Je constate que ma future s'offusque à ma phrase. Pendant un moment, j'ai peur qu'elle n'ait pas compris ma blague. Mais rapidement, elle se déchausse et commence à se dévêtir... non, à se mettre simplement plus à l'aise pour courir.
Elle m'embrasse une dernière fois avant de me lancer un regard de défi.
"Ne t'inquiètes pas pour moi, Déesse..."
Et me voilà en train de courir après une femme dans la rue. La situation me fait rire moi aussi. Plutôt facilement, je rattrape Preeti et, lancé dans mon élan, je la prend dans mes bras, la soulevant du sol du même mouvement.
"Tu penses vraiment pouvoir me fuir ?
Et je continue ma course, Preeti dans mes bras. Encore une fois, je suis stupéfait à quel point je suis très à l'aise dans cette situation. Par la suite, je me rends compte qu'un de mes bras est passé sous les cuisses de ma belle. Adieu sentiment de sérénité !
Rapidement, nous arrivons près de l'hôtel où je me sens quasiment chez moi. Du pied, j'ecarte le battant de la porte qui mène au hall et j'entre. Intérieurement, je m'amuse de l'image que nous pouvons avoir à cet instant en me demandant si Preeti s'en rend compte. Une fois au sec, au pieds des escaliers menant à l'appartement, je dépose mon précieux cadeau à terre.
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Mon chéri me rattrape vite, et je comprend comment il a pu arriver en nage à la maison! Je cours plutôt bien, et lui tout aussi rapidement, voir plus, et je sens bientôt ses bras contre moi. Mes pieds ne courent plus, mon corps porté par le sien.
Ma surprise fait ensuite place au ravissement, et je ris de plaisir, trempée jusqu'aux os mais heureuse, glissant mes mains dans le col de Kyan, le détaillant avec ravissement: il est plus beau que jamais, avec la pluie, le regard déterminé et le paysage des rues qui défilent dans sa course.
Arrivé à l'hôtel, il ne me lâche pas, et je ne fais rien pour qu'il ne me dépose : sa chaleur m'empêche de trembler de froid.
Il pousse le battant de la porte, et je remercie le ciel que la propriétaire sois déjà rentrée chez elle. Je suis traitée comme une reine, mais ce n'est pas ce qu'elle aurait vu dans son geste amoureux.
Finalement, au pas des escaliers, mon compagnon me dépose, presque à regrets pour moi, et lorsqu'il me demande si je vais bien, je lui fait mon plus beau sourire avant de l'enlacer, lui déposant des bisous légers sur ses lèvres mouillées :
"Je n'ai jamais été aussi mouillée, mais je vais merveilleusement bien! Et toi, je n'étais pas trop lourde?"
Je finir par l'embrasser plus intensément, avant de monter en lui prenant la main, passer les clés dans la porte, et lui jeter un coup d'oeil interrogateur:
"Trop lourde ? Je ne sais pas, je t'avoue que je ne me suis pas beaucoup concentré là-dessus. "
Preeti m'embrasse avec fièvre et je n'ai pas le temps de profiter de ce contact que déjà, elle m'entraîne à sa suite dans ses escaliers et déverrouille la porte. Pendant un moment, j'ai presque l'impression qu'elle va légèrement au ralenti... est-ce un nouveau jeu ?
Devant la porte, les clefs encore dans la serrure, nous échangeons un regard qui en dit vraiment très long. Je m'approche de ma Déesse et, alors qu'elle retire enfin ses clefs et ouvre la porte, je la prend à nouveau dans mes bras et je l'embrasse langoureusement.
Doucement, sans quitter ses lèvres, je pousse mon aimée à l'intérieur de son appartement et referme la porte d'un coup de talon. La lumière n'est même pas allumée et nous voilà dans un noir presque total.
Cette ambiance me donne plus d'assurance. Encore une des nombreuses règles du catholicisme avec laquelle j'ai été élevé : un rapport amoureux ne doit se faire que la nuit sous couvert de l'intimité du foyer.
J'entends nos respirations qui se mêlent et, à nouveau, je ne penx pas m'empêcher de venir contre le mur du couloir, pressant contre ma Déesse. Comme une habituée, ma main vient se perdre dans les cheveux d'ébène et l'autre, plus aventureuse que jamais, vient se glisser sous le tissu de la taille. Avant que je n'aille beaucoup plus loin, mes doigts effleurent alors quelque chose de fin. Une épingle...
"Ma chère, ton sari est trempé, ce ne serait pas très prudent de le garder plus longtemps."
Je me rends compte que pour ma part, j'ai vraiment très chaud. Mes mains continuent de trembler par intermittence, le point de rupture n'est vraiment pas loin...
Malgré tout, d'un air très gentleman, je rajoute tout contre son oreille :
"Souhaites tu que je sortes pour avoir plus d'intimité ?
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La porte à peine ouverte, je sens les grandes mains rassurantes de Kyan se refermer sur moi, suivies de sa bouche que se colle sur la mienne, me coupant le souffle. La brume du désir, qui s'était à peine estompée dans l'escalier, obscurcit de nouveau mes pensées.
Mon corps pousse la porte doucement, et lorsque nous rentrons, Kyan la referme d'un coup. Le noir nous enveloppe soudainement, et le reste des sens s'accentue.
Je sens que mon aimé me dépose, et mes pieds nus touche le plancher. Mes vêtements colle comme une seconde peau, et la chaleur de l'appartement empêche ma peau des trembler de froid. Ma tresse s'est défaite dans la course, je m'en rend compte lorsque ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux, accentuant notre étreinte contre le mur.
