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alors en fait, ça va pas être possible ( aura )

 :: - OUTSIDE ARCADIA - :: into the past
number 4
Pace Adimari
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage & gif : jules ♥
FACE : tom hardy
DOLLARS : 2373
SACRIFICES : 151
PORTRAIT : alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) OYxNisEW_o
alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) D9b9night shift
sybille I
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nemesis & héphaïstos
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alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) - Dim 13 Oct - 21:20

alors en fait...

octobre 2002, italie.
L’italie avait comme un goût amer malgré la chaleur du soleil sur la peau et les paysages bien différent du Maine. D’une beauté sans pareil, la vue aurait émerveillé n’importe qui dans d’autres circonstances, quand le nez collé à la vitre, le quatrième né de la famille Adimari n’a pas le coeur à véritablement s’extasier. D’habitude les voyages sur la terre de leur famille, c’était du bonheur. Une occasion de couper court à la monotonie de la maison. C’était l'occasion de renouer avec leurs cousins, de bien manger, de se faire torturer par leur grand-mère les couvrant de baisers et encore, de manger. Tous les étés, ils venaient, visitent. Tous les étés ils profitaient des plages et des criques, du sable et de la gente féminine. Pourtant lui n’était pas venu, aux dernières vacances. Engagement dans l’armée l’année précédente, les vacances n’étaient pas véritablement le forçat de l’armée américaine, particulièrement après les attaques que New-York venait de subir. Dans le tourment laissé par septembre, il avait signé comme bon nombre de citoyens, le rythme à prendre, la mécanique a perfectionner dans l’espoir d'être déployé un jour. Mais la permission avait été signée, dans la ligne motif, “urgence familiale” avait été écrit à ‘l'encre rouge avant d’être tamponné, le voyage autorisé.

De l’autre côté de l’océan alors, ils avait fini par arriver, les onze qu’ils étaient tous alignés dans un avion, sauf un, dans la soute à bagage comme une vulgaire valise, dépouille d’un petit frère tué pour sa bêtise que l’on ramenait au pays. Au départ le voyage s’était fait dans le silence, l’avion douloureux processus de plusieurs heures que les films arrivaient à soulager un peu, et puis, une fois dans les voitures les amenant à destination, ça avait commencé à jacasser. Parce que les plus grands étaient trop grands pour pouvoir supporter les plus jeunes et que les adolescents au milieu de tout ça se rebellaient autant contre leur parent que leur naissance, mettant un bordel monstre dans les convois même si les parents s’était montrés malins. Celo et Pace étaient séparés, Olimpia et Agape aussi histoire de pas compliquer le trajet que le dieu de la forge à passer à bouder. Pourquoi on emmenait Giovanni si loin, pourquoi la cérémonie n’étaient que dans quelques jours. Avant même l’enterrement le balais des visites commençait déjà. Le temps que les parents gèrent les préparatifs, il paraît...Ainsi que leurs affaires en cours.

