My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
"Non, je ne veux pas dormir"
Mon corps est en ébullition et mon coeur va exploser, et les secondes s'égrènent comme les grains d'un sablier, interminables, presque insupportable.
Le contact reprend, et mon bas ventre se tord, beaucoup trop excité pour jouer, beaucoup trop impatient pour la torture. Je gémis, autant d'impatience que de plaisir, et ce n'est que lorsque nos yeux se croisent que mon aimé franchit le pas.
"हे भगवान!"
Douche d'opium dans le cerveau, douche de soulagement, de plaisir et de désir au creux des reins, cocktail Molotov qui s'enflamme instantanément, mais crie ENCORE dans la peau.
Et pourtant le geste s'immobilise, et c'est si étrange que j'ai peur que Kyan se soit blessé. Je laisse mes sensations de côté un instant, et ouvre les yeux, inquiète: corps immobile et esprit ailleurs, les yeux fermés, il gémit des mots incompréhensibles.
Et lorsque je commence à me redresser, mon aimé se penche sur moi, et son front contre mon front, me demande si je vais bien.
Je ris, mais on entend l'inquietude, avant de poser ma main contre sa joue:
"Je m'inquiète pour toi... Ce moment... Tu t'es fais mal? Tu veux qu'on arrête ? Moi je vais bien, un peu frustrée, mais si tu vas bien c'est tout ce qui m'importe!"
Avoir mal ? Moi ? L'homme peut vraiment avoir mal en de pareilles circonstances ? Je suppose que ce serait effectivement possible.
"Je vais bien, ne t'inquiètes pas. Je ne sais pas ce qui s'est passé."
Pendant un instant, je considère l'idée d'arrêter. Ce ne serait certainement pas une mauvaise idée, juste histoire d'écarter tout soupçon et de ... attends ... frustrée ? Ma Déesse ne doit certainement pas être frustrée.
Je libère alors les mains et viens chercher ses lèvres, puis sa langue. Mon corps se contracte et l'instinct reprend vite le dessus. Retournant dans le cou de Preeti, je recommence mon mouvement, libre à présent, mes mains peuvent caresser ses cheveux, son visage, ses lèvres...
Malheureusement, trop vite, le plaisir vient. Beaucoup trop vite, beaucoup trop fort. Je me crispe, en appel à tout ce que je pourrais en appeler, n'importe quoi ! Le pouvoir de Sheitan ? Celui du charme ne me serait d'aucune utilité et la supervitesse est JUSTEMENT mon problème actuel.
"Non ..." Je gémis, la tête enfouie dans les cheveux de ma Déesse.
La vague est passée et me laisse un sentiment très amer. A présent, je suis certainement frustré tout autant que mon amour. L'étreinte n'a pas duré plus d'une minute. Pour le coup, je ne me sous-estime pas, je suis vraiment nul et indigne de l'amante d’exception que j'ai actuellement sous moi.
Je me redresse et la regarde, le regard confus. Mon corps s'écarte du sien.
"Je suis sincèrement désolé."
Il m'est impossible de soutenir son regard plus longtemps. Ce sentiment, ce moment que j'ai eu il y a quelques secondes à peine ne s'est pas envolé. Je suis bel et bien dépendant de cette sensation à présent. J'ai encore terriblement envie.
"Ma Déesse ? Je ne sais absolument pas si ce sont des choses qui se demandent mais ... Tu voudrais recommencer ? Tout de suite, je veux dire ?"
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La réaction de Kyan m'inquiète et sa réponse ne debloque pas forcément les choses. L'envie de l'embrasser et de le toucher est contrée par ses mains sur mes poignets.
Puis sans crier gare, Kyan me libère gentillement, et j'en profite pour caresser ses cheveux d'une main, enlacer son dos de l'autre, déposant des petits baisers au creux du coup, traçant une ligne droite contre son épaule. Les mouvements reprennent lentement, le plaisir de coordonnant au rythme jusqu'à ce qu'une crispation particulière se fasse ressentir.
Le désespoir verbal de mon amour se perd dans mes cheveux , et je le caline pour le rassurer : la réaction était normale, prévisible, et clairement humaine. Ce n'était pas un film, ni un fantasme, et la vie réelle pouvait parfois être cruelle pour notre estime de soi...
"Chéri... Je t'aime tu sais?"
Je lui fais monter le visage et en prenant son visage dans mes mains l'embrasse tendrement. Précepte numéro 1: communiquer. Précepte numéro 2: rassurer.
"Ce qui se passe peut arriver à tous. Mais je ne t'en voudrais jamais pour ça. Je t'aimerais toujours, quoi qu'il arrive sexuellement parlant. D'accord ?"
Le regard fuyant, mon homme gêné finit par me demander de recommencer, et je lui répond d'abord par un sourire tendre:
"Je le veux si tu le veux... Mais il faut changer ça. Ça ne d'utilise pas deux fois..."
Je désigne le latex en espérant que Sheitan soit très prévoyant...
Les mots et les baisers sincères de ma Déesse finissent de me rassurer. Preeti n'a ni l'air fâchée ni véritablement surprise.
