Donnant son assentiment, elle n’ajouta rien à cette conversation, cela ne serait pas utile, mais pourrait conduire à une conversation plus déplaisante cela dit. Déplaisante étant peut-être un mot fort, mais peut-être trop précoce quoi qu’il en demeure. Mieux valait demeurer bon enfant, et s’amuser tant qu’ils le pouvaient. Sans doute fut-ce la raison pour laquelle elle laissa un sourire prendre possession de ses lèvres, dévoilant ses quenottes blanches. « C’est parce que tu es un homme horrible lorsque tu le veux bien. Je n’invente rien tu sais ! » Ou si peu. Toutefois, le faciès amusé ne dura pas, revenant au choc. « Des demandes… Quoi ? » Que ne fallait il entendre vraiment ? Secouant la tête négativement, elle ne put s’empêcher de grimacer sincèrement. « Rend moi service tu veux ? Ne m’imagine plus dans ta tête, c’est trop effrayant là-dedans. » Ou bizarre. Quoi qu’il en soit, ce genre de fantasme avait de quoi refroidir même une nymphomane. Le clin d’œil lui-même n’eut pas de quoi réellement l’amuser ou lui laisser à penser quoi que ce soit d’autre. Une fois encore, un autre débat clos.

Un autre chérie pour la forme, et le regard qui se lève en direction du plafond, mais pas de réaction à proprement parler sinon un nouveau signe de tête attendue. « Donc c’est demain que je te mets une déculottée magistrale. Prépare toi, tu vas souffrir mon cœur. » Ne lui restait plus qu’à réfléchir à comment, mais cela, elle ne s’en inquiétait pas même une seconde.

Se glissant contre lui, elle n’eut pas besoin d’amoindrir la distance inexistante, ni même de jouer de ses hanches pour le flatter, se jouant tout naturellement de lui, jusqu’à chercher la braise sur laquelle souffler, ses lèvres sur les siennes, ses bras entourant sa nuque, telle la femme cherchant son compagnon pour lui faire comprendre ses sombres desseins. Une attitude fugace pourtant, avant qu’elle ne reprenne son siège, lançant une œillade taquine à son adversaire. « Ce n’est pas le policier que je cherche à corrompre, c’est l’homme qui se cache en dessous. » Susurre t’elle avant de glisser une bouchée du dessert entre ses lèvres. Un délice, pour lequel elle-même serait prête à se damner. « Pas de serrure ? Méfie-toi dans ce cas, je risque bien de te prendre au mot. » Souffla t’elle sous un rire avant qu’elle n’acquiesce et reprenne une nouvelle bouchée. « La nourriture et le sexe. Je te laisse imaginer quand elles décident de combiner les deux. » Nulle honte. Elle baignait malgré elle dans cet état d’esprit depuis ses premières menstrues. Ses tantes n’avaient eu de cesse de lui souffler mille et un conseils, mais toutes s’étaient attardées sur ces deux là en particulier. Une gorgée de vin alors qu’elle lui accorde ces cinq minutes. « Oui, va mon beau, me préparer mon bain. Je l’aime bien chaud, et très, très moussant. » Un rire, pendant qu’elle se lève pour débarrasser la table, achevant son verre de vin pour s’en resservir un autre, qu’elle tient en main tout en récupérant son sac d’affaires laissé à l’entrée, grimpant lentement les marches pour mieux pénétrer dans la salle de bain, soupirant d’aise sous la vision qui lui est offerte. Si elle pose le verre à pied sur le lavabo et lâche son sac à l’entrée, ce n’est que pour mieux attirer l’homme à elle, lui volant un baiser cette fois bien moins chaste. Peut-être un effet du vin ? « Ca, c’est le baiser que ta petite amie t’offrirait pour une telle attention. Et si je l’étais vraiment, je t’inviterai dans la baignoire, pas forcément pour y faire « la chose » , mais pour partager ce moment avec toi. » Un regard franc, quand ses phalanges caressent lentement son torse, avant qu’elle ne le pousse hors de la salle de bain. « Mais tu n’es pas à moi alors ouste ! Que je profite de ma victoire ! » S’amusa t’elle avant de fermer la salle de bain à clé, expirant lentement avant d’extirper son portable pour que la musique s’installe doucement dans les airs, quand elle se déshabilla lentement, pénétrant enfin dans l’eau chaude, choisissant une bombe moussante pour mieux s’installer après. Dieu qu’elle aimait les bains ! Ce ne fut que de longues minutes plus tard qu’elle attrapa son portable, prenant un selfie tirant la langue qu’elle ne put s’empêcher d’envoyer à l’homme en bas.

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L'homme rigola de bon cœur. Au moins les idées ou bien l'imagination qu'il avait eu faisait son effet dévastateur autant pour elle que pour lui et il était d'accord de ne plus rien penser de la sorte. Il refermerait son esprit a ces choses bien trop impures même pour lui !

« Ne t’inquiète pas, ca m'a sevré d'un coup ! »

Oui, autant ne plus y penser. Saëra en dominatrice ce n'était pas de son goût. Même en dominée, il préférait ne pas penser a ce genre de choses, car il se savait assez imaginatif pour que son esprit lui face vivre les pires horreurs. Elle semble bien sérieuse et confiante, pourquoi pas ? Apres tout, il aimait relever les défis et celui ci serait sans doute d'un tout autre niveau.

« Prépare toi a être frustrée par mes réactions. »

A ce petit jeux il ne donnait pas cher de leurs peaux a tous les deux. Ils allaient êtres infectes a faire vouloir craquer l'autre. De toute façon, ils avaient déjà bien assez de gestes qu'un véritable couple ferait et cela portait a confusion. Ils étaient sur une pante glissante et la blonde s'amusait a la rendre encore plus pentue en se collant a lui tout en lui racontant une belle histoire.

« L'un comme l'autre se ressemblent beaucoup. Fais juste attention en venant dans le lit, je ne suis pas habitué a recevoir de la visite, mes réactions pourraient êtres... mal venue. Les femmes de ta famille ont tout compris au dressage des hommes. »

La nourriture et le sexe. Quoi de mieux pour les calmer ? Ils étaient tous tellement faibles pour ca. Pari remporté par la demoiselle, voila le Capitaine qui va préparer la récompense de la blonde qui le rejoins pas bien longtemps après, lui faisant croire bien des choses, se jouant de lui en quelque sorte. Un baiser, de belles paroles et la voila qui le pousse vers la sortie.

« Tu es une véritable chipie quand tu t'y met. Ne t'endors pas s'il te plait, je n'ai pas envie de venir te repêcher. »

Il lui laisse sa victoire et va préparer le lit d'ami, nettoyer la cuisine, allumer la télévision pour chercher le film qu'ils devaient regarder avant de recevoir le selfie de son illustre invitée. Quelle enfant ! Il prit un selfie lui aussi avec l'affiche du film en fond, lui disant qu'il allait commencer tout en demandant qui était la mamie ridée sur la photo. Oui, il était taquin que voulez vous. Il rajouta dans un second sms que ce n'était pas comme ca qu'il allait être charmé par sa douce.

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Soufflant un rire à ses réactions, elle ne put que lui lancer un regard aussi amusé qu’attendrie par sa réplique. Persuadé de pouvoir l’emporter quand elle ne lui faisait que voir le quart de ce dont elle pouvait être capable pour remporter la partie. Pas mauvaise joueuse pour autant, consciente qu’une partie perdue n’est qu’une erreur dont elle ne peut qu’apprendre pour remporter la prochaine. « Dans ce cas, prépare-toi de même, je sens poindre ma victoire d’ici. » rétorqua t’elle sous l’amusement avant de retourner à son occupation. Un instant qui ne dure pas pourtant, quand elle laisse ses phalanges glisser contre celle de son faux petit-ami, jouant avec ses réactions tout en le guidant pour satisfaire leur estomac pourtant bien remplie. « Je finirai bien par trouver les failles en chacun des deux. Et alors, tu seras tout à moi, incapable de me résister ! » De nouveau ce rire de sorcière pour mieux l’observer ensuite. « Je verrai sur le moment dans ce cas ! » Sous-entendu que le défi ne l’effrayait en aucune façon. Pour autant, et intérieurement, elle savait qu’elle ne se rendrait pas dans le lit de son hôte. C’eut été malvenue que de s’y inviter, tout autant que de pénétrer dans la chambre. En revanche, si elle restait à la porte et dans le couloir… était-ce considéré comme s’inviter ? A méditer.