Ils s’étaient déjà rendus dans l'impressionnant manoir au coeur de la toscane, démonstration de la puissance de la famille Esposito et de leur Don à eux, éternel mafieux à la poigne de fer chez qui ils étaient conviés une fois de plus. Par le passé il s’était retrouvé là, le souvenir du seul gosse de la famille en mémoire, Marcus, dont il était l’aîné de plusieurs années et qui devait bien s’ennuyer dans cette tour d’ivoire. Des jardins exposés en plein soleil, garnis et entretenus à la perfection. Un mot qui domine, une tenue des lieux comme des gens complètement irréprochable...Voilà pourquoi ils font tâche ici, il trouve, à chaque fois. Avec leurs tempéraments de feu, leurs engueulade et le capharnaüm qu’ils apportent avec eux détonnant complètement avec le reste. Le discours de la mère dans la voiture était le même que d’habitude, tenez-vous bien. C’est ce qu’elle exige d’eux tous, même si le regard insiste sur lui un instant, preuve que malgré les années qu’il passe Leandra pense toujours - de façon tout à fait correcte - que son fils étaient incapable de rester civil plus de dix minutes. Bien entendu il ne comprend pas l’insistance de sa mère et n’y prête finalement aucun intérêt. Même une fois arrivé devant les portes, même une fois qu’ils furent accueillis par il ne savait trop qui et dirigés vers un des salons, ou quelques silhouettes plus ou moins familières se tiennent à une table chargée d’un service à café. Le patron de la famille ainsi que Benicio, Marcus.. et une autre adolescente. Pas Nina, ou alors elle avait beaucoup changée. Ils devait l’avoir croisé une ou deux fois, la cousine de Marcus...Mais elle ne se ressemblait pas. Il apprend que non, ce n’était pas Nina, mais Aura, protégée de la famille qui leur est présenté une fois que les Adimari eurent énoncé, par ordre de naissance le nom de leurs nombreux enfants même si.. Même si il en manquait toujours un. Que les condoléances ont été donnés et que le café, lui, fut servi.

Déjà des heures qu’ils discutent et qu’ils restent assis, les plus ennuyés sont partis, comme Celo. Les plus jeunes dehors, jouent dans la cour sous le regard blasé de Pace enviant leur situations. Pourtant, quand lui avait décidé de s’excuser comme ses autres frères et sœurs, c’est la main de la mère sur son bras qui le force à rester assis, à écouter. Des discussions qu’il n’a pas trop suivit malgré l’ennuis, les murs étudiés, les enfants observés pour s’occuper. Pace loin de s’imaginer ce qui va leur tomber sur le nez.  

(c) AMIANTE

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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2700
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) - Dim 3 Nov - 22:47

alors en fait...

octobre 2002, italie.
« Prépare tes affaires, Maximilio te demande pour quelque temps. »

Les propos venaient du balcon, alors qu’elle profitait de la fraîcheur de ce début de soirée à Lyon. La tête se tourna vers Augustin, l’interrogation dans les pupilles. Pourquoi devait-elle y aller ? Pourquoi aucun des deux ne l’accompagnerait ? Normalement, les deux la suivaient, comme à tous les repas de famille. Pourquoi aujourd’hui était-il si différent ? Néanmoins, elle se plia à la demande, comme à chaque fois, et dans un demi-tour parfait, elle s’enfonça dans les entrailles du manoir des Esposito.

Une simple téléportation, comme des centaines auparavant, qui ne lui faisait presque plus effet. De toute façon, vu l’heure, elle fila dans sa chambre dans la résidence principale, laissa Augustin discuter avec le chef, dont la prestance et le charisme avaient toujours donné envie à Aura de vomir. L’immortalité sur les traits de l’homme ne la rassurait pas réellement, même si depuis que son propre pouvoir s’était déclenché, elle appréhendait plus facilement les histoires de divinités. Après tout, tout devenait plus simple une fois palpable, non ? Au moins, les pouvoirs avaient moins d’effet sur la carcasse devenue récurrence, même si elle s’écrasait toujours. Bon petit soldat qui n’avait que faire de la rébellion d’autres. Elle obéissait à la perfection, réussissait ce qu’on lui demandait, quoi qu’il en coûte…

La lueur du jour filtra par les volets, qui resteraient clos toute la journée. L’hybris était trop vif pour qu’elle tente une percée dehors avant le coucher du soleil, ou alors une journée de pluie. Dommage pour elle, l’Italie était plus connue pour son beau temps que l’inverse. Une domestique lui apporta sa tenue, entreprit de coiffer ses cheveux châtains. Toujours la même perfection dès que les pas foulaient le marbre immaculé. La jupe noire enserrait sa taille, le chemisier blanc habillait le haut, le tout complété d’une paire de lunettes de soleil, et de sandales. Ainsi qu’un poignard attaché à sa cuisse. On ne changeait pas les bonnes habitudes.

