclame qu’elle les aime tous. « On les essaiera quand les enfants dormiront. » Pour ne pas être dérangés, pour profiter du silence qui se fait rare dans une maison si pleine de petits individus. T’es content de ne pas t’être trompé pour les senteurs, surtout que la boutique d’Aislinn offre plus de variété (des odeurs moins artificielles, surtout) que ses concurrents plus grands et plus connus.
Et puis, le sujet principal revient sur la table. Inévitablement.
T’écoutes Anna, tu fronces les sourcils. Condamner la porte ? Tu comprends l’intérêt et pourquoi elle peut penser à une telle alternative, mais tu ne vois pas ça spécialement comme une bonne idée. Cette porte est nécessaire. Pas seulement pour que tu puisses entrer discrètement, mais surtout parce que si des indésirables se pointent, c’est plus facile de filer par une porte que par une fenêtre. « Même si c’est rassurant Anna, je pense que tu ne devrais pas rendre la porte de la cuisine inutilisable. S’il y a un feu ou un truc du genre, c’est toujours mieux d’avoir deux sorties possibles qui ne sont pas des fenêtres. Mais je pense qu’on pourrait sûrement regarder pour la sécuriser en la changeant. Un matériel plus lourd et plus solide pourrait faire l’affaire. Pourquoi pas une porte qui s’ouvre seulement de l’intérieur ? »  Tu n’es pas un spécialiste en ce genre de choses, mais l’ami Google est là pour t’aider ; tu ferrais tes petites recherches plus tard. C’est clair qu’une porte de ce genre ne servirait à rien si la Bratva envoyait une version réelle de Juggernaut, mais les probabilité qu’ils pensent à ce genre de choses ou qu’ils aient une divinité avec un tel pouvoir sous la patte te paraissaient un peu faibles. Dans ta tête, ils sont plus le genre de gens à avoir un revolver à la place du cerveau.
Faudrait vraiment que t’arrêtes d’angoisser au moindre détail, Birdwhistell.

En tout cas. T’inspires et tu prends une nouvelle gorgée de ton thé désormais tiède, en jetant un œil aux caméras. « Alors… Je pense qu’il faudrait évidement en placer une à ta porte d’entrée. Comme ça, tu pourrais voir qui sonne sans avoir à t’approcher de la porte. Dans le même ordre d’idée, je pensais à la porte de la cuisine. Même si on la sécurise, je pense que c’est nécessaire. Par contre, ça serait mieux qu’elle soit un peu plus éloignée que celle de la porte d’entrée pour qu’il n’y ait pas trop d’angles morts dans cette zone. » Tu croises les bras contre ton torse, l’air de réfléchir. Les deux autres ? Tu ne sais pas encore. Il faudrait faire le tour de la maison et vérifier les endroits où une surveillance électronique serait la plus nécessaire. Et s’il le faut, si ça peut rassurer ta douce, t’irais vous en procurer une ou deux de plus.

Mais quelque chose qui ne peut pas être réglé par une caméra te tracasse. « Est-ce que les enfants se jettent toujours sur la porte sans savoir qui sonne ? », la questionnes-tu, sincèrement inquiet. Ils sont adorables, les enfants d’Anna, mais leur sociabilité et leur enthousiasme pourrait être dangereux autant pour leur mère que pour eux-mêmes. S’il le fallait, t’irais leur parler toi-même. Surtout que le message vaut autant pour ta propre progéniture.   Tu te souviens toi-même avoir ouvert la porte à un livreur de lait un peu louche quand t’avais une dizaine d’années et de sa grosse voix qui demandait si tes parents étaient à la maison ; l’image la plus claire étant celle de ta mère qui est apparue derrière toi en mode oursonne malgré sa petite taille – c’est qu’elle te manque, ta maman.
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I'll always be there | ft. Annalisa - Jeu 30 Aoû - 9:11


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Clarence & Annalisa


Mots amoureux, petites attentions glissées ; il aime sa famille, il l'aime elle et le prouve toujours. Les caméras la rassureront elle mais le rassureront lui aussi. Et elle savoure ce sentiment post-potentiellement-tragique, l'écoute réfléchir sur les quelques possibilités pour garder le contrôle ; elle y pense elle aussi, propose de condamner la porte de la cuisine pour avoir moins d'entrées possibles et Clarence ne laisse rien au hasard, il lui propose même une meilleur alternative.« Oui, tu as raison, on va faire comme ça! » Les détails sont importants, Annalisa est parfois un peu éparpillée mais Clarence voit toujours toutes ces petites choses. Elle l'aime aussi pour cela, leur complémentarité, cet esprit de logique qu'elle n'a parfois pas, il est un père de famille remarquable, elle est heureuse d'entendre ses enfants l'appeler papa.

