BLAZE : rage CREDITS : rage FACE : eddie redmayne DOLLARS : 2779 SACRIFICES : 524 PORTRAIT : ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04) CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd. RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes. TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++ FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours. OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime. GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue. TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber. JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend RUNNING GUN BLUES :
to the newlyweds ( annalisa ) - Lun 8 Juil - 12:01
to the newlyweds
annalisa & ikaar - mai 2019
Le mariage était réussi, les mariés étaient liés, noces celtes aux traditions honorées. Peut-être qu’il n’aurait pas dû trop se réjouir des noces, puisque la marié n’avait du royaume que la couleur de cheveux emblématique. Ni déité ni créature ne la liait à leur famille, et pourtant peu importe. C’était le bonheur des gens qui comptent, ces cœurs qui chantent et s’aiment à la folie qui résonnent dans son corps. Constante examination des âmes, surcharge émotionnelle dont Ikaar n’avait pas besoin, la foule était devenue calvaire si il se laissait prendre au jeu des sentiments, mais à un mariage... Comment ignorer les cœurs amoureux rois de la fête et les cœurs plus malchanceux qui les observent, un peu amer. Il les entend aussi, fait partie de cette catégories d’invités heureux pour le couple mais subissant également cette impression d’injustice parce qu’ils n’étaient pas à leur place, heureux comme eux. Tout le monde n’a pas son malheureux pouvoir, heureusement, et lui aussi ce serait bien passé de cet malédiction ambulante de savoir tout des cœurs. C’était le travail d’Eros, ou d’autres dieux de l’amour. Pas le sien. Alors pourquoi il avait développé cette faculté ? Si les pouvoirs varient en fonction des réincarnations il était la cause de son propre malheur, ou bien c’était son manque de confiance qu’elle avait provoqué, qui le laissait capable de déceler les futurs mensonges. Sûrement, mais ça n’enlevait rien à la douleur de participer à cette cérémonie. Pas en temps que chef, mais en temps qu’ami du marié, en temps que fils divin de celui-ci, Gwydion et Llew toujours là l’un pour l’autre. Il se devait d’être là.
La soirée alors, il la noie au bar plutôt que de la fuir, enchaînant les verres sous les yeux des barmans, qui finissent par s’inquiéter. Pour l’invité ou pour leur stock, ça il n’en sait rien. « Monsieur, vous avez déjà assez bu. » qu’on lui dit, mais Ikaar n’écoute rien, expliquant que c’est pas vrai depuis le côté opposé au comptoir. Encore capable de parler normalement, de marcher à peu près droit il se décolle du comptoir un peu échauffé pour se noyer dans la foule, observer les visages qu’il reconnaît ou non à la recherche de l’inspiration. Une des invités lui tape dans l’œil. Beauté brune, Le physique d’une déesse mais se trouvant être une nymphe, c’était clair. La beauté de ces créatures était sans pareil et c’est précisément ça qu’il imite. Voleur d’identité, copie conforme de la belle il retourne au bar et l’air de rien s’empare d’une bouteille sans qu’on ne l’en empêche, penché au dessus du comptoir, décolleté assez visible pour distraire le type ayant passé son temps à mater et à le faire chier plus qu’autres choses. Sans un mot il repart, fendant la foule l’air de rien avant de reprendre sa forme naturelle, talons envolés et cheveux roux sur le crâne, le rouge à lèvres disparu et le monde de nouveau tel qu’il le voit d’habitude. Cette fois, s'il traverse l’amas de gens c’est pour le quitter de l’autre côté, s’isoler loin de la foule avec la bouteille dérobée, divine solution à ses problèmes. Peut-être que si il était un peu plus loin d’eux il pourrait souffler. La tête ferait moins mal et la clope pourrait l’aider. Et puis au moins, là, personne ne l’empêchera de boire une nouvelle bouteille d’alcool. Il l’ouvre d’ailleurs, assez facilement de part son premier métier avant d’être roi, choisissant de boire directement au goulot de la bouteille. C’était loin d’être de l’alcool mais c’est ce qu’ils avaient, les déités. Ikaar avait au moins la chance que la boisson prenne le goût de ce qu’il aime le plus, whisky sous la langue qui rassure un peu, la boisson comme confort de nouveau, juste pour ce soir qu’il se répète. Depuis Fiona on n’a jamais vu Ikaar complètement ivre. Parce qu’il fait l’effort pour elle de tenir debout. Parce qu’il ne peut plus boire d’alcool et en sentir les effets, que les boissons divines sont pas pareilles. Ça perd de son intérêt. Sensation différente, légère du nectar qui donne ce boost de satisfaction, forçant le dieu à sortir le positif de la situation, euphorie apportée par le breuvage alors qu’il ne cherche que le néant. Ne plus rien ressentir, c’est quelque chose dont il n’est plus capable. A défaut s’éloigner était la meilleure solution.
