La femme grincheuse, aussi enceinte qu'on pouvait l'être, aussi agacée qu'on pouvait l'être. Elle n'en voulait pas vraiment à Aksel - ils avaient tout aplani, quand elle lui avait appris la nouvelle, alors qu'elle-même n'en avait qu'à peine été informée. Mais elle était grincheuse, la fille de la mer, voulait trouver quelqu'un sur qui rejeter la faute, quelqu'un sur qui elle pourrait relâcher son agacement. Et c'était tombé sur lui, @Aleksandr Beliakov, celui qu'elle croyait encore le géniteur, qu'elle venait d'arroser de champagne hors de prix et qui se montrait plus froid que l'Antartique. Elle observe sa mine contrariée avec une certaine satisfaction, hausse un sourcil vaguement inquisiteur. T'étais plus marrant quand on a fait l'alien, Beliakov. Pensée qu'elle ne prononce pas, mais aussi imposante que l'iceberg qui avait fait couler le titanic. « Eh bien… Les fruits de mer sont mauvais pour ce que vous avez. » Le vouvoiement l'interpelle, le sourcil s'arque un peu plus, et elle serre les poings sur le verre, alors qu'un plateau de flutes de champagnes se trouble non loin - et que la migraine augmente. « Allons, ne partons pas sur ce mauvais pied. Moi c’est Aleksandr, champagnement enchanté de faire votre rapide connaissance. » Blanc. Wait, what? Aleksandr? Elle comprend rapidement, un peu trop même, comprend que l'alien aurait un oncle dont elle n'avait pas connaissance. Un instant, elle se demande si un gosse avec ce Beliakov-là serait un clone de l'alien - curiosité scientifique. Et la fureur l'envahit un peu plus, alors qu'elle rêve de lacérer le visage et que le champagne s'agite un peu plus dans les verres. Mais c'est un bras qui se passe autour de sa taille et la retient, alors même qu'elle se tend un bref instant face à l'approche, et l'homme masqué (@Aeron Torricelli) l'entraîne un peu plus loin, sans qu'elle ne résiste beaucoup, toujours destabilisée d'apprendre que c'était le mauvais Beliakov qui avait pris une douche. « Je me porte volontaire comme personne plus intéressante. Et si on se trouvait un coin où faire une fête à ce buffet tout en insultant tous les connards de l’univers ? » Elle lâche un petit rire sincère, en écho à son rire à lui, qui lui évoque de vagues souvenirs, sans qu'elle ne parvienne à remettre le doigt dessus. 'Ça me plairait, oui.' L'aveu tombe, s'orne d'un sourire amusé. 'Mais je crains qu'il ne nous faille réserver plusieurs jours pour en faire le tour.' En considérant le fait qu'elle avait l'intention de revenir plusieurs fois aux deux Beliakov. Et à Bellandi. « Alors racontez-moi. Qu’est-ce qui lui a valu une douche forcée ? Je ne voudrais pas commettre la même faute. » Le sourire s'accentue, et elle tapote le costume de l'inconnu d'un doigt, faisant mine de réfléchir. 'Vous êtes un peu trop habillé pour vous retrouver dans la même situation, fort heureusement pour vous.' Les yeux se plissent avec amusement, glissent de nouveau sur le Beliakov en se faisant incendiaires, avant de revenir sur l'interlocuteur masqué. 'Alors? Vous m'offrez un verre? On a beaucoup d'enfoirés à mentionner, autant s'y mettre rapidement.'
(c) DΛNDELION
Spoiler:
⊱ nessie toujours pregnant af (même si ça se voit pas ) & grumpy af ⊱ porte une robe high-tech qui s'illumine dans le noir (#jour#nuit) & un loup vénitien blanc ⊱ a la nausée & la migraine depuis l'utilisation de ses pouvoirs, plus grumpy que jamais ⊱ fait pas grand-chose, se dispute vaguement avec Aleks avant d'être entraînée plus loin par Aeron[/i]
Il pense que c’en est terminé lorsqu’@Aeron Torricelli la tire par la taille et l’emmène plus loin. D’ailleurs, il est bien incapable de retirer le sourire en coin qui demeure à ses traits d’avoir lu la surprise dans le regard de la jeune femme au tempérament de feu. Alors qu’elle lui tourne le dos, il soulève temporairement son masque noir et simple en vue de s’essuyer convenablement après avoir attrapé une petite serviette en papier. Le champagne colle partout sur son visage et il peste de longues secondes durant. Une fois fait, il jette la serviette usagée sur le plateau dont il ne reste plus que les petits fours aux fruits de mer et il reporte son attention sur l’assemblée. Du moins le pense-t-il, car il ne les voit plus vraiment. Toutes ces robes et costumes ne sont plus que flou obscur dont seul le tissu luisant quelques instants plus tôt attire son œil. La main se porte à l’intérieur de sa veste tandis qu’un premier pas machinal est fait. Le masque est tombé dans le même temps à même le sol sans qu’il ne s’en inquiète et une fine perle de champagne gazeux coule encore lentement le long de sa tempe. Son regard est sombre et ne change pas, rivé sur une seule et même personne. Bientôt l’arme sort de sa cachette et vient se pointer dans le dos de la brune qui lui a tourné le dos bien plus tôt. Plus de sourires ni de faux semblants, juste une force invisible lui susurrant ce besoin de tirer quand il n’est pourtant pas fan des armes à feu. Il la pointe en silence, sans se soucier des autres badauds qui sirotent leur champagne et amuses gueules. Certains le remarquent peut-être, d’autres non, il s’en fiche car ce n’est pas lui qui est au commande. Il vise l’épaule pour l’instant. Et sans prévenir. Il tire sur @Nerissa Al Khayzuran.
Résumé:
- Observe @Nerissa Al Khayzuran s'éloigner en terminant de nettoyer son visage. - Relève les yeux vers l'assemblée mais s'avance lentement vers la silhouette qui lui tourne le dos, sort son arme à feu et tire dans l'épaule de @Nerissa Al Khayzuran au beau milieu de la foule. - Le masque est tombé dans la foulée, il n'en porte plus.
-Anna revient en compagnie de @Clarence Birdwhistell et @Iris Thornblood, c'est la panique -Elle voit @"Nerissa al khazuryan" et @Aleksandr Beliakov et comprend la scène, elle use ses pouvoirs pour isoler Aleksandr (il est pas enfermé, y'a juste un mur; si ça va pas je change, y'a aucun problème, dites le moi
Je crois que je suis sérieuse quand je demande à Lakshan de m’enlever. Je crois que j’en ai envie et peut-être qu’il me faut ce déclic pour prendre ma vie en main. Peut-être que finalement la providence m’offre une chance d’être pleinement heureuse en me mettant cet homme sur mon chemin. Peut-être que nous étions faits pour nous trouver, pour être ensemble, peut-être que c’est ça le coup de foudre, peut-être que c’est ça l’amour ? Je ne l’avais jamais ressenti avant et maintenant alors ? Maintenant je crois que Lakshan et moi on a une chance. Je me mords la lèvre, je le trouve tellement parfait, tellement génial, il veut me cacher, il veut m’aider et je ne l’aime que plus. Pourtant j’ai toujours peur pour lui, c’est sans doute la seule chose qui me bloque. Je devrais lui faire confiance, je sais que je serais en sécurité, mais je serais aussi prisonnière et je ne veux pas de cela. Il faudrait juste que mon frère cesse de me chercher Arcadia est grande, si j’évite Ashmill je devrais être tranquille, mais il est vrai qu’il peut être partout. Il enverra ses hommes me trouver et ils s’en prendront à Laki s’ils me trouvent. C’est cette limite c’est ce qui me fait peur. Je meurs d’envie de lui appartenir, je ne désire rien de plus. Je lui vole un énième baiser, j’adore être tout contre lui, dans ses bras. Je me sens à ma place. « - Je sais, tu es mon sauveur, si tu savais comme je tiens à toi... » Seulement ma déclaration est abîmée. Elle est écorchée par le bruit d’une arme à feu. Il fallait se douter que ce bal virerait au règlement de compte, au bain de sang. J’entends les gens paniquer à l’entente du pistolet. Moi-même je sens mon coeur battre plus vite, mon sang foncer dans mes veines. Lakshan veut que l’on s’en aille, pourtant je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a des blessés. Je ne peux pas les laisser. Ce coup de feu a forcément atteint une personne… enfin cela me semblerait logique. Lakshan commence à me tirer par la main mais en passant devant l’entrée de la salle de réception je vois cette femme, elle semble blessée. C’est donc elle la victime. Je ne réfléchis pas, je tire Lakshan à l’intérieur. « - Je dois l’aider… » Mon regard est désolé, je sais qu’il aurait voulu nous voir partir pour éviter de nous mêler à la pagaille, mais j’ai une conscience… j’ai un don et je ne peux pas laisser mourir cette femme. Je ne regarde nulle part ailleurs juste cette victime ( @Nerissa al Khayzuran ). L’épaule semble être touchée, ce n’est pas une plaie mortelle mais elle saigne, je dois retirer la balle et refermer cela, rapidement. « - Vous devez vous allonger, je vais m’occuper de vous… Je m’appelle Rose » Je souris, chaleureusement. Je ne lui montre pas le chaos qui règne en moi. J’ai lâché la main de Lakshan mais je cherche son regard alors que je commence à regarder la plaie ouverte. « - Lakshan, je vais avoir besoin de toi. Il me fait de l’alcool, le plus fort que tu trouves, et aussi deux couteaux, je dois retirer la balle pour la soigner » Je place mes mains encore inactives sur sa plaie pour tenter de calmer le début d’hémorragie. Je souris à la jeune femme, d’une beauté incroyable. « - Très belle robe au faîte ! Le jaguar a adoré » Je tente de la faire parler, pour qu’elle reste consciente, qu’elle aille bien. Je ne sais rien de cette femme, elle est peut-être d’une mafia ennemie de la mienne mais là pour le moment, je crois que cela n’a pas d’importance. action:
HJ:
- Alors que Rose & @Lakshan Rahman est dans un couloir du manoir après la panique liée au jaguar, ils entendent un coup de feu. - Rose voit que @Nerissa al Khayzuran est celle qui c'est faite tirée dessus et elle ne réfléchit pas, elle va l'aider en tirant Lakshan avec elle. - Elle demande à son compagnon de l'aider à trouver ce qu'il faut pour retirer la plaie - Elle ne fait pas attention à autour d'elle si elle est en sécurité.
