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Beating heart of stone. (Clemens)

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sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3103
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 1cGY3IWT_o
Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 KMOwnXEJ_o
Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 V4BBAgEu_o
Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Empty
Beating heart of stone. (Clemens) - Ven 12 Juil - 9:23

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Ses explications ne sont pas vraiment les meilleurs du monde, mais il doute forcément sur la façon de faire mieux. Comment on expliquer tout ça à quelqu’un qui n’y a jamais été exposé? Comment expliquer la frustration de galérer sur le même niveau dix, vingt, cent fois, avant de réussir à faire ces enchaînements stupides. De comprendre le mécanisme d’un puzzle ou de dérouiller un boss quand il a réussi à tuer le héro un nombre incalculable de fois. Comment expliquer que cela pouvait simplement être amusant, relaxant, et que perdre ou gagner au final, à la fin de la journée ça avait peu d’importance. Au moins, ça l’intéressait l’idée d'apprendre. Alors il sourit, en reposant l’appareil. Ils auraient le temps d’y jouer, demain. «  J’en ai oui ! Plusieurs même. J’ai des mini-jeux de compétitions, d'autres où on peut explorer des mondes à deux et il faut pouvoir s’entraider pour accéder à certains endroit ensemble. Un autre où c’est purement des puzzles où on doit s’aider pour pouvoir compléter des challenges…On peut même jouer à des jeux contre d’autres gens du monde entier, à des courses de kart par exemple. Y’a un tas de choses en fait, et y’en a encore d’autres que je n’ai pas téléchargé qu’on peut regarder. » Il n’allait pas lister tous les jeux en existence bien entendu, mais c’était un aperçu des possibilités et des styles de jeux qui existaient, rien qu’en co-op, comme on dit. One Two Switch, Super Mario Odyssey, Snipperclips, Overcooked ou encore Mario Kart 8… ils avaient l’embarras du choix.

C’est le film qui a primé pour leur soirée pourtant, constat fait avant la projection que leurs situations diffèrent énormément. Tueuse très jeune, quand lui n’a jamais vraiment tué personne, même s'il a manqué plusieurs fois de le faire, pouvoirs curatifs à la rescousse des victimes. Tueuse contre guérisseur, débat sans fin. «  Peut-être pas, mais ça t’as permis de survivre dans ce monde jusqu’à maintenant. J’imagine qu’une enfant, même jeune, si elle pose problème dans la mafia… On aurait pu te tuer en retour. AU moins, tu savais te défendre dans ce monde là.  » En soit voilà quatre ans, presque cinq peut-être, qu’il était dans la mafia seulement, et il avait déjà réussi à se blesser plus de fois qu’il ne lui admettra. S’il récupère beaucoup de maux, il en est parfois le porteur direct, parce qu’il agit comme un crétin, borné, bulldog enragé et inconscient du danger dans le corps d’une crevette décortiquée, comme disait son chef. Alors peut-être que ce n’était pas l’idéal, mais elle avait du sang froid au moins. Une éducation a la baguette avec laquelle il n’est pas d’accord et une peur de pas grand chose…. et une absence d’humanité peut-être. Robotisée depuis sa plus tendre enfance, programmer pour faire ce qu’elle sait faire de mieux, tuer. Il aurait été formaté de la même façon qu’il n’aurait pas réalisé à quel point c’était anormal, puisque c'était sa seule normalité. Complexe situation, résultats différents. «  Un peu des deux serait pas mal. Toi moins bridée, moi un peu plus discipliné. Ça nous rendrait service à tous les deux. » d’être à la fois l’un et l’autre, capable de jongler entre les masques. Était-ce réalisable ça c’est une autre histoire dont il préfère ignorer la réponse, c’était hypothétique, du moins de lui apprendre à respecter certaines règles. Alejandro avait déjà essayé et il se souvient encore lorsqu’il fait craquer ses phalanges qu’il a échoué et lui a bien fait sentir. Autant alors commencer par lui apprendre un peu de pop-culture, apprendre à se reposer, ne rien faire devant la télévision hormis manger un bout de pizza, comme une personne normale.

Une normalité déconcertante comme ce soir-là, où sentir sa joue contre son épaule était finalement la seule source d’étonnement, mais il n’allait pas s’en plaindre, n’allait pas bouger de la soirée de peur de la faire bouger à son tour, s'appuyant à peine sur elle en retour de peur de la faire partir. C’était bien, cette simplicité.

Le lendemain rien de bien exceptionnel n’arrive non plus: et tant mieux. La matinée plus que flemmarde et l’après-midi qui se passait doucement, l’explication du jeu fournie, en tout cas dans les grandes lignes, de quoi aider un peu pour le tutoriel il laisse Aura faire, se calant près d’elle pour voir ce qu’elle faisait, vulgaire excuse pour rester à côté d’elle, le bras sur le dossier du canapé. Sur l’écran Link bouge et les explications du jeu continuent, malgré sa question. «  Non, on peut pas. Pas dans celui-là en tout cas. » Bientot, même. Dans le prochain jeu...Mais ça il ne le sait pas encore. Dans d’autres jeux, d’autres franchises c’était déjà le cas… Peut-être qu’il aurait dut lui expliquer Bayonetta, mais la difficulté du jeu n’était pas la même, pour le coup. Finalement, jouer à Mario Odyssey n’est pas une bonne idée non plus. «  La mécanique de l’histoire est expliquée au fur et à mesure, plus que dans les jeux précédents. Mais en gros, Link est son protecteur, puisqu’elle n’a pas encore les pouvoirs surpuissants supposés sauver le monde dans lequel ils vivent. Du coup elle est vulnérable aux attaques, on ne lui a jamais appris à se défendre vu qu’elle était supposée avoir des pouvoirs supposer enfermer le mal et le détruire… Mais elle les a jamais eu, alors, on lui a refilé Link. Et elle le détestait, bien entendu. Il a dormi cent ans par qu’il a failli mourir en la protégeant. C’est elle qui l’a sauvé, en l’amenant là. Il était juste si détruit, et son épée avec, qu’il a mit cent ans à se reconstruire dans le temple. » Explication sommaire du jeu en évitant de trop lui en dire. Nintendo expert dans l’art de mettre les héroïnes au second plan, mais au moins Zelda a le mérite de vouloir être indépendante et le fait comprendre très clairement, malgré son rôle à remplir. Au contraire de Peach. Enfin, ça, elle le découvrir le par elle-même. Ca, et les Gerudos. «  Le tout maintenant, c’est de comprendre ce qu’il s’est passé… et la retrouver. Ils ont annoncer la suite du jeu, alors j’imagine qu’on verra ce que ça donne. Qui sait, ce sera peut-être un jeu en coopération avec les deux personnages si il arrive à la trouver. » Qui sait, ce serait même très arrangeant. Et une nouvelle excuse en poche pour lui, en prime. Il fallait bien une résolution de ce fragment d’histoire.. Et lui, connaissait la fin du jeu. Savait qu’elle avait réussi à utiliser ses pouvoirs pour le sauver des gardiens, savait que l’épée de Link lui a parlé pour cette raison. Pas besoin d’entrer dans les détails et sur la fin du jeu, cela lui couperait toute envie d’y jouer et ce n’est pas le but du tout.

Le temps qu’il explique le pourquoi du comment, Aura avait déjà eu le temps de se débrouiller un peu, d’essayer d’aller à gauche à droite.. Puis un peu trop à gauche. Game over, pour une chute malencontreuse qui arrive à tout le monde, mais ça le fait rire légèrement, parce qu’elle ne s’y attendait définitivement pas, surprise au possible. Il se veut rassurant en posant sa main sur l’épaule opposée, léger mouvement d’apaisement pour la rassurer face à la première défaite.  «  Mais non, t’en fais pas. Faut juste… Penser que y’a du vide sous les pieds de Link et qu’il peut mourir bêtement. Tu vas voir, tu vas beauuuuucoup tomber dans ce jeu. Surtout dans les temples. Mais tu peux revenir, donc c’est pas grave. Plus tard tu auras des éléments pour t’aider, en plus, à survivre un peu aux chutes. » Encore au début du jeu c’était impossible, bien entendu. mais bientôt, elle pourrait le faire… Il suffisait d’être patiente, rien de plus. «  On peut faire oui. C’est clair que ce sera plus confortable pour toi que mes fringues. Tu vas trébucher dans mes jeans, sont un peu trop long. » Peu de le dire. Si une ceinture ferait l’affaire à la taille, il faudrait retrousser le jean sur trente bons centimètres pour que ce soit supportable. Autant dire que c’était pas vraiment faisable. Cela sonnait donc le retour vers Little Italy...Mais pour une durée limitée. Le but était bien de rester ici, plus longtemps même, à jouer aux jeux vidéos et à regarder des films. «  On risque pas de nous voir ? » Non pas que ça le dérangerait en temps normal, mais après son départ mouvementé de son quartier, n’était-ce pas un peu compliqué ? Et si la mafia la cherchait, comment expliquer qu’elle était à Delray, chez un calavaurien depuis deux jours... Ils seraient mal.



CODAGE PAR AMATIS
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mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2703
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 SSpdNeI Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 5E5Mv79

Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 181020070224358962
mimitueuse
Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Empty
Beating heart of stone. (Clemens) - Sam 17 Aoû - 21:21

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Les jeux vidéos. Les films. Les séries. La pop culture de manière générale. La voilà en train de découvrir un monde qu’elle n’avait fait qu’observer de son piédestal, de son Olympe aujourd’hui décimé. Mais elle apprenait. Il faut dire que Clemens était bon professeur à ce sujet. Bien différent d’elle, baignant dans une culture et une éducation à l’extrême opposé de ce qu’elle avait pu vivre… Il la complétait en quelque sorte, lui offrait une nouvelle perspective. En fait, rien qu’avoir réussi à la faire boire à leur première rencontre était un exploit. C’était un regard qu’elle portait à une porte entrouverte, dont la lumière l’attirait tout en l’effrayant inexorablement. Elle avait beau être une déesse, dont la puissance était montée d’un cran, être une mafieuse, dont l’éducation se reflétait dans ses décisions et sa tête froide en toutes circonstances. Si Aura clamait haut et fort n’avoir peur de rien, la réalité était nettement plus nuancée que cela. Elle avait peur oui. De perdre des gens que finalement, elle appréciait réellement. De ne plus être à la hauteur. De perdre le contrôle. Car le pouvoir entre ses doigts devenait de plus en plus dangereux.

Il avait raison. Chacune de leurs qualités pourrait contrebalancer, nuancer les défauts et manquements de l’autre. Par ailleurs, elle ponctua simplement ses propos d’un hochement de tête, et d’un sourire. De quoi montrer son accord, sans forcément relancer la discussion. Le film allait se lancer bientôt, et elle tenterait d’en comprendre le maximum, pour ne pas poser de questions stupides. Déjà qu’elle n’aurait pas la majorité des diverses références, si en plus elle s’interrogeait sur des détails stupides, faisant qu’elle en loupait encore d’autres… Non, juste profiter, écouter, comprendre, noter dans un coin de son esprit les incohérences… En s’endormant à moitié sur l’épaule de Clemens.

**

Explications écoutées, testées dans la foulée, et l’avancée dans le jeu se faisait laborieusement. « D’accord… Je comprends mieux. » Pause. « Et elle a disparu aujourd’hui ? » Parce qu’elle ne la voyait nulle part. Et son esprit n’était pas capable de faire le lien entre la voix féminine perçue. Ou, pour elle, tout cela indiquait qu’elle avait péri en sauvant le jeune homme se réveillant dans le sanctuaire. Médium qui s’exprimait dans son schéma de réflexion actuel. Après tout, Aura n’allait pas inventer ou penser à quelque chose qu’elle n’avait jamais vécu. Et l’immortalité possible de Zelda, cette héroïne dans l’ombre, pourtant porteuse de lumière, elle ne la percevait pour le moment pas. Néanmoins, le jeu était prenant, histoire et fin qu’elle tentait de lire entre les lignes. C’était son jeu finalement, de vouloir deviner les conséquences possibles. C’était ainsi qu’elle parvenait à survivre dans ce monde. Les plans se faisaient et se défaisaient dans cet esprit façonné pour agir de la sorte. Et un jeu vidéo n’était qu’une somme de calculs. Quand il était en ligne, ou à multiples choix. Zelda était plutôt du genre linéaire, avec un seul type de fin, mais diverses manières d’y parvenir.

Y’eut une moue sur son visage, après l’étonnement de la chute. Un bras autour d’elle, légère pression, contact qu’elle accepta. Confiance qui se resserrait pour Clemens au fur et à mesure. « Ah… Je pensais que c’était un héros. Normalement, dans la littérature, ils trouvent toujours un moyen de s’en sortir. » Pauvre gamine qui peinait à comprendre la réalité du monde dans lequel elle évoluait. C’était à portée de mains, et en même temps, elle oubliait souvent la normalité en dehors des mafias, que l’ichor n’était pas l’apanage de tous, mais plutôt d’une minorité. « Il n’est donc pas immortel. Même si je revis à chaque fois, il peut mourir. C’est bon à savoir. » Elle marmonnait un peu Aura, piquée dans la fierté qui habitait son cœur. Pourtant, elle n’était pas mauvaise perdante. Juste… Elle gagnait plus qu’elle ne perdait. Et si l’échec lui faisait face… C’était que la Faucheuse n’était pas bien loin. Car dans son monde, c’était la victoire avant tout. Décevoir entraînait souvent une élimination. Sauf si on connaissait les ficelles du monde de l’ombre.

Elle s’étira, déposa la manette un instant à côté d’elle. « On ira de nuit. » Pas très étonnant pour l’oiseau nocturne qu’elle était. Et avec un hybris toujours hyper sensible, mieux valait éviter la lumière naturelle. « J’ai réussi à cacher pendant huit ans ma réelle implication dans la Camorra. Et puis je connais les diverses rondes possibles. » Non pas qu’elle les organisait, mais comme elle lui avait si bien dit, dans ce monde, les informations, c’est le pouvoir. « Et je peux me permettre d’utiliser mon pouvoir pour terminer de nous camoufler si besoin. » Elle ne tiendra pas longtemps malgré tout. « Mais on a encore un peu de temps avant d’y aller. » Et elle ne comptait pas se laisser battre par une vulgaire intelligence artificielle.

**

Lune qu’elle percevait du coin de l’œil, alors qu’elle mettait un pied dehors pour la première fois depuis deux jours. Les ténèbres avaient quelque chose de rassurant autour d’elle, venaient comme se lover à ses pieds. Hécate enveloppait de plus en plus Aura, sans jamais empiéter sur sa personnalité. Néanmoins, les pouvoirs semblaient aussi s’affiner, et on n’échappait pas à ses attributs… « On peut y aller je pense. Plus vite on revient, mieux c’est. » Un sourire. Elle n’avait pas envie de s’attarder dans les ruelles italiennes, bien qu’elle doute qu’Augustin y soit. Les côtes brisées d’Alan avaient dû les emmener à l’hôpital pour quelque temps…

Quartier voisin, pourtant, elle fut moins sur ses gardes à Delray qu’une fois la frontière franchie. Par ailleurs, plusieurs détours furent empruntés, pour éviter les groupes échangeant en italien sur le chemin. Et les ombres finirent par faire un écran, à l’approche de la porte arrière de son immeuble. Ce ne fut d’une fois celle-ci refermée derrière eux que l’avocate stoppa le don, définitivement. Cela coûterait trop de le relancer une minute de plus… Deux, cela était de trop. « Il y a des vêtements que je dois prendre en particulier ? » Si non, ce serait les tenues habituelles… Mais comme Clemens l’avait emmenée dehors la dernière fois, peut-être qu’il lui faudrait une robe. Ou quelque chose du genre. Enfin, ce n’était pas comme si elle était au courant des sorties de la vie réelle…



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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
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THE DARK SIDE
maldwyn jones II
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aura sciarra II
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THE DAWN WILL COME
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FAMILIA
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OUT OF MY MIND
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Beating heart of stone. (Clemens) - Sam 17 Aoû - 23:12

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Expliquer toute une franchise de jeux vidéos c’était compliqué, alors, heureusement que ce jeu là pouvait tenir debout sans les autres, sans besoin d’un milliard d’explication sur les différentes époques et volets de la saga née la même année que lui, c’est dire à quel point ça remonte. « Elle est à l’intérieur du château oui. C’est elle, qui retient Calamity Ganon à l’intérieur avec ses pouvoirs.. Depuis cent ans. Et elle a besoin qu’il vienne l’aider à tuer Calamity avec l’épée, bien entendu. » La clé de cette histoire pourtant c’était bien Zelda et la découverte de ses pouvoirs quand elle en avait le plus besoin. Là-dedans, Link n’était que le chevalier l’accompagnant et même si le héro de Hyrule était le personnage joué, l’héroïne principale reste Zelda, la franchise pourtant son nom et non celui de l’hyrulien qui n’avait pas forcément les même aspect stéréotypés des héros de romans. Dans les livre les gens s’en sortent toujours. Dans les jeux… Il faut mourir à chaque erreur, chaque obstacle avant d’y arriver. Même si au bout du compte, le jeu ne mémorise en rien les morts, le joueur lui se souvient amèrement des heures passées sur un puzzle compliqué, ou bien une stupide erreur de bouton qui a coûté des heures de gameplay. Et c’est comme ça avec tous les jeux, certains avec plus de conséquences que d’autres, parfois les choix du jouer vitaux pour la suite de l’histoire, parfois les morts définitives aussi. C’est un autre monde qui s’ouvre à elle, plein de son jargon bien précis, de ses coutumes, ses mécaniques qui font que, plus on joue, plus on sait comment cela fonctionne et moins c’est frustrant de se trompe, comme par exemple, pour une vulgaire chute qu’elle arrivera a maitriser plus tard. « Pas vraiment non, mourir fait partie du jeu. Il faut être plus que doué pour ne pas mourir une seule fois bêtement, c’est quasiment inévitable. Et oui, c’est ça. Tu revis, mais Link est même loin d’être immortel...Mais tu vas pouvoir gagner des points de vies au fur et à mesure du jeu.. Cela lui permet de ne plus mourir pour un rien comme au début. » Les fameux Heart Containers qui ont une place importante dans l’univers du jeu. Sans eux, impossible de retrouver l’épée perdue d’ailleurs. Alors il fallait en récupérer un maximum, de ces coeurs. C’est toujours utile, surtout la nuit. Un peu comme dans leur monde c’est là où les ennemis sortent le plus, pourtant, pour elle, cela semblait être la meilleure option. La plus discrète en tout cas, c’est certain. Ils allaient donc se glisser chez elle en évitant au mieux la Camorra, quitte à utiliser ses pouvoirs et il l’espère un peu, au fond, curieux de voir comment elle peut s’en servir… Autrement qu’en le forçant à rester immobile. Si cela leur évitait un incident entre deux mafias c’était encore mieux. parce qu’au final, elle n’avait rien à faire à Delray et lui, n’avait rien à faire à Little Italy... Heureusement que leurs partis n’étaient pas en guerre, et il espère que ça n’arrivera pas. Ce serait stupide. Puisqu’ils avaient encore du temps alors, autant s’installer confortablement. Aura avait après tout une calamité à battre.

**

On peut y aller, qu’elle confirme.
Quand la nuit tombent ils finissent par mettre le nez à l’extérieur de l’appartement, la porte fermée à clé malgré les protestation du chat qui voulait lui aussi partir en vadrouille malgré l’impossibilité de Clemens de l’emmener se promener dehors. Ils avaient une mission à remplir.. Pas un chat à sortir. PLus vite ils étaient partis et plus vite ils seraient rentrés, et ça, c’était l’idéal pour l'ermite qui n’avait pas envie que les choses changent pour le moment. A pieds ils dévalent les rues de Delray Hollow sans se soucier finalement des gens peuplant les rues. Les alliés du thaumaturge, qui n’allaient pas leur chercher des problèmes hormis lui poser des questions pour savoir avec qui il était. C’était plutôt ça qui allait choquer, qu’il puisse avoir de la compagnie.

