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Hail to the king (ft. Artyom)

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Hail to the king (ft. Artyom) - Sam 4 Jan - 19:36



Hail to the king
FT. @ARTYOM KOZYREV ϟ ARIEL SORIA

ROYAL FLAMES WILL CARVE THE PATH IN CHAOS. BRINGING DAYLIGHT TO THE NIGHT. DEATH IS RIDING IN THE TOWN WITH ARMOR. BECAUSE THAIL TAKE ALL YOUR RIGHT. BLOOD IS SPILLED WHILE HOLDING KEYS TO THE THRONE. BORN AGAIN, BUT IT'S TOO LATE TO ATONE. NO MERCY FROM THE EDGE OF THE BLADE. THAIL'LL ESCAPE AND LEARN THE PRICE TO BE PAID


Danseurs habiles et gracieux, en pointes contre les douceurs du rebord de verre. Ses doigts dansent aux abords du précipice. Flirtent avec le vide puisque le contenant est orphelin de tout liquide. Vidé, un peu plus tôt, juste de l’eau, pour faire passer le venin en permanence accroché à sa langue. Le goût du sang qui dérange toujours et s’y accroche. Il a encore la peau chaude de son dernier repas, l’illusion douce d’être en vie quand tout indique que ce n’est plus le cas. L’amère ironie de ce qu’il est, la déception dans le fond des pupilles pour ceux qui savent y regarder de plus près. Personne ne voit qu’il est mort pourtant. A peine un regard vers la cicatrice ornant la gorge quand les bijoux qu’il porte pour la dissimuler tombent. Se moquent de savoir s’il a peau qu’ils touchent est plus froide ou non que la normale, elle reste douce et marque vite, c’est bien. Personne ne regarde la fatigue qui court dans les vagues d’azur de ses yeux, il n’y a que les sourires et les éclats de soleil qu’il y ramène qui intéressent. Du paraître à en crever, de l’illusion à en étouffer. Diva aux milles éclats, ici il n’est que ça. Au scintillant des sculptures qui ornent sa gorge, collier lourd de pierres fausses.

Fin de journée, début de soirée, le salon comprimé dans cet entre-deux qui le rend étrange. Comme statique, prisonnier d’un temps mort qui s’écoule lentement. Les clients du jour rencontrant ceux du soir, descendent les marches aux bras des beautés achetées quand les quelques autres s’affalent sur les banquettes. Analysent et dévorent du regard, dans cette façon crasse de faire son marché pour être certain de repartir avec le meilleur morceau, celui qui se détache du lot. Les reins se creusent lorsqu’il se redresse, s’étire, faussement félin, ses doigts agrippés au comptoir fatigué du bar. Ariel soupire et se passe la main dans ses bouclettes, dans ce geste rituel qu’il fait sans même s’en rendre compte. Laisse glisser ses phalanges derrière son oreille, la gauche, toujours, comme s’il cherchait à y remettre une mèche de cheveux. Oublie qu’ils sont trop courts en toute innocence, lui qui se lève de son tabouret, semelles contre le sol un peu collant. Parquet abîmé, salit de toutes les crasses qui s’y traînent. Puisqu’il se doit d’être là, c’est en direction de sa cage de verre qu’il se dirige. Chaloupe entre les sièges et les guiboles outrageusement écartées, en invitation pour qu’il s’y glisse.

Ne les regarde pas. Ce qu’il fait. Ignore royalement le chaland, refuse de lui accorder ne serait-ce qu’un battement de cils. Espère encore qu’ils l’oublieront quand ce ne sera jamais le cas. Œillades lourdes qu’il peut sentir dégringoler le long de son dos, à le grignoter comme un amuse-bouche à distance. La pupille dévie malgré tout, attirée vers l’entrée. Silhouette inédite qui s’y profile, vent de glace dans le fond de la poitrine. Il se fige dans son élan, s’arrête entre deux banquettes, ses doigts effleurant un accoudoir au velours élimé. Majesté au milieu des rejets, le pakhan envahit l’espace de sa seule présence. Petits frissons en joyeuse dégringolade le long de l’échine, sourire de circonstances sur les lippes, Ariel fait volte-face. S’avance vers l’homme, en danseur aveugle en équilibre sur un nouveau fil.