Elle glisse la main sur son ventre, grimace, nauséeuse ces temps-ci ; la fatigue qui la guettait a été amplifiée par ses activités secrètes dans la buanderie sans aucun doute. Pas de drame, elle se lève, ouvre la boite à pharmacie et sort la boite de médicaments. «  Je pense qu'on pourrait en mettre une dans le salon aussi qui est facilement accessible par l'extérieur si on sait faire une effraction, à moins que le jardin soit une meilleure option? » Boit de médicaments posée sur la table de la cuisine, elle l'ouvre à la recherche de ce qui pourra la soulager. Et le sujet enfants qui lui revient en tête à sa remarque c'est un rire amusé qui s'élève. Il ont effectivement a manie de faire la course pour aller ouvrir à la porte, habitude devenue mauvaise pour ces temps de crise, là aussi il faut effectivement faire quelque chose pour garder le contrôle. «  Ah les enfants... »Nerveuse, elle sent ses mains trembler, l'horreur remonte alors qu'elle se souvient d'un de ces cauchemars qu'elle avait fait ; un intrus dans la maison qui tire sur ses enfants comme des lapins dans une prairie, et leurs petits corps ensanglantés l'avait bouleversée bien de longues semaines. Elle s'assoit, respire, la boite de médicaments enfin entre les mains. «  Oui, ils ont encore cette manie, je leur ai dit de ne pas le faire, les plus grands ont compris, Fafnir a du mal et Sveinn les imite encore, maintenant qu'il sait marcher c'est de plus en plus compliqué » Elle déteste le sentiment d’interdire la joie contagieuse de ses enfants pour leur sécurité parce que potentiellement quelqu'un peut leur vouloir du mal. Vivre ici devient insupportable.

Elle se mord les lèvres, songeuse puis repose un regard doux sur son aimé ; il lui suffit d'avoir sa présence, et elle se sent fore, invincible, seule elle n'aurait pas pu gérer tout cela ; elle en fait déjà beaucoup en cherchant des alliés, Clarence lui permet de voir aussi à échelle réduite, en commençant pas son foyer. Une petite moue, elle tend les bras vers lui pour qu'il revienne entre ses bras, elle a besoin d'un gros câlin, de respirer son odeur, s'imprégner de son parfum rassurant, d'entendre son cœur battre contre sa poitrine. Elle a l'impression de se mettre à pleurer au moindre petit truc qui la contrarie ; ravale les picotements et respire quand elle peut enfin enlacer sa tailler pour poser sa tête contre le torse de son amoureux. « Je pense que je vais devoir quitter ma maison » Maison qui a vu grandir tous ses enfants, sur le mur dans un coin de la cuisine, les marques de croissance depuis Cyrus jusqu'à Sveinn se succèdent en rangs serrés. Le parquet taché de peinture dans la chambre à Gisla, et d'autres marques, des souvenirs, elle ignore si elle est prête à laisser cela. Mais de toute évidence, si elle compte vivre avec Clarence, cette maison là ne sera pas assez grande pour accueillir tout le monde et encore moins s'ils désirent avoir des enfants tous les deux. Annalisa relâche Clarence, triture l'aluminium qui renferme un cachet et vient se servir d'un verre d'eau. «  Tu crois que je vais y arriver ? A faire autant de cartons? » Un petit rire amusé passe ses lèvres, dédramatise un peu, prend du recul, elle doit rester forte pour leur famille «  Est ce qu'une maison pour onze enfants ça se trouve à Arcadia? »




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I'll always be there | ft. Annalisa - Lun 10 Sep - 23:46



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«I want to do with you what spring does with the cherry trees.»
Oh.
« Ça va ? » que questionne ton regard expressif quand elle revient avec sa boîte de médicaments. Un silence qui laisse parler tes iris, une main qui se glisse dans le dos qu’elle couvre d’une caresse douce et rassurante. Encore, tu repenses aux mots d’Askja. À l’avenir qu’ils annoncent et qui te paraît encore trop loin. Les doigts glissent sur la nuque, se fondent dans les cheveux-infinis. « Alors… Pourquoi pas à la fois dans le salon et dans le jardin ? » murmures-tu d’une voix douce. Un consensus nécessaire. Dans un monde idéal, aucune caméra n’aurait eu sa place ici, mais les choses sont rarement ce qu’elles doivent être. Tu sais que ce n’est pas un système de surveillance qui empêcherait la Bratva de faire quoi que ce soit – la pensée te fronce les sourcils – , mais ça offre l’illusion d’être en sécurité. Une autre, comme tu sais si bien les faire… « Par contre, j’irai en acheter une autre pour le salon. Moins sensible, parce que tu vas me détester si on en installe une qui réagit à tous les mouvements ! »  Un rire se glisse hors de ta gorge pour détendre l’atmosphère qui, entre le sujet et le mal-être relatif d’Annalisa, te paraissait bien trop tendue.