The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.
Jamais, jamais il se l'était promis, qu'il prendrait part à ces conflits de mafieux, mais devant une vie, Lakshan ne peut dire non. Quand il remarque que Rose veut rester pour soigner une jeune femme @Nerissa al Khayzuran, il la suit de près, observe les alentours, évite la bousculade de la foule et se maudit de ne pas avoir plutôt choisi une soirée sympathique dans l'un des bars qu'il fréquente d'habitude. Il se demande où est @Bael Mendoza, se demande aussi si @Khan Farrukh est venu à cette soirée et prie pour qu'il soit en sécurité. Lakshan repose ses yeux sur la jeune femme blessée, aide Rose à la maintenir en place pour qu'elle puisse constater l'état de la blessure. « Lakshan » fait il à la jeune femme en la saluant d'un mouvement de tête. ; Il ne la connaît pas, il ne connaît pas grand monde ici et il espère que cela ne changera pas après la fête. L'indien n'est pas thaumaturge mais son savoir faire et ses vastes connaissances lui permettent de vite analyser la situation en découvrant la blessure. Il écoute attentivement les indications de Rose, de quoi elle a besoin pour soigner la victime ; il acquiesce, la liste est notée dans un coin de sa tête et il retire sa veste pour que Rose l'use en attendant qu'il revienne, faire pression sur la plaie et lui éviter de se vider de son sang.
Lakshan se lève, observe les alentours et se précipite vers le buffet à moitié tombé au sol à cause de la panique. Les victuailles mélangées aux morceaux de verre au sol, il attrape une bouteille d'alcool puis passe derrière le buffet à la recherche des préparations de ceux qui l'avaient tenu. Tout laissé à l'abandon, Lakshan parvient à trouver un sac avec des couverts et donc des couteaux. Il se lève, voit une nappe propre dépasser et se dit qu'elle pourra faire office de pansement si rose n'a pas le temps de terminer ses soins. De nouveau il revient s'agenouiller vers la blessée, donne les instruments à sa cavalière et attrape la main de la victime si elle veut la lui serrer quand l'alcool viendra mordre sa chair. « Vous tenez? » Demande t-il à l'inconnue après avoir retiré son masque.
CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR ECRIRE ICI
Spoiler:
-il arrive avec Rose, voit @Nerissa al Khayzuran blessée et aide Rose à s'occuper d'elle"
Il n’a certes rien du prince charmant mais ce serait bien malpoli de ne pas venir au secours d’une demoiselle en détresse. Surtout quand c’est ladite demoiselle qui attaque à coup de champagne les gens présents dans la salle. Dangereuse, la brune l’amuse. Reconnue rapidement, toujours aussi belle, il joue de son anonymat pour l’écarter de la scène du crime. Pas vu, pas pris. Il sourit en coin derrière son masque en se tournant vers elle, l’écoutant rire avec le plus grand des plaisirs, content de la mettre de meilleure humeur. Il la regarde et acquiesce, encore plus heureux de l’entendre accepter sa proposition. Il rit avec elle, se laissant embarquer à son tour. « Nous avons tout le temps qu’il faut. Il faut toujours en réserver un peu pour ce genre de choses. » Expulser un peu du malheur. Il flirt un peu, l’admet volontiers, ça a toujours été un jeu comme ça entre eux. Et bien qu’elle ne sache pas qui il est, lui l’a bien reconnue et son instinct prend le dessus. Dieu qu’il ignore, incapable de s’éloigner. Haussement de sourcil amusé à la phrase prononcée. Une affaire de cul ? Souvent les pires. Courantes dans leurs religions. Il secoue la tête. Dans leurs vies tout court. Le sexe fait du bien sûr l’instant, et amène une tornade d’emmerdes par la suite. A sa question, il acquiesce. « Bien sûr, tout ce que vous voulez. » Il l’entraîne vers le bar, le buffet pas loin, lui piquant de nouveau quelques petites bouchées. C’est là, autant faire une fête aux réjouissances. Mais alors qu’il ouvre la bouche pour lui demander ce qu’elle veut ; le tir. Il entend le bruit, a le réflexe de plonger pour faire rempart mais trop tard. Il entend la douleur, croise le regard noir, la robe tachée de sang. Un mur se dresse, dérobe l’homme à sa vue et il jure, enlevant sa veste aussitôt pour la presser contre l’épaule de Nerissa. Mais déjà, on plonge sur elle. Amis ou ennemis ? Un couple, c’est tout ce qu’il sait. La femme a l’air douce, viens la soigner. Il l’aide à allonger Nerissa, laissant sa veste pour y poser sa tête mais s’écarte. Il était biologiste, pas médecin. Il ne sait rien des soins à apporter. Par contre … Il vérifie qu’elle est entre de bonne mains et sans hésiter, traverse l’espace jusqu’au mur qui abrite encore l’homme – le cachant pour l’instant. Pas pour l’instant. Il grimace et bondit, une bouteille du buffet explose. De l’eau, rien que de l’eau. Mais c’est tout ce qu’il a besoin. Le sang de Nerissa sur sa chemise, sur sa joue, sur ses mains, c’est pourtant l’eau qui s’enroule comme un serpent, qui se referme, autour de la tête du tireur. Russe, slave, peu importe. Un autre connard. Un de ces dieux qui bousillent des vies. L’eau forme une bulle, se resserre et l’air disparait. Il ne va pas le tuer. Ce n’est pas le but. Mais s’il peut au moins le sonner ou lui faire perdre connaissance ; ce sera ça de pris. Il s’en fout des conséquences. Il n’est personne.
RESUME:
- Discute tranquillement avec @Nerissa al Khayzuran quand elle se fait tirer dessus. - L'aide à s'allonger et la laisse aux soins de @Rose Havel - Utilise son pouvoir pour faire voler de l'eau depuis le bar et former une bulle autour de la tête d'@Aleksandr Beliakov. (il va pas le tuer, promis mais fallait pas toucher la femme ) + le masque
Un coup de feu. Les cris, la peur, les bousculades. T’avais roulé les yeux au ciel avant de suivre ton aimée à l’intérieur ; un mélange de réflexe et de stupidité. Depuis la nuit des temps, aux États-Unis, durant les exercices scolaires de prévention, on vous apprend à ne pas vous approcher du lieu où se trouve un tireur. It’s not rocket science ! Pourtant c’est ce que vous faites à l’instant, perdus au milieu d’une foule apeurée qui continue de se précipiter vers la sortie. La peur, toute naturelle, fait battre ton cœur si bien que tu le sens jusque dans tes tempes, mais c’est le cynisme qui régit tes pensées : tu t’attendais depuis le début à ce que ça tourne mal et c’était arrivé, de la manière la plus américaine possible. Tu balaies la salle du regard : il ne semble y avoir qu’une victime et qu’un seul tireur, mais ça ne te rend pas plus à l’aise pour autant. Tu voudrais insister et quitter les lieux avec Anna et Iris qui vous a suivi, mais ton aimée s’apprête à répondre de sa compassion naturelle. Alors qu’elle t’embrasse doucement, tu poses une main sur son bras, lui jettes un regard inquiet avant de te forcer à lui sourire. « Sois prudente, okay ? » , des mots qui ne servent à rien, mais les seuls qui vaillent vraiment la peine. Cette fois, si tu observes la salle c’est pour trouver un safe spot, un recoin un peu perdu, un peu oublié, vers lequel tu te diriges rapidement en jetant un œil par-dessus ton épaule pour voir si Iris te suit. T’as jeté la serviette : si elle ne le fait pas, c’est son problème, pas le tien.