C'est lorsque ses doigts s'infiltre dans un côté du sari que mon désir est à son paroxysme, et je ne peux empêcher un gémissement de passer sur sa langue.
J'ouvre les yeux par réflexe, essayant de remarquer la réaction de Kyan, en espérant que cela ne l'effraie pas. Je ne perçois rien, mais il interrompt notre baiser, et je m'apprête à m'excuser pour ma réaction incontrôlée au moment où il me murmure:
"Ma chère, ton sari est trempé. Ce ne serait pas très prudent de le garder plus longtemps."
Est ce que ça serait une invitation ? Je sens sa peau qui tremble contre moi, et j'ajoute:
"Aux vues de tes tremblements, très cher, c'est toi qui devrait les quitter en premier...Et si cette épingle tombe, les autres la suivront, soit en assuré."
Son souffle de répercute dans mon oreille, et un frisson descend dans mon dos. Je fais de meme, lui glissant ses mots:
" Même à cette distance je crois que si j'étais nue tu ne le verrais pas. Et puis, mouillée comme je suis, je crois qu'au niveau de ma silhouette je n'ai plus rien à te cacher"
Ma main n'avait pas lâchée l'épingle. En appuyant sur le fermoir, je libère le tissu en faisant bien attention de la retirer sans déchirer ni faire mal à ma belle. Ma main continue son exploration et j'en trouve une autre que je retire très lentement également. En fait, je me rends compte que je suis en train d'exacerber la lenteur de mes mouvements.
"Ne t'inquiète pas pour moi. Je n'ai pas froid du tout et je vois très bien dans la pénombre. même cette phrase s'est éprise de langueur.
Ma bouche quitte la sienne pour venir trouver la commissure de ses lèvres, puis sa joue, son cou si délicat, enfin son épaule vient accueillir mes baisers. A ce moment là, une troisième épingle se manifeste et je sens le tissus qui commence à se détendre sur la peau trempée de Preeti.
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Sa voix pleines de défi me fait frissonner, et je sens une pression sur l'épingle, qui finit par s'ouvrir, ôtant un pan de tissu d'un côté de mes hanches. Je me rappelle mentalement: encore trois...
Ses mouvements sont lents et contrôlés, se qui augmente ma sensibilité. Chaque frôlement forme un frisson sur mon épiderme désireux des caresses de cet homme qui le maîtrise, et je murmure en guise de réponse:
"J'ai loin d'avoir froid aussi... "
Quand à sa remarque sur sa vision, je lève la tête: à part de légers contours, je ne vois pas encore à proprement parler, et je me demande ce qu'il voit. En un sens, être vu sans pouvoir voir donne un goût excitant au jeu, et mon corps réagit en conséquence, ma poitrine se raffermissant sous l'effet du tissu mouillé, mais surtout à cause de la tentation qu'il représente en cet instant.
Les lèvres se séparent et les siennes dévient. Je passe mes doigts dans ses cheveux, puis dans sa nuque, tandis que ma deuxième main se pose à la hanche de Kyan, un doigt habile passant chercher la chemise pour finalement s'engouffrer contre sa peau nue, découvrant la hanche puis le dos dans un geste délibérément lent.
Les épingles tombent, et il n'en reste qu'une, seule édifice soutenant les arabesques du textile alourdi par la pluie.
Bien que lâche, le tissu tient encore. Ma main poursuit avec méthode sa recherche. Pendant que ma bouche est revenue dans son cou, je m'autorise un léger mordillement...
Ma main quitte ses cheveux à regret pour aller aider sa comparse. Quelques lentes secondes plus tard, je trouve enfin ce que j'espère être le dernier bout de métal qui me sépare de la peau nue de Preeti. Une fois celle-ci délivrée, je me délecte de sentir le tissu tomber sans résistance.
La savoir nue devant moi m'intimide énormément. Je me sépare un peu de son corps et la contemple dans la pénombre. Je vois ses yeux à l'étrange lumière briller de fièvre, son cou, ses épaules désormais nues et ses seins ... Je sens le blocage revenir, alors je reviens dans ses bras, tout contre elle. Dans son oreille, je murmure :
"La nuit te va bien"
C'est alors que je me rend compte que ses mains caressent elles-aussi ma peau, sous la chemise. Je sens ma peau se couvrir de frissons à ce contact privilégié. Je prend alors ses mains dans les miennes et les ramène autour de mon cou.
"Pourquoi tu me déshabille, Déesse ? On s'occupe de toi, pas de moi. Je dois dormir sur le canapé en tout bien tout honneur."
Je sens mon excitation tout contre elle se faire plus pressante. J'ai faillit avoir à nouveau le réflexe de m'écarter avant de me rendre compte à quel point la situation serait ridicule. Preeti m'avait dit qu'elle trouvait mon désir pour elle ... désirable.
"A moins que tu n'ai envie de quelque chose en particulier. Je suis à ton service, après tout."
Alors j'ose. Une de mes mains caresse la courbe délicate de sa fesse et cela ne fait qu'augmenter la pression. Je soulève l'une de ses jambe que j'enroule autour de ma taille avant de peser un peu plus contre elle. Je suis tellement heureux à cet instant que Preeti soit danseuse et par conséquent, souple.
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Mes pensées sont submergées par le désir et je n'arrive plus à réfléchir à ce qui se passe... Mais lorsque mon cou est pincé par Kyan, une vague de chaleur bourgeonne entre mes cuisses et je gémis de nouveau. Comment est ce possible qu'il ne l'ai jamais fait, et qu'il soit si doué ?
Finalement le drapé tombe, et l'air libre fait frissonner ma peau. Je lève les yeux, et remarque que je vois mieux. Pas de beaucoup, juste assez pour voir une lueur nouvelle dans les yeux de mon trésor.
