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foolish daydreams ((yuta))

 :: - ARCADIA - :: new kabukichō
sans faction
Sora Maruyama
BLAZE : whistle'
CREDITS : avatar : laetys ;
FACE : kihyun yoo ((monsta x))
DOLLARS : 1913
SACRIFICES : 122
PORTRAIT : foolish daydreams ((yuta)) 021992925cf4127c6bb252d5d80418f4e19d2776
ANNEES : 27 ans — le temps qui s'écoule, glisse entre ses doigts, la beauté pourtant à son apogée mais dans ses yeux la fatigue des années qui passent.
RÉINCARNATION : ryūjin ((龍神)) — dragon divin & seigneur des océans ((divinité du panthéon japonais))
FACTION : ex kyōsei-kai — lié contre sa volonté, dettes d'argent, dettes de sang qui l'enferment entre les griffes de la mafia japonaise. celle-ci retirée, il jouit d'une fausse liberté, ses chaines pas totalement brisées.
OCCUPATION : escort & prostitué ((blue)) — au service du casino, au service des grands noms du kabukicho, il s'affiche à leur bras, on le vend pour un rien. (pseudonyme : blue)
GENÈSE : primus — ça pulse dans son sang, cadeau de l'héritage maternel, mais il ne sait rien de tout ça, ne réalise pas ce qu'il est. plus facile de prôner à la monstruosité qu'à la divinité. (stade 3 : éveil en cours inrp)
JUKEBOX : jonghyun - elevator ; harry styles - sign of the times ; day6 - i need somebody
RUNNING GUN BLUES :
foolish daydreams ((yuta)) 3be29496c4708d1b57b9b2d7b5c8746d3040a7f7

sans faction
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foolish daydreams ((yuta)) - Mar 14 Jan - 18:42



((foolish daydreams))
yuta x sora



Le monde avance. Il est pesant dans sa course. Mais quoi qu’il arrive, il avance, entrainant Sora dans son flot comme une rivière agitée. Et ce n’est pas qu’il veut lutter, il voudrait bien se laisser aller. Mais il est fatigué Sora. Perdu aussi. Perdu dans sa propre vie. L’impression de ne pas être le héros de son histoire. De sa propre histoire. Ce n’est pas grave. Il a fait la part des choses. Lucidité violente qui ne lui a rien épargné. Aucun optimisme dans lequel se draper. Et ses sourires qui ont tendances à disparaître aussi. De plus en plus. Comme l’éclat de ses yeux. Il est usé Sora. Par une vie qu’il n’a pas choisie et dans laquelle il s’abime. Et si les cordes se sont desserrées, liberté dans l’absence de ses bourreaux à Arcadia, leur emprise sur lui est toujours là comme une laisse qui l’étouffe dès qu’il veut s’éloigner un peu. Juste un peu. Mais ne plus les voir est rassurant. C’est moins étouffant. C’est moins dur. Il arrive à se lever le matin sans trop paniquer à présent. Sans trop craindre d’entendre des coups à la porte et de se faire trainer devant les responsables de la mafia, pour un oui pour un non, pour un geste qu’un client n’a pas apprécié, ou parce qu’il a respiré trop fort. C’est rassurant. De savoir qu’on peut arpenter les rues sans sentir leur regard sur lui épiant le moindre de ses faits et gestes. Comme s’il allait s’enfuir. Comme s’il pouvait. Il avait déjà tenté au tout début. De les fuir eux. Les dettes de son père. Cet enfer d’Arcadia. Il avait tenté. Et il avait appris. À accepter. À faire face. À baisser la tête, les yeux. Leurs paroles comme des lois à graver dans son esprit. Il avait appris. Et sur le coup, alors que les fêtes sont là, que tout le monde se prépare pour Noël il ose à peine respirer Sora. À peine profiter de la joie qu’il y a dans la ville malgré tout. Il n’y arrive plus. Mais son esprit divague tandis qu’il marche dans les rues, à peine couvert, le soleil se couchant bataillant avec l’or et le sang des néons du quartier. Il divague en s’arrêtant sur les décorations de Noël, assez pour se perdre dans des souvenirs qu’il a gardé enfermé dans son cœur. Ça lui aurait plu. Le nom qu’il ne murmure plus. Il dort à présent. La crainte de l’appeler et de le ramener dans la dureté de la vie. Ça lui aurait plu pourtant. De voir New Kabukicho libéré de ses entraves. La neutralité qui fait du bien au quartier. Ça lui aurait plu. Il en est sûr Sora. Mais ça fait quatre ans déjà qu’il n’est plus là. Qu’il a juste abandonné. Et il ne peut même pas lui en vouloir. Mais ça fait quatre ans. Et rien que d’y penser il a son cœur qui se serre. Et il se demande si lui un jour aussi, il trouvera l’étreinte de l’eau plus douce que celle de la vie, si un jour son propre corps cédera enfin à cette étreinte d’amante jalouse. Mais contrairement à lui, Sora peut respirer sous l’eau. Contrairement à lui, il est toujours en vie, l’esprit toujours en peine de n’avoir pas su trouver les bons mots pour l’empêcher de sombrer pour de bon. Mais ça lui aurait plu. Les rues animées. Les couleurs chatoyantes. La chaleur retrouvée. La liberté aussi. Ça lui aurait plu. Et sans doute qu’ils auraient pu juste trainer un peu avant le crépuscule dans leur manteau avec un café dans les mains et des messes basses. Sans doute qu’ils auraient pu juste s’arrêter un instant et apprécier la vie. Mais il n’est plus là … Il n’est juste plus là … Non. Le souffle qui se coupe. Et ce n’est pas pour la réalisation. Il a fait son deuil Sora. Mais dans les lumières des néons de New Kabukicho, il voit sa silhouette. Et c’est comme un rêve. Presque, avec la nostalgie qui l’étouffe. Et sa respiration qui s’accélère. Parce qu’il est mort. Parce qu’il était là lors de sa veillée funèbre. Parce qu’il est mort … Et pourtant ses pas qui l’entrainent, automatisme, vers la silhouette connue. Sa main qui s’accroche à son manteau et les mots qui manquent. Ils manquent. Comme lui manque à sa vie. Ils manquent. « Hi … Ah … Sorry … You really look like him … Sorry. » Ses mots manquent et s’emmêlent tandis qu’il s’incline, reste de l’éducation à la japonaise qu’il a eue. Et il s’incline Sora, ses yeux qui brillent de larmes. Et la question comme un murmure. « Perhaps … Do you have a twin … A brother ? »