Attentif à ses mots et à ses gestes maladroits, tu l’écoutes te parler, rassuré de savoir que la situation s’améliore un peu avec les enfants. Si les plus vieux comprenaient, ce serait plus facile de faire comprendre aux plus jeunes la nécessité de changer leurs habitudes, tu crois. Ils finiraient bien par prendre exemple sur leurs aînés. Mais le temps que ça prendrait était aussi un moment pendant lequel tu t’inquiéterais autant que leur mère. T’avais pas spécialement envie d’avoir du sang sur les mains parce qu’un idiot avait osé s’en prendre à un des mômes, honnêtement – mais il faut ce qu’il faut, hein. Un soupire, mais rien d’embêté. « Je leur parlerai, Anna. Peut-être que les plus jeunes comprendront mieux si c’est quelqu’un d’autre qui leur dit. » C’était ton cas quand t’étais môme et c’est aussi celui de tes enfants qui écoutent parfois plus les conseils de tata Aislinn que les tiens. C’est un peu insultant, parfois, mais qu’est-ce que tu peux bien y faire ?
Répondant à sa quête d’affection, tes bras s’enroulent autour de ta douce que tu serres fort contre toi. Pour un moment, ton nez vient se blottir au creux de son cou que tu embrasses chastement. Un silence s’installe, te laissant profiter pleinement des battements de cœur et de la respiration de l’aimée. Doucement, tu la berces, murmurant à son oreille que tout va bien aller, que tu seras toujours là pour la soutenir ; t’avais été là en tant qu’ami depuis quelques années et maintenant c’était en tant qu’amoureux, et ça ne changera pas. « C’est une décision difficile, mais je pense que c’est ce qu’il y aura de mieux pour toi et les enfants. Une maison c’est matériel, ça se remplace. Les souvenirs seront toujours dans ta tête et dans ton cœur. » Toi-même t’avais quitté ta maison, il y a près de sept ans. Tu savais que ce n’était pas une séparation facile, mais qu’il fallait parfois prendre sur soi et l’assumer. Si t’avais choisi de rester à Bervely Hills, tu n’aurais jamais rencontré Anna et, aujourd’hui, la perspective te paraissait terrible. « On fera les boîtes tous ensemble, ça ira vite, tu verras !  », la rassures-tu.

À contre cœur, tu la laisses s’envoler pour qu’elle puisse prendre son médicament. Curieux, t’attrapes le papier d’aluminium que tu tritures pour voir s’il y aurait une quelconque inscription au sujet de son contenu. « Une maison pour autant de gens ça risque d’être un peu cher et difficile à trouver sur Arcadia, mais on a les moyens. Sinon on peut regarder en bordure de la ville. Mais on trouvera quelque chose. » T’as les yeux qui pétillent juste à penser à l’éventualité que vous finissiez réellement par vous installer ensemble. Ça ne fait pas très longtemps que votre couple est officiel, mais tu la connais depuis un moment suffisant pour dire que tu te vois vivre avec elle et plus encore. Tendrement, tes mains, après avoir laissé tomber l’emballage sur la table, se glissent dans les siennes et tes pouces en massent le dessus, alors que tes lèvres viennent picorer celles de la douce. « Et il faudra peut-être prendre en compte l’espace nécessaire au cas où on décide d’avoir d’autres enfants.» Ça te paraît drôle, d’une certaine manière, d’en parler comme ça. Avec Eleanor, ça n’avait jamais été une chose prévue, un événement préparé ; les choses s’étaient faites toutes naturellement. « Est-ce que ça va, Anna ? Tu peux aller te reposer si tu veux, je m’occuperai du repas… », glisses-tu finalement en venant coller ton front contre le sien.

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I'll always be there | ft. Annalisa - Mer 12 Sep - 19:58


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Clarence & Annalisa


Pour chacun de ses doutes, il a une solution Clarence, il se poste à ses côtés, la rassure, et elle se dit chanceuse. Femme comblée par sa présence, par ce que lui apporte sa famille, un petit plus, d'autres enfants qu'elle verra grandir et qu'elle aime énormément depuis bien longtemps déjà. Elle rit de bon cœur à sa remarque, si la caméra doit s'affoler au moindre mouvement, ses enfants qui jouent dehors vont lui faire une attaque plusieurs fois par jour, non merci. C'est qu'elle en oublierait presque ces sensations désagréables dans le fond du ventre, peut être qu'elle a trop mangé ou que les biscuits étaient périmés ? Le cachet la soulagera. En attendant le second problème étant les enfants et leur manie d'aller ouvrir la porte dès que ça sonne.

