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the long night ft. Aura

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the long night ft. Aura - Jeu 16 Mai - 12:43

  
« the long night. »



ϟ Dans le silence de la sorgue, Little Italy avait des allures de mausolée de désolation. Dans les artères noueuses d'Arcadia, viciée et infâme, le long de cette avenue jonchée de prospectus balayé par le vent nocturne, il y avait cette haute silhouette. Dont le col haut venait à emprisonner l'ombre d'une paire de lippes retenant prisonnière les éclats embrasés d'une cibiche nocive. Les gouffres azuréens de ses prunelles scrutant l'avenue désertique, à peine foulée par la caresse du vent se glissant, sifflant à travers les toitures colorées, par dessous ces rangées de voitures amoncelées, vides, séparées de leurs propriétaires retranchés. L'accalmie régnait en maîtresse acrimonieuse, à la place de ce qui aurait du être un entrain ensoleillé, de fenêtres ouvertes d'où résonnait des échos chantant, furibonds, des pavés jonchés par des richelieus flambantes neuves, des paires de talons claquant de pas pressés et des allées fleuries d'un cortège de robes, de costards et de lunettes solaires.

La petite italie n'était plus qu'un repère épouvantable, cerné par la peur et l'angoisse des prochaines heures sombres à venir. Et ses façades, autrefois, animées de vie, de vigueur et d'euphorie, n'était plus qu'un tapis de mur ombrageux, fades et austères. Le foudroyant était tombé et dans sa chute, les éclats tonitruants de ses éclairs avait fini par s'évanouir dans la nuit, froide et meurtrière. Messagère funèbre, qui de son manteau enténébré, vorace, venait à dévorer les lueurs d'un patriarche déchu et de ses disciples incandescents.

Le Titan fini par s'avancer de ses pas lourds contre l'asphalte humide de pluie, l'allure grave et le marbre mordorée de sa peau couvert des ombres nuageuses, tournoyant dans le ciel comme l'avènement d'une prophétie inscrite à même la voûte stellaire. Relâchant sa cibiche aux abords d'une enseigne éteinte, le cliquetis de ses clefs forçant bientôt une serrure qui vint à s'ouvrir sous sa poigne de géant. Le Castello n'accueillait personne ce soir. Personne, hormis une poignée de soldats unis dans l'attente et l'impatience d'agir, de dégourdir leurs jambes trop longtemps restées amorphes.

Plongé dans l'obscurité, le restaurant était vide, comme depuis quelques jours. Et le plongeon euphorique de l'édifice avait perdu de son entrain. Il avait fini par congédier les employés, non par la crainte de représailles adverses, mais parce que la Bratva n'aurait sans doute pas la jugeote de faire la différence entre les innocents et les soldats de la Nuova. Alors le silence avait empli ces murs enjoués. Seul là, derrière les cuisines froides, au travers d'une porte menant à un sous-sol discret, se tenait les défenseurs de l'apocalypse nocturne.

Une bâtisse souterraine où quelques membres de sa petite escouade traînait leurs guêtres dans divers paris de parties de cartes, en ronde, autour d'une table où résonnait l'échos de leurs rires provocateurs. Ses longues jambes élancées firent couiner le plancher des escaliers de bois sous ses pieds, jusqu'à ce qu'une dizaine de paire d’œils ne se perdent en sa direction.

« Aucune nouvelle d'Aura ? »

Résonna sa voix, grondante et gutturale. Impatient et furieux. Dans l'attente, depuis de nombreuses heures, sans aucune nouvelle des plus haut gradés, qu'il imaginait occupé de leurs propres côtés.

« Aucune boss. »

Un grondement étira ses lèvres, sa langue claquant d'agacement contre son palais, tandis qu'il relâchait son immense veste noir sur l'un des sièges à proximité, ses prunelles furtives jetant des coups d’œils à sa montre pointant leurs aiguilles, dépassées, de l'heure à laquelle il s'était fixés.

« Qu'est-ce qu'elle fou ? »


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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2691
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : the long night ft. Aura Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : the long night ft. Aura 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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the long night ft. Aura - Ven 17 Mai - 15:06

  
« the long night. »