"Tu es merveilleuse. Je t'aime tellement..."
Ses mains passent dans mes cheveux et je soupire d'un plaisir pur. Je souris sereinement à ma Déesse, je ne suis plus du tout inquiet. Je ne la mérite vraiment pas. Alors, elle me signifie son accord pour recommencer l'étreinte à condition que je change de protection.
Mince, je n'avais trouvé qu'un seul sachet dans le pantalon...
Une pensée me vient et j'éclate de rire avant même de pouvoir y mettre des filtres.
"Mon amour, tu sais que dans ma religion, on ne fait l'amour que dans un but reproductif ? Je suppose que ce serait effectivement un peu tôt ... Quoique ... on a tout fait dans le désordre jusqu'à maintenant."
Je songe alors à la veste de Sheitan restée dans l'entrée.
"Je reviens !"
Je me lève avant d'aller dans la salle de bain pour me nettoyer. Pendant un moment, je me demande si Preeti en possède mais j'en doute. Je sais que le démon est abstinent actuellement mais je sais aussi qu'il peut être très prévoyant, pas très subtil et assez tête en l'air.
Je trouve la veste et la ramasse avant de fouiller toutes les poches, sans succès. Je refais un tour, pour être sur et trouve même une poche intérieure mais pas l'ombre d'un sachet. Il n'y a que le portefeuille.
Dans un dernier espoir, j'ouvre le portefeuille et parcourt les renflements que je n'ai jamais sondé. Ma main passe dans une poche zippé et je souris en sentant ce qu'elle renferme.
Je reviens dans la chambre, l'air faussement soucieux.
"Dis-moi, ma Déesse, tu m'as bien dit que tu avais toute ta nuit ?"
Sautant sur le lit, je déroule ce qui s'avère être un véritable chapelet de petits emballages carrés. Je saute sur Preeti et, dans un élan d'amour pur, je l'embrasse langoureusement. Ma gêne, mon appréhension et mon blocage ont totalement disparu. Je n'ai plus qu'une obsession : profiter de ma nuit avec elle.
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Les yeux de mon aimé s'adoussissent et je pose de nouveau mes lèvres contre ses lèvres d'un geste doux et aimant. Mes sentiments sont si forts, et prennent le pas sur l'inquiétude, l'immergeant totalement pour partir sur une nouvelle vague de désir.
Devant mon information, mon aimé rit et m'indique les bases de l'amour dans sa religion. Même si je trouve ça archaïque, je laisse cette pensée de côté avant de murmurer:
"C'est pas l'idée qui me dérange... Mais mes parents ne seraient sûrement pas d'accord... Un bébé hors mariage... Je pense que même ta religion désapprouverai. D'ailleurs, elle désapprouve déjà ce qu'on fait!"
En soit, un bébé était véritablement une bénédiction des dieux, et je me pris à rêver un instant d'une vie de famille avec mon élu, avant de cacher ce fantasme: il y avait tant de choses avant, et la priorité était Nisha.
Quand aux oppositions entre la sexualité pécheresse, mais la reproduction bien vue chrétienne, elle était de toute façon incompréhensible. La réalité de l'homme était bafoué dans une idée théorique complexe et inconcevable... C'était compliqué. Et j'allais devoir concilier ses pensées avec mon amour pour un croyant de cette religion... Des débats en perspective.
Kyan se lève et disparait, et je me retrouve en tailleur, méditant sur la vie, l'amour et les dieux. Lorsqu'il revient, son air contrit me prépare à une réponse négative, mais à la place...
"Dis moi, ma déesse, tu m'as bien dit que tu avais toute la nuit ?"
Je le regarde interrogative avant qu'il ne déballe l'intégralité d'une demie semaine de rapports prévu, et je glousse lorsque mon élu me prend dans ses bras et m'embrasse passionnément.
Je craque l'un des sachets, l'ouvre et dépose le sésame, remarquant que malgré tout rien n'a faiblit, prouesse technique ou chance du débutant, je n'y pense qu'une fraction de seconde, avant que la brume ne reviennent hanter mon esprit.
Preeti envisage l'idée d'un enfant qui n'était à la base qu'une plaisanterie de ma part. Alors que je farfouille désespérément, je ne peux m'empêcher d'y songer un instant. Je secoue la tête, non, il ne faut pas que je pense à ça maintenant. Toute inquiétude m'a quitté quand je vois ma Déesse, assise sur son lit, magnifique comme toujours, toute inquiétude a été remplacé par du désir pur.
Encore une décharge électrique alors que, sans même nous être véritablement concerté, me voilà pourvu d'une nouvelle protection. Je suis surpris de voir à quel point elle est doué pour cela, immédiatement, je chasse l'idée de Preeti avec un autre amant. Je souris à ma Déesse, je lui doit tellement en cet instant précis. En fait, je pense être suffisamment à l'aise pour profiter un peu de notre nouvelle relation charnelle.