Au bord de la clairière il s’enfonce un peu dans la forêt, pas beaucoup. De quoi trouver une souche assez large pour supporter son poids, sur laquelle il se pose. De là il pouvait toujours les voir, alors il se retourne, dos au spectacle. Dans la poche de son costard il sort son paquet de clope et son briquet. Même si ça ne lui faisait plus rien le tabac, c’était toujours une mauvaise habitude qu’il entretenait. Les effluves du nectars lui montent au crâne mais cela ne l’empêche pas de prendre la bouteille et de continuer à boire une nouvelle gorgée, puis une seconde, le curieux alcool le faisant osciller entre émotions. Pire, ça fait exploser son coeur d’amour, pour une raison qu’il ignore. Peut-être qu’il aurait dû taper dans le neptra, parce qu’il déconnait sec. Ce n’est que quand le bruit de pas se fait entendre dans les feuilles séchées par le soleil qu’il comprend que cela ne vient pas de lui, mais de quelqu’un d’autres. Quelqu’un qu’il sent comme récemment mariée, très récemment, et qu’il a entendu toute la soirée, amoureuse comme jamais, cauchemar auquel il ne peut échapper. « On s’est perdu, Madame Birdwhistell ? » Il demande sans se retourner, pas besoin: il savait. A défaut il choisit de prendre de nouveau une gorgée de nectar, avant de remettre sa clope dans sa bouche. « Je dois t'appeler maman maintenant ? » trait d’humour, c’est pas souvent qu’il appelait Clarence papa. Juste pour l’embêter un peu à vrai dire, quand l’occasion s’y prêtait avant, ou qu’il agissait un peu comme tel en lui recommandant de faire attention à lui, avant tout ça. Quand tout était plus simple.
BLAZE : rage CREDITS : rage FACE : eddie redmayne DOLLARS : 2779 SACRIFICES : 524 PORTRAIT : ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04) CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd. RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes. TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++ FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours. OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime. GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue. TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber. JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend RUNNING GUN BLUES :
to the newlyweds ( annalisa ) - Sam 20 Juil - 22:24
to the newlyweds
annalisa & ikaar - mai 2019
Il interrompt sa soirée, alors qu’il cherchait simplement le silence loin de ce tambourinement qui le poursuit jusqu’ici, où il n’y a que plus que ça, martelant la tête douloureuse. Pourquoi est-ce qu’elle l’a vu faire, pourquoi est-ce qu’elle est venue, mystère, mais il espère couper court a toute tentative de conversation par le biais de l’humour, maman divine par alliance, belle-mère d’un dieu qui n’a jamais eu de véritable mère. Quelque part cela devait contempler Llew llaw, qu’il se dit. Ou alors c’est le nectar qui rend le dieu si léger dans son esprit, ou qui les déconnecte, il ne sait pas trop. Enivré par le liquide, surement pas assez à son goût, il ne cherchera pas dans la complexité. pas ce soir où les coeurs sont à la fête et où lui, devrait tenter de faire bonne figure parmis les autres. En temps que Roi, pas par intérim, Roi tout court. Impossible de passer pour Ikaar, impossible d’être l’un sans être l’autre, déguisements divins ne lui donnant pas cette possibilité de revenir en arrière, d’être vu pour tel qu’il est et non tel qu’il est devenu.
