INTRIGUE + take off the mask

Invité

Who the f are these people?

Take off the mask

Destiny (@Damariss D. Noble) n’avait pas l’air de vouloir lui parler, mais bon, what else is knew ? Archer n’abandonnerait pas si facilement et il pouvait sentir que les occasions ne manqueraient pas.
Il s’apprêtait à lui répondre avec tout d’autant d’hypocrisie qu’elle l’avait fait qu’il était un plaisir de la servir lorsqu’un bruit retentit à sa gauche. Il put discerner au milieu de la cohue un jaguar ? Okayyy il n’était pas un zoologue de talent mais il était quand même assez certain qu’Arcadia n’abritait pas une population de jaguar, et certainement pas dans les bals huppés.
Le temps de se retourner, Destiny (@Damariss D. Noble) avait fui la scène, comme à son habitude. il pouvait la voir se faufiler parmi les gens. La suivre, regarder le jaguar (hey c’est pas tous les jours qu’on a une visite du zoo gratuitement), faire autre chose ? Hésitation, hésitation.
Après quelques minutes de réflexion intense qui firent presque griller son cerveau, il opta finalement de rester tel qu’il était et d’assumer son rôle de serveur. Est-ce que le personnel était censé aider les gens dans ce genre de situations ? Sans doute.
Il se rapprocha lentement du centre de la pièce, son plateau toujours en main, il était un serveur après tout. En passant, il put apercevoir un homme portant un masque assez … particulier (@Leif Nyström) dont l’aura lui fit tourner la tête violement en sa direction. Il ressentait quelque chose chez lui, quelque chose d’étrange, une connexion inexplicable. Alors qu’il était sur le point de se diriger vers cet homme vêtu de vert, il fut bousculé par une silhouette qui courrait sans doute vers la sortie. Cette altercation lui donna sa deuxième douche de champagne de la soirée, jamais deux sans trois, right ? Son plateau et son contenu était également tombés par terre, explosant en mille morceaux. Il se demanda combien d’années de malheur cela pouvait représenter.
Il pouvait entendre les discussions des invités à ses côtés, alors qu’il était accroupi par terre en ramassant le verre brisé, débattant sur la manière de réglé ce problème poilu. Notamment l’idée du compagnon de Destiny, (@Alejandro Flores), qui proposait visiblement de sacrifier quelqu’un.

« 他妈的鸟 » , Archie laissa échapper la vulgarité beaucoup plus fort qu’il ne l’avait voulu, alors qu’il fut bousculé pour la troisième fois, ainsi causant le fragment de verre qu’il tenait de pénétrer la chair de sa main, provoquant une douleur vive ainsi qu’un flot de liquide carmin. Il pouvait sentir les regards des invités se tourner vers lui, choqué par les sonorités étrangères du mandarin, les yeux s’écarquillant de bonheur à la vue du sang.

Well, guess he was finally going to die tonight.

Spoiler:

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AVENGEDINCHAINS

Invité

take off the mask

season one, episode two

Pique après pique, sa soeur @Lyra al Khayzuran n'améliore pas son humeur grincheuse. « Tout t’emmerde dernièrement. Tu devrais baiser un coup. » Les grommellements redoublent - parce que c'était exactement ce qui l'avait mise dans cette situation. Un petit dérapage de rien du tout, et elle était colonisée par Alien next gen. « Je sais. C’est rarement innocent. La Nuova parade. Mais ce rassemblement… J’sais pas. J’sais pas si ça annonce le meilleur ou le pire. » Elle plisse le nez, hoche la tête en signe d'agrément. Elles se comprennent, les deux soeurs. Elles se méfient de ce qui paraît trop beau. Probablement une leçon enseignée par leur père. Tout ce qui brille n'est pas or.
Rien ne l'était jamais.
Elle voit sa tentative d'esquive de Satan en personne (@Saturno Bellandi) tomber à l'eau, et lève les yeux au ciel. Parce que jamais, jamais elle ne comprendrait l'attraction de sa soeur pour ce sale type. « T’es malade ? » La voix de sa soeur, qui l'arrache à ses plans d'évasion, et elle hausse un sourcil - avant de comprendre en voyant le champagne. « En temps normal elle serait déjà vide. Bois le, tu vas en avoir besoin. » A croire que Lyra faisait exprès. Insupportable. Mais elle refuse de boire le verre, la fille de l'eau, et elle refuse d'annoncer la nouvelle comme ça. Et le verre qui reste dans ses mains, trop rempli, encore. Mais des yeux se posent sur une plante verte, et alors que Lyra est trop absorbée par son consigliere, elle s'empresse de vider le vin mousseux dans la terre sèche. « J’imagine que t’as amené ta plante verte transformée en baleineau ? » La pique ne lui est pas destinée, et pourtant, elle se renfrogne et grommelle un peu plus. Solidarité baleineau, probablement - et elle recommence à tirer nerveusement sur le tissu de sa robe.
Avant d'être interrompue par un homme masqué (@Alfonso Brazzi) qu'elle ne peut que reconnaître, et c'est un sourire sincère qui s'étire sur ses lèvres alors que le consigliere embrasse ses doigts. « Splendide, pour ne pas changer » Et elle hausse un sourcil amusé, esquisse un sourire enjôleur. 'Et toujours aussi charmeur.' Il avait toujours été un homme de goût, l'incarnation de l'Italie que Saturno ne serait jamais, à ses yeux.
Mais elle frissonne, bientôt - comme un pressentiment, comme un écho, et elle lève les yeux de l'italien, pour croiser le regard d'une vieille connaissance (@Aeron Torricelli), au travers de la foule. Un bref sourire, un hochement de la tête, et elle salue celui qui avait été son collègue - et un peu plus, sans jamais avoir sauté le pas - avant qu'il ne démissionne. Et qu'elle reste. Un écho du passé qu'elle était surprise de revoir là. Et pas spécialement mécontente. La soirée ne serait que plus intéressante, probablement.
Ses yeux glissent dans la foule et tombent sur @Éamonn McNamara, trop absorbé par la contemplation de sa gorge. Mains posées sur les hanches, elle se met à tapoter du pied avec mécontentement. Pas ici, McNamara. Un peu de tenue.
Et trop occupée à le fusiller du regard, elle ne remarque pas, tout d'abord, l'immense félin (@Ganya Rohais) qui s'est invité dans la salle de réception. Et ne peut plus ignorer l'agitation plus longtemps. Stupéfaite, elle manque d'en laisser tomber son verre vide, et glisse un regard en direction d'Alfonso. 'Dis-moi que c'est une de tes idées. Une animation. Ou que tu voulais m'offrir un manteau.' Elle n'y croit pas vraiment, au regard du chaos. Elle voit toutes les tentatives, tous les échecs. Et elle ne réfléchit pas, une fois de plus. Elle écarte légèrement sa soeur de Saturno, et lui murmure à l'oreille des mots qu'elle ne prend même pas le temps de peser. 'A mon signal, noir complet, Croft. Je sais que tu aimes ça.' Petite révérence à Alfonso, Saturno et sa soeur, et un sourire charmant. 'Pardonnez-moi. J'ai un chat à apprivoiser.'
Elle se place devant la porte d'entrée, qu'elle ouvre en grand, accès direct sur les jardins, et accroche le regard de sa soeur. Maintenant, Lyra. L'obscurité tombe, la robe s'illumine, et elle ne s'attarde pas pour observer l'effet sur le gros félin. Elle ne tenait pas à servir de Whiskas grand format. Alors elle relève ses jupes, court vers les jardins, petit point lumineux, et ne s'arrête que lorsqu'elle est assez loin de l'entrée. Et d'un geste, c'est tout le système d'arrosage qui lui répond, pour faire fuir le jaguar, encore un peu plus loin.