Maximilio la croisa à la sortie de la chambre, jeta un coup d’œil à la tenue, réajusta une manche qu’il trouvait trop lâche. Quelques mots furent lâchés, pour lui signaler que des invités arrivaient, et qu’elle était conviée, évidemment à l’abri de l’astre solaire. Sans ajouter un mot, elle acquiesça simplement, et suivit, comme une ombre, le Don. La place choisie autour de la table, après avoir capté l’arrivée des multiples invités et enfants, était légèrement décalée, pour éviter le soleil. En tout cas, si sa présence était si ardemment souhaitée, c’était que la discussion la concernait. Sinon, le chef l’aurait juste prévenue par téléphone ou lettre.

Mains sur les genoux, elle restait immobile, ne bougeant la tête qu’à la mention de son prénom, sa présentation officielle, au début, et quand on lui demandait son avis. Pourtant, à ses pieds, les ombres dansaient, contrôle encore inconscient de son pouvoir. Personne pour réellement le remarquer, puisque tous devaient l’avoir oubliée. Elle, de son côté, elle avait analysé. Famille trop complète, pour elle qui n’avait jamais connu la sienne.

Rapidement, les uns et les autres partaient, allaient explorer la bâtisse, la cour intérieure, inondée de soleil. Seuls restaient les adultes, elle… Et un des enfants, plus âgé qu’elle. On l’empêcha par ailleurs de partir, juste avant que Maximilio prenne la parole. « Ce qui est arrivé à Giovanni est une tragédie, néanmoins, je pense que notre accord tient toujours. » Tout cela était bien trop grave, au vu des visages des Adimari. Avaient-ils besoin à ce point de cet accord ? Qui avait l’air de la concerner elle aussi… « Comme nous en avons discuté, le mariage peut aussi se faire entre Pace et Aura. Ce sont tous les deux des récurrences. » Et la gamine ne broncha même pas, trop habituée à suivre les ordres avec diligence. Puis en soi, elle était trop jeune pour comprendre que tout ce qui arrivait n’était pas normal. A seize ans, on ne devrait pas accepter un mariage, de devenir une poule pondeuse. En fait, c’était peut-être la seule idée qui la dérangeait, elle qui avait appris à manier des outils mortels dès son plus jeune âge…

(c) AMIANTE

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alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) - Ven 24 Avr - 21:56

alors en fait...

octobre 2002, italie.
Retenu.
La main de sa mère bloque son départ hâté par celui de ses frères et soeurs, déjà loin. Incertain de comprendre pourquoi lui devrait rester et non le sautres, les yeux, jusque là rivés sur ce poignet immobilisant remontent jusqu’au visage de sa mère, si tiraillé en ce moment. La peine, déjà, compréhensible émotion d’une mère qui perd un de ses adolescents aussi soudainement, pour des broutilles. Un incident dont toute la famille ce serait passé, bien entendu. Au delà de la tristesse il y a quelque chose dans les yeux qu’il redoute, une expression rarement observée chez sa mère, exprimée que peu envers sa progéniture et qui le surprend, tout comme la force que met la nymphe dans sa poigne, bloquant littéralement son poignet pour l’empêcher de fuir. Le visage du jeune italien se tourne alors vers celui de son père, à l’air grave, qui ne veut dire qu’une seule chose “ pose tes fesses tout de suite” Un sérieux dans le visage dont il a presque peur, malgré qu’il ne soit plus un enfant, ne sachant trop si Marcello senior s’adressait à lui en temps que père ou en temps que supérieur dans leur mafia, ce qu’il était. Le regard a raison de sa volonté, acceptant finalement de s’asseoir de nouveau sans que le poignet de sa mère ne le quitte, maintenant en place Pace `l’endroit même où il était et il déteste ça, le soldat. Prisonnier des murs et des autres, incapable de fuir cette conversation qui s'éternise d’affaires ne le concernant pas directement, ni lui, ni la gamine encore présente autour de la table si effacée qu’on se demandait si elle était bel et bien vivante. Une immobile statue, que la voix de Maximilio ne semble faire flancher, même quand le sujet de Giovanni, son futur époux, décédé dorénavant. Pourquoi l’évoquer, l’accord était mort avec son frère après tout, c’était ce qui était convenu et ce sont des circonstances externes qui ont mit fin à leur alliance, littéralement. Du moins, c’est au départ ce que Pace semblait penser… et puis, il réalise alors que Maximilio commencer a parler. Ce mais révélant ce que les mafieux avaient en tête, ce qu’il exposait, comme nouvel arrangement. Pace et Aura, ce sera.