Son regard me détaille, et ce lent mouvement occulaire suffit à faire ressortir ma poitrine et hérisser ma peau. Il revient vers moi et lorsqu'il me complimente je lui dis en riant tout bas:
"Dois je comprendre que le jour me vois moins bien?"
Mon homme si désiré m'ôte les mains de son dos et les ramène à sa nuque. Ma frustration est palpable, mais ça fait parti du jeu...Je m'approche comme si j'allais embrasser ses lèvres, mais à quelques millimètres je lui souffle:
"Tu veux me tuer de désir ? Parce que tu es sur la bonne voie !"
Je sens pourtant que le désir le touche autant que moi, et je me colle contre lui, une cuisse entre les siennes, embrassant ses phalanges, les yeux rivés sur ceux de mon homme.
"Je crois qu'on est au service l'un de l'autre, c'est le principe du couple !"
Je pose ma tête contre son cou et mordille délicatement son épaule jusqu'à ce que sa main aventurière me caresse, et je manque de flancher. Il veut ma mort par plaisir, c'est sûr ! Mon coeur palpite comme un colibri pressé, et ma respiration est chaotique. Je suis une plage subissant les vagues du désir sans pouvoir m'en protéger, ni rendre la pareille. Oh, plaisir injuste!
"Le jour, tu es une merveille. Mais la nuit, tu es un fantasme."
Sa jambe m'entoure toujours, je profite de cette position pour laisser ma main flâner le long de cet épiderme que je découvre avec plaisir. Si j'avais pu caresser un peu sa cuisse au restaurant, je goûte au plaisir de pouvoir découvrir sa jambe entière sous mes doigts. La maintenir fermement contre moi exacerbe mon désir. Je sais que je peux encore tenir, le jeu m'aide à faire face. Je prend l'air le plus innocent qu'il m'est possible en cet instant, et sourcils relevés en signe d'étonnement, je dis :
"Te tuer de désir ? Quelle idée, ma chérie. Que désires-tu ? tu peux tout me demander, tu sais ?"
Et j'ose à nouveau. Fléchissant légèrement mes genoux, je porte son autre jambe autour de ma taille, privant Preeti de point d'appuis à part le mur dans son dos. Une main soutenant ses cuisses, l'autre posée sur le mur pour garder l'équilibre, je n'ai plus que ma bouche pour découvrir ce corps. Je paresse à nouveau contre son cou, inspirant son odeur entêtante.
"Souhaites-tu que je te porte jusqu'à ton lit, Déesse ?"
Même si c'est très agréable, je ne pense pas avoir la forme physique ni l'expérience pour tenter cela directement contre un mur. Je me presse contre ma Déesse et prie en silence pour qu'elle interrompt le jeu, qu'elle craque, qu'elle me supplie de la prendre...
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Les mots me touchent et ma réponse sortent sans y penser, avec surprise:
"Chéri, je crois que je t'aime."
Ces mots sont si etrangers, si nouveaux, qu'ils me surprennent moi-même. Et pourtant je sens bien au fond de moi que c'est ma profonde vérité. J'aime. Et je suis aimé. Quel sentiment étrange, qu'elle immensité incroyable !
Finalement, il me prend au dépourvu : l'homme intimidé par l'action charnelle y prenait ses marques naturellement, et je me sens apprentie à la place de l'apprenti. Tout ses gestes, tout ses mots provoque une salve de symptômes enfiévrés, de frissons ardents.
"Je crois que ton dieu t'as donné un don particulier que tu as sous exploité voire sous estimé jusqu'à présent..."
Il fait sa tête de saint à ne pas y toucher, et je ris doucement, tandis qu'il me demande ce que je veux. Ce que je veux?
"Je veux tout. Je veux que mon désir soit assouvie, mais je veux jouer. Je veux que tu continues, et que tu flanches. Je veux tout ce que tu me donneras... Et toi, qu'est ce que tu veux?"
Et mon amour me soulève, calée contre le mur, joignant mes jambes à sa taille. Mes chevilles se crochètent dans son dos, faisant tinter les bracelets fétiches. Sa tête dans mon cou, je passe mes doigts dans ses cheveux, palpant la nuque, puis les épaules... Je sème des baisers passionnés dans son cou, ses cheveux, la moindre parcelle de peau nue est passé au crible.
Lorsque la question est posée, je m'arrête un instant, avant de murmurer dans un souffle, désespérée de desir;:
"Oui, je le veux."
Je colle mes hanches contre les siennes, m'aggrippe à son cou, et lorsque sa tête se relève, lui vole un baiser passionné et remplis du désir débordant.
C'est à ce moment que j'ai perdu pied. Pile à ce moment :
"Chéri, je crois que je t'aime"
Tout contre elle, je gémi de plaisir à entendre ces mots. Face à des sentiments aussi sincères et aussi fort, je ne peux absolument rien. Mon cœur s'emballe pour de bon et un frisson d'extase me parcourt le corps. J'aurais pu souffrir mile tourments rien que pour ces mots.
Cela me fait me détacher d'elle, au moins un instant, je la regarde, plantant mes yeux directement dans les siens.
"Je t'aime aussi, Preeti. Tu me rend complètement fou."
Quelque chose s'est modifié en moi. Je ne me sens plus au bord de la rupture comme il y a quelques secondes, j'ai même repris un certain aplomb. Cependant, ces mots me font perdre tout contrôle sur moi et je sais à présent que je me dévoile, que j'expose mon point le plus faible : mes sentiments.
Mon Dieu m'a donné un don ? Non, cela vient sans doute de mon démon-maison qui squatte dans ma tête. Malgré tout, la remarque me fait sourire. Si elle savait que j'ai simplement étudié la chose pour être le plus à l'aise possible...