Si le chemin jusqu’à Little Italy est calme, la tension monte une fois dans le quartier. C’est là où ils devaient faire attention, Clemens suivant Aura sans trop de soucis, les pas qu’il faisait bien plus grand que ceux de l’avocate qui le qui vive jusqu’à la cours arrière de l’immeuble, dont elle ouvre la porte cachée sous le curieux voile d’ombre les protégeants, qu’il observe avec attention. Il était rare au final pour le thaumaturge d’observer les pouvoirs des dieux. En tout cas, des pouvoirs se manifestant ainsi, qui ont un impacte visuel plutôt que ceux altérant la personnalité par exemple.

Une fois à l’intérieur seulement il réalise qu’il est chez elle, dans cet endroit dont il avait eu peur, des mois plus tôt, dont une poignée de porte devait coûter deux fois la somme de son loyer. Il exagérait surement, mais c’était luxueux. Le marbre au sol en était la preuve, si bien que c’est avec précaution qu’il marche dessus, de peur que la semelle de ses bottes ne laisse ces vilaines marques de caoutchouc sur le sol comme elles le font d’habitude. Il se content de la suivre à travers l’immeuble, grimpant un étage, ou deux peut-être, pour rejoindre un dressing aussi grand que son salon. Pourquoi restait-elle avec lui, sérieusement. Un travail humanitaire ? Ou bien c’était vraiment la seule personne disponible chez qui se faire oublier ? Clairement personne, personne, n’irait la chercher chez lui. C’était une bonne planque, définitivement. A défaut de savoir quoi faire, Clemens s’appuie sur un des murs, attendant patiemment qu’elle est terminée de récupérer ce qu’elle cherchait, pas forcément utile dans ses réponses. Qu’est-ce qu’elle devait prendre, après tout. « J’en sais rien...Je ne suis pas expert en la matière je dois l’avouer. » Réponse de mec, un peu paumé. Si elle lui demande de choisir entre un rose saumon et un corail, il ne saurait même pas faire la différence entre les deux couleurs puisqu’il ne porte que du gris, du noir, du noir et… Et encore du noir. Au moins le sang ne se voit pas, c’est discret, ça tient chaud l’hiver comme l’été et ça permet à tout le monde de savoir qu’il n’est pas de bonne humeur. « Sans rien ça me va parfaitement aussi. Mais si tu insistes... » Il se fait sourire, avec sa réflexion débile. Bien entendu ça n’allait pas le déranger. Pire, il se proposait pour lui tenir chaud si elle avait froid comme ça, faudrait pas qu’elle tombe malade. Tout allait, en tout cas, vers la même conclusion. Il s’en fiche de ce qu’Aura pouvait porter, loin d’être superficiel, vivant avec les mêmes vêtements depuis l’adolescence ce n’est pas lui qui allait la juger là-dessus. Même si elle était magnifique en robe, au casino lors de la soirée entre leurs mafias. Ce n’était simplement pas une nécessité. Ils pouvaient très bien sortir sans porter de robe et de smocking. « Tu veux sortir avec moi, lundi ? » De brut en blanc, il demande, pendant qu’il en avait encore le temps et la chance. « Je me dis que c’est l’occasion de sortir dîner. Et faire la fête. Pas besoin d’être sur ton trente-et-un pour autant. » Puis, il rajoute. « Tu es parfaite comme tu es, peu importe ce que tu portes, de toute manière. » Évidence, pour le prophète. La déesse n’avait aucun effort à faire pour lui plaire, c’est lui qui devait faire des efforts. Surtout s'ils allaient quelques part de bien et pas au fast-food du coin pour dîner. Même si il déteste ce fichu costume, il ferait l’effort de le mettre et d’organiser sa tignasse si ça pouvait l’aider, mais Aura, du moment qu’elle était là, c’était déjà parfait.

**

Les affaires rassemblées, ils embarquent le tout direction Delray, le retour parfait miroir de l’aller. Il fallut faire des détours, encore, plutôt que de suivre le chemin les ramenant directement à chez lui, mais le sac de transport sur les épaules il n’allait pas se plaindre de la sortie avec elle, petite pause dans ces journées passées sur le canapé, un changement agréable en sa compagnie. La rue est retrouvée et l’appartement ouvert, les sacs déchargés. Tout aurait pu annoncer une autre soirée normalement ponctuée de jeux vidéos, si une heure après leur arrivée la porte n’avait pas sonnée et derrière elle… Ce n’était personne d’autres que le capitano redouté.



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Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2703
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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Beating heart of stone. (Clemens) - Lun 19 Aoû - 1:51

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Le scénario lui semblait étrange, pourtant, elle ne tenta même pas de répliquer aux explications de Clemens. Aura avait compris qu’il lui faudrait avancer dans l’histoire pour y trouver un quelconque sens, surtout sur une telle licence. Ce jeu n’avait pas l’air d’être le premier de la série, et pour un peu que toutes les histoires soient liées, elle n’était pas dans la merde pour que tout ait un sens. Enfin, avec la magie d’internet, si elle s’y penchait un peu, elle pourrait sans souci trouver les grandes lignes directrices et théoriques de cette ligne de jeux. Ce serait peut-être intéressant… « D’accord. Donc faut quand même que je fasse un minimum attention pour ne pas mourir bêtement et perdre ma progression. » Ca, elle pouvait le concevoir. C’était comme dans n’importe jeu de plateau, ou de casino. Calculer ses coups, faire attention, prévoir pour ne pas se retrouver au tapis en ayant tout perdu… Elle connaissait. C’était comme les échecs, si chéris par son ancêtre. Il lui en avait appris les rouages, et des parties, elle en avait joué, que ce soit contre lui… Ou contre Augustin. Enfin, ça faisait longtemps qu’elle avait abandonné ces loisirs, bien qu’une partie lui plairait bien.

**

Il fallait quitter la console, traverser les deux quartiers pour arriver jusqu’à l’immeuble. Celui-ci n’était pas gardé, preuve que son très cher oncle n’avait pas encore transmis une quelconque disparition… Et que la Camorra ne s’inquiétait pas réellement. Ca ne l’étonnait pas Aura. Puis elle avait toujours été suffisamment secrète pour que quelques jours à l’écart n’étonnent personne. Elle était une espionne après tout. Et parfois, n’être qu’une rumeur lui manquait un peu. Mais le rôle de sous-boss n’était plus entièrement compatible avec les ombres. Y’avait toute cette représentation qu’on pouvait lui demander de faire, toutes les autres mafias à entrer en contact avec… Ca lui rappelait son passé, l’Italie. Fille prodige qui se jouait des réceptions, qui savait comment n’être qu’une arme, certes fatale et enivrante. Elle en avait abandonné une bonne partie en arrivant à Arcadia, préférant les meurtres venant des ténèbres. C’était ce qui la différenciait de Flores par exemple, de nombres de ses camarades. Ce goût du spectacle qu’elle ne possédait pas. Pourtant, il était commun au sein des mafieux. A croire qu’ils signent un contrat pour être le plus dramaqueen possible, notamment envers les traitres. Pour l’exemple.

L’italienne put se reposer une fois la porte refermée. Un soupir quitta ses lèvres. Depuis quand devait-elle agir comme une fugitive dans son propre quartier ? La pensée manqua de la faire rire. Elle l’avait déjà vécu. L’Europe, terre d’enfance, désormais interdite. Les doigts glissèrent dans les cheveux, alors que les conseils étaient demandés à Clemens. A aucun moment, elle n’eut conscience du luxe dans lequel elle baignait. Le marbre sur le sol, les matériaux utilisés pour les meubles… Le coût engendré par cet immeuble était énorme. Pourtant, il restait comme dénué de toute vie. C’était froid finalement, tous ces objets. Blanc immaculé, neige glaciale dans laquelle l’avocate s’était plongée pendant huit ans… « En vrai, ce n’est pas comme si j’avais beaucoup de vêtements différents. » Pas particulièrement intéressée par la mode… Les doigts attrapèrent un sac de voyage qui était posé là, certainement d’une dernière mission, et elle commença à fourrer les jupes, pantalons et chemisiers dedans. Impossible de savoir combien de temps elle resterait chez Clemens, alors, autant prévoir large.

Remarque qui la fit se stopper, relever la tête, un léger sourire en coin sur les lèvres. « Il est vrai que ma proposition de la dernière fois tient toujours… » Si ça te dit. Ca pourrait être un jeu. Mais si elle ne l’appréciait pas, elle n’y rentrerait pas. Plusieurs avaient tenté avant lui, et tous avaient fini avec un cocard, voire pire. Alors, pour que l’homme s’en sorte aussi bien… Regard amusé, joueur, pour continuer sur sa lancée.

Proposition de sortie, et elle se demanda un instant s’il y avait quelque chose de spécial lundi. Une fête particulière ? Encore un truc dont elle n’avait pas idée en tant qu’italienne pure souche ? Halloween était l’un de ces moments auxquels elle ne s’était jamais fait, il pouvait donc y en avoir d’autres. « Bien sûr. » Pourquoi dirait-elle non ? A part si elle n’est pas physiquement en forme, il n’y avait aucune raison qu’elle refuse. Bien qu’elle n’y soit pas habituée. Fallait bien sortir de sa zone de confort, avec tout ce qui lui tombait dessus…

Aura attrapa alors une robe, noire, et une paire de talons plus habillée. Certes, Clemens lui avait signalé qu’elle n’avait pas besoin d’être sur son trente-et-un, néanmoins, ce serait toujours plus sympathique de faire attention. Et puis, si elle en avait envie, elle avait le droit. « C’est gentil. » Un murmure quitta ses lèvres, et le regard se détourna un instant. Mal à l’aise, elle manqua de se prendre les pieds dans son sac en refermant les portes de son dressing. Et elle ne savait même pas quoi répondre, laissant simplement le silence jouer, alors que la porte de sortie se rapprochait.

**

De retour à l’appartement, et les affaires furent posées à côté de celles de Clemens. C’était comme s’installer ailleurs, trouver une vraie maison. Et c’était définitivement plus chaleureux par ici. Les muscles douloureux se détendirent, avant de reprendre place devant la console, à une heure à laquelle beaucoup allaient dormir.

Mais pas tous.

Sonnerie stridente, et un regard fut échangé avec Clemens. Qui pourrait venir à cette heure-là ? Inconsciemment, les doigts attrapèrent le couteau laissé sur la table. Au cas où. Jusqu’à ce que la voix de Flores s’élève. Et qu’elle veuille s’enfoncer dans le canapé. Le capitano de la Calavera. Evidemment qu’il fallait qu’il vienne maintenant. Elle se leva, soupira, et salua l’homme dans un anglais parfait. Ils ne s’étaient pas revus depuis… l’accident de Septembre. Et les deux semaines qu’elle avait passées dans le coma. Il ne devait même pas savoir son nouveau rôle au sein de la Camorra, et c’était bien mieux ainsi.

L’étonnement passé, ce fut les remarques et les questions de l’homme qui plurent. Si les secondes n’étaient pas compliquées, puisqu’Aura se contenta d’être succinctes. Pas besoin des détails, juste que Flores reste discret si la Camorra lui demande où elle est. En revanche, les premières… Le capitano n’était pas des plus malins ou discrets, quand il avait une idée derrière la tête. Et si Aura ne comprenait pas tout, elle fut soulagée de le voir quitter l’appartement. Des affaires l’appelaient. Pourtant, le sourire amusé qu’il tenait rendait l’italienne quelque peu sceptique…

Soupir, et elle se laissa tomber sur une chaise. « Il passe souvent à l’improviste comme ça ? » Et elle tenta d’imaginer Alcide, ou Alfonso faire la même chose. « Il devait être inquiet pour toi… » Etait-ce de sa faute ? Pour l’avoir gardé enfermé ces derniers jours…



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Clemens Jones
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SACRIFICES : 635
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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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SEEK AND DESTROY
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ONE EYED HOUND
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THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
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GUIDING LIGHT
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ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
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Beating heart of stone. (Clemens) - Lun 19 Aoû - 12:40

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling



La remarque était un peu déplacée et effectivement, elle eu l’effet escomptée puisque Aura s’arrête un instant, le regarde et sourit avant de renvoyer la remarque. Après des mois, bien entendu qu’il n’avait quand-même pas oublié ce qu’il avait dit et jusqu’où ils avaient cherchés à la provoque. Malheureusement, avec l’alcool, s’en était resté là et l’occasion ne s’était pas représentée depuis, pour ce genre de chose.  Ce n’était qu’une piqûre de rappel des deux côtés, qui ne ternit en rien son sourire. «  Et ça m’intéresse toujours autant. » qu’il réplique. Bien entendu que ça l’intéresse toujours. «  Quand tu seras en forme bien entendu. » Après tout elle venait de se remettre de ses blessures et même si elle n’a plus rien aujourd’hui, c’était tout de même crevant. Bien entendu c’était également une légère plaisanterie, plus que de l’inquiétude. Après tout il était là pour s’assurer qu’elle se sente mieux. Et puis, ça pourrait aider qui sait.

Toujours appuyé contre le mur il la regarde faire, ranger dans son sac vêtement spares vêtements et Clemens compte, sans même s’en rendre compte, ce qu’elle met à l’intérieur. Combien de jour elle comptait rester, ou plutôt combien de temps le sac lui permettrait de le faire avant qu’elle ne parte, ou ne doive repasser ici pour faire le plein. C’était histoire de savoir combien de temps il lui restait avec elle, si il ne foire pas les choses avant avec ses répliques à la noix ou juste, son caractère qui deviendrait épuisant pour l’avocate. Il fallait tirer le meilleur des prochains jours, quitte à lui demander de sortir pour le nouvel an sans avoir absolument rien préparé, sans idée de savoir où réserver ou si c’était encore possible, dans la grande ville surpeuplée. Il improvisera, cherchera cela lorsqu’elle aura le nez sur la console ou lorsqu’elle dormira. Pas besoin de trop réfléchir. De toute façon c’est la réponse d’Aura qui déterminera tout ça, puis elle accepte, préparant une robe et des chaussures plus habillées par la même occasion dans son sac. Un certain soulagement pour le thaumaturge qui s’était rendu l’espace d’un instant en attendant sa réponse, pas forcément certain que cela réussisse. Après tout ils ne sont finalement jamais sortis en rendez-vous. Sauf si la première fois qu’il l’a invité à aller boire un verre compte et si ça c’était leur premier rencard... et bien ils n’étaient pas sortis de l’auberge.

Le compliment ne fait que le confirmer. Si avec son allusion il avait frappé dans le mille et obtenu ce qu’il voulait, sa flatterie elle n’est pas aussi bien reçue malgré sa sincérité. Il entend à peine la réponse, alors qu’elle a totalement détourné les yeux, finalement sortant du dressing après avoir enfoncé quelques affaires supplémentaires dans son bagage. Était-ce si gênant que cela il n’en sait rien, mais le silence dure et il regrette un peu, d’avoir parlé sans se retenir. Lorsque c’est un jeu apparent, la déesse semble beaucoup plus à l’aise que lorsque la sincérité s’en mêle. Il ne peut pas la blâmer bien entendu, puisqu’il n’était pas trop à l’aise avec cela non plus. Il voulait juste le dire, parce que c’était le bon moment pour le souligner, au prix d’une conversation qui ne redémarre pas. Stupide, Clemens, qui en vient à s’inquiéter. Si tout cela n’est qu’un jeu alors il était entrain de perdre en beauté.

**

Le marbre est abandonné pour le parquet abîmé par les années qui craque sous les pas, mais beaucoup plus chaud sous les pieds que la pierre silencieuse. Les humains sont salués à leur arrivé par Salem qui s’enfuit après un câlin quémandé par l’animal, le quotidien reprenant place doucement après avoir rangé les affaires d’Aura dans le placard maintenant partagé, que la brosse à dents et le dentifrice avaient de nouveau voisin sur l’étagère du lavabo dans la salle de bain. Comme si, finalement, elle s'installe ici.  Bien entendu ça n’allait pas duré, mais c’était agréable, de ne pas être seul pour le moment même si Salem comblait un peu le vide depuis le début du mois. Rien n’était comparable à un autre humain, surtout quand il l’a rejoint sur le canapé, s’affalant à côté de la déesse pendant qu’elle reprend sa partie là où elle l’avait laissé. Il finit par s’appuyer contre elle, miroir de la veille où elle s’était aussi permise de s’appuyer contre lui durant le film. Il ne savait pas trop quoi faire de sa main en revanche, idée germant dans sa tête de la distraire en posant celle-ci sur sa cuisse... ça, c’était sans compter sur la porte qui sonne, le faisant sursauter avant même qu’il exécute son plan. Qui cela pouvait être, en plus. Pas de livraison attendue, pas d’amis pouvait le visiter. Il se lève à contre coeur pour aller ouvrir la porte,  Aura déjà armée contre l’assaillant... mais Clemens tombe nez à nez avec Alejandro. Le Capitano, chez lui ? Il accueille d’un ”mais qu’est-ce que tu fais ici ?”, l’espagnol roulant sous la langue bientôt interrompue par l’anglais qui domine la conversation. A ce stade, Clemens pouvait déjà sentir ses joues en surchauffe, sûrement teintées d’un rouge écrevisse inratable alors que le capitano demande si il dérange. C’est parti pour une discussion qui semble ne jamais en finir, le thaumaturge priant n’importe quel dieu pouvant l’écouter de mettre un terme à ce massacre, lui qui voulait se terrer six pieds sous terre, en cet instant.

**

Il ferme la porte derrière Alejandro, soulager au final de le savoir partir avec ses commentaires et ses sous-entendus gros comme des immeubles qui n’aidaient en rien Clemens aux joues toujours rougies. Le gallois soupire lourdement, sans pouvoir s’empêcher de se taper la tête contre la porte, juste une fois, pour extérioriser légèrement sa frustration. Quand il revient dans le salon, Aura a finalement abandonné le couteau sur la table, assise à celle-ci. «  Jamais, sauf urgences et encore il a plutôt tendance à m’appeler, qu’à venir. » Mais c’est qu’il avait une bonne raison. Forcément, quelqu’un les a vu partir et revenir à Delray dans la nuit. En comptant que Clemens avait déjà déclaré avoir gérer la situation avec l’intruse de l’autre soir et de le voir ensuite accompagné, c’est de la pure curiosité qui l’a piqué au point de venir voir si les rumeurs étaient vraies. Qu’Aura Sciarra, était chez nul autre que la crevette décortiquée. «  Non il n’est pas inquiet du tout. Alejandro m’a mit au repos forcé pour quelques semaines... » Il ne précise pas pourquoi pourtant, pas envie d’entendre Aura lui refaire la morale à propos de l’utilisation de ses pouvoirs et du soin qu’il devait porter à sa propre personne, chose qu’il ne fait que par obligation, si il ne veut pas qu’on lui prouve une nouvelle fois, publiquement, qu’il est faible. «  Alors rien d’étonnant à ce que je reste à la maison. J’ai pas le droit de combattre, ni le droit de soigner, techniquement. » Bien entendu, c’était sauf exceptions, sinon Arturo ne serait pas venu le chercher pour ramasser le cadavre dans la rue... Et le soigner si c’était possible. Il allait nettement mieux, de toute manière. Un rapide coup d’oeil à ses mains confirme que les bleus étaient presque tous évaporés, et les phalanges qu’il réussit à mouvoir sans vraiment de douleurs, devaient avoir été réparées. Il devait juste éviter les bras de fer et le vale tudo encore un peu. Il tire une chaise et s'assit lui aussi, la mine légèrement boudeuse. «  Ce qui l’intéresse au final, c’est savoir avec qui je suis. Je sors jamais avec personne publiquement, alors ça a déjà fait le tour du quartier... et c’est l’occasion de m'embêter, voir de me foutre la honte alors cnest irresistible... et je le mérite bien. » Il a fallu de peu de temps pour que l’info remonte, intrigante. Maudits yeux posés un peu partout dans le quartier, grand-mères commères qui balancent les faits et gestes des habitants. Mais merci à elles tout de même, sinon il n’y aurait pas de ragot à raconter, parce qu’elle ne serait plus là pour en être l’objet. Un mince prix, au final, pour qu’elle continue à respirer. Si il l’observe, c’est pour se demander comment il aurait réagit si il était arrivé trop tard. Si justement personne n’avait prévenu. Ca semble impossible et pourtant, c’était proche. Ils avaient même de la chance que l’ichor qu’elle avait encore dans le corps suffisent pour qu’elle puisse vivre sans accroc puisque lui, aurait été incapable de lui en donner sans causer sa perte, son sang universel pourtant poison, pour les gens comme elle. Clemens chasse l’idée de son esprit, préférant au final discuter de l’intrusion de son supérieur à leur soirée. «  Je ne savais pas que vous vous connaissez personnellement, ça fait longtemps ? » Cela au final arrangeait ses affaires et expliquait pourquoi personne n’était venu réclamer des explications. Au moins personne ne viendrait la descendre, c’était une bonne nouvelle. Ca aurait définitivement cassé l’ambiance.




