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Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib]

 :: - ARCADIA - :: cornucopia district :: parc
vox populi
Andrea Nucci
BLAZE : Epic
CREDITS : Epic
FACE : Riccardo Scamarcio
DOLLARS : 1906
SACRIFICES : 69
PORTRAIT : Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib] Efb996bb5fa95676007f76c2c5d12beb
ANNEES : 40 ans
CŒUR : La bague du veuf éploré qu'il n'a jamais été
RÉINCARNATION : Thanatos, Vaincu, dieu des morts du panthéon grec
TALENT(S) : Nécromancie, le réveil des morts qui n'en font qu'à leur tête
FACTION : Espion chez les Vox Populi pour le compte des Obscuri
OCCUPATION : Médecin légiste qui taille les mort (et les vivants, aussi)
GENÈSE : Stade 1 qui connait son nom, mais n'en sait guère plus
TALON(S) D'ACHILLE : Les bruits et les odeurs, c'est un homme délicat. Le soleil, aussi, qui lui tape sur le système et lui donne une bonne excuse pour se cacher derrière ses lunettes noires.
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Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib] - Mar 3 Nov - 16:14


Beautiful disaster
La bague au doigt qui roule, roule, roule sur la peau blanche, inlassable. Le bijou accroche l’articulation, puis revient se poser au milieu de la phalange, là où est sa place. Andrea le lâche, masse son pouce et revient à la bague, qu’il tire, roule, tripote sans y penser. Ses yeux bleus sont fixés sur le vide, sur les ombres qui s’emparent du coin de la pièce, remuent, parfois, pour leur unique témoin. Il frissonne à chaque fois, comme s’il s’attend à le voir débarquer, sortir des ténèbres, de son monde, pour réclamer ce qui lui appartient, ou ce qu’il croit lui appartenir.

Le légiste inspire l’air aseptisé de son laboratoire et se redresse, sur sa chaise. La blouse blanche n’a de blanc que le nom, tachée de boue et de sang. Il déboutonne le vêtement, sur sa chemise noire, et retire les manches, l’une après l’autre, dans une lenteur exagérée. Ses iris bleus, cette fois, son fixés sur le corps mutilé, ouvert pour que le légiste puisse travailler. Un meurtre. Net et sans bavure, a-t-il envie d’ajouter au rapport, juste pour faire chier. Mais Andrea n’en fait rien.

L’eau froide pousse le sang sur ses doigts, l’alliance sale qu’il ne veut pas quitter. Comme une dernière provocation. Tiens, chérie, vois ce que j’en fais, les doigts plongés dans les viscères. Une provocation qui n’intéresse que lui, seul, célibataire des pieds à la tête, sans oublier les ongles qu’il gratte frénétiquement pour qu’ils soient bien propres. Un peu maniaque sur les bords.

La blouse balancée dans un sac, Andrea enfile sa veste noire, rabat le col sur sa chemise noire et remonte le nœud de sa cravate… noire. Une petite obsession pour l’obscurité au fond du crâne de l’Italien qui échappe à l’hôpital. Journée finie, il rentre chez lui. Du moins, c’est ce qu’il dit, au seul abruti encore capable de lui demander sa vie. Tout le monde s’en fiche, personne ne veut supporter l’humeur du légiste. Chez moi, ducon, occupe-toi de tes oignons. L’amabilité au bout des lèvres.

Andrea a la démarche du parrain d’une puissante famiglia, le regard sûr du baron du crime, le menton haut de l’ego trop gros. Il pourfend la foule qui n’existe que pour lui, pour le rassurer sur l’effet qu’il fait aux autres. Deux glandus en bord de trottoir, c’est déjà une foule, non ? Ça lui suffit, à lui, ça gratte sa haine et réveille les grondements de la bête qu’il n’a jamais été. Alors, il pousse. Il se fraie un passage, quand il pourrait contourner et trace sa route.

Un parc.
Un pxtain de parc.

L’envie de fuir au bout des jambes. Il veut faire demi-tour, se retourner, partir loin des rayons du soleil qui s’écrasent contre ses lunettes noires. Il veut la paix de son appartement, le silence de son laboratoire, l’obscurité d’une chambre hermétique. Andrea se retient. L’envie lui picote les doigts, mais il continue d’avancer, trouve un banc près d’un petit ruisseau qui ne sent pas très bon (de son avis) et se pose là. L’odeur lui pique le nez, mais il se contente de le retrousser et de sonder les passants.