« - M. Kozyrev, que nous vaut l’honneur de votre visite ? » Petit hypocrite aux lèvres ourlées de soleil, gamin devant le père. A sentir le petit vers étrange qu’il avait dans le ventre à chaque fois qu’il se tenait devant son propre géniteur. « - Asbjörn est absent pour le moment. » Se sent-il obligé de préciser. Pour ne pas lui faire perdre son temps si c’est l’aîné qu’il venait voir.


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Hail to the king (ft. Artyom) - Dim 5 Jan - 0:45

@ARIEL SORIA


Le Red Lantern. Un bordel où chacun pouvait y trouver son compte sans trop abimer la marchandise, à moins d'y mettre le prix. Le supplément en pareille circonstance était toujours ajouté aux tarifs en vigueur, et plutôt conséquent. Gare à celui qui pensait pouvoir s'en affranchir. Il avait fallu faire un ou deux exemple par le passé pour que cela soit bien intégré à notre règlement, surtout de la part des clients. Cependant ceux à qui il nous fallait faire un petit rappel se faisaient de plus en plus rares, après tout le Red commençait à faire partie intégrante du quartier depuis le temps. Nous étions suffisamment ancrés dans la vie locale pour que notre réputation ne soit plus à y être contestée.

Sur le pas de la porte je pris quelques secondes pour embrasser la salle du regard. Instantanément je prenais la température de la soirée, l'humeur des lieux. Il s'agissait là d'un petit rituel que j'appliquais bien souvent lorsque j'entrais dans un de nos locaux, surtout les bordels. Je croisais ainsi quelques têtes connues, membres de la Meute, clients plus ou moins assumés. L'espace de cet instant je ne répondais à aucune sollicitation, j'étais là en mâle alpha surplombant son territoire. Lorsque la porte vint à se fermer dans mon dos, signe de la mort de ce moment coupé du temps, je m'avançai dans la salle, débutant le balai des saluts divers. Une main serrée ici, un salut de la tête là, une parole savamment placée auprès d'un autre.

Soria le danseur, un de nos membres employés dans ce bordel. Bien que je n'éprouvais aucune attirance pour la gente masculine, je n'éprouvais ni dégoût ni mépris pour lui et les siens. Je ne discutais pas les goûts d'autrui tant que cela ne nuisait pas à mes affaires, la plupart du temps. Le pire des prédateurs pouvait néanmoins avoir certains principes. Le shestyorka vint à ma rencontre alors je vis sa véritable nature, Oupyr. Là aussi je n'avais aucun problème avec cela, les créatures bien qu'inférieures aux Dieux avaient leur intérêt pour nos desseins.


Bonsoir Soria. lui dis-je d'un masque d'une neutralité qui en déconcertait plus d'un, mais que je soupçonnais d'être plus aphrodisiaque qu'intimidant chez le danseur.

Apporte-moi un verre et une bouteille dans son bureau. lui ordonnai-je en m'éloignant, reportant mon attention sur d'autres que lui et sans l'attendre. J'étais ainsi, vaquant sur l'ensemble de mon domaine sans me soucier de ce qui pouvait en être perçu. Ou plutôt si je m'en souciais, mais m'en servait pour faire surgir les émotions que cela pouvait produire chez mes interlocuteurs.

Délaissant la salle principale, je passais devant plusieurs alcôves occupées jetant un regard sans souci de discrétion au passage. Aucune n'était vide, c'était signe d'une soirée efficace. Je pris donc la direction du bureau d'Asbjörn pour prendre place sur son fauteuil. En sa présence je ne l'aurais pas fait par respect pour sa fonction ici et me serai contenté d'un autre siège. Mais en son absence je n'avais pas à m'en priver, après tout j'étais le Pakhan de la Meute et j'avais ce privilège. Peu après le jeune homme arriva avec ma commande et après qu'il eut déposé le tout sur le bureau devant moi je me servis une gorgée en utilisant mon don, accusant le léger contrecoup sans ciller.


Dis-moi Soria, la soirée semble lucrative. lui dis-je avant de boire une gorgée.