Ses premiers mots lui rappelle très rapidement que c’était impossible, les remerciements inutiles, qui lui font lever les yeux un instant au ciel avant d’avaler une nouvelle gorgée, à bout de nerf. Il n’a rien fait dans tout ça, hormis soutenir les choix de Clarence, ceux de FIona. Rein, et pourtant la mariée dans sa grande robe tartine qu’il y est pour quelque chose, lui, l’inutile souverain. Avec une mine un peu boudeuse il tend la bouteille dans sa direction et remplit son verre, à moitié seulement, avant de récupérer son bien, pas trop décidé à partager. « C’est plus ma soeur que moi, j’ai fait que suivre ce qu’elle a commencé. » qu’il se contente d’avouer, pateau. Suivre les pas de sa soeur sans l'imiter. Etre ce qu’elle n’était pas tout en respectant sa mémoire, sans dénigrer ce qu’elle a fait sans briser cet empire tout en y apportant ses changements à lui. Un horrible casse-tête. « Même si je n’étais pas toujours d’accord avec les idées et les méthodes de ma soeur, qui sont très différentes des miennes, l’idée de protéger les notre importe le plus pour nous deux. » C’était le principal, ce qu’ils ont toujours défendu. Faire en sorte que les leurs aillent bien, soient heureux avec ce qu’ils ont, qu’ils ne manquent jamais de rien tout en faisant proliférer leur empire. C’était le but de ce Royaume, unis, sectaire sur bien des points. Eux, avant les autres. « T’as rien à faire pour nous. C’est ce qu’on fait pour la famille. Et c’est ce que t’es à partir d’aujourd’hui, d’après ton alliance. » Fraîchement installée, c’est le symbole de son appartenance à cette famille, du moins, en partie. Il faudrait rejoindre cette mafia pour en faire partie aux yeux des plus puristes, ceux qui ont encore du mal avec les changements, ceux qui ont du mal à imaginer un non-formé à la tête de ce que leurs ancêtres ont bâtis.« Mais essayez de rester en dehors des problèmes des autres maintenant. Faites attention à vous tous, c’est ce que vous avez de mieux à faire. » Une pause, courte, avant qu’il n’ajoute. « Et profiter de ce que vous avez, surtout. » Sincérité, jalousie ou pur conseil d’un homme se croyant plus sage qu’il ne l’est. Qui sait. Mais cela venait du coeur, par sympathie, par amitié pour l’époux et par confiance en ces gens réunis pour les fêter tous les deux. Il lui décroche un sourire, du mieux qu’il peut, avant que ça ne monte. Cette envie de pleurer qui déforme le sourire un instant, qu’il espère soit passé inaperçu avant qu’il ne se secoue, feignant dégager les mèches devant son front pour changer le sujet, se débarrasser d’elle même, en quelque sorte. « Tu devrais retourner à la fête, c’est ton mariage quand-même. » Et il n’a aucun droit de la retenir, ni aucune envie de l’entendre continuer. La tristesse d’une âme invitée, à ces mariages détestés.
BLAZE : rage CREDITS : rage FACE : eddie redmayne DOLLARS : 2779 SACRIFICES : 524 PORTRAIT : ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04) CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd. RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes. TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++ FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours. OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime. GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue. TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber. JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend RUNNING GUN BLUES :
to the newlyweds ( annalisa ) - Dim 11 Aoû - 22:41
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annalisa & ikaar - mai 2019
Ceux qui boivent pour célébrer.. Et les autres, comme lui. La remarque aurait dû lui donner envie de se terrer dans un trou, ou en tout cas lui rappeler que ce n’était pas normal, peut-être pas. En tout cas aujourd’hui ça le fait sourire, un peu, morale à peine commencée et déjà il pense “tant pis”. Peut-être qu’il n’est pas de ceux qui célèbrent et alors ? C’était l‘excuse du jour pour boire, l’appel du nectar gratuit coulant dans les veines pour taire les maux, balancer un aura de joie sur un coeur loin de l’être, miel divin rassemblant les morceaux cassés comme il le pouvait. « Peut-être pas. » qu’il souffle, pas plus dérangé à l’idée, haussement d’épaules confirmant la nonchalance du dieu. C’était que pour aujourd’hui, cela irait mieux demain où il n’aurait qu’à parfaire son sourire malgré la mine fatiguée et tout se passerait bien. Personne n’osera dire quoi que ce soit, et lui fera comme si personne ne voyait rien. Un jeu d’ignorance qui lui allait, qui suffisait, mais Annalisa elle… Elle se montre un peu trop investie. Elle veut savoir, par curiosité peut-être ou pas d’elle envie d’aider, mais elle n’en a pas besoin. Ce n’est pas d’un claquement de doigts que les choses allaient changer, les dieux ne réalisent pas les rêves ce sont les djinns qui le font sauf, précisément, les deux qu’il aimerait faire. Personne ne pouvait donc changer les choses.
