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Destroyers (Aislinn)

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Dahlia Byrne
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) kaotika / gif: nerissa
FACE : Felicity Jones
DOLLARS : 1956
SACRIFICES : 216
PORTRAIT : Destroyers (Aislinn) Tumblr_pk8oui1QbK1xs4dkco7_250
ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
GENÈSE : (Stade 3), créature
TALON(S) D'ACHILLE : Ses patients. Son travail. Sa logique et sa raison. La mémoire qui refuse de se faire la malle.
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Destroyers (Aislinn) - Mar 22 Oct - 22:28

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dahlia & aislinn

L'esprit se gangrénait, se tendait sous les souvenirs, sous l'impulsion du chaos ambiant. La question d'Ikaar quelques jours, quelques semaines auparavant, lui revenait par vague. Ressenti malsain que d'avoir besoin d'aide, elle qui avait toujours tout offert aux autres. Elle s’était oubliée, s’était blessée, à de nombreuses reprises. Elle avait connu les affres des guerres, des civils aux membres arrachés, à la peau brûlée par de multiples produits chimiques. Elle avait vu les discours de tous ces hommes politiques, ceux qui décident de la moralité d’un peuple. Que des mots creux, faux, détachés de la réalité du terrain. Ils donnaient juste l'illusion que les bombardements étaient dans l’intérêt de tous, mais il s'agissait juste là de créer de la haine, pour mieux contrôler les sauvages qui composaient les leurs. C’était du dégoût qui en était ressorti, de cette décennie passée la majorité du temps sur le terrain. Brillante, elle avait fini ses études plus tôt que bien d’autres. Brillante, elle en avait chuté bien plus violemment , optimisme se fracassant contre les falaises, emporté par les vagues ravageuses de la réalité. Elle avait voulu sauver, sans se rendre compte que tout ceci était vain dans ce monde…

Et ça recommençait. Le pessimisme, la haine, la colère… Tout bouillonnait au fond d’elle. L’américaine aurait voulu prendre les armes, avoir le courage, ou à défaut les mots, pour défendre ceux périssant sous les coups et la rage sanglante des organisations. Mais rien n'y fait. Elle ne pouvait qu'observer le monde se déchaîner et décharner sous ses pupilles bleutées… Images inscrites à jamais dans sa mémoire. Les doigts glissèrent sur ses tempes, léger massage pour faire taire la douleur lancinante. Soupir, avant de comprendre que cela n'y changerait rien. C’était le stress, la panique qui créaient la souffrance, plus psychique que physique. Il lui faudrait ouvrir les vapes, les vannes, accepter d’être aidée, quand tout s’écroulait.

Aucun client pour l’après-midi, et elle entreprit de fouiller internet. Elle avait vu passer une de ces pièces, où tout pouvait être cassé, pour se détendre. Une idée bien stupide, mais qui titillait son intérêt. A condition de ne pas y aller seule. Mais qui serait assez fou pour la suivre ? Elle passa rapidement ses connaissances en revue. Pas Ikaar. Pas Alejandro. Cora ne donnait plus signe de vie depuis quelque temps déjà… ce Carter ou ce Pancras ? Un rire la prit. Ce serait le pompon que d'y aller avec l'un des deux. Après… Y'avait bien Aislinn. Ancienne patiente devenue amie, qui avait vu l’âme de la créature en elle. Ca pourrait peut-être être le genre de choses qui lui plairaient de tester. Autant lui demander en tout cas, la psychiatre n'avait rien à y perdre.

Dix minutes plus tard, et le rendez-vous était pris en centre-ville, dans cette nouvelle destroy room ouverte quelques semaines auparavant. La psychiatre qui avait besoin de tout détruire… Une grande nouveauté, mais mieux valait qu’elle soit saine lors des consultations. Quitte à moins l’être en dehors.

Quelques minutes d’attente une fois arrivée sur place, et Aislinn se présenta, majestueuse comme jamais. A côté, Dahlia faisait petite, empattée, mais qu’importait. Ce fut elle qui parla la première. « Merci de t’être déplacée. » Pause. « C’est assez étonnant d’aller faire ça toutes les deux. » Après tout, elles n’étaient pas les plus violentes, ni celles qu’on attendrait pour détruire une pièce entière. Mais c’était peut-être ça qui était bien…


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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2263
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Destroyers (Aislinn) Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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Destroyers (Aislinn) - Dim 3 Nov - 23:54



Destroyers.

@dahlia byrne@SIOBHÁN KEARNEY

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A quelques jours près, elle aurait pu raser la ville. La retourner entière, mettre à feu et à sang tous ses murs, sous les effets de la colère, et de l’hybris incontrôlable. A quelques jours près, elle n’aurait pas été si calme, presqu’amusée à cette idée absurde de payer pour détruire un décor que des gens passaient du temps à reconstruire.

L’émeraude était encore intacte lorsque le téléphone avait sonné. Ses fondations solides, sa façade éclatante, et ses entrailles remplies de clients satisfaits et d’employés épanouis. Depuis quelques semaines, elle avait retrouvé son nom, et sa convocation au Tribunal n’avait pas tourné au vinaigre comme le Juge l’avait tant espéré. Ses avocats s’étaient battus pour elle ; ils venaient même de lui annoncer qu’elle serait bientôt tutrice de sa nièce, et la déesse, après des mois insupportables, se reposait enfin sur ces victoires du quotidien. Elle les savourait autant que possible, et à raison, avant que tout ne vienne à s’écrouler encore.