Tant de petits humains à écraser.

Il grogne un peu, perturbé par des pensées qui ne sont ni tout à fait les siennes, ni tout à fait celles d’un autre. L’Italien les écarte d’un coup de main mental et prend appui sur le dossier du banc, la veste ouverte sur sa chemise noire, par un automatisme de gentleman, chaque fois qu’il s’assoit.

Puis il attend, les jambes croisées avec classe, que l’on vienne lui donner ce qu’on lui a dit de prendre. Une information tombée du nid comme un oisillon qu’il recueillera entre ses doigts pour mieux l’écraser et faire hurler le monde. Une bien bonne idée qui lui permet de se détendre et d’oublier, pour un temps, qu’il doit supporter tous ces abrutis qui osent le regarder.
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Hedda Muharib
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CREDITS : bandersnatch
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ANNEES : 25 ans
CŒUR : liée à Eskel
RÉINCARNATION : Valkyrie
FACTION : Obscuri
GENÈSE : créature stade 3
TALON(S) D'ACHILLE : les yeux sombres du loup, les porte-manteaux aussi
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Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib] - Jeu 5 Nov - 14:55


Beautiful disaster
Elle pouvait le faire, y arriver.
Il y avait un noeud dans son ventre, il y avait une boule dans sa gorge. Le parc ne la terrorisait pas, les souvenirs si. Ce n'était pas dans celui là qu'Hedda était morte, d'un certain côté ça ne changeait rien. Il y avait des arbres, il y avait des buissons et des fourrés épais même avec les prémisses de l'hiver. Il y avait de quoi se cacher, être cachée.
La jeune femme ne craignait pas que cela arrive à nouveau, elle était trop insignifiante pour cela, n'attirait plus l'attention. Sa peur allait aux souvenirs qui la griffaient encore et encore inlassablement, qui s'accrochaient et s'agrippaient, déchirant des lambeaux d'elle tout autant que des hommes avaient déchiré ses vêtements un jour.
Invisible au milieu d'autres promeneurs, Hedda frissonna. Le long menton boutonné jusqu'au col la faisait paraître de loin comme une petite chose bien fragile et bien frileuse mais qu'importe :a u moins, sa silhouette était cachée, au moins, elle ne montrait rien d'elle.

C'était Evgenia qui lui avait demandé de venir ici. Parce que contrairement aux apparences, l'Amazone ne réclamait pas un service ou un dépannage quelconque : elle ordonnait. Inutile de rappeler qui les deux femmes servaient réellement, Hedda n'avait pas besoin de cela pour comprendre, pas plus qu'elle n'avait besoin de poser de questions quelconques. Ses instructions étaient claires, tout autant que le point de rendez-vous et ce que la secrétaire devait y apporter.
Personne ne s'intéressait vraiment à elle derrière son ordinateur, récupérer les infos voulues fut l'une des choses les plus aisées au monde tout simplement parce que Hedda avec le droit de le faire. Même plus besoin de tout imprimer, une clé usb suffisait...

Et à présent, la jeune femme se tenait ici, à l'entrée du parc, après ses horaires de travail. Eskel avait sa propre mission ce soir, il rentrerait sûrement à l'Aurore. Hedda détestait ce genre de journées tout autant que lui. Ils n'avaient pas le choix pour autant, l'un comme l'autre. Une question de responsabilité, ou peut-être simplement de travail...
Elle soupira, reprenant son chemin. Plus loin, un banc, un homme était assis dessus. Hedda n'avait aucune envie spécifique de le rejoindre, de lui parler.
Ses contacts avec autrui étaient réduits et aujourd'hui encore, quasiment un an après son agression, son meurtre, la jeune femme peinait à soutenir le regard des gens. Elle faisait des efforts pourtant, quitte à se faire mal, quitte à se détruire un peu en repoussant beaucoup trop de ses peurs. Elle tremblait, elle cachait.
Elle se cachait.

Hedda s'assit à l'autre bout du banc. D'Andrea, la secrétaire ne savait rien. Juste que c'était à lui qu'il fallait donner la clé usb. Le reste ne l'intéressait pas, ne la concernait pas.
Elle ouvrit la besace qui lui servait de sac et en sortit ce qui semblait n'être rien d'autre qu'un petit paquet de bonbons. Dedans, la clé.