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OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
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TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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Beating heart of stone. (Clemens) - Mar 24 Sep - 23:41

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Elle n’avait jamais eu à vivre avec quelqu’un auparavant. Cela faisait après tout quatorze ans qu’elle avait abandonné le cocon italien pour se réfugier aux Etats-Unis, huit qu’Arcadia était devenue sa nouvelle maison, faite de sang et de meurtres. Indépendante jusqu’au bout des ongles, par choix croiront beaucoup, et ils n’auraient pas tort. Néanmoins, la solitude était surtout liée à son éducation et son passé. Pour partager une pièce avec une autre personne, baisser sa garde à ce point, il fallait faire confiance. Et c’était une expression qu’elle n’avait jamais expérimentée avant aujourd’hui. Le jeu des mafias, où tous pouvaient devenir une traitre. Où tuer permettait toutes les plus basses excavations. Personne ne pouvait être votre ami, et vous devriez voir chaque être humain comme des menteurs, cachant dans leur dos une lame capable de vous transpercer. C’était l’état d’esprit d’Aura, ce qui lui permettait de briller dans l’espionnage et le monde criminel de façon plus générale. A toujours imaginer le pire, à souvent s’attarder sur les plans les plus tordus possibles, elle en devenait dangereuse. Et son physique le lui permettait aussi. Personne ne voyait derrière les traits de poupée. Avoir l’air faible est la plus grande force qu’un assassin peut avoir.

Enfin, à ressasser le passé, elle n’avancerait jamais. Même s’il fallait bien qu’elle se rende compte qu’elle ne valait rien en situation sociale. Même les sous-entendus et remarques de Flores lui passaient par-dessus la tête. L’espagnol était parfaitement compris, mais l’anglais est réclamé rapidement par la jeune femme. Pas question de laisser transparaître sa connaissance de la langue. Pour l’instant, elle voulait que tous la croient simplement capable de parler italien et anglais. Pour les trois autres qui s’ajoutaient à la liste, c’était des secrets bien gardés. Et il y avait le japonais. Etrangement, celui-ci n’avait pas été aussi facile que les autres à ancrer dans sa mémoire. Il faudrait qu’elle s’y accroche à nouveau… « C’est ce que je me disais. Ce n’était pas son genre… Mais tu appartiens à sa famille. » Et elle savait que le capitano était très attaché aux siens. Une faiblesse, tout comme une force. Il ferait n’importe quoi pour eux. Sentiment qu’elle comprenait, sans réellement comprendre. Peut-être l’avait-elle ressenti, à cette époque où elle aurait tout sacrifié pour les siens. Peut-être s’en moquait-elle aujourd’hui, de cette pseudo-famille à qui elle était rattachée… « Je ne savais pas que tu parlais espagnol. » Même si c’était logique. Juste une agréable surprise, accompagnée d’un sourire de sa part. Autant avouer à côté de cela que les anglais et américains n’étaient pas reconnus ou réputés pour apprendre une autre langue que la leur…

« Au repos forcé ? » Le sourire disparut, un sourcil s’arqua. Qu’avait-il fait ? Le regard scruta alors à nouveau le corps, la chair qui dépassait des vêtements. Que ne lui avait-il pas dit ? Avait-il d’ailleurs le droit de la soigner dans ces conditions ? « Pourquoi l’as-tu fait moi ? » Enfin, vu son état, ce devait être une question de vie ou de mort… « Enfin, merci pour ça tout de même. » Aller, un peu de gratitude. Même si une part d’elle voulait lui faire la morale dès à présent. Cependant, la mine boudeuse eut raison des dernières poches de résistance, et dans un soupir, elle effaça l’idée de son esprit. Il n’avait pas l’air d’avoir besoin qu’elle s’y mette aussi. Une seule personne lui avait suffi, même si elle se demandait comment Flores s’y était pris pour lui faire entendre raison. Pas doucement vu le capitano.

« Il a un passe-temps bien étrange… » Une lueur traversa son regard. Glaciale, en même temps qu’une certaine soif de sang remontait le long de son échine. Assassin. « Tu aurais dû me le dire, s’il t’emmerdait, je l’aurais fait partir plus rapidement. » Et le calme revint, dans ce qui semblait être un claquement de doigts. Moment suspendu qui reprend son cours, sable qui court à nouveau dans le sablier. « Mais c’est plutôt intéressant comme fonctionnement. Ca permet d’avoir des informations fiables, rapidement. » Et l’espionne en elle ne pouvait que faire le parallèle avec les mamma italiennes. Un secret n’en restait jamais un longtemps dans les villages. Il semblerait que les pays hispaniques fonctionnaient de façon similaire. Et eux l’avaient implanté jusqu’ici. Intéressant. La mafieuse reprenait ses droits quelques secondes, avant de se rendormir. Ce n’était pas le moment pour elle de revenir. Plus tard. Quand elle aura trouvé l’équilibre. Quand elle ne poursuivra plus ses chimères.

« On ne se connait pas depuis si longtemps… » Le passé revenait. Après tout, ils ne s’étaient croisés que quelques fois. Et à chaque fois, Flores avait frôlé la mort, tel le gamin immature qu’il était. « Mais il croyait aux rumeurs me concernant. » Ca lui arracha un sourire amusé. Dangereux. « On s’est croisés la première fois à un restaurant italien. Lui est plutôt connu dans le milieu, il ne se cache pas vraiment. » Pas vraiment son cas. « Mon nom a été dit, ça l’a intrigué, et il a eu tôt fait de me faire comprendre que j’étais bien plus petite que ce qu’il imaginait. C’est dingue ce que l’imaginaire des gens peut inventer. » Au moins, elle n’inspirait pas le danger. Ce qui rendait la peur encore plus viscérale chez ses proies quand elle se mettait en mouvement. « Il voulait deviner qui m’habitait, vu qu’aucune information n’avait filtré à ce sujet-là. Je voulais récolter des informations. On a fini sur une démonstration de pouvoirs, il s’est ouvert la carotide, j’ai dû le ramener en catastrophe en voiture par ici. » Pause. « Ma précieuse voiture tâchée de sang… » Quel mauvais souvenir.

« Et la seconde fois il a eu envie de m’embarquer dans un parc d’attractions. Trois snipers ont tenté de le descendre, deux y ont laissé la vie, et Flores a failli me tuer. » Deux semaines de coma. Un mois d’hôpital. Les poumons encore atrophiés aujourd’hui. Ca nécessiterait encore du temps, de l’entraînement, pour retrouver ses capacités de respiration. Heureusement qu’elle ne faisait pas d’apnée, ni de combats d’endurance. « Autant dire que mes rencontres avec lui ne sont pas de tout repos. Mais ça permet d’être d’autant plus au courant de sa dangerosité. » Le regard se perdit quelques secondes dans le vide. Il fallait être honnête, les deux gradés se ressemblaient dans le fond. Passé similaire, héritiers qui avaient tous deux refusé la couronne qui leur était due. Juste lui se brûler les ailes au soleil, quand elle se glaçait sous le regard de la lune.

Puis elle se rendit compte, de ce qu’elle venait de raconter. Des événements dangereux, qui pourtant la laissaient de marbre. Flirtant avec le danger au quotidien, elle en oubliait que ce n’était pas le cas pour tous. « Pardon. » Elle ne voulait pas l’inquiéter. Et peut-être venait-elle simplement de faire le contraire…



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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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Beating heart of stone. (Clemens) - Mer 25 Sep - 1:22

Out Of My Mind.

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La porte close il respire, et la conversation reprend. De quoi se poser des questions, notamment sur le fait qu’elle connaissait bien son chef, mais ce qui la perturbe, elle… est au final très anodin, banal...Quand on est dans une mafia étrangère à la sienne, il faut savoir s’adapter et heureusement, Clemens partait avec un avantage qui l’a considérablement aidé, ici. «  Pas trop le choix, dans le coin. Mais heureusement je savais déjà avant. J’ai grandis dans le sud de la californie. Une partie du personnel qui s’occupait de nous était mexicain, alors je me souviens même plus avoir appris, j’étais trop petit. Je sais juste...et autant dire que ça aide. » c’est comme apprendre à parler tout court, il a appris, et maintenant il savait, comme toute chose fondamentale, ça n’a pas été sur les bancs de l’école qu’il a été éduqué sur cette langue qui n’est pas la sienne. Elle quitte ses lèvres avec une facilité déconcertante qui facilite son quotidien ici. Parce qu’il a beau être un gringo et son accent n’est peut-être pas impeccable lorsque son anglais ressort et qu’il fout un coup de pieds au cul de la langue latine, mais il se débrouille considérablement bien, pour un gallois. Si bien qu’on oubliait presque les cheveux blonds et les yeux bleus lui valant ce surnom, el rubio, qu’il arborait malgré cette impression de ne pas être à sa place parmis eux. Marquant autant sa différence que son appartenance qu’il paye de la même façon que les autres, peut-être plus. Par le sang qu’il empêche de couler et celui qu’il verse, par les blessures qu’il arbore pour soulager celles de ses frères et soeurs. Peu importe au final si c’est sur cette terre ou sur une autre qu’il est né, si la peau n’est pas aussi caressée par le soleil que la leur. L’hémoglobine reste rouge et sa dévotion n’est plus à prouvée.

Et cette hargne, Clemens ne la dirige pas toujours bien. La colère, la frustration mène parfois à de la pure sottise et cette dévotion sans limite porte préjudice à ses capacités, à son utilité ici mais surtout..A lui-même. Il a fallu du temps pour comprendre que ses pouvoirs n’étaient pas la seules choses qui les intéressait, mais qu’il était aussi apprécié, par les siens. Irréel, pour quelqu’un qui n’a jamais compté aux yeux d’un autre personne. Alors la virulence d’Alejandro à son égard et la leçon reçue sonnaient toujours aussi étrange, dans sa tête. Il en avait honte, du coup, de ces blessures, de cette journée, parce qu’il ne savait toujours pas quoi en faire, même quasiment un mois plus tard, alors que les phalanges, vers qui il baisse le regard, ne sont plus aussi abimées qu’elles ne l’étaient. «  Je me suis blessé. » dit-il en levant les mains, un peu. Elle avait déjà vu, elle savait. Mais c’était pour préciser la zone précise qui lui avait valu ce repos obligatoire. Au final, il devait sa lenteur de guérison à son estomac. La plaie était cicatrisée mais il ne fallait pas sortir d’une grande école pour comprendre que l’éventration était la cause du reste. Des bleus qui durent, des cicatrices qui disparaissent trop doucement, parce que le corps avait plus urgent à réparer, avant de s’atteler aux petites choses. La soignée, par contre, restait élémentaire. Maintenant que les pouvoirs étaient maîtrisés, maintenant qu’il avait vu assez de sang pour une existence entière et sauvé tant de vie, il savait qu’il en était capable, simplement. Même dans son état. «  Je n’allais pas te laisser mourir. » qu’il souffle, évidence même. Il l’aurait fait pour n’importe qui, mais ne le précise pas. Pas envie d’entendre une énième fois qu’il est inconscient du danger. Les interdictions de Flores au final il s’en foutait royalement. Encore plus, si ça la concerne elle. Hors de question de la laisser mourir. Si il relève les yeux, ce n’est que très rapidement avant qu’il ne fuit de nouveau, les yeux sur ses mains abîmées.  «  De rien. » Qu’il ajoute simplement, préférant enterrer tout ça, très loin.

Flores, au final, monopolisation la conversation de nouveau… Et pas pour le meilleur. C’est qu'Aura était prête à en découdre avec le capitano. Une horrible idée si il voulait conserver tout ça, un peu des deux mondes, l’italienne d’un côté et la calavera de l’autre sans être forcé de renoncer à sa présence pour rester avec les siens. Pour le moment, les choses étaient idéales, avec leurs camps maintenant alliés et l'autorisation qu’elle avait de marcher dans leurs rues.. Ce serait stupide de changer tout ça pour des idioties et au vu de son regard, elle était sérieuse. «  Non non... Je lui rends bien… J’écoute rien, je me mets en danger stupidement… Et j’ai un gros soucis avec l’autorité. ALors il peut me faire la misère un peu, c’est de bonne guerre. » Il sourit, amusé. Même si il se souvient encore de la violence d’Alejandro contre lui et de la douleur qu’il a ressentis, c’est de bonne guerre, comme il dit. «  Ici, on dit qu’on est des hermanos, tous. On se comporte comme tel. Si j’ai le droit d’être le petit frère insupportable, il a le droit d’être le grand-frère irritant aussi. » Même si ça lui porte préjudice et qu’il était préféré de loin rester sur le canapé avec elle alors que la switch était restée bloquée en mode pause depuis tout ce temps. Oh il lui ferait surement la remarque, un de ces jours, qu’il l’avait dérangé. Mais ce serait surement le rendre encore plus fier. Il pouvait déjà imaginer le sourire victorieux sur les lèvres du capitano… Et des nombreux commentaires qu’il pourrait lui faire. Autant ne rien dire alors, peut-être. SI il ne réagit pas plus peut-être qu’il arrêterait ses visites… Et qu’ils seraient tranquilles, la prochaine fois. Une perspective plus agréable que de s’engueuler avec lui.. ou qu’elle en face de même, surtout s’ils se connaissent déjà bien. Aura expose avec méthodes leurs diverses rencontres, les évènements s'enchaînent et il est capable de les reconnaître, de savoir les retrouver dans le temps. parce qu’il a entendu les autres en parler ou parce qu’il a fallu soigner le capitano, que ce soit lui ou un autre thaumaturge peuplant leurs rangs. De la mise en danger stupide qu’il retrouvait bien chez Alejandro, lui qui râlait quand Clemens faisait de même alors qu’au final, il était tout aussi inconscient si ce n’est pas plus. Mais peu importe. Alejandro s’en sortait toujours, Alejandro n’était pas seul, la plupart du temps. Cette fois, il s’agit d’Aura, qui s’excuse, là où il n’y a pas lui d’avoir une excuse. Ca le fait tilter, les sourcils qui se froncent, l’espace d’un instant. Un petit moment que le sourire s’était effacé et que les traits s’étaient un peu renfrognés, parce qu’il n’aime pas cette perspective de la savoir en danger et surtout trop loin de lui, pour être sauvée. «  Pardon pour quoi ? » qu’il demande, bien curieux de savoir pourquoi elle s’excusait, avant de reprendre. Les yeux finirent par trouver les siens, comme si cela pouvait peser dans la balance, qu’un regard pouvait convaincre, plaidant sa cause. «  Tu devrais faire attention, toi aussi. Tu te mets dans des situations dangereuses… » Et ça l’inquiète. Un peu comme il a réalisé, il y a quelque jour que ça l’inquiétait de ne pas avoir des nouvelles d’elle. Forcément c’est que quelque chose était arrivé, et dans cette ville… C’était probable que l’un d’entre eux mange les pisselits par la racine bien avant d’avoir atteint leur quarante ans. Si c’était le cas il espérait franchement être le premier à le faire, parce qu’autrement.. Autrement il devrait être le survivant une fois de plus, et ça devient laçant, de survivre aux autres. «  Si je dois faire attention à moi alors tu dois en faire de même. » qu’il ajoute.

Il a créé du silence, malgré lui, qu’il tente de combler finalement d’un mouvement de menton désignant le canapé, ainsi que la télévision. «  Tu devrais retourner jouer avant que ça ne s’éteigne. » qu’il dit, accompagnant le tout d'un sourire, alors que c’était faux. Au pire, c’était complètement en veille et sa progression n’aurait même pas bougée. C’était une excuse pour reprendre là où ils en étaient, parce qu’il n’est toujours pas plus doués que d’habitude avec les mots, Clemens.  




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ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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Out Of My Mind.

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Pas trop le choix, et pourtant, il avait quand même fait l’effort de s’attarder sur une autre langue, et de continuer de la parler. Elle en avait des exemples à la pelle, de gens qui avaient à apprendre un autre langage, pour mieux l’abandonner par la suite. Elle en avait aussi pour ceux qui ne prenaient même pas la peine de se renseigner. Et souvent, ces personnes faisaient aussi partie du gouvernement des grandes puissances – ou des grandes mafias. « Oui, ça permet une meilleure intégration par ici. » Un sourire se glissa sur ses lèvres. Un instant, elle faillit compléter qu’elle le parlait aussi. Mais ce serait ramener la couverture à elle, tout en témoignant d’une certaine confiance envers l’homme. Ils n’étaient pas beaucoup à savoir pour ce type de compétences, relevant plus de l’espionnage qu’autre chose. Soupir, et elle se jeta dans le vide. C’était dangereux, mais après tout, elle saurait se défendre si ça dérangeait. « J’ai aussi quelques connaissances en espagnol. Le genre de choses qu’on n’ébruite pas trop dans la mafia. » Enfin, il savait pour sa déesse, pour le rôle d’Augustin au sein de la Camorra, sa relation familiale avec lui. Un peu plus, un peu moins, elle lui avait accordé sa confiance. Aveuglément peut-être, mais il était le seul qui pouvait avoir cette place auprès d’elle…

C’était étrange. Il n’était pas de sa mafia, elle à qui on avait toujours appris la prévalence de la famiglia avant tout. Mais c’était finalement le plus important. Il n’avait pas l’ambition de l’égorger dans son sommeil, de s’en prendre à elle. Pas une seule fois il n’avait tenté depuis qu’elle avait élu domicile par ici. Pourquoi ? C’était peut-être la première question que l’italienne s’était posée. Pourquoi pas., la seconde affirmation, possibilité entraperçue. Y’avait qu’à tendre la main, qu’à y parvenir, qu’à essayer.

Puis elle l’écouta. Elle mit en berne l’esprit, l’instinct ancré par l’éducation mafieuse. Elle oublia les considérations criminelles, fit taire le cerveau et ses analyses. Concentration réelle pour ne rien calculer, pour chercher l’humain derrière les multiples couches de rigueur, rigidité, tueuse. Ca ne devait pas être si compliqué… Parce qu’elle n’était pas née comme ça. C’était un long procédé, répété régulièrement. « Tu sais… Dans mon monde, on laisse crever les gens qui sont blessés. » Pure vérité. C’était un jeu de pouvoirs. Et les faibles n’y avaient pas leur place. « Une blessure représente une faiblesse. Et celles-ci sont éliminées au plus vite du vivier. A moins que tu disposes d’une particularité intéressante pour eux. » C’était pour cela qu’elle avait survécu dans un premier temps. A cause du possible sang divin dans ses veines, dont la famille était privée à ce moment-là. A cause d’un oracle se prenant pour Dieu. Il aurait mieux fait de se tirer une balle plutôt que de raconter ce genre de trucs. « Alors, c’était étrange pour moi que tu me sauves. » C’était un murmure. Comme pour expliquer son remerciement, important pour elle. C’était ça sa vie, entourée des cadavres de ceux qui avaient eu le malheur de mettre un genou à terre. Elle n’avait jamais aidé quiconque.

Les propos de Clemens avaient du sens. Néanmoins, ces relations fraternelles… Un rire lui échappa. « Si tu le dis. Tant qu’il prend soin de toi, je n’aurais pas à mettre mon nez dans ces affaires. » C’était sa vie après tout. Et si Aura aimait tout contrôler, cela devait s’appliquer seulement à elle-même. Et le gallois était suffisamment grand pour se charger de Flores tout seul. « Désolée, ce n’était pas vraiment mes affaires. » Elle glissa ses doigts dans ses cheveux, détourna le regard un instant. Bon ok, elle avait peut-être un peu trop pris ses aises dans l’appartement. De toute façon, son cerveau avait abandonné de la raisonner. Ou peut-être n’en avait-il pas envie, trop occupé à faire une sieste, laissant le relais à un cœur qui devait tirer tous les signaux d’alarme. Et qu’elle était incapable de comprendre.