(c) whistle'

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forces de l'ordre
Yuta Mizuno
BLAZE : heluwen
CREDITS : not your mama (avatar); sial (signa)
FACE : park jimin
DOLLARS : 2149
SACRIFICES : 58
PORTRAIT : foolish daydreams ((yuta)) 200810061422793509
ANNEES : (24 ans), témoins de la vie qui défile et de ses tourments incessants. le quart de siècle qui approche plus vite qu'on ne le voudrait.
RÉINCARNATION : (baku) dévoreur de rêves et de cauchemars, créature japonaise bénéfique apportant la sérénité dans les esprits troublés de la nuit.
OCCUPATION : (policier), jeune recrue qui suit ses supérieurs sur le terrain quand on ne lui demande pas de faire des cafés ou de s'occuper de la paperasse. (barman) quelques petits boulots en parallèle histoire d'arrondir ses fins de mois.
TALON(S) D'ACHILLE : (narcolepsie), troubles du sommeil, tendance à piquer du nez le jour et à sortir la nuit.
JUKEBOX : bts - awake | m83 - wait | x ambassadors - unsteady | bts - serendipity | jhope - daydream
RUNNING GUN BLUES : foolish daydreams ((yuta)) 200811034857795369

foolish daydreams ((yuta)) 191110081334219675
forces de l'ordre
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foolish daydreams ((yuta)) - Sam 22 Fév - 16:41



((foolish daydreams))
yuta x sora



On dit que l’assassin revient toujours sur les lieux du crime. La victime elle, n’y retournerait pour rien au monde. New Kabukichô  n’est qu’un enchevêtrements de mauvais souvenirs. Un passé bien trop douloureux pour vouloir y replonger. Pourtant, il est bien là Yuta, dans les rues de ce quartier qui l’a cruellement meurtri. Les souvenirs d’une enfance écorchée affluent à chaque pas, menacent de l’étouffer et pèsent sur son âme comme une chape de plomb. La gorge serrée, il observe les lieux tant de fois maudits, débarrassés de l’emprise des Kyōsei-kai. L’ombre menaçante et oppressante de la mafia japonaise a disparu. Pourtant Yuta a cette sensation que ses filaments sont toujours accrochés à lui et qu’il n’en sera jamais totalement libéré. Éternellement enchaîné à ce lieu par un passé qu’il ne pourra jamais oublier. Il a essayé. Pendant quatre ans, il a tout laissé derrière lui, a tenté de saisir sa chance et de se focaliser sur autre chose. Puis il a compris ça que ça ne le quitterai pas. Que malgré tous ses efforts, cette blessure ne guérira jamais. Qu’elle faisait partie de ce qu’il était et qu’il devrait vivre avec. Tenter d’en ressortir plus fort et non affaibli. Avec le temps, la lassitude et la faiblesse ont presque fini par disparaître. Malgré tout, la crainte reste tapie au fond de lui et menace de ressurgir à chaque instant.