”Voilà”, se contenta de dire Hedda, la voix éraillée. L'idée de parler à un inconnu ne lui plaisait guère. Ses doigts tremblaient un peu...

”Il vous faut autre chose?”

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Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib] - Dim 22 Nov - 9:44


Beautiful disaster
L'’impatience au bout des doigts. Il attend. Il attend comme il n’aime pas le faire, parce qu’il n’a pas le choix, parce qu’il ne sait pas. Il ne sait pas ce qui il doit attendre, ni pourquoi. On lui demande d’obéir et Andrea, la rébellion au creux du ventre, se contente d’obéir. Alors, il attend.

Entre ses doigts, le Zippo tourne et tourne et tourne. Le clapet claque, tourne, claque. Il l’ouvre et le rabat sans cesse, ses yeux clairs glissant sur le parc, bien cachés derrière ses lunettes noires. Il cherche un indice, un détail, un signe de la personne qui viendra le voir. Le déranger. Andrea n’aime pas être dérangé. Pas plus qu’il n’aime attendre. Pas plus qu’il n’aime obéir.

Un ricanement, au creux de l’oreille. L’Italien relève une lèvre sur ses dents blanches et échappe un grognement. Comme une bête, un animal qu’il n’est pas et n’a jamais été. Comme un chien qui aboie et ne sait faire que ça. Le Zippo est stoppé net, le clapet ouvert et la flamme jaillit d’une pression du pouce. Entre ses doigts, le briquet bascule, tête en bas. La chaleur lèche sa peau blanche, le calme. Il tend le menton et allume sa cigarette. Les flammes disparaissent avant de lui brûler la paume.

La première bouffée est libératrice. Le ricanement cesse, les ombres disparaissent. Il ne reste que le soleil, étincelant, les passants qui continuent de le regarder de travers. Et lui grimace. Un sourire mauvais sur les lèvres, la clope coincée entre les dents. Fumer tue, qu’ils disent, mais c’est l’absence de nicotine qui le précipite vers la folie. L’odeur de la cigarette lui pique le nez, la fumée gêne son champ de vision, mais Andrea est seul avec lui-même. Plus aucune illusion ne vient perturber sa vérité.

Une petite chose fragile vient, soudain, se planter à ses côtés. Derrière ses lunettes noires, le légiste la regarde de haut en bas. Le gros manteau enfilé comme un sac mortuaire. Pour dissimuler le cadavre aux yeux du monde. Le sourire, sur les lèvres d’Andrea, n’a rien de charmant. Il s’amuse de la comparaison et reprend une grande inspiration pleine de son poison préféré. La fumée recrachée vers celle qu’il ne connaît pas. Il n’aime pas les gens qu’il ne connaît pas. Il n’aime pas ceux qu’il connaît, non plus.

On lui demande de prendre, alors il prend. Andrea plonge la main dans le paquet de bonbons et regarde la friandise pincée entre son index et son pouce. Il ne sait pas ce qui le retient de la balancer sur quelqu’un, juste pour emmerder le monde, pour l’entendre gronder. Le bonbon retombe dans son paquet et l’Italien baisse les yeux sur les doigts de l’inconnue.

Que tu dégages, la gentillesse crevée entre ses dents, le brun se retient de cracher. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais la vue de ces doigts qui tremblent l’intéresse. Il y voit un signe, comme un reconnaissance, enfin, de ce qu’il est, de ce qu’il doit être pour le monde. De la peur qu’il veut inspirer. Il sent l’occasion d’avoir l’ascendant, de s’imposer. Et Andrea ne peut pas résister.

† T’es qui ? demande-t-il, dans une nouvelle bouffée de nicotine. Prends un bonbon.

Rien qu’à le dire, la gorge le brûle. La cigarette coincée entre l’index et le majeur, il se mord l’ongle du pouce et regarde ailleurs. Mais ses yeux clairs reviennent sur l’inconnue, son long manteau. Il baisse, un peu, la tête pour regarder par-dessus ses lunettes noires. Le ciel bleu brille dans son regard, avant qu’il ne remonte l’accessoire pour se protéger de la lumière.

† Crois-moi, ça me fait autant plaisir qu’à toi. Mais si tu pars maintenant, t’auras l’air… suspecte.