La seule ombre au tableau pour l’instant - hormis les peines et les démons qui ravageaient toujours son coeur, mais qu’elle avait appris à supporter, demeurait ce crime éternel qui gangrénait la ville.
Le Maire assassiné.
Des puissances éveillées.
Le retour de Khaos, sa promesse de les anéantir jusqu’au dernier, lui étaient parvenus depuis les docks. Tout Arcadia tremblait depuis ses démonstrations de force à la Mairie, et les mafias aussi. On lui avait parlé de trêve. Elle savait qu’au Royaume, les siens évoquaient déjà des alliances. Le primordial n’était pas seul, tout le monde l’avait compris, et la Guerre se ferait bel et bien.
En attendant, il fallait continuer de vivre. Seule, elle-même n’était qu’un grain de sable à l’échelle de la lutte. Elle serait près de sa famille le jour venu. Si elle pouvait se rendre utile, de quelque façon que ce soit, elle ne se ferait pas prier pour réagir. Mais d’ici là, elle n’était d’aucun secours à personne ; trop fragile, trop faible, et faire perdurer son semblant de vie et celui de sa fille adoptive, était le mieux qu’elle pouvait faire. Tout comme en profiter pour passer du temps avec ceux qu’elle aimait, et les voir plus souvent.

C’était pour cette raison qu’elle avait délaissé Cornucopia et regagné Downtown au volant de sa coccinelle. C’était dans ce même objectif qu’elle se retrouvait là, à l’adresse indiquée par son amie psychiatre, à quelques rues de leur destination finale. « Je t’en prie. Ca me fait plaisir de te voir ».
Ses mots étaient sincères, et quand elle embrassa la banshee cette fois là, l’étreinte fut plus vigoureuse que toutes les autres auparavant. Elle prit le temps de l’observer, Dahlia. Ses prunelles, ses traits, les expressions de son visage. Elle se demandait jusqu’à quel point la créature avait creusé sa place depuis la dernière fois qu’elles s’étaient vues.
Au téléphone, l’américaine n’était jamais bavarde. En face à face, elle préférait de loin écouter que parler, mais c’était le meilleur moyen de la voir se confier. A force de patience et de délicatesse, en lui inspirant confiance aussi, la déesse savait qu’elle finirait peut-être par accueillir ses doutes et ses douleurs. Du moins elle l’espérait.

« Tu veux dire irréaliste ? » Un sourire malicieux éclairant son visage, la divine calqua son pas sur celui de la banshee. « Qu’est-ce qui t’a donné cette idée ? » Et le regard brillant d’une lueur intriguée, elle se tourna vers celle qui occuperait sa journée alors que les deux attendaient au palier d’un immeuble. C’était là que la pièce à détruire avait été réservée. « Je ne sais même pas comment on doit s’y prendre. C’est ce que tu recommandes à tes patients en thérapie ? » Un éclat de rire partagé, et elles entraient déjà dans le bâtiment de tous les possibles.

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Dahlia Byrne
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Destroyers (Aislinn) - Mar 26 Nov - 17:07

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dahlia & aislinn

C’était l’idée la plus wtf qu’elle n’ait jamais eue. Qui aurait pu croire que Dahlia, psychiatre, terre-à-terre et control freak au possible, finisse par proposer une heure dans une destroy room, à tout détruire pour passer ses nerfs ? Personne. Absolument personne. Par contre, les changements étaient légions depuis quelques mois, et il était impossible de revenir là-dessus. L’américaine avait dû subir les départs, comme toujours. Et la présence d’Ikaar était devenue presque trop pesante. L’homme qui refusait de se confier la majorité du temps, se jouait juste de ses nerfs… Peut-être en avait-elle assez, bien qu’il la tienne responsable de sa survie. Cependant, il n’était pas le seul. Y’avait tout le reste à côté, les morts qui se multipliaient, les attaques aussi… De plus en plus d’humains perdus se rapprochaient des services d’urgence et psychiatrique, pour en savoir plus sur les hallucinations qu’ils pensaient avoir. Même ses collègues s’interrogeaient, pour ceux qui n’étaient pas déjà familiers avec le surnaturel. On voyait le monde s’écrouler, prêt à s’embraser. Qui resterait sain d’esprit face à tout cela ? Même Dahlia et son vécu, les années passées dans des zones en guerre, ne suffisaient pas à être préparés à ce qui arrivait…

« Je suis contente de te voir aussi. » Une amie, voilà ce qu’elle était Aislinn. Une amie pas forcément des plus proches, puisqu’elle avait été une patiente avant tout, mais quelqu’un en qui la créature pouvait avoir confiance, puisque du même panthéon qu’elle d’après ce qu’elle avait compris. Néanmoins, aujourd’hui, elles n’étaient pas là pour discuter des divinités, de leur place dans le monde. Pendant un instant, une heure, une après-midi, l’américaine avait envie, et besoin, d’oublier tout cela. A force de se plonger dans l’horreur, elle commençait à s’y perdre. Et bientôt, il se pouvait qu’elle s’arrache plus qu’un bout de son esprit, ou de son âme…