new kabukichô semble presque plus lumineuse. plus calme, comme libérée d’un étau. celui d’un empire japonais émietté, dispersé aux quatre vents. s’ils étaient encore dans les parages, yuta n’aurait jamais remis les pieds ici. quatre ans, c’est bien trop court pour oublier un visage. mais aujourd’hui, il n’y a nulle trace de tous ces hommes mauvais dans les rues éclairées par les décorations de noël. alors le japonais s’autorise à se détendre un peu, tente de ralentir les battements effrayés de son cœur. il flâne dans les ruelles, observe les boutiques, les néons et les passants. il esquisse des sourires devant la joie des enfants, en oublie presque qu’auparavant, ce quartier n’avait rien de beau à ses yeux. songeur, il continue de marcher les yeux fixés sur les illuminations lorsqu’il sent un bras agripper son manteau. la panique le submerge et il sursaute. s’est-il trompé, reste-t-il des kyōsei-kai partout dans le quartier ? et si on l’avait reconnu ? Il se retourne en un instant, écarquille les yeux abasourdis dès la seconde où il reconnait l’individu qui lui fait face. Muet de stupeur, il ne peut détacher ses yeux de Sora. Sora qui a toujours été à ses côtés, qui l’a soutenu du mieux qu’il pouvait. Sora qui a été cette ancre à laquelle il s’est longtemps accroché, avant de sombrer et de finalement se laisser couler. Sora qui, comme tous les autres, a cru à sa mort. Et qui se retrouve devant lui aujourd’hui, probablement confus. Tandis que le japonais balbutie et s’incline, Yuta reste figé malgré lui. Tiraillé entre l’envie de partir en courant et celle de serrer son ami dans ses bras. Il voit la peine dans ses yeux humides et son cœur se serre. La réalisation de son égoïsme lui revient en pleine figure. Il l’a abandonné le jour où il s’est laissé glisser dans les eaux calmes. Il n’a pas été capable de le recontacter durant quatre ans, trop honteux et effrayé. Il sent que les larmes manquent d’affluer mais il les retient du mieux qu’il peut, tente de garder contenance. Douleur et tristesse se mêlent dans son regard. « Hi … I … No i don’t have any brother… Sorry... » Il a la gorge serrée, la voix qui tremble, a du mal à parler. En proie à une indécision cruelle, il se demande s’il doit lui dire. Qu’il ne s’est pas trompé. Que c’est bien lui. « … May I help you ?» d’une voix tremblante, hésitante, comme un détournement d’attention. Il tente de mentir, de faire comme s’il était un autre, mais il n’y arrive pas. Il est perdu, hésite entre deux comportements à adopter. Puis il craque et dans un filet de voix laisse échapper « I.. I’m sorry, so sorry… » il ne va pas y arriver. Il ne peux pas. Les émotions affluent et il laisse faire, n’arrive pas à les contrôler. Il ne sait pas quoi dire. Mentir serait trop douloureux. Avouer la vérité aussi.


(c) whistle'

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Sora Maruyama
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DOLLARS : 1913
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PORTRAIT : foolish daydreams ((yuta)) 021992925cf4127c6bb252d5d80418f4e19d2776
ANNEES : 27 ans — le temps qui s'écoule, glisse entre ses doigts, la beauté pourtant à son apogée mais dans ses yeux la fatigue des années qui passent.
RÉINCARNATION : ryūjin ((龍神)) — dragon divin & seigneur des océans ((divinité du panthéon japonais))
FACTION : ex kyōsei-kai — lié contre sa volonté, dettes d'argent, dettes de sang qui l'enferment entre les griffes de la mafia japonaise. celle-ci retirée, il jouit d'une fausse liberté, ses chaines pas totalement brisées.
OCCUPATION : escort & prostitué ((blue)) — au service du casino, au service des grands noms du kabukicho, il s'affiche à leur bras, on le vend pour un rien. (pseudonyme : blue)
GENÈSE : primus — ça pulse dans son sang, cadeau de l'héritage maternel, mais il ne sait rien de tout ça, ne réalise pas ce qu'il est. plus facile de prôner à la monstruosité qu'à la divinité. (stade 3 : éveil en cours inrp)
JUKEBOX : jonghyun - elevator ; harry styles - sign of the times ; day6 - i need somebody
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foolish daydreams ((yuta)) - Mer 1 Avr - 15:20