Elle savoura cet instant de paix, celui qu’elle trouva contre lui, ses lèvres contre les siennes. Il aurait pu la repousser, mais il ne le faisait jamais. Pas une fois il s’était refusé à elle, que ce soit au restaurant ou à l’intérieur de sa maison. Que devait-elle en conclure dès lors ? Etaient-ils trop engoncés dans leur rôle respectif ? Ou le rôle était aux abonnés absents ? « Chipie moi ? » Un rire, avant qu’elle ne lui ferme la porte au nez, puis à clé. « Je teste une autre théorie ! » cria t’elle de l’autre côté, certaine d’être protégée par la surface de bois, avant de se glisser dans le bain et d’en savourer chaque instant. Un bip lui indiqua l’arrivée d’un message, puis d’un second, pour lequel elle ne put s’empêcher d’être amusée. La fin du bain était sonnée, et pourtant, elle ne tarda pas à rétorquer, lui envoyant une photo de sa jambe sous la mousse, accompagné d’un smiley taquin. Une hésitation, un autre message, simple mais suffisant [Rejoins-moi…] puis une prise de conscience. [Mais tu gardes ton caleçon !] Inutile d’ajouter plus d’huile sur le feu, alors qu’elle sort de son bain, enroule la serviette autour de son corps pour déverrouiller la porte. Il n’appartenait qu’à lui d’entrer et de s’inclure dans la suite des évènements. Harry Potter pouvait bien attendre encore un peu dans son placard.

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Cette femme se jouait de lui et jouait avec le feu. Il ne pouvait pas contredire le fait que ça avait son charme, que de repousser les limites imposées par le jeu de comédie qu'ils avaient instaurés tous les deux, mais ils allaient se brûler les ailes à trop se rapprocher du soleil. Elle testait des théories tout le temps sans jamais pourtant expliquer ce que c'était et très sincèrement, Matthew était trop curieux pour lâcher l'affaire. Son passif de policier et d'enquêteur chevronné faisait de lui quelqu'un de bien trop impatient devant l'inconnu. La cuisine était propre, il avait versé du vin dans son verre, il en restait encore un peu et avait terminé dans le fauteuil auprès du feu tout en préparant la suite de la soirée. Le lit d'ami était également prêt, il n'y avait plus qu'à attendre la jeune femme qui se prélassait dans sa baignoire pleine de bulles et de mousses, surtout à contempler les étoiles à travers la grande vitre. Elle osait même lui envoyer des messages et un selfie pour le narguer!

[ Que de pudeur, j'espère que tu seras aussi légèrement habillée dans ce cas! ]

Devait il y aller ou non? Telle était la question. Il ne voulait pas se brûler les ailes, ni même tomber dans le petit jeu de la jeune femme, mais en un sens, il avait bien envie de voir jusqu’où elle était prête à aller pour le rendre fou. Un sourire traversa son visage alors qu'une petite lumière s'allumait dans son esprit. Il se leva, verre de vin à la main et prit la bouteille avant de remontrer lentement les marches jusqu'à ouvrir la porte qui n'était plus fermée. L'odeur comme l'ambiance général dans la salle de bain était idyllique et la blonde était de retour sous l'épaisse couche de mousse.

« Ma salle de bain n'a jamais été aussi cosy. »

Il entre, ferme la porte et s'approche de la baignoire. Posant son verre sur non loin du lavabo, il pose ses doigts le long de la nuque de Saëra, longeant son bras jusqu'à lui prendre son verre des mains pour remplir ce dernier. Il posa la bouteille et récupéra la main de la jeune femme qu'il fait passer sous sa chemise déboutonnée pour l'occasion, la faisant remonter le long de son ventre et son torse, jusqu'à son cou et ses lèvres avant de la faire redescendre pour finalement lui remettre son verre et la libérer. Se redressant légèrement, sans jamais la quitter des yeux, il fait glisser sa chemise et se place en bout de baignoire, laissant son bras plonger sous l'eau pour récupérer le pied de cette dernière.

« Chose promise, chose due non? »

A genoux, ses mains masse les pieds de la blonde un petit moment et finalement, se redresse, faisant mine d'attraper son verre de vin, sa main se baladant sur le rebord de la baignoire, plongeant sous l'eau à l'approche du torse de la jeune femme, n'y voyant rien de plus à travers la mousse, il fit en sorte de la toucher qu niveau de l'avant bras, et lui fit remonter le visage une fois derrière elle. Se penchant de nouveau, il l'embrasse avec une fougue moyennement retenue, jouant la comédie, mais pas que avant de se redresser.

« Si j'étais ton véritable petit ami, je retirais mon jean pour te rejoindre et continuer tout ça. Mais je ne le suis pas, alors profite bien de ton verre de vin! »

Un sourire et le voilà qui file à la vitesse de la lumière, ressortant tout en souflant un bon cou. Il attrape son portable et envoie un message.

[ Je testais une théorie moi aussi... ]

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Laissant échapper un rire sous la réponse, elle ne put s’empêcher de jouer un instant avec la mousse sans totalement répondre à l’intrigue. Oserait-elle seulement le faire ? Pas tant, en revanche, elle n’envisageait pas de remettre la robe une fois propre et totalement alanguie. Une invitation, lancée peut-être sur un coup de tête, avant de se retirer de l’eau, gardant son portable en main tout en guettant une réponse. Amusant comme un jeu peut très vite en devenir un autre, tandis qu’elle replonge dans son bain, toujours entourée de la serviette. Convier monsieur dans le bain oui, y demeurer totalement nue… non. Pas encore. Elle ne se sentait pas encore totalement à l’aise avec l’idée. Elle ne fut pas totalement surprise lorsqu’il pénétra dans la salle de bain, bouteille en main, et regard perçant. « Peut-être que tu devrais prendre le temps de te préparer un peu plus souvent des bains dans ce cas. » Souffla t’elle à mesure qu’il s’aventurait dans la pièce, emplissant tout l’espace jusqu’à parvenir à elle, fermant les yeux sous les phalanges qui glissent le long de sa nuque, puis de son bras, jusqu’à prendre son verre, le lui enlever et le remplir. Un frisson sitôt que sa main libre voit une autre manière de s’occuper, caressant la peau dénudée qu’elle avait occulté. Ses prunelles remontent jusqu’aux siennes, sans doute pour tâcher de lire un indice au travers des siens. Mais rien, rien qui ne soit de grande utilité, jusqu’à ce qu’il la délaisse et ne glisse son bras dans l’eau chaude, attrape son pied et s’attire un haussement de sourcils amusé. « Mais faites donc mon brave ! »

Souffle t’elle amusée, tout en reposant sa tête contre le rebord de la baignoire, fermant de nouveau ses prunelles pour savourer le massage. « Mais c’est que tu es doué de tes dix doigts… » susurre t’elle avant de laisser ses pieds retomber de nouveau sous la mousse, retrouvant la chaleur de l’eau. Si elle n’ouvre pas ses paupières immédiatement, ce n’est que lorsqu’elle le sent s’accorder une caresse sur son bras qu’elle replante ses prunelles dans les siennes, bientôt assaillie par ses lèvres, sans se détourner, sans même songer un instant à le repousser, répondant sans aucun doute avec la même ferveur, sa paume s’attardant derrière sa nuque avant qu’il ne se redresse et ne la délaisse. Frustration au fond du regard. « Goujat. » souffla t’elle en réponse, non sans lui adresser un sourire malicieux, le laissant filer à l’anglaise avant de noyer son rire naissant sous une gorgée de vin, puis d’attraper son portable pour lire le message qui ne retient pas son rire. [Et ta théorie s’avère concluante ?] ne put-elle s’empêcher de répondre instantanément, non sans attendre avec une certaine impatience la prochaine réplique. [L’invitation tient toujours… Mais tu n’as que cinq minutes pour y répondre, après je sors.] Un soupir, et de nouveau ses paupières qui se ferment, savourant les derniers instants de paix.

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Il ne prenait effectivement pas le temps de se préparer ce genre de choses. L'envie ou encore des instants à perdre, mais en voyant le coin ainsi animé, il pouvait aisément penser à prendre un peu plus de temps pour se détendre.

« J'y penserais oui. »

Il s'occupe d'elle; lui aussi s'amusant à faire des plans dans le dos de la jeune femme, s'occupant d'elle, s'occupant de sa peau sous ses doigts habillent. Elle semble apprécier sa victoire bien plus intensément avec ce massage de pied qui lui était offert par le maître de maison. Il fallait dire qu'il aimait ça en général les massages. Il n'était absolument pas expert en la matière, mais il avait rapidement comprit comment ça fonctionnait, comment faire du bien, comment détendre. Sous ses doigts, il détecte les nœuds, travail à les dénouer, il prend le temps et y va en douceur pour le plus grand plaisir des autres. Il le constate en voyant la blonde fermer les yeux en face de lui, elle se laisse aller, se détend de minutes en minutes jusqu'à ce qu'il ne cesse.

« On a tous nos petits talents secrets que veux tu. »

Le sien, c'était d'être attentionné et donc faire ce qui plaisait, surtout lorsqu'il s'agissait de massage. Il se redresse, commence une nouvelle aventure, l'embrasse et est surpris de ne pas se faire repousser alors qu'il semble bien moins timide que les autres. Il semblerait que les vapeurs d'eau chaude aident à libérer les sens. Néanmoins, il ne va pas plus loin, comme précédemment, ils ne font que faire monter la pression, mais ne vont pas plus loin. Il fuis la pièce rapidement en l'entend le traiter de goujat ce qui le fait sourire alors qu'il est dehors. Il lui envoie un petit message et elle lui répond du tac au tac.

