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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia)

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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Ven 28 Fév - 17:10

Life is pain (au chocolat)

Alban & Mia


« Alban, on va où ? »
« C’est une surprise. »
« Oooooh c’est quoi la surprise ? »
« Si je te le dis, c’est plus une surprise, louveteau. »

Vendredi soir. Il avait récupéré Silas à l’école, et avait brusquement décidé qu’il ne voulait pas rentrer. Pas de suite. Dans ce taudis sans électricité, il broyait du noir et crevait de froid. Il en avait marre de manger des pâtes tièdes réchauffées au gaz. Ça lui laissait trop de temps pour réfléchir, et avec la réflexion revenait la dépression. Dangereux. Silas n’avait pas besoin de voir ça. Alors au lieu de se diriger vers leur petit appartement vétuste, il avait pris la direction du centre-ville. Tu peux passer quand tu veux, disait-elle toujours en souriant. Quand il veut, c’était aussi un vendredi soir sans s’annoncer, non ? Avec un peu de chance, elle ne serait pas en pleine réunion du Royaume. Il ne dérangerait pas. Même si, bon, arrête de croire que tu déranges, tu ne me déranges jamais, disait-elle avec son petit regard courroucé.

La politesse aurait voulu qu’il prévienne. Mais comment, avec l’électricité morte ? Son téléphone avait rendu l’âme depuis longtemps, il allait difficilement pouvoir faire autrement, et aux dernières nouvelles, la télépathie n’existe pas. Alors il allait se pointer à l’improviste comme un gros malpoli. Tant pis. Au moins il ne venait pas les mains vides. Il avait du whisky. Du whisky irlandais, évidemment. Ok, Mia était écossaise, mais lui, il n’avait que le whisky irlandais volé à son père chez lui. Il n’avait récupéré que les meilleures bouteilles, celles offertes à sa mère par le Royaume pour que l’autre ivrogne ne mette pas ses sales pattes graisseuses dessus. Il avait un peu d’argent aussi, pour acheter un truc à Silas - même si Mia allait encore lever les yeux au ciel et donner un gâteau au petit sans le laisser payer. C’est qu’un gâteau, et elle était raide dingue de Silas.

« Oh ! Oh ! On va chez Mia c’est ça, on va chez Mia ? »
« Oui Silas. Sois sage, d’accord ? »

Le petit garçon leva les bras au ciel en manifestant bruyamment sa joie. Il adorait aller chez Mia. Elle était gentille avec lui, un peu comme sa maman, et puis elle faisait sourire son grand frère, parfois beaucoup trop triste à son goût. Trop jeune, Silas se contentait d’attendre que ça passe pour ne pas inquiéter Alban. Ou bien il profitait d’être chez Mia pour tirer discrètement sa manche et lui dire qu’Alban était triste, puis la laisser gérer comme elle savait si bien le faire. Trépignant d’impatience, il attendit que son frère finisse de se garer pour sortir comme une fusée de la voiture, n’entrant cependant pas le premier dans la pâtisserie. Alban avait d’abord des vérifications à faire, pour s’assurer qu’il n’y ait personne de dangereux. Il savait bien que s’il entrait et qu’il se retrouvait face à des membres du Royaume, il serait plutôt bien accueilli, mais serait poliment prié de ne pas trop traîner. Heureusement, la pâtisserie semblait vide, et quand il poussa la porte, la petite clochette tinta, avertissant de leur présence.

« Bons - »
« Miaaaaaaaaaa ! »

Inconscient du fait qu’il avait coupé la parole à son frère, Silas courut vers la femme de l’autre côté du comptoir, arrachant un léger sourire à l’irlandais. Ok, c’était très mignon. Mia semblait assez contente de les voir aussi, sans doute parce que ça faisait longtemps, depuis la coupure de courant. En bon asocial qui se respecte, Alban ne donnait pas beaucoup de nouvelles, trop pris par ses responsabilités, son travail, et Silas. Silas qu’il isolait dans ses crises d’asociabilité. Raison pour laquelle il s’était bougé pour venir jusqu’ici. Voir des gens ferait du bien au petit - et encore plus de bien à lui, mais ça, il ne l’admettrait pas à voix haute.

« On dérange pas ? Sinon je peux repasser plus tard. »

Tu ne déranges jamais, qu’elle disait. Elle allait vraiment finir par lui taper sur la tête pour que ça rentre une bonne fois pour toutes.

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Mia Hardy
BLAZE : bandersnatch
CREDITS : moi-même (av & profil)
FACE : jenna louise coleman
DOLLARS : 1607
SACRIFICES : 93
PORTRAIT : Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) Bzo6
ANNEES : (trente deux ans), le sourire jusqu'aux oreilles, la joie de vivre en permanence.
CŒUR : (veuve), l'ancien amour mort et enterré, pas l'ombre d'une alliance à son doigt. (amoureuse), le coeur qui renaît de ses cendres quand elle pense à un certain artiste irlandais.
RÉINCARNATION : (dana), déesse primordiale celtique, assimilée à la souveraineté, l'eau, la fertilité et l'abondance.
TALENT(S) : manipulation empathique (actif), hydrokinésie (inactif), charisme exacerbé (inactif), insémination divine (actif).
FACTION : (an riocht), le royaume, pour toujours une évidence.
OCCUPATION : (pâtissière), jette son coeur et son âme dans ses délicieuses créations.
GENÈSE : (primus), stade 3.
JUKEBOX : waves / dean lewis
RUNNING GUN BLUES :
Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) Ejqa

--- mia hardy.

she really just wants to be warm yellow light that pours over everyone she loves. thats was her magic : she could still see the sunset, even on those darkest days.

playlist ϟ  pinterest


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it’s really simple, i’m feeling good, i feel myself and i’m feeling understood. pet me, feed me, let me rest, take me on a walk and tuck me into bed, I'm just a meanie feline, stroke my head and I'm fine.


◊   ◊   ◊   ◊


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--- dana.

no one's ever really gone.


jan ϟ alban ϟ tc


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--- mialban.

look at the stars, look how they shine for you and everything you do, yeah they were all yellow.


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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Dim 1 Mar - 16:48

life is pain

If you break it in the meantime, I'm on your side and no matter what comes, no matter what goes down, I'll be on your side.



Y’a l’instinct maternel trop développé chez Mia, un besoin intrinsèque de jouer les mamans avec les figures paumées, un peu comme si elle essayait de se sauver elle-même au travers de l’enfance et de la vie heureuse qu’elle essayait de donner. Au fond, elle souffrait comme tout le monde et c’était loin d’être la compétition à celui qui accumulerait le plus de miles sur sa carte de fidélité aux coups durs. C’était chose aisée dans une ville où le taux de criminalité atteignait des sommets et où la police était incapable de contenir le moindre trafic. Certes, Mia faisait partie intégrante de ce genre d’activité illégales mais ce n’était rien de trop grave et de toute façon elle était tout ce qu’il y avait de moins suspect au monde. A contrario, Alban avait le profil parfait pour ça et il n’en faisait pas encore partie, Dieu merci, de toute façon elle ne l’aurait pas permis, du moins pas sur un coup de tête. Si ça ne concernait qu’Alban, elle se serait volontiers portée garante pour lui mais il y avait Silas dans l’équation et…

Et les mots de son défunt mari lui revint.

On ne peut pas avoir d’enfant dans ce climat, c’est trop dangereux.

Il avait sans doute raison.

Alan se justifie, comme d’habitude et Mia lève les yeux au ciel, sans le réprimander à voix haute, c’est inutile. La pâtissière n’est pas leur mère et il était assez grand pour gérer ses affaires, simplement elle savait que cela était à double tranchant, ses crises impactant grandement le petit. Et surtout, qui était-elle pour lui parler de maladie mentale ? Bien qu’elle soit au courant, elle ne souhaitait pas lui mettre la pression, d’autant plus que cela était souvent prit à la légère par les thérapeutes. Se voulant être une alliée et non pas une policière, elle se contentait de le soutenir de manière détournée et c’est peut-être la meilleure manière de gérer le problème sans les éloigner d’elle. «  J’accepte tes excuses, à condition que me promettes de faire attention. Avec la coupure de courant, il fait de plus en plus froid. » Les conditions de vie des deux frères étaient sans doute loin d’être idéales compte tenu de la carrière choisie par le jeune homme mais Mia n’avait aucun jugement là-dessus, elle estimait que la vie ne valait la peine d’être vécue que si l’on exploitait sa passion et son talent.