"Je t'assure, Preeti, ça n'a rien de divin."
Ma Déesse souhaite que je flanche, comme moi pour elle. Contrairement à moi, elle a trouvé mon point le plus faible et elle a appuyé dessus, pile... Je prend une grande inspiration et dit d'une voix chargée d'émotion.
"Je te veux toi. Je n'en peux plus..."
Je la porte jusqu'à sa chambre que je ne prend évidement pas le temps de détailler et nous nous écroulons sur le lit. Haletant, je me redresse et regarde ma Déesse, son corps est légèrement plus éclairé à cet instant et j'ai du mal à ne pas détourner le regard à nouveau.
Un détestable instant, je ressens à nouveau un blocage. Mon alter-égo démoniaque a totalement raison : la pénétration est un véritable problème pour moi et, au pied du mur, je ne sais absolument pas comment le contrer. Je me sens à deux doigts de m'excuser et de partir en courant devant la honte que je ressentirai. Cependant, son adage me revient en tête :
"Un gentleman doit toujours descendre en premier"
Je relève un sourcil, après tout, pourquoi pas ? J'ai étudié la théorie à fond. Cela peut certainement me permettre d'être plus à l'aise, et de repousser un peu l'échéance. Je retourne embrasser ma Déesse, cherchant sa langue avec la mienne. Lentement, je quitte sa bouche pour venir sur sa gorge, je descend très lentement. Je viens sur sa poitrine avant de continuer ma course, toujours plus bas, toujours plus lentement...
Relevant une de ses jambes, je recommence en partant de son genou et faisant glisser mes lèvres à l'intérieur de sa cuisse. Jusque là, tout va bien. Je continue mon exploration de ma langue jusqu'à arriver à l'endroit que j'ai mis tant de temps à atteindre.
Un de mes bras s'enroule autour de sa cuisse et ma main la plus agile vient m'aider pour cette périlleuse entreprise. Doucement, je pose ma bouche tout contre son mont de vénus et cherche le fameux clitoris avec ma langue. Je sens ma Déesse tressaillir. Lui aurais-je fait mal ?
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Le gémissement dans mon oreille se répercute directement dans les tréfonds de mon corps, et mes doigts pressent plus fort la peau enivrante de coupable de mon émoi.
Kyan se détache pourtant, et en regardant dans le fond de ses prunelle je vois la même surprise que la mienne face à ce fait troublant et merveilleux.Ce sentiment partagé en interlude emmène plus que le désir, une vague de sentiments qui décuple le tout. Les tremblements, produits de ce mélange détonnant, remplacent les frissons.
"Je peux t'assurer qu'il y a quelque chose de divin la dedans. Au moins l'amour que nous nous portons. Après tout, ce n'est pas ça que dit le tien, "Dieu est amour"? "
Mon trésor inspire, et flanche. Je l'embrasse tendrement, puis plus profondément, avant qu'il nous transporte dans ma chambre. Les persiennes laissent de la lumière, et tandis que mon aimé nous pose sur le lit, je profite du peu de lumière pour détailler ce que je ne pouvais voir.
Ses vêtements avaient séchés, mais de peu, et la chemise devenait une seconde peau sous l'effet de la pluie battante. Ses yeux étaient indéchiffrables, désireux et en même temps... Il y avait comme une hésitation, remplacée par un haussement de sourcil.
Je n'eut pas le temps de le lui faire part que sa bouche se plaque sur mes lèvres, et j'oublie cette seconde troublante, nos langues dans une étreinte affolée.
Puis les lèvres se quittent, et mon aimé descend, progressivement, conduisant celles-ci contre mon cou, puis mon décolleté, ou je rougit presque de mes pointes échauffées, mon ventre, et finalement, en relevant une jambe, je comprend son manège. Il ne va tout de même pas...?
La morsure brûlante de chacun de ses baisers se rapprochant doucement et sûrement de mon bas-ventre me laisse pantelante, impatiente.
Mes muscles se crispent lorsque les lèvres prennent contact, et je manque de gémir. Le bouton ardent pile sous la caresse hurle "ENCORE", et mes hanches forment une ondulation pour prolonger ce baiser particulier.
Cette fois, mes yeux implorent avec mon corps, mais la complainte ne franchissent pas mes lèvres. Pas encore...
Un instant, j'hésite. Douleur, plaisir ? Mais les vagues de son ventre n'essayent pas d'échapper à mon étreinte, bien au contraire, elles impriment un mouvement qui forcent le contact.
Me voilà une fois de plus à genoux auprès de ma Déesse, une fois de plus, je me sens parfaitement à ma place. Je ne suis pas à l'aise mais je sens l'epiderme se réchauffer sous mes doigts, je sens les muscles de la cuisse que je tiens fermement trembler.
Cela fonctionne parfaitement, je retrouve la sérénité dont j'ai besoin. La peur s'envole petit à petit remplacée par la volonté de faire plaisir. J'ouvre les yeux et me délecte du spectacle. Le bassin de mon amour légèrement relevé, je peux apprécier ses yeux qui s'enflamment, sa bouche au souffle rapide et parfois saccadé, et surtout, contempler son corps magnifique.
Mon bras se déplace vers sa poitrine que j'ose enfin toucher. Le contact est infiniment doux, ma main se pose naturellement autour du sein et je presse légèrement. Entre mes doigts, je sens poindre ses tétons qui s'irissent sous ma caresse.
Je me reconcentre sur ma bouche et applique méthodiquement tout ce que j'ai pu apprendre. Ma langue caresse parfois doucement, parfois avec des coups plus rapides, alternant le sens, les appuis... J'observe chacune de ses réactions, ses manifestations de plaisir me ravissent.