De là où t’es, le dos contre le mur et les bras croisés (une nonchalance qui cache une inquiétude qui te file la nausée), tes yeux ne décrochent pas d’Anna. T’observes ses faits, ses gestes, tu subits les soubresauts du sol qu’elle fait trembler sous ses mains. Un mur s’élève entre le coupable et la victime ; ne vaudrait-il pas mieux un quadrilatère fermé ? Les sourcils froncés, les lèvres pincés, t’essaies de rester mentalement prêt à attaquer à coups d’illusions si l’homme, soudainement étreint d’une bulle, tente de s’en prendre à Annalisa – ou à qui que ce soit d’autre.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
- Est de retour dans la salle avec @Annalisa Fjalarsdottir et @Iris Thornblood - Sous l'ordre d'Anna, il se """ réfugie """ dans un coin à l'écart, mais il donne plus l'impression de s'en battre les couilles, même si c'est pas vraiment le cas. Clarence, vocation : inutilité.
Je n’ai pas le temps de réaliser. Je n’ai pas le temps de me faire à l’idée. On entend des coups de feu. Je déglutis, cette soirée vire littéralement au cauchemar. Je devrais m’en aller, je n’ai rien à faire là, pourtant lorsque Anna et Clarence partent vers le manoir, je les suis. Comme si j’avais besoin de comprendre les choses, besoin d’être confrontée à ce que font les mafias, ce qu’elles sont. Alors je les suis tant bien que mal. Je ne sais pas où va Anna mais je l’entends dire à Clarence de se mettre à l’abri. Je le fixe, peut-être trop longtemps parce que je perds de vue Clarence qui doit avoir trouvé une cachette. Je peste contre moi-même… et avant que je n’aie le temps de comprendre, mes yeux regardent l’impensable. Anna soulève la terre, comme de l’argile, comme si ce n’était rien. Le pire arrive… Alors qu’un petit groupe de personne aide la jeune femme blessée, l’un d’eux attrape de l’eau on ne sait comment pour tenter de noyer l’homme qui tient l’arme. Je me retrouve en face d’une telle scène. C’est totalement invraisemblable. Je suis venue ici pour passer une bonne soirée et je me retrouve dans une guerre avec des dieux, de véritables dieux. J’ai le souffle coupé, comme lors de la première annonce, celle que je n’ai pas eu le temps de digérer mais alors cette vision. Je laisse tomber mon masque sur le sol plein de débris. Le manoir est en ruine, je regarde autour de moi, j’ai l’impression d’être dans une scène d’apocalypse. Je dois sortir de là. Je vais me la jouer solo puisque je ne vois plus Clarence. Je suis toujours furieuse contre lui mais je m’inquiète aussi et même pour Anna, même si je ne la connais pas depuis longtemps. Je n’ai pas assez de rancune pour vouloir les voir morts. Je suis sûre qu’ils me hanteraient. Je tente de faire dei tour mais allez courir sur des débris et avec des talons et une robe plus que longue. Je trébuche dessus, je n’ai pas le temps de me rattraper que ma tête heurte le sol plein de débris. Aie. Je me relève tant bien que mal, totalement sonnée, je fonce alors dans un géant qui me barre la route, enfin je ne crois pas que ce soit volontaire juste il est sur mon chemin et je suis totalement sonnée. Je relève les yeux pour voir l’homme ( @Aedan Tuireadh ) et mon esprit comprend illico à qui il a affaire. « - Et Merde ! » Je crois que je suis sous le choc, les pouvoirs d’Anna, de l’autre type en mode Aquaman… les coups de feu… la blessure à la tête. Je tombe littéralement dans ses bras… oui je perds connaissance dans les bras du géant irlandais que j’ai croisé il y a quelques jours après qu’il est tué une de ses cibles.
action:
- Iris suit Clarence et Annalisa. Elle est confrontée aux pouvoirs des dieux pour la première fois, elle tente de s'enfuir, tombe s'assomme à moitié. Elle fonce sans le vouloir dans Aedan et perd connaissance.
Tenue: Petit tableau Pinterest pour l'occasion https://pin.it/twzzgy74twu6dd /!\ Iris est brune, pas blonde comme sur la photo.
Elle devait rigoler. C'était une plaisanterie qui n'avait pas fait rire le géant de pierre alors que suant au gymnase, il avait entendu ses commandements. Malgré ses vives protestations, ses mots ne trouvèrent de cure. Il la haït pour ça, avant de se souvenir que sa fidélité lui était acquise. A elle et à elle seule. Aedan s'était ainsi trouvé bloqué dans une maudite position, assis sur le capot d’une berline toute une soirée pendant que les autres avaient du bon temps. Foutu reine. S’il ne lui était pas si fidèle, il la briserait en un morceau. Mais elle était sa reine, sa maîtresse de maison. Et Aedan était un homme loyal, probablement un des plus loyal. Alors, il avait posé ses belles fesses sur une berline. Et il attendait, non sans se plaindre. Une attitude rarissime de la part du géant Irlandais. Il en souriait presque, de dégoût tandis que ses hommes attendaient avec lui à l’extérieur.
Les choses étaient calmes, puis la tempête se déclara. Des bruits sordides, des sensations étranges. Aedan s’était levé d’un bond dès que les premiers imbéciles se précipitèrent hors de la maison. Il serra le poing. Son visage devînt blême. Il était inquiet. Il tournait les talons à la voiture. Il marchait doucement, prudemment vers le bruit, vers la panique. Son sang bouillonnait. Son instinct lui parlait. Et lui, il ne cherchait le regard d’une seule personne. Il devait s’assurer qu’elle était saine et sauve. Sa vie passerait après. La vie de tous le monde passerait après. Respirant fort, il cherchait désespérément comme un enfant cherche sa mère dans un tremblement de terre. C’était une si mauvaise idée. Qui avait décidé cette bêtise ? Voilà qui était tellement stupide. Il serra le poing extrêmement fort, et fit un effort pour ne pas se précipiter à l’intérieur. Et voilà qu’il ne la remarqua pas, l’extrême enquiquineuse de la dernière fois, qui lui fonça dessus. Elle rebondit contre son épaule saillante et abîma presque sa chemise de lin noire. Aedan jeta un coup d’œil et la vit allonger par terre, probablement bien assommée. Il souffla, désapprouvant à nouveau sa conduite. Il aspira, se trouvant devant un choix. Il se moquait de la sauver, mais elle savait ce qu’il se passait. Il se pencha vers elle. Elle ne parlait pas. C’était une première. Et c’était pas désagréable.
Aedan la fixa. Puis se retourna vers ses hommes. « File moi l’eau. » L’homme l’interrompit, balbutiant quelques mots dont le géant n’eut cure. Ce n’était pas le moment de discuter. Aedan tourna la tête, le regard persécuteur. Il jeta la bouteille. C’était une bière, en canette. Aedan en rigola intérieurement avant de vider le contenu sur la tête de la jeune femme. Voilà qui devrait la réveiller. « HO ! Il se passe quoi à l’intérieur ? Quelqu’un est en danger ? Qui est en danger ? HO ! C’est le moment de parler ! »
La situation dans ce manoir devient totalement grotesque. C’est totalement fou, digne d’un cauchemar affreux. Je me retrouve au milieu de tout cela, totalement imprégnée des mensonges que l’on m’a soufflé depuis le début de ma nouvelle vie. Je n’en reviens pas. Je vois la copine de Clarence faire trembler la terre, la modeler en un mur. Ok… on est dans un film Marval maintenant, je m’attends à voir débouler Ironman dans ma longtemps. A la place j’ai un Aquaman qui fait voler l’eau comme il le souhaite. Et merde. C’est quoi ce délire ? Je n’en crois pas mes yeux. Je reste comme une cruche bloquée devant cette scène. Lorsque je me reprends pour tenter de me mettre à l’abri, je constate que j’ai perdu Clarence. Bordel, il est passé où ? Ne le voyant pas, je crois qu’il est temps pour moi de m’en aller, apparemment il a des pouvoirs lui aussi, il s’en sortira mieux que moi. Je vais éviter de finir en miettes. Je m’en vais, je prends le risque de courir en talons sur des débris… mélangés à du verre, de la terre et maintenant de l’eau. Je finis par tomber, c’était presque obligé. Ma chute doit être assez marrante, mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir. Ma tête n’a pas le temps de ralentir, elle heurte le sol. Je sens immédiatement le sang couler au niveau de ma tempe. Aie ! Je tente de rester conscience, je suis bien assommée. Je me redresse, j’entends même ma robe craquer, je vais devoir dire adieu à la caution. Ma tête tourne, elle a tapé fort et ce n’est pas l’idéal pour s’enfuir. Je ne sais même plus vraiment où est la sortie. Je sens que je fonce dans quelqu’un. J’espère que c’est Clarence mais loupé, lorsque je lève les yeux, je reconnais me visage du géant celte que j’ai croisé sous un orage. Il venait de commanditer un meurtre et quelque chose me dit que s’il est ici, ce n’est pas très bon. Je suis presque sûre que ce n’est pas pour moi mais quand même. Je lui tombe littéralement dans les bras, à moitié conscience. Ce n’est que lorsque je sens un truc liquide et frais sur mon visage que j’ouvre les yeux. Je l’entends me questionner, il veut savoir ce qui se passe. Il me donne mal à la tête. Quel abruti ! « - Bordel, arrête de parler, j’ai mal à la tête… » Je sens la bière. « - Quel connard ! » Je constate que ce n’est pas de l’eau mais de la bière avec laquelle il m’a réveillé. Je le gifle, c’est une réaction illico presto. Je ne m’arrête pas, ma position est parfaite pour un coup de genou entre les jambes. Je le repousse, oui oui, je repousse ce géant et je peine à me redresser. Je tangue un peu. Du sang coule le long de ma joue. « - Va voir toi-même ce qui se passe, vous êtes tous des malades ! » Je pourrais m’énerver mais je crois que je suis tellement sous le choc, tellement sonnée que je le dis relativement calmement. « - Et puis t’es pire que les autres toi, sérieusement de la bière ? » Ok je sais que ce n’est pas le moment d’épiloguer sur cela. Je suis pourtant vexée de ce peu de considération. « - C’est dingue d’être aussi con putain ! » Je regarde vers la salle de réception, je distingue un peu le bordel. « - Il y a eu des coups de feu, j’ai des amis dans la salle… je ne sais pas ce qui se passe, apparemment les gens dans ton genre ont pété un câble, cela ne devrait pas tellement m’étonner, vous êtes des malades ! » Je me tiens la tête, elle me fait souffrir.