[ Très. ]

Surtout lorsqu'elle lui renvoi un message en même temps qu'il envoi son message.

[ Cela est très tentant, mais je n'apprécie pas les bains habillés, désolé de te laisser seule dans un endroit aussi terrible! A moins que tu ne puisse plus te passer de moi ? Auquel cas viens me chercher si tu l'ose.. ]

Sourire aux lèvres, il s'en va dans la penderie pour chercher une nouvelle chemise. Il en prend plusieurs et les mets pour envoyer des selfies à la jeune femme dans son bain.

[ Quels sont tes goûts en matière de fringues d'hommes? Non pas que je veuille que tu tombe sous mon charme naturel ET superficiel, mais autant faire les choses bien. ]

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Un regard entendu, puis un sourire taquin en coin de lèvres alors qu’elle prend le temps de glisser ses prunelles dans les siennes. « Fais-le… il n’y a rien de meilleur qu’un bain pour se détendre et laisser de côté certaines noirceurs… » Haussement d’épaules avant qu’elle ne reprenne sa position initiale. « Maintenant si ta baignoire ne t’intéresse pas du tout… elle et moi nous pouvons lier une relation sur le long terme. Je serai ravie d’investir ta salle de bain. » En attendant, elle pouvait toujours savourer ce moment de victoire, laissant au bon soin de son hôte celui de prendre soin d’elle. Et comment ne pas apprécier ? Laissant échapper un petit soupir d’aise, elle conserva ses paupières closes sans jamais rien imaginer de plus que ce qu’il était en train de prodiguer. Jouant un instant de son pied lorsqu’il accentua une pression, chatouilleuse sur les bords sans doute. « Et j’ai le droit de profiter autant que possible de ce talent ? » Étirement de lèvres, sans qu’elle ne rouvre pourtant les paupières. « Si t’es doigts s’ennuient… mes épaules sont à ta disposition… » Quitte a en profiter… autant aller jusqu’au bout.

Un baiser, et c’est toutes ses certitudes qui semblent s’ébranler, alors qu’elle n’éprouve aucun intérêt à le repousser, répond à son attente, nulle prise pourtant pour qu’elle ne l’attire à elle, ne l’invite de force dans ce bain chaud. Pis encore, il se retire, l’abandonne et s’enfuit. Que ressent elle a ce moment précis ? Elle ne saurait l’exprimer complètement. Frustration. C’est le sentiment prédominant. Et pourtant, le message ne tarde pas. [Et quelle est ta conclusion ?]  interroge t’elle, curieuse. Peut être daignera t’il répondre à sa question, quand le second message lui parvient et ne l’amuse plus que jamais. [Tu as l’autorisation de ne garder que ton caleçon… mais si je dois venir te chercher… je te prends au mot] un petit rire et déjà refermé les paupières, ne les rouvrant que pour mieux observer les photos envoyées, secouant la tête avant de sortir une nouvelle fois de la baignoire, essorant rapidement la serviette qu’elle n’a pas quitté pour finalement quitter la salle de bain à pas de velours, telle la voleuse qu’elle est pour se glisser derrière lui, montant sur la pointe des pieds pour mieux susurrer à son oreille. « La noire. Elle te donne un côté mystérieux. » vint elle lui souffler à l’oreille, non sans serrer la serviette contre elle. « Toujours pas tenté pour me rejoindre dans le bain ? »

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Il était difficile de le penser prendre un bain, mais à la vue de sa salle de bain, de sa toute nouvelle ambiance, ça lui donnait une toute autre image des lieux. Sûrement également parce que la jeune femme se trouvait dans la baignoire. Il haussa les épaules tout de même à la proposition d’en prendre pour faire disparaître les noirceurs. Il eu un sourire en entendant la demoiselle parler de l’investissement de la salle de bain sur le long terme. Ça fonctionnait plutôt bien le coup de lui offrir l’hospitalité.

« Je crois bien que j’ai ouvert la boîte de Pandore en t’invitant ici...
»

Sourire au coin des lèvres, il passe à autre chose, offre ce qu’elle désire à la demoiselle, un massage qui ne lui veut que du bien. Elle prend littéralement son pied, mais n’hésite pas à lui proposer de s’occuper de ses épaules, elle avait un certain culot la demoiselle, elle n’hésitait pas à en demander plus et il lui répondît avec un sourire tout à fait charmant.

« Tout dépendra de tes bonnes manières... et tu en veux plus hein ? Mademoiselle est gourmande. »

Oh oui, elle l’est. Alors il se lève, se rapproche d’elle lentement, ne la lâche pas des yeux, joue la comédie pour bien jouer le jeu. Il s’amuse d’elle, mais y prend beaucoup de plaisir, il prend même plaisir à l’embrasser pour lui faire tourner la tête, pour faire monter la température, pour voir qui est le plus fort d’entre les deux ? Il y avait quelque chose entre eux deux, ils ne cessaient de se tester et il quitta rapidement la salle de bain pour la laisser à ses plus sombres pensées, allant même jusqu’à directement parler avec elle par sms. Oui, ils s’amusaient bien en fin de compte. Il ne répondit pas à ses réponses, préférant la faire languir, il n’était pas du genre à revenir sur ses paroles. Il fut surpris de la voir venir d’elle même et fut surtout content de voir qu’elle prenait ce jeux plus au sérieux qu’il n’y croyait. Il se retourna pour la regarder dans les yeux.

 « Je prend note pour le noir. Je vois que tu te donne beaucoup de mal pour m’attirer dans ce bain. Y aurait-il une raison à cela ? Un piège peu être ? »

Il repousse une mèche de cheveux rebelle de la jeune femme sans la quitter des yeux, un sourire angélique au visage, il caresse les bras dénudés et humides. Il était en train de se brûler les ailes en un sens, mais du bout des doigts, il l’a fait reculer jusqu’a la porte de sa chambre. Son doigt s’attarde sur le noeud qui bloquait la serviette blanche.

 « J’ai peur que tu veuille m’avoir ... comme toutes les femmes de ta famille. Je me méfie maintenant. »

Il l’a taquine, comme toujours.

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Conseil lancé, il ne tenait qu’à lui de l’écouter et d’en prendre conscience. Elle n’était pas assez proche – ou tout du moins, pas encore – de lui pour l’obliger à l’écouter. Aussi ne put-elle que noter son haussement d’épaules et tâcher de ne pas en tirer des conclusions, pourtant, à ses yeux, il était extrêmement dommage de posséder une telle salle de bain et de ne pas s’en servir. Demain, elle veillerait à tester la douche. Regard en coin et sourire loquace avant qu’elle ne daigne répondre en s’étirant avec langueur. « Mon cœur, tu ouvriras cette boîte chaque fois qu’une femme viendra chez toi… Certaines sont plus discrètes, et d’autres, comme moi, te feront très vite part de leurs envies… » Mais ses désirs, elle les gardait pour elle pour le moment, préférant encore taquiner son adversaire que de lui confier son envie viscérale de toucher sa peau et de le découvrir sous un angle nouveau. Autant cesser de se mentir, il éveillait son épiderme avec une facilité surprenante depuis quelques temps, et si les sentiments ne devaient avoir de place que lors de leur mise en scène, le corps lui, ne s’attardait pas sur ce genre de détail. Jouer avec le feu était une manière peu subtile de tester leurs limites et de les franchir au besoin. N’était-ce pas la raison pour laquelle elle l’avait prié de la rejoindre et pour laquelle il l’avait rejointe ? S’il n’était pas dans l’eau avec elle, il n’en était pas moins venu, et ses mains s’occupaient avec soin de ses pieds, s’attardant à achever son bien-être. Elle pourrait passer toute une soirée à se laisser cocooner de la sorte… Encore fallait-il qu’il accepte. « Mes manières n’ont rien à redire. » Vint elle souffler entre deux soupirs de délassement, jusqu’à ce qu’il ne revienne vers elle. « Je profite seulement de ton savoir-faire avant que tu ne me quittes brutalement pour retourner à ton célibat adoré. »