Les yeux remplis de malice, je l'embrasse avant de tomber en arrière, sur le dos, mes mains derrière ma nuque. Mes yeux toujours sur Preeti, je ne peux pas m'empêcher de la dévorer du regard à présent, j'adore comment ses cheveux viennent fouetter ses reins, ses yeux de braise, ses hanches souples, ses jambes repliées. Dans un soupire, je dis lascivement.
"Je suis tout à toi !"
Secrètement, j'ai vraiment envie qu'elle danse sur moi à nouveau, comme elle l'avait fait il y a quelques minutes auparavant. J'ai envie de savoir ce que cela fait. L'esprit en ébullition, l'image d'elle sur moi me revient et je sens que j'ai à nouveau une respiration légèrement trop rapide.
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Profitant du moment de réflexion, je détaille mon trésor, en laissant sa peau dans un circuit formé par le regard. La courbe des épaules, les lignes du torse... J'en profite pour caresser ses étendues jusqu'à arriver au bas ventre, un sourire effronté au lèvres.
Il me sourit, me vole un baiser qui me coupe le souffle avant de s'allonger près de moi, position suggérant que les rênes m'appartiennent, appuyé par sa remarque faussement détachée.
Je lui fait un sourire malicieux, me lève sur le lit et passe mes jambes de chaque côté de son bassin. Une musique lente et sensuelle se plante dans mon esprit et les mouvements suivent le rythme, lents et ondulants.
Mes hanches descendent jusqu'à toucher l'objet convoité, et avec un regard entendu, continue ma danse jusqu'à la garde, embrumant mon esprit plus qu'il ne l'était.
Puis, toujours dans mon état de transe, je laisse mes mouvements former leurs vagues , ressac de plaisir provoquant mes gémissements incontrôlés.
Alors ma Déesse s’exécute. Son corps n'a jamais été autant sublimé qu'à cet instant. Allongé, je me délecte du spectacle qui se déroule juste pour moi : debout, au dessus de moi, je vois le corps d'une magnifique créature onduler lascivement et commencer à descendre vers moi.
Pendant un instant, j'ai presque craint que Preeti continuerait à jouer avec moi, mais sa descente continue jusqu'à moi. A nouveau, nos corps fusionnent dans un mouvement aussi contrôlé que gracieux.
La sensation revient un bref instant : mon corps se tend à l’extrême et ma tête se renverse en arrière, je sens même mes pieds se tordent de plaisir. A présent que j'y suis préparé, la peur et la surprise laissent place à une euphorie proche de la jouissance.
A nouveau, mes mains semblent être muées d'une volonté propre et vont se poser sur les jambes de ma Déesse. Avide de contact, je les laisse explorer les cuisses, le ventre, les hanches et s'émerveiller des harmonieux mouvement de son corps. Je sens ma respiration s'imprimer au rythme des ondulations. Mon cœur, également, se calme un peu, juste un peu.
Je me redresse alors sur mes coudes, puis je fini assis pour embrasser ma Déesse. Mes mains, toujours sur ses hanches, passent les jambes de Preeti derrière mon dos. Collés l'un à l'autre, ma Déesse et moi entamons une danse corps à corps, suivant ses mouvements, je commence déjà a avoir du mal à ne pas accélérer le rythme.
Le battement de nos deux corps me fait perdre la tête, je sens mon épiderme s'embraser. Disparaissant dans son cou, je laisse échapper un gémissement incontrôlé. La chaleur, toujours plus brûlante entre nous m'embrase littéralement. Je m'abandonne à la passion pur, mes lèvres se posent juste dans le cou de Preeti
"Déesse, je t'aime, pour toujours et à jamais. Quoi qu'il advienne."
Sans y penser, une de mes mains vient s'aventurer à la délicate courbe des fesses de ma danseuse, l'aidant dans son propre mouvement. Plus enivré que jamais, je m'abandonne et mord l'épaule de ma belle, une morsure plus forte que jamais je n'aurais osé faire si je n'avais pas perdu la tête.
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La réaction de Kyan ne se fait pas attendre, et ne peux réprimer un frisson de plaisir face à cette vision. Mes ondulements se font plus intenses, synchronisés avec la musique qui persiste dans les vapeurs d'opium cérébrales.
Les capillaires se posent sur mes cuisses et mon coeur rate un battements : ses doigts qui glissent sur moi, remontant contre mes hanches me rendent folle.
Mon amour se cale contre moi en position assise en calant mes jambes dans son dos nous liant plus profondément encore. Je manque de suffoquer de bonheur, et crispe mes doigts contre sa nuque où je me suis accrochée.
Notre danse en couple commence, et j'avoue à bout de souffle :
"Je vais pas tenir comme ça, tu te débrouilles vraiment bien!"
Peut être trop bien pour ma respiration qui se saccade, mon coeur en pleine arythmie et mes sens exacerbés...