La présence de l’autre femme rassurait finalement. Aucune des deux n’avait à se retrouver ici, et pourtant elles avaient choisi de le faire ensemble. A croire que l’impossible pouvait après tout se réaliser. « Non, je ne leur propose pas ce genre de choses. Ou alors pour ceux avec des troubles de la violence. » En temps normal, elle préférait la canaliser, ou proposer une alternative type yoga ou méditation, pour plonger son esprit dans un état cathartique. Les coups portés ne faisaient qu’attirer plus de violence finalement. « J’avais juste besoin d’évacuer, et sur internet ils recommandent ce genre de… Thérapies. » Un rire, avant de reprendre son sérieux. « La psychiatre en moi n’approuve pas vraiment cette méthode, mais c’est la femme qui en a besoin, pas la psychiatre pour le coup. » Être honnête envers elle-même, pour une fois. Un poids sur les épaules qui s’envolerait, et elle espérait être plus stable et plus à l’écoute de ses patients grâce à cela. Et aussi, oublier les disparitions dont elle était victime. Elle avait beau s’attacher, donner l’illusion à ses parents qu’elle était entourée, la réalité était bien différente. Tous finissaient par partir, sans un mot, sans un regard en arrière, lui rappelant qu’elle n’était qu’un second choix. Dans lequel elle se confortait. C’était plus simple que de gérer des amitiés après tout.

« Si irréaliste qu’on y aille toutes les deux aussi. » Aislinn n’était pas ce type de femmes. Du moins, Dahlia ne la voyait pas dans une telle pièce, à tout détruire. « Ils nous expliqueront, ne t’en fais pas. » D’ailleurs, c’est le moment que choisit un des vendeurs pour s’approcher, demander leur nom. La réservation avait été faite dans la matinée, et la salle réservée pour les deux femmes. Une tenue leur fut tout d’abord tendue, à enfiler par-dessus leurs vêtements pour les protéger, et on leur détailla ce qu’elles pouvaient faire, et dans quelles circonstances. A la fin de l’explication, Dahlia ne put s’empêcher de lâcher : « Evitons de devoir appeler une ambulance ou de faire une visite aux urgences. » Ce serait vraiment gâché cette journée.

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Destroyers (Aislinn) - Ven 27 Déc - 21:04



Destroyers.

@dahlia byrne@SIOBHÁN KEARNEY

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Guidée par la banshee, l’herboriste se laissa mener à l’intérieur du bâtiment. La décoration épurée, bien que moderne, lui conférait une atmosphère austère, renforcée par les effluves de peinture fraîche. Si bien qu’il était difficile de s’y sentir à l’aise, en particulier pour celles qui venaient s’adonner à cette activité peu familière…
Ca ne ressemblait ni à l’une, ni à l’autre, mais qu’importait après tout ? L’irlandaise avait répondu à l’appel, après s’être juré d’être plus disponible pour les gens qui comptaient. Dahlia n’était pas sa meilleure amie, et leur relation s’était bâtie sur des liens professionnels ; mais ils avaient évolué depuis, et n’étant plus une thérapeute et sa patiente, elles avaient pu laisser leurs affinités s’exprimer. Si elles n’étaient pas proches, elles avaient tout pour s’entendre et s’apprécier, et cette nouvelle expérience contribuerait sans faute à faire éclore leur complicité latente. Peut-être qu’une fois la séance achevée, les confidences pleuvraient autour d’un thé bien chaud ou d’un simple café...

Un sourire amusé éclairait son visage tandis que la divine observait le jeune homme qui leur fit signe d’approcher. Des traits encore adulescents masqués par une crinière tombante et une paire de verres épais, il rayonnait de bonne humeur et sut les mettre de suite en confiance.
Avant quelques explications nécessaires et bienvenues, les deux femmes furent conviées à s’isoler pour compléter leur tenue. Des protections à attacher par dessus une combinaison en toile robuste, la botaniste se félicita d’avoir choisi des vêtements confortables pour une fois. Fixant son reflet ridicule dans un miroir, elle aida son amie à ajuster sa propre armure avant d’éclater d’un rire léger. « Tant mieux. Je préfère terminer cette journée par un bon dîner plutôt qu’à l’hôpital ». Ses gants habituels furent remplacés par d’autres plus épais, et pour achever le tableau, les deux furent invitées à enfiler une paire de chaussures de sécurité. « Je n’imaginais pas qu’on prendrait tant de risques », nota l’Empoisonneuse en nouant ses lacets. « J’espère qu’on ne sera pas filmées ». L'autodérision déformant ses traits, elle s’avança mains sur les hanches vers la salle indiquée. Elle était loin de sa prestance habituelle, et pour sûr, le look “chef de chantier” lui seyait beaucoup moins que ses top Givenchy ou ses tailleurs Chanel.

« Attendez ». Le garçon s’empressa alors de les dépasser toutes les deux et leur tendit un casque à visière monstrueux. « C’est pas fini », insista-t-il d’un ton moqueur. L’herboriste échangea un regard hébété avec la créature avant de rouler des yeux jusqu’au plafond. Elle s’esclaffa de nouveau avec entrain et revêtit l’objet pleine de bonne volonté. Ne manquait plus que les armes pour faire d’elles des aventurières redoutables dans ce décor sur fond d’Apocalypse.