S’il lui offrait tout ce dont il était capable, elle pouvait en faire de même, promesse implicite ne nécessitant aucun mot, mais qu’elle souffla peut-être au travers de leur baiser. Un mélange de désir, de tendresse, d’envie de conquête, avant qu’il ne la délaisse et que la chaleur du bain ne la laisse plus alanguie que jamais. Les phalanges qui caressent ses lèvres tandis qu’il la nargue par son absence de réponse, choisissant un tout autre sujet. C’est sans bruit qu’elle déserte son bain et amorce la traversée du couloir, joue peut-être de ses ombres pour masquer son arrivée, habitude de son métier nocturne. Souffle maitrisé alors qu’elle se glisse derrière lui pour mieux le surprendre, s’attire sa surprise, mais aussi autre chose. Peut-être est-ce pour cela qu’elle tient la serviette mouillée contre elle, se protège encore un peu de ses propres démons qui viendraient lui souffler de tout laisser tomber. Le sourire taquin sur ses lèvres, quand elle se défend encore de lancer une dernière offensive, profitant de son attention sur elle pour glisser deux phalanges taquines remontant comme deux jambes sur son torse. « Pas de piège pour cette fois, j’avais juste envie de t’avoir avec moi dans ce bain. Ce n’est pas juste d’en profiter seule. » Haussement d’épaules, avant qu’elle ne retrouve son air espiègle, se retire ses doigts comme si elle s’était brûlée, s’esquivant un instant pour récupérer une des chemises délaissée. « Puisque nous sommes d’accord pour que tu portes la noire, je vais, en petite amie digne de ce nom, t’emprunter celle-ci ! » Elle avait bien prévu un pyjama, comme ils s’étaient entendus à dire qu’elle laisserait quelques affaires ici. Mais elle n’avait pas prévu de le porter. Si elle pouvait laisser le débardeur dans son sac, le short lui, suffirait amplement à couvrir le reste de son corps, quand la chemise, bien trop grande pour elle, ferait le reste. Sous ses injonctions subtiles elle se laisse guider jusqu’à la porte, penchant légèrement la tête sur le côté. « J’ai déjà rangé ton estomac de mon côté… » vint elle souffler avec amusement, avant de se remettre sur la pointe des pieds, glissant ses lèvres sur les siennes. « Pourquoi le reste serait-il si terrible mon cœur… » Souffle t’elle contre celles-ci, sa main libre jouant une nouvelle fois avec la peau de son faux compagnon avant qu’elle ne fasse finalement marche arrière, sans jamais le quitter des prunelles, glissant sa main sur sa serviette pour la faire tomber, profitant de la lenteur de la chute pour se retourner et ne lui offrir que son dos, disparaissant sous sa chemise qu’elle ne ferme pas, le temps d’arrêter la descente de la serviette. « Allez, Harry Potter a suffisamment attendu ! Je vide l’eau de la baignoire et j’arrive ! » Pas de rire cette fois, seulement un souffle intérieur de soulagement mêlé à la frustration, alors qu’elle pénètre de nouveau dans la salle de bain, se laisse aller contre la porte et secoue la tête. Trop loin. Elle est allée trop loin cette fois. Fermant la chemise sur le reste de sa nudité, elle fouille rapidement son sac pour en extirper le short qu’elle enfile tout aussi vite, avant de se diriger vers la baignoire pour la vider, puis souffler sur les bougies, achève l’ambiance apaisante quand elle se fait maintenant tourmente. Elle avait l’impression d’être ce papillon qui s’approche trop près de la flamme. Si elle continuait, elle allait perdre ses ailes. Ses phalanges attrapent le verre de vin délaissé, qu’elle vide d’une traite pour se donner du courage sans doute, avant d’ouvrir de nouveau la porte pour redescendre.

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Un sourire au coin des lèvres. Il ne pouvait réfuter le fait qu'elle avait raison en un sens et surtout qu'elle était de genre de femmes a dire ce qu'elle pensait et désirait. Il n'était pas non plus le genre d'homme a garder tout ca entre ses lèvres, mais il y avait des limites. Dans tous les cas, elle profitait pleinement de l'instant présent. Le massage offert semblait être le bienvenue et Matthew y prenait plaisir a faire plaisir, alors que demander de mieux non ? Il était de toute manière du genre a donner plutôt que recevoir. Cela marchait dans son métier comme dans sa vie privée.

 « Te quitter brutalement, direct ! Je pourrais surement te larguer pour une plus jeune encore, histoire de rendre cela bien plus dramatique. »

Il fallait dire qu'il l'avait prise pour une lycéenne en stage a leur première rencontre, alors la quitter pour plus jeune, ça le faisait encore moins. Jeux de séduction mit en place pour le meilleur comme pour le pire, ils se cherchent, se touchent du bout des doigts, s'embrassent, approchent et reculent tout aussi vite. Elle le rejoins finalement seulement vêtue de sa serviette pour lui faire part de son avis sur la couleur qui lui irait bien. Elle s'amusa même a lui en voler une surement pour la soirée. Il avait du mal a savoir si elle se jouait de lui en lui affirmant qu'elle voulait juste partager le bain, pas de piège qu'elle disait hein ? Jouant encore avec le feu, il la repousse vers la sortie, les doigts sur cette serviette qui lui semblait de trop. Un sourire lui échappe aux paroles de cette dernières.

 « Ce serait offrir une victoire a Irene sans qu'elle ne s'en rende compte... et une victoire pour toi aussi surement... ou de ta famille, sur le fait de faire succomber les hommes aussi facilement. »

Un sourire, il n'aimait pas perdre, vraiment. Il pouvait être mauvais perdant des fois, mais la, il gagna une vue partielle de la jeune femme qui jouait encore avec lui. La serviette tombant, lui offrant une vue de son dos alors qu'elle enfilait la chemise bien trop grande de Matthew. Son coeur loupa un battement, avant qu'elle ne file a la baignoire pour mettre un terme au bain. Il resta la un instant, bloqué entre l'envie de la rejoindre et lui offrir ce qu'elle semblait désirer ou rester planter la, rester fort face a cette pas si nouvelle tentation qui se trouvait chez lui. Soupirant, respirant lentement, il finit par reboutonner sa chemise noire et descendit pour aller se chercher de quoi boire. Lorsqu'il vit Saêra redescendre les marches, il ne put s'empêcher de la taquiner.

 « En short en dessous ? Moi qui adore les femmes portant mes chemises sans rien d'autre en dessous... je suis déçu ! Tu veux boire quelque chose ? »

Lui, partait sur un digestif, quelque chose de sucré pour commencer avec un glaçon dedans. Une fois tout prêt, ils s’installèrent l'un a côté de l'autre sur le canapé et lancèrent le film qui commençait déjà a dater. Lorsque le professeur Snape fit son apparition il siffla entre ses dents.

 « Je comprend mieux les piques sur mon nom de famille maintenant... Heureusement que mes cheveux ne sont pas comme ca en vrai ! »

Il ne pu s'empêcher de passer ses mains dans les cheveux...

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« Tu vois ! Même toi tu peux faire pire que moi en la matière ! » Souffla t’elle sous l’amusement. Trouver plus jeune qu’elle ? Ce ne serait pas difficile, d’autant que malgré son âge, il demeurait bel homme. Mais toutes les jeunes n’étaient pas attirées par les hommes plus âgés. Elle même n’aurait jamais vraiment tourné son attention vers lui s’il n’y avait pas eu ce jeu, cette vendetta. Il ne lui rappelait en rien son paternel, il n’y avait donc aucun complexe d’Electre dans l’affaire. Cependant, il sentait la sécurité. Et n’importe quelle femme se jetterait dans ses bras pour jouir de ce genre de confort. Elle tout autant. La bratva n’avait rien de sécuritaire. Eut-elle le choix que jamais elle n’aurait rejoint les rangs de cette mafia déplorable qui ne mériterait rien de moins qu’un bon coup de balai dans les rangs. Contre toute attente, Matthew lui plaisait par sa façon d’être, d’agir et de réagir. Il la faisait rire, et il était capable de lui tirer des émotions fugaces, dangereuses. S’il avait agit autrement lors de leur première rencontre, ils auraient pu être de très bon collègues. Amis était un mot trop fort, leur différence d’âge ne les aurait jamais poussé à se côtoyer en dehors, seuls à seuls. Avec le reste de leurs collègues, sans aucun doute. Cependant, elle ne l’aurait jamais autant taquiné que maintenant, flirtant violemment avec les limites implicitement posées. Et quelles conclusions devaient-elles tirer de ses théories ? Il était pire qu’elle, refusant de mettre le hola sur leur béguin nocturne, la repoussant tout autant dans ses retranchements. Si elle ne l’intéressait pas, il l’aurait déjà fait, se serait moqué d’elle, l’aurait sollicité pour qu’elle quitte sa maison. Il n’en faisait rien. Aussi, quand la sentence tomba, ne put-elle s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure, sans rien ajouter de plus. Le silence était nécessaire, et propice à de la réflexion. Une dernière théorie, un dernier test, avant qu’elle ne disparaisse brutalement, non sans jouer encore une fois. Ce n’était qu’un jeu, il fallait que cela le reste.