« Je… Je vais essayer de faire attention à moi. » Ca l’étonnait. Encore une fois, ce n’était pas les mots habituels. Et plus ça s’éloignait de son monde, de sa normalité, plus elle paniquait. Evidemment, chez elle, c’était purement intérieur. Mais les gestes se faisaient aussi plus raides, comme ses mouvements, et les mouvements de ses iris s’étaient accélérés, se posaient moins souvent dans celles de Clemens. De petits détails que ceux la connaissant habituellement n’auraient pas laissé s’échapper. « Oui, tu as raison ! Je ne savais pas que ça pouvait poser problèmes de la laisser en veille de cette façon. » Mais les consoles et elle… Ca faisait bien quarante.

La soirée s’étira, au rythme des morts, des questions, et l’esprit fut absorbé dans l’histoire, avec toujours Clemens à ses côtés…

**

31 décembre 2018, début de soirée.

Vivre en grande partie de nuit, cela entraînait rapidement des réveils à des heures pas très logiques. Quatorze, quinze, seize heures… De quoi réduire le temps pour se préparer pour la soirée. Oh, Aura n’avait pas prévu de sortir la robe cocktail, les talons aiguilles, le maquillage outrancier… Néanmoins, une part d’elle voulait tester une tenue sortant de ses habitudes. Alors, une robe vint orner son corps. Et le peu de formes à mettre en avant. Une veste noire et des chaussures à légers talons pour compléter le tout, avant de se glisser dans le salon, et de se pointer devant Clemens. « Ca va comme tenue pour ce soir ? » Inquiétude qui pointait le bout de son nez. « C’est pas trop ? Pas… Pas assez ? » Bordel, c’était bien la première fois qu’elle se retrouvait à fêter le nouvel an. Tout était nouveau. Mais pas désagréable non plus.




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Beating heart of stone. (Clemens) - Jeu 3 Oct - 13:58

Out Of My Mind.

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L’espace d’un instant, il a légèrement peur, quand elle avoue elle aussi avoir quelques notions d’espagnol. Qu’est-ce qu’il a bien pu dire à Alejandro, ou que Alejandro avait pu lui dire dans la langue locale qui serait compromettant pour lui. Rien de bien grave il espère..Sinon ce serait encore plus gênant, si elle en avait compris des bribes...Ou la totalité. Dans son monde à elle c’est des choses que l’on tait, des capacités comme les siennes un peu comme Clemens se devait d’apparaître simple mortel, en général. Pas de convoitise, pas d’avantages connus de l’ennemis..Mais il n’était pas un ennemi et elle non plus, voilà pourquoi les confessions allaient bon train, même les plus insignifiantes comme l’endroit où il avait grandit, ou savoir qu’elle comprenait un peu ce qu’il pouvait dire lorsque l’espagnol roulait.
Dans son monde à elle, on laisse les blessés derrière soit et on avance.
Peu importe si il s’agissait du leader, un nouveau prendra sa place et ainsi de suite, les plus faibles laissés en arrière et les plus fort devant, dominant le pack. Un peu comme les loups, il songe. Dont l’ordre social était établie par la puissance et bien souvent, quand l’un d’entre eux était trop faible il était abandonné, vulgaire sac trop encombrant pour eux à porter. Pas pour lui, bien au contraire. Peu importe de qui il s’agissait, peu importe si il connaissait ou non la personne, c’est la vie qu’il défend, la vie qu’il cherche à maintenir. Jamais il n’en a ôté une seule, toujours là pour raviver les blesser, même ceux qu’il a lui-même causé. C’était pas faute de vouloir se débarrasser de certaines personnes. Pourtant quoi qu’il fasse, cet instinct à l’intérieur lui interdisait d’abandonner quelqu’un, quitte à y mourir. Martyr, c’est souvent comme cela qu’on décrit les prophètes de sa catégorie. Des sacs à viandes là pour sauver les autres mais qu’on ne peut sauver, la folie du monde s’abattant sur les sauveurs incapable de guérir l’humanité, les maux qu’ils avalent causant leur perte à petit feu. Heureusement pour Clemens il n’a jamais soigné plus intense que des migraines, des maladies bénignes, pas mentale. Contrairement à ses homologues il avait encore la tête sur les épaules, les troubles des guérit marquant seulement sa chaire abimée, mais pas son esprit. Cela ne l’empêche pas de rester perplexe quand elle s’étonne encore qu’il ait pu la sauver, chose normale selon lui. L’humanité du gallois comme une erreur pour elle. Il réalise, alors, que les rôles ne se seraient pas inversés dans d’autres circonstances. «  Tu n’aurais pas fait pareil ? » Il n’attend pas de réponse, c’était rhétorique. Lui n’oserait jamais faire ce qu’elle a fait, jamais à ce point. Parce qu’il en était incapable, l’envie ne manquant pas là non plus mais toujours cet instinct destructeur le suppliant de se conserver, pas pour lui, pour les autres. Peu importe sa fatigue de la vie, peu importe ses envies passées d’en finir. Cette petite voix dans la tête a porté sa carcasse dans les moments les moins faciles, ordre divin de continuer cette terrible mission qui lui a été confié le jour où il a vu le monde pour la première fois.  

Prendre soin de lui c’était à voir, mais au final, oui, c’était une forme d’attention. Lui apprendre à mieux se battre, lui apprendre à mieux se canaliser. Remettre des doigts cassés à leur juste place..Même si les méthodes d’Alejandro étaient beaucoup moins tendre que les siennes, c’était tout de même une façon de prendre soin de lui. Y’en a qu’il aurait laissé dans la merde, alors, c’était un certain privilège, qu’il fasse attention à lui..Même si aujourd’hui, c’était un peu trop. «  Ne t’en fais pas, ça part d’une bonne intention je le sais. » Protection, défense. Il aimerait pourtant éviter tout soucis entre les deux, surtout si il en est la cause, puisque l’un comme l’autre faisait partie de sa vie.. Et que les lois d’Arcadia les divisent déjà assez comme cela, pas la peine d’enfoncer le clou là où il préfèrerait ne plus en avoir.

Là où il préférait la tranquillité, un peu, dans un monde qui ne semble pas enclin à leur en offrir. Alors que son stratagème fonctionne et que le canapé était retrouvé, c’était s’accorder un peu de paix où assis à coté d’elle, le myocarde furibond profitait de l’instant T. Où il se plaisait à croire que tout ça, cela pouvait durer malgré dehors le grondement du monde.


**

31 décembre.

Lui non plus n’avait franchement pas l’habitude de sortir.
Surtout pas avec quelqu’un, surtout pas pour une occasion comme ça. La pression il la ressentait depuis midi, lui qui était beaucoup plus diurne qu’elle, avait passé une bonne  partie de l'après-midi avant même qu’elle ne se réveille à angoisser. Première fois de sa vie qu’il invitait quelqu’un sortir. Non, deuxième fois, si on compte la première fois où il lui a demandé d’aller boire un verre avec lui. Tout l’assurance qu’il avait en lui demandant s'était envolée maintenant qu’il était face aux faits. Qu’elle était entrain de se préparer dans un coin de l'appartement et que lui, de l’autre, essayait tant bien que mal de faire un noeud de cravate qui ressemblait à quelque chose. C’est pas son chat qui allait l’aider, mais au final, il réussit à ce que ce soit un minimum présentable. L’air d’un pingouin, c’est de ça qu’il a l’air avec les manches de sa veste trop courtes, dans lesquelles il avait trop grandi visiblement, depuis le temps qu’il était propriétaire de ce costume. Deux décennies d’usure, et une funeste raison d’en être devenu l’heureux propriétaire, mais ça il n’y pense pas. Il devait bien faire l’effort, puis qu’elle comptait le faire aussi.. Et puis elle l’a déjà vu porté exactement la même chose au casino, la dernière fois, et avait évité de se moquer de son allure. Pas de quoi s’inquiéter, au final. Une pensée qui le rassure un minimum, alors qu’elle arrive enfin. Robe et veste sombre, sobriété de rigueur et pourtant c’était déjà trop d’effort pour lui qui l’observe, pas trop certain que quoi dire. La dernière fois - il y a à peine deux jours - qu’il l’avait complimenté elle s’était enfui du dressing en les plongeant dans le silence jusqu’à leur retour à Delray, une expérience qu’il n’était pas véritablement prêt à reconduir et pourtant, il fallait bien répondre. Les lèvres closes il la regarde s’inquiéter, cette fois c’était visible, palpable. Il finit par la couper. «  C’est parfait. » Pause. «  Tu es...Tu es très jolie. » Les yeux qui fixaient les siens se détachent, fluctuant au final sur ses pieds quand il lâche ça, préférant se dépatouiller de la situation, palpitant d’accord avec lui mais craignant au final que ce ne soit des compliments dans le vide, peu importe sa sincérité. Il regrette déjà d’avoir ouvert sa bouche. Le gallois finit tout de même par bouger, récupérant ses clés de l’appartement sur le comptoir de la cuisine. «  Le uber va arriver bientôt. » qu’il prévient, sonnant leur départ de l’appartement sous peu.

**

Le bruit de fond des couverts et des discussions éclipsent presque le piano en fond, ou bien la pression cardiaque de Clemens qui, il le savait, devait se faire entendre par tout le restaurant tellement il était mal à l’air. C’est bien la première fois de sa vie qu’il dînait dans un restaurant, un vrai. Un endroit chic d’historic district, nouvelle adresse à la mode d’après il ne savait trop quelle site de tendance qu’il avait regardé, les meilleurs endroit où manger à Arcadia ou bien quelque chose comme ça et - par véritable miracle - avait réussi a réservé temps pour ce soir avant que tout le monde ne se presse pour avoir une table. Sur sa chaise bien que confortable il ne peut s’empêcher de gesticuler, tendu en attendant que leur nourriture arrive, ne sachant pas trop quoi dire pour noyer le silence. «  Tu vas mieux ? » qu’il demande. La fatigue devait encore la pesée. Aura avait encore beaucoup dormit la nuit dernière, contrairement à lui en tout cas...Mais au final, c’était plutôt la fatigue psychologique que physique, qui l’inquiétait. Incertain d’avoir suffit, pour arranger les choses ces derniers jours. Repartir du bon pieds pour la nouvelle année, c’était l’objectif. Sortir, essayer de lui changer les idées un peu, de profiter que le monde ne soit pas contre eux, quelque temps et aller voir un feu d’artifice. A se demander si elle y avait déjà été, peut-être pas. Peut-être observés de loin, coup de feus dans la nuit rien de plus. Qui sait.



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Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2703
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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Beating heart of stone. (Clemens) - Sam 12 Oct - 20:18

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Qu’aurait-elle fait, face à quelqu’un en état de faiblesse ? C’était une question simple, qui pourtant n’attendait aucune réponse. En vérité, Aura aurait simplement détourné le regard, ou achever le corps encore chaud. Une balle que le rapport policier aurait défini comme perdue, et tout aurait été terminé. Enfin, peut-être que si cette victime avait été Clemens, elle aurait agi différemment, encore plus vu les derniers événements. Il était l’un des rares qu’elle revoyait régulièrement, en dehors de la mafia… Après tout, elle s’était même pointée le jour de son anniversaire, avec un pseudo-cadeau. Aujourd’hui, l’histoire serait différente. L’italienne ne pourrait pas le laisser dans son coin, sans tendre la main. Parce qu’elle s’était accrochée, attachée au soldado de la Calavera. Sentiment étrange de solitude terminée, d’instants partagés. Il avait été le premier à savoir pour Hécate, celui à qui elle avait confié ne pas être à l’aise dans le rôle qu’on lui avait donné, celui qui lui avait tendu la main quand même sa famille l’avait abandonnée… Alors oui, il méritait qu’elle s’attarde, qu’elle refuse désormais de détourner les pupilles. Le passé explosé par le comportement d’Augustin, et il risquait de s’en mordre les doigts. S’il survivait assez longtemps pour cela.

**

Elle cherchait l’approbation dans les pupilles de l’homme. Inconsciemment, la question avait été posée, les doutes s’étaient glissés sur la langue. Jamais, ô grand jamais, elle n’aurait cru demander son avis sur sa tenue. Bien trop indépendante pour cela, du genre à se foutre de l’opinion des autres… D’un côté, c’était toujours le cas. De l’autre, fêter le nouvel an était une nouveauté pour elle, et elle s’interrogeait sur la normalité de la chose. Etait-elle trop apprêtée, ou au contraire pas assez ? Clemens la rassura, et un sourire se dessina sur les lèvres de l’avocate. « Merci. » Pause. « J’avais peur que cela soit de trop, même si la date est supposée être spéciale. » Nouvelle année, souvent fêtée en grandes pompes, en réunions familiales. Sauf que la sienne, elle était perdue au milieu de l’Europe, lui avait mis un contrat sur la tête, prime de centaines de milliers d’euros pour le monde obscur. Et même avant… Ce n’était pas le genre de Maximilio. Peut-être que Benicio l’avait fait avec Marcus. Peut-être qu’Augustin avait dîné aux chandelles avec Nina, sa fille adorée. Et Aura… Aura avait toujours trouvé cette soirée similaire à toutes les autres, précédentes ou suivantes. « D’accord ! » Derniers préparatifs, sac à main glissé en bandoulière. Aucune arme pour ce soir, mais en avait-elle encore besoin ?

**

Etonnamment, le restaurant n’était pas blindé. Néanmoins, trop de personnes se pressaient à l’entrée, là où Clemens et Aura étaient passés sans aucun souci. Réservation effectuée par l’homme, bien que l’italienne aurait fait en sorte que personne d’autre qu’eux y soient. Incapacité à vivre en communauté, surtout quand la trahison planait sur tous. Elle avait toujours la crainte de se faire attaquer, bien qu’elle se savait capable de s’en sortir sans souci. Sauf aujourd’hui. Et la question de son interlocuteur le lui rappelait bien. Instant de silence, le temps de rassembler ses pensées. « Je pense oui. » Il était impossible de lui assurer qu’elle allait bien, puisqu’elle-même ne connaissait pas cette sensation. Elle ressentait juste, là où le vide, le contrôle, avait toujours régi son cœur. C’était douloureux. C’était épuisant. Et finalement, c’était ce dont elle avait besoin pour se relever. « En tout cas, le corps supporte, et je sens que le pouvoir a arrêté de m’échapper. » Sourire. L’alchimie restait entre ses doigts, ne se déposait plus sur tout ce qu’elle touchait. « C’est grâce à toi tout ça tu sais. » S’il n’avait pas été là… Elle serait morte. Elle aurait dérapé, complètement. Au-delà de la soigner, il lui avait permis de trouver, retrouver, une place dans une vie apocalyptique.

Un serveur s’approcha, prit, les commandes. Rien de bien chic venant de l’italienne, elle qui n’avait désormais plus besoin de se nourrir. Donc, dépenser des mille et des cent dans un plat, très peu pour elle. Elle aurait l’occasion d’effrayer Clemens à ce sujet à l’avenir, autant ne pas commencer maintenant. « Et toi ? Je ne t’impose pas un rythme trop… Décalé ? » Parce qu’elle savait l’avocate, qu’un humain avait besoin de soleil, de lumière du jour, là où elle vivait très bien sans. Oh, elle pouvait supporter, néanmoins, si elle s’y attardait de trop, les brûlures pouvaient apparaître sur sa chair, au-delà de la diminution de pouvoir. Les doigts glissèrent dans les cheveux, pour se recentrer à nouveau. « On devrait pouvoir se promener en journée maintenant que mon corps a récupéré. » Car c’était la faiblesse qui l’avait poussée à s’enfermer. Ca et la peur de se montrer aussi… Augustin n’avait lancé aucune recherche aujourd’hui, alors, elle pouvait bien sortir…



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Clemens Jones
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CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
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DOLLARS : 3103
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
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ONE EYED HOUND
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THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
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GUIDING LIGHT
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ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
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OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
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Beating heart of stone. (Clemens) - Lun 14 Oct - 22:31

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling



Assis dans sa chaise il a déjà envie de se dandiner, difficile de rester assis en place pour le thaumaturge dès qui s’agissait d’être en société..Même si les gens n’étaient pas collés à leur table, même si au final, cela pouvait être pire pour une soirée de saint-sylvestre - bien qu’il n’est jamais fêté de la sorte la nouvelle année. C’était simplement l’atmosphère trop différente de d’habitude qui ne le rassure pas tant que cela, quand à observer la personne en face de lui.. C’était pire. Peur de mal faire, peur de dire une bêtise, il aurait presque soufflé de soulagement quand elle répond à sa question, ne laissant pas celle-ci en suspend dans un silence pesant. Encore une fois quand il lui demande si elle va bien c’est sa santé physique qu’elle privilégie et non le reste. Comme si au final c’était l’enveloppe et son contrôle de celle-ci qui primait sur son ressenti. Rien d'étonnant, venant de l’avocate cela dit. La réponse est tout de même satisfaisante: cela va mieux, qu’elle déclare. C’est assez pour le faire sourire, voir même rire quand elle expose la situation face à son pouvoir, ne pouvait s’imaginer la situation autrement. «  Ce serait un peu compliqué d’expliquer comment ton assiette s’est transformée en sable d’elle-même..Alors c’est une victoire. » Allez expliquer à un personnel mortel..Que c’était tout à fait banal comme phénomène, de voir de la porcelaine devenir sable au toucher d’une cliente tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Heureusement ils n’auraient pas à le faire et son autre mug, en sécurité dans le placard, survivrait à ses doigts elle aussi, d’après la déesse. «  Content d’avoir pu t’aider en tout cas. » qu’il ajoute, simplement. Peut-être qu’elle n’aurait, effectivement pas fait la même chose. Peut-être que dans son monde, ce n’était effectivement pas normal mais dans le sien, oui. Alors il suffisait de dire qu’il était content d’avoir été là à temps, d’avoir réussi à aider. De n’avoir aucun regret d’avoir abandonné sa barquette nachos ce soir là qu’ils avaient dû finir pour lui. il préférait de loin pouvoir partager la prochaine avec elle, si le coeur lui en dit.

Le serveur approche et ils commandent tous les deux leur repas, sans que Clemens ne prête véritablement attention à ce qu’il avait choisi. le premier nom qu’il a trouvé dans le menu..Qu’il n’avait pas lu, en fait, trop absorbé par le reste et par la panique intérieure pour se souvenir de ce détail. Tant pis, il n’a jamais été un mangeur difficile...Manger, au final, c’était le principal celon peu importe ce qu’il y avait dans l’assiette. Une fois la commande passée de deux plats et d’une bouteille et que le serveur est parti, la discussion reprend. «  Non, ça va. J’aime bien la nuit. Quand je dors, ce qui est aléatoire, c’est souvent le jour...Alors ça me dérange pas. » Au final son rythme n’a jamais été très régulier. Parfois passant des jours sans fermer l’oeil peu importe l’heure de la journée, habité par des cauchemars comme pouvant enchaîner quinze heures de sommeil très facilement, quand Clemens finissait par s’épuiser. Depuis qu’elle est là c’est pareil, premier jour à partager son lit résultant en un sommeil difficilement trouvable et puis les autres où finalement.. Finalement il s’y habitait. Finalement même les cauchemars n’arrivaient pas à l’éveiller et le couteau sous l’oreiller n’était plus la chose à laquelle il s'accrochait pour les parer. Il se gardait bien de parler de son sommeil et de l’effet de sa présence, préférant continuer sur la lumière, radical opposé de ces ténèbres là.  «  C’est pas dangeureux pour toi ? » Il se souvient vaguement qu’elle a parlé de sortir à la nuit tombée encore l’autre jour.  «  La lumière, tout ça... il ne faudrait pas que ça t’affectes tout ça pour sortir la journée, la nuit me va très bien à moi aussi.  » Oiseau de nuit, c’est bien dans une ruelle qu’ils s’étaient rencontrés après tout, en pleine nuit. Au final, ce qui l’intéresse le plus c’est sa réflexion en elle-même, trahissant que, même si une nouvelle année commençait les choses n’allaient pas changer, pas vraiment. Minuit passé Cendrillon ne comptait pas se casser, c’est ce qu’il en conclut, un nouveau sourire au coin des lèvres. «  Je retiens que, en tout cas, tu apprécies encore ma compagnie pour vouloir encore sortir, quitte à braver les éléments.  » Et ça l’enchante. Ca fait ce truc là, dans la panse comme ça lui avait déjà fait y’a des mois. Ce pic dans le poitrail qui lui dit que ça compte, tout ça. Et que ça le rend heureux.  «  On peut essayer, aller visiter quelque part...Mais on peut aller au cinéma ou se balader le soir... Pas besoin d’éclater tes rétines pour sortir. » Bien qu’il aimerait visiter les environs avec elle, pourquoi pas partir un peu plus loin en week-end qui sait, il savait aussi que ces choses là étaient un peu restreinte. Et ce n’était pas la mort. le camping ils pouvaient le faire dans le salon s'ils en avaient envie, avec encore une connexion à netflix et un frigo rempli de bouffe avec pour seul animal dangereux aux alentours le chat en manque de câlin plutôt qu'un ours. Au final, même si il voulait lui faire découvrir un tas de chose, même si y’avait plein de truc à faire qu’ils avaient loupés, tous les deux avec leurs vies hors du monde, finalement le principal, c’est qu’elle soit là. Parce qu’il s’y est habitué Clemens à sa présence.. Et que ça parait bien vide, sans elle, tout ça.  