Ce qu’elle savait en revanche, c’est qu’elle voyait l’aura du jeune homme et qu’il était habité par un dieu. Lequel, elle n’en avait aucune idée mais c’était bien là. Nombreux seraient ceux qui voudraient utiliser cela à leur avantage, l’enrôler même. Pour le moment, Mia avait décidé de ne rien dire. Leur faisant signe de la suivre dans l’arrière boutique, elle rebondit sur ses dernières paroles : «  C’est bien, tu fais honneur aux tiens. » Elle aurait voulu dire “aux nôtres“ mais… Eh bien, son accent écossais parlait pour elle. «  Oh, je vois. Pas grand chose à dire… Alors comme ça, tu vas me faire croire que tu n’as pas croisé une seule fois ton voisin depuis des semaines ? » Ah voilà, typiquement Mia, ça. Attaquer par le vif du sujet… Leur faisant signe de s’installer, elle se saisit des fameuses viennoiseries qu’elle tend au petit : «  Savoure le, petit prince ! Je n’en aurais pas d’autres avant demain… Enfin, si tu es sage, tu auras le droit d’en emporter un pour le petit déjeuner. » Bien qu’Alban tentait désespérément de cacher ses conditions de vie à la jeune femme et les impacts de sa dépression sur ses habitudes, Silas avait une façon bien à lui de faire comprendre la situation à la pâtissière qui, armé d’un sourire bienveillant, s’assurait de trouver une solution détournée. Inutile d’accabler Alban ; Mia savait parfaitement qu’il faisait de son mieux compte tenu des circonstances. Prenant le verre de whisky entre les mains, elle en hume l’odeur, satisfaite de ce qu’elle a : «  Tu as bien de la chance d’avoir amené ça. Sinon… Eh bien sinon, tu ne serais pas assis ici. » Mensonge éhonté, mais bon, il fallait bien le secouer un peu, le petit !

Silas propose un bout de viennoiserie à son frère, que ce dernier refuse. Un regard plein de question passe sur la table, la brune balayant la scène du regard. Et elle comprend. Bien. A mon tour de jouer. Elle fit un clin d’oeil au petit, petite complicité innocente : «  Ah ! Je suis une terrible hôte… Je nous laisse boire et je n’apporte même pas l’apéritif. Tu mérites meilleur accueil, Alban, je comprends que tu ne veuilles plus venir ! » Se précipitant dans l’arrière boutique, elle réussit à dénicher plusieurs tartelettes salées, de quoi tenir quelques jours si jamais il décidait de les emporter. Ramenant le paquet sur la table, Mia s’installe contente de son méfait : «  Par contre, je crois que Silas n’aime pas trop ce qu’il y a dedans, vous n’allez pas pouvoir partager ceux-là… » Eh hop. Un point pour la pâtissière.  


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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Mar 3 Mar - 19:00

Life is pain (au chocolat)

Alban & Mia


La pâtissière est contente de les voir. Silas court vers elle et elle lui sourit, avant de le soulever du sol pour le faire tourner dans les airs, faisant éclater de rire le petit garçon et arrachant un sourire à l’asocial bourru lui servant d’aîné protecteur. Voir Mia lui avait manqué. Il allait falloir qu’il arrête de s’isoler quand il n’allait pas bien, d’autant que quand il faisait ça, Silas en souffrait sans rien dire. Quel grand frère en carton il faisait, quand même. Il faisait un meilleur job que l’autre alcoolique, mais le môme aurait très clairement été mieux avec quelqu’un comme Mia. Quelqu’un qui sourit, qui ne broie pas du noir, qui a un job stable et de l’argent qui rentre. Et qui fait partie d’une mafia et qui peut crever comme maman est morte ? Bon point pour sa conscience. Puis avec Mia, il était choyé. Des viennoiseries, après le câlin. Viennoiseries qu’il n’allait pas payer s’il ne voulait pas que la pâtissière le frappe pour lui apprendre ce qu’il en coûtait de lui manquer de respect. Il s’approche quand elle le lui ordonne, et accepte de bonne grâce la pichenette bien sentie qu’elle lui envoie avec un commentaire cinglant.

« Désolé, marmonne-t-il, penaud, comme un gosse pris en faute. J’ai pas d’excuse, sinon l’habituelle. »

Dépression. Etats d’âme. Sales pensées. Des mots qu’il ne prononçait jamais, comme s’il se refusait à voir la réalité en face. Comme si la nier pouvait la faire disparaître. Ce serait trop beau, hein ? La distraction que la jeune femme lui offre est donc plutôt bienvenue, même s’il sait qu’il va se faire pas mal engueuler, à mots couverts, pour ne pas inquiéter Silas. A six ans, il est trop jeune pour comprendre, mais assez vieux pour deviner. Garder son mental pourri pour lui devenait compliqué pour son grand frère, mais il gérait. Plus ou moins. Il sourit quand elle lui dit - quand elle exige - qu’il a des chose à raconter. Pas grand-chose en fait. A moins qu’elle ne veuille l’entendre se plaindre des abrutis qui refusaient de le payer parce que l’art c’est une passion ou encore je parlerai de toi autour de moi. C’est clair que ça allait clairement l’aider à payer ses factures et ses dettes. Ou bien elle voulait l’entendre parler d’Anatoli, le voisin dont il ne prononçait jamais le nom pour le garder en sécurité. Mia restait un sujet du Royaume après tout.

« Je suis irlandais, répond-il avec un sourire quand elle lui demande, malicieuse, s’il a l’âge de boire, j’ai pas besoin qu’on me donne la permission pour le faire quand même. »

Obéissant, il lui emboîte le pas à l’arrière de la boutique, poussant Silas devant lui avec douceur pour qu’il ne reste pas seul, loin de son regard surprotecteur. Quelle difficulté, d’avoir un petit frère aussi heureux et joyeux, des fois. Ce dernier est vite installé sur un siège, Mia allant chercher les gâteaux pendant qu’Alban s’occupe de récupérer des verres et d’ouvrir la bouteille, qui sent mille fois meilleur que la vieille piquette âcre de son vieux, et de la pisse fade que les américains osaient appeler bière. Deux verres servis, un troisième avec du soda pour le petit - irlandais ou pas, Silas était trop jeune pour boire du whisky - et il se retrouva assis à table à côté de son frère, dans la salle de repos passablement éclairée. Cette lumière lui faisait bizarre, vu qu’il n’avait plus d’électricité chez lui depuis trop longtemps maintenant.

« J’ai pas grand-chose à dire, tu sais, dit-il quand elle s’assied enfin. Rien ne change, sinon qu’il fait nuit plus vite, et vachement plus froid, quand même. »

Il la taquine un peu, pour la pousser à riposter, pour qu’elle fasse ce qu’elle aimait faire, à savoir le chambrer, lui tirer les vers du nez, et s’occuper indirectement de lui comme une parfaite petite maman - ou vu leur différence d’âge, comme une parfaite grande sœur. Pas mal mignonne, la grande sœur, cela étant. Ça faisait longtemps que son crush sur elle s’était éteint, mais il ne pouvait quand même que constater avec une certaine fascination qu’elle était très belle, avec ses mimique, et sa manière bien à elle de plisser les yeux en souriant quand elle regardait les gens.

« Tu en veux, Alban ? »

Silas lui tend un gâteau, et ça lui rappelle que ça fait quand même un moment qu’il n’a pas mangé. Mais il n’a pas trop faim, en ce moment. Quand il cuisinait, il donnait plus à son frère que lui-même ne prenait. Parce que Silas est en pleine croissance. Bullshit. C’est surtout qu’il se forçait à manger pour ne pas faire un sale malaise, plutôt.

« Non, merci. Mais mange, toi, profite-en. »

Profite-en, qu’il a dit. Et s’il pensait que Silas n’avait pas remarqué qu’il mangeait moins, il se trompait sur toute la ligne. Le regard du petit bonhomme se fait inquisiteur, mais il n’insiste pas. Il fait pire. Il se tourne vers Mia, et son regard ne la lâche pas, comme s’il essayait de lui faire comprendre quelque chose, sans savoir qu’elle savait déjà. Mon grand frère ne mange pas. Fais quelque chose.

Sale traître juvénile.

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RÉINCARNATION : (dana), déesse primordiale celtique, assimilée à la souveraineté, l'eau, la fertilité et l'abondance.
TALENT(S) : manipulation empathique (actif), hydrokinésie (inactif), charisme exacerbé (inactif), insémination divine (actif).
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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Lun 16 Mar - 22:03

life is pain

If you break it in the meantime, I'm on your side and no matter what comes, no matter what goes down, I'll be on your side.



Y’a l’instinct maternel trop développé chez Mia, un besoin intrinsèque de jouer les mamans avec les figures paumées, un peu comme si elle essayait de se sauver elle-même au travers de l’enfance et de la vie heureuse qu’elle essayait de donner. Au fond, elle souffrait comme tout le monde et c’était loin d’être la compétition à celui qui accumulerait le plus de miles sur sa carte de fidélité aux coups durs. C’était chose aisée dans une ville où le taux de criminalité atteignait des sommets et où la police était incapable de contenir le moindre trafic. Certes, Mia faisait partie intégrante de ce genre d’activité illégales mais ce n’était rien de trop grave et de toute façon elle était tout ce qu’il y avait de moins suspect au monde. A contrario, Alban avait le profil parfait pour ça et il n’en faisait pas encore partie, Dieu merci, de toute façon elle ne l’aurait pas permis, du moins pas sur un coup de tête. Si ça ne concernait qu’Alban, elle se serait volontiers portée garante pour lui mais il y avait Silas dans l’équation et…

Et les mots de son défunt mari lui revint.

