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(preeti) a snowy christmas night

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(preeti) a snowy christmas night - Sam 7 Déc - 5:27

6 décembre 2019, premier quartier

premie quartier (jours 8-9) • le corps et l'esprit sont revigorés par l'apparition de la lune du crépuscule jusqu'à la mi-nuit. Énergique et enthousiaste, son désir de se dépenser le pousse parfois à dépasser ses limites. Il lui arrive facilement d'épuiser toutes ses ressources d'énergie.


as des épées
la clarté, la justice ;
un nouveau système de croyances

neuf de coupes
l'abondance, la satisfaction ;
obtenir ce que l'on désire

trois de batons
un rêve ; le début
d'une nouvelle opportunité


Jingle bells, jingle bells, jingle all the way !

Les enfants chantent en coeur devant un dégradé de sapins verdoyants. Un sourire se dessine sur ses lèvres avant qu'il ne se mette, lui aussi, à rejoindre le coeur.

♫♪♫ Oh what fun, it is to ride in a one horse open sleigh ! ♪♫♪ (12)

Oh what fun, it is to ride in a one horse open sleigh !

Tandis que les enfants poursuivent la chanson

Jingle bells, jingle bells, jingle all the way !

Dagslys s'enfonce davantage parmi les tentes recouvertes de lumières bariolées et de décorations hivernales. Il s'agit de « la saison », après tout. Son pull en est l'un des premiers témoins (24) : recouvert de sapins verts tricotés par dessus un pull rouge baie, il semble tout droit sorti d'un mauvais film de Noël. Le pull lui a été offert par soeur Kimberley, le noël précédent: elle avance que sa mère aurait passé une semaine à le tricoter spécialement pour lui. Lorsqu'on se retrouve privilégié par la réception d'un présent si précieux, comment peut-on décemment y renoncer ? Il porte son pull avec fierté, se pavanant parmi les autres membres de la communauté comme si de rien n'était. Certains d'entre eux vantent également leur pull tricoté maison. Le plus beau appartient à Clyde. Il semble tissé par des mains de fées tant le rendu est particulièrement réussi.

Une voix perce alors la quiétude de ses pensées.

M'sieur, tu veux faire de la luge avec moi ?

Le fameux frère Clyde semble s'affoler.

Allons, allons, garçon, ne dérangeons pas frère Dagslys ... Pardonne nous, frère.

Ce n'est rien, frère.

... Nous ne te dérangerons plus.

Au contraire. Je serais ravi de pouvoir aider.

S'accroupissant vers l'enfant, le danois le regarde dans les yeux avant de lui demander, en toute innocence:

Alors ? Elle est où cette luge ? (02)

Une demi-heure et plusieurs descentes de luge plus tard, le voilà qui prend congès de son nouvel « ami ».
L'enfant l'implore pour une dernière descente, mais frère Clyde est sur le coup. Dag lui lance un clin d'oeil de reconnaissance avant de se diriger une nouvelle fois vers le regroupement. Des hommes et femmes se rassemblent autour de boites en carton vraisemblablement neuves.

On est le 6, ça veut dire qu'on peut manger les 5 chocolats des jours qu'on a raté, non ?

Mais on s'en fout de ça, on en mange autant qu'on veut, on est plus des gamins.

Dès que Dagslys se retrouve à proximité, leurs voix se taisent et leurs corps se crispent.

Frère Dagslys ... Veux-tu un calendrier, toi aussi ?

Rouges, verts, bleus ou blancs, les calendriers présentent chacun des choix artistiques différents: sur l'un, une scène biblique, sur l'autre, des formes abstraites et multicolores. Il sourit discrètement.

Ça ira, merci. Mais peut être juste une case ... En souvenir du bon vieux temps. Cette enfance, qui lui semble pourtant désormais si lointaine. Un calendrier lui est alors tendu et le danois tente, tant bien que mal, de percer une case.

... Mais on est pas encore le vingt-tr ...