action:
- Elle est partie de la salle de réception enfin elle n'est pas très loin dans le couloir avec @Aedan Tuireadh - Elle s'assomme en tombant - Aedan la réveille à la bière - Elle le gifle, elle lui met un coup de genou bien placé et elle s'énerve contre lui - Il veut savoir ce qui se passe mais même elle elle comprend rien
Tenue: Petit tableau Pinterest pour l'occasion https://pin.it/twzzgy74twu6dd /!\ Iris est brune, pas blonde comme sur la photo.
Il n’y a plus de réflexion, aucune. Juste le néant et le besoin de tirer sur elle. Il n’a pourtant rien contre @Nerissa Al Khayzuran, et si le champagne collant au visage avait été des plus désagréables ce n’est pas le genre de choses qui poussent Beliakov à la réponse sanglante. Surtout lorsqu’il la sait dorénavant enceinte. Non, il ne réfléchit donc pas Aleksandr quand son arme loin d’être sa préférée se pointe sur la jeune femme. Le doigt qui appuie sur la gâchette est vide de sens et il observe la balle traverser l’épaule sans sourciller, visage fermé et impassible. Il regarde @Rose Havel qu’il a pourtant déjà eu l’occasion d’apercevoir dans une soirée similaire réservée à la Bratva, la menace de son arme le temps de quelques secondes. C’est le temps qu’il faut avant que le mur d’@Annalisa Fjalarsdottir ne s’élève juste devant lui et le coupe dans son élan en l’empêchant de passer. D’un geste vif, il se retourne pour observer la jeune femme originaire de ce méfait et lui lance un regard des plus noirs, pupilles presque entièrement dilatées dont il ne se rend pas compte. Visage à découvert, il cherche de se frayer un chemin, d’esquiver ce mur de marbre qui contrarie ses plans. Tuer, il doit tuer.
Tout ce qu’Aleks a le temps de visualiser lorsqu’il tente de faire un pas de côté dans un calme glacial, c’est l’attroupement autour de @Nerissa Al Khayzuran. Ainsi, il aperçoit @Lakshan Rahman revenir auprès de la jeune femme. Lui aussi, il aimerait bien lui tirer dessus, d’ailleurs il se demande bien ce qui le retient de ne pas tirer sur @Annalisa Fjalarsdottir toujours présente dans son dos. « Tu ferais bien d’arrêter. » qu’il prononce sèchement à son attention d’une voix aussi caverneuse que le marbre qu’elle secoue. Il fait un nouveau pas de côté, stoppé net par le mur et il grogne cette fois en pointant son arme sur Annalisa. « Je t’ai dit d’arrêter ! ». L’index s’apprête à presser la détente à la seconde où l’eau s’enroule autour de von visage sans prévenir et sans qu’il parvienne à l’éviter. Pris de court, il pointe son pistolet vers le plafond et se détourne de la rouquine, essayant de regarder d’où vient cet affront qui par magie le prive littéralement d’oxygène. La vision est trouble, comme lorsque l’on observerait les fonds marins ou encore le fond d’une piscine sans lunettes de plongées. Voile se dessinant devant ses prunelles encore plus sombres que d’ordinaire. Il peste, fait une bulle désagréable et perd ainsi le peu d’air qu’il lui reste. S’il ne fait rien, @Aeron Torricelli va réussir son coup, la silhouette se dessine, ondulante et immobile non loin, comme pour s’assurer de sa propre réussite et il peste un peu plus. Il la sent, cette force qui se démène et veut l’emmener plus loin encore. Il la sent qui le pousse à tuer, le pousse à s’extraire des filets marins. Bientôt il lâche son arme qu’il envoie glisser sous l’une des tables du buffet encore debout, le corps commence à changer, métamorphose opérant avec un peu trop de facilité. La peau arbore rapidement une fourrure épaisse et brunâtre. La silhouette grandit et devient massive, tête puissante secouant avec force la bulle d’eau qui n’est a priori plus suffisante. La première patte aux griffes puissantes se pose à même le sol et il grogne alors comme un sauvage au visage d’@Aeron Torricelli. L’ours qui n’a rien d’une peluche se manifeste devant lui est massif et imposant mais probablement pas infaillible. Aleksandr qui pensait se terrer dans un coin tout le long de la soirée a visiblement fini par y céder. D’un coup net, la patte s’élance en direction du blondinet qu’il espère projeter un peu plus loin et hors de son passage. Cette fois, rien ne s’interposera et il recule de plusieurs pas en direction d’@Annalisa Fjalarsdottir, quitte à la déstabiliser ou la forcer à se pousser pour qu’elle arrête enfin son cirque avec ce mur. Puis, observant rapidement la salle, le dieu décide de se précipiter sur tout ce qui bouge, il se hisse donc sur ses deux pattes arrières et pousse un rugissement digne d’un mauvais film à suspense avant de se jeter tout droit dans la foule à coup de griffes sanglants. Bienvenue dans le remake gore de frères des ours.
Résumé:
- S'énerve après le mur d'@Annalisa Fjalarsdottir et essaie tant bien que mal de passer pour viser @Rose Havel, @Lakshan Rahman et @Nerissa Al Khayzuran. - S'apprête à tirer sur @Annalisa Fjalarsdottir lorsque la bulle d'eau d'@Aeron Torricelli le coupe dans son élan ainsi que sa respiration. - La tactique du blond fonctionne presque lorsqu'il enclenche l'une de ses capacités et se métamorphose en ours de taille conséquente. - Gueule sur @Aeron Torricelli et lui donne un coup de patte (libre à toi mon chou de décider ce qu'il se passe, si Aeron vole simplement ou s'il est touché au passage, ou les deux ) - Recule vers @Annalisa Fjalarsdottir pour qu'elle arrête d'utiliser son pouvoir ou même la pousser si elle s'obstine. - Se dirige à présent vers la foule avec la grande volonté de faire un massacre, une vraie boucherie.
Un instant, tu te perds dans tes pensées, autant soit-il possible de le faire au milieu de ce cirque absurde. Ça ne dure que quelques secondes, le temps que l’homme menace Anna du bout de son arme. Un frisson de panique parcours ton échine ; on t’a appris à tirer, mais jamais à désarmer autrement qu’avec tes illusions. Le souffle court, tu fais un pas vers l’avant au rythme du battement manqué, mais tu n’as pas le temps d’agir : la bulle d’eau de tu-ne-sais-qui l’a fait avant toi. Le débile est calmé le temps de comprendre ce qu’il se passe. De toute manière, qu’aurais-tu fais ? Des illusions, certes, mais dans la panique tu n’y aurais pas vraiment pensé. Et on sait tous qu’envoyer quelqu’un qui ne sait pas nager pour sauver une personne qui se noie a toujours pour effet d’empirer la situation. Tu sens ton cœur qui continue de battre trop fort alors que t’essaies d’anticiper les actions du coupable et celles de ton aimée dont tu crains que la bonté la pousse à agir stupidement. Mais cette transformation étrange qui se produit, tu ne l’avais pas vu venir. Tu n’avais jamais vu quelque se transformer ainsi, ta sœur se contentant des métamorphoses humaines. La vision te dégoûte, d’une certaine manière, autant qu’elle t’impressionne. Des attaques d’ours, cependant, t’en as déjà vu dans des documentaires animaliers. Enfin, c’étaient surtout des mises en scènes ou des attaques sur d’autres animaux sauvages, mais tout de même. L’esprit de la chose restait le même.