Nos regards se croisent. Sans mots, je lui dit :
"Oui Déesse, j'ai bien l'intention de t'emmener au paradis. Peu m'importe le temps que ça prendra..."
Et vu le plaisir que j'y prends moi-même, j'espère que ça va durer longtemps.
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Je sens son hésitation, mais mon esprit est beaucoup trop loin pour que je n'agisse, et bientôt les délicieuses caressent reprennent.
Le souffle court, je ballade mes doigts dans ses cheveux, espérant ne pas tirer quand le plaisir est trop fort. Je ne suis plus qu'un être charmé de câlins intimes, des contacts saisissant le coeur , désirant plus, Envie, pêché capital aussi...
Les capillaires masculines se déplacent de mes cuisses à mes seins, et les gémissements apparaissent de ce lien si doux . Partie érogène d'excellence, ils se dressent, en redemandent pour ma bouche qui ne dis plus de mots, se peignent de crispations épidermiques ...
En dessous, les plaisirs se multiplient en mets différents, comme un banquet fabuleux où la satisfaction est dans chaque bouchées: sucrés, salé, en une fois ou en plusieurs, les expériences de Kyan forment une palette de symptômes en moi qui ne font que plonger mon esprit dans la naphtaline pour refaire surgir l'instinct physique.
Ce n'est que lorsque son regard accroche le miens que le mots s'en mêlent. Le paradis? Je ris doucement, comme embrumée d'opium par des procédés chimiques, plaisir cérébral, et je lui murmure:
"Le paradis? Je ne sais pas où c'est mais si on y va comme ça je ferais le chemin avec joie!"
Je profite de son beau visage, rayonné par une douceur et une tendresse qui ne fait que multiplier mon envie de prolonger le moment, à l'infini... Jusqu'au paradis qu'il me promet.
Les muscles de ma belle se tendent et se détendent pour une délicieuse danse. Je sens sa poitrine qui se gonfle sous ma main restée sur son sein, du pouce, j'en caresse doucement la pointe et commence à imprimer le même mouvement que celui de ma langue.
Désespérément, je souhaite que cela dure mais je sens ma Déesse se tendre toujours un peu plus à chaque contact. Je déplace ma main pour sentir ses hanches onduler, les muscles fins de son ventre sous mes doigts.
Preeti ne reste pas passive et me caresse les cheveux ce qui me fait grogner de plaisir. À ce moment, je ne peux m'empêcher de me tendre légèrement et d'accélérer mon mouvement. Ma main ne caresse plus, elle s'est presque mise à griffer.
À présent, mon désir pour elle est devenu presque douloureux. Une délicieuse douleur à laquelle je suis devenu totalement dépendant.
Sans contrôle, mes bras se tendent autour du corps magnifique. Je la sens répondre par des gémissements et je sens de nouveau tremblements nous parcourir, violents et brutaux. Ils viennent d'elle ou de moi ?
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Les doigts magiciens triturent mes pointes et je mord ma lèvres pour ne pas succomber. La vague de plaisir qui se prépare emportera tout, et je me demande comment mon aimé va réagir.
Ses mains se déplacent vers mes hanches, faisant convulser chaque petit muscle abdominal sur son passage, et ses grognements ajoutent une tension supplémentaire, un tremblement qui annonce la fin imminente.
Inconsciemment, une de mes mains attrape le poignet de Kyan, et en l'implorant du regard, balbutie:
"Si tu...Je vais..."
Ma respiration est saccadée et le peu de mots que j'arrive a articuler se volatilise dans les vagues de plaisir de plus en plus nombreuses, de plus en plus rapides.
La plus violente me fait m'agripper à la couette, le corps tendu à la rencontre des gestes de son bourreau.
Alors qu'elle se prépare pour son envol, ses muscles se convulsent harmonieusement. L'ondulation de son corps se précise dans une explosion et Preeti se cambre dans un corps tendu à l'extrême. La vague n'en finie pas de monter, mon amour me parle mais je ne comprends pas. Je n'ai pas besoin de comprendre, sa main aux doigts emmêlés dans mes cheveux m'intiment de continuer.
Et l'énorme vague passe. Je regarde Preeti, le corps encore parcouru de soubresauts. À présent, je sais que je ne peux plus faire autrement que de nous unir dans une étreinte. Je reste un instant, au dessus du corps étendu de ma Déesse, attendant fébrilement la suite des choses.
Un détail me fait sourire, je remarque que je suis encore vêtu des habits de Sheitan... Sheitan... Celui qui aurait du sortir ce soir.
Je me redresse et me met à fouiller mes poches. S'il est fidèle à lui-même, normalement... C'est dans la poche arrière du pantalon que je sens un renflement révélateur. Je glisse une main et en ressort un petit emballage plat et carré. Comme pour m'excuser auprès de ma belle, je lui dis :
"C'est a mon jumeau, j'avais pas prevu... mais finalement, ça tombe bien, non ? Par contre, je ne sais pas m'en servir.. "
Me voilà terrifié à nouveau. À présent, je n'ai plus d'autre choix que de m'en remettre à ma Déesse, corps et âme.
"Dis-moi, mon amour..."
Comment demander une telle chose ?
"Tu pourrais me dire encore que tu m'aimes et que tu as envie de moi ? Je pense que ça m'aiderait beaucoup. "
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Mes yeux se brouillent Mes muscles se tendent Le sang afflue dans mes tempes et sous la peau travaillée par les caresses incessantes Ma respiration s'intensifient Mes gémissements deviennent implorants Mes doigts se crispent dans les mèches rebelles Mon coeur s'affole Incontrôlables sensations
J'effleure le Nirvana.