((foolish daydreams))
yuta x sora



On ne se libère pas du passé. Il faut vivre avec. Trainer sa peine. Trainer ses chaines. Il n’est pas libéré Sora. Tout au plus on a rallongé les chaines, mais il n’est pas libre. C’est juste un peu plus facile de respirer. Un peu plus facile de ne pas paniquer à chaque instant. De ne pas devoir baisser les yeux, la tête. Courber le corps. Et s’excuser encore et encore. Et s’il y a des âmes libres dans ce quartier, il n’en fait pas parti. Corps et âme enchainé au Kyosei-kai. Entravé. Il s’y est fait. On se fait à tout, même à l’horreur. Crédo qu’il se répète comme une excuse. Crédo qu’il applique pour expliquer son manque de combativité, pour expliquer son pessimisme, ses bras baissés. Et les larmes dans le coin de ses yeux. Parce que d’autres n’ont pas réussi à s’habituer à tout. Il dort. Six pieds sous terre. Il dort. Et il se tourmente encore l’esprit Sora. Pourtant le vent nouveau qui souffle sur le quartier, le ramenant à son souvenir. Hino. Le nom qu’il ne prononce pas. Plus. Qu’il pense à peine. Souvenir gardé précieusement dans son cœur. Hino. Même misère, même tristesse. Mais lui que l’étreinte de l’eau a protégé du monde en l’emmenant loin. Loin de lui. Hino. Il ne devrait plus penser à lui. Mais ces ambiances tendres et innocentes qu’on ne connaît pas à New Kabukicho lui rappellent. Il est sans doute mieux là haut. Croyance divine obsolète, il espère juste Sora. Qu’il va bien. Qu’il a le repos que son âme a mérité après tant d’excès, après tant d’abus. Même s’il aurait voulu partager ce moment avec lui. Juste un instant. Comme avant. Comme quand il avait encore les mots pour qu’il s’accroche à la vie. Comme avant. Comme quand ils pouvaient juste passer des heures à deux dans une fausse ignorance, loin de leur réalité macabre. Mais il est mort. Emporté par l’étreinte de l’eau. Il est mort. Et il a été à sa veillée. Ombre esseulée qui n’osait pas pleurer. Ombre esseulée qui a eu l’impression d’enterrer son cœur aussi. Pardon. Le regard qui se détache des vitrines, et la veste trop fine qu’il resserre sur lui. Les regrets ne lui ramèneront pas. Juste … Que l’idée qu’il aurait aimé le New Kabukicho lui réchauffe le cœur. Un peu. La tête qui reste basse, et le garçon qui se remet en route. Jusqu’à ce que son souffle se coupe. Qu’il le voit de l’autre côté de la rue. Le nom au bord des lèvres et le cœur dans la gorge. Il est là. Et le corps en automatisme. Sora qui s’élance, bouscule plusieurs passants, le temps comme figé. Et sa main qui s’accroche à son manteau pour l’arrêter. La peur qu’il disparaisse. Qu’il ne soit qu’une cruelle illusion de son cœur. Mais il est là. Visage dont il reconnaît les traits. Le cœur qui s’accélère. Non. C’est cruel. C’est tellement cruel. Et il s’excuse. Demande. S’il n’a pas un jumeau. Parce qu’il est mort Hino. Mort. Et qu’en quatre ans il a du l’accepter. Il a du s’y faire. On se fait à tout. Même à l’horreur. Même à la peine. On s’y fait. Comme à ce coup au cœur. Stupide. Et ses doigts qui se dénouent, le garçon qui s’incline. Stupide. « No … I’ve made a mistake … I’m sorry. I shouldn’t have … » Des excuses. Qui s’écoulent de ses lèvres comme les larmes de ses yeux. Il faut qu’il s’éloigne. Sora. Il a besoin de s’éloigner. Il ne faut pas qu’il craque. Pas devant cet homme bien habillé. Pas devant cet homme qui lui ressemble trop. Mais tandis qu’il s’incline de nouveau le congé entre ses lippes, voilà que des mots le figent. Excuses qui ne viennent pas de lui. Excuses en trémolo, et son cœur qui se serre. Parce que cette voix, même s’il a voulu l’ignorer, il la connaît. Il ne la connaît que trop bien. Des intonations venues d’un autre temps. Et la question fragile entre ses lèvres. « Hi … Hino ? » L’espoir qui fleurit fragile, mais la crainte qu’une négation de plus ne lui briser le cœur à nouveau. Non. S’il vous plait. Non.

(c) whistle'

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