Ce qu’elle est déjà, au fond, affublée de son manteau, brindille à côté de la prestance du légiste. C’est, du moins, ce dont il se persuade lui-même, avec un sourire satisfait.

† Hoche la tête et regarde ce que je pointe. Pour brouiller les pistes.

L’Italien tend un doigt vers nulle part, au hasard. Il se joue un peu d’elle, oui, sans la moindre honte. Vengeance subtile, gamine, d’un homme qui n’a jamais su donner les ordres, toujours les recevoir.
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Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib] - Mer 25 Nov - 16:39


Beautiful disaster
”Non” murmura Hedda. Le mot résonna pourtant avec une étrange réverbe, elle se souvenait l'avoir crié et hurlé dans un autre endroit, un autre parc.
Ce qu'elle refusait aujourd'hui était moins effrayant, moins malade. Hedda ne voulait pas de bonbon, simplement. Le paquet n'avait été qu'un subterfuge pour cacher la clé usb destinée à l'inconnu. La gorge nouée, la secrétaire savait qu'elle ne pouvait rien avaler, pas maintenant, pas tout de suite.

"Je...m'appelle Hedda. Et vous?"

Le vent dérangeait ses cheveux quand bien même la brise était encore légère, il lui semblait sentir des odeurs d'herbes foulées et de feuilles mortes. Hedda ne voulait pour se souvenir de ces parfums là...

Rapidement, elle regarda l'autre : lunettes de soleil pour cacher le visage, costume impeccable...et c'était elle qui faisait louche? La jeune femme baissait les yeux sur son prore manteau beaucoup trop boutonné, ses mains tremblantes, sa manière de se tenir : oui, peut-être. Elle faisait des efforts pourtant, essayant de combattre son propre reflet et de rejeter ses peurs. Les bras d'Eskel devenaient refuge lorsque, trop épuisée, hedda n'avait plus l'énergie de combattre. Les baisers du loup, eux, se faisaient victoires pour elle comme pour lui. Certaines batailles se gagnaient d'amour et non de guerre, quoi qu'on en dise...
Mais ce n'était pas Eskel là, près d'elle. Elle ne savait rien de cet homme en vérité, si ce n'est qu'ils appartenaient au même camps.

”Je veux bien regarder mais...” Redresser les épaules, inspirer, expirer. Être normale. ”Montrez peut-être autre chose que le vide alors? Pour...euh...que ça fasse vraiment normal?” Et du bout du doigt, Hedda désigna un couple de canards se dandinant tranquillement dans une des allées. ”Comme ça, vous voyez?”

Elle secoua la tête finalement, l'écharpe glissa de son visage et Hedda s'en saisit en espérant que cela empêche ses mains de trembler encore et encore. ”Pardon, je déteste vraiment les parcs...” Il ne semblait pas le genre d'homme capable d'accepter de la ramener à la sortie. Les yeux d'Hedda allaient et venaient sur chaque fourré, chaque arbre, chaque bruisson. Là où il était si aisé pour de mauvaises personnes de se cacher...

”Il faut toujours que je dise non dans ce genre d'endroit, comme si ça pouvait effacer quelque chose mais ça n'efface rien. “ L'un des canards s'approcha et commença à donner du bec dans le pantalon d'Andrea, espérant peut-être de quoi manger, lui.

”Ah, félicitation. On dirait pas mais vous êtes plutôt doué pour vous faire des amis en fait...”
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Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib] - Mar 8 Déc - 8:21


Beautiful disaster
La langue claque sur la palais. Non qui résonne comme une provocation à l’oreille du légiste. Il se retient de lui balancer un bonbon, pour qu’elle accepte l’ordre si facilement écarté. Dernier instant de lucidité, dernière goutte de respect, peut-être, qui retient sa main sur sa cigarette et le force à prendre une autre bouffée de son poison.

Quelque chose d’étrange attire son attention. Comme un souffle froid qui accompagne ce simple mot. Une impression qui le pousse à croire que ce n’est pas lui, qu’elle repousse, qu’il n’est qu’un dommage collatéral. Le déni est un art subtil. Andrea s’y accroche pour se donner la prestance d’un homme auquel on ne peut rien refuser. Il n’en reste pas moins vrai qu’elle refuse les bonbons qu’elle lui a apportés.