Je met quelques minutes à revenir sur terre, et je remarque que le coupable de mon envol est au-dessus de moi. J'enfouis mon nez contre lui, l'envie de le câliner devenue une nécessité post-orgasme.
"Je t'aime... Je te l'ai déjà dit Trésor ? "
Son air pensif, voire soucieux me sort de mon état contemplatif.
"Tout va bien?"
Tellement plongée dans mon propre émoi, je n'ai pas pris le temps de m'occuper de lui... Mais son sourire revient tout seul, et je vois mon chéri se relever avant de brandir un carré métallisé. C'est ça qui le préoccupait?
Je glousse devant son soulagement et le comprend en même temps: après deux ans d'abstinence pour moi et une vie pour lui, les ébats amoureux n'étaient pas au programme !
Je lui souris et le taquine:
" Je ne m'attendais pas à ce qu'un prêtre sache autant de choses des préliminaires déjà, alors tu es pardonné pour l'ignorance sur la contraception ! "
Sa gêne augmente et je lui prend la main comme contact pour le rassurer. Et lorsque sa demande sort de ses lèvres dans un ton gêné, je le regarde tendrement avant de basculer son corps à mon côté, mes doigts dans ses cheveux et une main sur ses reins, avant de le chevaucher en l'embrassant.
Après ce baiser, je me penche à son oreille, et lui murmure :
"Trésor, tu te sous estime encore? Évidemment que je t'aime, tu es mon premier amour, la première personne qui entend ses mots de moi, et mon amour grandit de minutes en minutes... Quant à l'envie..."
Je me redresse, laissant la lumière à contre-jour former ma silhouette posée sur lui et contemple l'homme de mon coeur, avant d'onduler lascivement mon bassin contre le sien.
" Je crois que je ne t'ai jamais autant désiré qu'à cet instant"
Preeti me fait un beau compliment sur les préliminaires que je lui ai fait, je suis ravi que ça lui ai plu. Le problème est que ce terme précise bien que nos ébats ne sont pas finis et qu'elle attend inexorablement autre chose.
"Je suis désolé mon amour, mais je pense que je ne vais pas pouvoir..."
Mon blocage commence doucement à s'étioler à mesure de ses mots. Ce n'est pas un changement radical mais c'est comme la de la poussière de pierre qui s'envole au gré du vent. Je regarde ma douce dans les yeux et lui sourit tendrement alors qu'elle m'allonge.
Par la suite, elle me chevauche et je me dis que j'apprécie énormément cette situation. Moi sous elle, cela me fait sourire même si je n'aime pas perdre le contrôle, j'apprécie beaucoup d'être guidé.
Ses mots continuent de dissoudre pierre après pierre ma terreur. Encore une déclaration d'amour, cela me fait frissonner de plaisir. Encore, ma Déesse, continue d'affaiblir les derniers relents de mes doutes avec le pouvoir de ta voix.
Alors, ma Déesse se redresse et je la contemple comme le soumis que je suis à cet instant. Je commence à caresser ses jambes de part et d'autres de moi, puis, je commence à atteindre ses hanches et ...
Et ma Déesse se met à onduler, contre moi. J'avale ma salive, plusieurs fois. Ses mouvement pulvérise ce qui peut rester de mon blocage, devenu poussière à présent. J'ai envie de la prendre, ici et tout de suite et je sais que cette idée va m’obséder jusqu'à ce qu'elle soit accomplie. Mes mains se mettent à trembler et je sens la totalité de mes muscles devenir tendus alors que Preeti continue son petit jeu.
Les mots qui sortent de sa bouche sont aussi les miens. Ses lents va-et-viens augmentent mon désir pour elle et je commence à accompagner son mouvement presque malgré moi. Après trop peu de temps, cependant, je sens une montée de désir brulant monter et commencer à me faire chavirer. J'attrape les cuisses de mon amour en enfonçant mes doigts dans sa chair, peut-être un peu trop fort.
"Attends, arrête, je t'en prie..."
Je souffle pour essayer de faire partir ce plaisir qui montait trop vite. Je me redresse pour prendre ma Preeti dans mes bras, mes lèvres viennent trouver les siennes, nos langues entament une danse. J'adore l'avoir tout contre moi. Je glisse le sachet carré dans la main de ma douce.
"Preeti, je te conseille de me déshabiller et de me mettre ça tout de suite, sinon ..."
Sinon quoi ? Je me passe de la protection ? Je vais jouir directement ? Je souris malicieusement.
"... Sinon, je vais vraiment aller dormir sur le canapé."
My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
"Que tu ne va pas pouvoir...?"
Je prend du recul. C'était déjà un grand pas, et même si j'en mourrais d'envie, il n'était peut être tout simplement pas prêt.
Et au fur et à mesure de mes mots, je vois son expression changer, de l'inquiétude à la tendresse lorsque je lui prend les rênes en l'allongeant doucement, puis du ravissement lorsque je m'installe au-dessus de lui.
Je lui dis mes sentiments, mes impressions, en espérant que ça debloque la gêne qui l'oppresse, apprivoisant ses peurs pour aller de l'avant.
Et finalement, lorsque mon corps se meut, les cuisses le serrant de chaque côté, nos bassins soudés, je sent que j'ai gagné sa confiance quand son corps se coordonne à mes mouvements..
Les mains se posent contre mes cuisses, et au moment où l'appréciation augmente ses doigts se crispent contre ma peau. Fort. Pas assez pour faire mal, mais assez pour m'avertir.
Sa supplique est tellement charmante que j'hésite à continuer pour l'entendre encore, mais j'obéis, rien que pour lui prouver que malgré notre position le contrôle lui revient, et garder sa confiance, si importante pour ce moment.