Lorsqu’elles pénètrèrent dans la pièce, les premières notes d’un morceau de hard-rock s’échappèrent des enceintes invisibles. Une façon comme une autre d’attiser la tension et d’inciter l’adrénaline à courir dans les veines. De stimuler l’excitation, et fort probablement, d’éveiller la colère pour se laisser aller pleinement à ses pulsions.

Une masse entre les paumes, la divine s’approcha d’un amas de meubles au centre de la salle. A ce stade, elle ne se reconnaissait déjà plus, mais il était bien entendu hors de question de reculer. Les deux mains tenant fermement son arme, elle attendit que la porte se referme derrière elles pour lancer un regard provocateur à la banshee : « A toi l’honneur !»
Et dans les secondes qui suivirent, le fracas du métal sur le bois accompagnait la musique.

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Destroyers (Aislinn) - Lun 23 Mar - 22:40

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Frapper pour oublier. Frapper pour relâcher la pression qui s’accumulait sur les frêles épaules. Frapper pour retrouver sa place, dans un monde qui l’abandonnait en permanence. Chaque jour passant lui rappeler la solitude qui l’entourait, les départs faits dans le silence, les mains tendues qu’on avait repoussées. Elle avait tant donné pour tous ces autres, tous ceux qui finalement étaient partis sans laisser de traces. C’était comme un deuil à chaque fois, comme un douloureux rappel serrant le cœur, masqué derrière des traits de glace, des sourires rassurants. Personne ne demandait jamais comment Dahlia allait. Elle n’était qu’une ombre aidant, encore et toujours, sans jamais rien attendre en retour. Et aujourd’hui ne serait pas bien différent. Elle cherchait juste un instant à s’échapper de ses pensées, de son passé. Aislinn n’avait pas besoin de savoir. Tout comme l’américaine n’avait pas à se rendre compte des mensonges qui polluaient la relation. Pas encore une fois. Pas maintenant.

Quelques explications lui permirent de recentrer son attention sur d’autres points. L’avenir, les quelques heures passées en la compagnie d’une amie, plutôt que l’hôpital, l’anxiété latente. L’armure prit place sur son corps, et elle laissa l’autre femme l’ajuster. Heureusement que la psychiatre avait depuis bien longtemps abandonné les jupes, robes et autres vêtements sophistiqués. Pour fuir les patients cherchant à mordre, un pantalon et un tee-shirt étaient nettement plus pratiques et confortables. Tant pis pour ses formes, pour sa féminité, pour le reste. « Hé bien, je te paie le restaurant après ! Ca creuse comme activité d’après les avis en plus. » Internet, cette mine d’or… En tout cas, elle se donnait un air enjoué, pour cacher les questions, les doutes, l’esprit gangréné par la maladie. Ce n’était qu’une question de temps avant que la noirceur ne la rende aveugle, que la folie ne bouffe les derniers éclats de sa raison. Tout n’était qu’une question de temps. « Ce ne sont pas vraiment des risques. Néanmoins, il y aura des éclats, alors autant éviter que certains se plantent dans notre chair. » Léger sourire. Au moins, ils ne lésignaient pas sur la sécurité ici, et ça la rassurait. Elle restait une médecin, une ancienne chirurgienne. Elle connaissait les dangers d’un corps étranger dans le sien, les infections possibles et aussi les artères si facilement atteignables…

Un casque leur fit donner, faisant stopper Dahlia dans sa démarche. « Je… » Phrase interrompue. Consignes de sécurité obligent, elles seraient obligées de protéger leur tête. Logique. « Oh, j’espère que si, je veux garder un souvenir pour le montrer à l’avenir. » Comme si elle en avait besoin. Comme si le cerveau ne retenait pas tout ce qu’elle voyait, foutue tare ne lui offrant que nausées et pleurs. Non, tout ceci serait pour les autres, pour qu’ils n’oublient jamais les instants chaleureux…

Les doigts attrapèrent une batte de baseball. On lui offrait cette opportunité, pourquoi la gâcher ? A l’intérieur de la petite pièce, la musique prenait toute la place, rendant les conversations moins fluides. Au pire, elles hurleraient. « Ok ! » Simple mot pour faire comprendre qu’elle avait bien entendu, juste avant de fracasser la batte contre le premier objet qu’elle trouva. Un boucan monstrueux alors que les vitres explosaient en mille morceaux. « … Oups ? » Elle n’en avait pas l’habitude Dahlia, d’agir de la sorte. Il y avait quelque chose d’agréable, tout en étant dérangeant. C’était elle, en étant quelqu’un d’autre… Ou alors était-ce juste ce qu’elle avait toujours caché ?

En quelques minutes, ce fut la débandade. Les verres et assiettes finirent contre les murs, rajoutant une dose de bruit supplémentaire. Elle pouvait enfin tout briser, sauf elle-même. Satisfaisant. Même si elle en était essoufflée, et que la douleur dans son épaule revenait par vague. « Qui aurait cru que c’était autant de sport ? » Mains sur les hanches, elle attendait de reprendre son souffle. Et la combinaison tenait chaud, quoi qu’elle en dise. Néanmoins, dans la salle autour d’elles, tant de choses attendaient sagement leur tour de destruction…

(c) DΛNDELION
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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2263
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Destroyers (Aislinn) Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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Destroyers (Aislinn) - Dim 19 Avr - 20:51



Destroyers.

