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petite fleur fragile
Hedda Muharib
BLAZE : Nephtys
CREDITS : bandersnatch
FACE : Daisy Ridley
DOLLARS : 2231
SACRIFICES : 243
PORTRAIT : Bad Day - Artyom 1571342075764
ANNEES : 25 ans
CŒUR : liée à Eskel
RÉINCARNATION : Valkyrie
FACTION : Obscuri
GENÈSE : créature stade 3
TALON(S) D'ACHILLE : les yeux sombres du loup, les porte-manteaux aussi
RUNNING GUN BLUES : Bad Day - Artyom Ewv0

My Own Private Pantheon

Bad Day - Artyom Vi8f

You told I had the eyes of a wolf
Search them and find the beauty of the beast



petite fleur fragile
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Bad Day - Artyom - Sam 16 Mai - 21:20


Bad Day

@Artyom Kozyrev


Elle n'aurait pas dû être là, à ce petit café sans grande envergure mais aujourd'hui semblait de ces jours particuliers où rien ne pouvait se prévoir.
Hedda aimait faire des listes, son esprit s'accrochait le temps de mettre en forme ses actions à venir et ses souhaits futurs et les pensées plus sombres et plus profondes se tenaient pour un temps à l'écart. Cela voulait dire également que la jeune femme se coupait du monde extérieur le temps de rédiger au point de se perdre en elle-même et de mordre peut-être par peur, par pur envie de se défendre, lorsqu'elle revenait à la réalité.
Une mauvaise habitude. Hedda essayait de se convaincre qu'elle pouvait se contrôler mais avait dans le même temps, le goût du mensonge sur les lèvres. Il n'y avait rien de plaisant à cela.
Alors, comme un test, la jeune femme cessa les listes.

Résultat : elle n'avait pas noter son unique jour de congé et ne s'en rappela qu'évidemment trop tard, après s'être préparée pour rien.
Un instant, elle en perdit tout repère. Elle était là, sur le trottoir, avec au coeur la sensation d'avoir raté un test important. Rentrer chez elle lui sembla dangereux sans qu'Hedda ne puisse dire en quoi. Il y avait des bouts de ciel bleu au dessus d'elle, et les gens allaient et venaient. On ne la bouscula pas, on ne la regarda pas.
Le ventre toujours noué, elle trouva refuge dans le premier café venu et s'assit à une petite table dans un coin, mains tremblantes. Tout allait bien, essayait-elle de se murmurer. Tout allait bien, elle n'était pas en retard, pas virée, juste...juste en congé.
Une journée pour elle, rien que pour elle.
Et Hedda ne savait pas quoi faire, trop énervée de sa mésaventure. Quelques heures seraient nécessaires avant qu'un calme semi relatif revienne en elle.
On déposa une tasse avec de l'eau chaude et un pauvre petit sachet en plastique devant elle, et la jeune femme ne se rappelait même pas avoir commandé un thé, encore moins un thé au citron.
Elle détestait le thé au citron.
Comme d'habitude, Hedda avait du paniquer, quand bien même cela pouvait ne pas se voir d'un oeil extérieur.
Elle soupira, épaules toujours tremblantes mais un peu moins.

Le sachet fut plongé dans l'eau et, en désespoir de cause, la jeune femme y vida également deux sachets de sucre. Elle doutait que cela rende la mixture buvable, mais à défaut d'autre chose...

Parce qu'en pleine semaine, les gens présents dans l'établissement possédaient tous des profils plus ou moins atypiques plutôt que l'anonymat des travailleurs. Hedda observa un peu bien qu'incapable de retenir ce qu'elle voyait pour le moment. Son coeur battait un peu moins fort, de cela au moins elle était sûre, mais ça...tout le monde s'en foutait, non?
Le sac à main posé sur la chaise s'écroula soudain, déversant le petit fatras qu'il contenait d'habitude.
Avec un cri de souris, Hedda s'empressa de ramasser au mieux ce qu'elle pouvait, mais certains objets eurent le mauvais goût de rouler loin.
Dont son stylo.
Problème : il y avait désormais une chaussure qui se posait sur le stylo, et cela était très fâcheux dans le sens où cela empêchait la jeune femme de s'en saisir.