Suspicion dans le regard, Andrea jette un coup d’œil au paquet. Essaie-t-elle de l’empoisonner ? Se débarrasser du Vaincu, de la menace. Quelle menace ? Il veut se persuader qu’il pèse dans la balance du monde, qu’il a un impact sur ceux qu’il côtoie, mais Andrea n’est qu’Andrea. Un homme écrasé qui ne sait faire que ça : ployer l’échine, se donner des airs de grand homme et couiner à la moindre remarque. Les crocs si souvent présentés sont émoussés.

† Andrea.

L’accent italien remonte la gorge et fait rouler le R d’une drôle de manière. Nom donné par réflexe, sans y penser. Il regrette, mais n’en laisse rien paraître, ses yeux bleus fixés ailleurs, dans le parc. Il n’aime pas le lieu. Il n’aime pas l’odeur. Il n’aime pas ces gens qui osent lui jeter des coups d’œil. Il n’aime rien, n’a jamais rien aimé et n’aimera jamais rien. Nouveau rire moqueur, dans l’oreille, qu’il chasse d’un battement de paupières.

L’autre se paie sa tête.

Le légiste tourne son regard vers Hedda. Il la détaille de haut en bas, la cigarette entre les lèvres et suit la direction de son doigt. Couple de canards assez dodus pour un foie gras. Il grimace. Il n’aime pas les canards. Ça caquette plus encore que les bonnes femmes.

† Qui ça intéresse, les grosses poules ? crache-t-il, les dents serrées, toujours aimable.

La cigarette est finie, entre ses doigts. Andrea prend une dernière bouffée, recrache et éjecte le mégot dans l’allée, devant le banc. Comme une envie de tout voir brûler. Petit sourire en coin alors que la provocation marche sur une pétasse qui lui jette un regard, visiblement outrée par le comportement du légiste. Rendez-vous en enfer, l’affreuse. Là où les connards de son genre sont rois.

Débarrassé de son mégot, Andrea se tourne vers Hedda, un bras allongé sur le dossier du banc. Il retire ses lunettes noires, les glisse dans la poche de sa veste et fixe la femme de ses yeux si clairs. Il sonde, il cherche. Il trouve. Créature. Pas humaine, pas déesse. Corps bouffé par un organisme externe, possession forcée, une âme en moins au paradis. Ce qui calme un peu, à peine, sa haine. Il n’a pas choisi, non plus, d’être gêné par l’autre.

† Je n’aime pas non plus les parcs.

Trop de gens, trop de lumière, trop d’odeurs, trop de tout, trop de trop. L’Italien ne sait pas lui-même ce qui le force à le lui dire, lui offrir cet aveu comme un cadeau qui n’en est pas un. Qu’en a-t-elle à faire ? Et lui ? Il plisse les yeux, cherche à comprendre. Une ombre se glisse dans son champ de vision et il détourne le regard.

Va mourir, la pensée tourne en boucle dans son esprit. Un instant, il a très envie de lui balancer un papier de bonbon pour le voir s’étouffer. C’est moche. Ça le salit. Andrea le pousse du pied, avec plus de douceur qu’on ne peut s’y attendre de lui. Et elle se moque. Rictus au coin des lèvres, il apprécie l’audace, la répartie. Sauf quand c’est contre lui. La grimace devient mauvaise et il repousse plus fort le volatile pour reporter son attention sur Hedda.

† C’est quoi ton problème ?

Il a conscience qu’on peut lui retourner la question, mais il s’en fiche. Son ton est sec mais son regard la sonde intensément. À la recherche d’une réponse. D’une véritable réponse. De ce qui peut justifier toute cette mascarade.

† Ce n’est qu’un parc, une rencontre forcée qui sera bientôt terminée. (Une sorte de tic vient soudain faire trembler sa lèvre supérieure, sur ses dents blanches.) Si tu dégages pas tout de suite, je te dissèque.

Menace qui glisse sur Hedda, mais qui est destinée au canard, toujours à côté de sa jambe, vers lequel Andrea coule un regard mauvais. L’affreux bec se tend à nouveau vers son pantalon et le légiste bondit de son siège. Dans le même mouvement, un peu théâtrale, il referme le bouton de sa veste, sur son ventre. Une main naturellement plongée dans la poche de son pantalon, il tend l’autre à Hedda.