La première réaction fut de cligner des yeux sous le choc des mots, difficile à remettre en place. Il venait bien de dire ça ? Il n'était pas devenu fou ? Forćement que cela tombait sur lui, fils né le plus proche de Giovanni sans être Agape, du haut de ses douze ans, bien trop jeune pour être promis en mariage à une parfaite inconnue ou presque.. mais lui, oui. «Vous n’êtes pas sérieux j’espère. » Ça part sans que la mère ne puisse le retenir malgré la tape qu’elle lui donne sur le bras, l’engueulant au passant comme lorsqu’il était enfant, le Pace prononcé avec tellement de fatigue qu’il était facile de deviner à quel point elle avait l’habitude de le faire. Cela ne l'empêche pas de continuer, malgré tout. «,pace>Alors en fait, ça va pas être possible. Sauf votre respect bien entendu.» C’est pas cela qui va aider la situation, formule de politesse lancée à l’aveuglette alors que, finalement, les yeux se reposent sur Aura depuis l’annonce faite, et elle semble toujours aussi.. elle. Sa future femme, d’après eux, récurrence aussi, comme lui. C’était leur but ultime, fabriquer des dieux à la chaîne, pour un clan où la jeunesse se résume à deux étranges personnages. Les poings se contractent, témoin de ce qu’il se trame, quand la vapeur continue de monter. « C’est une gamine ! Vous avez vu l'âge que j’ai ? » la colère, elle monte doucement, lave en fusion grimpant plus le temps passe et qu’il réalise qu’il était vraiment dans la merde jusqu’au fond. « Vous pouvez pas être sérieux, c'était Gianni, pas moi qui devait y passer. Il avait son âge, c'était une récurrence et il a accepté mais pas moi ! J’ai jamais dit que j'étais d’accord pour vos arrangements.» Hors de question. Non. Vraiment, hors de question que cela arrive. «T’as pas un truc à dire toi ? Fais quelque chose !» C’est directement adressé à l’adolescente en face de lui, appel à la rébellion, au mouvement de la gamine qu’il n’avait vu que quelques étés dans sa vie. Pas sa future femme. Jamais. Et la colère montre toujours sous les poings serrés.
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alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) - Jeu 21 Mai - 18:20

alors en fait...

octobre 2002, italie.
Elle ne tiqua pas quand les plus jeunes et les plus âgés furent laissés libre de voguer à leurs occupations et leurs jeux. Aucun regard ne leur fut offert, et si on lui avait demandé ce qu’elle en pensait, il n’y aurait eu que le silence en réponse. Certains ne la comprendraient pas. Comment pouvait-elle rester assise à sa chaise, évitant les rayons du soleil alors que ceux-ci ne lui faisaient rien ? Les discussions d’adulte, elle en avait tant entendu, sans savoir pourquoi. Maximilio considérait qu’elle devait savoir où elle mettait les pieds, être capable de sentir les mensonges et jeux de pouvoir dès son plus jeune âge. Sa présence ici n’était pas fortuite, et elle savait qu’elle en comprendrait la raison en temps voulu.