Chut, laisse le faire ...


Au final, il parvient à libérer le chocolat de la case vingt-trois (11), avant de le poser sur sa langue (08). Le bonbon saturé de sucres lui agresse la langue. Dagslys grimace.


Ça ne rivalise pas les chocolats maison de Cindy. plaisante-t-il finalement. Les autres rient, nerveusement, mais il ne le remarque pas. Il doit bien être le seul à les aimer, ces chocolats si amers qu'on les méprendrait facilement pour du sel.

Il se décide alors à faire un tour dans sa caravane, histoire d'attraper une écharpe: la température hivernale commence à se faire ressentir, Dagslys éternuant bruyamment malgré lui. Une fois sorti du camping car, le danois remarque qu'un des adhérents dont il ne connait pas encore le nom tente vainement de dégivrer le pare-brise du véhicule. Le pauvre type semble avoir dix-neuf ans, à tout casser, et des bras aussi solides que des allumettes mouillées.

Attends, laisse moi t'aider.

Il leur faut bien une heure pour réussir à ôter tout le givre de la vitre (13).
Dagslys se demande d'ailleurs quelle est l'utilité d'une telle tâche: le lendemain, la vitre sera très certainement de nouveau obscurcie.

Il n'y a aucun besoin de faire ça tous les jours. Il décrète, finalement, de façon pensive.

D'accord, monsieur. Merci, monsieur.

Je t'en prie. Appelle moi frère.

Prenant congés de ce nouvel arrivant, il commence à marcher avant de se rendre compte que ce qui lui semblait être de la neige se retrouve en réalité être le début d'une plaque de verglas. Déboussolé et déséquilibré, il tombe à la renverse lorsque sa botte crisse, puis glisse, contre le sol congelé (03). Tombant fesses les premières sur une motte de neige, il décide de rester au sol, quelques instants, le temps de retrouver l'énergie pour se relever: malgré sa bonne humeur, la nuit s'avère particulièrement éprouvante. Il désire encore passer quelques instants en compagnie de ses compagnons, et de leur joie contagieuse, mais il ne se sent pas capable de tenir jusqu'à la levée de l'aube.

Malgré l'obscurité, il parvient à discerner une flopée de flocons qui se décide à tomber à ce moment précis, comme par magie (19). Inexplicablement, sa vision semble vraiment s'améliorer, de nuit. Contemplant la tombée des flocons un bref instant, il les laisse lui tomber sur la joue, ouvrant même la bouche pour en gouter un. Fermant finalement des yeux, il laisse ses bras et ses jambes se mouvoir dans la neige afin de la laisser lui masser le corps. Se dessine autour de lui la silhouette d'un ange (17), un autre vestige d'une vie passée. Il se souvient que trop bien des hivers passés à jouer dans la neige avec ses parents, au Denmark. Ils lui manquent, parfois. Peut être changeraient-ils d'avis, un jour.

Se redressant finalement, il reprend son chemin avant de s'arrêter de nouveau, le temps d'éternuer. Un filet de morve jaillit de son nez. Il le balaie hâtivement d'un revers de sa main, congelée par le froid. La gorge nouée par la sécheresse et l'hiver, il commence à ressentir les débuts d'un mauvais rhume (18).

Attention, frère. On dirait que tu attrapes froid.

Se retournant, il fait face à soeur Annabelle, qui lui tend immédiatement une tasse de vin chaud:

Bois ça. Ça devrait aider.

Sirotant une gorgée du breuvage (06), il la regarde avec reconnaissance, lui lançant un sourire chaleureux.

Je t'en remercie, ma soeur. Son regard s'illumine lorsque ses papilles se retrouvent heurtées par les épices parfumant le breuvage. Il n'y a rien de mieux pour se réchauffer les mains en hiver. plaisante-t-il finalement. À cette annonce, la jeune femme semble perturbée. Avant même que Dagslys n'ait le temps de comprendre ce qu'il se passe, la voilà qui ôte ses moufles pour les lui tendre.