ϟ La sentence était tombée, couperet qu’elle attendait depuis longtemps. Depuis que l’ordre lui était parvenu, réalité qu’elle n’avait même pas cherché à contester. Car Aura savait, avait avoué que chercher à le faire sortir légalement mettrait fin à la Camorra. Enfin, vu ce qui se passait en ce moment à la mafia, cela arrivait sous peu. Destruction latente, sournoise, vicieuse. Ca lui rappelait l’époque où elle-même était devenue une traitre. Peut-être percevait-elle les changements puisque, par le passé, elle-même avait été investigatrice de celui-ci ? Dans un autre espace-temps, à l’autre bout du monde… Mais le Don avait repris le contrôle. Parce qu’il était son arrière-grand-père, parce qu’il connaissait la trahison, et gardait une puissance infinie dans la mafia, quoi qu’elle en dise. Et même l’italienne en était devenue un miroir, de cet homme. Y’avait que l’ambition qui les séparait, celle-là dont elle n’avait pas hérité. Chien de garde qui avait fini par se séparer des siens, qui s’était libéré de sa laisse. Et pourtant, elle était toujours dans une mafia, avec un rôle que certains rêveraient d’avoir, qu’elle avait accepté sans pour autant le chercher. Elle avait juste la tête de l’emploi, alors même qu’elle s’en éloignait.

Dans un soupir, elle oublia les diverses pensées qui se bousculaient dans son esprit. A trop s’y attarder, elle ne verrait pas les plus proches problèmes. Et puis, si tout devait s’écrouler, Aura observait le tout de loin. Elle en avait fait assez, avait tant vendu sa dignité, son éthique… Pour la première fois, elle se disait qu’elle laisserait couler. Juste avec un sourire aux lèvres, avec quelques derniers mots avant la fin. Mais elle avait le temps. Et pour l’instant, ce n’était pas d’actualité alors, elle continuerait d’agir comme il se devait. C’était dans cette optique-là qu’elle avait donné rendez-vous à Salvatore. Capo depuis peu, il avait été son soldat jusqu’à ce qu’elle soit promue, et lui aussi par la même occasion. Faire un point sur les forces et faiblesses de son équipe, c’était aussi son rôle en tant que sous-boss. Et puis, il était toujours intéressant de s’entraîner avec eux, et Cratos.

Rendez-vous donné pour le courant de la nuit, tensions exacerbées dont elle se moquait éperdument. Il était impossible d’attaquer, malgré les rumeurs enflant, et l’instabilité dans laquelle plongeait la Camorra. Parfois, il fallait attendre. Parfois, il fallait courber l’échine. Souvent, il fallait que les ordres tombent, avant de pouvoir agir. Evidemment, Aura lançait toujours quelques missions d’espionnage, y allait d’elle-même pour les plus dangereuses. Néanmoins, elle n’avait plus de temps à perdre, avait fini par se moquer de tout cela. Tous les signes étaient présents, et c’était à leurs leaders de les décoder. A quoi bon leur faciliter la tâcher ? Aura avait bien envie de voir ce qu’ils valaient tous… Surtout quand elle-même n’avait pas réellement d’informations sur l’avenir. Les amener sur de fausses pistes de réflexion pour seulement se faire bien voir serait stupide de sa part.

Silence dans les rues de Little, depuis que son dieu est tombé, et l’italienne était même invisible. Noirceur nocturne dans laquelle elle s’enveloppait, pouvoir dont elle usait en permanence. Les ombres étaient ses amies, et elle disparaissait au milieu d’elles. A l’approche du Castello, elle s’arrêta un instant, en observa la façade traitresse. Elle savait qu’à l’intérieur, des salles avaient été réaménagées, pour mieux coller aux attentes d’un QG. Elle s’y glissa, sans jamais se montrer, joua des ombres pour rester à l’écart, pour laisser ses oreilles traîner, récolter de multiples informations. Les gens l’effleuraient, murmuraient des secrets, sans jamais s’attendre à ce que les ennemis soient dans les parages. Ce serait donc la première leçon du jour dès que Salvatore s’approcheraient… Le voici. Porte refermée, silhouette qu’elle apercevait au loin, qui revenait auprès des siens. Et par la même occasion, elle entreprit à son tour de se rapprocher, gardant les ombres pour la masquer.

Quelques secondes avant de faire tomber les masquer, et elle ne put s’empêcher de sourire à la réflexion de Salvatore. Evidemment qu’elle était en retard, puisque non visible dans les ténèbres. En revanche, dès que ses fesses se posèrent sur une chaise, les ombres se dissipèrent, retournant à leur place. Sans contrôle, elles n’avaient plus de raisons de la masquer. Puis, dans tous les cas, en se retrouvant dans une zone mieux éclairée, son déguisement n’aurait pas tenu. « Bonsoir. » Sourire carnassier s’ombrant sur les joues, son regard capta celui de son capo. « Il faudrait peut-être repenser l’entraînement de quelques-uns de tes hommes. Certains n'ont pas fait attention aux ombres qu'ils ont heurté » Foutaises, il aurait fallu un pouvoir détectant les pensées, les émotions pour percer les ombres au milieu des ténèbres. Même si certains étaient capables de comprendre, par instinct, ce qui se cachait derrière. Il était juste complexe quand l'habitude n'y était pas... C’était juste une légère pression, bien qu’elle avait perçu certains mouvements dès qu’elle avait laissé tomber les masques. « Même s’ils savent réagir rapidement. » Compliment réel malgré tout. Et les armes commencèrent à se ranger. Heureusement qu’aucun ne l’avait embrochée, elle aurait eu du mal à expliquer une telle blessure à Clemens.