(c) DΛNDELION

Spoiler:

**The Third Eye**

take off the mask

season 1 - episode two.

La trêve, célébrée dans le champagne et la musique. Ils se mélangent, tous, loin du sang et des omertas. Et pourtant, les noyaux subsistent. Sous les masques et le luxe étincelant, une faction reste une faction. Le Royaume fort de son nombre et de l'étroitesse de ses liens. Les Enfants Terribles, famille liée dans le sang de leurs ennemis. Les petits tensions que l'on ne peut jamais effacer, incident après incident. Elles n'épargnent personne, les tensions - des sangs chauds de la calavera à la neutralité des sans-faction en passant par les sauvages sujets du Royaume qui s'entredéchirent. Malgré les apparences, malgré l'entrée simultanée de deux reines.
Paix ou non, Arcadia reste la ville des gangs, et le pouvoir s'y paie dans le sang.
Masque ou non, nul ne peut changer qui il est véritablement.
La vraie nature ressort toujours. L'animal ressort toujours. C'est un nahual rattrapé par son identité qui est entré dans la salle bondée, un nahual qui a semé l'agitation. Et ils sont nombreux, ces êtres qui se sont postés face à la bête sans raison apparente. Nombreux, ces êtres divins manipulant la réalité pour éloigner le fauve. Et plus nombreux encore, les mortels innocents qui s'interrogent face à ces mondains en tenues élégantes qui s'improvisent dresseurs d'un soir. Les questions se soulèvent, sans réponse. Elles sont un instant oubliées dans l'agitation du moment, les interrogations, mais combien de temps avant que les mortels n'y repensent et se questionnent?
Des blessés, déjà, la soirée marquée dans le sang des braves qui s'opposent à la bête.
Jusqu'à ce que le félin prenne la fuite vers les jardins, attiré par la lueur de mille diodes. Plus tard, la Nuova prétendra qu'il ne s'agissait que d'une vague animation, plaisanterie pour divertir ses invités, et tous oublieront l'immense chat qui les avait effrayés, un instant. On noie de nouveau la fête dans l'alcool et le luxe, alors que se détendent les convives.
On ne remarquera pas les regards échangés, les cinq têtes couronnées qui communiquent sans émettre le moindre mot - cette soirée n'est pas qu'une trêve, c'est leur vengeance. On ne les remarquera pas quitter discrètement la salle de réception, suivis de leurs courtisans les plus fidèles. On ne remarquera que le bal des domestiques et l'ouverture des portes du manoir, invitation à découvrir le bâtiment et ses merveilles sans nom. Mortels, créatures et dieux, tous égaux dans la splendeur des lieux, tous auréolés de la beauté de la fresque immense au plafond, représentation plus qu'appropriée des dieux et titans jaillissant du néant, comme une communion entre art et réalité.

VINGT JUILLET 2018 — la nuova camorra organise son bal masquerade pour sceller la trêve entre panthéons; toute la ville est invitée, mais toute la ville n'accèdera pas à l'ensemble des pièces du manoir.
» l'incident du jaguar, bien qu'ayant secoué les invités, a été éloigné vers les jardins et partiellement oublié, comme l'utilisation ouverte des pouvoirs des dieux
» les chefs de clans ont quitté la pièce en compagnie de quelques élus qu'ils ont choisi et accèdent au petit trianon dans les jardins.
» les salles sont désormais ouvertes. n'hésitez pas à y rp et chercher des indices... et même ici, dans la salle de bal :smirk:

et n'hésitez pas à aller dans les jardins jouer à chat avec ganya :smirk:

LES DIX COMMANDEMENTS
» pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre (nb: privilégiez les actions 'politiques' dans le résumé)
» essayez d'intégrer au maximum les autres membres, n'oubliez pas que vous êtes tous masqués, petits coquins.
» en participant à cette intrigue, vous acceptez de laisser en partie le sort de votre perso entre nos mains... promis, nous ne tuerons personne, c'est juré, mais vous êtes susceptibles de recevoir un mp du mdj à tout instant, et il vous faudra jouer le jeu :smirk:

(sinon c'est pas drôle)
» amusez-vous :smirk:

Invité

take off the mask

season 1 - episode two.

Pour la soirée, Savannah n’a pas lésiné sur les efforts. Sa peau brune est presque entièrement recouverte par le tissu carmin de son costume. De l’or et des pierres semi-précieuses débordent de son décolleté et lui couvrent les doigts. Son masque, taillé dans le bois, lui cache entièrement le visage. Malgré ses efforts pour respecter le thème de la soirée, Savannah reste facilement identifiable ; le masque trahi son attachement aux traditions de son clan, le nombre important de bijoux qui ornent son cou et ses doigts rappellent son goût pour l’ostentation.

La soirée bat son plein depuis plusieurs heures lorsque les enfants de l’île arrivent enfin aux abords de la bâtisse. Une dernière fois, la main part fouiller l’intérieur de la veste ; les couteaux sont toujours là, et bien accessibles.