Il ne serait pas acceptable pour moi de porter des gants tant que tu n'en as pas, frère.

Il la regarde, gêné.

Soeur Annabelle, je t'assure que ce n'est pas nécessaire.

J'insiste, mon frère. Il semblerait que tu en aies plus besoin que moi. Et puis ... Mes mains sont bien chauffées, à présent.

Il semble hésitant.

Si tu insistes ...

Oui. J'insiste.

Dagslys enfile donc les moufles (01)
tandis que soeur Annabelle retourne distribuer du vin chaud aux autres membres de la commune.

En arpentant les rangées de disciples rigoureux et concentrés, Dagslys constate qu'il est arrivé au niveau de l'atelier cuisine. À une table, deux jeunes femmes semblent méticuleusement occupées à décorer des biscuits blonds avec du glaçage vert, blanc et rouge.

Puis-je ? demande-t-il gentiment avant d'attraper le sac de glaçage que l'une des deux jeunes femmes lui tend, tandis que son amie se retrouve trop occupée à glousser pour pouvoir l'aider.

Avec plaisir.

Il a toujours aimé penser qu'il avait une fibre artistique, au fond de lui. Quelque chose de plus profond, s'étendant au delà de ses compétences lyriques et du timbre de sa voix. Malgré tout, les trois ou quatre sablés qu'il décore n'ont rien d'un Van Gogh (21). C'est à peine s'il a dessiné un ou deux flocons de neiges sur eux. Le résultat est loin d'être stellaire, mais a le mérite de ne pas être catastrophique pour autant.


Au loin, d'autres compagnons semblent avoir des difficultés à faire prendre le feu de camp. Il décide donc de se joindre à eux, avant de sortir son briquet antique de sa poche pour mieux embraser le bois (20). Les flammes jaillissent presque agressivement de la montagne de branches et de brindilles, illuminant leurs visages de façon menaçante.

Un grand merci à toi, frère. Sans toi, nous n'aurions pas pu préparer le festin.

Leur souriant affectueusement, il ne peut s'empêcher de se renseigner au sujet du menu.

De la raclette.

De la quoi ?

De la ra-clette, frère. Il s'agit d'un fromage français.

On lui désigne une assiette recouverte de fines tranches d'un fromage jaune dont il ignorait jusqu'à présent l'existence. Curieux, voilà qu'il attrape une tranche avant de l'enfoncer dans son gosier (14). Mastiquant avec diligence, ses sourcils se froncent.

C'est ... Particulier. remarque-t-il finalement. Autour du feu, ses compagnons éclatent de rire.


C'est parce qu'il faut fondre le fromage avant, frère ! Attends. Je te montre.

Leur indiquant que ça suffira d'un simple geste de la main, il se relève finalement.

Je vous crois sur parole. Je dois encore m'occuper de certaines choses, donc je crains qu'il me faudra prendre congés de vous ... Mais je suis certain que ce sera absolument délicieux !

Quelques tables plus loin se trouve l'atelier cadeaux. Il devrait vraiment passer son chemin, mais il en est incapable. Une question lui brûle les lèvres, et la réponse lui semble pressante.

Soeur Betty ?

Oui, mon frère ?

As-tu réussi à obtenir le ... paquet ?

Oui, mon frère.

Lui tendant alors une boite de bois gravée, il se rapproche d'un rouleau de papier cadeau avant d'emballer méticuleusement le réceptacle (15). C'est sa petite tradition annuelle que nombreux ignorent: lorsque personne n'a d'yeux sur lui, Dagslys dépose un présent sous le sapin à l'intention de Rafaël, comme pour commémorer leur histoire vouée à l'échec. Le cadeau est toujours procuré par les soins de Betty: c'est l'intention qui compte avant tout, après tout (07).


Ho, ho, ho ! Joyeux Noël ... marmonne-t-il alors tristement, dans sa barbe (23), une fois que le dernier morceau d'adhésif a été appliqué au paquet.