@dahlia byrne@SIOBHÁN KEARNEY

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Ca n’avait rien d’habituel, tout comme cette scène qui se déroulait sous ses yeux, et ce qui s’apprêtait à suivre. Pourtant, l’irlandaise éclata de rire, accompagnant Dahlia dans sa remarque sur le fait d’être filmées, et concéda qu’il s'agirait d’un très bon souvenir. Un instant, elle se demanda même pourquoi elles ne partageaient pas plus de moments à deux comme celui là. Pourquoi aucune d’entre elles n’avait compris plus tôt qu’elles y avaient droit et, que leur amitié pouvait être si simple. Au fond, les choses n’étaient pas compliquées entre elles. Dahlia n’était plus son médecin. Les deux s’entendaient bien, et malgré le retrait de l’une, les épreuves traversées par elles, leur relation reprenait aussitôt qu’on ravivait ses braises. En y réfléchissant, Siobhan parvenait même à y discerner une sorte de pureté, et elle fut heureuse de se dire qu’elles avaient réussi à l’entretenir malgré tout. D’une bien étrange façon, mais c’était mieux que pas du tout.  

La perspective d’aller dîner ensuite la réjouissait. Il y avait longtemps qu’elle n’avait plus besoin de se nourrir, mais peu lui importait. Elle aimait savourer le goût des aliments, et plus encore partager un repas avec des êtres chers. Après le sport qu’elles allaient faire, terminer cette journée par un moment paisible et chaleureux lui semblait la meilleure option.

Une fois dans l’antre de la destruction, elle laissa Dahlia frapper la première. Alors qu’elle s’y attendait, le premier heurt et son fracas la firent tout autant sursauter que les éclats de verre qui s’envolèrent une fois le coup porté. Et elle trouva la comédie grisante, alors qu’elle n’en était encore que spectatrice. Les deux amies échangèrent un regard, car sous leur casque et la musique, elles ne pouvaient s’entendre. Un hochement de tête entendu, la roussa s’écarta de la brune, et frappa à son tour, plus loin.

Bientôt elles ne s’attendirent plus. Chacune oublia l’autre, se défoula sur tout ce qui passait à sa portée, et s’abandonna au plaisir de la démolition. Ce que Siobhàn ressentit au premier coup - comme aux suivants - était indescriptible. Il lui sembla qu’il n’y avait pas d’exercice plus libérateur au monde et que toute la fureur, toute la rancoeur, la haine et la douleur emmagasinées au fil des siècles s’exprimaient enfin. Et elle frappa si fort, si vite et avec tant d’entrain qu’elle-même bientôt ne se reconnut plus. La violence brute - sans l’éclair de conscience qui vient vous rappeler que vous blessez quelqu’un, avait donc cette saveur incomparable. Dans ce contexte-ci, elle-même ne risquait rien. Il n’y aurait pas de conséquences possiblement terribles à ses actes furieux, et c’était encore mieux que l’alcool - dont elle ne ressentait plus les effets : tout bonnement délectable.
A tel point que très vite, même l’hybris bouillonna en elle, accompagnant l’adrénaline qui saturait ses veines et la faisant redoubler d’énergie. Elle en oublia tout. Tout sauf sa colère et ses peines, le goût subtil de la vengeance et ses bourreaux qu’elle écrasait les uns après les autres, sous le poids de la masse et de sa frénésie. Les meubles et la vaisselle prenaient tour à tour des visages ; celui de son père et du Sénéchal, ceux des chefs de mafia, des agresseurs qui dans cette vie et dans les autres, s’en étaient pris à elle ou à ceux qu’elle aimait.
Ce n’était pas pareil que de savourer une victoire suite à une stratégie bien menée. Ce n’était pas semblable à la satisfaction vicieuse qu’on pouvait éprouver après avoir piégé quelqu’un, après l’avoir empoisonné… Mais il lui parut sur l’instant que c’était suffisant pour s’alléger d’un poids, et elle finit par se jurer de revenir et de recommencer, souvent, une fois à bout de souffle et sans plus de force dans les bras pour continuer de cogner.

Pliée en deux, les mains sur les genoux alors que l’arme reposait au sol, la Belladone releva les yeux vers son amie tout aussi essoufflée. Elle la fixa un moment, d’un air totalement médusé, abasourdie par ce qu’elles venaient toutes les deux d’accomplir. Pour les accompagner dans ce moment de pause, la musique ralentit et baissa de volume. Siobhàn en profita alors pour retirer son casque, libérant ses cheveux au brushing désormais fichu, et s’essuya le front du revers de la manche. La sueur y perlait, et la chaleur soudaine lui donna l’impression de se mettre à bouillir sur place. « Je crois que je manque d’entraînement - ou je commence à me faire vieille », plaisanta-t-elle en avouant son mal après cette partie folle. Dahlia semblait fatiguée elle aussi, mais elle restait plus résistante. « Je ne m’attendais vraiment pas à ça ». Les mouvements lents et hors d’haleine, elle se traîna jusqu’au fond de la pièce où deux bouteilles d’eau fraîche les attendait. Elle avala quelques gorgées de la sienne, avant de se laisser glisser le long d’un mur, ses jambes se dérobant presque toutes seules. « C’était incroyable. Mais j’ai vraiment besoin d’une pause ». Elle s’esclaffa, et tendit l’autre bouteille à la banshee restée un peu plus loin.