La mère mène le groupe, la mambo (@Ashara al Kathlan) est à sa droite pendant que leur éclaireur (@Hakeem Zakaria) les suit de près. A travers les fentes qui lui permettent de voir, Savannah admire la grande pièce. La richesse est suspendue au plafond, tapisse les murs et habille les corps qui se meuvent. Derrière le masque, les pupilles sont flattées. Elles remarquent aussi quelques visages ou silhouettes familières, et rapidement, la foule qui s’agite et panique. Un fauve s’est frayé un chemin parmi les invités pour les amuser. Ou les terrifier. La situation semble critique et Savannah décide de ne pas y prendre part. D’un geste gracieux, la mère propose son bras à Ashara pour l’éloigner du chaos et la rapprocher des cocktails et du champagne. « Ces gens n’ont aucun goût pour la fête. »

Les portes d’entrées sont grandes ouvertes et l’obscurité est tombée. Une femme, dans sa robe étincelante, se tient dans l’encadrement, prête à fuir vers les jardins. Le félin disparait avec elle. Rapidement, la lumière revient. Les invités se rassurent. La situation a été maitrisée. La musique couvre les hypothèses des plus méfiants et les serveurs redoublent d’efforts pour inciter les invités à se détendre en consommant plus d’alcool.

Ses billes inquisitrices suivent les chefs de clans et la mère devine l’invitation.

Spoiler:

Invité

Je suis une petite fille. Ainsi ai-je l'impression d'être parfaitement invisible aux yeux des adultes. Sammy (@Samuel Harvey) me fustige, Fantomas (@Joaquin Costilla) me rabroue et j'assiste, impuissante, à un défilement de masques qui se décident enfin à prendre la situation en main. La bête gronde, sa queue fouette l'air et finalement, par une pirouette digne des plus belles pièces de théâtre, s'évade par une fenêtre, coté jardin.

Fort bien ! Nous irons coté cour !

Ramassant préstemment mon masque de tissus (recyclage en bandage prévu dans 5...4...3....) je me glisse sous l'aisselle de Sammy afin de l'aider à marcher. Je tapote dans le dos de l'homme à forte carrure, au costume bleu (@Éamonn McNamara).

- Pourriez-vous nous frayer un chemin vers un endroit plus calme, s'il vous plait ?

Et de nous mettre en marche vers une des portes qui vient miraculeusement de s'ouvrir (---->Direction la Bibliothèque )

Résumé:

Invité

le monde est un théâtre d’ombres,
un bal masqué, une nuit de carnaval

Les verres sont apportés avec diligence, il s'en saisit et vérifie leur température, qui le satisfait. Regard au badge du serveur. Roberto. Eh bien, pour la façade, il profère un… « Merci Roberto. » Puis il s'en va trouver une ou deux belles femmes à courtiser, à qui offrir l'alcool et un sourire. Il continuerait bien son petit manège s'il n'avait pas aperçu une jolie blonde.

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Du brouhaha. Une agitation qu'il ne comprend pas, en revenant dans la salle principale. Les gens ne forment plus que des petits paquets de corps, comme si quelque chose les menaçait. Pas le temps de reconnaître le moindre masque, voilà la pièce plongée dans une obscurité totale. Il arrache son masque et serre les poings. « Bordel, qui a éteint les lumières ? » Que l'ingénieur prépare son carton.

Et puis ça brille. Une robe déchire la nuit, véritable néon féérique. A sa suite, des bruits on ne peut plus... animaux. Mais qui a-t-on invité ? Alcide a les yeux rivés sur la lampe de poche ambulante. Mais qu'est-ce qu'elle fabrique ? Une fois la veilleuse aux jardins, la lumière revient. Les exclamations s'atténuent et le don relâche ses poings. Soulagé. Petit flash d'un certain soir, dans un certain bateau, en compagnie d'une certaine Jordanienne. Petit flash désagréable.

Laissant son appréhension de côté, il parvient à reconnaître ses acolytes. Le signal est muet : un regard et c'est plié. Néanmoins, celui de @Saturno Bellandi s'accroche au sien. Froncement de sourcils de l'aîné. Interdiction de tout faire capoter. Il l'observe tout de même du coin de l'oeil tandis qu'il se dirige vers le lieu de RDV.

Résumé:

Invité

take off the mask

L'épouse abandonnée, un verre attrapé à la volée, le roi parcours la salle à la recherche de sa muse. Au milieu de la foule, il ne lui faut pas longtemps pour repérer l'apparition. @Lyra al Khayzuran, aux côtés de la boule disco qu'est @Nerissa al Khayzuran, illumine pourtant la salle de sa présence. En quelques enjambées, les deux amants se retrouvent et la belle glisse un baiser sur sa machoire glabre, tandis qu'il enlace sa taille fine. Aucune comparaison possible avec Nicola. « J’imagine que t’as amené ta plante verte transformée en baleineau ? » Il se renfrogne à l'évocation de son épouse mais est contraint de concéder ce point à la jordanienne. « Je ne pouvais pas la laisser à la maison, pas alors que toute la ville est réunie pour célébrer la capture de ce dégénéré. » Jetant un coup d'oeil à l'aînée al Khayzuran, l'italien ôte son masque et vole un baiser à la cadette. Pure provocation destinée à attiser l'hostilité de Nerissa. Le sourire narquois qu'il montre ensuite ne peut que plaire à Lyra, qui n'aime rien tant que s'afficher avec lui. Sa prise sur sa taille se resserre et il porte à ses lèvres le verre de whisky, qu'il avale d'une traite. « Je sens que la soirée va être longue, j'espère qu'il y aura de l'animation. Sinon autant rentrer tout de suite. » Le regard appuyé qu'il adresse à Lyra veut tout dire. Ils seraient mieux chez lui, emmêlés dans les draps de son lit.

Ses prières semblent pourtant entendues des dieux, car un rugissement animal déchire la nuit et attire son attention. Il n'a cependant pas le temps de réagir car déjà, Nerissa attire Lyra et s'éclipse, sa soeur dans son sillage. Très rapidement l'obscurité se fait, transpercée par la robe rayonnante de l'aînée. Elle s'éloigne vers les jardins et peu à peu le calme revient sur la salle de bal, alors que l'animal quitte la scène. La lumière se fait de nouveau et il cherche des yeux la reine de la nuit. Mais c'est le regard de son frère qu'il croise. Le message est clair, l'invitation refusée ; pourtant le cadet ne se plie pas aux règles du don. Il rabat son masque et se glisse à travers la foule, direction le petit trianon. Lyra lui pardonnera l'abandon. Et si ce n'est pas le cas, il saura calmer son ire.

Spoiler:

**Siobhán Kearney**

take off the mask.

sujet commun.