Temps qui ne manqua pas d’arriver. Quelques minutes, une fois la porte refermée sur les enfants de leurs invités, et le Don s’exprima. Le jeune homme fut choqué, et réagit dans la foulée. Aura haussa un sourcil, toujours muette. Pourquoi réagissait-il de la sorte ? Depuis quand les ordres pouvaient-ils être contredits ? A côté d’elle, elle sentait Maximilio prêt à agir, serpent silencieux dont la morsure serait plus dangereuse qu’attendue. « Vraiment ? » Question qui n’en était pas une. L’italienne se décala légèrement, détourna le regard aussi. Elle ne savait pas comment fonctionner les pouvoirs du Don. Elle savait simplement à quel point ils pouvaient être violents. Elle s’attendait à ce que les pupilles influencent le comportement des autres, alors elle les évitait quand cela lui semblait nécessaire. Une façon de se protéger, même si dans les faits, cela ne servait pas. Il lui faudrait perdre tous ses sens pour résister aux dons de l’aîné. Et elle en était incapable, de tout sacrifier.

Elle battit des paupières, écouta la rage dont elle ne comprenait pas l’intérêt. On n’échappait pas aux mariages arrangés dans la mafia, dans l’aristocratie. Encore plus avec ces histoires de divinités. Elle était supposée en être une Aura, d’après les rumeurs qui couraient. Ca lui passait juste au-dessus de la tête. Pourtant, les bruits s’amplifiaient, au fur et à mesure que les seize ans s’approchaient. Certains pensaient qu’Athéna la prendrait pour hôte, d’autres Artémis ou encore Nyx. Il y avait tant de regards tournés vers elle, sans pour autant qu’elle n’y accorde de crédit. Qui qu’elle soit, elle restera toujours la même. Impassible.

Pace la prit à parti, la poussa à lui accorder son attention. Ca l’écoeura, mais les mots se formèrent sur ses lèvres. « Rien. » Elle n’avait rien à dire. Les iris grises, froides, se heurtèrent à celles de feu de l’homme. « Si tu n’es pas capable de suivre un ordre ou de faire ce qui est le mieux en cet instant, alors meurs. » Ton monocorde, car elle estimait que c’était ce qui attendait Pace pour avoir défié Maximilio. Ce ne serait pas la première fois qu’elle voyait les éclaboussures de sang suite à une défiance similaire. En tout cas, les mots semblaient avoir impacté le reste de la famille. De son côté, ça ne lui faisait ni chaud ni froid. « Il faut savoir choisir ses batailles. » Et en étant aussi tête brûlée, il se brûlerait la vie. Il aurait pu s’en sortir autrement. Mais Aura, de son côté, ne pensait même pas à la rébellion. Ce n’était pas dans son caractère…

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Pace Adimari
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alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) - Dim 12 Juil - 4:23

alors en fait...

octobre 2002, italie.
Il était facile de savoir que la colère gronde chez l’italien. Cela s’observe dans les joues rougies de colère et les yeux fixés sur les deux hommes causant l’affront. Un mariage dont il n’a jamais rien voulu, une centaine prononcée comme si cela semblait des plus logique qu’on le marie de force à une gamine dont les pouvoirs ne s’étaient même pas encore manifestés tant elle était jeune. Une véritable gosse au visage de porcelaine, sans émotions, petite fille flippante de film d’horreur dont il n’a jamais vraiment compris le fonctionnement tant elle semblait robotisée, aussi robotisée que l’autre gosse de la maison. Comme si montrer des émotions était interdit ici, comme si ils ne savaient simplement pas comment faire, pour en montrer. À croire qu’ils n’ont jamais vu le reste de l’Italie si pleine de vie, même dans le petit village près duquel se situe la maison. La vie y est joyeuse et confortable, rieuse souvent et animée. Pas comme ici, ou hormis le visage crispé de ses parents et la colère affiché sur son propre faciès, les deux autres étaient tel des statues de cire. « Ouais, vraiment. Il est hors de question qu’on me fasse épouser une gamine. » Il se manifeste bruyamment, ignorant tout simplement sa mère qui tente de l'arrêter dans ses propos enflammés.