Quand as-tu vu Asbjörn pour la dernière fois? lui demandai-je avant de me taire en attendant sa réponse. En l'absence du gérant des lieux, je venais de décider de jauger un peu le personnage dans l'optique de lui attribuer une nouvelle tâche. Dans les nombreux plans que j'entreprenais pour la Meute, comme le reste de nos membres, il se trouvait que l'un d'entre eux le concernait. Aussi allai-je l'en informer sous peu.
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Hail to the king (ft. Artyom) - Lun 6 Jan - 19:41

@artyom kozyrev

Apporte-moi un verre et une bouteille dans son bureau. Ordonne et s’éloigne déjà, le laisse là avec ses battements de cils de biche en plein phares. Maître certain d’un lieu qui lui appartient pourtant pas. Ariel le regarde s’éloigne, poignarde le dos de son regard et souffle. Expulse la tension dans sa nuque alors qu’il se dirige une nouvelle fois vers le bar, se penche par-dessus le comptoir pour en extraire verre et bouteille. Depuis quand nous servons les dieux ? Ca claque dans sa tête, petite voix mauvaise sifflant une vérité qui fait mal et qui lui froncer les sourcils. On ne le fait pas. Et tu espères convaincre qui ? Personne. En tout cas pas la créature qu’il abrite sous sa peau. Celle qu’il entend siffler, cracher à son entrée dans le bureau déserté de la présence adorée. Occupé par une menace nouvelle. A se rapprocher de celle du géniteur et non plus du frère.

Pose et recule, les mains dans le dos à se tenir droit devant le bureau. Petit nez plissé malgré lui, dégueule tout le dégoût que la situation lui inspire. Cette impression de faiblesse, moins que rien à dominer et écraser d’un revers de main. Sous le verre qui se soulève sans main pour le faire. Frissons le long de l’échine, il lève malgré lui les yeux au ciel pendant que le pakhan ne regarde pas. Souffle doucement et hausse une de ses épaules légèrement dénudée, faussement candide. Innocent à crever. « - Elle n’en est qu’à son début, toutes les soirées se ressemblent un peu à force mais sûrement. » Souffle-t-il sans trop y prêter attention. A la longue, le flot d’homme allant et venant entre ces murs en est venu à se ressembler pour lui. Cinq longues années qu’il œuvre dans ces entrailles sales et moites, à compter les jours qui passent et se ressemblent un peu tous.

La question le laisse pensif un instant. Il y a suffisamment longtemps pour qu’il me manque à m’en arracher la poitrine. Ridicule. Ca résonne pourtant mal sous ses côtes, le cœur qui s’effrite à chaque battement devant les absences qui se multiplient et lui donne l’impression que la période est encore mauvaise entre eux. Quand pourtant elle pourrait sembler au beau fixe. Nuages de tempête dans le lointain, encore trop distants pour être réellement menaçants. « - Je ne sais pas. » Avoue-t-il finalement dans un soupir impuissant. Un brin déçu, un peu tendu.
« - Ma présence ici est relativement réduite ces derniers temps, et il n’est pas dans ses habitudes de me faire un compte-rendu de ses va-et-vient. » Parce qu’ils sont frères, vivent sous le même toit et travaillent au même endroit. Pas pour aucune autre raison. Et même s’ils sont un couple il ne s’attend pas à ce que l’aîné lui rende des comptes. N’en a jamais été question et ne le sera jamais. Libre d’agir comme il l’entend, et le cadet de se sentir un peu jaloux quand il y pense trop. Maussade ou brisé.

« - Il est encore tôt, peut-être sera-t-il là plus tard. » Sûrement même. Quand lui sera déjà partit. Ou en train de dormir entre deux boulots, quelques heures de repos avant de repartir. Il a le regard qui balaie le parquet, se pose sur un peu tout comme s’il cherchait à éviter les yeux polaires du mafieux face à lui. Trop familier, il ne peut pas s’enlever cette impression absurde et démente d’être à nouveau statique devant son implacable géniteur. Même regard, même aura écrasante. Ca le gêne alors il se grattouille distraitement la nuque du bout des doigts. Se mord la langue pour ne pas demander l’autorisation de s’en aller. Il ne sait pas vraiment ce qui est le plus dérangeant, être ici ou là-bas, dans le salon à attendre qu’on vienne l’acheter.

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Hail to the king (ft. Artyom) - Sam 18 Jan - 23:41

@ARIEL SORIA


Tout en buvant peu à peu l'alcool typique de la terre de nos origines, j'écoutais et observais le jeune homme sans détour. Son statut ne m'imposait rien à son encontre, que ce fut positif ou négatif. Je pouvais littéralement disposer de sa vie sans que quiconque ne s'en émeuve. Pourtant d'expérience je savais l'importance de n'importe lequel des maillons qui constituait la chaine de la Bratva, le liant de notre Meute. Chacun, moi y compris, pouvait mourir pour les autres, volontairement ou non ce n'était qu'un détail. Si je n'étais pas spécialement cordial avec lui cela ne reniait pas ce qu'il représentait à mes yeux au sein de la Bratva, un simple soldat. Mais un soldat pouvait faire toute la différence sur le champ de bataille.