Les règles n’avaient pas changées, elles ne devaient sous aucun prétexte changer, tandis qu’elle descendait les marches, une à une, sans y mettre son velours habituel, accueillie par une boutade qui aurait mériter une légère singerie de sa part, mais pour laquelle ses lèvres se montrèrent vives. « Tu peux toujours venir me l’ôter s’il ne te plait pas. » Une œillade enflammée, avant qu’elle ne se décide à repousser sa chevelure blonde d’une main, tiquant sous les pointes humides, et laissant le vil short rappeler sa présence à son hôte. Elle pensait chaque mot de ce qu’elle venait de prononcer. S’il le faisait toutefois, la porte ne serait plus juste entrouverte, l’invitation serait plus qu’explicite, et elle n’était pas certaine de lui refuser ses faveurs. « Hmm. Quelque chose qui ne me pousse pas à te tomber dans les bras. Ou qui ne me pousse pas à faire en sorte que tu viennes faire tomber mon short. » Sourire amusé, alors qu’elle se dirige vers lui pour récupérer son verre, la démarche toujours assurée, le port de tête toujours aussi droit. « Pour le moment… » Parlait-elle d’alcool ? Sans aucun doute, mais déjà s’évade pour se laisser tomber dans le canapé, prête à passer une soirée film calme… pour le moment. Et déjà l’émerveillement de nouveau dans ses prunelles tandis qu’elle redécouvre les images de la saga, jusqu’à ce rire sous la réaction de son voisin. « Maintenant, chaque fois que je te lancerai une pique à ce sujet… tu sauras pourquoi ! » Nouvel éclat de rire lorsqu’elle le voit faire, jusqu’à devenir fou rire. « J’ai tellement hâte que tu vois les prochains films ! »

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Pour avoir de mauvaises idées ou monter de mauvais plans, il n'était pas le pire et avait toujours de bonnes idées, conne par exemple leur offrir une belle porte de sortie a cause de lui qui se serait lassé d'elle et serait allé voir une plus jeune. C'était souvent le schéma classique, mais ils avaient déjà tous les deux un écart d'age assez important et il ne pouvait pas non plus dire que son vis a vis ne lui plaisait pas. Sa chevelure, son regard qui pouvait être aussi froid que la glace, mais aussi plein de malice et de charme. Sans parler de son corps en général qui l'attirait tout autant, mais il devait bien se l'avouer, le visage d'une femme jouait beaucoup pour lui. Alors qu'elle descendait les marches, il lui fit remarquer qu'il était déçu de voir un short sous sa si belle chemise et encore une fois, elle joua avec le feu, lui intimant de venir le retirer si ca le dérangeait. Il fit mine de s'approcher d'elle pour le faire, mais bifurqua pour aller chercher de quoi boire devant le film et la réponse de la jeune femme le fit rire. Il servit deux verres et revint vers elle, posa le sien tout en tendant le sien a Saëra.

 « Difficile de trouver la bonne chose a boire, mais voila pour toi. Déguste le avec modération, sinon ce short pourrait bien vite glisser de ta taille... »

Sa main passe sous la chemise, caresse le short de nuit tandis que ses doigts se glissent sinueusement entre la peau de la blonde et son habit, pas assez profondément pour atteindre l'autre côté, mais bien assez pour épouser le haut des fesses de cette derniere tout en faisant glisser le morceau de tissus de quelques centimetres vers le bas.

 « Il a déja du mal a rester sur place a ce que je vois. »

Sourires aux levres, il c'était rapproché d'elle, penchant la tête sur le côté, comme s'il allait l'embrasser, mais au dernier moment, alors que ses lèvres allaient toucher celle de la jeune femme, il se retira, tout comme sa main et s'installa sur le canapé, son verre de baileys dans la main tout en lançant le film. Il fut choqué et compris bien malgré lui toute cette histoire de Servelus Snape. Le personnage n'était pas a son avantage et était plutôt pas très sympathique.

 « Pas vraiment flatteur effectivement... Et bien, au vu de l'heure, je suppose que l'on peu enchaîner sur un deuxième a moins que tu sois fatiguée ? Je crois que souvenir que tu me dois un massage de la nuque non ? »

Il était tard, mais pas tant que ca non plus. Le film en lui même n'était pas bien long et était plutôt agréable a regarder. Bon enfant.

 « Je voudrais pas que tu sois d'humeur massacrante demain, j'ai bien l'intention de jouer avec toi toute la journée, surtout te faire mordre la poussière dans la cabine. »

Il but une gorgée de son verre, le terminant en même temps que le film numéro un.

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Peut-être était-il préférable qu’elle réfléchisse en amont aux conséquences que ses paroles pouvaient déclencher, hélas, rétorquer du tac au tac était pour elle un véritable enchantement, surtout lorsqu’elle pouvait récolter des réactions qui en disaient bien plus long sur les personnes en face d’elle que de leur laisser le temps de réfléchir à l’art de détourner une conversation. En la matière, son adversaire du moment était tout aussi imprévisible qu’elle, alors qu’il s’approche et ne lui laisse pour temps de réaction que son bras qui vient se glisser sur l’autre, retrouvant peut-être une réaction naïve et innocente, quand il fait un détour pour ne pas l’approcher, laissant un simple soulagement traverser ses épaules. Elle ne put que reprendre sa marche légère jusqu’au comptoir, où son verre lui fut tendu, sans qu’elle ne puisse se délecter d’une gorgée, la machine infernale de nouveau en marche. Leur relation pouvait être semblable à un train, avec quelques arrêts le temps de souffler pour mieux repartir à vitesse grand V. Nul temps pour rétorquer quoi que ce soit que déjà elle peut sentir sa paume s’attarder sous la chemise qui ne lui appartient pas, conquérir plus que jamais le territoire qui n’est pas encore sien. Le souffle retenu, sans qu’elle n’ose un geste pour l’en empêcher. Elle lui avait lancé le défi, il était en droit d’y répondre. En ce qui concernait la prochaine action, elle possédait la primeur de refuser ou d’accepter. La moquerie sur les lèvres de son vis-à-vis. « Quel vil taquin… » ne put elle s’empêcher de souffler contre ses lèvres, avant qu’il ne se retire, tout aussi vil. Elle aurait put le haïr pour cela ! Et pourtant, elle inspire, hurle intérieurement sous la pression qu’elle ressent, cette frustration manifeste qui ne fait qu’augmenter à mesure que les heures défilent. A quel moment exactement a t’elle perdu le contrôle de ses émotions vis-à-vis de Matthew Snape ? C’était inconcevable, et pourtant, bien réel, et elle ne pouvait que maudire la responsable de cette situation, car dès lors qu’elle prendrait fin, il ne resterait que le néant, les ténèbres et le froid glacial.

Se glissant dans le canapé, elle ne se laissa pourtant pas démonter plus que cela, obligeant toute son attention à rester fixée sur l’écran, jusqu’à ce qu’il ne s’épouvante du personnage auquel elle osait bien souvent le comparer. C’était jouissif finalement de voir cette réaction, quand elle ne put que s’étirer de nouveau sous la satisfaction, s’accordant une gorgée de la boisson servie pour trinquer avec elle-même. Ses prunelles s’arrêtèrent sur une horloge, haussant les épaules avant de lancer un regard taquin à son faux compagnon. Il ignorait totalement que la nuit était pour elle un moment de ressources. Elle pouvait demeurer éveillée durant des heures sans souffrir de la fatigue, ne se reposant qu’à l’instant où le soleil s’apprête à se lever, profitant de quelques siestes en journée pour tenir sur ce rythme qui n’était en aucun cas le sien. Mais c’était bien là un secret qu’elle ne comptait pas partager, s’affranchissant d’un sourire amusé avant de terminer son verre. « Tu peux lancer le second professeur… Je tiendrai la cadence. » Demain en revanche… elle espérait sincèrement qu’il la laisserait au moins dormir le matin, afin de pouvoir tenir face à lui. Chose promise, chose due, ils allaient de nouveau s’affronter, s’ils parvenaient au moins à tenir leur siège tout le reste de la nuit. « Hmm. Allez viens. » Signifie t’elle non sans claquer des mains, s’installant de sorte à ce qu’il se cale entre elle pour qu’elle puisse tenir sa promesse de lui masser la nuque. « Enlève ta chemise. » Et ses phalanges qui s’ancrent déjà dans sa chair, roulent lentement sur les nœuds qu’elle peut sentir sous la pulpe de ses doigts. « Détends-toi pour voir ? » Souffla t’elle à son oreille, sans jamais quitter l’écran des prunelles.

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Il se joue d’elle comme elle s’amuse de lui. C’est du donnant donnant depuis le début et pour le moment c’était elle qui avait le plus montrée et lui qui avait probablement le plus agis pour la désarçonner. Ce short de pijama jurait allègrement avec la chemise qu’elle portait. Matthew pouvait facilement deviner les formes de la blonde sous la tenue bien trop grande pour elle, mais il voulait également lui retirer cette tenue. Que ce soit la chemise comme le short, il voulait voir jusqu’où son audace pouvait aller, jusqu’où le jeu pouvait mener, mais pour l’heure, il se contenta de faire glisser ses doigts entre les tissus et la peau, juste assez pour sentir sous ses caresses l’effet que cela pouvait bien faire à son invité. Juste assez long pour qu’elle s’en délecte, pas assez pour qu’elle en désire plus.