Sans aucune retenue il s’élance, beuglant contre cette injustice peut-être acceptée par son petit frère mais que lui refusait absolument d’écouter, refusait absolument d’être la victime de ces complots mafieux dont il n’avait pas, du tout, envie d’être un simple pion. Un échange de marchandise sans même avoir son mot à dire, pas plus que la gamine qu’il prend à partie. Il fallait bien qu’elle dise quelque chose non ? C’était aussi son avenir qu’ils décidaient de pourrir avec accords et si elle ne s'était pas manifestée pour son mariage avec Gia, il était temps maintenant de participer pour sauver leurs carcasses de cette affaire et pourtant, elle répond le plus simplement du monde, rien. Elle n’allait rien faire, victime obéissante, petit chien d’un patron aux mains de fer auquel elle pliait comme un cleps.

De quoi le rendre furieux, très rapidement ? «T’es sérieuse, petite conne ?» qu’il rugit, malgré les ongles de sa mère s’enfonçant de plus en plus dans son bras. La Nymphe ne savait pas comment retenir d’avantage son fils. « Lâche-moi putain ! » qu’il gueule, l’italien coupé par son anglais beaucoup plus naturel, tranchant dans sa voix. La lumière vacille au même moment, emportée par le dieu de la technologie dont l’agacement suffisait à provoquer des bugs dans ce qui l’entour, en permanence. Du moment que le courant y passait, il pouvait l’influencer, et cela pouvait donner des résultat parfois explosif… surtout vu sa maîtrise à peine contrôlée. « Me parle pas de batailles, t’es qu’une gamine, je reviens d’Irak. Fait pas comme si tu savais ce que c’était, peu importe ce qu’il t’a fait subir pour te transformer en véritable légume lui léchant les pieds, idiote. Tu sais rien d’une bataille, encore moins d’une guerre. » Qu’il bronche. La guerre il la vivait quand il n’était pas en permission comme aujourd’hui. La guerre, c’était son quotidien qui donnait à la mafia est allure de bac à sable, quand il y pense. Les affaires il les fait tourner là-bas, participant aux trafics à distance, organisant des déplacement de marchandise au profit de sa famille malgré sa présence sur le sol Irakien depuis un moment déjà et les horreurs de la nuova camorra… à côté de ce qu’il avait vu ressemblait à des rêves, presque. Elle n’avait donc rien à dire à ce sujet, utilisant des mots qu’elle ne connaît pas. Ni bataille, ni guerre. Il se tourne vers le représentant de la famille l’espace d’un instant. « Même avec un mariage je refuse d’avoir le moindre enfant avec elle. » qu’il bronche, sans se rasseoir. Son père avait beau être furieux, il imagine, il était hors de question qu’il se laisse faire. Plutôt crever lui aussi que d’accepter.

(c) AMIANTE

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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2700
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) - Lun 27 Juil - 9:57

alors en fait...

octobre 2002, italie.
Ca la dérangeait.

Il la dérangeait.

Il était trop bruyant, trop sanguin, trop empreint d’une liberté qui dégoûtait l’italienne. Il n’était rien d’autre qu’un chiot dont la laisse avait été laissé lâche toute sa vie. Il croyait avoir son mot à dire dans ce mariage, dans la vie qu’on attendait de lui, d’elle. Eclats de tristesse dans le fond des pupilles, bien vite chassés par le contrôle qui lui était si propre. Si Pace ne la comprenait pas, l’inverse était tout aussi vrai. Il était tout ce qu’Aura n’avait jamais vécu, tout ce qu’elle n’avait jamais connu. Elle ne pouvait supporter son impulsivité, ses cris, sa rage. Alors, elle finit par détourner le regard du visage rougeâtre, s’attarda sur les traits effrayés de la mère, agacés du père, des figures qui n’avaient aucune existence dans son monde. Il ne s’en rendait pas compte qu’il avait des gens tenant à lui, des personnes qui pourraient être punis par son comportement.