Pourquoi? lui demandai-je dans un premier temps sans plus de détail, avant de développer brièvement face à l'expression de son visage. Qu'est-ce qui t'attire vers d'autres horizons? Parle sans détour Soria, ne crains pas de me contrarier. lui ordonnai-je d'un ton neutre mais sans appel. La flatterie n'avait aucun effet sur moi, au contraire de l'hypocrisie qui m'agaçait voire plus encore.

La suite de ses paroles n'était que banalité fade aussi me décidais-je à l'amener à se dévoiler. Cependant je ne m'imaginais pas que cela serait facile. Son attitude laissait transpirer quelques éléments quant aux émotions qui s'agitaient en lui, et se dévoiler émotionnellement parlant lui serait probablement plus difficile que dévoiler sa plastique.


Que penses-tu de ta place dans notre famille? Comment t'y vois-tu? Dis-moi ce que tu y cherches, et ce que cela t'apporte. Peut-être pourrais-je y contribuer? lui dis-je encore, poussant un peu plus mes investigations personnelles à son propos. Avant de lui adresser sa mission je voulais le faire parler.

Sache qu'à mes yeux, tout shestyorka que tu es, tu as ta place au sein de la Meute. Du Phakan aux shestyorka, nous sommes tous membres de la même famille et notre nature même fait que nous devons être prêts à mourir pour les nôtres. Mais dis-moi, qu'en est-il de ton point de vue? Serais-tu prêt à mourir pour me sauver, ou sauver n'importe lequel de nos membres? Je veux dire en dehors d'Asbjörn. ajoutai-je avant de poser mon verre et de replacer nonchalamment une mèche en dehors de mon front.

Dis-moi Soria, dis-moi jusqu'où serais-tu prêt à aller au nom de la Bratva.
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Hail to the king (ft. Artyom) - Mer 22 Jan - 19:37

@artyom kozyrev


L’enchaînement de question le dérange. Ses doigts se tordent entre eux maintenant qu’il joue avec. Les range dans les poches de son pantalon et regarde par terre. C’est un piège, un guet-apens dans lequel il va tomber qu’importe ce qu’il pourra répondre. Lars faisait pareil, posait des questions pour mieux lui en coller une sur le museau en lui crachant ses attentes à la figure. Il se pliait à la volonté du père Ariel, mais n’est pas certain de parvenir à le faire devant cet autre homme qui se dresse face à lui. S’impose dans son petit univers, celui de son frère pour mieux l’enchaîner à des obligations qu’il déteste.

« - Je ne cherche rien. Je ne suis qu’une pute au service de la Bratva. Ma vocation n’est pas de tuer ni de sauver, seulement de satisfaire ceux qui paient pour ça. » Répond-il finalement, tout simplement dans un haussement d’épaule léger.  Il est Bratvien par la volonté de feu son géniteur. Par amour pour son frère. S’il reste là, c’est pour Lui. Parce qu’il ne peut pas partir du Red Lantern sous peine d’avoir sa mort sur la conscience. Mais au fond de son cœur, il est un pariât. Parjure de son propre clan, neutralité en étendard qu’il garde pour lui mais qui le consume. Prêt à s’allier avec l’ennemi si seulement il avait la certitude que la mafia tomberait en cendres. Et les libérerait, lui et Asbjörn pour enfin être tranquilles. Loin de ces manigances néfastes qui les bousillent tous les deux.

« - Mon père m’a contraint à faire partie du clan, je rempli mon rôle, c’est suffisant. Je suis prêt à mourir pour mes idéaux. Si l’on me demande de protéger, je tacherais de le faire parce que ce sera ce que l’on attend de moi. »
Petit soldat qui se redresse un peu et lève les yeux pour les planter dans les orbes polaires du pakhan. Il a le cœur qui bat fort contre ses tempes, dans l’attente d’une suite qui ne lui plaira pas, il le sait Ariel. Le sent dans l’appréhension folle qui lui caresse la nuque, en doigts de glace pour le faire frissonner et lui donner simplement envie de se barrer.
Retourner dans le salon et se vautrer sur sa banquette attitrée. Se faire dévorer des yeux par ceux qui n’hésiteront pas à l’acheter ensuite pour quelques instants de bonheur et de dévotion éphémère. C’est tout ce qu’il est prêt à faire pour cette meute qu’il exècre.

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