Mais le présent est maintenant et la soirée aussi. Alors quand le serveur arrive avec la bouteille, Clemens est bien content, le rouge finalement dans leurs verres il décroche le sien de la table et en boit une gorgée. Ca aidera forcément, qu’il se dit. «  Preuve en est ce soir...On peut très bien sortir sans jour. Même si peut-être que le feu d’artifice va t’affecter les yeux, qui sait ? J’y est pas pensé... T’en as déjà vu un en vrai ? » Parce que ça le laisse un peu perplexe là aussi. Si elle n’a jamais fêté le nouvel an, peut-être que ce n’était pas le cas. Ils trouveront une solution alternative, au pire, mais elle devait au moins en voir un une fois dans sa vie. «   Il nous faudra à boire aussi. Un truc plus fort pour toi à ce que j’ai cru comprendre, madame la déesse, vu que tu joues plus dans la même ligue que moi. » L’alcool qu’ils avaient à table ne lui ferait rien oui. Le nectar seulement, ou autre boisson divine arriverait à lui alléger l’esprit elle qui était plus déesse que humaine, maintenant. Plus de réaction à l’alcool et..Plus besoin de nourriture; Une habitude qu’il a encore du mal à comprendre, par contre...Au point d’avoir oublié l’inutilité pour elle d’un tel rendez-vous galant. «  C’est un peu débile de te proposer de sortir ici alors que tu n’as même plus besoin de manger, je réalise. » Ici y’avait que lui qui avait encore besoin de se nourrir, après tout...Un concept étrange. Tout comme le reste de cette vie à laquelle elle aussi devait s’adapter.  «  Ca doit faire bizarre, d’avoir des nouveaux pouvoirs, de perdre des choses humaines… Et ça vous tombe jamais dessus dans des moments calmes en plus. D’avoir une autre conscience que toi dans la tête aussi… Non ? » La curiosité le pique, malgré la question un peu trop profonde pour la conversation. C’est que ça l’intrigue toujours, curieux gamin qui cherche à comprendre ceux qu’il est supposé servir.




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CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Le calme reposait, tout comme les activités considérées comme normales. Finalement, ces dernières années, même manger avait été fait simplement dans l’idée de survivre et même plus de profiter de l’instant. Les pupilles glissèrent sur les environs, sur le chic et le faste auxquels elle était pourtant habituée. Petite fille de la mafia, entre les doigts desquelles courait l’argent sale. Un coup d’œil sur ses comptes en banque suffirait à en étouffer plus d’un. Les millions légaux côtoyaient cette montagne d’or et d’argent liquide blanchie par les réseaux qu’elle connaissait à la perfection. Une vraie criminelle, que Clemens n’avait pourtant pas hésité à aider. Doucement, Aura entreprit de détailler les traits de l’homme, tout en s’interrogeant. Il n’était pas du genre à aider dans la simple optique d’avoir quelque chose en retour, contrairement à beaucoup d’âmes à Arcadia. Il avait l’air de le faire… Parce qu’il en avait envie. Une bonne action sortie du cœur. Un être rare, dans une ville gangrenée par les mafias. « Certes, mais je sais aussi que ça peut être mauvais pour la santé de faire ça. » Sauf pour elle, quand être un oiseau de nuit se révélait intrinsèque à sa nature divine. Jamais pu réellement profiter des plages de sable de l’Italie.

La question l’étonna un instant, et elle se plongea dans une petite réflexion. « Je ne deviens pas cendre au soleil non plus. » Ca la fit rire, comme propos. Elle n’était pas un vampire, comme ceux des livres et des histoires. « Ca impacte juste mes pouvoirs. Ils sont moins puissants, ils échappent plus vite à mon contrôle… Et si je reste trop longtemps en plein soleil, je peux risquer des brûlures. Mais je n’ai jamais été jusque-là. » Sourire. Y’avait juste les yeux à protéger, gris beaucoup trop tendre face aux lueurs de l’astre solaire. Mais cela, elle l’avait toujours eu. C’était plus lié à sa couleur d’iris, naturelle, peut-être rendue encore plus douce par la déesse. Qu’importait, une simple paire de lunettes de soleil suffisait. « Evidemment que j’apprécie ta compagnie. » Elle était agréable. Bien plus qu’elle ne saurait le dire. C’était une ambiance qui lui convenait, qui lui prouvait que y’avait autre chose que cette violence considérée comme capitale pendant des années. Elle n’était pas un simple soldat, un sous-fifre qu’on jetait une fois trop utilisée, comme l’avait fait Augustin. Elle pouvait être quelqu’un. Et inconsciemment, elle n’avait plus envie de retourner complètement parmi ceux qu’elle avait cru être les siens…

« Cinéma ? » Comme le truc de sorciers qu’il lui avait montré ? Bon, ok, elle y avait déjà été au cinéma. Une fois peut-être. Mais elle faisait beaucoup plus les cocktails avant ou après les séances d’avant-première, pour récolter des informations. Le reste ne lui importait que peu.

La bouteille sur la table fut rapidement ouverte, vin rouge coulant dans les verres. Elle laissa le sien taper contre celui de Clemens, léger tintement pour célébrer leur venue par ici. « J’en ai vu. Mais surtout dans le jardin du manoir à l’époque. » Pause. « Rien de vraiment joyeux. » C’était pour fêter une prise de territoire, un meurtre, le démantèlement d’une mafia concurrente, la prise d’intérêt auprès de politiques… Tout était sujet à une célébration démesurée. Et les souvenirs n’étaient pas forcément bons. « Mais j’ai hâte d’en voir des vrais. Je n’ai jamais eu l’occasion. » Pause. « Et encore moins en bonne compagnie. » Il fallait qu’elle fasse des efforts, qu’elle oublie ce passé parfois lourd, qu’elle arrête de penser à ce qu’elle faisait. La morale, l’éthique, ça n’avait jamais été un problème pour elle. Pourtant, dans une telle situation, elle se rendait compte de l’absurdité dans laquelle elle avait vécu. Alors… Autant accepter de revoir ses positions aujourd’hui, d’essayer de changer. Un peu. Avant que le masque ne soit remis sur le visage. Sauf si Clemens arrivait à le faire tomber… Possible.

Madame la déesse. Elle n’aimait pas. Elle ne voulait pas être une déesse, au contraire. C’était plutôt l’humanité qu’elle recherchait, derrière les multiples meurtres, les espionnages, l’horreur de sa vie. « Oui, il faudra plus fort si tu veux me revoir aussi désinhibée que la dernière fois. » Et surtout, avec une gueule de bois monstrueuse. Elle se souvenait du lendemain de la précédente buverie. Ou plutôt de son absence à quelques réunions importantes… « Non, ce n’est pas débile, arrête. C’est même plutôt agréable, j’aurais tendance à oublier sinon ce que ça fait. » C’était comme être aux côtés de quelqu’un. Elle avait fini par oublier ce qu’elle voulait… « D’un côté, je n’ai jamais su ce que cela voulait dire d’être humain. La plupart des gens autour de moi était divin, alors… » Le sourire se faisait plus faible. « Je peux juste parler de ma propre expérience. Hécate est assez discrète, elle parle peu, et on est assez… Similaires. Donc c’est plutôt facile à gérer, je dirai que pour l’instant, c’est comme d’avoir un instinct supplémentaire. » A y réfléchir, c’était vraiment cela. « Le plus compliqué, ce sont les fantômes à vrai dire. Les voir et les entendre… Mais j’ai l’habitude maintenant. » C’était ça. « Tout est une question d’habitudes. » Au final, elle s’y était habituée. « Je ne sais pas si ça t’aide beaucoup, désolée. » Exprimer ce qui faisait partie de soi, c’était bien plus compliqué qu’elle ne l’aurait pensé…

Puis, après une hésitation, les doigts vinrent se poser sur le poignet de Clemens, pour le serrer doucement. « Merci de me proposer tout cela. » Un petit murmure, pour aller avec la situation, le cocon qui se créait. Oui, merci pour tout.



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SACRIFICES : 635
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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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SEEK AND DESTROY
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ONE EYED HOUND
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THE DARK SIDE
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WICKED ONES
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GUIDING LIGHT
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AFTER ALL
aura sciarra II
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THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
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FAMILIA
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OUT OF MY MIND
aura sciarra III
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THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
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CHERRY BLOSSOM
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Beating heart of stone. (Clemens) - Ven 8 Nov - 23:48

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Peut-être que ce n’était pas très bon pour la santé effectivement, de rester à l’ombre autant. Mais c’était son lot quotidien depuis l’arrivée à Arcadia, la nuit plus propice aux crimes et le jour, le temps alloué pour pouvoir récupérer un peu. Peut-être que pour survivre il avait besoin de cette vitamine D apportée par le soleil et qui manque déjà assez cruellement à Arcadia.. Mais il ‘était prêt à courir le risque d’en manquer un peu plus, si cela voulait dire passer un peu plus de temps avec Aura bien qu’elle se veuille rassurante. «  Évitons de le provoquer, on a pas à sortir au point de te brûler la peau tout de même. » Peut-être que de petits sorties pourraient leur suffire, au moins elle n’allait pas se transformer en un tas de cendre sous les rayons solaires.. Et c’était une grande nouvelle, tout comme le fait qu’elle apprécie sa présence, un fait rassurant qui lui fait décrocher un autre sourire, ravis du début de la soirée et des projets qui s’installent, même pour des choses aussi futiles que de sortir au cinéma, lieu qu’elle connaissait mal, visiblement. «  Pour voir des nouveaux films. J’y vais pas souvent, c’est cher, mais y’a du pop corn au beurre. En général les gens y vont à plusieurs. » peut-être qu’elle n’apprécierait pas le cinéma en plein après-midi, ou les gens viennent en masse voir en famille, les gamins donnant des coups dans les sièges et la population trop importante pour elle qui avait besoin de s’isoler. Le soir en revanche, c’était différent au fil des heures qui passent. La dernière séance était toujours peuplée de peu de gens, parfois un ou deux groupes d’amis, des gens en rendez-vous et puis des gens comme lui, qui ne trouvent simplement pas le sommeil tôt.. Ce serait bien la première fois qu’il va voir un film avec quelqu’un, mais c’est quelque chose de normal que les gens font de ce qu’il en sait, de ce qu’il observe et des propres films qu’il a vu -toujours sa meilleure référence sur la vie lamba dont il a été coupé. C’était une bonne excuse pour se rendre dans ce temple de la culture populaire. Mais aussi une formidable excuse pour se rapprocher.

Tout comme sortir voir voir le feu d’artifice. C’était l'occasion de lui faire voir quelque chose qu’elle a toujours observé de loin d’un peu plus près et de passer du temps avec l’italienne. Trouver de quoi l’occuper pour ne pas paraître ennuyeux. Peur qu’elle ne se lasse de l’appartement et de leur routine installée, peur que ça ne suffise pas, cette vie toute simplifiée. Autant profiter, lui montrer ce qu’elle ne connait pas, découvrir avec elle ce qu’ils ignorent de l’humanité qu’ils n’ont jamais eux. «  C’est que tu vas me faire rougir. » qu’il plaisante, sans pour autant que ses joues ne virent à l’écarlate..Pas encore, du moins, même si il était content, indubitablement. «  Est-ce que j’ai vraiment besoin de ça pour y arriver ? En plus, je crois que la dernière fois ça m’a plutôt desservi, la soirée a tourné très court. » Le vin est versé, les verres trinqués, le rouge qu’il n’a finalement jamais vu de sa vie, sauveur de la situation. C’est lui qui avait besoin de boire. «   L’avantage c’est qu’au moins, si on est bourrés je sais comment rentrer chez nous peu importe mon état. » ça lui échappe, mais il ne se corrige pas. Pas envie de pointer du doigts son erreur qui pourrait être interprété de la mauvaise façon. Mi casa es tu casa, c’est la philosophie de son quartier et elle aura toujours sa place chez lui, quoi qu’il arrive. Au lieu de se corriger Clemens écoute avec intérêt ses explications sur sa vie, dans la mafia entourée de dieux et de sa déesse, secrète, pas très causante et souvent en accord avec son hôte en se demandant encore une fois, ce qu’elle pensait de lui, Hécate. Si ça ne la dérange pas tout ça, sa présence, ces futilités. Ce temps perdu avec un prophète et ses futilités et rêves d’une vie humaine, normale.

Si elle le remercie de ses idées c’est également avec un geste plus anodin maintenant qu’il ne l’était il y a quelques jours au point où l’appréhension s’est évanouie, et que la main qui s’avance pour se poser sur son poignet ne le fait pas flancher d’un pouce.  Au contraire il se rapproche, main glissant sur la table pour s’approcher plus près pour que  finalement les doigts s'enroulent autour de l’articulation. Clemens sourit, parce qu’une fois encore cela vient d’elle, et non de lui. Une proximité qu’ils ne fuient jamais lus autant, ni l’un ni l’autre. «  De rien. » écho rapide alors que ses propres doigts glissent sous les siens, poignet qui se tourne pour imiter son geste, phalanges récupérant le poignet. Machinalement, le pouce parcourait avec délicatesse sa peau où il n’y avait plus de traces aujourd’hui, contrairement aux siens maculés de blessures en tout genre. Légère caresse qui ne l’empêche pas de continuer de parler. «  Quitte a passer le nouvel an avec toi autant fêter ça bien, ça n’arrive pas tous les jours. Et puis j’ai pas l’occasion de le faire non plus. En général l’appelle de mon lit est plus intéressant qu’un événement social où je ne saurais pas trop comment me comporter et en plus qui requiert des accolades avec tout le monde, entre autres. Même si rester au lit c’était tentant tout de même, surtout vu les circonstances. » ça le fait rire, légèrement. C’est pas le genre de chose qu’il apprécie les câlins de gens qu’il ne connaît pas vraiment, ou de gens à qui il ne fait pas véritablement confiance. Pas besoin de prouver qu’elle n’entrait pas dans cette catégorie, pas quand les doigts finissent par reculer un peu, pas pour s’éloigner mais simplement pour capturer les siens, s’y mêlant. Les circonstances, c’était elle et ce temps, alloué par la fin d’année à la fois surchargé pour certains, un moment d’accalmie en famille pour d’autres et le néant, pour ceux qui n’ont pas à faire de course aux cadeaux, ni de proches avec qui passer ce temps entre les deux fêtes. Là, c’était l’occasion de ne pas se sentir exclus de cette normalité, un peu comme ce thanksgiving improvisé le mois dernier qui faisait que, petit à petit sa présence devenait presque nécessaire. Une habitude de ne plus être seul qui serait difficile à reprendre, quand sa main ne sera plus à portée comme aujourd’hui.  Mais il ne préfère pas y penser, pas tout de suite. Le vin, qu’il n’avait jamais bu de sa vie il réalise et la compagnie bien trop agréable pour s’attrister de ces choses là. Il y avait encore beaucoup à faire, beaucoup à vivre. Minuit n’allait pas transformer le uber en citrouille et tout stopper. Le temps, ils l’auront, avec un peu de chance. C’est plein de cet espoir qu’il renchérit. «  Je suis content de passer la soirée avec toi, en tout cas. » murmure venant de lui aussi. Bien entendu c’était pas la première, mais c’était la première fois qu’il l’invitait vraiment à sortir avec lui et plus surprenant encore, elle avait accepté sans qu’il ne sache trop pourquoi.

Le serveur revient et cette fois. C’est avec leurs plats, forçant Clemens à relâcher sa main et à reculer au fond de son siège malgré le curieux désintérêt qu’il avait pour son assiette désormais. Le gallois se voulait ventre à pattes peut-être, mais tout de suite, il détestait un peu l’assiette déposée devant lui malgré le style élégant de la présentation et l’odeur agréable qui se dégage du plat qu’il tâche de déguster malgré tout, sans trop se ruer. Plus vite ce serait débarrassé et mieux ce serait, mais il se doit de ne pas avoir l’air d’un enfant sauvage en engloutissant un plat en deux bouchées. C’était tout de même agréable et surtout: bon. un repas qui ne venait pas d’un restaurant bas de gamme ou de sa propre cuisine. Quelque chose de beaucoup trop sophistiqué pour finir dans la bouche d’un homme habitué à manger des pizzas quasiment tous les jours de la semaine.  Mais tant pis, il se presse de manger, commandant finalement au bout de quelques bouchées. Ensuite viennent les desserts, commandés avec hâte par un estomac amoureux des sucreries et qui au final est resté sur sa faim. Peu importe. Régler, c’était la chose suivante à faire et puis ils étaient de nouveau dehors, sur le trottoir où les gens commençaient à se retrouver. «  C’était un milliard de fois meilleur que ce que j’ai fais ou que l’on a commandé ces derniers jours. Je sais pas comment tu survis à ma cuisine. » Cuisine se résumant à des macaronis en sachet et autres délices de la cuisine instantanées. Miraculeusement rien ‘n'avait cramé en sa présence. Un véritable coup de chance. «  On y va ? » Où, peu importe. Se balader, boire, ou simplement marcher en attendant l’heure.  


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ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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Beating heart of stone. (Clemens) - Mer 20 Nov - 11:32

Out Of My Mind.

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Un sourire sur les lèvres, elle en oublierait presque les derniers jours, le pouvoir instable et le manque clair de repos. Jamais l’italienne n’avait été aussi faible qu’aujourd’hui. Jamais on ne l’avait vu perdre pied à ce point, et il avait fallu que la vérité lui soit balancé à la gueule pour cela. Finalement, pourquoi avait-elle fait confiance à Augustin ? Il était le petit-fils de Maximilio, de cet homme qui se jouait des autres avec une facilité effroyable. Il ne pouvait qu’avoir obtenu les mêmes capacités, tout comme elle. Il en faut un monstre, pour en détruire un autre… Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Se recentrer sur la conversation, sur Clemens, c’était bien plus sain pour son développement actuel, bien loin de la mafia qu’elle avait fuie. « Je ne m’en fais pas, je sais qu’on ne restera pas assez longtemps au soleil. » Un nouveau sourire. Le blond le refuserait tout simplement. Il ne voulait pas la voir blessée, et certainement qu’il ferait plus attention à elle qu’elle-même. Quant aux films… Ca l’étonnait. Bon, il était vrai, qu’en Italie, elle avait eu l’occasion de traîner avec quelques grands noms du cinéma, mais il s’agissait là plus d’échanges professionnels, de blackmailing ou autres choses. Pas d’aller voir un film par pur plaisir. « On pourra faire ça oui. » Et elle achèterait toutes les places dans le cinéma. Elle en serait capable, dans son incapacité à gérer la vie normale.