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Dahlia Byrne
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) kaotika / gif: nerissa
FACE : Felicity Jones
DOLLARS : 1956
SACRIFICES : 216
PORTRAIT : Destroyers (Aislinn) Tumblr_pk8oui1QbK1xs4dkco7_250
ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
GENÈSE : (Stade 3), créature
TALON(S) D'ACHILLE : Ses patients. Son travail. Sa logique et sa raison. La mémoire qui refuse de se faire la malle.
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Destroyers (Aislinn) - Lun 25 Mai - 10:18

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dahlia & aislinn

La colère n’avait jamais été dans ses traits de caractère habituels. Elle ne se laissait jamais aller, cachait les émotions autant que possible. Alors, frapper chaque élément dans cette pièce, la réduire en éclats lui plaisait. Le souffle court, la sueur le long de l’échine, et la concentration intense sur ses gestes lui rappelaient que le sport pouvait avoir un effet bénéfique sur l’organisme. De même, cela permettait à Dahlia d’oublier ses soucis. Quand toutes vos pensées étaient tournées vers une seule et même activité, vous en oubliez le reste, vous pouvez enfin vous détendre. Et pour la psychiatre, cela se passait aussi par ne plus penser à sa nature, à la banshee qui avait fait son trou dans son être. De toute façon, elle ne pouvait plus faire marche arrière vis-à-vis d’elle. A la vie, à la mort, elles étaient liées, malgré la destruction progressive de l’esprit. Si jamais elle avait fait attention, elle aurait compris que quelque chose commençait à clocher, qu’elle perdait bien plus que sa vie. Néanmoins, s’auto-analyser ne faisait pas partie de ses prérogatives. Pas tant que son existence était en train de s’effriter entre ses doigts.

Les iris balayèrent les environs pendant de longues minutes. Dahlia ne savait pas combien de temps elles avaient passé à détruire les bouteilles, les murs, les meubles… « Woh. » Il restait pourtant de nombreux éléments à détruire, mais là, elle était bien trop épuisée. Le sport, ça n’avait jamais été son truc, et elle finit par relâcher la batte qu’elle tenait entre les doigts. Elle s’en servit comme une canne pour plusieurs minutes. « Je manque d’exercice physique pour ma part. » Néanmoins, elle avait quelques années de moins qu’Aislinn. Le corps s’étira doucement et elle étouffa un bâillement. Bordel, comment pouvait-elle être aussi fatiguée ? Elle haussa les épaules, se tourna vers l’autre femme, un sourire aux lèvres. « Je ne pense pas que ce soit une question d’âge, tu es plutôt bien conservée et en forme. » Ce n’était pas de l’ironie. Alors certes, dans cette tenue, la médecin ne pouvait guère voir la silhouette de son amie, mais elle la connaissait assez pour la savoir une bonne santé. « Mais il faut dire que les gestes sont particuliers dans cette activité. » Ce n’était pas courir, ce n’était pas réellement nager, faire des gestes cadrés et répétitifs… Là, elles étaient en roue libre. Et être en roue libre était rarement bon quand on n’était pas sportive de base…

Elle finit par suivre l’exemple donné par Aislinn. Dans un sourire de soulagement, elle finit par s’asseoir à ses côtés, contre le mur. La musique s’était adoucie suffisamment pour qu’elles puissent s’entendre, profiter d’un instant pour discuter. « Moi non plus je ne m’y attendais pas. C’est défoulant en tout cas. » Ca les empêchait de penser. Etait-ce une bonne chose de régler le problème de cette manière ? De ne pas s’y confronter mais de relâcher la pression et de ne plus y penser ? Ce serait bien destructeur à un moment ou à un autre… Elle s’en moquait. « Hé, faisons une pause alors, ça ne fera que du bien. » Le regard se promena sur la pièce, dessinée par les éclats de verre. « C’est vraiment étrange de se retrouver là quand même. » Un murmure, pour se rendre compte de la scène.

Elle attrapa un éclat du bout des gants, respirant par profondes goulées pour contenir les battements effrénés de son cœur. Elle observa, détailla le fragment, se rendant compte qu’il s’agissait là d’une allégorie presque écoeurante de son existence. Brillante, transparente, en morceaux.

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Destroyers (Aislinn) - Dim 28 Juin - 18:21



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Le sport n’était pas non plus dans ses habitudes. Enfant, elle avait partagé la passion de sa soeur et pratiqué longtemps l’équitation. Plus jeune, une fois mariée et installée avec Riorgh, elle sortait pour courir avec lui, et longtemps à New York, le jogging matinal était resté un rituel. Mais depuis son retour et son lancement dans les affaires, le temps et l’envie lui manquaient. La fatigue et le manque de sommeil ne laissaient pas de place aux loisirs de cet ordre. Hormis en s’accordant quelques entrainements de self-défense - qui d’ailleurs n’avaient jamais porté leurs fruits, la botaniste avait abandonné l’idée d’entretenir sa forme, et ça ne lui manquait pas plus que ça. Sans doute parce qu’elle dépensait assez d’énergie comme ça, à multiplier les activités, subir le stress quotidien et s’enfoncer toujours plus dans une existence sans répit. Seulement quand elle manquait de souffle, elle regrettait ses séances de footing, mais elle devait admettre que se défouler de cette façon lui avait fait le plus grand bien. Peut-être qu’elles devraient recommencer, ensemble, pour prendre le temps de partager quelque chose et évacuer leurs soucis.