Sa déclaration m'emmène plus haut dans l'atmosphère, et je ne peux que balbutier dans un souffle aléatoire :
" Je t'aime Kyan, je t'aime comme jamais, de plus en plus chaque minutes, jusqu'à ce que les dieux nous séparent...et encore... "
Sa main passant derrière moi me surprend, et lorsqu'il se coordonne à nos mouvements, pressant mon corps contre le mien, je ne peux empêcher l'orgasme de se présenter sérieusement, et lorsque la morsure se fait ressentir, je gémis d'extase, perdant tout contrôle de mon esprit et de mon corps qui se crispe contre le sien...
Je sens les jambes qui se serrent dans mon dos, nos mouvements devenir plus rapide. Le feu m'embrase quand elle dit que je me débrouille vraiment bien. Je n'ai plus l'esprit ni la volonté d'analyser cette affirmation. Je ne sais même plus quoi répondre, perdu dans son odeur, dans sa peau.
Ses mains se crispent sur moi et nos rythme s'accélèrent encore. Ma déclaration faite d'instinct pur trouve une réponse qui embrase ma conscience. Le corps et l'esprit en fusion, je sens ma Déesse qui se cambre sur moi, son cri passionné me surprend. La jouissance, l'amour et le plaisir charnel mêlé, tout cela est beaucoup trop pour moi. Cela m’emmène beaucoup trop loin, presque comme lors de notre première fusion.
Mes bras enlacent fort et mes doigts s'enfoncent dans la chair, je mord pour étouffer mon propre cri, même mes jambes se sont ramassées sous le corps de Preeti pour augmenter encore le contact entre nos deux épidermes. Ce qui déclenche tout est sa propre jouissance, son intimité se resserre ce qui ajoute à l'intensité de l'explosion. Nous nous envolons ensemble et il nous faut plusieurs minutes pour envisager d’atterrir un jour. A bout de souffle, je regarde ma Déesse.
Jamais, de ma vie, je ne pensais ressentir cela un jour. Je ne croyais même pas que c'était physiquement possible.
Je reprend une respiration à peu près normale avant de murmurer dans l'oreille de ma Déesse, un sourire dans la voix :
"Encore ?"
Avant qu'elle n'ait pu répondre, des coups se font entendre. Pas à la porte, mais contre un mur de l'appartement, des coups agacés suivit d'une voix mécontente nous demandant de nous calmer.
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La valse lente devient un tango dévorant, et je ferme les yeux qui sont désormais trop brouillés par l'exaltation pour voir quoi que ce soit.
J'écoute nos respirations emmêlées, ponctuée de nos gémissements incontrôlables.
Je respire son odeur dans ses cheveux, parfum unique qui me rend dingue.
Je goûte sa peau si chaude, mordillant la jointure du cou et de l'épaule.
Je touche ses bras qui me tiennent fermement contre lui, son torse nu contre mes pointes si sensibles à ce moment, son dos avec mes jambes qui soutiennent notre danse rapprochée.
Je suis en Éveil, les sens omniscient qui ressentent tout...
Je deviens Dieu La seconde de notre orgasme fusionnel.
"Tes bras sont si doux... Fais moi un câlin encore..."
Mon souffle reviens peu à peu à la normal, mais ma peau reste en éveil, profitant de notre première nuit.
Son murmure dans mon oreille me fait sourire, jusqu'à ce que les bruits de voisinage mécontent apparaissent. Je vois rouge. C'est un hôtel, à quoi s'attendent-ils??
Je me lève doucement et avec un regard joueur indiqué à mon partenaire de danse nocturne de me suivre. En silence, nous traversons le salon, nus et heureux, et devant la salle de bain je me retourne, embrassant fougueusement l'homme qui me fait rêver, tout en ouvrant la porte, le guidant pour une douche bien méritée.
Obéissant, je serre ma Déesse dans mes bras comme si ma vie en dépendait. C'est d'ailleurs désormais le cas. J'ai basculé du côté de la passion irraisonnée, de l'amour véritable donnée à une seule personne, de la véritable peur pour l'autre. Je serre encore jusqu'à ce Preeti commence à se lever.
A contre cœur, je la laisse partir. Elle se décolle de mon corps et je sens comme un énorme vide m'envahir. Ce manque irrépressible est un cruel tribu à payer.
Ma belle me prend par la main et je la suis. Dans la pénombre, je vois sa silhouette danser devant moi, la lumière ayant pris l'ombre comme partenaire sur sa peau nue, ses cheveux voilant le tout par intermittence comme pour ne jamais trop en révéler.
Arrivé devant la salle de bain, ma Déesse passe ses bras autour de mon corps et m'embrasse avec fougue. Pour ma part, je ne suis même pas sur d'avoir repris pied. Elle s'écarte encore mais je la rattrape et viens chercher ses lèvres à nouveau, totalement avide de sa peau, de son odeur que je respire sans retenue. Je ne veux plus la laisser partir. Dans un souffle saccadé, je dis contre ses lèvres :
"Je pense que j'ai été abstinent toute ma vie juste pour toi. Je suis tellement heureux d'avoir su t'attendre."
Les tentations étaient très fréquentes et j'avais appris à y faire face sans détourner le regard. J'avais toujours affronté les attraits de la luxure avec force et détermination. A présent, j'en suis convaincu, Sheitan ou pas Sheitan, je serais de toutes façon tombé dans les bras de Preeti Sita.