Deux verres de vin, le brouhaha intempestif qui lui semblait bien lointain finalement, et elle détaillait Clemens de ses iris grisâtres. Trop pâles pour supporter la luminosité naturelle, à l’image de la déesse qu’elle abritait. Quand on y repensait, elle portait Hécate sur elle. Physiquement, ou dans son comportement, tout la rapprochait de l’ombre du panthéon grec. Même son côté bon, resurgissant, se glissait vers la déesse. Elles s’étaient bien trouvées. D’autant plus quand la divinité laissait toute la place à celle qui la contrôlait. « Disons que j’étais dans un sale état la dernière fois. » Ne pas être capable de rentrer seule… Même si elle n’avait pas compris pour lui n’était pas resté. L’alcool ne lui permettait pas de se rappeler du regard perdu de Clemens face à l’immeuble, lui appartenant entièrement. Alors, Aura avait plutôt mis ça sur le compte des histoires de mafias, qu’être vu avec quelqu’un en plein cœur de Little Italy… Même si elle s’était dit neutre, ne travaillant pour personne. « C’est parfait, au moins, on ne finira pas au milieu de la rue à devoir appeler Flores pour venir nous chercher. » Ce qui serait cocasse. Très cocase.

Les contacts la détendaient, plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle qui n’avait jamais apprécié ces instants plus que cela par le passé, bien plus habituée à la violence de son ancêtre et de son environnement, la voila désormais plus à l’aise avec un autre être humain. D’autant plus que les blessures s’étaient évaporées, notamment au niveau des poignets. Les traces laissées par le pouvoir, par un syndrome dont elle ignorait tout, s’étaient effacées sous l’impulsion de Clemens. Sinon, les cicatrices lui rappelleraient ce qu’elle avait fait, les raisons derrière les actes. Elles n’étaient plus. « Je peux comprendre. J’ai toujours été au travail à cette période-là de l’année. » Fêter le nouvel an, très peu pour elle. Elle préférait crouler sous les dossiers, continuer ses affaires d’assassinats ou d’espionnage. En fait, les autres baissaient leur garde là où elle la renforçait. Et elle usait de cela pour ses desseins plus… sanglants. Juste pas aujourd’hui. L’idée avait été abandonnée, au profit d’une soirée bien plus calme et agréable. « Heureusement que tout cela est arrivé… » C’était un murmure. Mais oui, heureusement que l’horreur et la douleur étaient arrivées, pour lui permettre d’en découvrir plus. Sinon, elle n’aurait pas changé. Elle n’aurait jamais changé.

« Moi aussi je suis heureuse. » Derniers mots avant l’arrivée d’un tiers, qui les poussa à se reculer, à se détacher. Les plats furent posés devant eux, dévorés en quelques instants, suivis des desserts. Aucun mot ne vint troubler leur repas, se contentant de la présence rassurante de l’autre.

Sur le trottoir, ce furent les regards qui se perdirent dans les multiples silhouettes. Sans arme, avec des pouvoirs plus que capricieux, Aura n’était pas à l’aise dans la foule. Elle qui s’attendait toujours au pire se rendait compte qu’en l’état actuel, elle ne pouvait pas se défendre facilement. Vulnérable, comme elle l’avait rarement été. « Oh, tu sais, la nourriture est toujours bonne quand elle nourrit. » Pas besoin de manger du gastronomique tous les jours. Encore moins quand l’organisme n’en avait plus besoin. Et c’en était agaçant à force, de ne prendre que des aliments délicats pour les papilles. Ca, c’était quelque chose qu’elle trouvait stupide, elle qui se nourrissait souvent au restaurant familial du coin. Pas besoin de grande cuisine à ses yeux. « Et je te suis ! » D’ailleurs, elle attrapa son bras, pour ne pas se perdre dans la foule. La taille de l’italienne pouvait être un sérieux inconvénient quand on s’y attardait. « On va au feu d’artifice ? » Les pupilles étaient interrogatrices. C’était ce dont ils avaient parlé au restaurant. « A moins que tu aies une autre envie ? » Sous-entendu ou non, y’avait un sourire sur ses lèvres. Ne pas penser aux mafias, au travail, ça avait quelque chose de bon finalement…

« Tu as déjà vu des feux d’artifice toi ? » Pour ce genre de fêtes. Dans une ville américaine. Certainement, ce devait être le lot de ceux dans la vraie vie. Elle se rapprocha de Clemens, pour éviter une femme pensant décidément que le trottoir lui appartenait. Si seulement elle pouvait la décapiter sur le chemin… Les yeux glissèrent vers le ciel un instant, sans s’arrêter. Voute stellaire apparente, tout comme la lune, faisant des lieux son domaine. « Définitivement, j’aime beaucoup la nuit. » Ca avait une beauté irréelle, quand on s’y attardait…



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RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
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FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
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Être heureuse.
Finalement c’est ce qui importe le plus. Ce qui finit d’achever le thaumaturge mêlant ses doigts aux siens. Il n’y a rien de mieux au final, que de savoir qu’elle était heureuse à passer sa soirée avec lui comme il l’était de la passer avec elle. Un peu de normalité, c’est le mot qui revient le plus souvent. Existence ordinaire où ni l’un ni l’autre n’allait resté enfermé seul chez soit pour le nouvel an. Et tant mieux. Cela faisait du bien, qu’il se dit le thaumaturge, de ne pas avoir ce vide pour seule compagnie. Les doigts entrelacés aux siens c’était encore plus véridique, même si le serveur arrive et les force ainsi à la libérer de son emprise, elle était tout de même là et le repas se passe dans le calme, sans disturbance ni occasion de la retrouver. Ils avaient le temps, de toute façon. Assez pour qu’en sortant du restaurant la conversation ne reprenne tranquillement loin des oreilles indiscrètes.

Elle avait peut-être raison. Du moment qu’on a faim, manger, peu importe ce que c’est c’était satisfaisant, tant pis pour la qualité. En temps que déesse maintenant elle n’avait même plus à s’en soucier et la nourriture au final était consommée plus par gourmandise que besoin. Pas pour lui, en tout cas. L’estomac à pattes qu’il est avait toujours faim et aurait faim jusqu’au bout de sa vie alors..Autant bien manger. Cela changeait de sa cuisine, même si c’était trop sophistiqué pour son palais qui préférait une plâtrée de macaronis à une assiette bien dressée et épurée de toute nourriture, même si le peu dans l’assiette était délicieux. Le principal c’est qu’au final, il ne soit pas grognon parce qu’il n’a pas eu son repas du soir et surtout.. Cela allait bien, avec le reste de leur sortie ordinaire dans un monde ordinaire, où le vin rend les coeurs plus léger et l’air frais dehors, la neige fondue par endroit, picote les joues. Si il est prêt à partir, le thaumaturge elle aussi semble être sur la même longueur d’onde, le bras passé autour du sien pour ne pas se perdre, parmis ces gens..Et pour ne pas qu’elle glisse aussi, c’était une bonne idée. « Un tas… Mais allons-y oui… Et après, on verra. » Il sourit lui aussi, mutin. Il s’amuse de ses mots et ne sait franchement pas ce que la soirée apportera, qu’elle soit alcoolisée ou non, l’imprévisibilité comme mot d’ordre cela pouvait être totalement différent de ce qu’il avait en tête. Du moment qu’il ne foutait pas tout en l’air comme la première fois, ils pouvaient faire n’importe quoi, tout ce qu’ils veulent. Et le bras accroché au sien ils pouvaient déjà entamé leur marche dans la ville frisquette.

Il fallait rejoindre la baie, c’est là où d’habitude ils tiraient le feu d’artifice que l’on pouvait observer du haut de Delray Hollow, loin du faste de la fête sur Elysium heights que l’on aperçoit au loin. Pourtant eux aussi avaient le droit à une vue, pas la même mais..Une vue quand-même sur les artifices lancés. la réponse a sa question , était donc oui. « Oui. Le quatre juillet surtout, tout le monde tire des feux d’artifices chez moi. C’est beaucoup plus de maisons qu’ici alors chacun fait son petit truc. Des gros, j’en ai vu que depuis que je suis ici. Quand on sort de la ville on les voit sur la colline ou on les entend...Mais j’y vais pas, d’habitude. » Pas intéressant, un peu triste aussi d’y aller seul. Au moins, il était accompagné ce soir et ce n’est pas les passants pressés qui allaient les séparer, l’italienne forcée de se rapprocher pour éviter de se faire bousculer complètement par une pressée. Dans ses doigts qui pressent un peu plus sur son bras il sent l’agacement ressentis par la déesse qu’il tente de calmer, sa main libre se posant sur la sienne. Ca va aller, qu’il veut dire, tandis qu’elle lève le nez vers le sien et commente cette obscurité sans étoiles. La nuit, qu’elle affectionne et qu’elle observe. Il l’imite, levant le nez un peu plus haut pour observer les abysses au dessus de leur tête, puis vers la déesse qui la personnifie, cette ombre au dessus d’eau, noirceur et ténèbres dans laquelle ils évoluent si bien. « Moi aussi. » qu’il dit, sans trop savoir si c’est de la compagnie ou de l’absence de luminosité dont il parle, préférant se concentrer sur le chemin à prendre, vers leur destination.

Sur la baie il y a du monde. Peut-être trop pour eux, alors ils continuent de marcher jusqu’à trouver un endroit où le peuple n’a pas eu le courage de trop s’aventurer. un petit coin parmis la foule agglutinée dans les rues à la circulation interdite aujourd’hui dans le quartier. Tous sont là uniquement pour le décompte et feu d’artifice, pour ce début d’année qui commencera au début du spectacle. Peut-être qu’elle se passerait mieux que les autres, peut-être même qu’il pouvait déjà s’avancer un peu sur le pronostic. Elle devrait mieux commencer que les précédentes, sans le moindre doute quand minuit passera sauf si cendrillon disparaît et que le charme ne cesse. Peu de chances que cela n’arrive, toujours ancrée à son bras il y avait peu de risque qu’elle s’en aille sans qu’il ne le réalise. Une dizaine de minutes après être arrivés, ça commence. Le décompte, les cris. Même si il ne participe pas, trop indécis, il écoute les chiffres défiler, compte à rebours où il doit se décider, quand les chiffres tombent et que la nouvelle année commence il devait se bouger, tenter sa chance au moins après avoir tout gâcher de l’obtenir, ce baiser. Mais quand le compte à rebours tombe, et que l’année commence, c’est déjà trop tard et le temps manque. C’est les embrassades et les accolades, et la décision lui est ôtée quand un homme au verre de bière bien vide de ne pousse en voulant circuler. Les explosions de couleurs résonnent dans le ciel et teigner l’obscurité de leur lumière. Comme qui les deux pouvaient coexister si joliment, malgré tout ce qui les opposent. Les gens fêtent t célèbrent, les autres regardent le feu d’artifice se dérouler. Clemens, lui, se tourne de nouveau vers Aura et observe ces changements de couleurs dans le reflet des yeux trop fragiles. Pourtant elle ne se plaint pas, ou pas tout de suite. Et il observe le ciel lui aussi, jusqu’au dernier éclat de lumière fendant la nuit. Quand les applaudissement s’arrêtent et que la fête reprend.Minuit passé, elle n’avait pas disparu malgré tout. Malgré son incapacité à faire avancer les choses ou sa malchance légendaire. Il pouvait au moins se risquer à parler, si agir était toujours compliqué. Les mots tout aussi importants que le reste. « J’ai pas envie que tu partes, même si tu vas mieux. » qu’il murmure presque. assez fort pour qu’elle puisse entendre, pas pour les passants ne le fassent. « Reste avec moi, s’il te plait. » Demande plutôt qu’un ordre donné. Besoin de se rassurer.


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Aura Sciarra
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CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2703
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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Beating heart of stone. (Clemens) - Mer 20 Nov - 22:40

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


C’était le silence qui se glissait, doucement, entre eux. Finalement, juste la présence était nécessaire pour rassurer. Echanges rares, juste des réponses données aux interrogations de la jeune femme. Quatre juillet… Oui, elle en avait entendu parler de cette date-là, l’une des plus importantes des colons blancs des Etats-Unis d’Amérique. Car non, l’histoire de ce pays était loin d’être belle. Et beaucoup l’oubliaient, d’où ils venaient, qui ils étaient, simples immigrants dont la religion était répudiée dans leurs îles d’origine. Dire qu’aujourd’hui, ils refusaient ceux qui tentaient d’échapper à la guerre, c’en était presque cocasse. Au moins, Aura avait beau être la dernière des connasses, elle n’irait jamais agir de la sorte. Si elle avait des propos racistes, autant les assumer jusqu’au bout. Enfin, vu son passé, y’avait d’autres choses qui rentraient en compte. A part ceux de sa famille, on lui avait appris à dénigrer les autres. Supérieure, c’était un adjectif que Maximilio lui avait collé pendant des années. Soldat brillant, qui avait pourtant fini par se séparer des boulets autour de ses chevilles. « La fête nationale oui… Ce n’est pas étonnant de fêter ses victoires. » Ca l’amusait surtout. Pour noyer la réalité, l’inhumanité de la population qui se disait libérée.

Elle continuait de serrer le bras de Clemens, dans un élan de peur qu’elle ressentait que bien rarement. Néanmoins, Aura sortait peu dehors sans arme, et surtout sans pouvoir. Ici, la moindre attaque pouvait lui être mortelle. Et il y avait toujours une possibilité que ce soit son propre panthéon, sa propre famiglia lui mette un poignard dans le dos. Fallait s’y attendre, après avoir attaqué un sous-boss. Cependant, ce n’était pas le moment d’y penser. Puis chacun profitait de sa famille, de ses proches. Le nouvel an était un moment particulier pour beaucoup d’entre eux. Augustin devait être avec Alan lui. Son amant. Malgré tout ce qui avait été fait. Malgré les morts que l’autre avait engendrées. Celle qu’Aura ne pourrait jamais pardonner. Celle qui était marquée dans ses souvenirs, quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle combatte. C’était une présence indélébile, quoi que calmée par Clemens. Après tout, seul lui savait…

Les doigts sur les siens, quand elle se fit bousculer. Au moins, il arrivait à capter l’agacement, là où d’autres se contentaient de détourner le regard. Parce qu’une poupée comme Aura ne pouvait pas tuer. Dommage qu’elle en était capable avec une facilité déconcertante. Beaucoup de ses problèmes avaient été réglés de la sorte par le passé, et désormais… Elle éviterait. Même si pour le coup, elle n’avait pas réellement le choix. Rien ne répondait à son appel, elle n’était même pas foutue d’étouffer la connasse avec ses ombres. C’était frustrant, pour celle dont les pouvoirs ont toujours été comme une seconde nature. Quinze ans à les utiliser, ce n’était pas rien quand on s’y attardait. Néanmoins, tout était maintenu sous contrôle forcé, et elle n’avait pas à s’y attarder. Clemens était plus important, tout comme la soirée devant eux. Après tout, minuit se rapprochait à grands pas, et son premier vrai feu d’artifice aussi. Et finalement, heureusement qu’elle n’avait pas d’armes sur elle, elle aurait été capable de répliquer aux sons des artifices à coup de balles réelles….

Ils s’arrêtèrent à part de la foule, loin de l’alcool coulant à flot. Elle préférait Aura, pour le moment. Le décompte commença, et c’était dans le silence qu’elle attendait, les yeux rivés vers le ciel. Ce n’était pas son genre de crier comme d’autres pouvaient le faire. Quand le feu d’artifice fut lancé, les paupières se fermèrent par instant. La luminosité dégagée, elle n’y était pas habituée, même si le tout dégageait une beauté certaine, tout comme une réelle chaleur dans les harmonies de couleur. Ca lui arracha un sourire, posé. On les bouscula à nouveau un instant, au grand agacement d’Aura, qui fusilla du regard le passant, avant de retourner dans sa contemplation du ciel. Des traînées de fumées étaient laissées entre deux envois de fusées.

Le murmure lui parvint, lui fit détacher ses iris grisâtres de la voute stellaire, pour détailler le visage de Clemens. Le silence s’accrocha un instant avant que les mots s’échappent, d’une voix douce. « Pourquoi je partirai ? » Pause. « Je suis bien avec toi. » Bien mieux qu’à Little Italy. Elle posa sa tête contre l’épaule du blond. Rien ne valait que d’être entourée par des gens avec qui on était bien. Et si ce n’était qu’une seule personne… Hé bien, elle n’avait pas à choisir, et ça, c’était bien. Puis en réalité, elle n’avait jamais eu réellement d’endroits où elle voulait rentrer, de personnes qu’elle voulait voir. Sa vie avait été rythmée par les fausses amitiés, les liens purement mafieux. On l’avait longtemps approchée dans le milieu pour amadouer Maximilio. Jusqu’à ce qu’ils se rendent compte qu’elle était autant un danger que celui qui l’avait éduquée. Néanmoins, elle était un peu comme ces enfants de star, de ceux dont on recherchait la présence que pour ce qu’ils pouvaient apporter… Alors, avoir quelqu’un avec qui parler, échanger, rire, vivre… C’était nouveau. Et agréable. « Dis… Tu penses qu’on peut finir la soirée à la maison ? » Y’avait trop de monde. Trop de présence indésirable. « Je pense qu’une bouteille d’alcool aura bien meilleur goût là-bas. » Sourire en coin. Et au moins, personne ne viendra les bousculer. « Et je finirai par péter un câble avec les passants. » L’excuse parfaite, pour compléter le tableau. Mais dans tous les cas, elle préférait que ce ne soit qu’eux deux.

Il ne manquait plus qu’à prendre une bouteille de nectar sur le chemin, et ils seraient parés pour la fin de la soirée.

Et le début de cette nouvelle année.



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Clemens Jones
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SACRIFICES : 635
PORTRAIT : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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SEEK AND DESTROY
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THE DAWN WILL COME
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OUT OF MY MIND
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CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
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Beating heart of stone. (Clemens) - Jeu 21 Nov - 12:32

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


C’est vrai ça, pourquoi elle partirait. Pour retrouver sa vie normale, sa famiglia, son immeuble luxueux, pour être débarrassée de son chat. Il était capable de donner plusieurs réponses à ce pourquoi, capable de justifier un éventuel départ dont il n’a absolument aucune envie. Parce qu’il était bien, comme ça, avec elle. Et que même un aussi petit appartement que le sien serait soudainement beaucoup trop grand et vide à son goût. Mais la prière est entendue, et la douceur de la réponse apaise un peu la peur que tout ça.. Ce ne soit qu’éphémère. « Je suis bien avec toi aussi. » qu’il souffle, alors qu’elle pose sa tête sur son épaule. Il dégage son bras du sien pour le passer autour de l’avocate, lui permettant au final, de s’approcher un peu plus de la déesse. Il y a un mois encore ils s'approchaient à peine l’un de l’autre. Même au début de la semaine, les choses étaient différentes. Mourir, ou s’en approcher, avait tendance à changer les choses. Dans une position de faiblesse plutôt que de force, le masque de froideur qu’il avait déjà réussi à faire bouger s’est fissuré sous les maux qu’il tente de panser. Pour qu’elle aille mieux, qu’elle vive, plutôt que de se contenter de servir ces autres qui l’auraient laisser crever comme elle l’avait souligné. Hors de question que cela n’arrive avec lui dans les parages. Plus maintenant, alors que l’importance grandit et que la présence se fait nécessaire.

Ne plus être seul, une sensation addictive, il découvre. Qui même au milieu de centaines d’autres gens n’aurait pas signifié grand chose il y a encore peu. Ca n’aurait rien changé, à cette étrange solitude qu’elle comble en existant. Rien a foutre des autres, peu importe qui ils sont ou combien ils sont. Des gens peut-être trop normaux pour eux ou simplement, trop aveugle au monde qui bousculent, crient, ne vivent pas dans le même temps qu’eux et elle a raison, quand l’idée franchit ses lèvres de rentrer chez eux et mettre fin au rêve. Ce n’était pas plus mal, et la fête n’étaient pas terminée. Une autre mission commence, celle de trouver de quoi boire et trouver de quoi rentrer un premier janvier, à peine minuit passé. « D’accord. On peut faire ça sans soucis. » qu’il acquiesce, l’idée loin de le déranger. Le gallois répond à son sourire, préférant de loin l’idée d’être seul avec elle plutôt qu’au milieu de la foule, satisfait qu’au final, c’est ce qu’elle veuille aussi même si faire un peu comme les autres, être ici, c’était ça, l'existence normale qu’ils n’ont jamais eu. Ils avaient eu un peu trop de cette vie ordinaire pour la soirée peut-être, mais rien ne les empêchait de continuer sans le brouhahas du monde, à l’abris des fous et des bourrés dans l'appartement pourrave.