”Excusez-moi”, bredouilla-t-elle.”Je..euh...je suis désolée...c'est mon stylo là et votre chaussure et..et...je suis à la table là bas, avec le thé au citron, et il y a mon sac et...”

Hedda, incapable de s'exprimer correctement à mesure que la panique revenait. De dire qu'elle voulait simplement que l'homme se décale un peu, qu'elle voulait juste récupérer son stylo.
C'était pas son jour aujourd'hui, malheureusement cela ne faisait que commencer.




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bratva
Artyom Guldbrandsen
BLAZE : chilton
CREDITS : kaotika
FACE : mads mikkelsen
DOLLARS : 1594
SACRIFICES : 15
PORTRAIT : God loves to kill, he does it all the time
ANNEES : 52
CŒUR : Marié, infidele trompeur qui n'a de préférence aucune chair.
RÉINCARNATION : Baldur, Baldr, Balder, on lui donne bien des noms, fils du panthéon nordique.
TALENT(S) : Umbrakinesie et Voyeurisme actifs. Manipulation des reves et des émotions, inactifs.
FACTION : Pakhan de la Bratvia.
OCCUPATION : Galeriste
GENÈSE : Primus, il connait sa condition.
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Bad Day - Artyom - Sam 5 Sep - 13:47



Bad day

Hedda Muharib & Artyom Guldbrandsen

◊ ◊ ◊

Il n'était pas dans ses habitudes de se salir les mains ou d'aller lui-même sur le terrain. Le danois était devenu fainéant avec sa nouvelle position. Il avait déjà tout fait, il avait déjà tout vu et rien ne l'avait aidé dans sa quête. Il n'avait aucune envie de perdre son précieux temps à s'occuper d'affaire qu'il pouvait tout à fait déléguer. Hedda Muharib était un cas particulier.

On lui avait rapporté un « incident » entre ses hommes et la jeune fille. Un incident qui aurait dû être fatal mais qui n'avait laissé aucun corps, aucune trace. Artyom n'était pas contre l'idée de laisser ses hommes s'amuser un peu, cela avait tendance à calmer les ardeurs de leurs concurrents et à maintenir une certaine harmonie dans ses rangs. Aussi le fait que plusieurs d'entre eux s'en était pris à une fille innocente ne lui avait même pas fait lever un sourcil. Sa disparition singulière avait par contre éveillée son attention.

Les personnes avec pouvoir étaient légion à Arcadia mais quelqu'un capable de disparaître, de déjouer la mort, cela ne pouvait qu'attiser la convoitise. Artyom était conscient que pour garder la tête de la Bratva et que celle-ci continue à prospérer il avait besoin de renouveler ses effectifs, de les améliorer, de les rendre imbattables.

Il avait envoyé deux de ses meilleurs pisteurs à la recherche de la jeune fille ou de son corps, il avait besoin d'une réponse définitive sur son statut. L'homme qui ne ressentait rien avait eu un fragment d’intérêt pour la situation. La chose était suffisamment rare pour qu'il s’intéresse à Hedda. Quand un des pisteurs était revenu en lui annonçant que la jeune fille était bel et bien en vie et qu'il avait pu voir en elle l'aura d'une Valkyrie, l’intérêt qu'Artyom lui portait avait dépassé l'imaginable.

Il avait besoin de la rencontrer, besoin de la faire rejoindre ses rangs. Artyom était comme une pie, un dragon, quand son intérêt avait été touché, il voulait posséder, conserver et ne jamais laisser s'échapper l'objet de son obsession, objet comme être vivant. La difficulté reposait pleinement dans le fait que ses hommes étaient responsables de sa situation et il avait dû agir vite.

Le chef de la Bratva avait donc daigné sortir de son quartier pour se rendre dans l'Historic District bien décidé à rencontrer la jeune fille et à la persuader de se joindre à lui.