« Tu as l’air tendu. » Pause. Qui ne le serait pas, à part Aura et son manque total d’esprit de survie ? Invitation silencieuse à parler, dans un regard. Il n’y avait aucun mal à l’être, et le jugement absent dans son ton le prouvait, pour une fois.

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the long night ft. Aura - Sam 18 Mai - 14:37

  
« the long night. »



ϟ La vision de cette nuque baissée, là où quelques mèches d'ors chatouillent son derme mordoré, l'échine lourde inclinée vers la vision d'un plan du castello sur la table de bois et ses grands bras musculeux qui s'active à enrouler le plan dans la cage hâlée de ses grandes paluches. Puis comme un sifflement, ténu, indistinct, caressant la large cambrure de son dos et voilà qu'une voix familière, émerge des ombres, tel l'un de ses éclairs fascinant claquant à travers la nuit noire. Ce sont ses prunelles azuréennes qui se noient à présent dans celle, brunes, pailletées de mousses verdâtres, de sa sous-boss.

« Málaka ! Aura. Bordel de merde, tu veux m'faire clapser avant l'âge ? »

Sa voix s'élevait de bribes d'accents que le temps n'avait su occulter. Tel les vestiges de cette île sur laquelle il avait posé ses pas, où le souffle de chimères vagabondes s'était efforcée de puiser dans les mémoires funestes de sa psyché. Et Aura, que d'être là, de ses traits taquins tournés en sa direction au cliquetis des armes que ses hommes avaient dégainés avant de se rendre compte qu'il s'agissait de la mage sombre. Salvatore leur lança un regard noir en guise d'avertissement et le bruit des armes frottant le cuir de leurs holsters se fit entendre une toute dernière fois, avant qu'ils ne reprennent leurs parties de cartes, comme si de rien n'était.

« J'en prend note. »

C'était comme un jeu, entre eux. Une sorte d'amitié rivale. Des boutades et des joutes verbales, depuis le jour où Aura avait fini par l'enrôler dans les affaires de la Nuova. Si il avait fallut énormément de temps avant que l'ombrageuse et l'ensoleillé finisse par s'aligner plus de deux mots sans l'ombre d'une injure, dès à présent ils savaient que se sous-estimer l'un et l'autre n'était guère de mise. Salvatore misait en elle une confiance aveugle, quoi qu'un peu naïve. Et il espérait que l'inverse sois réciproque.

Et sur le terrain, ils se complétaient, comme l'envers d'une même pièce. Là où Aura était bien plus discrète, toute en finesse et grâce féline. Salvatore était l'un de ses faisceaux incandescents que même une nuée de nuages orageux n'aurait pu se faire dissiper. Prompt et indiscipliné. Et au fil du temps, ils avaient su tirer profit de ses différences, qui dès à présent, les unissaient en une harmonie étrange.

« Même si très franchement, tes entrées de magicienne, molto poco per me. »

Il attira à lui l'une des chaises à sa portée, ses pattes de bois couinant contre le sol carrelé, avant que le dos de celle-ci ne fasse face à la mage. L'enjambant pour finalement s'installer en face des prunelles sibyllines de sa supérieure, ses énormes bras se croisant au dessus du dossier de son siège.

« Pas vraiment... Plutôt impatient, je dirais. Pas toi ? »

La hâte d'en découdre. La faute à cette déité dont la force monstrueuse sommeillant en lui était avide d'hémoglobine à se repaître sous sa poigne titanesque. À cette énergie insatiable que Salvatore ne pouvait qu'évacuer dans la rage du combat, lorsque le tonnerre, qui comme un chant indescriptible, venait à résonner aux creux de ses oreilles en une trompette de guerre.

La seule raison pour laquelle il pouvait être tendu, était la perte de l'un de ses hommes ou de ses proches. Aura était certainement la mieux placée pour le savoir, elle, qui autrefois avait été son caporegime.

Ses mains calleuses puisèrent dans le trésor de ses poches avant qu'il n'en sorte un paquet de cibiche, dont l'une d'elle qui vint à s'amonceler aux abords de ses lippes.

Sa tête se mouva d'un coup en sa direction.