« On pourrait recommencer », suggéra l’irlandaise, le regard bleu perdu sur les tas de débris. « Je veux dire, revenir ici, ou faire autre chose. De temps en temps. Si ça te dit ». Elles pouvaient faire de la voile, du saut à l’élastique ou du cheval. N’importe quoi qui les sorte un peu de l’ordinaire et de leur existence étouffante qui les faisait prisonnières. Même un simple restaurant, des sorties entre amies leur seraient bénéfiques, car en plus de bien s’entendre, elles n’avaient pas besoin de se cacher lorsqu’elles étaient l’une avec l’autre. Mais les activités physiques - du moins celles qui engendraient des poussées d’adrénaline, semblaient toutes indiquées. « Pourquoi pas un week-end à Vegas ? », proposa-t-elle sans trop y réfléchir. « Ca demande moins de souffle et je suis pas mauvaise au Black Jack ». Surtout au bluff en règle générale, ce qu’elle se garda bien de préciser. Ca aussi, ça semblait un peu fou. Traverser l’Amérique pour passer quelques jours à jouer leurs économies, à boire et surtout, à oublier leurs vies. Elles pouvaient bien devenir qui elles voulaient là-bas. Plus ce serait loin, et plus elles se sentiraient libres - même si ce n’était que quelques heures.

La déesse haussa les épaules, et appuya ses paumes sur le sol froid pour se redresser lentement. Etrange mais appréciable, au final pourquoi s’en priver ? Elles n’étaient pas pareilles mais les deux femmes étaient semblables, à s’interdire de vivre sans même le vouloir, l’une préférant passer son temps à secourir les autres, et l’autre, focalisée sur des batailles qu’elle se croyait obligée de mener. Cette expérience leur servirait d’apprentissage, d’une façon ou d’une autre, elles s’en trouveraient changées. Pour peu qu’elles se tiennent à un rythme convenable de sorties, il y avait sûrement de l’espoir pour les deux…
« En attendant… je crois qu’on a pas fini de tout détruire ici ». Et Siobhan empoigna son arme, prête à reprendre du service après une pause bien méritée.  

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Destroyers (Aislinn) - Sam 24 Oct - 23:55

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dahlia & aislinn

Discuter avec la rousse la rassurait. Malgré les histoires de divinités, de mythologies qui trainaient dans leur relation, tout était rendu suffisamment terre-à-terre pour que l’américaine se sente à l’aise. Finalement, elle avait simplement besoin de se détendre, de frapper pour oublier les évènements et les questions. Jamais elle n’aurait cru qu’une telle action lui était nécessaire. Un sourire aux lèvres, le souffle court, elle s’appuya un instant sur le mur. Décidément, le sport n’avait jamais été l’apanage de la jeune femme. C’était bien pour cela qu’elle s’était retrouvée dans une spécialité purement cérébrale. La médecine, ça ne nécessitait pas de muscles, encore plus en chirurgie. Il n’y avait qu’à découper les corps, s’assurer que tout était à sa place, retirer les éléments en trop… Enfin, ça, c’était dans les blocs opératoires classiques. Sur le terrain, sur les champs de guerre, la situation était nettement différente… D’ailleurs, c’était étonnant que les bruits de verre, d’explosion ne la dérangent pas. Ca lui rappelait la Syrie, parmi tant d’autres lieux qui l’avaient accueillie. Il manquait peut-être simplement l’odeur de la mort.

Les yeux se relevèrent, se heurtèrent à ceux d’Aislinn. Un sourire, léger, se dessina sur ses lèvres. « Pourquoi pas. » Pause. Dahlia n’avait pas réellement d’idées, mais son accompagnatrice devait être plus inspirée. « A quoi penses-tu ? » La première proposition formulée lui arracha un rire, franc. Voilà longtemps qu’elle n’avait pas ri… Comme si le corps, l’esprit, tout avait oublié comment faire. « Vraiment, Las Vegas ? » C’était si loin. C’était une ville de vices, mais ne pouvait-on pas en dire autant d’Arcadia ? La mafia devait simplement être moins présente là-bas. Elle resta silencieuse quelques secondes, pesant le pour et le contre. « Si j’arrive à poser quelques jours de congés et à rassembler mes économies, je suis partante. » Les maigres économies que son salaire de psychiatre lui permettait d’avoir, tout comme le coup de la vie à Arcadia. Il fallait être honnête, quand on ne trempait pas dans les affaires illégales, s’en sortir devenait rapidement compliqué. Les millions de dollars ne coulaient pas dans son compte en banque, contrairement à beaucoup d’autres… « A condition aussi que tu m’apprennes à jouer aux jeux de casino, je n’ai pas eu l’occasion de côtoyer ce milieu auparavant. » Oui, le fameux milieu du poker et des machines à sous…