« Ca, c’était le signal de notre départ. On met les bouts, madame ». Ca, ce n’est surtout pas la poigne qu’elle connaît, et la divine se raidit alors qu’elle s’apprêtait à contester le geste. L’ire se mue rapidement en interrogation, dont la réponse suit aussitôt ; « Il se passe quelque chose de pas net ». Et cette proximité soudaine entre elle et Rawne qui les a tous les deux rejoints, elle sait qu’elle n’a rien d'anodin. Elle en connaît suffisamment sur le pouvoir du celte et sa portée pour lui faire pleinement confiance. « Il y a un incident en cours. Pas de blessés, mais beaucoup de peur et d’incompréhension. Ca va dégénérer ». Son regard fend la foule à la recherche d’un indice sur le drame à venir. Et malgré ses talons, les silhouettes alignées devant eux occupent beaucoup trop d’espace pour discerner les signes ou même l’agitation. « Tu l’aimes, alors tu m’aides, ok ? » L’évidence formulée entre les lippes américaines attire l’attention du couple et celui de l’herboriste dévie sur les convives alentours. L’indiscrétion dont il vient de faire preuve lui sera reprochée plus tard.

« Mais qu’est-ce que... ? » Elle n’a pas le temps d’achever sa phrase que l’amant l’empoigne fermement pour l’attirer vers la sortie, le militaire en escorte. Un rugissement (vraiment ?) tonitruant rompt le brouhaha ambiant quand le trio s’approche de l’alcôve et de la porte menant aux jardins. Le cœur de l’herboriste rate un battement et sous l’effet de la surprise, elle en retire son masque devenu envahissant. Le baiser déposé sur son front marque la fin de l’interlude avec le Duc (@Éamonn McNamara) qu’elle regarde s’échapper. L’impulsion lui dicte de le suivre mais son poignet est agrippé, et sa carcasse légère résolument maintenue vers l’arrière. Le garde du corps justifie son salaire, et si l’impuissance est insupportable, elle finit par se résigner.

Le noir qui plonge les convives dans le doute et la peur voit soudain filer une étoile que la foule écartée lui laisse finalement l’occasion de suivre du regard. « Il est sorti dans les jardins ! » L’attention générale est portée sur le félin que l’astuce a fait fuir à l’opposé. Et sans trop réfléchir, la divine qui connaît son domaine échappe à l’attention du Dieu Guerrier (@Torben Rawne), jetée sur la porte vitrée qu’elle ouvre violemment pour décamper à son tour.
Si l’animal est toujours en liberté, peut-être saura-t-elle se rendre utile dans ce contexte. Sa détermination est-elle que Rawne doit bien la ressentir ; il n’est pas de meilleure assurance pour sa sécurité que la voir évoluer dans son élément.

Spoiler:

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INTRIGUE

hail to the masquerade

Il est tranquillement en train de siroter sa bière malgré le bordel environnant lorsque les lumières s’éteignent d’un seul coup et qu’une robe volante se met à luire. Pour le coup, il se dit que l’animation est digne de cette soirée de guindés : rien de plus que de la poudre aux yeux, et ne croit que peu à l’intervention animale de @Ganya Rohais qu’il prend pour un effet 3D à l’image de la robe volante illuminée. Le félin considéré comme faux hors du champ de vision des convives affolés, la lumière se rallume comme si de rien était et Maksim se tourne vers celui à qui il a lancé une invitation pour ne pas mourir d’ennui. Les choses auraient pu en rester ainsi si le verre d’@Aksel Beliakov ne se reposait pas subitement sur le bar, soudainement délaissés, mots glissés à son oreille qui le font voir rouge. Fronçant les sourcils, le blond dévisage derrière son masque le visage de celui qui est camouflé sous le renard et ne lui adresse que quelques mots : « T’es pas sérieux ? ». Si, il l’est. Une chance que Fraser ignore qu’il s’agisse d’un ordre de leur boss suprême @Oksana Aleksandrova sinon il aurait été capable de se mettre dans de nouveaux ennuis, lui et sa langue trop franche. Oksana le sait, il ne lui a jamais caché sa franchise, gamin des rues qu’on a recruté et qui est là depuis plus d’une dizaine d’années. Des années au service de cette chère Bratva en s’exécutant toujours mais ne se cachant juste pas de donner son avis.

Observant alors Aksel partir, Maksim rumine dans sa bière, supporte encore quelques instants la musique pourrie et les airs guindés de ces élégants costumés avant de prendre la direction des jardins. De l’air, il a juste besoin d’air pour conserver son calme alors que les nuages gris s’amassent probablement déjà au-dessus du manoir sans qu’il n’en ait le réel contrôle.

Affaire à suivre dans les jardins…

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AVENGEDINCHAINS

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INTRIGUE

masquerade time

Bien sûr qu'elle était belle. Une beauté éclatante, dans un monde snobinard. Vraiment, cette soirée ne méritait pas sa présence. Pourtant le plaisir de croiser Julius Gates (@Julius Gates) était réel et sincère. Dante (@Dante Amadori) était là, et il fallait bien avouer que son costume était immanquable. Pandora n'était pas superficielle, mais elle avait toujours un moment de jugement dans le regard. « Le monde est petit, fort heureusement Dante sait sortir de la masse informe et ennuyante avec ses costumes riches en coloris. » Oui, c'était un compliment sans en être un. Pandora n'aimait pas afficher ses affinités quand la mafia était dans le coin. Elle se penche alors pour faire la bise à Dante de façon totalement naturelle, alors que l'homme mature offrait deux coupes. Elle attrapa cette dernière avec un petit sourire en coin. La situation était étrange, mais intéressante. Julius vanta les qualités de Dante, et elle, affichait un immense sourire sous son masque. Il était donc lié aux affaires de la Nuova ? Elle mima la surprise, sans pouvoir réellement lui faire des reproches, puisqu'il ne pouvait pas savoir la vérité. Le geste paternel fut perturbant, et finalement elle réalisa que venir à cette soirée était définitivement une idée de merde. « Un truc tout bête dans un cinéma en plein air, c'était une diffusion sur les docks... » La phrase ne connaitra jamais de fin, interrompu par un individu visiblement avec deux pieds gauches (@Cael Hoffman). Un moment où comme une lâche la demoiselle effectua un pas en arrière pour ne pas tomber depuis ses talons, préférant admirer la scène comme une dame : de loin. L'inconnu s'excusa alors, avec une certaine forme de sincérité. Tandis que la brune du mois effectuait à nouveau un pas en avant pour déposer une main sur l'épaule de Julius – vieux, mais pas en sucre certes. « Y a pas de mal, il en faudrait plus pour faire tomber un roc comme monsieur Gates. » Elle l'aimait bien, Pandora, et ne s'en cachait pas. On ne lui demandait pas son avis, mais autant désamorcer tout de suite une éventuelle gêne.