Elle avait déjà appris ce que ça faisait de perdre une personne qui lui était chère à cause de représailles. Enfin, c’était plutôt la seule personne qui lui était proche.

Italien, anglais, quelle que soit la langue qu’il utilisait, ça l’emmerdait. Ca résonnait dans son esprit, ça lui rappelait qu’elle devait rester silencieuse, qu’elle n’avait jamais rien connu d’autre. Et lui, qui hurlait, qui se débattait, déclenchait ses pouvoirs. Aura ne tiqua même pas, quand les lumières se mirent à clignoter. Elle vivait entourée de déités, une de plus, une de moins… Les yeux grisâtres s’enfoncèrent dans ceux de Pace. Les guerres, elle ne les avait pas connues comme lui. N’empêche qu’elle savait ce que ça faisait d’ôter la vie, qu’elle connaissait le goût du sang, la sensation des corps froids sous ses doigts, de l’odeur de rouille, des bruits de balles, d’impacts, des heures enfermées, des tortures qu’elle infligeait, parfois ressentait.. Ce n’était pas l’Irak. Sur ce point il avait raison. Néanmoins, elle avait bien trop vu pour son âge, sans jamais qu’elle ne l’ait jamais évoqué.

C’était peut-être ce qui la rendait prompte à réagir, quand l’esprit cherchait à la protéger.

Il suffisait qu’elle croit à une attaque, qu’elle se sente en danger, pour que le subconscient prenne le pas sur la conscience.

Comme aujourd’hui.

Maximilio le sentit, juste avant que la jeune fille se mette en mouvement. Il aurait certainement pu l’arrêter, s’il l’avait voulu, si cela avait la façon de fonctionner de son pouvoir. Pourtant, il se contenta de l’observer du coin de l’œil.

Le plat, avec quelques petits fours, posé sur la table, léger, fut soulevé, attrapé, lancé en direction de Pace. Si seulement ce fut le seul acte qu’elle avait en tête. Les doigts avaient voulu s’enrouler autour de son pistolet, toujours coincé dans l’arrière de sa jupe, de son pantalon. Elle aurait voulu tirer, s’en prendre à lui, pour faire quitter le malaise qui lui serrait le cœur. Néanmoins, le geste fût bloqué, certainement par Maximilio lui-même. Au moins, ça lui remit les idées en tête, à la gamine, qui se contenta alors de mots. « Tu es un danger, doublé d’un lâche. » Pause. Les sens étaient toujours aiguisés, prompts à faire réagir le corps en cas de nouvelle attaque (ou du moins, ce qui serait perçu comme tel par l’esprit distordu).

Mais les mêmes mots pouvaient s’appliquer à elle. Elle était lâche. Elle était un danger. Incapable de s’arrêter, incapable de comprendre ce qu’être un enfant signifiait. Elle était un esprit bien trop malmené par les désirs d’un vieillard en quête d’un héritier, l’envie de liberté chevillée à la soumission dont on lui avait appris à faire preuve.

Elle n’était rien, s’emmêlant dans un comportement d’adulte si exécrable pour son âge...
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number 4
Pace Adimari
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage & gif : jules ♥
FACE : tom hardy
DOLLARS : 2373
SACRIFICES : 151
PORTRAIT : alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) OYxNisEW_o
alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) D9b9night shift
sybille I
ψ
satisfaction
nemesis & héphaïstos
ψ
running up that hill
aislinn & pace

number 4
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alors en fait, ça va pas être possible ( aura ) - Mer 14 Oct - 23:11

alors en fait...

octobre 2002, italie.
C’était beaucoup trop pour lui.
Trop de stupidité, trop de débilité provenant d’une gamine à peine dans l’adolescence qui se prenait pour la reine de Saba. C’est ainsi qui la voyait, beaucoup trop certaine d’elle, elle allait se casser la gueule bien vite la gamine, quand son palais de verre allait s’écrouler sous ses pieds. Quand elle allait se rendre compte de ce qu’elle était au fond, une simple machine. Lui aussi était un produit de la mafia. Lui aussi avait grandi, avait été entraîné par les siens pour être ce qu’il est. Un tueur à gage, un soldat de façon littéralement maintenant, un vendeur d’arme et de drogues pour le compte d’une mafia italienne dans des pays du moyen-orient. Pas dans une prison du sud de Florence, pas un stupide adolescent qui n’avait rien vu du monde. Elle qui est si certaine, elle n’avait finalement pas vu grand chose de la vraie vie contrairement aux Adimari. Contrairement à eux.