Merci, Betty.

Son regard complice n'en est pas moins attristé pour autant. Elle perçoit sa souffrance, et aimerait pouvoir l'endosser pour lui. Sans même qu'ils n'aient besoin d'en parler, leurs yeux se comprennent, systématiquement.

Au centre de la clairière, des enfants dansent autour d'un majestueux sapin tout recouvert de babioles fait maison. Alors qu'il s'approche d'eux, on lui tend une étoile.

Monsieur, monsieur ? Peux-tu mettre l'étoile tout en haut du sapin s'il te plait ?

Leur offrant son plus beau sourire, le danois se rapproche du tabouret posé à gauche de l'arbre avant de saisir l'étoile en carton recouverte de colle et de paillettes dorées. Se hissant sur le tabouret, il s'équilibre doucement avant de déposer l'artefact à la cime de l'arbre (05). À terre, les enfants se réjouissent.

Tandis que tout le monde admire l'étoile à la cime de l'arbre, Dagslys glisse discrètement le paquet de Rafaël depuis sa poche droite jusqu'au au pied du sapin, prenant bien soin de le cacher derrière d'autres paquets. Son regard se perd alors distraitement sur l'un des enfants, qui semble se débattre avec une guirlande rouge et argentée. Se rapprochant doucement de lui, Dagslys s'accroupit afin de pouvoir lui faire face.

Je peux ? Un hochement de la tête plus tard, la guirlande trône fièrement sur le sapin, l'enlaçant langoureusement, de la cime à la treizième branche (22).


Dagslys se demande d'où viennent tous ces enfants. Jamais ne les a-t-il vus par le passé. Pourtant, par cette période festive et hivernale, leur communauté semble en pulluler. Il doit facilement y en avoir trois demi-douzaines, si ce n'est plus. Plus tard, il apprendra qu'il s'agissait là d'enfants des rues, abandonnés ou perdus, recueillis par la promesse d'une boisson chaude et d'un toit pour braver les mois d'hiver. Des orphelins, n'ayant nulle part d'autre où aller.

Au loin, sur un bout de lac gelé, certains de ses frères et soeurs semblent s'amuser à glisser sur l'eau. S'approchant d'eux avec curiosité, il constate qu'ils disposent de patins à glace. Tiens donc. C'est nouveau, ça.

En remarquant sa présence, tous l'invitent à les rejoindre. Il hésite un peu, exténué par la tournée qu'il vient d'effectuer à travers la clairière ... Mais l'insistance de ses disciples finit par avoir le meilleur de lui lorsqu'ils se montrent légèrement plus virulents dans leurs invitations. Enlaçant donc des patins blancs ornés de lames argentées, Dag essaie avec beaucoup de mal à se maintenir en équilibre sur la glace (09). Il se montre si peu capable de patiner que les autres patineurs décident au bout de deux courtes minutes qu'il serait cruel de continuer de forcer l'échéance. Libéré de cette obligation sociale, il soupire de soulagement, avant d'éternuer, une nouvelle fois.

Génial. se dit-il d'un ton sarcastique.

À la lisière du bois, certains jeunes hommes et femmes construisent gaiement ce qui semble être des bonhommes de neige. En se rapprochant un peu des structures, Dagslys remarque que ces personnages de neige ne sont pas forcément adaptés pour tous publics.

Il s'agit vraiment là de l'exemple que vous voulez montrer à tous ces enfants innocents ? leur demande-t-il, avec curiosité. Même lui, pourtant d'habitude si enthousiaste à l'idée de pouvoir fumer un petit joint, se retient, tant bien que mal, en la présence des enfants. Ils regagneront bientôt  leurs lits, après tout.