Quand il se jette sur la foule, ta crainte ne s’adresse plus uniquement à Annalisa, mais également à tous ceux qui se trouvent encore dans la salle, toi inclus. Drôlement, tu n’as pas spécialement envie de finir cette soirée par la vision des organes internes d’autrui. Ça te couperait l’appétit pendant des jours. Le rugissement que pousse la bête impose à ton échine un frisson particulièrement désagréable, mais t’essaies de te calmer le plus vite possible. T’inspires, t’expires un bon coup pour que ta respiration et ton pouls récupèrent un rythme plutôt régulier. La peur, t’en fais abstraction pour l’instant. Tu n’as pas le choix, sinon ça ne fonctionnera pas comme il le faut. Tu rassembles ce que tu peux de concentration. Soudainement, pour l'ours (@Aleksandr Beliakov), tout ce qu’il y a de vivant dans la salle n’existe plus : ni visuellement, ni olfactivement, ni auditivement. Ce genre d’illusions t’en demande beaucoup, mentalement et moralement, et tu ne sais pas combien de temps encore tu pourras la tenir. Mais si au moins ça laisse le temps à quelqu’un d’intervenir… Le vertige qui s’en suivra en vaudra certainement la chandelle. Du moins, t’espères.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
- Clarence utilise son pouvoir d'illusions pour déstabiliser @Aleksandr Beliakov en faisant en sorte qu'il ne voit, ne sente et n'entende plus personne dans la salle, histoire de laisser aux gens le temps de fuir ou d'agir En contre coup, Clarence n'entend, ne sens et ne voit plus personne d'autre que l'ours, le temps de l'illusion. Si c'est trop, faites-moi signe.
La voix qui évoque un vague souvenir lointain, sans qu'elle ne parvienne à véritablement l'identifier, l'inconnu (@Aeron Torricelli). Elle hausse les épaules légèrement, ne cherche pas véritablement à savoir. Elle a croisé tant d'hommes et de femmes au cours de sa vie, des visages, des voix et des mots de passage. « Nous avons tout le temps qu’il faut. Il faut toujours en réserver un peu pour ce genre de choses. » Les yeux qui se plissent dans une courbe rieuse, alors qu'il rit ouvertement, lui. Il y avait l'étincelle, le petit rien, et c'était suffisant. « Bien sûr, tout ce que vous voulez. » Et il l'entraîne vers le buffet, l'inconnu, et elle se laisse faire. Une part d'elle qui apprécie les manières de gentleman, une autre qui s'est toujours laissée prendre par le danger. L'ensemble qui se trouve en équilibre, près de l'inconnu. Il se sert parmi les denrées offertes aux invités, et elle, elle laisse son regard dériver vers celui qu'elle venait de quitter, le double, @Aleksandr Beliakov. Et se fige en voyant l'arme. Pointée sur elle. Incapable de réagir, si ce n'est que de se demander 'pourquoi?' alors que la détonation part. Le temps qui semble ralentir, la balle qui la traque, le mouvement d'@Aeron Torricelli à son côté, comme pour faire rempart, mais trop tard. Une pensée qui la traverse, alors que ses yeux accrochent ceux du tireur. CONNARD. C'était cher payé, pour un peu de champagne. Le hoquet de douleur qui s'échappe de ses lèvres font s'évanouir le monde, alors que la balle frappe dans l'épaule. 'Khra.' Le juron s'échappe dans la langue de son père. Putain de merde. Ce n'était pas la première balle qu'elle prenait, probablement pas la dernière non plus, mais ce n'en était pas moins douloureux. Son épaule entière brûle, comme si le monde ne se limitait plus qu'à cet incendie dans ses muscles. Elle n'a qu'à moitié conscience qu'@Aeron Torricelli la rattrape - en évitant par la même occasion que non pas un, mais deux êtres en pâtissent - ne voit qu'à peine la jeune femme qui se précipite (@Rose Havel). Elle s'accroche au visage doux, se laisse un instant évoquer ses cadettes, et c'est suffisant pour lui remettre les idées en place. Elle est mercenaire, n'a rien de faible. Elle déchaînait les océans et faisait plier les vagues. Elle tuait dans l'ombre. Ce n'était pas une balle qui allait l'anéantir. Le choc passé, elle parvient à laisser de côté la douleur - un peu. Se laisse manipuler par les mains douces et habiles de la jeune femme. « - Vous devez vous allonger, je vais m’occuper de vous… Je m’appelle Rose » Le sourire chaleureux, auquel elle se raccroche, et celui de son ami, aussi, @Lakshan Rahman. « Lakshan » Il se présente, lui aussi, et elle hoche la tête en réponse. Focalisée sur la jolie jeune femme pour oublier la brûlure ardente, elle ne remarque qu'à peine qu'elle se raccroche à @Aeron Torricelli, toujours présent, en lui broyant allègrement les doigts, ne remarque qu'à peine qu'il s'éloigne pour traquer le tireur, alors même qu'elle laisse sééchapper son surnom. 'Nessie.' Un rire douloureux qu'elle lâche, et accentue la douleur dans l'épaule touchée. 'Pas ma première, mais on s'y habitue jamais, meeeeerde, ça fait mal. Et tu peux me tutoyer, parce qu'au point où on en est...' Le visage qui se fend d'un sourire sincère, vaguement amusé. Elle distribue les instructions, la douce Rose, et elle sent qu'elle est bonne pour un charcutage en règle, la fille des vagues. Elle l'accepte sans rechigner. C'était le nécessaire, et qu'importe la douleur, pourvu que le métal quitte sa chair. Et les mots de la jeune guérisseuse s'envolent, comme une nuée de papillons. « - Très belle robe au faîte ! Le jaguar a adoré » Encore un rire qui la secoue et lui fait serrer les dents. 'Je rajouterais ça sur mon CV. Compétences spéciales: dressage de jaguar, level 1000.' Les yeux qui se radoucissent, juste un instant. 'Mais merci. J'adore la tienne. Le rouge te va bien.' La main de @Lakshan Rahman vient se glisser dans la sienne, et elle saisit tout de suite les intentions du jeune dieu. Il lui retire son masque, vient s'enquérir de son état de santé. « Vous tenez? »'Probablement aussi bien que vos doigts quand votre amie aura approché ces couteaux de mon épaule.' Une vague moue un peu théâtrale, qui ne cache rien de sa reconnaissance Mais dissimule la colère qui commence à gronder en son sein. Ce ne sont pas une, mais deux vies qu'il a visées de cette arme, @Aleksandr Beliakov. Un être de son propre sang, de son propre coeur. Elle serre son poing libre, alors que sous sa fureur grondent les canalisations autour d'eux, et bientôt, c'est tout un tuyau qui cède sous la pression, sans raison apparente, en inondant partiellement la somptueuse salle de bal.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
⊱ porte une robe high-tech qui s'illumine dans le noir (#jour#nuit) & un loup vénitien blanc (retiré par @lakshan rahman) ⊱ discutait tranquillement avec @aeron torricelli quand @aleksandr beliakov lui tire dessus sans raison ⊱ touchée à l'épaule, trop sonnée pour prendre conscience du mur d'anna, même si capte vite que c'est le CHAOS ⊱ prise d'assaut par @lakshan rahman & @"rose harvel", cutie pie af, qui viennent la soigner ⊱ folle de rage contre @aleksandr beliakov, perd le contrôle sous la colère et fait exploser une canalisation en arrosant tout le monde
Je lance un regard désolé à Lakshan. Je m’en veux. Je sais qu’il n’aime pas l’idée de devoir se mêler aux mafias mais moi j’y suis. Je suis en plein dedans. J’ai grandi dans l’une d’elle. Je connais leur violence. Je connais leur passion, cette volonté de faire du mal. Elles détruisent tout, les dieux n’ont aucune limite. Alors forcément, lorsque mes yeux se posent sur une scène tragique, je me sens obligée d’y aller, de faire mon possible. J’ai reçu un don, je n’ai pas l’intention de fuir sans rien faire. Nos mains se tirent, j’ai peur qu’il me lâche. Pourtant il tient bon, il se laisse entraîner, sa fidélité est présente, il ne m’abandonne pas. C’est un héros.