On ne peut pas avoir d’enfant dans ce climat, c’est trop dangereux.

Il avait sans doute raison.

Alan se justifie, comme d’habitude et Mia lève les yeux au ciel, sans le réprimander à voix haute, c’est inutile. La pâtissière n’est pas leur mère et il était assez grand pour gérer ses affaires, simplement elle savait que cela était à double tranchant, ses crises impactant grandement le petit. Et surtout, qui était-elle pour lui parler de maladie mentale ? Bien qu’elle soit au courant, elle ne souhaitait pas lui mettre la pression, d’autant plus que cela était souvent prit à la légère par les thérapeutes. Se voulant être une alliée et non pas une policière, elle se contentait de le soutenir de manière détournée et c’est peut-être la meilleure manière de gérer le problème sans les éloigner d’elle. «  J’accepte tes excuses, à condition que me promettes de faire attention. Avec la coupure de courant, il fait de plus en plus froid. » Les conditions de vie des deux frères étaient sans doute loin d’être idéales compte tenu de la carrière choisie par le jeune homme mais Mia n’avait aucun jugement là-dessus, elle estimait que la vie ne valait la peine d’être vécue que si l’on exploitait sa passion et son talent.

Ce qu’elle savait en revanche, c’est qu’elle voyait l’aura du jeune homme et qu’il était habité par un dieu. Lequel, elle n’en avait aucune idée mais c’était bien là. Nombreux seraient ceux qui voudraient utiliser cela à leur avantage, l’enrôler même. Pour le moment, Mia avait décidé de ne rien dire. Leur faisant signe de la suivre dans l’arrière boutique, elle rebondit sur ses dernières paroles : «  C’est bien, tu fais honneur aux tiens. » Elle aurait voulu dire “aux nôtres“ mais… Eh bien, son accent écossais parlait pour elle. «  Oh, je vois. Pas grand chose à dire… Alors comme ça, tu vas me faire croire que tu n’as pas croisé une seule fois ton voisin depuis des semaines ? » Ah voilà, typiquement Mia, ça. Attaquer par le vif du sujet… Leur faisant signe de s’installer, elle se saisit des fameuses viennoiseries qu’elle tend au petit : «  Savoure le, petit prince ! Je n’en aurais pas d’autres avant demain… Enfin, si tu es sage, tu auras le droit d’en emporter un pour le petit déjeuner. » Bien qu’Alban tentait désespérément de cacher ses conditions de vie à la jeune femme et les impacts de sa dépression sur ses habitudes, Silas avait une façon bien à lui de faire comprendre la situation à la pâtissière qui, armé d’un sourire bienveillant, s’assurait de trouver une solution détournée. Inutile d’accabler Alban ; Mia savait parfaitement qu’il faisait de son mieux compte tenu des circonstances. Prenant le verre de whisky entre les mains, elle en hume l’odeur, satisfaite de ce qu’elle a : «  Tu as bien de la chance d’avoir amené ça. Sinon… Eh bien sinon, tu ne serais pas assis ici. » Mensonge éhonté, mais bon, il fallait bien le secouer un peu, le petit !

Silas propose un bout de viennoiserie à son frère, que ce dernier refuse. Un regard plein de question passe sur la table, la brune balayant la scène du regard. Et elle comprend. Bien. A mon tour de jouer. Elle fit un clin d’oeil au petit, petite complicité innocente : «  Ah ! Je suis une terrible hôte… Je nous laisse boire et je n’apporte même pas l’apéritif. Tu mérites meilleur accueil, Alban, je comprends que tu ne veuilles plus venir ! » Se précipitant dans l’arrière boutique, elle réussit à dénicher plusieurs tartelettes salées, de quoi tenir quelques jours si jamais il décidait de les emporter. Ramenant le paquet sur la table, Mia s’installe contente de son méfait : «  Par contre, je crois que Silas n’aime pas trop ce qu’il y a dedans, vous n’allez pas pouvoir partager ceux-là… » Eh hop. Un point pour la pâtissière.  


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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Ven 20 Mar - 19:36

Life is pain (au chocolat)

Alban & Mia


Mia hausse les yeux au ciel, lui arrachant un demi-sourire nerveux. Est-ce qu’il allait encore se faire engueuler ? Il y avait moyen. Elle avait raison, cela étant. Ses crises d’asociabilité isolaient son petit frère, qui ne méritait clairement pas ça. Mais d’un autre côté, ce n’était pas sa faute, et entendre quelqu’un lui reprocher était injuste. Ce n’était pas comme s’il avait choisi d’être dépressif, de fonctionner au ralenti et de se forcer à faire les choses jusqu’à ce que ça aille mieux. Mais même au fond du trou, une volonté plus forte que la sienne le poussait en avant, le forçant à manger, à dormir, à sortir du lit, à aller au boulot, à visiter les gens pour que Silas ne soit pas seul. Dans ce genre de cas, il passait juste en pilote automatique et laissait l’autre gérer ce qu’il n’arrivait plus à faire de lui-même. Ça faisait passer ses crises pour beaucoup moins graves qu’elles n’étaient, au moins. T’inquiètes, mon frère ; je gère.

Mais elle ne dit rien, l’écossaise. Il n’y a rien à dire, de toute façon. Ce n’était pas sa faute. Il gérait du mieux qu’il pouvait pour que ça n’impacte pas Silas, il suivait un traitement inefficace mais remboursé, raison pour laquelle il le continuait, et puis, de toute manière, c’était plus facile pour lui d’avoir le soutien des gens plutôt que leurs reproches. Pourquoi Diable avait-il cru que Mia s’apprêtait à le houspiller pour quelque chose qu’il ne contrôlait pas ? Parce que c’est ce que n’importe qui d’autre ferait. Eh bien, pas elle. Mia se contenta d’accepter ses excuses en lui faisant promettre d’être attention. Il faisait froid, avec la coupure de courant, c’était bien vrai. Voilà, c’était juste ça qu’il attendait des gens. Du soutien, et des rappels maternels, comme s’il n’avait pas déjà pensé à rassembler toutes les couvertures dans le salon, pièce plus chaude de la maison vu que le poêle y tournait presque en permanence.

« Oui maman, ne put-il s’empêcher de la taquiner un peu, seulement si tu promets de faire attention à toi, aussi. Avec cette coupure de courant, même le centre-ville est mal fréquenté. »

Il ne parlait pas seulement des mafias ou des bandes qui jouaient aux cadors. Les flics et les militaires étaient pas mal aux aguets aussi. Il ne savait pas trop si Mia était dans leur liste de sujets du Royaume, mais il préférait quand même lui rappeler de rester prudente - même si elle l’était quand même beaucoup. La bouteille de whisky est acceptée avec un sourire et une remarque selon laquelle il faisait bien honneur aux siens - cocasse quand on savait qu’il n’avait jamais foutu les pieds en Irlande et qu’il était né dans cette ville pourrie. Et s’il n’avait pas grand-chose à raconter, Mia, elle, pouvait trouver un sujet. Comme par exemple… Son voisin. Alban tourne rouge presque instantanément et lui envoie une bourrade dans l’épaule pour la faire taire avant que Silas ne puisse le voir. Mais Silas est trop concentré sur ses gâteaux pour remarquer quoi que ce soit.

Il s’installe sagement à table, la laissant chercher les verres et le forcer sans en avoir l’air à embarquer en partant les gâteaux que Silas mangeait. Il avait bien compris qu’il ne servait à rien de lutter, depuis le temps. S’il ne les prenait pas, elle les lui donnerait, et j’insiste, qu’elle ajouterait avec son sourire de prédatrice contre lequel il était trop intelligent pour dire non à nouveau. Bon, bah, ils avaient gagné des gâteaux. Parfait. Il n’avait pas trop le choix cela étant. Tandis qu’il les sert, elle fait remarquer qu’il est bien chanceux d’avoir apporté de l’alcool, sinon elle ne l’aurait jamais laissé rentrer. Tu parles. Elle était bien contente de l’avoir ici, ça se voyait. Le mensonge n’était pas bien dur à déceler. Alors il le laisse glisser sans rien dire, avant de refuser poliment un gâteau que lui tend son petit frère. Mauvaise idée. Ce dernier cherche alors de l’aide auprès de Mia, et la voilà qui se lève, mauvaise hôtesse, pour aller chercher de quoi manger pour eux deux.