Quelque chose se met entre nous. Mon désir toujours aussi présent pour elle se manifeste. Je fronce les sourcils mais dit avec humour :
"Il va vraiment falloir que je m'habitue à ce genre de chose. Ce n'est vraiment pas pratique pour marcher."
Nous entrons dans la salle de bain et Preeti grimpe dans la douche. Je viens à sa suite, l'enserrant dans mes bras, son dos contre mon torse. Sans tabou, libéré de tous mes blocages, j'explore l'intégralité de son corps avec mes mains. Ses pointes sont toujours là et cela me fait doucement rire. Alors que je les masse lentement, je glisse dans son oreille :
"Quant à toi, il va falloir que tu t'habitues à m'avoir sur le dos."
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Les bras de mon amour se ferme sur moi. Le temps cesse d'exister, comme ça arrive souvent depuis son arrivée dans ma vie. Je reste donc une éternité dans ses bras jusqu'à ce que les voisins cassent le mood.
Au moment de passer la porte de la salle de bain, Kyan me ramène contre son corps, et sa proximité est d'un réconfort absolu. Je profite de ses gestes tendres, de ses lèvres au goût de reprend-en , de ses mains envoutantes...
Sa bouche murmure les plus beaux mots de la terre contre les miennes, et comme je ne peux pas les dire moi même, et que rien n'est plus beau, je les erraflent doucement du bout des doigts avant de les remercier de milliers de baisers . Je ne mérite pas autant d'attention, ni ce cadeau aussi inespéré que précieux. Mais je ne peux plus m'en passer non plus...
Le désir reprend ses droits sur le corps de mon cher et tendre, et son trait d'humour me fait rire .
" Alors en avant cowboy! À la douche !"
Je me glisse habilement sous l'eau et laisse de la place pour que mon trésor viennent aussi. Ses calins reprennent, ses bras m'enlaçant dans mon dos, et je soupire d'aise. Mais lorsque les doigts aventuriers se referment sur mes seins, le soupir de transforme en gémissements implorant la trêve. Comment je pourrais me passer de lui?
Mon cœur rate un battement. Preeti m'a-t-elle vraiment demandé ce qu'elle m'a demandé ? Je me fige un instant devant l'incertitude. J'ai simplement du mal à y croire, à croire à ma chance. Moi, vivre ici ? Dans un véritable appartement ? Un foyer à nous ?
Malheureusement pour moi, ma raison prend le dessus avant que ce ne soit mon cœur qui parle.
"Ma Déesse, j'aimerai tellement... Mais mes règles sont assez strictes, je n'ai pas le droit de vivre avec une femme si je ne suis pas marié avec ou si je n'ai pas demandé la bénédiction avant. Et je pense avoir bafoué suffisamment mes obligations pour ne pas en rajouter."
Si on apprend que je vis avec une femme en union libre, je n'aurai pas ma bénédiction tant convoitée. C'est quelque chose que je ne peux pas me permettre. Mon ton devient un peu plus sérieux.
"Et j'ai quelques trucs un peu personnels à régler avant..."
Malgré ma réponse négative, je me serre un peu plus dans le dos de Preeti. enfouissant mon nez dans ses cheveux, mon désir pour elle contre sa fesse qui presse un peu plus. Je regrette tellement toutes ces obligations religieuses en cet instant. Pour peu, au point où j'en suis, j'en aurais fais fis. Mais Sheitan est toujours là et même s'il semble que nous nous accordons de mieux en mieux grâce à Preeti, je pense que le temps où je me retrouverai enfin seul dans mon esprit n'est pas pour tout de suite.
"Mais très honnêtement, cela me fait autant de plaisir que tu le propose que j'ai de la douleur à refuser. Ils habitent où tes parents, on peut peut-être régler le problème plus vite ?"
Je laisse l'eau de la douche nous recouvrir. L'eau est chaude et agréable, je n'en ai pas l'habitude, mais je ne suis pas tellement habitué à ce qu'une magnifique Déesse partage ma douche non plus. Je la serre un peu plus contre moi comme le dépendant qu'elle m'a fait devenir.
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Le silence amène une tension qui n'a rien de sexuel. J'ai dis quelque chose qui ne fallait pas ?... Je regrette déjà d'avoir prononcé ces mots que le refus verbal crève le seul bruit qui nous entoure, celui de l'eau qui coule.
Son ton est sérieux, et remue le couteau dans la plaie. Pour arrêter le massacre je lui colle un doigt sur la bouche et répond dans un murmure:
" J'ai compris. J'ai accepté de patienter pour ta communauté, parce que je t'aime. Et en te proposant ce deal je n'ai pas respecté mon engagement. Désolée."
Les bras qui me serrent plus me réconforte un peu, et son visage enfoui dans mes cheveux montre qu'il n'a pas forcément remarqué la blessure qui s'est produite.
