C'est venu sans prévenir. Ça lui a traversé le corps et l'esprit comme une évidence, un besoin primitif. Un appel divin, un appel de la chair. 31 octobre, le soir de Sahmain et cette fête celte a déjà de quoi retourner la tête du dieu qui l'habite. D'autant il sait Dagda grand amateur d'étreintes charnelle mais jamais il ne l'a ressenti de cette façon. Ce n'était pas simplement l'humain quand au téléphone il lui a dit qu'il avait besoin de la voir. Son dieu était attiré par elle et il ne comprend toujours pas pourquoi. Il a fermé le garage plus tôt, pour la retrouver, chez elle, enfourché sa moto pour braver la route sans se poser plus de questions. C'est un besoin divin, existentiel et Caleb pourtant essaye de refréner ses ardeurs pour qu'elle ne flippe pas.
Il tape chez elle, le cœur tambourine contre sa poitrine et dès qu'elle ouvre, il se jette à ses lèvres. Ses mains de part et d'autre de son visage juvénile, il l'embrasser avec une fougue et une langueur indescriptible. Le dieu en lui s'en satisfait, l'humain aussi, comme toujours, mais là Dagda a besoin de s'unir avec elle. C'est comme s'il y avait un rituel autour de cela, et Caleb n'a pas envie de foirer sa relation parfois trop fragile avec Maeve qu'il prend sur lui, se détache de ses lèvres pour aller s'installer dans son canapé. « J'ai fermé le garage plus tôt pour que les mômes ne viennent pas me réclamer d'autres conneries, ils sont déjà venus m'emmerder toute la journée. » Les coudes sur ses genoux, il se frotte le visage et essaye de penser à autre chose, d'avoir le genre de conversation qu'il a d'habitude pour qu'elle ne finisse pas par dire qu'il est étrange. Et son regard clair se pose sur sa silhouette divine, il a l'impression de la connaître depuis des millénaires. Il a pensé à elle toute la journée, et là devant elle il est sérieusement en train de se retenir parce qu'elle n'est pas n'importe quelle nana qu'il ramène chez lui ou chez qui il va pour se la faire.
Il se lève finalement, n'en peut plus d'être loin d'elle, a besoin de sentir sa peau contre la sienne. Sa carrure la domine, ses mains de part et d'autre de son visage, il l'embrasse encore, de manière trop suggestive qu'elle peut aisément deviner ses intentions. IL n'ira pas lui dire qu'il a rêvé d'elle toute la journée, de peur qu'elle ne flippe une nouvelle fois parce qu'elle craint de s'engager, Caleb se contente de l'embrasser, et il la soulève, passe ses jambes de part et d'autre de ses hanches avant de la plaquer contre un mur.
Ça frappe à la porte, et lorsque la môme ouvre et découvre Caleb, elle n’a pas le temps d’exprimer sa surprise. Pas le temps de lui demander ce qu’il fait là qu’il vient déjà s’emparer de ses lèvres. Le palpitant qui s’emballe, un peu trop fort pour qu’elle ne puisse l’ignorer. Elle a beau dire ce qu’elle veut, à qui veut bien l’entendre, elle ne fait que se voiler la face vis-à-vis de l’irlandais. Mais le reconnaitre est compliqué, peu importe à quel point son corps la trahit. « J'ai fermé le garage plus tôt pour que les mômes ne viennent pas me réclamer d'autres conneries, ils sont déjà venus m'emmerder toute la journée. » elle a un sourire amusé sur le coin des lèvres en le suivant du regard. « je crois qu’ils savent qu’ils ont pas intérêt à venir sonner ici » qu’elle répond en rigolant. Appuyée contre le bar qui sert de séparation avec la cuisine, Mave le fixe, les bras croisés sur la poitrine. Il y a quelque chose de différent chez caleb. Elle ne saurait dire quoi. Rien de physique, mais quelque chose dans son attitude, ou son aura. Peut-être son regard. « qu’est-ce qu’il se passe ? » parce qu’il ne passe pas souvent ici. Elle avait toujours été claire. Pas de relation. Rien de sérieux. Ils allaient plus chez lui que chez elle.
Il se relève, fonce vers elle, et la domine complètement de par sa carrure. Maeve a beau être grande et élancée, face à Caleb, elle a l’impression d’être trop menue, une vraie crevette au milieu de ses bras. La façon dont il l’embrasse ne laisse aucune place au doute quant à ce qu’il a en tête et à la raison de sa venue. La rouquine se marre contre ses lèvres avant d’être soulevée et d’enrouler ses jambes autour de sa taille. « En manque O’Sullivan ? » elle l’embrasse une nouvelle fois, se laissant elle aussi aller à ses envies. Si elle avait bien sentie quelque chose de différent toute la journée, elle comprenait maintenant que d’une manière ou d’une autre, ça avait un rapport avec lui. Il n’y avait pas qu’elle qui réagissait à sa présence. Sa déesse appréciait tout autant la visite de cette présence divine. Plaquée contre le mur, c’est un son étrange qui s’échappe de ses lippes. A mi-chemin entre un râle et un gémissement.