Il avait passé quelques minutes à la suivre, caché dans l'ombre, à l'observer et à décider de quelle manière il pourrait l'aborder. Elle n'avait pas l'air bien impressionnante comme ça, elle n'avait pas le feu qu'on pourrait imaginer d'une Valkyrie malgré sa chevelure embrasée. Il comprenait pourquoi ses hommes s'en était pris à elle, elle paraissait si fragile, si innocente, si naïve. Elle avait l'air si facile à casser. Elle avait l'air perdue. Perdue dans ses pensées, perdue dans son présent, perdue dans son passé. Elle n'avait même pas l'air d'avoir conscience du monde autour d'elle. Si elle l'avait fait, elle aurait peut-être pu l’apercevoir.

Artyom se demandait toujours comment l'aborder quand l'opportunité se présenta d'elle même. Un geste maladroit, un sac qui se verse sur le sol et le Pakhan s'approche d'un pas vif de la jeune fille. Sa chaussure en cuir italienne se pose durement sur le stylo qui roule près de lui. Elle ne relève même pas la tête, ne s'adresse qu'à ses chaussures, bégayant, s'excusant, paniquant. Il ne peut s’empêcher de laisser courir sur ses lèvres un sourire prédateur l'espace de quelques secondes avant de le transformer en un sourire avenant. Il dégage lentement son pied, attrape le stylo et toujours penché à la hauteur d'Hedda il susurre :

« Vous avez l'air dans tous vos états. J'ai simplement pensé que vous aviez besoin d'un peu d'aide. »

Sa voix se fait caresse, il lui parle doucement comme on le ferait avec une brebis apeurée. Il ne veut pas qu'elle détale, il a besoin qu'elle se calme pour pouvoir lui parler. Il observe les dégâts provoqués par la chute de sa chaise. Le sac qu'elle tient fermement à la main, la tasse de thé qui s'est renversée dans la panique et dont le contenu se déverse désormais depuis le bord de la table. D'un geste assuré, il fait signe à la serveuse de s'approcher.

« Un nouvelle chaise pour la jeune fille et un autre thé au citron. Vous voudrez bien nettoyer sa table également après tout c'est votre chaise qui a provoqué tout ces dégâts. »

L'homme détourne le regard dès la fin de sa phrase avec l'assurance de quelqu'un qui à l'habitude de se faire obéir et la serveuse se précipite plein d'excuses à la bouche pour accéder à sa demande. Il se relève, les yeux posés sur la jeune fille face à lui et lui tend une main secourable.

« Vous n'avez pas l'air de passer une très bonne journée, un compagnon vous dérangerait le temps que vous repreniez vos esprits ? Je ne peux pas vous laisser seule alors que vous avez l'air complètement submergée par la situation. » Pour faire bonne mesure, il laisse quelques instants s'écouler avant d'ajouter d'une voix de miel teinté d'un semblant d’inquiétude « S'il vous plaît. »

A la regarder, il avait du mal à croire qu'une Valkyrie se servait d'elle comme hôte, mais il ne pouvait nier le tiraillement, le fil, l'instinct qui lui faisait reconnaître quelque chose de familier, quelque chose qu'il avait connu il y a fort longtemps.

(c) oxymort

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Hedda Muharib
BLAZE : Nephtys
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SACRIFICES : 243
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ANNEES : 25 ans
CŒUR : liée à Eskel
RÉINCARNATION : Valkyrie
FACTION : Obscuri
GENÈSE : créature stade 3
TALON(S) D'ACHILLE : les yeux sombres du loup, les porte-manteaux aussi
RUNNING GUN BLUES : Bad Day - Artyom Ewv0

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Bad Day - Artyom - Lun 7 Sep - 16:00