Pourtant, sa déclaration atteste du contraire. Il l'a remarqué, mais la minimise. Je soupire intérieurement, mais n'en dit rien.
"Mes parents ? Ils vivent à Varanasi...en Inde."
Au moins il cherchait des solutions, et ça me reconforta encore. L'homme que j'aime n'essaye pas de me blesser et cherche à me consoler... Mon coeur fond malgré moi.
Si tu ne sais pas être fâchée contre lui, autant pardonner.
Pour cette fois.
"Je vois ça. Je devrais te laisser comme ça pour la peine. Cependant... J'en ai envie moi aussi..."
Je me retourne alors pour l'embrasser de nouveau, oubliant cette histoire pour me concentrer sur les sentiments qui me trouble.
Varanasi, Inde, je note mentalement. Mes yeux se plissent légèrement alors que cette information s'encre à tout jamais dans mon esprit. Ma chère et tendre ne m'en dit rien mais je sens bien que mon refus a soulevé quelque chose d'empoisonné entre nous.
"Oui, tu devrais..." je dis dans un soupir douloureux. "Je regrette, j'ai tellement envie que l'on vive ensemble, toi et moi. Avoir un vrai foyer est quelque chose que je n'ai jamais pu avoir. Bientôt mon amour, le plus tôt possible."
Et à présent que je sais où vivent les parents de mon aimée, voilà qui pourra sans doute accélérer les choses. Cette idée me fait sourire et me fait reprendre confiance en moi.
A ce moment là, Preeti me fait face et je ne sais pas si je dois continuer de parler ou recommencer à danser. Mon manque d'expérience dans les relations amoureuses me pèse énormément. Cependant ...
"Les désirs de ma Déesse sont mes ordres."
Et sans crier gare, comme pour nous arracher tous les deux ces mauvais sentiments, je plaque ce corps si désiré contre le mur de la douche. Après avoir sondé ses yeux, je frôle mes lèvres des siennes, très doucement. Enfin, je goûte à sa bouche comme on se délecterai d'un nectar.
Très lentement, ma main descend le long de sa hanche et caresse la courbe gracieuse de sa fesse. Contre sa bouche, j'en grogne de plaisir et d'impatience. Comme pour tenter le diable, je glisse ma main à l'intérieur des cuisses de ma belle tandis que l'autre, toujours sur la taille, l'emprisonne dans cette étreinte.
"On s'y prend comment pour faire ça sous la douche ?"
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Ma famille... Si longtemps que je ne les ai pas vu. Je n'y suis pas retournée depuis la naissance de Nisha, et le pays me manques... J'enferme cette pensée à double tour au fond de mon esprit. Je ne veux pas y penser maintenant, de peur que le stress monte.
"Ce n'est pas grave. Je déménagerais bientôt de toute façon..."
"Les désirs de ma Déesse sont mes ordres"
Et Kyan me plaque contre le mur, refoulant les mauvaises ondes du même mouvement au fond de ma mémoire. Son regard m'interroge, et je le soutient, malgré le rougissement qui montre à mes joues et mes cuisses qui se serrent par désir. Et finalement, nos bouches se rencontrent fébrilement, ce qui me procure un soulagement instantané.
Je refais le contour de sa nuque du bout des ongles, et sa main fait son chemin jusqu'à ma fesse, et le désir se gonfle dans mon bas ventre. Le grognement contre mes lèvres me fait presque gémir moi même, et je me serais retenu... Si sa main ne s'était pas posé au creux de mes cuisses, l'autre me forçant au contact, affolant mes sens déjà bien embrumés. Je gémis donc, et d'une voix implorante murmure contre les lèvres de mon coeur:
"Tu triches... "
Alors mes doigts se pose contre son bas ventre, avant de glisser de bas en haut pour tricher un peu aussi.
Sa question me donne un sourire narquois:
"Comment on s'y prend? Le préservatif craquerait avec l'eau..."
Et, l'enserrant plus fort, je passe une cuisse contre sa hanche pour laisser le passage à porter. Le contact de fait seul, et la sensation peau contre peau forme un frisson d'extase au craux de mes reins.
Ma belle se pend à mon cou et le soulagement me submerge. Je m'amuse quand elle me traite de tricheur et je déchante d'un coup quand sa main passe contre mon membre tendu à l’extrême. J'avale ma salive et un son guttural sort de ma gorge à ce contact si inattendu. Après avoir refoulé toutes mes envies les plus basses, je répond à Preeti.
"J'aime bien quand tu triches aussi."
Cependant, sa révélation suspend mon geste. Je n'avais pas pensé à ça du tout. Ce n'était pas grave, il y avait plein d'autres choses que nous pouvions ... faire...
Je soupire d'impatience et regarde ma Déesse avec des yeux remplis de désir pour elle. Sa jambe, enroulée autour de ma taille offre son corps à mon étreinte. Il me suffit d'un geste, un seul mouvement, et nous serions unis. Je regarde les yeux de ma Déesse, insondables.