« Non, Mia - trop tard. Comme d'habitude, en somme. Il n'a pas le temps de soupirer que la voilà qui revient, avec des gâteaux salés qu’elle pose entre eux, arguant que Silas ne les aime pas et sous-entendant qu’il faudra bien les manger. J’imagine que j’ai pas le choix, hein ? »

Fatigue. Il rend les armes - il n’a aucune envie de se battre - et en attrape un pour le grignoter placidement. Ça n’a pas beaucoup de goût. Ou bien c’est juste qu’il ne va pas encore assez bien pour apprécier le goût de la nourriture. C’est plutôt ça, oui. Le silence s’éternise un peu. Amusé pour l’une, gênant pour l’autre. Il n’a pas trop envie de parler d’Ana, et surtout pas avec Silas dans les pattes. Surtout si c’était pour l’entendre annoncer avec fierté à Mia qu’il les avait vus s’embrasser dans le hall d’entrée. Ça le gênait déjà suffisamment d’avoir été surpris par son petit frère, et de l’avoir entendu l’appeler les amoureux. Quitte à en parler - parce que le sujet finirait bien par revenir, il le savait - il préférait attendre que Silas ne soit pas là, ou que les deux adultes le laissent manger et s’éloignent pour en parler ailleurs, loin de ses jeunes oreilles indiscrètes.

« Ça doit être difficile à faire tourner, une pâtisserie, avec une panne qui s’éternise. Tu t’en sors ? »

C’était le changement de sujet le plus pourri du monde, il en avait bien conscience. Mais il n’avait rien trouvé de mieux. Hors de question de parler d’Anatoli ou du Royaume, donc il faudrait s’en tenir aux petites conversations jusqu’à ce qu’ils puissent aller discuter ailleurs de sujets plus adultes.

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DOLLARS : 1607
SACRIFICES : 93
PORTRAIT : Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) Bzo6
ANNEES : (trente deux ans), le sourire jusqu'aux oreilles, la joie de vivre en permanence.
CŒUR : (veuve), l'ancien amour mort et enterré, pas l'ombre d'une alliance à son doigt. (amoureuse), le coeur qui renaît de ses cendres quand elle pense à un certain artiste irlandais.
RÉINCARNATION : (dana), déesse primordiale celtique, assimilée à la souveraineté, l'eau, la fertilité et l'abondance.
TALENT(S) : manipulation empathique (actif), hydrokinésie (inactif), charisme exacerbé (inactif), insémination divine (actif).
FACTION : (an riocht), le royaume, pour toujours une évidence.
OCCUPATION : (pâtissière), jette son coeur et son âme dans ses délicieuses créations.
GENÈSE : (primus), stade 3.
JUKEBOX : waves / dean lewis
RUNNING GUN BLUES :
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--- mia hardy.

she really just wants to be warm yellow light that pours over everyone she loves. thats was her magic : she could still see the sunset, even on those darkest days.

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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Dim 22 Mar - 22:17

life is pain

If you break it in the meantime, I'm on your side and no matter what comes, no matter what goes down, I'll be on your side.



Y’a qu’une seule chose que Mia sait faire : garder la face. C’était une faculté qu’elle avait su perfectionner avec le temps, un art qu’elle avait affiné avec les années à fréquenter la clientèle étrange d’Arcadia. Ne pas se laisser perturber pour rien, surtout avec tout ce qui passait les portes : on avait peine à croire que certains d’entre eux venant acheter leur tarte au citron étaient en réalité des tueurs de sang froid, elle en était parfaitement consciente. On ne lui avait jamais caché la face sombre de cette ville, une réalité qu’elle avait parfaitement intégré, encore plus maintenant qu’elle était associée au Royaume. Elle avait su garder le sourire face aux plus grandes terreurs qu’abritait les pires recoins du territoire… Alors un jeunot et son petit frère ? Ils lui causaient à peine plus de problèmes qu’un oeuf qui se serait mal cassé dans un bol. Et puis, pour être totalement honnête, qui d’autre aurait-elle été embêter ? La plupart de ses connaissances faisaient doucement leur chemin, tandis qu’elle restait accrochée sa vie dans sa boutique. Beaucoup se diraient qu’elle essayait d’oublier le quotidien, ses seuls problèmes étant désormais de savoir si elle aurait suffisamment de poches à douilles pour le lendemain, oui mais…

Il manquerait toujours quelque chose, un goût d’inachevé qu’elle avait du mal à comprendre.

Elle serait éternellement le médicament des autres, à défaut de trouver le sien. Il faut croire que la vie les avait tous les deux éprouvés, sans que cela ne leur permette d’être de magnifiques d’oeuvres d’art à la fin. Derrière les sourires et les formules de politesse se cache deux coeurs souhaitant le bonheur de l’autre, un phare dans la nuit, une promesse que ça ira mieux même le temps d’un cookie. Ça ira mieux. C’est ça que veux dire le sourire pour Silas. Ça ira mieux même si pour le moment, tout n’est pas rose, qu’il fait froid la nuit et que des idées sombres habitent Alban. Le paquet de tartelettes trône sur la table et elle sait qu’elle a déjà gagné la bataille, il ne prendrait pas le risque de refuser. « Bien. Et dis toi que j’ai une petite souris qui sera prête à me faire un rapport si ces tartelettes venaient à rester dans leur sac, compris ? » Un clin d’oeil au petit complice, cette relation qu’elle avait noué avec le gamin étant la chose la plus précieuse que lui offrait ces instants d’insouciance.

Néanmoins, elle n’était pas stupide : Mia savait parfaitement que le jeune homme était du genre à ne rien dire face au petit, à ne rien montrer. C’était ce genre de détails qu’il avait fallu apprendre à desceller au fur et à mesure qu’elle apprivoisait les Ohmsford. Aussi, et presque aussi immédiatement qu’elle avait posé la question, le silence vient alourdir la pièce. Oh, ok. Un autre clin d’oeil à Silas… Et c’est parti pour le second round. Mia se lève après avoir vidé son verre, la descente aussi raide, qu’elle avait prit de son père, et vient s’accroupir auprès du plus jeune : « Dis moi, petit prince » commence-t-elle, sur un ton attendri, « tu nous attends une minute ici ? J’ai besoin de ton grand frère pour régler les machines. Tu peux manger ici en attendant, si tu veux j’ai même ça. » Elle sort son téléphone portable, qu’elle confie à Silas. « Tu peux regarder un peu dessus en attendant, si tu veux. » Le temps de bidouiller, Silas aurait de quoi s’occuper, pendant qu’elle aborde les vrais sujets avec l’aîné. La pâtissière dépose un baiser sur le haut du crâne de l’enfant, puis fait volte-face, se tournant vers sa proie, elle lui tapote l’épaule pour lui faire comprendre de la suivre à l’extérieur.

Eloignés du petit, ils pourraient parler librement. Non, elle ne lui ferait aucune remontrance, elle voulait… Juste savoir. Peut-être une curiosité mal placée, un besoin de se faire du mal ? Non, c’est juste pour être sûre qu’il va bien. Qu’il gère la situation. Le pincement au coeur, c’est rien de plus qu’une illusion : un efface ça d’un revers de main et on se concentre sur ceux qui en ont besoin : « Alors ? » Pas besoin de lui faire un dessin, à l’artiste. Il était coincé, maintenant.


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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Lun 23 Mar - 19:26

Life is pain (au chocolat)

Alban & Mia


Il rend les armes, le jeune loup. Pour aussi borné qu’il soit, le solitaire farouche, il sait qu’il y a des gens qu’on ne contredit pas. Mia était de ceux-là. Il savait qu’en insistant, il pouvait gagner, mais il avait aussi conscience qu’elle lui offrait des choses qu’il ne pouvait pas offrir à Silas. Puis il détestait la petite lueur de tristesse inquiète dans son regard quand il refusait ce qu’elle lui donnait de bon cœur. Alors il avait appris à se taire. A râler pour la forme, et à accepter sans que sa fierté - quasi inexistante - n’en ait pris un coup. Elle ne lui faisait pas la charité, elle l’aidait. Elle ne lui donnait pas d’argent, sachant qu’il le refuserait sec et net, mais lui offrait des petits bouts de bonheur pour Silas. La voir sourire faisait sourire Silas, et rendait Alban un peu plus heureux. Il pouvait bien supporter de se faire un peu taper sur la tête s’il ressortait de là le cœur un peu plus léger.

« C’est promis, jura-t-il, une main sur le cœur pour faire pouffer de rire son frère. Je doute qu’il me laisse les oublier dans le sac, cela étant, hein l’affamé ? »

Silas hoche la tête avec véhémence et un petit sourire ravi. De toute façon, Alban n’arrivait pas vraiment à refuser quoi que ce soit à Mia. Et quand elle se lève, parlant de trucs à réparer et confiant son téléphone au petit prince, il prend le temps de leur servir deux verres et d’embarquer les gâteaux dans une poche, la bouteille dans l’autre, avant de se lever. Il aurait bien abandonné son téléphone à Silas, mais la petite machine était tombée en panne de batterie et il n’avait pas pu la recharger au boulot. Les deux verres en main, il suit son aînée dans la pièce d’à côté. Doucement, Mia ferme la porte pour que Silas ne les espionne pas, et c’est ensuite vers lui qu’elle se tourne pour lui soutirer ses secrets - qu’il est prêt à librement partager, cela étant.