C'est ainsi que Dag se retrouve à devoir aider ces plaisantins à ajuster leurs bonhommes de neige pour que ceux-ci soient présentables à un public de tous âges (10). Malheureusement pour lui, « l'atelier bonhommes de neige » se transforme vite en bataille de boules de neige, et, plus par légitime défense que par un réel désir d'y participer, Dagslys se retrouve contraint de jeter une boule de neige vers un des farfadets. Malheureusement pour lui, celui-ci l'esquive de justesse, lui causant la gêne d'avoir heurté une demoiselle inconnue (@Preeti Sita), (16)), située juste derrière le plaisantin. Celle-ci, visiblement étonnée, semble perdre l'équilibre. Inquiet, Dagslys se précipite vers elle afin de lui proposer son assistance.

Mademoiselle ? Tout va bien ?

L'aidant à se relever, il constate alors qu'un petit malin avait décidé d'accrocher du gui sur l'arbre se trouvant exactement au dessus de leurs têtes. Dagslys soupire légèrement. Il n'est pas du genre à vouloir s'imposer sur autrui, mais une tradition reste une tradition, et c'est pour ça qu'il embrasse, presque instinctivement, la jeune femme (04).


Désolé. Je sais que ce n'est pas très galant, et que je viens très probablement de te contaminer avec mon rhume, mais je n'avais pas envie de finir sur la mauvaise liste du père Noël. dit-t-il finalement, tentant vainement de justifier ses actions sous le couvert d'une mauvaise blague (25).
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(preeti) a snowy christmas night - Sam 7 Déc - 12:51

A snowy Christmas night

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
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L'air vivifiant du parc sortit Preeti de la pollution de la ville. il était temps: un moment trop long entre deux coupures d'oxygène pur la mettait dans un malaise qu'elle avait toujours mis au compte de la circulation omniprésente.
Elle ne pouvait pas mettre ça sur le compte de l'occident cependant: les rues de Varanasi étaient bondées de tuktuk poisseux, et avec la chaleur la pollution s'infiltrait partout.


Les bois, emmitouflés dans leur coton mouillé, rendait silancieuses les bottes neuves de la jeune femme, la cape rouge perçant dans le blanc uni de l'hiver.


Mais malgré sa couleur qui l'a distingue de tout le reste, une boule gelée, surgie de nulle part, se fracasse sur sa nuque, glisse dans la capuche, et forme une masse brûlante dans le dos de l'indienne peu habituée, qui pousse un cri strident sous la morsure de la neige.


Elle se retourne et remarque une bande de copains, dont un qui se fige sous la surprise : le tireur.
Elle n'a le temps de rien dire que son pied s'enfonce dans la masse poudreuse, et elle perd l'équilibre.


Le mauvais tireur vient l'aider à se relever, et ni une ni deux, l'embrasse sauvagement.


Son explication à peine entamée, la jeune femme rougit (autant de colère que d'étonnement), et lui crie:


" Mais ça va pas la tête?! Vous devez avoir perdu vos manières dans la neige! Depuis quand on embrasse les gens comme ça, sans prévenir ? On se connait pas à ce que je sache! "


Ni une,ni deux, la jeune femme tente de faire demi-tour. Sa ballade était gâchée, elle était frigorifiée, et surtout, surtout, sa honte lui cuisait le visage plus fort que jamais .


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(preeti) a snowy christmas night - Mer 11 Déc - 1:48

Épuisement. Le corps qui se surmène pour satisfaire les attentes des autres. Désirs. Il ne représente rien de plus que cela, à leurs yeux. Le désir charnel. Le désir d’appartenance. Le désir de trouver une réponse à l’existence. Alors il se donne, corps et âme, nuit après nuit, pour le bien de sa cause et de sa famille. Il leur offre tout ce qu’il a à leur offrir, sans jamais rien leur demander en retour. Mais sa présence ne leur suffit pas, et ils le récompensent par davantage de désir. Leur amour lui donne des ailes, quelques secondes. Le contre-coups demeure cependant violent. Le souffle coupé, les yeux criblés par les cernes, il se surmène plus qu’il ne le devrait. Jouer dans la neige, converser, rire, et voir les gens pour qui ils sont, non pas ce qu’ils projettent d’eux.