On arrive à la hauteur de @Nerissa al Khayzuran . Elle est toujours consciente. Je lui demande de s’allonger, elle reçoit de l’aide de son compagnon, le blond @Aeron Torricelli et de @Lakshan Rahman. Je déchire un peu sa robe, j’en suis désolée, elle était sublime mais le tissu m’empêche de voir ce qui se passe dessous. J’analyse au plus vite la situation. La balle n’est pas ressortie, elle est logée dans l’épaule. Elle aurait pu être fatale quelques centimètres plus bas. La jeune femme qui s’appelle d’ailleurs Nessie a eu pas mal de chance. Je fais le point et je demande à Lakshan des instruments de fortune. De l’alcool, je ne peux pas lui fourrer n’importe quoi dans la chair si ce n’est pas désinfecté. L’alcool est le meilleur moyen et dieu sait qu’il doit y en avoir derrière le comptoir du bar. Je me concentre, j’entre dans ma bulle, je tente de faire abstraction de tout ce qui se déroule autour de nous. Je ne vois pas que je deviens une cible l’espace de deux secondes. J’entends le grondement de la terre, je lève rapidement les yeux et je vois une femme isoler l’agresseur. Je me reprends. Nessie me dit que je peux la tutoyer, je souris, j’enregistre. Lakshan revient rapidement avec tout le nécessaire et même une nappe pour faire pensement ou éponge. Nessie saigne pas mal. La blessure est plus impressionnante que dangereuse. Le sang ne me dérange pas, j’ai l’habitude, je soigne des blessures depuis l’apparition de mes pouvoirs, j’en vois de toutes les couleurs avec les membres de la Bratva. Je souffle. Un petit sourire au bout des lèvres, cette femme a de la répartie, je l’apprécie. Même blessée, elle arrive à tenir la conversation, je crois qu’elle va broyer les doigts de Lakshan mais elle est forte, impressionnante. J’attrape les couteaux que Lakshan me tend, je les arrose d’alcool. Je les place comme une pince entre mes doigts agiles. Ils ont trop l’habitude de faire cela. « - L’avantage du rouge, c’est qu’on ne verra pas ton sang dessus » Je lui fais un petit sourire malin. Je me fiche qu’elle soit tâchée. Avant que je n’aie le temps de réagir avec mes couteaux, j’entends un bruit sourd, de l’eau. Je regarde Nessie. « - On se calme, quand j’aurais soigné ça, tu pourras te lâcher » Je le tutoie comme elle me la dit. Et avant qu’elle ne réplique j’enfonce les couteaux dans sa chair. Je la gratte, je la titille. Je tente de faire vite. « - Elle a cassé l’os, ne bouge pas » Ce n’est pas qu’une balle puisse briser un os, la clavicule. Je vais lui reprendre cela en place. J’attrape la balle, elle ripe, elle glisse dans le sang. Je peste. Je remets une de mes mèches qui me collent sur le front avec l’eau et la sueur qui couvre mon corps. Je dois au passage me mettre un peu de sang partout mais ce n’est qu’un détail. « - J’y retourne, elle vient doucement » Les couteaux ne valent pas une pince, je n’ai pas la même accroche. Je grimace, mes yeux se posent quelques secondes sur Lakshan qui est parfait, je lui esquisse un petit sourire et je tire à nouveau. Elle remonte doucement puis je la vois fuir à la lumière et enfin sortir du corps de la déesse. « - C’est bon, elle est sortie. » Je souffle, le sang afflux, je compresse un peu avec la nappe. Ce sont mes mains dont elle a besoin. Alors elles remplacent le tissu et elles chauffent. L’os se replace en un craquement sourd, surtout douloureux pour la belle Nessie. « - Désolée, c’est presque terminé » Je sens sa chair réagir à mon don, bientôt, il ne restera plus que les traces de son sang. « - Comment tu te sens ? Tu peux bouger ton épaule » Je vais prendre le contre-coup dans ma longtemps. Je le sais, soigner de trop a un prix, mon corps est déjà marqué, alors je tenterais de ne pas montrer les autres marques à venir… Je pense avoir terminé en tout cas. Je lève les yeux vers Lakshan, je tente de savoir ce qu’il pense… Je tente un léger sourire en espérant qu’il ne m’en veuille pas…
action:
HJ:
- Elle défincte les couteaux, s'en sert un peu comme des baguettes chinoises pour faire pince. - Elle met un peu de temps à sortir la balle. Elle réussit. - Elle active son don et réussi à refaire la blessure de @Nerissa al Khayzuran - Elle a un peu peur que @Lakshan Rahman lui en veuille de ne pas avoir fuit
BLAZE : god of all gods. CREDITS : . FACE : . DOLLARS : 11880 SACRIFICES : 3468 PORTRAIT : ANNEES : aussi vieux que le monde.
INTRIGUE + take off the mask - Sam 18 Aoû - 0:23
take off the mask
season 1 - episode two.
Alors que l'on croyait le jaguar oublié ; alors que l'on croyait les festivités reparties de plus belle, un événement vient à nouveau bouleverser la soirée. C'est un coup de feu, tiré sur @Nerissa al Khayzuran par @Aleksandr Beliakov, qui agite la foule. Si certains, comme @Rose Havel et @Lakshan Rahman, s'efforcent de prendre soin de la blessée, d'autres s'occupent de contenir son agresseur. Les interventions divines de @Annalisa Fjalarsdottir et @Aeron Torricelli ne font que pousser l'assassin en puissance dans ses retranchements et le concerné se transforme bientôt en ours. Tant pis pour la discrétion des dieux, exposés au regard des mortels comme @Iris Thornblood. Les efforts combinés de @Clarence Birdwhistell et @Annalisa Fjalarsdottir sont suffisants pour maintenir un temps l'animal dans une cage sensorielle et le couper de la foule. Mais il reste bien vivant aux yeux des invités, terrifiés par sa présence soudaine et par le coup de feu tiré quelques instants plus tôt. En une fraction de seconde, la panique se propage comme une traînée de poudre et les invités s'échappent par flot vers les jardins où, ils l'espèrent, ils pourront trouver refuge loin de la bête.
VINGT JUILLET 2018 — la nuova camorra organise son bal masquerade pour sceller la trêve entre panthéons; toute la ville est invitée, mais toute la ville n'accèdera pas à l'ensemble des pièces du manoir. » un coup de feu est tiré, suivi de près par la transformation en ours de l'un des invités. la panique se propage à vitesse grand v parmi la foule et tout le monde se précipite vers les portes menant aux jardins pour échapper à l'animal en furie. » les dieux ont ouvertement fait étalage de leurs capacités, se dévoilant aux yeux des mortels présents dans la salle.
LES DIX COMMANDEMENTS » pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre. » essayez d'intégrer au maximum les autres membres, n'oubliez pas que vous êtes tous masqués, petits coquins. » en participant à cette intrigue, vous acceptez de laisser en partie le sort de votre perso entre nos mains... promis, nous ne tuerons personne, c'est juré, mais vous êtes susceptibles de recevoir un mp du mdj à tout instant, et il vous faudra jouer le jeu (sinon c'est pas drôle) » amusez-vous
Cet homme est infect, c’est le pire rustre. Pourquoi se comporter de la sorte ? Pourquoi être aussi con ? Est-ce vraiment le moment de faire l’enfant ? J’ai envie de le baffer, oh d’ailleurs je ne m’en prive pas, il se prend une gifle et un coup de genou bien placé. Je me relève, je m’énerve un peu, je ne comprends rien à ce qu’il se passe, je me retrouve plongée ans l’apocalypse. Là, derrière moi, je vois des personnes avec des dons qui se battent. Des dieux je suppose. Je commence à me dire que Clarence a sans doute raison. Je me tourne après avoir répondu à @Aedan Tuireadh. Je sens ce qui va se passer. Le froid qui me glace jusqu’aux os. Je frissonne et je vous juste que je n’ai pas froid à ce moment-là, tout mon corps brouillonne. Je panique, parce que la suite ne va être agréable pour personne. Je me tourne vers @Aedan Tuireadh. « - Bouchez-vous les oreilles ! MAINTENANT ! » C’est pour son bien, il est près, le cri est trident. La mort m’envahit, je vois un spectre passer, hurler, furieux, heureux, je ne saurais dire s’il rage ou s’il est fier. Et alors je cris. Mon corps se contracte en deux, je tiens la tête pour ne pas défaillir. Il dure plusieurs secondes. Les vitres explosent… Je divague, ça s’arrête… Je suis vidée de toute énergie, je me retiens à un mur abîmé pour ne pas tomber. « - Quelqu’un est mort… juste à côté… »
action:
- Mendes est mort dans la pièce d'à côté - Iris hurle pour annoncer la mort sans contrôle ce cri. - Les vitres explosent dans la salle de réception.
Tenue: Petit tableau Pinterest pour l'occasion https://pin.it/twzzgy74twu6dd /!\ Iris est brune, pas blonde comme sur la photo.
L’ennui laisse place à une sensation étrange. De garde devant la voiture du fait d’une diablesse, Aedan patiente. Écoutant les histoires les plus sordides sur les membres de la Famille, il en rigole. Poussant légèrement une colère par moment, Aedan s’impose dans cette berline. Puis le chaos s’impose de lui-même. Paniqué, le géant sort de la voiture. Il se dirige, hésitant, vers le chaos. Il faut sauver la Famille qu’il se dit. Sa main tremble sur son portable, dans sa poche arrière et l’homme se débarrasse de sa veste, trop encombrante. Il respire fort, ne laisse que peu de place à sa colère. Les mots traversent son esprit, s’ancrent à son cerveau. Il aurait dû être là. Les lettres d’or s’impriment dans son cœur. Le poing se serre, et la colère s’intensifie. Et soudain, elle fracasse son épaule. Aucun heurt. Il la regarde, de haut. Son visage est imprimé dans son esprit. C’est la chieuse de la dernière fois. Son regard se dépose quelques secondes vers elle, alternant un œil paniqué vers les hostilités, vers le chaos. Il vide une cannette de bière. À défaut de l’eau, c’est pareil. Il vide le contenu, riant intérieurement, cachant péniblement son plaisir derrière un air tétanisé.