La conversation fut ramenée sur l’instant présent, sur les soucis de destruction que la salle leur posait. « Effectivement, mieux vaut rentabiliser notre heure passée ici. On pourra en reparler autour d’un repas ensuite. » D’un voyage, des quelques jours prévus, de l’évasion nouvelle. Pour l’anxiété de Dahlia, mieux valait que tout soit prévu à l’avance. Aislinn devait s’en douter, mais il n’était pas de trop de lui faire une piqûre de rappel. Enfin, elles en parleront autour d’un verre et d’un carnet. Pour l’instant, se concentrer sur les débris encore debout lui semblait plus intéressant…

**

De très longues minutes plus tard, les voilà en suée et entourées de débris minuscules. La salle avait été entièrement nettoyée, ou plutôt entièrement détruite. Les muscles de son dos et de ses bras la faisaient souffrir, preuve du manque de sport de la jeune femme. Un regard sur les alentours lui permit d’embrasser la situation apocalyptique dans laquelle elles avaient laissé les lieux. « Hé bien, on peut dire qu’on s’est bien occupée de toute la vaisselle. » Pour une fois que briser des objets avait quelque chose de jouissif… « Mais j’ai un creux maintenant, pour être honnête… » Après l’effort, le réconfort, non ?

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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2263
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Destroyers (Aislinn) Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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uc

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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Destroyers (Aislinn) - Dim 1 Nov - 18:56



Destroyers.

@dahlia byrne@SIOBHÁN KEARNEY

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Ca ne leur ferait pas de mal de disparaître, de s’oublier le temps de quelques jours et changer d’air, pour reprendre leur souffle. La rousse savait y faire mieux que quiconque dans ce domaine : depuis toujours, elle était une adepte des départs précipités, des abandons sans dire au revoir et sans se retourner, même si ça lui brisait le coeur. Il y avait quelque chose en elle qui la poussait toujours à s’en aller lorsqu’elle ne pouvait plus faire face ; à rompre tout contact, quitte à s’en rendre malheureuse, comme si le mal qu’elle s’infligeait lui était vital. Elle n’avait jamais trop compris pourquoi, tant il lui arrivait de regretter ensuite, mais elle savait que sur l’instant elle en avait besoin. C’était comme une bouffée de ventoline administrée aux asthmatiques, une dose de fer aux anémiés… Une pulsion nécessaire pour avancer, souvent même pour se reconstruire. Peut-être une conséquence de son enfance destructurée, de son manque évident d’ancrage et de repères, même si sa tante avait fait de son mieux pour lui donner un équilibre… ? Sans doute n’aurait-elle jamais la réponse.
Mais en changeant d’identité, elle supposait avoir atteint un niveau maximal de transparence. Un qu’elle n’avait pas su garder, puisqu’elle était revenue à Arcadia et qu’on la reconnaissait à présent. A croire qu’au fond ça n’était pas une solution, ou bien qu’en vieillissant elle supportait moins bien de s’effacer, et de repartir à zéro…

« Si tu arrives à poser 3 jours ou 4, je m’occuperais de tout organiser ».

Las Vegas, c’était juste le temps de prendre un bol d’air frais. Il n’était pas vraiment question de fuir, ni de se volatiliser. Juste de devenir invisible, de s’affranchir de leurs angoisses, de leurs responsabilités. De s’inventer une vie qui n’était pas la leur, seulement pour s’amuser… relâcher la pression comme maintenant, et se faire un bien fou le temps de quelques heures.

« La roulette et les machines à sous, c’est pas bien compliqué ». Elle sembla réfléchir un instant. « Les cartes non plus en vérité ». La banshee avait l’esprit vif, elle comprendrait tout aussi vite sûrement, et se prendrait au jeu. « On aura tout le temps de réviser ça dans l’avion ». La rousse se releva, adressa un clin d’oeil à sa compagne. « J’avancerais les frais si besoin, et on remboursera le voyage avec nos gains ». Il n’y avait bien que sur ce point que l’irlandaise ne doutait pas ; tout avait beau s’écrouler autour d’elle, l’argent, lui, ne manquait jamais à l’appel. C’était un peu l’ironie de son existence, le rappel de ses origines et son éducation : elle était forgée pour faire du profit, à tel point qu’aujourd’hui, il ne lui restait plus que ça ou presque… Et c’était bien la triste preuve que l’argent ne fait pas le bonheur.

***


Une fois la pièce et son contenu réduits en miettes, l’Empoisonneuse se sentit épuisée. Vidée, mais néanmoins nettoyée de l’intérieur, comme déchargée d’énergies négatives et ressourcée. Elle bouillonnait et ses habits trempés lui collaient à la peau. Maintenant qu’elles en avaient fini, elle avait hâte de retirer son matériel de protection ; de prendre une douche et de retrouver sa chemise légère et son tailleur serré.

Un sourire sur les lèvres, elle acquiesça sans hésiter à la proposition. Elle ne connaissait plus la faim à proprement parler depuis que sa déesse prenait des forces en elle, mais ses papilles étaient toujours capables de détecter les saveurs et de les apprécier. Elle pouvait rester des jours sans manger et ne savait plus reconnaître la sensation de satiété, mais elle restait gourmande à son plus grand plaisir…

« Mexicain, ça te dit ? ». Et alors qu’elles sortaient, elle posa cette question - à première vue - anodine. Bien loin de se douter que son amie n’était pas si étrangère que ça aux hispaniques et leurs affaires, et plus encore qu’elles avaient l’un d’entre eux comme connaissance commune...


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