Résumé:

AVENGEDINCHAINS

Invité

« J'ai un faible pour les couleurs vives. Cependant je dois avouer que votre tenue est très bien choisie, également. Une classe indéniable. » Plutôt égocentré, il ne lésine jamais en matière de compliments lorsque la réincarnation d'Arès se tient à ses côtés. Il le dévisage d'ailleurs sans se gêner, transpirant l'admiration, dans une contemplation qui aurait pu se poursuivre si une voix ne venait pas les interrompre. Dante tâche de contenir sa surprise lorsque @Pandora Ioannis s'invite à leurs côtés, saluée avec entrain par l'avocat - un léger pincement vient d'ailleurs piquer ses entrailles. Suffisamment renseigné sur la demoiselle, par le biais de sa détective favorite, sa présence ne devrait pourtant pas être étonnante. Seulement, tout concentré qu'il est à contenir l'enthousiasme de se tenir près de @Julius Gates - ce qu'il ne comprend toujours pas, mais semble assumer ce soir - il n'a absolument pas envisagé de la croiser. « C'est Bella qui t'a inspirée à foncer tes cheveux ? » Remarque ponctuée de l'esquisse d'un sourire. Depuis que Dante n'a plus à la suivre dans l'ombre pour grapiller de petites informations à son sujet, il commencerait presque à s'habituer à sa compagnie. En oubliant parfois les raisons l'ayant initialement poussé à se rapprocher d'elle. Cependant, ses lèvres déclinent alors que sa soeur se contente de saluer l'élégance de Julius. Là, il ne peut contenir l'air vexé qui imprime ses traits. Par chance, elle finit par lancer une allusion à son costume, aussi vague soit-elle, lorsque Julius en vient à l'interroger sur leur rencontre. Si vous saviez. Et pour une fois, il la ferme, Dante. Laisse Pandora répondre sur toute la ligne. Il en aurait des choses à dire à ce propos, ce qui viendrait pour sûr rendre cette soirée un peu plus palpitante que ce qu'elle n'est pour le moment. Rapidement blasé par la foule statique et la musique qui n'est aucunement à son goût, la présence de ses deux acolytes est salvatrice pour le psychiatre. Une nouvelle coupe de champagne à la main, il accueille le geste de Julius avec la fierté d'un gosse congratulé par son père en société. Les épaules bien droite, le port de tête altier, Dante reporte un regard chaleureux sur l'avocat. « C'est que nous voyons les choses de la même manière, ce qui facilite grandement notre travail. » Il aurait pu se lancer dans une éloge qui aurait probablement duré quarante ans, si un individu non identifié ne s'était pas emmêlé les pieds devant Monsieur Gates.

Là, Dante se braque. Instantanément. Et pas seulement parce que l'on vient de bousculer l'avocat qu'il estime tant. Alors que son regard croise celui de l'importun, ses mâchoires se crispent imperceptiblement. A l'intérieur, ça s'agite. De cette noirceur que Phobos capte, appréhende, et... Et puis, se détourne, observant le geste amical de Pandora à l'égard de Julius. Spectateur des émotions qui se glissent dans ses veines, Dante ne comprend pas la moindre de ses réactions. De l'aversion, de la jalousie, de l'inquiétude. Il en serait légèrement sonné, alors qu'il occulte entièrement les nombreux individus qui les entoure et leurs préoccupations qui ne l'intéressent guère. « Tu m'ôtes les mots de la bouche, Pando. » Pivotant légèrement dans la direction du nouvel arrivant, les mots se forment de manière mécanique dans sa bouche, suintant entre ses lèvres sur un ton des plus mielleux qui ne camoufle qu'à demi la menace. « Monsieur fera plus attention lorsqu'il traversera un endroit bondé, à l'avenir, afin d'éviter tout désagrément. » L'homme ne ressemble en rien à quelqu'un qu'il connaisse. C'est le ressenti qui prime. Les sentiments d'agacement et de mépris qui se bousculent. De ceux qui ne peuvent lui évoquer qu'une seule personne, qu'il ne tient pas à voir en ces lieux.

La foule semble progressivement s'orienter vers un seul point d'intérêt. Pourtant, l'agitation ne parvient à affoler Dante. Ni même à capter un soupçon de son attention. Peut-être l'hybris qui s'éveille alors que Phobos gagne du terrain, ou tout simplement le fait qu'il n'en ait absolument rien à foutre, de ce qui se passe à quelques mètres d'eux. L'oeil toujours dardé sur celui qu'il semble reconnaître comme @Cael Hoffman, alors que son sang divin jubile en sourdine, nourri des craintes s'éveillant dans la salle principale. Il faut qu'un rugissement tranche l'air pour que le psychiatre cesse son combat de regard avec Cael. « Un numéro de cirque ? Tellement original. » Le trait crispé, la lippe figée, totalement désintéressé de ce qui peut réellement se dérouler, Dante semble lentement se déconnecter, à mesure que sa divinité se branche sur toutes les craintes qui les entourent.

Spoiler:

Invité

take off the mask

Elle rale, Nessie (@Nerissa al Khayzuran), elle râle. Plus que d’habitude, et ça ne lui ressemble que peu. Pas sur la longueur. Et Lyra, elle est bien déterminée à lui tirer les verres du nez à un moment ou à un autre. Parce que s’il y a quelque chose qui travaille sa frangine, elle veut le savoir. Pour l’aider, la soulager, la soutenir, peu importe ce dont il retourne. Mais en attendant, à part la taquiner sur son comportement et ses réactions, elle ne peut rien faire d’autre. En tout cas, elle est assez elle-même pour esquive Saturno, et tenter de la tenir loin de lui. Essaie encore, que sa cadette a envie de lui lacher, mais elle garde le silence. Pour le moment.
Pendant qu’elle descendant sa coup de champagne, @Saturno Bellandi a fait son chemin jusqu’à elle, et comme à chaque fois, sa main trouve sa place autour de sa taille. « Je ne pouvais pas la laisser à la maison, pas alors que toute la ville est réunie pour célébrer la capture de ce dégénéré. » elle est bien obligée de reconnaitre qu’il a raison, alors elle acquiesce, à sa manière, d’un léger signe de tête, bien qu’elle aurait préféré qu’il en soit autrement. Pourtant, ce n’est certainement pas la première fois que Lyra se fout de savoir si l’épouse est là ou non. Elle agit selon ses envies, que ça parle ou non, que ça plaise ou pas. Et sans le quitter des yeux, elle le voit lui, jeter un coup d’œil à sa frangine. Elle ne peut que se demander quand les hostilités vont débuter. C’est qu’une question de temps. Et lorsqu’il vient lui voler un baiser, Lyra comprend que ça vient de débuter. Léger sourire qui se dessine sur le coin de ses lèvres. « Tout pour l’emmerder hein ? » Mais elle se laisse faire, sans broncher, plus encore lorsqu’il resserre sa prise et qu’elle laisse ses lèvres frôler sa machoire, incapable de se tenir loin bien longtemps. « Je sens que la soirée va être longue, j'espère qu'il y aura de l'animation. Sinon autant rentrer tout de suite. » Son sourire s’élargit, comprenant parfaitement le message subliminal. Pour toute réponse, c’est elle qui vient lui voler un baiser, un peu plus appuyé. Elle serait prête à ne même pas tenter de voir si la soirée devient intéressante, et de se volatiliser directement au bras de l’italien. Aucun doute que Nessie lui ferait payer cet affront. Et c’est avec elle qu’elle semble reconnaitre la voix d’@Alfonso Brazzi. Mais elle reste hypnotisée, par le regard azur de Sat, avant d’avoir son attention subitement arrachée. Un cri. D’animal ? Pas le temps de réagir, Nessie l’arrache du consigliere pour se rapprocher d’elle. « A mon signal, noir complet, Croft. Je sais que tu aimes ça. » sourire coupable sur les lèvres quand elle acquiesce d’un signe de tête. Tant pis pour les humains. Elle suit sa sœur du regard, et à son signal, elle les libère. Elles. Ses ombres. L’obscurité envahit la pièce comme s’il s’agissait d’une nuit sans lune, une nuit à l’obscurité horriblement épaisse. Nessie jure dans cet environnement. Seul point lumineux. Seul repère, et le piège se referme sur l’animal qui la suit, tel un chat derrière sa luciole, sans se doute que cette fois, c’est le félin qui se fera avoir.
Elle se concentre, la môme, pour les rappeler une fois le spectacle terminé. Les ombres évanouies, elle jette un coup d’œil au Don (@Alcide Bellandi), un sourire amusé sur le coin des lèvres.

Si l’agitation causée par le félin se dissipe s’en est une autre qui se met en place. Les puissants qui s’éclipsent, et Saturno qui semble faire de même, le visage fermé. C’est le sien qui commence à se crisper en le voyant disparaitre. Mais au fond, elle s’attendait à quoi ? Lorsqu’il s’agit d’ambition et d’Alcide, l’italien est plus borné qu’à l’accoutumé. Sa soeur disparue, et lui aussi. « Fais chier. » qu’elle grommelle avant d’attraper une coupe de champagne qu’elle descendu d’un seul trait. Une autre coupe récupérée, et c’est le chemin des jardins qu’elle prend pour aller prendre l’air. Ou visiter chaque recoin de cet endroit.

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take off the mask

Julius • tout le monde

Le compliment de @Dante Amadori sur ma tenue m'arrache un bref sourire satisfait. Après tout, c'est toujours plaisant de recevoir des compliments. Surtout lorsque ceux-ci viennent de son fils divin. Mais de cela, je n'en suis pas conscient.

La venue de @Pandora Ioannis continue à engendrer des compliments sur les tenues respectives de chacun. A sa remarque sur la tenue de Monsieur Amadori, je ne peux m'empêcher de surenchérir orgueilleux.

-Il faut au moins ça pour un homme de cette trempe !

Si je ne manque pas d'imagination pour trouver des superlatifs, je ne fais qu'acquiescer lorsque Pandora m'avoue les circonstances de leur rencontre. J'aurais sûrement esquisser un sourire entendu si on ne m'avait pas brusquement percuté ou je ne sais quelle action. Outré d'être pris par un individu (@Cael Hoffman), j'ai la furieuse envie de me venger d'une remarque bien sentie. Néanmoins, je suis pris de vitesse par les deux plus jeunes autour de moi. Si les répartis me semblent bien trouver, je suis tout de même un peu vexé qu'on puisse imaginer que je sois déjà un vieux papi croulant incapable de se défendre.

-Allons, il n'y a rien eu de mal ! Enfin, rien qu'un abus d'alcool puisse expliquer, j'en suis sûr.

Est-ce que je viens d'insinuer sur un ton courtois que l'homme en question est à la limite d'être un poivrot ? Nan, à peine. Par contre, je reconnais que, pendant l'espace d'un fugitif instant, j'ai éprouvé quelques regrets de ne plus pouvoir être soul par des alcools mortels.

Soudainement, cette soirée bascule dans l'étrange avec la venue d'un animal au milieu des invités. Sans réellement réfléchir, j'entraîne Pandora et Amadori dans une direction opposée. Je ne suis personnellement guère intéressé à ce que la bête se fasse les griffes ou les dents sur moi, merci beaucoup.

Lorsque j'entends la remarque d'Amadori, je ne peux m'empêcher de tiquer légèrement. L'homme semble déconnecté de la scène qui se joue.

-Monsieur Amadori.

J'interpelle le psychiatre afin d'essayer son attention sur moi plutôt que par ce qui se passe. Ne voyant pas forcément de réponse de sa part, je me tourne vers Pandora.

-Je crois que nous ferions mieux de bouger, il n'a pas l'air bien.

Si je m'efforce de paraître neutre, je suis intérieurement inquiet de voir Amadori avec un tel changement d'attitude. Son attitude est bien trop étrange. Mais pourtant, elle me semble si similaire. Pourquoi ?

Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions que je prends le bras d'Amadori pour l'arracher à sa contemplation et l'entraîner à ma suite. Inquiet par le comportement du psychiatre, je n'ai pas fait attention si l'individu nous a suivi ou non.

Fiche codée par NyxBanana

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take off the mask

Célestine • tout le monde

Avec une certaine forme de soulagement, je ne vois pas venir dans ma direction. Cela aurait été vraiment craignos de devoir se changer en abeille pour partir le plus loin possible. Sans compter tous les types de désagréments que cela aurait pu entraîner.

Déambulant parmi les invités, j'entends des brides de conversations entre deux individus (@Yuliya Vassilieva et @Leif Nyström). Enfin, pour dire entendre la conversation, j'entends surtout la demande timide pour danser qui est fait par l'homme. Si on était dans une série télé, je serais sûrement le personnage en arrière plan en train de lever les pouces en l'air en guise d'encouragements. Nan, mais c'est vrai quoi ! C'est trop chou !

Si j'ai réussi à garder un air neutre lors de la demande, je ne parviens pas à cacher une moue désolée en voyant le râteau qu'il se prend. Je n'ai pas réussi à entendre les mots qu'elle a pu dire mais ça, c'est un râteau.