« N’est-ce pas ... et encore je me trouve encore assez... calme. »

Sourire au bout des lèvres, il se détache, ils s’installent pour profiter de ce nouvelle découverte cinématographique. Il n’y connaît rien mais commence à s’y intéresser, sûrement parce qu’un professeur aux cheveux gras portent son nom. Il se laisse porter par le film et propose donc même de regarder la suite vu qu’ils étaient lancés et qu’elle voulait qu’il la suite. Autant en profiter non ? Il avait de quoi boire, une jeune femme prête à lui masser les épaules. Sous sa directive, il lança l’épisode deux et s’installer entre les cuisses de la jeune femme pour qu’elle puisse commencer son office.

 « Tu ne veux pas plutôt me la retirer toi même ? Je pensais que tu aimais déboutonner... »

Taquin, il l’a laisse faire, ferme les yeux le temps du générique et tente de se détendre comme elle le demander.

 « Comme ça ? »

Ce n’était pas simple de se laisser aller de la sorte mais il tenta, frissonnant sous les mains de la demoiselle pendant que le héros et son ami roux loupaient le train.

 « Tu force la ? »

Il l’a taquine et reprend de plus belle.

« Si tu avais été une élève à Poudlard, tu aurais été dans quelle maison ? »

Il était curieux en fait, l’univers était plaisant en somme.

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Sous cette nouvelle audace, elle ne peut que jurer intérieurement, sans jamais dévoiler ce qu’elle pense extérieurement. Sa peau contre la sienne, elle ne peut que s’interroger sur la suite des évènements, ressentir toute la pression de l’instant. A mesure qu’il s’invite, elle rêve de lui arracher sa foutue chemise et de s’attaquer à son pantalon, ainsi, peut-être comprendra t’il la tension qui les animent tous deux et pour laquelle ils refusent de céder. Irène avait raison, horriblement raison et c’en était douloureusement insupportable. S’ils cédaient, elle gagnait. S’ils ne cédaient pas, ils perdaient dans tous les cas, situation impossible à désamorcer pour le moment. Elle ne rétorque nullement à sa réplique, silence qui vaut bien tous les mots. Elle ne fait qu’inspirer calmement pour ne jamais dévoiler ce qu’elle ressent sur cet instant, et ce jusqu’à ce qu’il se détache et ne l’invite à la rejoindre sur le canapé. Film en route pour apaiser l’ambiance. L’effet escompté, la détente sous l’épiderme alors que de nouveau ses lèvres laissent échapper des échos de rire sincère. Comment avait-il fait pour éviter jusqu’à présent les boutades sur son nom ? Elle ne croyait pas un seul instant que nul ne connaisse Harry Potter au poste. Peut-être se moquaient-ils de lui lorsqu’il avait le dos tourné ? Elle espérait sincèrement que non, elle appréciait d’avoir la primeur en la matière, et partager son sujet de moquerie n’était pas dans ses intérêts.

Elle ne fut pas moins ravie de le voir réclamer la suite, et la rappeler à ses promesses. Roulant des yeux, elle laissa échapper un petit gloussement amusé avant de l’accueillir entre ses cuisses. Pas vraiment comme elle aurait pu l’espérer, et sans doute remarqua t’il que le moment était tout aussi bien placé pour la taquiner de nouveau, lui laissant le soin de glisser ses phalanges le long de la chemise, s’attardant un instant sur ses cuisses pour remonter lentement et déboutonner le premier bouton en partant du bas. « Ne pousse pas trop mon cœur… » Souffla t’elle à son oreille, tout en continuant d’ôter un à un les boutons, tâchant de calmer sa respirations à mesure que l’une des mains faisait cet office quand l’autre s’attardait délibérément sur sa peau, découvrant la musculature de son homme qui ne l’était pas tant, jusqu’au tout dernier bouton, ses mains revenant aux pans de la chemise qu’elle lui ôte pour mieux caresser ses épaules et débuter la danse des phalanges. Elle pouvait sentir la tension dans ses épaules, dont elle n’était sans aucun doute nullement responsable, mais qui s’avérait sans doute être le cumul de ses sombres pensées, c’est là qu’elle s’attarda, avant de sourire doucement sous la pique. « Chuut. Profite du massage et regarde le film. » Souffla t’elle tandis que les images défilaient, et que Rogue déjà, faisait son entrée pour réprimander les deux compères. La question la prit au dépourvu, elle ne se serait jamais attendue à ce genre de questions de sa part. « Serpentard, sans hésitation. Je suis évidemment le prochain fléau en devenir. » Souffla t’elle sous un rire, avant de reprendre sur le même ton d’amusement. « Et puis qui sait, j’aurai pu être l’un des chouchous de Snape… »

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Il était difficile de ne pas succomber a l'envie d'aller plus loin, de dépasser cette limite imposée, car il le savait et elle le savait probablement, ni l'un ni l'autre ne résisterait seul si l'un d'eux faisait le premier pas. Oh, il n'y en avait véritablement qu'un a faire. Un seul mouvement, une caresse allant un peu trop loin, une langue qui s'échappe d'entre les levres pour venir se lier a l'autre et ils étaient perdus, ils avaient perdus ce pari contre Irene et contre eux mêmes. Ce petit jeux se retournait contre eux et ils étaient les seuls fautifs. Ils se faisaient du mal eux mêmes a se pousser l'un vers l'autre, mais pour Matthew, cela était tout a fait agréable que de résister a tout cela alors que son corps tout entier ne désire que lacher prise, de se retourner pour l'embrasser tout en lui retirer ce short dont il était question. Il s'amuse a laisser la jeune retirer les boutons de sa chemise et cette derniere egalement. Apres tout elle aimait ca.

Non, il ne poussait jamais le bouchon trop loin, pas assez pour faire exploser sous la pression. Il se contente donc alors de laisser la jeune femme masser ses épaules, frissonnant de temps a autre sous ce qu'elle lui faisait avant de lui poser une question sur le film. Il était curieux de savoir ce qu'elle en pensait et sa réponse fit sourire Matthew qui se retourna tout en mettant sur pause.

« Ca ne m'étonne même pas de toi. Je pense que j'aurais pu en être un également, ou un Gryffondor. »

Sourire malicieux, il se redresse, passe ses bras de part et d'autre de la demoiselle pour s'appuyer sur le canapé, la regardant dans les yeux.

« Je ne pense pas que le Snape du film puisse avoir des chouchous... Mais le Snape que je suis aurait probablement pu offrir quelques points aux Serpentards pour leur vilainie et leur savoir faire en guise de massage. Mais ce ne serait pas tres... bien qu'un professeur face ce genre de choses avec une eleve non ? »

Un massage bien entendu. Il avait rapproché son visage de celui de la blonde pendant ce temps la.

« Tu es vraiment douée de tes doigts tu sais ? »

Il se sent plus détendue, et une de ses mains passe sous la chemise, venant de nouveau jouer avec le short. Remontant le long de ses côtes, frollant sa poitrine. Avant qu'il ne n'aille commencer a deboutonner la chemise de la jeune femme.

« Mais quel chéri digne de ce nom je serais si je ne te massais pas en retour ? »

Il joue a un jeux dangereux. Non, il lance de l'huile sur le brasier, descendant petit a petit, jusqu'a ce qu'il n'y ait plus rien pour retenir le tissus. Son regard est planté dans celui de Saëra, mais il ne lui retire pas la chemise, n'ose dépasser ce stade.

« On echange nos places ? »

Mais sur ses hanches, mais passant sous son short, un sourire et le fait glisser de quelques centimetres une nouvelle fois. Vilain garnement.

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A chaque minute, à chaque seconde, la tension montait inéluctablement d’un cran. Elle pouvait la sentir sinuer à travers ses pores pour contracter son bas-ventre, resserrer son étau jusqu’à commencer à prier pour que cela s’arrête, par n’importe quel moyen existant : interrompre totalement les hostilités et regagner chacun un coin du canapé, ou céder totalement à l’impulsion et y trouver le réconfort recherché. Peut-être était-ce salvateur de trouver quelqu’un capable de vous faire autant de mal que de bien, à se chercher et se repousser au dernier instant, on ne pouvait que parier que le lâcher prise serait terrible, explosif. Les conséquences liées ? Fallait-il vraiment y songer maintenant ? Il faudrait les assumer, totalement. Ils ne pourraient jamais oublier quoi qu’il arrive. S’ils cédaient, les images de l’autre ployant resteraient en mémoire. Soufflant un peu plus sur les braises d’une passion terrible, ses phalanges dérivent, délassent les autres tensions du mâle, mais jamais ne s’égarent ailleurs, restant au contrôle de ses pulsions, jusqu’à ce qu’il ne mette le film sur pause, l’obligeant à cesser son massage pour mieux lui faire face. Un léger débat, et voilà qu’elle penche légèrement la tête sur le côté sous son inflexion. « Non, je pense que tu aurais fait un bon gryffondor. Tu es taquin, mais assez roublard pour porter les idées de Serpentard. » Haussement de sourcil sous la prison qu’il forme de ses bras, avant qu’elle n’esquisse un sourire amusé. « Bien sûr que si ! Malefoy est un de ses chouchous. Et… » Silence, tandis qu’il approche son visage du sien, joue de mots et de position, tandis qu’elle se cale un peu plus agréablement sur le canapé, pour mieux lui souffler ces mots : « Ce serait terrible en effet… Imagine que le professeur en profite après pour profiter de son élève… » Et les hostilités qui redémarrent sur les chapeaux de roues, sans qu’elle ne puisse le remercier pour son compliment, se contractant sans le vouloir sous le passage de sa main. Si elle retient son souffle, ce n’est qu’au moment où il effleure sa poitrine, et qu’il commence à déboutonner le tissu.