Aedan parle. Aedan pose mille questions. Ce n’est pas un bavard. Mais il a peur pour les siens. Il a déjà perdu une famille, il perdra pas celle-là. Son bras vient se rassurer en touchant son arme, mais il n’a pas sa batte sur lui. Dommage. Le Dagda aime la batte, son marteau divin protégeant les siens. Puis, ses questions trouvent une réponse unique alors qu’il est penché sur la terrible. Une claque. Probablement mérité. Il laisse faire. Il laisse passer. Il est trop préoccupé à penser à autre chose. Puis la douleur est vive. Surpris, Aedan recule de quelques pas, laissant tomber la cannette au sol dans un détonation métallique. Il la regarde avec rage. Si Aedan aime donner des coups, il aime en recevoir. Sa main tatillonne sa ceinture, puis les doigts crépitant avec la crosse de l’arme à feu. Puis elle regarde la salle de réception – après un nombre hallucinant de mots inutiles - . Les verbes sont terrifiants. Ils tétanisent le géant. Il recule d’un pas, alors qu’un filet de sang coule le long du visage de la brune. Aedan respire. Il a encore mal, la colère est à son apogée. Il respire fort, et le portable vibre. La main ripe vers la poche et Aedan regarde le correspondant. Une autre chieuse Le doigt tremble pour prendre l’appel. « Ramène ton cul fissa au Trianon, c’est la merde et on a besoin de soigneurs. MAGNE ! » Dix milles questions apparaissent. Pas le temps, elle a raccroché. Aedan n’attends pas, et il obéit. Pas le temps d’aider l’inconnue. Pas l’envie non plus.
Le cri est strident. Violent. Aedan se protège les oreilles péniblement. Les vitres explosent. Le géant met un genou à terre, et se retourne brutalement. L’arme dégainé, il la pointe sur cette créature. Qui l’aurait cru ? L’arme tendue, la gâchette le démange. Personne ne saurait murmure sa petite maléfique. Elle s’appuie sur le mur pour ne pas tomber. L’arme est braquée. L’envie est là, et pourtant quelque chose le retient. Peut-être est-ce l’appel, peut-être est-ce autre chose. Il baisse son arme, la range à la ceinture, dans son dos. Le cri, il connaît sa signification. Et sa famille est à l’intérieur. Il jette un regard, pense à l’appel. La main tremble, comme partiellement affecté par autre chose. Aedan hésite. Et Aedan n’hésite jamais. Il fait ce qu’il faut pour la famille. Tous les jours. Et aujourd’hui, il hésite.
« Casse toi. » murmure t-il, presque comme s’il avait un quelconque intérêt pour elle. Puis, sans se retourner, Aedan se dirige vers là où le chaos règne en maître. Il rejoint les siens.
Spoiler:
Aedan, armé, rejoint le trianon laissant Iris derrière. #notahero
Mairead, entre ses bras, entre la vie et la mort. La flamme vacille, il la sent se refroidir à mesure de ses pas. Alan reste grave, il évite les mouvements brusques, la tient tout contre lui et observe ce bandage de fortune déjà imbibé de sang à sa gorge. Ça aura ralenti le flux, mais ce n'est pas encore tout à fait ça. Alan garde la tête froide, malgré l'inquiétude, il sait qu'Aedan n'est pas loin,il sait qu'il va la sauver et après tout va redevenir comme avant entre eux, dans le royaume, même avec ces nouvelles tensions, elle sera là, elle continuera d'être Mairead, sa Belisama. Il repère @Aedan Tuireadh a l'entrée de la salle principale, lui fait un geste de venir. Le sol est trompé, c'est le chaos dans tout le domaine.
Alan pose le corps de Mairead sur une banquette épargnée de l'afflux d'eau, des petites tapes sur la joue de sa déesse, il la maintient éveillée « Reste là Mairead, c'est bientôt fini ». Alan retire le bandage de fortune, pour laisser libre champ à son collègue d'user de ses pouvoirs guérisseurs pour lui permettre de rester avec lui encore un peu plus longtemps. « C'est le bordel cette fête, quand est ce que ça a dégénéré? », ce qu'il veut savoir Alan, c'est qui a infligé cela à Mairead. Il prend la main de la jeune femme, instinctivement, et il attend, avec impatience, qu'elle lui revienne.
Les pattes qui s’abattent au sol le font vibrer doucement sous les pieds des invités. L’ours a besoin de sang et toutes ces cibles mouvantes ne font que l’appâter un peu plus. Il s’avance, donne un coup de patte par-ci, un coup de croc par là sans forcément atteindre la cible (NB : au bon vouloir des joueurs). Jusqu’à ce qu’un homme qu’il n’a pas réellement vu, @Clarence Birdwhistell n’utilise son don pour créer l’illusion. Rapidement, les cibles devant l’ours disparaissent comme si elles n’avaient été que le fruit de son imagination, le laissant bien embêté. Perplexe, gueule dorénavant fermée, la bête toise la salle qu’il pense déserte, calme opérant faussement dans ses oreilles. Il s’avance, renifle, cherche les proies vivantes qui s’agitaient juste avant, mais rien, il n’y a rien. Et bientôt il ne peut plus avancer, coincé derrière une barrière invisible formée par @Annalisa Fjalarsdottir qu’il ne perçoit pas, comme le reste des cibles mouvantes. Il ne comprend pas, cherche à contourner mais se heurte à nouveau à un mur invisible et grogne, s’agace, pousse un nouveau rugissement à hérisser les poils de certains. Rien n’y fait. Sans doute la cage bouge-t-elle de quelques pouces mais l’animal n’a aucun moyen de le savoir. Il s’énerve encore durant de longues secondes jusqu’à ce que les murs ne paraissent s’écrouler. Là il se met à courir vers il ne sait quelle direction, telle une boule de poils dangereuse, même les vitres qui explosent à cause d’@Iris Thornblood, il ne les entend pas. Rapidement, c’est le sol sous les pattes qui devient mou, le laisse tomber dans les abysses jusqu’au cou et il ne peut plus rien faire l’ours hormis grogner et baver comme un diable. Les potentielles victimes s’échappent au jardin et il continue de se débattre pendant plusieurs minutes avant de capituler, Aleksandr s’épuise de la transformation et reprend petit à petit forme humaine. Lorsque ses cheveux ébourriffés et son corps paraissant frêle dans le trou sont de nouveaux visibles, il souffle quelques instants, papillonnes des yeux et reprend contenance en se disant qu’il a une faim de loup. Nu comme un vers, il s’échappe du sol, inspecte les environs qui se vident et file en direction d’une des tentures en évitant au possible les morceaux de verre. Puis, il arrache l’un des rideaux et s’enroule dedans comme s’il sortait d’une vulgaire douche. Il attrape au passage un plateau de petits fours, récupère son arme à feu et s’éclipse de cette manière du manoir en croquant dans un amuse-gueule au fromage, ne se souvenant même plus pourquoi il s’était transformé ni même pourquoi il a tiré dans l’épaule de @Nerissa Al Khayzuran. Un vraie régal. « Mes compliments au chef. » qu’il lâche à l’attention d’il ne saurait dire quelle statue traînant à la sortie de l’Eden Manor, et il disparait dans la nuit noire sans se soucier des cris alentours.
Résumé:
- Grâce à l'illusion de @Clarence Birdwhistell, l'ours ne sent plus, ni ne voit, ni n'entend les victimes potentielles. Il erre comme une âme en peine avant qu'@"Annalisa Falajrsdottir" n'élève une cage autour de lui qu'il ne voit pas. - S'énerve longtemps contre la cage avant que celle-ci ne disparaisse et qu'il ne s'affaisse dans le sol jusqu'au cou. - Pris au piège, il finit par sortir de l'illusion au départ de @Clarence Birdwhistell et @"Annalisa Falajrsdottir" et redevient lui-même. - Sort du trou nu comme un vers, attrape un rideau qu'il enroule autour de lui, pique des petits fours et se tire du manoir.
CLAP DE FIN POUR ALEKS. Bonne continuation à tous.