Sans réellement réfléchir, je me décide à rejoindre l'homme afin de ne pas le laisser tout seul. Manquerait plus qu'il essaye de se noyer dans l'alcool. Même si je suis déçue qu'il ait eu une réponse négative, cela ne vaut vraiment pas la peine d'être ivre pour ça.

-Votre partenaire vous a laissé tomber ?

Piètre entrée en la matière, je sais. Mais je fais avec les moyens du bord en évitant d'avouer que j'ai espionné la conversation.

-Je suis sûre qu'elle va revenir très vite !

Si j'aborde un sourire convaincu, je ne me fais en réalité pas trop d'illusions à ce sujet.

Bien que je garde le sourire, je ne peux m'empêcher de prier pour qu'il relance la conversation car sinon, je vais devoir me vendre sur le fait que j'écoutais la conversation.

Fiche codée par NyxBanana

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Invité

TAKE OFF THE MASK

TOPIC COMMUN

There's a maniac out in front of me. Got an angel on my shoulder, and Mestopheles but mama raised me good, mama raised me right. Mama said, "Do what you want, say prayers at night,"And I'm saying them, 'cause I'm so devout. 'Til the love runs out, 'til the love runs out, yeah.

Les têtes couronnées d'Arcadia échangent, discrètement, dans un langage presque secret. Concentré sur le jaguar, l'oeillade alerte en cas d'attaque, je ne remarque pas tout de suite que les pontes s'échappent. Des portes s'ouvrent, et la pauvre bête s'échappe vers les jardins somptueux. Attristé par les regards sadiques et la chasse qui risquait de se mettre en place, je secoue la tête. Je me fichais de ce qui pouvait bien lui arriver, que ce soit dans zoo ou au pied d'une cheminée, mais je pensais encore naïvement qu'il était des situations où l'entraide était nécessaire et que, contrairement aux apparences, ce n'était pas un divertissement qui avait mal tourné. Nous étions le leurre, nous étions le spectacle. Nous étions les pions. Le fauve, lui, était probablement le plus libre de tous. Soudain, je sens quelques picotements sur mon épaule et c'est d'un regard sombre que je pivote mécaniquement. La jeune fille au smoking d'homme semblait déjà porter l'homme blessé à bout de bras. Je jette un regard à l'assemblée, baisse la tête et me râcle la gorge. Aider était une chose, paraître faible en était une autre. Sous des airs mécontents, et avec un grognement en guise de réponse, je pousse brusquement la jeune fille (@lucy jericho) pour porter l'homme sur mes épaules (@samuel harvey). Peu à peu, la foule se dissipe tandis que je la fends pour arriver à la bibliothèque. Les traits crispés par l'inquiétude, toutes mes pensées sont dirigées vers celle que j'appelle en secret, ma fiancée (@aislinn o'reilly).

Made by Neon Demon

résumé:

Invité

― take off the mask. ―

life is a masquerade. (intrigue)

⊰ ♬ ⊱

je pensais que rien ni personne ne pourrait m'arrêter dans ma traque. qui oserait s'interposer face à un gros chat qui n'hésiterait pas à vous dévorer ? personne. pourtant, une jeune fille se détache du publique pour s'interposer entre moi et ma proie. une demoiselle que j'aurais reconnu sans aucun problème comme étant celle que j'avais rencontré dans la rue si seulement j'aurais été ganya actuellement. mais non. ce n'est pas moi qui avance, les prunelles dorées et le regard menaçant, la langue venant se perdre sur mes babines pour me pourlécher avec gourmandise. je n'ai plus rien d'humain ; seulement une bête qui ne demande qu'à attaquer sans réellement cibler. bien que le sang s'écoulant de la jambe de l'invité que j'avais attaqué précédemment vient titiller mes narines. un instant, j'eu d'ailleurs l'envie de contourner la demoiselle pour terminer ce que j'avais commencé. mais je suis arrêté lorsqu'elle se met à chanter. cela le don de me calmer. un peu. du moins, c'est assez pour me faire oublier ce que je comptais faire de nouveau. réattaquer. mais voilà que l'autre cherche encore à agir. cela le conduira à sa perte. surtout que ses cris n'arrangent en rien les choses. il se débat du mieux qu'il peut, mais vainement.

je me dis que je finirais par l'avoir. aussi bien lui que la frêle créature qui a fait son intervention. mais elle n'est pas la seule à réagir face à mon entrée. un autre finit par arriver et use à son tour des capacités qui me touchent de plein fouet. je tente de ne pas me laisser faire, pensant que je suis apte à me défaire de son emprise, malgré ma simple nature bestiale. j'agite la tête, miaulant plus que je ne grogne... mais mes poumons se contractent, contractent, contractent... j'agite la patte couvert de cruor vers l'avant. je cherche à me faire suppliant. arrête, s'il te plaît aimerais-je supplier. mais je ne peux pas parler. impossible. alors, je me rends compte que je me retrouve dans une situation qui tourne progressivement en ma défaveur. surtout quand je vois un autre homme faire son apparition, comptant épauler l'héros de la soirée à la jambe blessée. c'est mon instinct de survie qui crie. serait-ce encore bien important d'attaquer une nouvelle fois, maintenant ? les hommes réagissent enfin, prenant la décision de se serrer les coudes face au prédateur. et j'ai beau être dangereux, le nombre fait quand même bien plus la force. surtout si ces individus sont pourvus de capacités qui me dépassent. des pouvoirs magiques qui pourraient m'anéantir.

alors, je commence à m'inquiéter. si j'ai envie d'attaquer tout ce qui passe à ma portée, ce n'est plus seulement par besoin de chasser, c'est uniquement dans le but de me défendre. parce que je me sens soudainement en danger. plus encore lorsque je vois de nouvelles têtes arriver à ma portée, dont une en particulier qui n'hésite pas à aller à ma rencontre, tendant son bras dans ma direction. cela pourrait être l'occasion ou jamais de porter un coup de croc et d'en finir avec l'un de ces mortels, mais ce n'est justement pas une simple humaine qui se tient devant moi. je le sais, je le sens. d'ailleurs, j'en profite pour renifler rudement sa main que je fixe avec précaution afin de m'assurer de la véracité de mon intuition. artémis. devrais-je me révolter devant une telle personnalité ou courber l'échine ? je ne sais pas vraiment encore. bien trop effrayé par le milieu ambiant qui ne semble plus vraiment me correspondre, de ces personnalités qui se présentent, une a une, l'un d'eux venant d'ailleurs donner des conseils à son tour. si ma nature féline ne comprend pas exactement ses paroles, elle saisit parfaitement que cela commence à faire un paquet de personnes autour d'elle. alors je me mets à grogner. une nouvelle fois. je suis perturbé, n'arrivant plus à m'accrocher à une seule présence, une seule odeur ; celle d'artémis. surtout lorsque je perçois, plus loin, un serveur blessé venant tout juste de s'entailler les mains. je m'étais mis en position d'attaque, agitant mes hanches et m'apprêtant à lui bondir dessus jusqu'à ce que les lumières ne viennent à s'éteindre soudainement et qu'une créature luminescente n'attire soudainement mon attention. je m'élance à sa poursuite. quitte la pièce pour rejoindre le petit coin de verdure que sont les jardins sans m'attendre à ce que je me fasse violemment aspergé par l'arrosage automatique...