« Tu serais le pire, sans le moindre doute… » Rétorque t’elle non sans s’étrangler à moitié, tandis que le dernier bouton saute et que ses prunelles se perdent dans celles de son compagnon. Il ne s’aventure pas plus loin, ne détourne pas le regard pour la libérer du tissu. Ce n’est jamais rien d’autre qu’une nouvelle facette du jeu, à cela dit qu’elle est plus dangereuse que jamais, plus brûlante. Ce serait mentir que de prétendre que l’excitation n’est pas à son comble et qu’elle n’éprouve aucun sentiment à cet égard. Elle pourrait acquiescer et lui donner le feu vert pour qu’ils cessent de s’amuser au dépend de l’autre. Un geste, un baiser, une caresse, et c’est toutes les barrières qui tombent. Elle n’en fait rien pourtant, ne laisse que ses lèvres s’étirer d’un sourire séducteur quand ses prunelles lui susurrent monts et merveilles et pourtant le défi de s’aventurer plus loin. Et il le relève le goujat, alors que ses mains s’attardent sur ses hanches, jouent avec le tissu qu’elle sait qu’il désire lui ôter. Il a trop insisté dessus pour qu’elle ne le devine pas. Peut-être est-ce la raison pour laquelle elle se redresse, l’obligeant à reculer sans pour autant lui faire ôter les mains de ses hanches, comptant sur le tissu de la chemise pour demeurer en place, jusqu’à ce que son adversaire ne soit assis et qu’elle puisse le dominer. Flirtant dangereusement en laissant ses phalanges caresser son torse nu, jusqu’à atteindre le bouton de son pantalon, qu’elle libère d’une pression, pour mieux l’abandonner en reculant, le mettant au défi de dévier de son regard alors qu’elle semble déjà faire tomber la chemise pour mieux lui présenter son dos et placer le tissu sur sa poitrine. « Avec plaisir ! » Un cran de plus, ils ne sont plus à ça près.

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C'était la première fois ou il devait vraiment se concentrer sur un film. Cherchant a ne pas penser a autre chose que l’écran plutôt que la jeune femme se trouvant derrière lui en train de le masser. S'il devait véritablement s'écouter, il se serait retourné pour lui arracher ses fringues avec toute la force de l'envie qu'il pouvait avoir actuellement et franchement, il n'aurait jamais remis sa chemise et il ne donnait pas cher de l'état du short. Néanmoins il se force, s’intéresse a ce film et pose même des questions pour détourner l'attention principale.

« J'aurais pu être Harry Poter quoi... »

Tout comme lui, il y avait eu hésitation pour le choix de la maison. Puis il joue le jeux, prend la perche qu'elle lui tend sur le professeur Snape. Oh il était certain que ça n'aurait pas été une partie de plaisir d'avoir la jeune femme comme élève. Surtout avec la relation actuelle des deux qui ne cessaient de se chercher et que Matthew enflammait une nouvelle fois. Il lui coupe même la parole, sent le corps de la blonde se raidir, s'arrêter, vibrer sous ses caresses et attaques. Ils ne se quittent pas des yeux, le perdant faisant perdre les deux s'ils venaient a rompre le contact.

« Ce ne serait pas digne d'un professeur... mais si l’élève est aussi taquine que toi, comment pourrait il résister aussi longtemps ? »

Oui il serait le pire de tous. Il l'était déjà et se recula lorsqu'elle le lui intima, sans jamais la lâcher des yeux, frissonnant sous le contact de sa main sur son torse, bien sur son jean. S'installant, il fit preuve d'un grand contrôle de lui pour ne pas baisser les yeux lorsqu'elle fit tomber la chemise tout en se tournant, lui offrant son dos nu tout en acceptant la proposition du policier. Encore une fois, ils avaient faillit craquer, mais ils n'en étaient plus très loin. Elle se couvrait encore avec la chemise et l'homme ne tarda pas a la masser. La nuque, avec une lenteur déconcertante pendant que le film reprenait. De ses mains chaudes, il s'occupa de chaque centimètres carrés du dos de la demoiselle, autant pour la masser que pour laisser ses doigts remonter ou descendre le long de ses côtes. Il passait de temps a autre a l'avant, s'arrêtant la ou la chemise bloquait, la ou le short ne lui permettait plus d'aller plus loin. Cela durant un long moment et a chaque passage, la chemise était moins présente et le visage de Matthew était proche de la nuque de Saêra.

Le film tira a sa fin tout comme la résistance de Matthew, ses levres se posant dans le cou de la demoiselle, sa main s'aventurant sous le short, restant seulement le long de sa cuisse, son autre main effleurant cette poitrine qui n'était plus protégée par le tissus.

« Ce film était vraiment... palpitant, mais je pense que je vais m'arrêter la pour ce soir. »

Il lui mordille l'oreille et laisse ses mains littéralement s'adonner a la jeune femme, bifurquant la ou elles n'avaient pas encore eu le droit d'aller, se délectant de cet interdit, de cette défaite. Oui, il craquait. Ses dents sur la peau de la belle, embrassant son cou, ses épaules sans plus de retenu.

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Elle esquisse un rire amusé sous sa réplique, avant de tapoter des doigts sur sa peau, cessant un instant d’asticoter le nœud qu’elle a repéré plus tôt. « Non, Harry Potter n’est absolument rien sans ses amis, et il s’en sort toujours grâce à la chance. Et en plus, il est très arrogant. » Reprise du massage. « Reste toi-même, je crois que c’est comme ça que l’on t’apprécie. Enfin, la plupart du temps. » Il y avait une semaine, elle ne l’appréciait pas autant, inutile de mentir. Sitôt qu’elle entendait sa voix, elle ne pouvait s’empêcher de grimacer intérieurement, l’ignorant même la plupart du temps, ne répondant à ses interrogations que lorsqu’elle y était obligée. Ce soir, leur relation était montée à un tout autre niveau et en aucune façon elle ne le regrettait. Le seul reproche qu’elle pouvait faire à tout cela portait un prénom : Irène. Sans Irène, ils n’en seraient pas là, ils ne se connaitraient pas, mais ils ne seraient pas non plus à cran, à fleur de peau. L’aveu déguisé, sous le couvert de rôles qu’ils ne possèdent en aucune façon, et c’est une image fugace qui passe au travers de ses propres prunelles de glace, l’imagination prenant le devant de la scène, tandis qu’elle retient son souffle, s’empêche de provoquer plus l’homme qui la déshabille lentement, trop lentement. « Peut-être qu’il ne veut pas lui résister, et qu’elle-même n’a pas envie qu’il le fasse, surtout s’il lui plait… » Rétorque t’elle avant de reprendre la main. Ses caresses sont pires que des brûlures dont elle sent le passage et la pousse à en vouloir toujours plus. Raison pour laquelle elle se fait violence pour ne pas grimper sur l’homme et tout détruire sur son passage, retournant le jeu une nouvelle fois contre lui, tout en sachant pertinemment que le prochain level leur sera fatal. Une douce inspiration, une dernière moquerie avant qu’elle ne se retourne et n’expire lentement, pour ne pas lui faire comprendre l’agitation qui l’habite en cet instant. Elle n’entrevoit pas de retour en arrière, c’est un orage qui gronde, une tempête qui menace de dévaster le coin, on ne peut pas l’arrêter d’un coup de baguette magique, pas celle-là.

Ses paumes sur sa peau, et c’est tout son être qui s’embrase, s’enflamme. C’est encore pire lorsqu’il s’aventure hors des sentiers battus, la pousse lâcher prise, petit à petit, jusqu’à ce qu’elle soit incapable de se concentrer sur le film, mais totalement sur ses mains, serrant le tissu jusqu’à s’en blanchir les jointures. A chaque passage, c’est sa résistance qui se brise un peu plus, et ses paupières qui luttent pour ne pas se fermer et laisser libre court à son imaginaire. Elle sait déjà qu’elle ne supportera pas qu’il s’arrête, plus maintenant. Elle ne voit même pas le générique de fin de film, expiant d’un souffle brûlant lorsqu’il joue une énième fois avec ses monts, qu’elle ne peut plus protéger, ferme enfin les paupières sous son autre main, plus agacée par ce tissu noir qui protège son dernier rempart de peau. « Avoue, tu n’as pas suivie… » Souffle t’elle avant de laisser échapper un gémissement de plaisir sous la brûlure de ses paumes, sous la légère morsure qui la pousse à se laisser totalement aller contre lui quand lui-même déclare la fin de la résistance. « Tu es courant que si on cède, Irène gagne ? » Souffle t’elle entre deux caresses, venant nouer ses phalanges aux siennes. Mieux valait mettre les choses au clair tant qu’ils le pouvaient encore.