Bad day

Hedda Muharib & Artyom Guldbrandsen

◊ ◊ ◊

La peur, elle la portait en robe lorsque la tristesse n'était qu'une traine et la culpabilité, une couronne. Eskel parvenait à l'embrasser au front parfois pour l'en défaire, de cette couronne. Parfois, oui, parfois...
Mais aujourd'hui, Hedda était seule, encerclée par les rumeurs du café tandis que devant elle se dressait la silhouette d'un inconnu. Elle rentra les épaules tout d'abord dans un geste inutile et défensif avant de se souvenir que non, il ne fallait pas.
Elle redressa le dos tandis que devant elle, Artyom ramasse son stylo dans un mouvement fluide, mesuré. Lorsqu'il lui tendit l'objet, Hedda pensa reculer tout d'abord jusqu'à ce que les mots du pakhan ne se cognent à ses oreilles. Aider, il voulait aider, rien de plus.
Des ordres fusèrent non pour elle (bien qu'Hedda dut refréner le réflexe d'aller elle-même chercher la chaise, trop soumise à l'autorité) mais pour une serveuse. Si Artyom demandait l'autorisation de rester en sa compagnie, les directives données quelques minutes avant emprisonnaient déjà Hedda sans que la jeune femme ne puisse s'en rendre compte.

”J'ai...eu quelques mauvais jours on va dire” tenta de s'expliquer la Valkyrie. Une phrase qui sonnait creux à ses propres oreilles. ”Quelques mauvaises semaines aussi.” Déjà, cela s'approchait plus de la vérité.

Il ne voulait pas la laisser seule, demandait la permission. Alors Hedda se crut en sécurité dans ce café où d'autres personnes allaient et venaient, pouvaient intervenir peut-être. Elle accepta.
Elle accepta également parce qu'il y avait eu le vent dans les arbres un jour, dans un souvenir que la jeune femme était incapable d'avoir mais que la Valkyrie portait en elle et ne murmurait pas.
Avait-on frappé du tambour en peau dans un autre temps, un autre conte, une autre légende, pour saluer chaque mot d'un dieu par trop éblouissant?
Avait-on dansé à la gloire du fils préféré quand bien même les vierges guerrières n'avaient pas à danser?
Car il y avait eut un sourire devant lequel tous et toutes s'étaient agenouillés. La mythologie nordique pour Hedda, cela était les phrases sèches et concises du petit livre qu'elle avait acheté sur le sujet. Cela était les récits d'Eskel lorsque personne d'autre qu'elle n'écoutait, et qu'elle le lui demandait.
C'était la Vakyrie qu'elle portait en elle et qui l'avait ramené à la vie, mais cette Valkyrie ne possédait aucune voix, simplement des réminiscences, des passions et des instincts. Et peut-être que la Créature appréciait bien plus le thé au citron qu'Hedda après tout...

La jeune femme n'avait aucun réel moyen de reconnaître Balder là devant elle, de savoir que c'était à sa table qu'elle prenait place.
Un instant il y eut comme un parfum lointain dans ses narines et son esprit. Hedda songea à Noël, incapable de comprendre pourquoi, incapable aussi de faire le lien avec ce qu'il était coutume d'accrocher aux portes chez elle : une couronne de gui.

”Vous êtes en costume, c'est sans doutes que vous avez un travail important et donc peu de temps à perdre...”

Dans l'entreprise Ikaros où travaillait Hedda, lorsque les hommes portaient un costume c'était pour les missions de protection et de gardiennage, le travail sur le terrain. Cian, lui, parce qu'il était à la tête de l'entreprise.
Anatoli, dont Hedda se demandait encore quel était son véritable poste, ne portait que des sarouels, lui. Et l'esprit de la jeune femme divaguait à nouveau.

”Mais merci, j'aurai du commencer par cela. Merci de vous inquiéter, ça...” ça quoi, ça ira mieux? Non, Hedda était incapable de prononcer une telle phrase. Ses mains s'accrochèrent au bord de la table, jointures blanches à force d'appuyer. Elle s'était assise comme une enfant honteuse.
Et la honte, autre visage de la culpabilité, était sa couronne...

”Je m'appelle Hedda... on ne s'est pas déjà vu quelque part?”

Car elle ne pouvait comprendre ainsi qu'il le fallait, cette sensation proche de la familiarité.

(c) oxymort

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