« Tiens, prend, dit-il en lui tendant son verre, et assied-toi, ça risque de prendre plus longtemps que prévu. J’espère que ton téléphone a de la batterie. »

La pointe d’humour ne cache pas la vérité. Il réfléchit beaucoup trop depuis quelques temps, et il a désespérément besoin de parler à quelqu’un qui ne le jugera pas. Il s’assied à son tour, et se perd dans la contemplation de son verre, dont il fait tourner le contenu d’un geste expert et pensif. Que dire ? Comment le dire ? Mais plus important, comment organiser ses pensées pour le dire ? Le silence s’éternise, et Alban apprécie qu’elle ne le brise pas, qu’elle le laisse aller à son rythme au lieu d’insister.

« On s’est embrassés. Non attends, j’aurais pas dû commencer comme ça. En fait… En fait quelques jours plus tôt j’étais assez mal et je lui ai fait une remarque que je n’aurais pas dû faire. Quand il est enfin revenu il m’a pris au mot et - Silence. Parler de son humiliation brutale était difficile. Enfin bref je me suis énervé, et il s’est approché de moi et… J’arrivais plus vraiment à réfléchir normalement ? Puis il s’est reculé et, je sais pas, j’ai eu trop peur qu’il s’en aille alors je l’ai hrmmm - Il lève son verre pour boire un coup, tentant de cacher son brutal rougissement derrière son whisky. Je l’ai plaqué contre la porte et hrmmm on aurait pu aller plus loin si Silas n’était pas venu. J’ai passé tout le repas à me demander si je devais être fâché, frustré, gêné ou soulagé. Nouveau silence. Très long. Le temps que lui-même accepte calmement l’idée avant de l’annoncer à voix haute. Finalement, j’étais gêné que Silas ait vu ça, et soulagé qu’il ne se soit rien passé. »

Cul sel. Le whisky brûle sa gorge, mais ça ne l’empêche pas de s’en servir un nouveau, et de piocher distraitement dans la nourriture avant que Mia ne lui rappelle de manger. Il avait encore des choses à dire. Plein de choses à dire. Ça bouillonnait dans sa tête comme une tempête d’émotions sauvages qu’il n’arrivait pas à apprivoiser. Mais il détestait parler de ça. Il avait toujours l’impression de gêner, même s’il savait qu’il ne gênait pas Mia, et qu’elle préférait qu’elle lui en parle plutôt que de garder ça pour lui comme un poison vicié.

« Il prend toujours tout à la légère, c’est agaçant. Ce jour-là j’étais pas bien, et, je sais plus pourquoi, je lui ai reproché de se comporter comme s’il était chez lui, alors qu’il payait même pas la moitié du loyer. Quand on s’est revus je me suis excusé. Je le pensais pas. J’en veux pas de son fric. Et pourtant… Ses doigts se serrent autour du verre solide à mesure que l’agacement revient, aussi vif qu’au premier jour. Inspiration. Expiration. Il m’a posé la moitié du loyer sur la table. Avec des extras. Pour le squat, pour la nourriture, pour sa présence, je sais plus quoi. Ça m’a mis en rogne. Je me suis jamais senti aussi, aussi… Léger silence. Aussi humilié. »

Voilà, il l’a dit. Humilié. Même quand il avait enterré la hache de guerre avec Anatoli, même quand ils avaient bu et fumé sur la terrasse, l’humiliation cuisante n’était pas passée, les trémolos dans sa voix le prouvaient suffisamment. Anatoli avait sa fierté, certes, mais il détestait quand ladite fierté écrasait tout sur son passage avec le mépris suffisant dont il savait faire preuve. Etait-il vraiment amoureux d’Anatoli ? Quand il se comportait comme ça, l’irlandais en doutait. Mais il lève enfin les yeux vers Mia, comme si elle pouvait lui apporter toutes les réponses du monde.

« Je comprends pas, Mia. Je suis pas particulièrement discret, je le sais. Il a compris. Alors pourquoi il me charrie comme ça ? Pourquoi est-ce que j’ai l’impression qu’il s’amuse avec moi ? Je préférerais qu’il me mette cash un stop ou qu’il me dise clairement qu’il veut juste me serrer. Dans les deux cas je comprendrais. Mais ça ? Frustré, il tombe à nouveau son whisky avant de poser son verre. S’il pouvait encore boire, il ne voulait pas que Mia le pense comme son ivrogne de père. Il ne sait pas s’arrêter. Il m’humilie, et plutôt que de s’excuser, il renchérit comme si c’était moi le problème. Mais putain, c’est pas moi le problème. Je suis endetté jusqu’à la gueule et je m’en sors pas, et lui il me claque ce pognon sur la table comme une foutue plaisanterie. En quoi c’est drôle ?! »

Il s’emporte - mais toujours à voix basse, pour ne pas que Silas l’entende - mais l'humiliation ressentie fait vibrer sa voix. Au bout d’une faible lutte, il grogne, et se sert un nouveau whisky, en espérant que celui-là lui dure plus de deux minutes. Mais tout ce venin qu’il gardait pour lui, qu’il n’a pas osé lâcher sur Anatoli pour ne pas pourrir leur fin de soirée, c’est Mia qui le récupère, témoin privilégiée du fait que, finalement, le jeune loup avait un minimum de fierté et qu’il s’était trop laissé marcher dessus au nom de l’amour. Mais l’aimait-il vraiment ? Ou était-ce un crush dû au fait que, quand même, son voisin, très différent de lui, l’intriguait et l’attirait ? Il ne se passerait jamais rien de sérieux. Et même si ça se faisait, ça ne risquait pas de durer bien longtemps. Anatoli refusait de se fixer alors qu’Alban, avec un gosse à charge, recherchait une certaine stabilité que l’ukrainien ne lui offrirait probablement jamais.

« Je sais même pas si je l’aime, avoua-t-il dans le murmure triste de celui qui a trop eu le cœur brisé. Je sais même pas ce que je ressens. C’est violent, c’est fort, mais une fois qu’on l’aura fait, est-ce que ça durera ? Je veux pas être juste un coup. J’ai besoin de plus, surtout avec Silas au milieu. »

Il se tut. Et rougit. Il avait monopolisé la parole, Mia étant restée silencieuse tout au long de son monologue dont il avait bien besoin. Il ne savait pas trop s’il se sentait mieux, mais en tout cas, il se sentait comme libéré d’un poids qui rongeait ses pensées depuis que c’était arrivé. Mais de là à parler sans s’arrêter ?

« Je suis vraiment désolé, murmure-t-il, confus, j’ai pas à te noyer sous mes problèmes. Tu mérites pas que je vienne ici juste pour vider mon sac. Il lève à nouveau les yeux pour les planter dans les siens, et lui sourit - un vrai sourire, assez rare à obtenir de sa part. Je t’aime vraiment beaucoup, et je veux pas que tu aies l’impression que tu me sers juste de psy. »

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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Mar 24 Mar - 22:26

life is pain

If you break it in the meantime, I'm on your side and no matter what comes, no matter what goes down, I'll be on your side.



Beaucoup se plaignaient du caractère de Mia, ou plutôt de son manque de caractère. En vérité, elle était du genre à s’effacer, à laisser les autres s’exprimer, à dire le fond de leur pensée sans risquer d’ébranler leurs sentiments ou même les siens. Beaucoup voudraient la secouer, ne serait-ce pour qu’elle demande au moins une fois dans sa vie de l’aide… De l’aide peut-être méritée. Tais toi, mon coeur. Elle est douce, Mia, elle est facile. Elle aime pour deux, pour trois, pour quatre, elle part, mais elle revient toujours quoi qu’il arrive. Mais ce serait une grave erreur de la sous estimer, y’a rien de plus solide qu’une Hardy surtout quand elle est déterminée. Alors, quand elle regarde Alban, prêt à ouvrir les vannes, elle sait déjà, elle est prête. Elle sait exactement comment ça va se dérouler, comment ses yeux vont se plisser, comme sa voix et son ton vont changer, parce qu’elle a déjà vécu ça, parce qu’elle connaît le garçon et qu’elle n’a pas besoin de le pousser dans ses retranchements pour savoir ce qui le travaille car de toute façon, il est conscient qu’elle sait déjà.