Il suffisait de se mettre en quête du précieux nectar dont elle avait besoin maintenant, pour oublier. Loin de s’acheter dans la supérette du coin contrairement à la bouteille de tequila qu’éventuellement, il achèterait pour lui, il fallait déjà trouver un établissement servant les dieux capable de posséder ce genre de fantaisie. Avec les connaissances de la déesse, c’était tôt fait. Elle savait pertinemment où se cachent les dieux, dans tous les quartiers de cette maudite ville, l’espionnage comme véritable puit d’information il suffisait de donner le nom d’un établissement pour qu’ils se mettent en quête de le trouver. Avec l’argent on achète tout et n’importe quoi, même deux bouteilles à emporter dans un bar surpeuplé de fêtards sans qu’aucune question ne soit posée, alcool mortel et alcool divin prouvant leur différence et leurs destins inévitablement discordant, quoi qu’elle en dise. Mais ce n’était pas le jour et le temps était à la fête, malgré les événements qui se déroulent en ce moment même dans Arcadia et dont ils n’ont aucune idée à l’arrière du taxi les ramenant à Delray.
Ils n’auraient qu’à boire et à oublier, s’amuser et au final..profiter.

Arrivés à la maison les bouteilles sont ouvertes et les verres versés. Malgré le bordel dehors, malgré les artifices et la fête au loin, finalement le confort précaire des lieux était tout ce dont ils avaient besoin. Au diable la cravate, instrument de torture dont il se débarrasser à peine arrivé avant même de servir l’alcool, au diable les apparences à maintenir. C’était mieux là, le shot de tequila versé et le regard curieux sur son verre à elle, ambré voir.. doré. Comme de l’or liquide, fascinant, auquel il ne pouvait se risquer. « ça a le goût de quoi ? » qu’il demande l’air curieux, trop, pour son propre bien dans ce cas particulier où la mort l’attendait si il s’y risquait. A défaut il lève son verre et trinque avec le sien, le premier de torp d’autres eux qui n’avaient pas l’excuse de rentrer. « A la nouvelle année. » qu’il commente et qui débute effectivement bien. Il n’avaient pas à se plaindre.
Pas même de la soirée.



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Beating heart of stone. (Clemens) - Ven 22 Nov - 0:15

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Elle acceptait les contacts, se laisser aller jusqu’à ce que le feu d’artifices. Les sons restaient semblables à des coups de feu dans certains cas, et pour une fois, elle se surprit à en être presque effrayé. En fait, c’était une sensation étrange, de se croire en partie en danger, quand l’esprit tentait de rationaliser l’instinct mal à l’aise. Trop de monde, trop de passants la bousculant, lui laissant apercevoir de possibles armes et attaques. Bien trop complexe pour la gamine habituée à la guerre, aux embuscades. Son ancêtre était suffisamment taré pour tester ses réflexes quand elle s’endormait, quand elle pouvait baisser sa garde. Si cela ne l’avait pas consciemment traumatisée elle gardait des instincts en contradiction totale avec ceux nécessaires dans la vie de tous les jours. Quasiment incapable de dormir sur ses deux oreilles, c’était un miracle parfois qu’elle tienne encore debout. Ou alors, le corps s’était tellement tordu sous les impulsions de Maximilio qu’elle en gardait des séquelles, facultés dont elle se serait bien passée quand elle y repensait. Elle réalisait, au fur et à mesure, le fossé qui la séparait d’une existence des plus normales. Elle percevait aussi les ponts déjà brûlés, détruits. Il y avait peu de chances qu’elle puisse complètement passer de l’autre côté. Et c’était mieux ainsi.

Sa proposition fut accueillie avec un sourire, et surtout, acceptée. Finalement, elle était bien mieux dans l’appartement de Clemens, en tête-à-tête avec lui. Cependant, il évoqua un point crucial : l’alcool pour elle. Elle fouilla sa mémoire, chercha quelques propos évoqués par Augustin, le seul dans son entourage à boire en permanence. Quelques adresses avaient déjà été proposées, et elle décida de se diriger vers celles-ci. Un premier janvier, ils seront certainement ouverts… Sans réellement se détacher de Clemens. Ah ben, il avait accepté qu’elle s’accroche à son bras, qu’elle se rapproche, maintenant, il n’était pas prêt de la voir s’éloigner. Peut-être qu’elle était un peu trop tactile. Ou pas assez. Elle ne communiquait pas non plus. Peut-être devait-elle plus parler, échanger sur la situation ? Elle n’en savait trop rien, et on lui avait toujours imposé le silence sur les sentiments et émotions, pendant toute son enfance, une bonne partie de sa vie…

Le bar était plein à gratter, mais elle se glissa sans mal entre les corps. La demande claqua sur sa langue, le barman la détailla un instant. Certainement que l’aura qu’il percevait lui suffisait pour que la bouteille d’alcool divin rejoigne celle d’alcool humain. D’ailleurs, pouvaient-ils vendre du nectar, neptra, à n’importe qui ? Aura savait leur production assez restreinte, mais jusqu’où ? L’interrogation s’effaça une fois les bouteilles entre les doigts, et quelques dollars sur son compte en banque. Si elle en avait eu le temps, elle aurait payé le repas aussi, néanmoins, Clemens avait été plus rapide – et certainement qu’il en avait envie. « Voilà, nous sommes parés pour la soirée ! » Le sourire se fit amusé, carnassier. Où cela allait les mener, elle n’en avait pas la moindre traitre idée. Mais ça ne pourrait que bien se finir. Malgré les arrestations, la nuit mouvementée que d’autres vivaient. Elle n’avait qu’à penser elle-même en ce moment, qu’à Clemens aussi. Eux deux, éclipsant tout le reste.

Un taxi, des éclats de rire, et rapidement, la porte de l’appartement se referma sur les deux silhouettes. Il ne faut que quelques secondes pour que Clemens laisse tomber la cravate, lui arrachant un nouveau rire à l’italienne. Elle se débarrassa simplement de ses chaussures de son côté, chaussures noires désormais recouvertes de traces de pas, preuve qu’on lui avait écrasé les pieds à plusieurs reprises. Au moins, plus de risques par ici. Le verre se remplit bien vite d’alcool, finit trinqué avec l’autre, dans un sourire. Elle en prend une gorgée, de ce liquide ambré qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de goûter. Elle sentirait presque Hécate soupirer au fond d’elle, à moins que ce ne soit qu’une impression… « A cette nouvelle année qui débute bien mieux que je ne l’aurais imaginée… » C’était un sourire, évoquant la présence de Clemens à ses côtés. L’année dernière avait été similaire à toutes celles qui l’avaient précédée. La prochaine en sera bien plus intéressante, à n’en pas douter… « Je dirai que ça a le même goût que la dernière fois qu’on a bu. Juste un peu plus sucré. » Oui, plus sucré, plus doux… Elle aurait presque dit Ca a le goût de l’Olympe, mais elle n’en savait fichtrement rien. « Au moins, ça fait effet. » Nouveau sourire. Elle sentait l’alcool picorer le long de son œsophage, douce chaleur alors qu’elle posa ses fesses dans le canapé, attrapant le poignet de Clemens pour qu’il la suive. Ses yeux se perdirent un instant dans les siens, avant de vider le fond de son… Verre. Shot. Qu’importait. Un second fut rempli dans la foulée, la discussion se tournant vers des sujets plus légers.

Y’avait peut-être eu un peu trop d’alcool. En tout cas, Aura était détendue et très légèrement désinhibée. Pas assez pour entièrement changer de personnalité, mais bien trop pour ne pas laisser quelques questions traverser la barrière de ses lèvres. « Dis… Je peux venir dans tes bras ? » Pause. « Et dormir contre toi ce soir ? » Bon, la soirée était déjà pas mal avancée. Mais elle voulait juste être contre lui un peu. Sa présence physique était rassurante aussi…  



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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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Beating heart of stone. (Clemens) - Ven 22 Nov - 14:46

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Et si ils rient, cela ne leur ressemble pas vraiment.
Ni à l’une, ni à l’autre. Rire c’était un fait rare, parce qu’ils ont toujours cet air sérieux d’un coté ou colérique de l’autre et seulement rarement, le visage se fendait d’un sourire, ou un son leur échappait. On pouvait mettre ça sur le compte de l’hilarité générale et de la soirée tout sauf ordinaire. A tout ce qu’ils ont dû faire pour obtenir la liqueur entre les doigts, à zigzaguer dans une foule peuplé de mortels intoxiqués et ressortir en vie dans le froid Arcadien, avant d’embarquer dans le fameux taxi les ramenant à l’appartement. Il avait des airs de véritable foyer, une fois à l’intérieur. Il suffisait à couper du froid extérieur et à les isoler des autres, aussi. Alejandro ne risquait pas de passer la porte aujourd’hui, du moins il l’espérait fortement en se débarrassant de sa cravate, et au final, de sa veste aussi qu’il balance dans un coin. C’était l’heure de profiter des breuvages achetés, parce que c’est la tradition, de se bourrer jusqu’à ne plus se souvenir de la veille ou en tout cas, de se libérer, au moins pour la soirée, des soucis que l’on pouvait avoir… Et elle en avait besoin, Aura. Juste pour la soirée, oublier la catastrophe qu’avait été la semaine précédente et le poids du reste, envolé après un ou deux verres qu’il verse sans attendre, trinquant au renouveau. L’année commençait mieux que prévu, elle avait raison. « Ça en a l’air. » Parce qu’elle est là, et qu’elle reste. Il répond au sourire, avant de boire son shot. La tequila était légion ici, alors la brûle, bien que forte, restait habituelle. Ici on désinfecte les blessures à la tequila tout autant qu’on la boit. Le mystère alors, réside surtout dans sa boisson à elle, interdite et pourtant qu’il aimerait bien gouter, juste par défi.. et par curiosité. Pourtant à l’entendre.. Cela ressemble à dire. Un dérivé de vodka, en plus sucré. Tout un foin pour ça, les dieux ne savaient pas trop donner dans l’émerveillement. Il y avait bien meilleur qu’une simple vodka à boire..Même si ça dépend avec qui on la partage. Il rit, quand elle parle de son effet. Peut-être que ça lui suffisait déjà à se sentir plus légère et qu’au final, elle tient de ça la magie du breuvage interdit. Les bouteilles attrapés elle l'entraîne à tomber lui aussi dans le canapé, ou finalement, boire était plus confortable, affalés dans le sofa à rire et encore rire. Légers.

Peut-être qu’ils avaient trop bu. Trop en tout cas pour que ce soit vraiment sage et que la tête ne pique pas, demain matin. Sur le moment cela n’avait pas d’importance en tout cas, et l’alcool avait continué de couler, les verres à se remplir. Malgré le confort du canapé il fallait bouger un peu, s’avancer vers la table basse pour remplir son verre avant de se laisser tomber et d’en avaler le contenu. Mais Aura elle parle avant qu’il eu fini, et il manque de s’étouffer un peu, toussant l’alcool qu’il finit par maîtriser malgré la brûlure… Mais ça le fait rire, encore. Cette fois il peut mettre ça sur le dos de l’alcool justement, qui brûle de l’intérieur et allège un peu l’esprit lourd. Il ne l’imaginait simplement pas demander. Depuis le début de la semaine, ils avaient fait des progrès silencieux, du chemin grapillé, centimètres gagnés si bien qu’ils étaient assis véritablement l’un à côté de l’autre, à défaut de se tenir chacun à un coin du sofa. C’était du progrès, même doux. Une avancée timide mais qui au moins n’allait pas la faire fuir. Si cela ne tenait qu’à lui elle serait déjà dans ses bras. Si il n’y avait pas la peur de la faire trop reculer, fuir, ou se faire rejeter. Mais Aura demande, autorise...Alors il pose son verre et s’affale de nouveau. « Oui. Bien entendu que tu peux. » souffle, alors qu’il s’appuie un peu contre elle. Son bras se glisse derrière elle pour moins les gêner comme il l’avait fait un peu plus tôt, accrochant à sa taille. Cette fois c’est sa tête à lui, qui s’appuie contre elle, joue sur son épaule. « C’est pas moi qui vait m’en plaindre, au contraire. » qu’il finit par lâcher, le sourire qu’elle ne pouvait voir, présent tout de même. Il ne regrette rien. Pas de s’être sauvé au moi d'août, ni d’avoir fini au repos forcé, ni de s’être finalement levé au lieu de manger ses nachos il y a quelques jours. Ce sont ces choses qui ont conduit à ce moment précis, où tout allait bien. Même si l’alcool jouait peut-être, il pouvait se dire heureux, étrangement bien.

Mais finalement, même si ils boivent et que rien ne les attend, le temps finit par le ratrapper. Même si bouger semble désagréable au possible les paupières se font lourdes et même dehors, la fête semble s’être calmée. C’est le lit qui l’appelle donc, alors qu’il commence à fatiguer. « On devrait aller se coucher. » qu’il propose en se relevant, la tête légèrement en vrac quand il tend la main pour l’aider à se lever. Si elle l'entraîne d’habitude, cette fois c’est lui qui pousse la porte en premier de sa chambre et l'entraîne dans son lit. En revanche cette fois, il peut rester de son côté. Cette fois elle a le droit de venir contre lui et il a le droit de l’enlacer. Étreinte rassurante, de laquelle il ne voulait plus jamais bouger.

1er janvier

Le téléphone vibre.
Une fois, deux fois, mais il ne veut pas l’écouter.
C’est de son côté à elle que la table basse tremble sous le vibreur du téléphone portable qui ne semble pas vouloir s’arrêter. Déjà il geint, ronchonnant contre le réveil qui fait mal. L’heure, il n’en a aucune idée. D’ordinaire c’est la lumière qui lui donnait une indication sur l’eau mais depuis qu’elle était installée chez lui le rideau empêchait un peu la luminosité de passer et surtout.. Il n’avait pas envie d’ouvrir les yeux. Il était bien, là, avec elle. Qu’on les laisse tranquille un peu, pour une fois où cela commençait si bien. La nouvelle sonnerie, un appel cette fois, le fait ronchonner à nouveau contre sa nuque et s’accroche un peu plus à l’avocate, le bras passé autour de sa taille depuis qu’ils se sont couchés. « Réponds pas... » qu’il demande, supplication du prophète définitivement pas du matin. Encore moins quand on venait les déranger. C’est qu’on allait lui pourrir son premier janvier.


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ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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La demande était tombée, entre deux verres, entre deux gorgées d’un liquide ambré dont elle devait se contenter désormais si elle désirait finir bourrée. Bon, peut-être pas non plus à avoir une gueule de bois des plus violentes, et heureusement finalement, vu ce qui l’attendait le lendemain. Car, pour le moment, elle était en vie, au calme, accompagnée d’une personne qui en savait plus sur sa vie, sur sa vulnérabilité, et sur ses émotions qu’aucune autre autour d’elle. Même Aislinn, qu’elle pouvait considérer comme une amie, quoi que ce mot signifie, n’avait aucune idée de la vie que l’italienne avait menée jusque-là. Oh, elle savait pour la mafia, pour la violence, pour ce qu’elle faisait à Arcadia. Mais avant… C’était le silence, les rares fois où la question était amenée. Aura avait toujours refusé de l’évoquer, ces vingt ans avant son arrivée. Vingt longues années maintenues sous silence, qu’elle avait aujourd’hui brisées. Seul Clemens savait, et rien que sa présence suffisait à lui faire dire que l’avenir changerait du tout au tout. Alors, quand il accepta, quand il lui proposa de venir contre lui, elle ne se fit pas prier. Un sourire en coin, et elle s’y glissa, se blottit contre son torse, se laissant quelque peu bercé par son odeur, sa chaleur.

Elle était à l’abri.

Qu’importait de quoi l’avenir était fait, elle était au moins tranquille pour quelques heures, et même après, le petit cocon semblait être bien plus définitif qu’elle ne l’aurait pensé…

« On sait jamais, je ne veux pas… Imposer ma présence. » Après tout, Aura avait toujours appris à être discrète, à n’être qu’une ombre au milieu d’egos tous plus brûlants les uns que les autres. Au milieu de tous ces chefs, de tous ceux recherchant le pouvoir à tout prix, l’italienne faisait tâche. Elle n’était qu’une âme lisse, qu’un nuage de fumée se dispersant au gré des vents. Son rang de sous-boss, cette hiérarchie qu’elle avait grimpée malgré la misogynie latente, elle le devait certes à Augustin, mais aussi à cette même discrétion, à ce refus de quête de pouvoir. Alcide pensait pouvoir la manipuler, qu’elle le suivrait sans jamais répondre. C’était bien mal la connaître. Aura ne faisait simplement rien de stupide ou de visible. Et si elle devait être en désaccord avec son supérieur, elle trouvera un moyen de le mettre devant ses torts. Sans forcément avoir à parler.

Les minutes s’écoulaient, dans un mélange de lenteur et de rapidité. La tête dodelinait doucement, au fur et à mesure que l’alcool divin imprégnait l’ichor, embrouillait les sens. Elle fatiguait Aura, avec l’escapade dans la foule, puis la fin de soirée, ici. Et dans les bras de Clemens, elle s’endormirait bien, s’oublierait quelques heures en plus. La proposition du gallois tomba d’ailleurs à pic. Dans un sourire, elle accepta, se laissa tirer, toujours aussi épuisée. Elle se décrocha d’ailleurs la mâchoire dans un bâillement, et se laissa attirer sous les draps, sans un mot en plus. Juste quelques secondes, pour trouver sa place à nouveau contre l’homme, et elle sombra dans ses bras…

1er Janvier, matin.

Le vibreur la sortit de sa torpeur, bien plus profonde qu’habituellement. Sur le coup, elle ne tenta même pas de savoir d’où venait la vibration. Si c’était son téléphone, cela ne l’intéressait pas. Et tous les autres pouvaient attendre. En revanche, après un ou deux appels, identifiés comme tels, c’est une sonnerie qui se déclencha. Et là, malgré les réticences de Clemens, une bouffée d’adrénaline glissa le long de son échine. Esprit clair, elle tendit le bras derrière elle, attrapant son téléphone. « C’est étrange… Il ne devrait pas sonner. » Pause. « Sauf si on m’appelle avec un numéro d’urgence. » Ceux qui passaient à travers tous les silences qu’elle pouvait mettre. Et si quelqu’un osait la joindre de la sorte, c’était que quelque chose clochait. Quelque chose de grave avait dû se passer.

Si elle ne prit pas l’appel, puisque l’écran fut devant ses yeux bien trop tard, il ne lui fallut que quelques secondes pour prendre la proportion de la merde dans laquelle sa mafia se trouvait. « La Camorra a un problème. » Ce fut lâché comme une bombe. Et surtout, cela sonnait le glas de sa matinée au lit. « Alcide s’est fait arrêter. » De toute façon, ça faisait les gros titres de tous les journaux, alors, autant ne rien cacher à Clemens. Et cela lui permettrait de comprendre la délicatesse de la situation. « Augustin me demande de venir, pour discuter des affaires… En tant qu’avocate. » c’était son boulot. Son putain de travail qui venait la faire bouger, un 1er Janvier, le seul où elle s’était décidée à ne rien faire. Elle ne savait pas quel Dieu elle avait emmerdé cette fois-ci, mais la prochaine fois, elle l’égorgerait.

Quelques secondes à rester là, à contempler l’écran, le plafond. Avait-elle envie de bouger ? Non. Avait-elle le choix ? En soi, oui, mais ce serait dangereux en de telles circonstances. « Dis… Je peux t’emprunter une chemise pour la journée ? » parce qu’elle n’en avait plus elle. Ou plutôt ils étaient tous chez elle, et elle n’avait pas le temps d’y repenser. Une réponse de Clemens, et elle se blottit une dernière fois dans ses bras, en profitant avant de retrouver l’hypocrisie italienne.