Totalement pris au dépourvu, je ne sais absolument plus quoi faire. Et dans ces cas là, je vais suivre l'adage de mon alter-ego démoniaque. J'embrasse une dernière fois ma douce en faisant bien attention de ne pas trop avancer, je prend sa jambe, et, tandis que je me met à genoux, je la passe par dessus mon épaule.
Ma bouche cherche à nouveau avidement le point de plaisir de ma Déesse. Encore une fois, un de mes bras a emprisonné sa jambe tandis que l'autre main viens timidement s'insinuer dans l'intimité de ma Déesse. C'est la première fois que j'ose faire une telle chose et je trouve ce contact très agréable.
L'eau n'a jamais été un problème pour moi, ce n'est pas aujourd'hui qu'elle le deviendra. Je n'espère que deux choses : faire à nouveau jouir ma Déesse, et qu'elle me caresse les cheveux.
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Sa déclaration me fait rire, et sa réaction me fait quelque chose au coeur.
M'aimes-t-il à ce point?
"Je t'aime Kyan."
Les mots sont serieux, et le sentiment est puissant. Pour lui, j'ai accepté une religion qui m'est étrangère, et d'être éloignée de lui par elle dans un certain sens. J'ai accepté que l'amour n'était pas forcément quelque chose qui se construit, mais aussi quelque chose qui peut arriver brutalement comme cet orage m'a tombé dessus. J'ai compris que ce n'était pas toujours facile, et que beaucoup de choses nous attendrais au tournant.
Mais j'ai surtout compris que quoi qu'il arrive... Je ne pourrai jamais plus vivre sans comme j'ai vécu autrefois.
Que les nuits seules deviendraient vides et ennuyants.
Que les repas fait pour un ne suffirait plus à combler.
Que mes pensées seraient sans cesse dirigé vers lui.
Et Nisha? Lorsque je la retrouverais, Kyan devrait choisir: être une famille, où être seul. L'idée me fait souffrir, mais ça serait ainsi... Et peut être que la famille s'agrandirait un jour...
Par amour.
La protection devenue impossible, mon amour bloque. Ses yeux essayent de lire en moi, mais dans le moment, les vapeurs d'opium brouillent tout, et je vois qu'il ne trouve rien de plus.
Finalement, il m'embrasse doucement, et contrairement aux dernières fois sans se coller contre moi, puis se met à genoux. Je ne sais pas que penser, mais lorsqu'après m'avoir ouverte à sa vue sa bouche se pose à la base de mon désir, je manque de mourir de plaisir et d'excitation.
Ses lèvres sont d'une douceur qui flatte le moindre pan de ma peau, et sa langue qui appuie au bon endroit me fait gémir plus fort. Finalement, ses doigts prennent contact avec mes pétales avant de s'enfoncer plus loin et je m'accroche d'une main contre la paroi pour ne pas tomber de tremblements, l'autre tirant doucement les mèches noires passant dans mes doigts.
J'ouvre les yeux mais je ne vois rien que du désir et du soulagement. Mon amour se débrouille comme un dieu, et je remercie le ciel pour cette sensation qui m'était étrangère avant lui.
Ma cuisse au contact de sa joue, supportée par un bras avide de contact, tremble de plus belle lorsque mes terminaisons nerveuses sentent le toucher des doigts par dessous eux, de la langue par dessus eux, et dont monter une première vague de plaisir que le moindre frottement, le moindre frôlement fait gonfler.
Mes mains se rejoignent dans les cheveux de Kyan. Comment un si petit détail m'émeut autant? Je l'ignore mais m'accroche désespérément à cette zone érogène à mon sens.
Lorsque l'homme de mon coeur appuie plus fort sur mon bouton, je mord mes lèvres avant d'imploser d'extase, les yeux tournés vers le ciel où je demeure le temps de l'orgasme.
Après plusieurs minutes de repos pour ma respiration pendant lesquelles Mon aimé m'a reprise dans des bras, je lui murmure à l'oreille :
"Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même... c'est toi mon mentor après tout."
Et comme l'eau est un problème, je passe la main juste à côté de son visage pour couper la douche. Je souris et embrasse ma Déesse avec fougue avant de lui mettre un index sur la bouche.
"Ne bouges surtout pas."
Sortant le bras de la douche, je cherche à tâtons l'un des petits sachets métalliques. Si je n'ai pas été trop idiot, ils doivent être juste... là. Je le déballe et me demande si j'arriverai à le placer seul. Il s'avère que dans ma tête, quelqu'un sait très bien s'en servir. Usant de son savoir, je déroule la protection sans problèmes.
Sheitan est un bon professeur aussi. Je me demande si... je commence à sonder son esprit pour en connaitre toutes les pratiques possibles et imaginables à faire dans une douche. Certaines sont obscènes ou trop acrobatiques pour moi. Dans son côté de l'esprit, je fais attention à ne sonder absolument rien d'autre.
Finalement je reprends la jambe de ma chère et tendre pour la mettre autour de ma taille. C'est elle qui a eu la meilleure idée finalement. En prenant d'infinies précautions, je franchis la distance entre nous pour une étreinte qui me laisse, encore une fois, désarmé et tendu pendant une seconde.