Alors Mia écoute, c’est ce qu’elle sait faire de mieux. Elle reste silencieuse, perchée du haut de son mètre cinquante sept, à écouter les déboires amoureux de celui qu’elle avait toujours un peu aimé. Non, elle ne se réjouirai pas de son malheur, non, elle ne dirait rien qui donnerait un indice. Pas de “c’est peut-être pour le mieux“ mais pas non plus de “essaye encore“. Et après tout, qu’est-ce qu’elle en sait ? C’est pas elle qui s’est mariée à dix-neuf piges ? Certes, elle avait toujours connu son mari, elle s’était précipitée par amour et avait vécu pleinement cette relation avant son arrêt cardiaque. Mais après ça ? Le néant. Mia vivait pour les autres, par procuration, elle vivait pour apporter du bonheur en sachant très bien que le sien était désormais enterré au cimetière d’Arcadia depuis bientôt dix ans, et avec lui, tout espoir d’un jour accéder à la prochaine étape de sa vie. Quel genre de conseil la pâtissière pouvait donner ? Pas celui de se marier sur un coup de tête, ni de s’enrôler dans une mafia pour être protégée.

On oublie le coeur qui se serre, les bras croisés sur sa poitrine comme pour étouffer le palpitant. On dit rien, et on attend. Et maintenant quoi, il faut trouver les mots ? C’est quoi les bons mots ? Lui, il la regarde comme si elle avait la solution, elle a que dalle Mia, elle sait même pas comment vivre la crainte de dormir le soir. Tant pis, de toute façon, il fallait improviser. « D’accord. Je vois. » C’est tout ?! Mia, merde, je sais que ça fout un coup mais tout de même, réagis, tu vois pas qu’il est paumé, le gamin ? Aller, fais un effort. « Ecoute, je… Je ne crois pas que ça ai eu l’intention de te blesser. Il a peut être pas conscience de ta situation, de votre situation. Peu importe ce que fait ce garçon pour avoir cet argent…  » Et Dieu sait qu’il y avait un tas de manière de se faire de l’argent sale, Mia était soulagée de savoir qu’Alban n’avait pas recourt à ce genre de solution facile et dangereuse, du moins elle l’espérait fortement. Néanmoins, la question n’était pas là, on parle d’une bataille d’égos stupide. Pourquoi les gamins ne savent-ils pas communiquer ? Ironique pour celle qui ne dit jamais rien de penser à une chose pareille mais après tout… Ça irait plus vite, non ? « Et… Pourquoi c’est pas toi qui lui dit ? Pourquoi tu lui met pas un ultimatum ?  » C’est vrai quoi, à force d’attendre des réponses, ce n’est pas en envoyant des messages en morse que ça allait avancer à grand chose. « Ne prend pas tes décisions par rapport à Silas, prends les par rapport à ce que tu veux, et si ce que tu veux c’est lui eh bien…  » T’es sur la bonne voie, Mia. Ne recule pas maintenant. « Hé bien, fais ce que tu as à faire. Toque chez lui et cède. Tu en auras le coeur net.  » Et le sourire qui lui déchire le coeur, tant pis, il faut sourire, c’est tout, c’est ce qu’il faut, c’est ce dont il a besoin.

Elle boit pas Mia, ça fera pas passer la pilule, y’a rien qui le fera et de toute façon, ça n’a pas d’importance, c’est pour lui, pas pour elle. Et finalement, lorsqu’il lui présente ses excuses, elle secoue la tête : « J’ai dis, pas d’excuses. A qui comptais-tu dire tout ça ? Ne réponds pas, c’était rhétorique. Mais au moins, poser des mots sur ce que tu ressens, ça permet de faire le point.  » Et de lui foutre un poing imaginaire dans la figure, mais ça, il peut pas le savoir. « La seule psy que je peux faire, c’est du soutien moral alimentaire, mais c’est rarement une bonne idée, on va me coller un procès pour avoir filé le diabète…  » Elle essaye de plaisanter. C’est moins dur que d’affronter la réalité. « Tu veux que je garde Silas, ce soir ? Comme ça tu pourras te lancer.  » Mais tu vas arrêter d’ajouter des clous à ton cercueil, Hardy ?  


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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Mer 25 Mar - 19:08

Life is pain (au chocolat)

Alban & Mia


Le silence est brisé quand la pâtissière reprend la parole, sa voix douce et calme tranchant avec la nervosité agacée du jeune homme. Comme elle l’a laissé se débattre avec ses pensées pour vider son sac, il attend, patient, qu’elle ordonne ses idées pour parler sans le braquer, sans lui faire croire qu’elle prenait le parti d’Anatoli plutôt que le sien. Mia ne prenait aucun parti. Elle détricotait ses paroles pour en tirer le vrai du faux et lui dire ce qu’il devait entendre, non ce qu’il voulait entendre. En l’occurrence, qu’Anatoli n’avait peut-être pas été méchant par pure mesquinerie. La situation désastreuse dans laquelle l’irlandais se trouvait était la sienne, pas celle des autres. Cependant, les explications de Mia sonnent creux à ses oreilles. Alban est toujours en colère. Non, pire. Il est déçu. Cet argent, jeté devant lui comme une plaisanterie de mauvais goût, n’avait fait que creuser un fossé qui existait déjà entre les deux, un fossé qu’il avait tenté de combler pour atteindre le slave. Un fossé qui risquait de rester en l’état, le jeune artiste étant fatigué d’avoir l’impression d’être le seul à faire des efforts.

Mais elle n’a pas fini, Mia, alors il se tait, et il la laisse parler. Pourquoi ce ne serait pas lui, qui lui poserait un ultimatum ? Pourquoi ce n’était pas lui, qui allait directement lui demander des comptes ? Très franchement, il n’y avait pas pensé. Asexuel, il n’avait pas l’habitude de ressentir ce genre de choses. Ce qu’il prenait pour de l’amour n’était peut-être qu’une forte tension entre eux deux, dû au mode de vie du slave et au stress auquel l’irlandais était soumis. Gamin, dettes, factures, boulot, dépression, stress intense avec lequel il vivait en permanence, en équilibre sur un fil tellement fin qu’un faux mouvement le romprait. Anatoli apportait une touche de pensées bienvenues qui l’éloignaient de ses problèmes et lui faisait connaître une chose qu’il ne pensait pas ressentir un jour. Il avait déjà été amoureux, mais ça, c’était nouveau. Et c’était peut-être ridicule, mais il ne voulait pas vraiment perdre ça. Aller voir Anatoli et coucher permettrait peut-être de mettre les choses à plat, mais en même temps, il craignait ce qu’il pourrait découvrir et comprendre. Toque chez lui et cède, disait-elle d’une voix douce, et anormalement plate.

« Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder, c’est ça ? Le jeune solitaire se fend d'un léger sourire. Je ne sais pas, Mia. Il va falloir que j’y réfléchisse, quand je serai moins fâché. »

Mais avant toute chose, il s’excuse. Avec son long monologue, il craint que la pâtissière pense qu’il ne vient que pour vider son sac. Elle refuse ses excuses - évidemment. A qui pensait-il dire tout ça, sinon elle ? Ce n’est pas prononcé avec méchanceté, mais ça pique quand même, et il se renferme un peu, bataillant contre l’idée qu’il lui fait perdre son temps. Sans Silas dans l’équation, lui aurait-elle seulement ouvert la porte ? Oui, murmure sa raison. Non, persifle sa maladie, plus forte que le reste. Il a envie de la faire taire dans le whisky, cette petite voix mesquine qui le plonge au fond du gouffre, mais noyer ses problèmes dans l’alcool ne ferait que le rendre plus misérable, et potentiellement violent, comme son paternel. Poser les mots, cependant, lui avait effectivement permis de faire le point. Et avant qu’il n’ait pu répondre, elle reprit la parole. Voulait-il qu’elle garde Silas pour se lancer ce soir ?

« Non, répond-il trop vite, sans réfléchir. Je pense que si on se voit maintenant, on va surtout s’engueuler, et même s’il s’avérait que ce n’est pas de l’amour que je ressens, je voudrais quand même garder une bonne relation avec lui, ne serait-ce que parce qu’il s’agit de mon voisin de palier. Il se tait quelques secondes, le temps d’y penser, et esquisse un petit sourire. Mais merci d’avoir proposé. Et de m’avoir écouté. C’est gentil. »

Puisque Mia n’en veut pas, il garde pour lui sa nouvelle volée d’excuses, même s’il les pensait quand même très fort. Doucement, il essaie de faire refluer ses craintes pour ne pas noyer Mia à nouveau, avec des choses infondées cette fois-ci. Les idées de la jeune pâtissière étaient très bonnes. Plutôt que de ressasser ça dans son coin, il allait falloir qu’il s’arme un peu de courage et qu’il aille parler à Anatoli. Et tant pis s’il découvrait que finalement, ce n’était que de la tension, une certaine curiosité de l’acte, de ces choses qu’il ne pratiquait jamais et que le slave semblait avoir élevé au rang d’art, vu le nombre de gens qu’il voyait entrer et sortir de chez lui. Il doutait que le slave lui demande quoi que ce soit en échange : après presque un an de squat de son appartement et de ses repas du soir, ce n’était qu’un prêté pour un rendu, non ? Bien loin, donc, de l’image qu’il se faisait de l’amour.