† Partons. Et ne me dis pas non. Efface ce que tu veux, mais je déteste qu’on me dise non.

Évidemment, la main qu’il tend est pour le paquet de bonbons, pas pour la main de l’autre, mais il n’en dit rien, se contente d’exiger ce qui est censé être une évidence.
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Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib] - Dim 13 Déc - 18:44


Beautiful disaster
Froncement de sourcils :
”Ce sont des canards”, corrigea patiemment Hedda. ”Mais ce n'est pas grave si vous ne savez pas faire la différence...” Le regard que la jeune femme jeta à Andrea était étrange tandis qu'elle serrait les poings. Comme une invitation à ce qu'il la frappe, du moins essaye.
Qu'Hedda mette à l'épreuve sa force de Valkyrie...
Sauf que Evgenia n'apprécierait pas, pas vrai? Inspirer, expirer. L'autre voulait faire du mal, lui aussi? Peut-être que c'était lui qui pleurerait...

Il balança son mégot à terre et se tourna pour mieux la regarder, l'évaluer. Andréa ne portait plus de lunettes de soleil, malgré l'air du dehors Hedda sentait le parfum de tabac froid qui lui tombait en chape sur les épaules. Cela avait le même goût que la solitude.
Elle savait qu'elle rougissait, non pas comme une jeune fille heureuse d'être regardée mais comme quelqu'un de bien trop désespéré. Eout va bien, essaya-t-elle de se rassurer. Tout va bien, parce que le manteau était boutonné jusqu'à son visage, qu'on ne voyait rien d'elle qui vaille l'attention, qu'on devinait à peine.

Sauf que la jeune femme est surprise tandis que l'homme crache son dégoût. D'une certaine manière, Andrea exsudait les ténèbres et les ombres sans pour autant sembler en maîtriser aucune. Il n'était pas faible, il n'était pas invincible non plus bien qu'homme, bien que menaçant. Bien que plus que cela, mais Hedda ne pouvait voir aussi loin...

Il se leva après des menaces brandies comme un bouclier. Se cachait-il derrière? La jeune femme secoua la tête : elle ne ressemblait en rien à l'Italien, et pourtant se sentait comme jumelle de ses ombres. ”Vous aussi, on vous a battu à mort avec une foutue branche d'arbre ou bien c'est autre chose?” Demanda-t-elle. ”J'ai vu des gens faire ça à une fille, ce n'était pas ici même mais c'était un parc quand même dans la ville.”
Des demi mensonges, des demies vérités. A son tour Hedda se leva et, lâchant le paquet de bonbons dans la paume de l'autre pour ne surtout rien toucher de lui, le bouscula à l'épaule. Elle petite, elle frêle, montrait ainsi la force surhumaine qui se cachait pourtant dans ses muscles tendus.

”Je vous suis.”

Je vous suis mais je sais me défendre, aurait-elle pu dire véritablement. Surtout en dehors d'un parc...
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Beautiful disaster [pv - Hedda Muharib] - Lun 11 Jan - 10:10


Beautiful disaster
Le bug, monumental, fait cligner, une fois, les paupières, sur ses yeux si clairs. Elle se paie sa tronche. Sans plus aucune pincette, avec un gros bulldozer. Elle attaque, elle percute, elle défonce tout sur son passage. Derrière elle, Andrea n’est plus que silence, perturbé, l’ego blessé et piétiné, plus silencieux qu’un môme qui vient d’être grondé.

Puis il revient à lui, échappe une grimace, comme l’ébauche d’un sourire qu’il tente de dissimuler. Au fond, il apprécie sa façon de cracher. Chaton sauvage titillé dans le caniveau qui lui sert de domicile. Les petits crocs pointés vers les doigts qui tentent de le déranger. Il n’aime pas les chats, lui. Pas plus que les chiens. Pas moins que les canards.

Il ignore la remarque. Les crocs du chat sont émoussés, sur sa carapace de tortue. Il apprécie la tentative, essaie de le cacher, mais ne veut pas entrer dans son jeu. Il sait ce que c’est. Les provocations lancées pour faire réagir, pour énerver. C’est ce qu’il fait à longueur de journée. Ce qu’il fait contre elle, ce qui n’a pas marché. Elle lui renvoie ses balles à la figure et le légiste est forcé d’éviter, de s’esquiver. En un sens, elle l’a vaincu.