"Juste en me disant que tu m'aimes, tu peux faire de moi ce que tu veux"
My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
"Pour l'instant je trouve que tu t'auto-instruits plutôt!"
L'eau coupée, mon chéri m'embrasse intensément avant... De me mettre au silence forcé! N'en déplaise, j'embrasse cette pulpe sensible qui m'a rendu toute chose cette nuit, jusqu'à ce qu'il s'apprête seul.
Levant un sourcil, je le taquine:
"Je croyais que tu ne savais pas mettre ce genre de choses ..."
Nous ne remettons exactement comme nous étions quelques minutes avant et cette fois franchit la distance qui sépare nos deux corps, me faisant gémir contre sa clavicule.
Le simple fait qu'elle embrasse mon doigt me rend fou de désir pour elle. À nouveau, mon corps s'embrase alors que nous entamons notre danse pour ne faire plus qu'un être de chair et de désir.
A ce moment, elle m'avoue être aussi dépendante de mes paroles que moi esclave de ses sentiments. Je passe une main sous son autre jambe pour soulever Preeti de terre. Cette sensation qu'elle soit toute à moi en cet instant me rend fou.
La soutenant tout contre moi, ma bouche toute proche de son oreille, il me tarde de vérifier la véracité du pouvoir qu'elle m'attribue. Mon épiderme se couvre de frissons et je n'ai qu'une envie : mettre au diapason corps et esprit. J'essaye de ralentir mon mouvement et de le faire plus ample.
"Mon amour... j'ai envie que cette nuit ne se termine jamais. Je veux passer ma vie entière avec toi, mes jours comme mes nuits. Je t'aime et j'aime la folie dans laquelle je me trouve quand je suis avec toi."
L'étincelle arrive à nouveau alors que notre danse s'accélère. Pour le moment, elle est petite mais va venir inexorablement mettre le feu et exploser. Elle est à nouveau trop rapide à mon goût. Alors que ma chair devient brûlante, je murmure dans un souffle :
My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
"Pour quelqu'un d'obligé, je crois que tu apprécie beaucoup ce cours express!"
Le rythme de nos mouvements forme une chorégraphie nouvelle, sensuelle, sexuelle, fascinant mes pensées, rendant dépendant mon corps.
Puis mon trésor se penche pour prendre mes deux jambes, et me voilà portée dans ses bras, nos mouvements soutenu par la paroi dans mon dos. La sensation est divine.
Sa peau est devenue frisson, et les lèvres collées à mon oreille susurrent ses envies, ses sentiments pour moi. La chaleur me monte aux joues, mes doigts perdus dans ses cheveux se crispent sous le desir, et mon ventre se contracte de plaisir...
La vague se rassemble, et lorsque Kyan murmure son ordre je lui mordille l'épaule en gémissant d'extase.
"Oh non, ma douce, c'est une véritable torture !" Dis-je en plaisantant.
Et là, je n'en reviens pas. Cela avait parfaitement marché ! Encore une fois, nous avions fusionnés et pris notre envol ensemble. Je n'en reviens pas des sensations exaltantes que cela procure. Je prend ma Déesse dans mes bras et la serre fort, je ne veux pas la lâcher, mes bras tremblent autour d'elle.
"Wouah, Preeti, c'était ... magique !" je lui susurre dans l'oreille avant de l'embrasser passionnément.
A ce moment, je me rend compte que Preeti est toujours dans mes bras, toujours au dessus du sol. Très doucement et à contre cœur, je la dépose sur le carrelage de la douche.
"Je crois que je suis encore un peu rapide. Désolé. Je vais essayer de m'améliorer. Par contre, je n'ai absolument aucun point de comparaison mais je peux te dire que tu es vraiment une amante d’exception. Tu voulais peut-être prendre une douche pour de vrai ?"
J'ouvre alors l'eau chaude qui nous inonde, effaçant avec peine les derniers soubresauts de notre orgasme. Mes yeux se posent sur la peau ambrée et mouillée de Preeti, je souris et la regarde avec avidité.
Je levais le menton en bravade et dit avec un sourire fier:
"Alors on ne le referra pas!"
Mon corps tremble de cette overdose de plaisir, et passe un moment le nez contre la peau de Kyan, la tête sur son épaule.
Son murmure me fait sourire et, les yeux ivres de bonheur, je lui rend son baiser, les doigts jouant dans ses mèches mouillées.
Puis il me dépose et je s'agenouille un instant. Cette, la position est flatteuse, mais je le regarde d'un air mi joueur, mi gêné, et lui offre un sourire charmeur:
"Je suis désolée si je te donne des idees, mais je suis exténuée... Je prend juste le temps que mes jambes s'arrêtent de trembler, ça te va?"
Rapide? RAPIDE?
"Ça fait deux ans que je n'ai pas pratiqué, alors en ce qui concerne la rapidité tu es parfait trésor. Il faut qu'on s'habitue tous les deux !Et pour la douche se sera avec plaisir... Si tu l'a prend avec moi!"