« On parle, on parle, mais seulement de moi, je sais que je suis exceptionnel mais tout de même ! Il se fend d’un grand sourire amusé - un peu de prétention ne peut pas faire de mal. Et toi alors ? Personne en vue ? Belle comme tu es, ça ne devrait pas être dur, non ? »

Belle comme tu es. Ça a beau lui avoir échappé, ça n’en demeure pas moins vrai. Elle est belle, Mia, elle rayonne de douceur et d’attentions. Belle ne lui rend même pas justice, en fait. Ça le fait rougir, un peu, de penser ça de son aînée. Mais elle a bien le droit d’avoir une vie, aussi, plutôt que de vivre par procuration. Quand aura-t-elle une vie ? Quand pensera-t-elle pour elle-même ? Lui aussi allait falloir qu’il l’aide, et qu’il la fasse parler. Ça allait être difficile… Mais challenge accepté.

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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Ven 27 Mar - 14:48

life is pain

If you break it in the meantime, I'm on your side and no matter what comes, no matter what goes down, I'll be on your side.



C’était ça, sa malédiction. Toujours chercher le bon chez les gens, les aider, essayer de les comprendre. La pâtissière n’avait aucune idée de la raison qui la pourrait à être ainsi, pourtant sa règle d’or était claire : toujours être aimable, quoi qu’il arrive, car tout le monde a ses propres démons et ses propres batailles à mener. Et surtout, personne n’a à en parler, bien souvent les gens préfèrent rester secrets sur leurs blessures... Bien qu’elle ne connaisse pas cet Anatoli en personne, Mia était prête à lui accorder le bénéfice du doute concernant son comportement, quand bien même cela faisait souffrir Alban, non pas qu’elle minimisait ou excusait la peine qu’il causait mais plutôt qu’elle essayait de se persuader que ça n’avait jamais été dans ses intentions de la causer.

Mais peut être qu’elle était trop gentille, Mia. Alors quoi, on reste frustrés et on ne se fixe jamais ? C’est le genre d’histoire à faire traîner la douleur sur le long terme. C’est comme un pansement : ça se retire d’un coup sec. Les faux espoirs, c’est ce qui gangrène une plaie et risque de faire de cette relation un enfer. Elle penche la tête sur le côté, un petit air espiègle sur ses lèvres : «  Tu devrais en croire mon expérience. Cela dit, c’est très mature de ta part de vouloir attendre que la colère se tasse.  » Il fallait bien reconnaître ça à Alban, sa maturité. Après tout, quand on est balancés dans le monde aussi brutalement et qu’on a un enfant en bas âge à charge, il est presque obligatoire d’avoir une illumination et de laisser tomber les préoccupations superflues. «  En tout cas, sache que tu peux me l’amener quand tu veux, même à la dernière minute. Je lui ai acheté une brosse à dents pour la maison et j’ai quelques affaires de rechange... Tu sais que tu peux compter sur moi.  » Toujours, quoi qu’il arrive.

Et lorsque finalement le sujet dérive sur elle, Mia perd tous ses moyens ; l’écossaise ne parlait que rarement d’elle, encore moins de ses histoires. Raison numéro une : quand on a une attirance pour un homme qui a 6 ans d’écart avec elle, on évite de l’étaler partout. Et surtout... Est ce que c’était tromper Archie que de vouloir refaire sa vie ? Est ce qu’il l’observait, de là où il était ? Y’a plus rien pour Mia, pas d’espoir, y’a que la tombe d’Archie qui l’accompagne. Quand elle part se coucher, elle est sûre de l’entendre lui demander si elle a bien mit le réveil. Lorsqu’elle était encore embrouillée, à peine éveillée, elle cherche sa présence à ses côtés et quand elle réalise qu’il n’est plus là et qu’il ne le sera plus jamais.

Un matin comme les autres, le réveil sonne. Oui, c’est à peine l’aube mais c’est le métier que Mia a choisi, Archie râlerait de la voir quitter le lit à 4 heures du matin, il se roulerait dans la couette en pestant contre le monde, puis il ferait émerger sa tête de l’oreiller pour la regarder et lui sourire, il lui dirait qu’il viendra la chercher pour le déjeuner. Mais non, ce matin là, pas un grognement, pas un mot. Et surtout, plus un souffle, plus de battement de cœur.

Arrête d’y penser, Mia. Ça fait presque dix ans, par pitié, passe à autre chose... Ce n’est pas ce qu’Archie aurait voulu. Elle baisse les yeux, Mia, chercher ses mots, balbutie à la question et on pourrait croire qu’elle est gênée d’admettre quelque chose alors qu’en réalité y’a le passé et le présent qui sont rentrés en collision, le souvenir d’Archie et la présence d’Alban : «  M-moi ?  » Belle. C’est le mot qu’il utilise. Il veut juste être gentil. Ne t’emballes pas, Hardy... Comment dit ça ? Comment on exprime ça ? Non, ne dis rien ! Ne dis rien ! «  Oh, tu sais, moi, je... Enfin, je suis allée déposer des fleurs sur la tombe d’Archie et... Et après je rentre à la maison, rien de bien fou, je ne sors pas beaucoup, et puis les gens me prennent pour une illuminée alors... Euh... Non, personne ne me regarde comme ça... Et puis, je me fais trop vieille pour séduire...  » Vas-y, enfonce toi, y’a pas de problème. Tu veux un coup de pelle, aussi ? Et puis là, on dirait juste une femme désespérée et que tu vis avec le fantôme de ton mari. C’est pas totalement faux mais tu sais que c’est fini et tu ne souffres plus tant que ça. Dis lui que t’as le cœur qui est reparti, toi qui croyais qu’il était enterré. Dis lui qu’il a réussi à réanimer quelque chose en toi. Dis lui que tu te couperais en quatre s’il te le demandais, que tu te fiches de savoir avec qui il fait sa vie tant que tu peux le voir un peu, l’entendre se confier.

Dis lui !

«  Il y a quelqu’un que j’aime bien... Mais la personne ne le sait pas et c’est peut être mieux comme ça. » C’est difficile de s’imaginer vivre avec une jeune veuve, elle en est consciente. «  Et puis avec la pâtisserie, j’ai trop de travail. Tu sais que j’ai décroché un super contrat ? On m’a demandé de faire un gâteau de mariage !  » Le contrat des Adimari lui permettrait de refaire intégralement les réparations de la pâtisserie si elle le souhaitait.  Changer de sujet... Mais Alban n’était pas dupe.  


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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Lun 30 Mar - 23:35

Life is pain (au chocolat)

Alban & Mia


Alban, il n’a plus trop envie de parler d’Anatoli. Parce qu’il sait, jeune homme intelligent, qu’il n’est pas amoureux, et qu’il va finir avec le cœur brisé de s’être trop attaché à quelqu’un qui ne pense pas à lui de la même manière. Quelle idée, de tomber amoureux parce qu’il se sentait seul. Il finirait juste avec ses illusions en miettes, comme d’habitude. Il ne veut plus parler d’Anatoli parce que ça lui fait mal, de réaliser qu’il s’est fait des idées juste parce que quelqu’un était sympa avec lui. Le slave voulait juste le serrer - et sans mentir, la réciproque était très vraie aussi. Et Mia, personne sympathique, l’assurait en souriant que si un jour il voulait tenter le coup, il pouvait laisser Silas chez elle n’importe quand. Elle avait du rechange pour le petit, et une brosse à dents spécialement pour l’occasion - oups, peut-être oubliait-t-il trop souvent de glisser la sienne dans le sac.

Le sujet change, finalement. De lui, c’est à elle d’être questionnée. Quid de ses amours, à la belle pâtissière ? De manière surprenante, la voilà qui rougit, qui perd pied et qui bafouille, comme si le sujet était incongru. Peut-être qu’il l’est. Comme une carte maîtresse, la voilà qui invoque son veuvage et le sourire d’Alban vacille un peu. Il espère qu’il n’a pas fait une bêtise en lui rappelant son amour perdu - mais depuis qu’il la connaît, il dirait sans mentir qu’elle avait fait son deuil. Elle avait vingt ans à sa mort, et Alban…quatorze. Outch. Le coup de jeune qu’il prenait. Il se donnait l’impression d’être un petit jeune parlant à sa grande sœur. Et il osait lui parler d’amour ? C’était presque miraculeux qu’elle ne l’ait pas renvoyé dans sa chambre avec une tape sur la tête. La suite, par contre, lui fait oublier leur écart d’âge, et ses yeux s’ouvrent de surprise.