La lumière fluctue de nouveau sous la colère du dieu des forges et ses pouvoirs trop fiévreux qu’il n’avait pas envie de contrôler. Rein à foutre, même, tandis qu’il explique qu’il n’en avait que faire de ce mariage, qu’il refusait simplement et purement quitte à causer une discorde entre les mafias. Hors de question, ce ne serait pas lui, un point c’est tout. Cela aurait dut être la fin de la discussion, du moins il l’avait espéré. Non, elle n’était pas capable de tout savoir sur le monde à son âge et non, elle ne savait pas c’était quoi au final, dehors. C’était simple, c’était concis et si elle n’était pas aussi insubordonnée elle qui se disait réfléchie, si elle n’était pas aussi impulsive elle qui disait être sage alors, elle n’aurait simplement pas agit ainsi.

La table est poussée dans sa direction malgré les bras frêles et l’arme est pointée directement vers lui, pire, elle cherche son arme, vise, tire. Une balle qui disparaît aussitôt. Une balle que le vieux, à la bonté de faire disparaître. Mais le mal est déjà fait. Le peu de calme dont il avait fait preuve dans ses dernières paroles avait disparu, enflammé par ses mots à elle, ses gestes à elle allant complètement à l’encontre de ce qu’elle venait de dire, de ce qu’elle osait se parer. D’une assurance la poussant finalement à agir bêtement, comme qui elle ne valait même pas ses propres mots, ses propres remarques. Finalement pire, était même pire que lui.  « Tu te prends pour qui petite pute ?! » qu’il rugit, ne s’en rend même pas compte. Du changement dans l’aura qui s’opère, de l'apparence qu’il prend soudainement, effrayante. Capacité qui se déclenche sous le coup de la colère et se répercute sur les autres. Stade deux, pour le jeune dieu qui se jette en avant, près à lui bondir dessus si quelque chose n’était pas intervenu, si quelqu’un ne le bloquait pas. Il ne sent pas les secondes passées et pourtant il se retrouve assis, balancé en arrière sur sa chaise qui le contraint à s'asseoir, même à rester assis, alors qu’il n’avait qu’une envie, étrangler cette petite peste. « Tu oses parler de logique et de meilleure chose affaire, connasse, mais regarde. Tu vaux pas mieux et t’as besoin qu’on te babysitte en plus. » qu’il grogne.  Elle comptait faire quoi après l’avoir tuer, déclencher une guerre parce que son égo surdimentionné avait été blessé ? Visiblement c’était l’idée, prouvant que c’était simplement impossible qu’ils s’entendent un jour, ça n’allait pas arriver. Les yeux se portent sur le don, finalement, qui avait eu bon d’intervenir même si il aurait préféré qu’il se retienne de le faire quand il avait agit, lui. Elle le méritait très clairement. « Si c’est comme ça qu’elle agit vos affaires vont tourner court. Elle est pas assez dressée, visiblement. » Cette fois c’était le vieil homme, la cible du regard et l’emprise sur ses mouvements cesse, les bras pouvant mouver de nouveau, le corps libre de ses gestes. Étrange, coïncidence,peut-être. « Comme je l’ai dit il est hors de question. A moins que vous ne vouliez avoir un cadavre, dans un camps ou dans l’autre. Ce sera sans moi, merci. » Et ce n’est pas sa façon d’agir qui allait le fair ehcanger d’avis, c’est clair.


(c) AMIANTE

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