Je hausse un sourcil taquin, tandis que mon homme souffle un instant avant de me prendre dans ses bras en m'embrassant tendrement, puis plus intensément. Je profite de ce moment plus doux jusqu'à ce qu'une sensation froide touche ma main.
Je regarde l'objet en question et reconnais le carré de tantôt, avant que Kyan m'autorise à le mettre sous peine d'aller se coucher. Je souris, et lui d'un avec un ton d'humour:
"Si tu es fatigué ou que tu ne veux pas dis le moi, je ne voudrais pas t'obliger à quoi que ce soit..."
En même temps que ces paroles, je me colle contre son corps en deboutonnant la chemise. Je l'embrasse de nouveau, continuant de mes doigts habiles la tâche qui m'incombe, jusqu'à ce que je sois contre sa peau.
Passant mes mains dans son col, je descend sa chemise sur ses épaules, puis son dos, avant de la poser dans un coin du lit, la bouche toujours contre la sienne.
Puis je la laisse dévier, la commissure des lèvres, l'ourlet de l'oreille, la jugulaire, la ligne des épaules. Puis j'allonge de nouveau le corps de Kyan,reprenant ma position initiale, semant des baisers de l'épaule à la hanche, volontairement lente, victime devenant tortionnaire du désir, et arrivé à là, je prend un temps de silence avant de murmurer :
"Tu es vraiment magnifique..."
Les yeux habitués à la nuit , je prend le temps de détailler ses traits, les lignes de son corps, et avant que mon extase ne fasse fuir mon élu, la ceinture est enlevée.
Avec une délicatesse tendre, je l'effeuille, les chaussures qu'il n'a pas eu le temps d'enlever (qu'importe...), Les chaussettes et le pantalon, et enfin arrivé au caleçon, je lui fait un regard interrogatif : est-il vraiment prêt ?
"Q.. Quoi ? Preeti, mon amour, je pense que je serai bien incapable de dormir avant plusieurs jours." Je dis en riant.
En réalité, le goût du jeu m'a tout à fait quitté. J'embrasse à nouveau ma Déesse qui commence à déboutonner ma chemise, naturellement, je la laisse faire, je suis trop désireux de voir la suite qu'elle me réserve. Quand mon vêtement quitte enfin mes bras, je sens la poitrine dressée de ma belle contre mon torse nu, entre nos lèvres, je ne peux pas m'empêcher de laisser s'échapper un grognement.
Totalement à la merci de ma belle, je suis à mi-chemin entre le plaisir de me laisser faire et une violente envie d'en finir tout de suite. Je sais qu'après ce que je lui ai fait subir, ce ne serait pas très correct, et Preeti semble apprécier de prendre son temps.
Ses gestes sont lents et calculés, à mon image il y a quelques minutes. Pour couronner le tout, elle s'arrête et me regarde en me murmurant un compliment qui me fait rougir instantanément. Jamais on ne m'avait complimenter sur mon physique et je ne pense pas m'y habituer tout de suite.
Quand elle commence à retirer le reste de mes vêtements, je ne peux pas m'empêcher de mordre dans mon poing avant de passer mes mains sur mes yeux. L'attente est un véritable supplice, et pas de ceux auxquels je suis habitué à résister flegmatiquement. A présent que ma barrière est tombée, je suis devenu un être de sens et de désir, mais surtout un être impatient.
Alors que je pensais que mon tourment prenait fin, Preeti s'arrête et me regarde. La question silencieuse est parfaitement légitime, cependant, mon cœur bat trop vite et trop fort, ma respiration est effrénée, je sens même des tics nerveux parcourir mon corps, mes mains et mon visage. A ce moment là, je n'ai plus aucune raison, je ne suis plus qu'instinct pur.
Me relevant d'un coup, je saute sur ma Déesse et la plaque contre le lit, sous moi. D'un même mouvement, le seul vêtement qui me restait s'envole. Je prend le sachet des mains de Preeti et en arrache l'emballage d'un coup de dent. Je lui tend son contenu et dit entre deux respirations rauques d'une voix presque suppliante :
"Je t'en prie, Déesse. Sinon, je ne vais vraiment plus répondre de rien !"
My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
"Tant pis, tu penseras à ce que tu aurais raté !"
Je joue, le tissu tombant lentement, par étape, jusqu'à ce que Kyan grogne dans ma bouche. Ce son électrise directement ma partie basse, comme un contrôle total sur mon propre désir qui m'était étranger auparavant.
Mon compliment le touche puisque sa peau blanche rougit rapidement, et je jubile devant cette vision qui pousse encore mon désir plus loin. Je repasse cette vision un instant, l'ancre dans ma mémoire, avant de continuer mon parcours de baisers.
L'attente devient ingérable, et je note les premier signes d'impatience de mon aimé : la respiration d'abord, puis le sang qui bat plus fort, et finalement les muscles tremblants.
Je pose ma question silencieuse quand ma victime se relève soudainement, me plaquant contre lui avec un cri de surprise de ma part, avant de prendre le préservatif de mes mains et de l'ouvrir brutalement.
Ce n'est qu'à cette fraction de seconde que je remarque la disparition de son dernier vêtement, et mon rougissement est digne d'une innocence virginale face au loup enfin découvert.
Cependant, le ton pressé et suppliant de mon homme me ramène sur terre, et puisqu'il était si impatient, il allait en payer le prix.
Je l'allonge soudainement, prend l'anneau de latex entre mes lèvres et avant qu'il ne puisse réagir le pose à sa place, le déroulant d'une traite.
Ma mission faite, je me rassoit sur ses genoux, l'air innocent, je lui dit sagessement:
" c'est posé chef, et maintenant on va se coucher?"