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Malgré tout, Saëra est toujours capable de lancer des piques gentillets a son vis a vis. Cela fit sourire le capitaine de la police et il confirma. Oui, mieux ne valait pas devenir le héro dans cette histoire, son Siegfried intérieur l'avait été et le revers de la médaille est souvent terrible. Autant rester lui même, celui qu'on apprécie ou pas suivant les circonstances. C'était plutôt mitigé suivant ses secteurs, mais il n'était habituellement pas la pour plaire, bousculant les règles trop bien établies depuis longtemps, cherchant a faire bouger les choses. Il se joue tout de même de la demoiselle, jouant a un petit jeux de rôles avec pour acteurs principaux Saêra l'étudiante en Serpentard et Matthew en professeur Snape qui pourrait éventuellement jouer de sa situation et de son rôle pour profiter de sa petite préférée. Étrangement, il se plaisait a ce petit jeux.

« Probablement... Mais même si l'interdit est excitant, on ne peut pas tout régler a coup de... baguettes magiques.  »

Il était presque obligé de la faire, histoire de désamorcer la situation plus qu'explosive entre eux. De toute façon, même si pour lui la ligne rouge n'était pas encore franchie, ils étaient tous les deux en train de faire deux pas en arrière pour sauter a pieds joints de l'autre côté. De tout façon, malgré la faible résistance des deux a l'heure actuelle, les mains de Matthew sont de plus en plus entreprenante et la blonde cède sous un gémissement de plaisir lorsqu'il s'empare de son cou. Le film était terminé, les choses deviennent sérieuse et il ne désire plus qu'un seule chose : la faire sienne a partir de maintenant, éclater tous les remparts et faire ce qu'ils avaient en tête depuis de longues minutes maintenant. Elle tente tout du moins de lui mettre une dernière... barrière. Irène, la vicieuse, la traîtresse ! Avait elle raison ? Pour ce qui était de la tension sexuelle, il ne pouvait le nier, il ne pouvait plus le nier.

« Je n'aime pas perdre, mais qu'elle aille au diable. »

Au oui, il n'em pouvait plus de se retenir et Saëra était visiblement du même avis que lui.

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La situation est bien trop complexe pour que les mots se forment, le souffle se coupe pour mieux appréhender la suite des évènements. Apoplexie temporaire quand elle brûle de lui rendre la pareille, de le mettre tout autant qu’elle au pied du mur. Et pourtant, elle parvient encore à sourire d’amusement sous la référence, lui offre un regard espiègle, sans pour autant répondre d’avantage. Tout son esprit est ailleurs, emprisonné sous l’imagination que confère la scène actuelle. Le film n’a plus la même saveur, il la désintéresse totalement – de toute manière, le deux n’a jamais été son préféré – aussi préfère t’elle se concentrer ailleurs, sans l’être une seule seconde. Distraite, totalement soumise au bon vouloir de son masseur, elle savoure, profite… Et ce sent terriblement cocoonée comme jamais elle ne l’a été auparavant. Bienheureuse sera la femme qui saura ravir le cœur du capitaine, elle ne saurait trouver mieux ailleurs. Elle le découvre attentionné, et un instant, l’espace d’un battement de palpitant, déplore de ne pas être cette chanceuse. Sans doute la vie serait-elle douce à ses côtés, ponctuée de ces instants de complicité qu’ils s’étaient découverts. Un autre battement de cœur, et elle comprends la raison qui pousse Irène à tenter de lui trouver la partenaire idéale pour lui. Il serait sans doute tout aussi heureux de partager ces moments de plénitude. Pour le moment toutefois, il est à elle, tout comme elle est à lui, par le contrat qui les lie momentanément et dont la durée n’est pas spécifiée, et pour la première fois de sa vie, elle refuse de partager. Elle aurait pu faire cesser là leur jeu et le pousser à aller voir une de ses conquêtes pour assouvir ce qu’elle avait engendré, hélas, en cet instant, elle se refusait à le lui souffler à l’oreille. S’il n’avait pas mit un terme à leu jeu, elle ne voyait qu’une explication possible, un raisonnement qu’il était en train de lui expliquer par les gestes, la poussant à ne plus réfléchir mais à céder totalement à son appel.

Elle tente pourtant une dernière issue de secours pour l’un des deux, rappelle au bon souvenir de la responsable de cette situation pour le moins étrange. Peut-être cela sera t’il suffisant pour que le capitaine reprenne ses esprits et ne se rende compte de l’erreur qu’il était en train de commettre. Et pourtant, ses mots sont virulents, et elle ne l’en apprécie que plus, repoussant d’un revers de main intérieur tout ce qui pourrait encore la retenir de ne pas sauter sur son amant. « Je déteste lorsqu’elle a raison… » Ne peut-elle s’empêcher de souffler contre ses lèvres, entre deux baisers, répondant de nouveau à l’appel de son amant, s’assurant qu’il ne puisse plus lui échapper.

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Ils avaient finalement tous les deux une dent envers cette Irène qui avait bien vu juste sur ce qui allait ce passer ce soir. Même s'ils avaient simplement joués la comédie depuis le début de cette fausse relation, il devait avouer que maintenant, c'était une toute autre paire de manche vu comment les deux enflammer le désire de l'autre. Elle l'avait ressentit en lui et inversement. Ce petit jeux depuis tout à l'heure ne laissait indifférant ni l'un ni l'autre et l'effeuillage semblait prendre fin sous les caresses de Matthew. Plus la peine de parler, maintenant ils se comprenaient à travers un simple regard, pas la peine d'en dire plus au sujet de cette Irène qui avait eu raison sur toute la ligne. Depuis le début, il y avait probablement cette attirance physique, cette frustration sexuelle entre eux deux et enfin, il semblerait qu'ils allaient pouvoir avec le fin mot la dessus sans pour autant en parler à Irène ou tout du moins, tenter de minimiser les dégâts bien que c'était déjà trop tard. Ils avaient balancés la mèche avant même cette nuit comme quoi leurs ébats étaient passionnés. Ce soir, ils allaient vérifier la véracité de leurs mensonges.

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Si elle avait eu réellement le temps d’y songer, il ne faisait pas un pli sur le fait qu’elle serait en train de maudire Irène pour sa clairvoyance et son horrible habileté à mener les autres là où elle le souhaitait. Sale petite manipulatrice sournoise… Pourtant, elle le savait, pour l’avoir vu faire un nombre incalculable de fois. Nul doute qu’elle s’était montrée encore plus habile en ce qui les concernait tous deux. Jouer les entremetteuses avec Matthew et faire en sorte qu’aucune ne puisse réellement lui correspondre ; insister mais pas trop vers Saërá jusqu’à déplorer totalement son absence de vie amoureuse, emmener les deux à se rencontrer réellement. Peut-être n’avait-elle pas escompté d’être le dindon de la farce, mais le résultat était là, à mesure que leurs lèvres se cherchaient et que leurs paumes découvraient l’autre. L’éclair de lucidité dans l’esprit de la jeune femme tandis que son amant dévore la peau de sa nuque. « Mais quelle pétasse ! » ne peut-elle s’empêcher de laisser échapper sous une exclamation bien sentie avant de totalement se laisser aller à ses ébats délivrant son carcan d’un soulagement total.

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La franchise de la jeune femme comme sa façon de parler eu raison de nerfs de Matthew qui ne pu s'empêcher de rire de bon cœur a ses propos injurieux envers Irène. C'était drôle, de mémoire c'était la première fois ou il entendu Saëra être vulgaire de la sorte, surement était-ce son caractère lorsqu'elle était plus intime avec les autres, lorsqu'elle s'ouvrait au plaisir qui s'offrait a elle actuellement. Il ne renchérie pas, ils auraient de la matière a répondre a ce genre de chose une fois que ce serait terminé et que les esprits ce seraient calmés, qu'ils puissent réfléchir normalement comme des gens normaux, car pour l'heure, ils ne pensaient qu'a l'autre et a lâcher littéralement prise.

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Le rire lui réchauffe le cœur, alors qu’il lui offre toute sa sincérité. C’est agréable d’entrer dans l’intimité d’une personne et de la découvrir sous un tout autre angle. Est-ce pour cela qu’elle ne peut s’empêcher d’éprouver un élan brûlant à son égard ? Elle ne saurait le dire, délaisse tout cela pour plus tard. Ils auraient tout le temps de délibérer lorsque le moment serait venu. Pour l’heure, seuls les gestes forment une conversation intéressante, détournent totalement l’esprit pour que le corps prennent totalement le relais.

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