À force de se donner à tant de gens, on finit parfois par se perdre. Comme la boule de neige, qui s’écrase silencieusement contre une femme, toute de rouge vêtu. Elle s’affale. Il la rattrape. Le gui guide ses sens autant que les regards insistants de la commune brûlent sa peau. Embrasse la. Sans même les voir, il entend leurs yeux. Alors, c’est ce qu’il fait: il embrasse l’inconnue, avant de s’excuser avec profusion. Mais le mal est déjà causé, et les excuses ne font pas office de substitut pour la permission outrepassée.

Mais ça va pas la tête?! Vous devez avoir perdu vos manières dans la neige! Depuis quand on embrasse les gens comme ça, sans prévenir ? On se connait pas à ce que je sache!

Le coeur s’alourdit par la compassion, elle-même nourrie par la colère de la jeune femme. Alors que les autres adeptes chahutent, rendus amers par l’ingratitude de cette élue involontaire s’étant retrouvée graciée par un baiser de leur guide, il marche après elle, désireux de rattraper sa faille.

Je suis vraiment désolé si je t’ai offensée. Il y avait du gui sur la branche au dessus. On ne plaisante pas avec les traditions. décrète-t-il finalement, d’un ton solennel. Loin de moi l’envie de t’offusquer. Il ajoute malgré tout, pour faire preuve de bonne volonté.
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(preeti) a snowy christmas night - Mer 11 Déc - 8:31

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Il me répond encore que c'est à cause de gui. Gui? C'est quoi ça encore?


Je suis ses yeux et vois une boule verdoyante sertie de fruits blanc opaque, comme des billes d'opale caché dans un buisson aérien.
Je re-suis les yeux, une fois, deux fois, et m'exclame:


"Quoi? Vous embrassez les gens sauvagement pour une plante? Si c'est ça votre excuse, sachez que c'est moisi."


Une tradition?


"Je suis indienne, je ne comprend pas vos traditions bizarres. Désolée que vous soyez tombée sur moi, quelqu'un d'autre l'aurais sûrement bien pris. Vous voulez bien m'expliquer? Histoire que j'évite cette situation la prochaine fois!"


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(preeti) a snowy christmas night - Ven 20 Déc - 14:44

Flocons tombent, mais il les ignore.

Ses yeux sont figés le gui, qui trône fièrement, pendant dans les airs. Ce n'est que lorsque son regard se reporte sur la femme de cannelle et de cardamome qu'il l'entend réagir à sa révélation. Vraisemblablement, elle ne semble pas impressionnée.

Quoi? Vous embrassez les gens sauvagement pour une plante? Si c'est ça votre excuse, sachez que c'est moisi.

Dag hauche des épaules d'un air désolé.

Je n'invente pas les traditions. Pas encore, tout du moins.

Je suis indienne, je ne comprend pas vos traditions bizarres. Désolée que vous soyez tombée sur moi, quelqu'un d'autre l'aurais sûrement bien pris. Vous voulez bien m'expliquer? Histoire que j'évite cette situation la prochaine fois!

Il hoche des épaules.

Je viens également d'ailleurs. Ces traditions, je ne les ai apprises qu'il y a quelques années. Mais si l'envie te prend d'en découvrir plus ... Alors, je veux bien te montrer ce que j'ai appris. déclare-t-il d'une voix douce et délicate, laissant ses iris calmes se poser sur ceux de la jeune femme.

Il suffit que tu me fasses confiance. souffle-t-il finalement.
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(preeti) a snowy christmas night - Ven 20 Déc - 17:31



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Je vois le bonhomme fixer bizarrement le gui, et commence à me demander comment j'ai pu en arriver là aujourd'hui.


Lorsque je défie son argument, son regard me stupéfie: Réellement?? C'est une vraie tradition ??
Je sent l'humiliation me monter au joue et m'incline doucement:


"Excusez moi en ce cas. Je ne viens pas d'un pays... Où le contact est si simple."