Sous moi, je vois Preeti rougir et son regard se teinter d'incompréhension. Immédiatement, cela me calme, j'ai été beaucoup trop brusque avec elle. Je crains d'avoir mal fait, d'avoir tout gâché, et de lui avoir fait peur.
En un seul instant, toutes ces craintes se volatilisent quand ma Déesse profitant de ma peur passagère, reprend immédiatement le dessus en me basculant en arrière et en m'enfilant la protection en un tour de main. Ce geste, aussi rapide qu'excitant suivit de sa question innocente a le don de m'armer de patience. Je souris à ma belle.
"D'accord, allons nous coucher..."
Je profite du fait qu'elle soit sur mes genoux pour la serrer contre moi et l'embrasser. Ma langue se fait plus pressante contre ses lèvres. Me redressant totalement, ma main glisse le long de sa jambe, lentement, presque comme un effleurement. L'autre main vient trouver son dos, son épaule, sa clavicule que je caresse avec légèreté.
Encore une fois, je bascule ma Déesse en arrière et me couche totalement sur elle. J'attrape ses mains et les ramène derrière sa tête par les poignets. Ainsi maintenue, je peux explorer son corps de ma bouche sans craindre d'être interrompu. Quittant sa bouche, je goûte à sa gorge, mordillant légèrement la fine peau délicate. Puis, plus bas, mes lèvres se posent directement sur sa poitrine, ma langue, habituée à ce genre de jeu, décrit un cercle autour du bout qui se dresse.
"Voilà. Nous sommes couchés, moi sur toi. Il te faut autre chose ?"
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Le jeu est différent, et le but est simple: qui domine qui? Et Kyan est fort à ce jeu là. Sous son apparence de saint, je trouve un homme beaucoup plus dominant, et cette perspective bien qu'inattendue m'excite.
Et cette fois encore, les rênes que je tenais sont reprises par mon trésor, et je lui laisse avec un mélange de désir et d'impatience qui ne fait qu'augmenter.
Il me remet au dessous à coup de câlins et de baisers langoureux, et un soupçon de gestes frissonnants sur mes cuisses. Mais je ne m'attendais pas que, mise sur le dos, mon prêtre prendrais tant de confiance.
Mes yeux d'agrandissent lorsqu'il emprisonne mes poignets dans ses doigts et les relève en arrière, avant de goûter à ma peau qui rechauffe de plus belle.
Ses premiers mordillements dans le creux de mon cou doublés de la sensation de sa peau sur la mienne me ramène dans un état déjà ressentis quelques instants plus tôt (quelques minutes, quelques heures? Le temps n'existe plus), et lorsque sa langue se pose sur une pointe, un gémissement sort inconsciemment de ma bouche, les yeux se ferment, concentrés sur le feu qui s'embrase, le creux des reins bouillonnant d'attente.
Fini de jouer.
"Autres chose? Je crois bien que oui."
Je croise mes jambes dans son dos et descend mon bassin jusqu'à l'endroit fatidique. J'effleure le membre dressé du bout des lèvres basses, mais tout en moi s'éveille, les sirènes hurlantes du désir qui ne peut plus attendre, la limite dépassée. Mes yeux implorent, mais ma bouche dit:
Pendant un moment, je me demande quelle va être la nouvelle manœuvre de ma Déesse. Alors que je sens mon corps être littéralement pris en étaux, je comprend où elle veut en venir et pendant un instant, j'ai peur qu'elle ne m'impose le mouvement fatidique. Heureusement, elle ne fait que caresser, une caresse simple et légère qui m'arrache un gémissement. Malgré sa position, Preeti a repris un certain contrôle.
Je viens me perdre sur son épaule, dans ses cheveux, et je grogne d'impatience. Une dernière provocation de ma belle fini de m'achever...
"Non, je ne veux pas dormir."
Le moment est arrivé, la fin ou le début de tout. Remplissant les derniers centimètres qui sépare nos deux corps, je reprend contact. Mes yeux sont avides d'une réaction, refus ou assentiment. Quand je vois le regard suppliant, assombri par le désir, je comprends.
Très lentement, je franchis les dernières limites de nos intimités respectives. Avec une lenteur qui me torture, je viens dans ma Déesse. Mes mains se crispent de manière incontrôlables, et je ne peux pas empêcher un nouveau gémissement. J'aimerai garder les yeux ouverts afin d'être sur de percevoir le moindre signe de douleur ou de plaisir sur le visage de mon amour mais me voilà obligé de fermer les yeux. En fait, je suis même obligé de m'arrêter un instant.
Cette sensation... A présent, je suis certain que je suis devenu totalement esclave de cette simple sensation, mon existence entière vient de basculer. Quelque chose se passe à l'intérieur de moi, je me sens devenir tout à la fois plus faible et plus fort. J'en ai presque du mal à respirer, ma tête me tourne. Que m'arrive-t-il ?
"...Bože moj..."
Cela n'a duré qu'une seconde. Une seule seconde pendant laquelle j'ai été transporté ailleurs, très loin. Une seconde pendant laquelle j'ai senti quelque chose se mettre en place, comme une évidence. Une seconde pendant laquelle j'ai cru mourir.
Je respire à nouveau normalement bien qu'assez rapidement. Avant d'entamer un quelconque mouvement, avant de commencer notre danse, je pose mon front contre celui de ma belle. Dans un souffle, je demande :
"Ça va mon amour ? Je ne t'ai pas fait mal ?"
A présent que cette première émotion est passée, je remarque que je suis un prêtre en train de faire la position du missionnaire avec une païenne. Ironie, quand tu nous tiens ...