« Comment ça, trop vieille pour séduire ? C'est ridicule. Celui qui t’a dit ça devrait faire corriger sa vue. Il sourit, sincère - et incroyablement flatteur sans le vouloir. Ne me dis pas que tu y crois, quand même ? Non seulement tu es vraiment belle, mais tu es une personne exceptionnelle. La personne qui attirera ton regard sera le plus chanceux du monde. »

Il ignore l’effet que son sourire fait sur son amie. Il ignore le poids que ses mots peuvent avoir pour elle. Avec elle, il avait élevé la sincérité au rang d’art, et ne se doutait pas que ses mots pouvaient l’élever autant que la détruire. Il avait marché sur son cœur en parlant d’Anatoli, il le réparait maintenant sans même le savoir, trop soft, sans doute, pour la vie de loup solitaire qu’il avait choisi de mener avec son petit frère pour l’éloigner du danger que leur père représentait. Peut-être aurait-il dû se taire, s’arrêter là. Mais le rosissement de ses joues était beau à voir. Comme il avait dit, celui qui attirera son regard sera le plus chanceux du monde. Mais il était réaliste. Même si son crush d’adolescent n’avait jamais disparu, ravivé par la douceur de la jeune femme à chaque fois qu’ils se voyaient, elle ne le voyait que comme un petit frère. Puis, était-il vraiment amoureux ? Il avait cru l’être d’Anatoli, après tout. Alors Mia ? Etait-ce une attraction due à sa gentillesse ?

Cependant, quand elle reprend la parole, il ne peut s’empêcher d’avoir comme un léger sursaut au cœur. Elle est amoureuse, la Mia, mais elle ne le dira pas au concerné. Et Alban en ressent une pointe de jalousie - bien différente de l’irritation qu’il ressent quand il voit Anatoli et sa nouvelle conquête. Anatoli, ça l’agace, parce que leurs chambres sont côte à côte et que certaines de ses conquêtes ne sont pas particulièrement silencieuses. Mia, ça l’agace, parce que… Parce que quoi ? Il n’y a aucune raison pour que ça l’agace. Il est inutilement jaloux, et il n’aime pas ça. Il refuse d’enfermer les gens qu’il aime dans la spirale de l’enfer que son père leur a fait vivre. Alors il cherche quelque chose à dire, vite, pour que le silence n’alerte pas la pâtissière et qu’elle ne lui demande pas ce qui va mal. Mais Mia a d’autres projets. Elle change de sujet, très peu subtile, diversion qu’il accepte de bon cœur pour ne pas avoir à démêler les raisons de cette légère frustration qu’il ressent.

« Ah oui ? Eh bah, félicitations, tu t’es débrouillée comment ? Ton charme naturel ? »

Il sourit à nouveau - mais il devrait vraiment se taire. Il faut qu’il s’ancre dans la tête le fait qu’il est comme un gamin pour elle. Elle l’a vue grandir. Il avait douze ou treize ans à leur première rencontre, et elle l’avait vue craquer pour elle et être tout timide en sa présence. Un petit frère. La curiosité qu’il ressentait était dictée par ce léger crush jamais disparu - et il était ridicule en plus d’être malsain.

« Pour en revenir à ton heureux élu… Pourquoi tu ne lui dis pas ? S’il te repousse, c’est qu’il est bien bête. Il s’enfonce, Alban, mais il ne s’en rend pas compte. Je le connais ? »

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BLAZE : bandersnatch
CREDITS : moi-même (av & profil)
FACE : jenna louise coleman
DOLLARS : 1607
SACRIFICES : 93
PORTRAIT : Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) Bzo6
ANNEES : (trente deux ans), le sourire jusqu'aux oreilles, la joie de vivre en permanence.
CŒUR : (veuve), l'ancien amour mort et enterré, pas l'ombre d'une alliance à son doigt. (amoureuse), le coeur qui renaît de ses cendres quand elle pense à un certain artiste irlandais.
RÉINCARNATION : (dana), déesse primordiale celtique, assimilée à la souveraineté, l'eau, la fertilité et l'abondance.
TALENT(S) : manipulation empathique (actif), hydrokinésie (inactif), charisme exacerbé (inactif), insémination divine (actif).
FACTION : (an riocht), le royaume, pour toujours une évidence.
OCCUPATION : (pâtissière), jette son coeur et son âme dans ses délicieuses créations.
GENÈSE : (primus), stade 3.
JUKEBOX : waves / dean lewis
RUNNING GUN BLUES :
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Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia) - Mar 31 Mar - 13:25

life is pain

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Ce n’était pas très malin de la part de Mia d’amener Archie sur le tapis. Cela faisait bien longtemps qu’il était mort et quelque part, elle avait réussi à faire son deuil avec les années. Son joli marin qui l’emmenait danser à chaque retour sur la terre ferme… Mais la nostalgie était quelque chose qui ne la quittait pas forcément. Néanmoins, ce n’était pas salir sa mémoire que d’essayer de se reconstruire : elle ne pouvait pas passer sa vie seule, de la pâtisserie à l’appartement en faisant un crochet par chez Jan. La seule complication, eh bien… C’est qu’Archie avait effectivement connu Alban, brièvement. Il était encore adolescent à ce moment là… Silas n’était même pas né. Bon sang, n’est-ce pas la pensée la plus horrible qu’elle ai eu ? Pourquoi, sur tous les gens à Arcadia, avait-il fallu que ça tombe sur Alban ? Elle l’avait connu adolescent, jeune adulte et maintenant… C’est stupide. Stupide. Elle pourrait être sa grande soeur, Seigneur, c’est comme ça que la considérait Silas.

Abandonne, lui dit une voix dans sa tête. Abandonne avant qu’il ne le fasse, parce que le regard des gens vous jugeraient, parce qu’il serait impossible pour Silas de vivre avec ça. Abandonne, ne dit rien même si le moment semblait tout choisi pour le lui avouer.

Ce n’est pas comme si ça allait te tuer.

Non, certainement pas. Pourtant, une petite voix au fond d’elle ne cessait de lui répéter que la Faucheuse attendait toujours le moment le plus improbable pour emporter nos aimés, elle l’avait déjà fait avec Archie du jour au lendemain, dans son sommeil… Elle ne savait pas ce qu’elle ferait si elle perdait Alban. Elle ne savait pas ce qu’elle ferait, si elle-même était face à la Mort. Et cette terreur la prenait dans ses tripes, dans ses os, elle l’empêchait de respirer.

Retour à la réalité. Alban la fixe, sa peau est pâle aujourd’hui et ses tâches de rousseur sur le nez ressortent particulièrement, il sourit même. Elle pourrait presque croire qu’il s’agit d’un sourire sincère, lui qui avait l’habitude de ne montrer cela qu’à Silas : «  Oh, non, personne ne m’a dit ça, c’est juste que…   » Elle glousse, gênée. Comment admettre que cette barrière, Mia se la mettait seule ? «  Disons que… Je ne saurais pas comment faire. J’ai déjà trente ans passés, je suis veuve et je passe plus de temps au travail que chez moi. C’est rarement le profil idéal.   » Mia avait changé d’appartement depuis le décès d’Archie. Tant mieux, c’est peut-être ce qui avait participé à l’aider dans son deuil. Reprenant son verre vide, elle joue avec une goutte restant au fond, le changement de sujet n’ayant manifestement pas fonctionné : «  Hum… Parce que j’ai une excellente réputation et que tout le monde se battrait pour mes créations ?   » Petit sourire. La boutique avait certes un certain succès, mais se jeter des fleurs comme ça était plus une boutade même si c’était peut-être aussi la réalité.

Mais évidemment que cela ne passerait pas. Ca ne suffirait pas à se tirer de sa demi confession. Elle soupire, remettant une mèche de cheveux en place : « Tu as raison, je devrais lui faire envoyer un gâteau avec marqué : “je t’aime beaucoup, voici mon numéro“ ?   » Alban avait déjà son numéro. C’est pas du tout ce qu’elle marquerait sur le sien… De plus en plus gênée, la brune secoue la tête, le nez vers le sol où traînait une fine pellicule de farine : «  Tu le connais sans doute oui, il vient par ici de temps en temps.   » Ah mais super, Mia, vas-y continue. Et puis après il va te lancer des confettis en disant qu’il est heureux d’avoir un futur grand frère ? Non mais génial. «  On ne devrait pas laisser Silas seul si longtemps. Je suis sûre qu’il va fouiller les placards pour trouver des cookies !  » Ah, la voilà la porte de sortie. Cessons de parler de tout ça, occupons nous de ce qui est important : «  Merci pour la bouteille. Et ramène ces tartelettes chez toi, sinon je trouverai un moyen de te les faire rentrer dans le gosier, tu m’entends ?   » Elle lui sourit, innocemment, comme si tout allait bien, comme si son coeur ne venait pas d’être déchiré en tous petits morceaux. On s’en fiche après tout : Mia pouvait vivre avec ça sur les épaules, il avait tant été maltraité par la vie qu’un inconvénient pareil ne serait qu’un trophée de plus sur l’étagère. La pâtissière fit signe à son invité de se lever, retournant auprès de Silas, l’air de rien. Car tout va bien, tant qu’ils vont bien.  


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