Cinq minutes pour changer de vêtements, récupérer téléphone et sac à main. « Je rentrerai pour ce soir dans tous les cas. Mais je suis toujours disponible sur mon téléphone sinon. » Derniers mots avant de glisser à nouveau dans ses instincts de mafieuse.

1er Janvier, journée

Elle n’avait cessé de courir, cherchant diverses pistes pour mettre un terme à cette mascarade. Oh, des plans étaient déjà possibles, lui venaient à l’esprit assez rapidement. Cependant, tant qu’elle n’avait pas vu avec Alcide, impossible de savoir la somme à allouer, ni même l’effort, pour le sortir de là. En fait, la seule limite donnée par Augustin était de ne pas compromettre la mafia en voulant le sortir de là. Une limite bien vague donc… Elle trouverait une solution.

1er Janvier, soirée.

Une réunion, encore, avec les gradés. Une réunion particulièrement agaçante, et seule la présence de Clemens, au travers des sms, rendait le tout plus supportable. Chaque réaction exaspérait l’italienne, qui se demandait comment la Camorra avait pu survivre jusque-là avec le tas d’imbéciles qui la composait. En fait, en une semaine, les émotions avaient ravagé une bonne partie des barrières en elle. Si elle les contenait toujours à la perfection, elle les percevait bien plus qu’auparavant. C’était… Déroutant. Et quelque peu fatiguant. Même si la proposition du gallois, de manger japonais, tomba à pic. Plus qu’une heure à tuer…

Et une heure, ça passait tout de même vite. Surtout quand elle décida de quitter la réunion avant la fin de celle-ci. De toute façon, la discussion piétinait depuis des heures, et elle, elle avait un restaurant dans bien peu de temps. L’excuse du j’ai un rendez-vous professionnel fonctionnait bien en tout cas lorsqu’on était l’avocate en charge du dossier… Même si ce n’était qu’un vulgaire mensonge. Tout ça pour retrouver Clemens, à quelques rues de là. Et sourire, une fois à ses côtés. « Je suis… Ravie d’en avoir fini avec les réunions pour ce soir. » Oui, enfin du repos bien mérité…



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Beating heart of stone. (Clemens) - Lun 9 Déc - 0:06

Out Of My Mind.

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On sait jamais, qu’elle dit une fois calée contre lui.
«  Imposes-toi autant que tu veux au contraire, j’aime bien. » qu’il conclut, en s’ajustant au mieux contre elle pour ne plus avoir à le faire ensuite. Comme si c’était possible qu’elle dérange, que la présence soit de trop alors qu’au final il n’attend que ça. Des progrès, au fur à et mesure. Une douceur au final rare dans leur monde qui se veut si violent et sans pitié. Un bourreau et une machine à tuer enlacés sur un canapé, peuplé de leurs discussions un peu alcoolisée où les rires sont inutiles et les mots au final se tarissent au plus le temps passe et la soirée s’allonge. C’était le matin, presque. En tout cas il était bien tard même pour les oiseaux de nuits au rythme un peu bancal ces derniers jours. De quoi motiver Clemens à quitter ce cocon là pour en créer un autre ailleurs, dans un lit où au final ils pourraient se reposer de cette soirée sans pour autant se quitter. Ils auraient pu dormir sur le canapé, certes… Mais c’était simplement plus confortable. Et au moins, ils n’allaient pas en tomber. Un confort dans lequel ils plongent, au final rattrapés par Morphée bien vite après s’y être glissé. Loin des mauvais rêves, trop bien pour s’en rappeler.
C’était bien aussi, pouvoir rêver.

1er Janvier, matin

Le téléphone, il le maudit, à deux doigts de récupérer l’appareil de malheur et le lancer contre un mur pour qu’il cesse de vrombir à tout va de son bon matin. Jamais un moment de paix ne leur sera accordé, c’est la vilaine leçon du jour alors que cette fois, c’est une sonnerie qui retentit, finalement pire que les vibrations incessantes.
Peut-être ce n’était pas une urgence urgente ?... Mais non. C’est Alcide, en prison. Alcide le chef de la Nuova Camorra, qui a été arrêté par la police.. Et dans son lit, l’avocate chargée de l’affaire. Il finit par ouvrir les yeux, se rendant finalement compte que c’était mort, pour une grasse matinée avec Aura qu’il observe, toujours à pianoter sur son téléphone qui éclaire son visage dans la pénombre. Il reste accroché à elle, même quand elle demande si elle pouvait se servir dans ses fringues et lui emprunter une chemise, une des deux seul qu’il possédait puisqu’il avait l’autre encore sur le dos. «  Pas de soucis, du moment que tu reviens avec. » du moment qu’elle revient tout court, avec ou sans sa chemise même si il y avait toujours cet étrange satisfaction de la voir dans ses fringues. Le principal, c’était le côté retour et que tout ça ne soit pas un simple moyen de s’éloigner. Il l’espère très fort, comme si le fait qu’elle revienne contre lui pour se blottir dans ses bras n’était pas un indice suffisant sur ses intentions, ni ses mots, une fois qu’elle se détache. Durant un instant il se demande si il doit la regarder changer de fringues ou si c’était déplacé, mais au final, c’est les ténèbres qui ont raison sur ses yeux, incapable de voir grand chose même si il le voulait. Dommage.
La chose à retenir, c’était la promesse de rentrer ce soir, promesse de pouvoir la joindre par téléphone malgré tout même si il hésitait à la déranger en pleine réunion.. Et puis elle était partie, porte de l’appartement fermée derrière elle et à nouveau, la solitude. Étrange, après quasiment une semaine à vivre avec quelqu’un de se retrouver face à l’absence, au silence que le chat, profitant de la porte de la chambre ouverte, décida de complet en récupérant la place de la déesse à côté de lui sans le moindre scrupule.  
La journée allait être longue.


1er Janvier, soir

Insupportable.
C’est comme ça que l’on aurait pu décrire Clemens le début de journée, puis, dans la soirée. Décidé à ne pas rester enfermé à la maison en attendant son retour c’est avec la Calavera qu’il a décidé de passer son temps, malgré les remarques désobligeantes d’Alejandro sur ses facultés sociales et les moqueries s’y associant, c’était mieux que tourner en rond, mauvais humeur au nez qui change en un instant, quand le sms est reçu. Tout de suite c’est l’impatience qui domine, celle de se barrer pour la rejoindre, motivation soudaine à finir de s’entrainer le plus rapidement possible même si de temps à autre c’est son téléphone qui coupe celui-ci, besoin de répondre à ses message avant de balancer le téléphone sur la table une fois le rendez-vous convenu et l’attention portée, simple emoji stupide qui quand reçu en retour, réchauffe un peu plus son coeur. Quand l’heure vient il saute littéralement en dehors des cordes, se pressant de balancer ses affaires et de se doucher avant de partir d’ici le plus vite possible quitte à attendre sur place, l’impatience même en dévalant les rues de Delray jusqu’à rejoindre Little Italy où il attend qu’elle arrive et de sourire, beaucoup trop, lorsqu’elle arrive enfin. «  Et je suis ravis que t’en es fini. » C’est que ça lui avait prit toute la journée cette merde, et Clemens était toujours amer pour ce matin même si il n’y avait pas que du mal partout. Le yeux s’arrêtent sur la chemise volée le matin même et la remarque est inévitable. «  Ma chemise te va bien en tout cas. » Sourire mutin aux lèvres, il se concentre au final sur elle, malgré l’envie de continuer son jeu. C’est elle qui avait eu une rude journée, pas lui. «  Pas trop la galère quand-même ? » Il en a eu quelques bribes, de l’ennuie, mais il espérait simplement qu’elle était pas trop crevée pour sortir.  Au quel cas ils n’avaient qu’à rentrer et manger japonais sur le canapé, c’était pas plus mal dans un sens, ils étaient déjà sortis la veille au soir après tout.


Ils se mettent en chemin, alors, direction ce fameux restaurant japonais dans le quartier faisant la frontière entre l’italie et le japon, la Nuova et les Kyosei. Ce n’est que la frontière passée qu’il se décide à prendre sa main dans la sienne, loin des yeux de la Camorra finalement qui n’avait pas forcément besoin de savoir ça pour l’instant, alors qu’ils atteignent le restaurant et que la porte est poussée. Là où aucune de leur mafia ne pouvait les surveiller. «  J’ai beau avoir mangé les cookies que j’ai acheté l’autre jour, j’ai encore faim. » Rien de bien étonnant cependant à entendre pour Aura qui devait avoir l’habitude à chaque fois de l’entendre parler de nourriture ou de sa faim à peine sorti de table, ni les commandes qu’il passe au restaurant, beaucoup trop longues pour deux personnes seulement et un chat. Aujourd’hui il ne déroge pas à la règle en commandant beaucoup trop pour une crevette comme lui. mais il allait tout manger, sans le moindre doute. «  Ça fait bizarre quand t’es pas là, j’avais plus l’habitude, tu m’as manqué. » Installés, il se décida enfin à parler. Comme si les oreilles aussi étaient loin de les écouter. Des gens lambdas, pas mafieux, loin de leurs armes planquées sur eux. Une normalité factice à laquelle ils jouent de façon bancale, tout comme les mots le sont encore, pas habitué à parler sincèrement.


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Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2703
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : Beating heart of stone. (Clemens) - Page 2 Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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Beating heart of stone. (Clemens) - Dim 22 Déc - 21:54

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


La journée s’était annoncée des plus agaçantes, et elle avait tenu toutes ses promesses. La situation était certes tendue, néanmoins, les réactions et l’inutilité des autres avaient laissé Aura sur les nerfs. Peut-être était-ce dû à son passé, aux heures passées aux côtés de Maximilio, à gérer des crises, réelles ou non, mais l’italienne ne comprenait absolument pas le comportement de la majorité de sa famille. Rien que Calliope, et son envie écoeurante de sauver son père. De ce qu’en savait Aura, celui-ci s’en moquait bien de sa fille, vu le nombre d’enfants qu’il possédait, et qui n’étaient que le résultat de coups d’un soir. Enfin, les histoires de famille, les pleurs à la vue de son cher et tendre géniteur derrière les barreaux, ce n’était pas le genre de l’avocate. Face à Augustin, sa famille, il y avait toujours une froideur prudente, une distance mise pour rester neutre, et en vie. Aucune question sur elle avait été ces derniers jours, sur son silence, sur sa chemise, sur l’absence de marques avec que le sang avait envahi le bureau d’Alan. Non, chez eux, chez les Esposito, y’avait aucune émotion, aucun sentiment. On ne montrait pas l’inquiétude, encore moins envers la bâtarde.

Alors, la proposition de Clemens, les sushis à manger, à dévorer, ce n’était qu’une excuse pour quitter la réunion, et surtout passer du temps avec quelqu’un qui l’importait bien plus. Tant qu’Augustin ne tenterait pas de recoller les morceaux, Aura n’essaierait plus. Elle s’était déjà bien trop excusée, quand elle ne le devait pas. A lui de prendre ses responsabilités, ou à elle d’oublier ses liens avec. « Tu as vu ? Elle est superbe ! » Depuis quand parlait-elle vêtements ? Depuis quand acceptait-elle les compliments ? Depuis quand… Changeait-elle d’un côté ? Tout en gardant une certaine pudeur, elle s’attachait, préférait oublier l’éducation, la mafia, pour quelques jours, quelques semaines, quelques mois. Il fallait qu’elle parvienne à fuir ce carcan étouffant, et à trouver une place, une vraie. « Ce type de réunions ne m’avait pas manqué. » Pause. « De toute façon, personne ici ne peut réellement avoir l’appellation de mafieux, ils sont inutiles, et incapables de garder le moindre sang-froid quand la situation l’exige. » Ils ne faisaient que chercher le pouvoir, sans se rendre compte de la fragilité de la mafia. C’en était… Ecoeurant pour la divine, pour l’humaine. Ils n’étaient que des pantins désespérés d’attention, sans comprendre ce que l’organisation signifiait.

« Enfin, je vais avoir du temps libre à me consacrer à une seule et unique affaire, dont les informations ne me parviendront pas avant quelques semaines. » Tout le reste était en suspens, et même ses activités de sous-boss. Le but était de faire sortir le don le plus rapidement possible. Simple, basique, efficace. Même si rien ne se passerait comme prévu. Aura devait juste être… Patiente. Mais le temps, elle n’en manquait pas, et cela lui permettrait de passer la majorité de ses moments libres avec Clemens. Qui était-elle pour dire non ?

La frontière avec le quartier japonais fut rapidement passée, et un léger sourire se dessina sur ses lèvres, au contact des doigts de l’homme autour des siens. C’était reposant. Ca lui permettait de mettre loin derrière elle les doutes, les questions, le travail. Manger, bien qu’elle n’en ait pas besoin pour fonctionner, passer du temps avec un tiers… Oui, c’était la belle vie. « Hé, ça veut dire que tu es en forme si tu as besoin de manger. » Un regard sur les bleus qui disparaissaient pourtant toujours, mais trop lentement au goût de l’italienne. Enfin, elle ne lui referait pas la morale à ce sujet, Flores s’en était déjà chargé, et vu comment elle finissait régulièrement… Elle ne devait pas être la mieux placée pour ce genre de remarques. « Mais il faudra qu’on rachète des cookies. » Simple remarque, de celle qui engloutissait du chocolat à longueur de journées, sans jamais prendre un seul gramme. Le tout grâce aux heures d’entraînement quotidiennes… Ou à un métabolisme des plus sympathiques… Au choix.

Portée poussée, chaleur des lieux les enveloppant, lui rappelant à quel point elle était chanceuse d’être ici. Elle pourrait tout autant pourrir derrière les barreaux d’une cellule glaciale… Non, elle connaissait trop bien les enquêtes, la Police, et était bien trop discrète pour que cela arrive. Tout l’inverse de ce cher Alcide, qui l’avait bien cherché. Tuer sa propre femme, et ne même pas la faire disparaître, créer une histoire pour justifier un départ… Amateur. Le serveur, et les mots de Clemens finirent par l’ancrer à nouveau dans le présent, loin de son rôle au sein de la mafia. Elle aurait tout le temps d’y penser plus tard après tout. La commande s’allongea, Aura réclamant presque un échantillon de chaque élément de la carte. Ce n’était pas tant qu’elle avait faim. Il fallait juste bien combler le fait de ne plus rien ressentir au niveau de l’estomac… « Tu m’as manqué aussi. Je… En repartant travailler, je me suis rendue compte que je voulais juste rentrer. » Rentrer, revenir auprès de lui… Les traits se détendirent doucement. Elle n’avait plus besoin de se concentrer, de devenir la tueuse qu’on lui avait toujours demandé. Le corps s’étira, et les premiers plats se posèrent devant eux. De quoi se sustenter entre deux sourires, entre deux échanges. « Je suis bien mieux chez toi qu’à Little Italy. » Oui, et pour une fois, ce n’était que la vérité dans son écrin le plus pur….



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Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3103
SACRIFICES : 635
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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



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Beating heart of stone. (Clemens) - Ven 27 Déc - 20:52

Out Of My Mind.

I can lose my temper You can put up walls And I hate when it gets serious It's like we're going blind Take the needle off the record I can't stand another chorus About Juliet's control over mystified mankind But I can't get you out of my mind To get you out of my bed To get you out of my heart And my head Oh, we're falling


Tout allait mieux, tout de suite.
L’espace de quelque jours avaient suffi pour raviver cette dépendance aux autres, ce besoin d’être entouré, qu’il ressent parfois. Cette fois pourtant ce n’était pas une soirée en compagnie de la calavera qui allait le gaver socialement. Pas après avoir passé quelques jours en bonne compagnie, pas après s’être habitué à dormir contre elle. C’était foutu, quoi qu’il advienne, ça allait lui manquer, si cela cessait. Si ils ne se voyaient plus, si tout tombait à l’eau. mais le SMS, c’était une promesse que cela ne changeait pas aujourd’hui. Voilà pourquoi il ne tenait plus en place, voilà pourquoi il file comme le vent pour la retrouver. Le premier commentaire c’est la chemise volée, qu’elle semble apprécier et bien entendu, cela le fait sourire même si ses propos d’il y a quelques choses suggérerait que sans, c’était mieux. Il évite pourtant de le rappeler, au diable au final, de ça. Il préférait l’écouter parler, râler après ses collègues visiblement manquant de professionnalisme à ses yeux et il ne peut s’imaginer ce que cela donnerait, si Aura assistait à une réunion de la Calavera. Les chiens fous dont le maître arrivait à peine à tenir les laisses se bouffant les uns les autres plus que ne bouffant l’ennemi, au grand jamais ils seraient capable de garder leur sang froid, tous. Pour cela qu’Alejandro s’appliquait à apprendre à Gabriela et à Clemens à ne pas se montrer comme des moutons dans le troupeau de soldados et de gradés. La discipline, comme sûreté.  « Je comprends pourquoi tu avais tant envie de fuir. » qu’il fait remarqué, amusé de la facilité qu’elle avait à critiquer le manque de professionnalisme de ses collègues.

Visiblement, si ce n’était pas la réunion idéale, la conclusion de celle-ci semble être profitable. Avocate sur l’affaire, Aura aurait du temps libre avant l’avancée de l’enquête qui monopolisait son agenda, une nouvelle bien accueilli, s’il en comprenait le sens. « Est-ce que ça veut dire rester à la maison jusqu’à ce que tu ais des nouvelles ? Parce que je suis totalement pour si c’est le cas.  » Il en venait même à se dire que c’était une très bonne chose l’arrestation d’Alcide, si cela voulait dire pouvoir, enfin, faire la grasse matinée avec l’avocate sans que la nuova n’intervienne, ou la Calavera. Une bonne perspective qui les accompagne jusqu’à la frontière, ou il se permet au final d’accrocher leurs phalanges, loin du regard des italiens sur eux. pas besoin qu’on vienne les ennuyer plus que ça, précaution peut-être dérisoire, mais qu’importe. Au final hors du territoire, ils étaient libres comme l’air de faire comme bon leur chante, passer la soirée om ils le veulent, même dans le quartier voisin s’il le souhaitent en temps que simple citoyen. « Mais oui je suis en forme, l'entraînement m’a juste donné la dalle un peu plus que d’habitude. » Se dépenser, c’était aussi avoir besoin de compenser avec de la nourriture derrière et les cookies n’avaient servi que de rapide éponge, il lui fallait plus, bien plus, pour être calé ce soir. « Promis on passera en prendre en rentrant. Et une boite pour le chemin aussi sinon on sera rentré qu’il n’y aura plus rien. » Il se connaît bien à force Clemens et il serait capable de marcher en mangeant, détruisant les provisions avant même d’arriver sur le pas de la porte.

La porte d’ailleurs, il la pousse, celle du restaurant où ils finissent par s’installer, commandant peu de temps après leur nourriture. De quoi nourrir un régiment de son côté, mais il avait assez prévenu comme ça pour qu’Aura ne soit pas surprise du tout. Après tout elle l’avait déjà vu à l’oeuvre plus tôt dans la semaine avant tout ce bazar. Mais le calme est revenu et le dîner avait des airs de nouvel an, la veille..Le stresse en moins. parce qu’il n’y avait pas de raison que ça foire aujourd’hui si hier, il avait réussi à ne pas tout foutre en l’air même avec ses mots stupides, même avec ses attentions pas forcément toujours bien reçues. Cette fois pourtant quand il évoque le vide qu’elle a laissé, elle répond, manque réciproque et habitude définitivement prise des deux côtés. Le gallois sourit légèrement, ravis de ne pas être le seul. Que doucement, les choses s’améliorent. Mieux chez lui qu’à Little Italy, de quoi lui donner un peu d’espoir également, qu’elle n’allait pas filer sans rien dire un matin. Un soulagement  trottoir, le dos se détendant un peu contre le dossier de la chaise. « Et tu peux rester aussi longtemps que tu le voudras. » Une promesse qu’elle aura toujours sa place chez lui, contre lui, autant qu’elle le voudra. Les plats finissent par arriver et il s’y attaque sans attendre. Elle commence définitivement bien, cette année.


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