« Toujours aucune nouvelle d'en haut ? »


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the long night ft. Aura - Mer 5 Juin - 12:04

  
« the long night. »



ϟ Elle ne pensait pas faire peur à son camarade. En fait, Aura avait tendance à l’oublier, mais peu étaient habitués à ce type de pouvoir, pouvant entraîner la dissimulation de son hôte. Certes, chez elle, il s’agissait surtout d’une manipulation précise, seulement valable dans un certain environnement. Ainsi, peu pouvaient s’y attendre… Sauf elle, puisqu’elle en était l’investigatrice. Cette pensée l’effleura enfin, et un sourire contrit fut offert à l’intention de Salvatore, une fraction de seconde durant. Elle n’alla pas jusqu’à s’excuser, encore bien peu à l’aise avec l’empathie et les diverses manières de réagir à tout cela. Effacer trente ans de sa vie, de son éducation en un claquement de doigt était impossible, mais elle s’efforçait de faire au mieux pour Clemens. Et Augustin. Car il était un peu au cœur de sa prise de conscience, cet oncle qu’elle ignorait jusque-là, le prenant pour un père de substitution sans aucun lien de sang. La vie avait bien fait les choses, n’est-ce pas ? Sauf que voilà, tout changeait pour l’italienne. Les émotions explosaient à l’intérieur de son cœur, la rendant instable par instants. Aujourd’hui, tout allait mieux, le lac avait retrouvé son calme habituel, tornade cachée par les iris grisâtres toujours aussi inexpressives. Quelques semaines d’ajustement, et les changements n’étaient visibles que par intermittences.

« Je ne savais pas qu’un grand gaillard comme toi pouvait mourir de si peu. » Un trait d’humour, d’un ton toujours aussi calme, froid. Pourtant, derrière les pupilles se lisait le taquinement dont elle faisait preuve envers lui. Après tout, il la suivait depuis cinq ans, et elle avait appuyé son affectation à ce nouveau rôle. Il avait la carrure, les épaules pour le tenir. Et il irait loin… « Mais au moins, tu connais une des utilisations plutôt secrètes de mon pouvoir. » Umbrakinésie qui se dévoilait rarement au-delà des sentiers battus, et le second pouvoir qui était toujours maintenu sous silence. Personne à part son oncle ne savait pour le plus instable, l’alchimie qui brûlait sur le bout des doigts. Elle avait tenu à ce secret pour le moment. Elle verrait au cours de la discussion si elle en dévoilait plus à Salvatore.

« Je note, je m’annoncerai telle une reine devant la porte d’entrée la prochaine fois. » Le sourire se dessina, narquois. En réalité, cela n’était guère le genre de la maison. Aura était discrète, à l’image d’Hécate qui partageait son esprit. Aucune des deux n’aimait être au centre de l’attention, ou rechercher le pouvoir et les fidèles. Elles préféraient largement les ténèbres, manipuler les pantins dans l’ombre. C’était pour cela qu’elle était restée à sa place l’italienne, quand il aurait été logique et cohérent de prendre les devants, de chercher à se montrer digne d’un rang plus élevé que le sien. Elle laissait cela à tous ces autres qui en avaient besoin. Quant à elle, elle restait dans sa solitude, avec les équipes qui étaient déjà sous ses ordres. Tous les connaître était suffisamment compliqué pour qu’elle se prenne la tête avec autre chose.

Impatient. Elle s’enfonça dans le fauteuil, prit un peu plus appui contre le dossier de celui-là. « Je n’ai jamais ressenti un quelconque type d’impatience face à la guerre qui nous attend. » le regard se perdit un instant dans le vide, avant qu’un soupir ne conclut ses réflexions. « Nous avons réussi à stabiliser nos relations avec quelques mafias, néanmoins, j’ai peur que ce soit l’interne qui pêche. » Cela se ressentait. Il suffisait d’un simple regard, d’une simple accroche pour percevoir les mouvements au sein des leurs. En fait, ils en avaient déjà une conséquence face à eux. Ce fameux triumvirat… « Non, absolument aucune. Je vais essayer de croiser Augustin ou Alfonso dans les jours à venir, pour avoir des précisions. » Aucune nouvelle, et son oncle allait en prendre pour son grade. Augustin connaissait bien Aura, puisqu’il avait été une grande part de son éducation. Et rester ainsi silencieux n’allait guère arranger son cas.

« Dis-moi, ce ne serait pas le moment d’un petit entraînement ? » Ordre déguisé en question, surtout pour sous-entendre qu’ils s’éloignent des soldats. Si certains sujets plus sensibles devaient être évoqués, elle préférait que ce soit seulement avec Salvatore. Après, à lui d’accepter, de donner des ordres à ses soldats. Aura n’avait pas pour habitude de court-circuiter les hiérarchies, sauf en temps de guerre, quand la rapidité de décision et d’exécution primait sur le reste…  

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