Difficile de vanter les mérites de cette journée. Pointer son arme contre une chieuse qui le méritait aura été le seul point qui rassura Aedan. Celui-ci ne craignait pas pour sa vie, voilà un moment qu’il errait sans but. Œuvrant simplement pour les siens parce qu’il sentait que c’était la chose à faire, Aedan n’avait de rêve. Un point qui le pesait de plus en plus. Et ce soir, il avait une seule crainte : perdre la seule poutre qui maintenait son existence en place. Et en marchant, inquiet, vers cet avenir morose, le géant pensait à la raison qui l’avait amené, lui l’homme sans cœur, à ne pas presser la détente. Il s’en voulait presque de ne pas avoir tiré, de ne pas avoir pu prouver à cette satanée vie qu’il était plus fort qu’elle.. Puis, la pensée s’ôta d’elle-même de son esprit. Il approcha, sans vraiment comprendre ce qu’il se passait, de Mairead et Alan. Elle avait la gorge en sang, lui essayait de la maintenir consciente. Aedan s’agenouilla auprès d’elle alors qu’il défaisait le bandage. Aedan ferma les yeux et apposa sa main sur la blessure, respirant pour se concentrer.
« Qu’est-ce qui se passe là-bas ? » Aedan chercha à amener Alan à parler d’autre chose, comme si c’était nécessaire. Pendant ce temps, sa main réchauffait la blessure. Il sentait bien la chaleur émaner de son pouvoir. Il pouvait faire quelque chose d’utile, au moins malgré la colère qu’il avait pour son don ridicule. Aedan était un guerrier, et il avait toujours trouvé sa capacité ridicule et inadéquate pour son caractère printanier. Une fois qu’il pu faire ce qu’il avait à faire, il enjoignit quelque conseils. « Elle va rester faiblarde, vaut mieux que tu l’amènes ailleurs.. Je peux rien faire de plus. Où sont les autres ? »
Aedan attendit les réponses d’Alan, et pressé, se rendit aux secours des autres.
Spoiler:
Aedan soigne Mairead, et va voir si les autres ont pas besoin de son aide.
Qu'est ce qu'il se passe ? « J'sais pas, ça a l'air d'être la merde un peu partout » Il répond, un peu blasé, parce que Mairead est au plus profond et qu'il a senti sa vie quitter ce corps. Trop loin, trop grave, la situation est telle que l'on doit compter les morts déjà par dizaines. Alan n'a rien, il est en forme, il a raté tout ce cirque parce qu'il est déjà en convalescence. Mais quand il voit la jeune femme dans cet état, il s'en veut de ne pas avoir été là pour la protéger. Il observe le don d'Aedan refermer la plaie, elle va vivre bien sûr, elle n'a pas le droit de s'en aller de cette manière de toute façon. Il pense même à l'emmener loin d'Arcadia, qu'ils s'enfuient tous les deux, qu'ils disent merde au royaume, merde aux dieux. Blasé au plus profond de son être, Alan rassure Mairead en glissant ses mains sur ses cheveux, elle va rester faible, qu'il annonce, Alan hoche la tête et comprend qu'il vaut mieux pour eux qu'il s'en aillent avant de faire des morts inutiles. Elle est là, Mairead, elle est toujours là, Alan lui adresse un regard doux, sans doute le seul qu'elle lui verra.
« Va dans le jardin, Ned était dans un piteux état et je pense qu'il y a d'autres blessés à soigner » Alan tend la main à Aedan, une poignée en guise de remerciement, Alan est très peu porté sur les démonstrations de reconnaissances, il le lui pardonnera sans doute. Il le laisse aller, lui souhaite bonne chance, une dernière fois. Puis il glisse un bras sous les genoux de Mairead, un dans le bas de son dos et la soulève, le moment est venu de partir.
Je pousse ce cri. Celui qui déchire mes poumons, mes entrailles, il en devient presque douloureux. Je reprends mon souffle. J’entends alors @Aedan Tuireadh me dire de partir. Ce n’est pas vraiment de façon très amicale, mais je ne vais pas partir, j’en suis incapable. C’était mon but il y a dix minutes mais traverser ce bordel seule, je ne suis même pas sûre d’être capable de rester vivante. Quand je vois que je me suis étalée par terre déjà… alors j’avoue que ce n’est pas envisageable. Je décide de le suivre. Je reste quelques mètres derrière lui. Je sais qu’il doit avoir à faire. J’ai compris qu’il était un dieu, je crois qu’il n’y a que cela autour de moi alors il va falloir que je fasse avec ce soir, je n’ai pas le choix. J’inspire et je prends sur moi, une migraine qui me sert la tête. J’avance derrière lui. Je le vois alors aider deux personnes. La victime semble avoir été quasiment égorgée. Je grimace, je ne suis pas une grande fan du sang. J’ai un peu envie de vomir. Je prends sur moi. J’entends l’homme qui tient la victime dire qu’il faut aller dans les jardins. C’était la direction que je prenais avant de suivre Aedan. Alors que l’homme qui tient une femme s’en va, je constate que la blessure qu’elle avait semble avoir été guérie. Encore une fois c’est plus fort que moi, je découvre des choses totalement invraisemblables. Je me tourne vers le celte. « - C’est vous qui avez fait cela ? Sa gorge ? » Je sens qu’il ne va pas être ravie de ma présence, le message avait été relativement clair… et pourtant, je le suis toujours.
action:
-Après son cri, Iris rattrape @Aedan Tuireadh parce qu'elle flippe un peu de se retrouver toute seule. Elle reste très surprise de le voir guérir une grave blessure.
Tenue: Petit tableau Pinterest pour l'occasion https://pin.it/twzzgy74twu6dd /!\ Iris est brune, pas blonde comme sur la photo.
La main était bien chaude. Presque chaleureuse. Les yeux avaient refusé de se clore, probablement par peur de cette soudaine accalmie. Les carreaux avaient été brisé par la rage d’un cri déchirant le voile de la mort. Le mystère était sauf. Elle était une banshee, et Aedan ne lui donna aucune forme de respect. Il la laissa en vie, il ne l’assomma pas et ne l’ignora pas. C’était une forme de clémence pour le colosse. La colère et la peur l’habitaient, et certains proches auraient pu s’en apercevoir. Mais Aedan ne donna rigueur aux autres membres de faire un commentaire. Sa main chaleureuse soigna la blessée, et le géant n’interrogea pas son compagnon pour connaître les prémisses de la situation. Seul les vies qu’il pourrait sauver l’intéressa sur le moment, malgré une légère inquiétude.
Et en effet, alors qu’il prodiguait des soins, elle s’était faufilée dans son dos ; haranguant sa méthode. La peur laissa place à une colère sourde. Un froncement de sourcil roux témoigna de l’activité du Dadga. Il en avait marre d’elle, et lorsque les deux compères disparurent dans l’ombre de l’horizon, il tourna la tête vers elle alors qu’il avait encore un genou à terre. Dans cette configuration, elle était plus grande que lui malgré sa modeste taille. Silencieux, Aedan la dévisageait. Pour la première fois, il trouva en elle un soupçon de beauté rapidement exorcicé par l’énervement du Dieu à la savoir encore dans ses pattes comme si elle s’était donné la divine mission de casser ses pieds.
Soudainement, Aedan craqua. Se relevant brutalement, sa main vînt saisir son cou pour l’amener avec violence directement contre le mur, la maintenant à savante distance pour éviter un autre coup de pied mal placé qui mettrait encore en péril les héritiers de la famille Tuireadh. Peut-être elle-même le regretterait un jour. Dame Destinée est si chaotique parfois. Sa main maintenant la jeune femme à distance, Aedan s’engagea dans un simple « La ferme » en prévision d’une multitude de plainte. Le regard d’Aedan, concentré, s’était plongée dans le sien, et la pierre de son cœur s’en fissura presque. Sa main libre vînt se poser doucement sur le front. La délicatesse, c’était rare chez Aedan ; et seuls certains élus avaient le droit à ce traitement de faveur. A croire que cette chieuse comptait plus que prévu. L’instant probablement. La main chaleureuse se posa sur le front en sang de la jeune femme, et s’évertua à stopper le léger filet de sang qui coulait depuis quelques instants. La douce main se chargea de prodiguer un soin léger certes, mais efficace. Le géant n’expliquait pas son action, et son impulsivité -qu’il pensait avoir corrigé quelques années auparavant- venait d’affecter le géant. « Silence ». répéta t’il. Sa main se desserra de son cou comme s’il pensait ne plus avoir besoin d’une emprise brutale sur elle. Le thaumaturge laissa sa main continuer à prodiguer des soins, malgré l’absence de blessure grave. Peut-être y prenait-il un plaisir insoupçonné ! Puis, fatalement, il recula d’un pas.. laissant son action se terminer dans un glas silencieux. Pauvre accalmie. Et maintenant, il devait accomplir la tâche la plus évidente : sauver les siens. Mais devait-il, en premier lieu, se charger de mettre en sécurité cette crieuse ? La question le tarauda quelques instants.
Alors avec vigueur, Aedan la congédia : « Maintenant, ouste ! » . Et dire qu’ils osent dirent que le romantisme est mort..
Spoiler:
1. Aedan soigne aussi Iris (+ début d’un petit quelque chose) 2. Aedan se casse dans les jardins.