L’envie de cracher ses déboires le plus sèchement possible lui fait envie, dire tout ça, d’une traite, sans la moindre douceur puisque le monde lui-même n’est pas doux avec eux. Pourquoi essayer de dire les choses différemment, pourquoi expliquer quand la vérité est si simple. On l’a pris pour un con et la moitié de sa fratrie est entrain de pourrir sous la terre d’Arcadia. Une version concise de ses problèmes qu’il balance quand il n’a pas envie d’en parler plus que cela, qu’il veut simplement faire taire ses interlocuteurs… Mais pas elle. Ikaar lève le nez vers Annalisa, les yeux tombant sur les siens, plein de cette inquiétude qu’il ne méritait pas aujourd’hui où il gâchait son mariage, tout ça parce qu’elle avait eu le malheur de le voir. Un soupir lui échappe et il détourne de nouveau le regard, fuyant son attention comme les larmes qu’il ravale - Il n’allait pas pleurer, ce n’était pas le moment de la soirée, fallait faire ça plus tôt, pendant la cérémonie - avant de se lancer. Il n’en a jamais parlé ouvertement avec quelqu’un, qu’il réalise. Gardant ça pour lui, comme un secret qui pourtant pèse bien lourd. Trop lourd, et qu’il hésitait à partager même lorsqu’il entrouvre la bouche. Finalement la vérité était plus difficile à dire qu’il ne le pense. « J’ai aimé la même personne toute ma vie. Depuis que je suis un gamin. » Pause. Il lui en a fallut du temps, pour réaliser que ça ne mènerait à rien. « On a toujours eu une relation un peu bancale, en réalité. A être ensemble et à ne plus l’être, à passer des jours sans sortir de chez l’un ou de chez l’autre puis ne pas se revoir pendant un temps, pour mieux se retrouver. Mais je me suis toujours dit que c’était comme cela que ce serait. Que même si un mariage et une vie ensemble m’aurait fait plaisir.. Elle a toujours été trop libre, pour accepter quelque chose comme ça, malgré que l’on s’aimait à en crever. Même si on allait voir ailleurs chacun de son côté au final, c’était juste des gens de passage, jamais du concret, jamais de sentiments puis qu’on avait l’autre… » Mais c’était du passé d’après ses mots, pourtant il le savait, c’était encore parfaitement d’actualité pour le palpitant cabossé qui fait mal, quand il respire. « Sauf que ça a fini par ne plus être ça. Quand elle a rencontré le dieu auquel était marié sa déesse. Ca a fini par être de l’amour. Malgré ses promesses de maintenir un statu quo entre nous deux au final, je suis passé à la trappe. Elle s’est mariée, sans me le dire, est tombé enceinte et… » Et puis c’est tout. « ça m’a brisé le coeur. » Qui ne passe qu’à peine, ses lèvres, murmure. Il reste silencieux un instant, le roux. Se bat pour ne pas tomber une nouvelle fois encore plus bas. Il inspire, continue. « Je n’ai pas eu droit à ce que vous avez, alors ça me rend un peu triste de vous voir comme ça, heureux. » Murmure, jalousie, pas envie. Il ne ressent pas le besoin de voler ce qu’ils ont mais d’avoir la même chose lui aussi, simplement. Il continue son explication, en prenant une petite gorgée de nectar histoire de ne pas perdre le goût de whisky qu’il laisse dans sa bouche, rassurant alcool qu’il affectionne tant. Du doigt, il la désigne. Désigne son coeur, plutôt, si large qu’il l’entend de loin, battant si fort, qu’il était capable de la reconnaître très facilement. Tant d’amour en elle, que c’était presque vomitif pour lui, même si c’était aussi rassurant. « J’peux t’entendre. Ton coeur. Celui de tout le monde, tout le temps. Je peux savoir qui aime, qui souffre, qui désire qui, tout le temps. C’est très fatiguant quand on est dans mon cas de ressentir comme ça alors que je sais très bien que moi non. Alors à un mariage, tu imagines un peu ce que ça donne. C’est encore pire de savoir à quel point vous vous aimez, à quel pour Clarence t’aime, que tu l’aimes, que tu aimes vos enfants, votre vie… C’est si pur et vrai, et tellement que je peux vous entendre de loin tous les deux. » Un sourire, parce que ça le rendait heureux pour eux même si cette journée fut une journée difficile qu’il voulait pourtant vivre. Pour ce père divin, cet ami, cette famille sur qui il est supposé veiller et qui veille sur lui en retour. « C’est pour ça que je me suis éloigné un peu. Pour..respirer. Essayer de noyer tout ça et revenir danser sans me prendre la tête, manger des petit-fours et draguer les demoiselles d’honneurs. Pas la témoin, c’est ma cousine. Mais les autres non. » Au final il ne perd pas le nord, même si c’était plus une plaisanterie que la vérité, pas le coeur à cela en ce moment. Les petit-fours c’était le mieux pour lui ce soir, ils n’allaient pas le trahir.. Sauf peut-être ceux aux fruits de mer, avec l’alcool, c’était peut-être pas une bonne idée. « Promis je vais vomir sur personne.» qu'il plaisante, habitude du Roi, remède, quand tout va mal.