« Je veux bien que tu leur en parle, oui » Clarence il se fera entendre, ils ont beau être obéissants et bien élevés, il y a parfois où ils n'en font un peu qu'à leur tête ; un double avis est donc bien avisé et de toute manière ce n'est pas la première fois qu'il fait cela. Clarence est un véritable père pour ses enfants depuis la mort d'Einar, elle lui en est reconnaissante et leur a permis de garder un certain équilibre après le deuil. Aujourd'hui son foyer a bien, il n'y a que les menaces extérieures qui l'inquiètent. Mais encore une fois, Clarence est là. Son bel amour, son cher amour qui la prend entre ses bras, la protège, lui retire tout tourment en glissant ses paumes le long de ses cheveux. Elle quittera ces lieux, avec lui, ils feront le nécessaire pour aller ailleurs, s'éloigner de la ville, leur permettre de ne pas souffrir des mafias. Il a raison, il faut savoir se défaire de ce qui est matériel, parce que les souvenirs sont ce qu'il y a de plus important. La déesse de la terre a du mal avec ce concept, chéri chaque mur, chaque pierre, mais sait qu'elle finira par s'en détacher, parce que sa nouvelle vie avec Clarence sera plus belle et qu'ils seront enfin tous les deux, leurs familles réunies et que l'avenir sera plus facilement envisageable. Il évoque d'ailleurs la nécessité de faire attention à l'espace choisi, pour accueillir d'autres enfants, les leurs. Éventuellement ? Oh non, il le sait il s'en doute et il l'a vu, Anna tombe très facilement enceinte, cela ne saurait d'ailleurs tarder.

« D'autres enfants... » Sourire joueur aux lèvres, la perspective lui étreint le cœur d'un bonheur dont il est le seul à avoir la clef. Elle sourit, Anna, rougit à l'idée d'avoir des enfants avec lui, parce qu'elle les ferait par amour et non par devoir ou pour combler la mort. Ce serait la première fois et ce serait magnifique. Pensées virevoltantes, arrachées par l'inquiétude de Clarence qui lui propose d'aller se reposer. Sourire qui se fait rassurant, elle secoue la tête, pas besoin parce qu'elle est avec lui alors tout va bien. «  Je vais bien, ne t'en fais pas, ces derniers temps je suis un peu fatiguée mais ça va. on va le préparer ensemble ce repas » Baiser dérobé, puis deux, et un troisième qui se fait plus intense que les autres, parce que ses lèvres sont des aimants et qu'elle a du mal à lui résister. Ses mains glissent à sa taille, se souvient de ces minutes volées dans la buanderie et à quel point elle n'a de cesse de le désirer« On va installer les caméras d'abord !  ». Couper court aux baisers, parce qu'il y en aura d'autres, il y en a toujours d'autres ; mais la vie de famille attend pas et avec autant d'enfants c'est parfois sportif de respecter l'emploi du temps.

Fafnir et Sveinn qui jouent ensemble dans le salon, étaient surveillés par Cyrus en train de jouer à ses jeux vidéos. Puisqu'ils n'avaient pas vu Clarence, très vite enlevé par Anna à son arrivée, ils sont surpris de le voir. C'est les deux plus petits qui se lèvent d'abord, Fafnir le plus rapide, Sveinn qui met un temps déjà à se mettre sur ses pieds pour aller baver sur le pantalon de Clarence. Elle offre à sa famille le meilleur des pères que l'on puisse avoir, Cyrus se lève ensuite pour faire une accolade, heureux toujours de le voir à la maison avant de se remettre devant son jeu, rejoint par Fafnir qui le regarde. Anna soulève son dernier né, pour le prendre dans ses bras et l'emmène vers la porte d'entrée pour installer la première caméra. «  La caisse à outils est dans le placard » Elle dépose Sveinn qui observe avec curiosité les cartons des caméras. Pendant qu'Anna sort l'escabeau du grand placard de l'entrée, faxé entre le mur et l'étagère à chaussures. Et puis elle ouvre la porte, vérifie toujours les jardin dehors. Chose qu'elle n'aura plus à faire avec un tel système. «  Si je la cache dans une fausse maisonnette pour oiseaux ça peut être pas mal non ? » Elle en attrape une sur le côté, un peu cassée, qui a été remplacée par une autre dans son jardin et montre à Clarence ce que ça donne. «  Ça dissuaderait toute tentative de camouflage ». Elle attrape ses longues mèches, les enroule autour de son visage pour illustrer avec une petite pointe d'humour «Sveinn! Je vais te manger !»  Fait elle a son fils avec une grosse voix. Le môme sursaute, observe sa mère avec de grands yeux surpris et se prend d'un fou rire. Bon comme kidnapping on aura vu meilleur jeu d'acteur, Clarence pourra le confirmer.



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