Preeti est de nouveau surprise par le jeune homme.


"Et d'où venez vous?"


Lui faire confiance ? J'éclate de rire est lui dit d'un air moqueur:


"C'est le genre de phrase qu'un homme mal intentionné dirait à une femme ça ! "


Cependant, son air innocent et son air gamin la désarma, et finalement elle lui dit prudemment:


"Bon... Soit. Je suis attendu d'ici une heure à Arcadia par contre."


C'était un mensonge, mais la couverture de ne pas être seule dans la ville pouvait être utile.


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(preeti) a snowy christmas night - Ven 6 Mar - 2:55

L'euphorie de la terre nouvelle, qui, sous la lumière du soleil, ressemble à de la terre promise. Un sourire, une main tendue, qui s'ouvre à un destin si luisant qu'il semble receler des promesses d'un avenir brillant. Un air serein, emprunt de l'air marin.

C'est à moi de m'excuser, le danois décrète finalement avec humilité. Je suis trop enthousiaste: parfois je laisse mon zèle prendre le dessus sur mon bon sens. Je n'aurais pas dû supposer que les traditions que je pratique sont partagées de tous. Je t'offre mes excuses les plus sincères.

Lorsqu'elle lui demande d'où il vient, sa réponse est simple, bien que vague:

Là d'où l'on vient n'a pas réellement d'importance. Ce qui compte, c'est là où l'on va. Ne crois-tu pas ? Il s'agit là des premiers témoignages de sa nouvelle occupation: celle de gourou, de père spirituel, d'icône et d'inspiration. Des paroles aussi poétiques mais vidées de sens, il en possède à la pelle. Il les parsème autour de lui avec tant d'aisance qu'elles ont fini par gangrener son parler-courant.

Lorsque la jeune femme se montre méfiante – avec gain de cause – le regard doux et docile de Dag se plante dans le sien avec insistance. Je peux te garantir que je ne te veux aucun mal. Ses paroles, douces, délicates, susurrées de façon mielleuse, sont une invitation qui se refuse difficilement*.

L'inconnue décide finalement d'accepter son invitation, avec la condition ajoutée de devoir rentrer lorsque l'heure sera écoulée.

Tu es libre de tes mouvements, Dag décrète alors d'un ton sage et détaché. Tu pourras repartir à tout moment. Sur ces mots, le brun commence à marcher en direction du campement. Suis moi. Nous ne sommes pas très loin affirme-t-il alors par dessus son épaule, sans daigner se retourner, persuadé que la jeune femme le suit sans la moindre hésitation: rares sont ceux qui ne se laissent pas convaincre par ses suggestions étrangement persuasives.
_____

* Compte tenu de son charisme céleste.
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(preeti) a snowy christmas night - Jeu 12 Mar - 9:46

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L'homme s'excuse, et elle se rassure: après tout, ce n'était qu'un quiproquo et il n'y avait pas mort d'homme.

La réponse est surprenante, et Preeti reste un instant en pleine réflexion avant de répondre:

"Je crois qu'au contraire là d'où on vient construit une partie de notre identité, et donc sert à créer notre futur. Mais... j'imagine que ça dépend des opinions."

Malgré le côté louche et énigmatique de son interlocuteur, la jeune femme ressent une confiance complétement illogique  pour l'homme qui lui fait face, et elle lui sourit finalement, d'autant plus rassuré que celui ci lui assure sa liberté de partir. L'indienne n'était pas dénuée de ressources en cas d'agression... mais elle avait tendance à rester en état de choc à cause de son caractère pacifique et tellement peu agressif.

Il se met d'ailleurs en route sans l'attendre, indiquant que nous ne sommes pas loin, et je regarde autour de moi: de la neige, des bois, des traces de pas certes mais... Rien de conséquent pour penser trouver un endroit habité. Je le suis néanmoins, d'un pas prudent et avec une distance raisonnable.


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