Andrea se concentre plutôt sur elle, sur ce qu’elle est, ce qu’elle montre d’elle. Rien. L’évidence se niche au creux de la pupille. Rien qu’un gros manteau boutonné jusqu’en haut et une petite tête de gamine, posée sur le dessus. Elle rougit. À cause de… quoi ? la fraîcheur ? lui ? Il détourne le regard, retient une nouvelle grimace. Les femmes ne l’intéressent pas. Pas plus que leurs idées, leurs psychés, leur façon toute à elle de claquer des doigts pour exiger le monde offert à leurs pieds.

Alors, il se lève, d’un bond, pour échapper au bec du canard qui, enfin, s’éloigne en remuant le popotin. L’Italien tend la main à Hedda. Il la regarde sans comprendre ce qu’il doit voir, dans ces yeux-là. Ce qu’il doit comprendre. Ce qu’il doit deviner. Cette fragilité, au fond de la voix, qui, pourtant, cache bien mal la force de ses doigts. Ou quelque chose comme ça.

Puis, le bug, une nouvelle fois. Les paupières qui s’agitent. Les sourcils s’abattent sur les yeux. Il essaie de comprendre l’agression, sortie de nulle part, juste assez détaillée pour qu’elle ne sorte pas de l’imagination. Qui dirait une chose pareille à tout hasard ? Comme on demanderait le sel. Il sait qu’il doit deviner, comprendre. Il n’est pas sûr d’en avoir envie. Pourtant, la curiosité est piquée, les souvenirs remués. Il se rappelle d’une histoire pareille, d’une fracture ouverte en plein milieu du crâne. Les bouts d’écorce incrustés entre les mèches brunes.

Interrogation dans l’océan de son regard. Il se demande, un instant, si elle l’accuse de meurtre, plutôt que de l’accuser d’en avoir été victime. Andrea n’est pas un meurtrier. Il récupère ceux qui sont déjà morts, mais ne tue pas. L’autre ricane, à son oreille. Le faucheur se contente de ramasser ce qui lui est dû. Alors que doit-il comprendre à cette attaque ?

† Une fille, hein ? grince-t-il, de sa manière à lui. Quand on a vu, c’est à la police, qu’on le dit. Pas au légiste.

Le doute. Bien au chaud au creux du ventre. Il sent qu’il doit comprendre autre chose. Sa peur des parcs, sa soi-disant vision. Doit-il creuser ? Gratter la surface de l’ongle ? Remuer la crasse ? Au fond, il s’en fiche. Il devine que la créature a profité d’une morte violente pour s’imposer, se frayer un passage dans un corps qui aurait dû lui revenir. Guerre de territoire aussi inutile qu’obsolète.

† Ce genre de choses arrivent, dans les parcs, dans une ville aussi pourrie que celle-ci.

Le paquet de bonbons a disparu dans sa poche, en même temps que sa main. Andrea se retient bien mal d’allumer une nouvelle cigarette, de laisser la fumée recouvrir les ombres, au bord de son champ de vision, le grésillement du papier recouvrir les rires, au fond de son crâne. Il se demande ce qui l’en empêche. Regard baissé vers la fillette, la chose fragile qui abrite une créature terrible.

Pensivement, le légiste se frotte l’épaule, là où elle l’a bousculé. Violence. Puissance dissimulée sous son gros manteau. Il grimace. Non pas de douleur, mais de la blessure, toujours plus grande, à son ego. Piétiné par une gamine plus petite qu’un écureuil.

† Plus d’une fois.

Information balancée au vent, alors qu’il prend une direction au hasard, remonte une allée sans plus s’intéresser aux canards.

† Les corps finissent tous au même endroit. (Silence. Il remet ses lunettes noires.) La justice frappe moins que les mains des hommes. Cette… fille, a-t-elle été vengée ?

La vengeance des autres, il s’en tape. Mais l’ombre grince à son oreille, ricane que plus ils se tuent, plus ils remplissent son royaume. Pousse-les au meurtre, qu’ils viennent à moi. Des vies données en échange de celle qu’on lui a volée. Celle qui continue de vivre sur Terre, sans vouloir tomber en enfer.


HRP : Comme pour Aina, il manque une partie de mise en page pour les dialogues désolée T-T
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