[suite dans les jardins]

h.-s.:

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mascarade

topic commun

« Sommes-nous en carnaval pour que les hommes se permettent une si ridicule mascarade? »

Si d’aventure, les conviés lippent et se bâfrent des flaveurs truculentes mises à disposition par l’amphitryon, tendresses de chairs salées qui fricotent les voûtes palatines des convives, le mignon, lui, s’emborve strictement du spiritueux créchant son dextre. Incisif, les calots mirent la rencontrée de derrière ses globes noisettes, glanant les primeurs données suintantes de ses palabres autant grivoises que les antérieures siennes. Diable risette qu’il aborde sous tant d’entrain, toutes quenottes éployées cadrant à la sphère joviale qu’elle édicte de son badin labre au sein de la ruche tapageuse qui grouille auprès de leurs râbles adjacents. Ainsi les présentations faites, les babines s’enivrent à nouveau d’une large lampée mutuelle du nectar détenu tandis que le battoir cogne sa clavicule. Cavalièrement courtisan il ne relève ni le geste et son lexème laudatif, lui-même adepte d’un bien pire rentre-dedans ordurier avec sa propre clientèle.

Si l’apostille triviale n’est guère ourdie dans le foutraque cadre qui les ceint elle parvient néanmoins aux pavillons de la demoiselle déridée de l’instant malgré la mise en garde à mi-voix. « Sans doute. » la rouscaille pointe du bout des babines tant la touffeur s’attelle à harceler ses pores sous les frusques charbonneuses assaillies des tressauts de la cohue compacte, de l’éthylisme passager et des bons moments réciproques. Les godets se purgent au fur et à mesure comme des rince-bouche et les idiomes se délient dans les bassesses bien humaines, celui d’un drame féminin pour du textile dupliqué. Puisqu’il se laisse aller à son naturel vaguement retrouvé, la raillerie flambe à s’offre à elle malgré la billebaude prompte engendré un caracal bordélique qui clos leur frais conciliabule. Alors un coude culbute le thorax et force la carcasse au ploiement d’une poignée d’instant dans l’axe du chambard félin s'ensuivant que la salle se clairsème de ses Psychée grisées, tantôt dans la glèbe emblavée des jardins, tantôt vers l’inconnu latent. Ce nonobstant l’âme jumelle de la veillée oblitérée à son égide inattentive, les calots balisent dans le flot la tignasse discernée des autres à laquelle il tente de se fédérer parmi ceux qui se masse autour de ses pores perlants.

« Kya ek garm veshya hai. » au bourdon grondant de son labre saharien, quelle chaleur de pute, pouille fulminée contre la tiaffe, les talons filochés de sa compagnie ensauvée qu’il rallie à la fraîche du caveau.

[file vers la cave...]

(c) DΛNDELION

hj:

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INTRIGUE + take off the mask

Legends never die. When the world is calling you. Can you hear them screaming out your name ? Legends never die. They become a part of you. Every time you bleed for reaching greatness. Relentless you survive. They never lose hope when everything's cold. And the fighting's near. It's deep in their bones they'll run into smoke. When the fire is fierce. Oh, pick yourself up, ‘cause. Legends never die

Je vais le fumer, ce connard d'irlandais. Je vais lui défoncer sa race et m'en faire une carpette. Je vais tellement lui éclater la tête que même sa mère ne le reconnaitra pas. Et pourtant, c'est qu'ils sont proches entre eux, ces saloperies celtiques.

Silas est en ébullition. Ses traits se déforment dans un balet d'émotions. Son instinct et ses pulsions primaires lui hurlent de laver l'affront. Il veut du sang, même s'il ne doute pas un instant trouver plus d'alcool bon marché que d'ichor dans ce gorille décérébré.

On lui refuse toutefois l'affrontement. Des bonnes femmes s'en mêlent, tirant par la queue les deux fouteurs de merde. Ca fait le dur mais ça tend les fesses quand sa rouquine arrive. Une seconde chance lui est néanmoins donnée lorsqu'il se décide à suivre celui qui a osé l'offenser.

Le caporegime a imaginé de nombreux scénarios catastrophes, mais avoir un chat de quatre-vingt dix kilos dans le salon n'a jamais été envisagé. L'occasion est malgré tout parfaite. Sa cible s'imagine être Superman malgré l'immonde moustache qui lui barre la gueule, sans doute trop confiant en ses capacités. Ce qu'il ignore, c'est qu'un prédateur bien plus dangereux guette l'opportunité d'annihiler les Dons de l'assemblée afin de permettre aux griffes de lacérer la viande faisandée.

Mais alors qu'il s'apprête à passer à l'action, une scène d'une absurdité sans nom se déroule devant ses yeux. Coupure de courant, robe qui s'illumine comme une foutue boule de disco, nana qui court poursuivie par un putain de fauve. Mais qu'est ce qui ne tourne pas rond dans cette baraque ? La mâchoire s'en décollerait presque devant cette représentation digne d'un mauvais cartoon. Lorsqu'enfin la lumière revient, il détourne le regard pour croiser celui d'Alcide.

C'est l'heure de s'isoler.

Spoiler:

code by bat'phanie

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INTRIGUE

take off the mask.

Opulence immorale, démonstration d’abondance, festivité inadaptée à l’ogresse isolée. Service quémandé au marionnettiste des profondeurs, promesse d’une rétribution au choix, accordée du bout des lèvres. Chevalier servant des temps moderne (@Aeron Torricelli ), carrosse de tôles dispendieuses, apparence rustre délaissée, charisme inconnu qui impressionne l’ondine enveloppée dans un apparat d’une simplicité certaine, mais laissant aux lucarnes curieuses la possibilité d’effleurer la carne laiteuse, tandis qu’un imposant masque recouvre le faciès grave. Retard notable, regards jetés sur les flâneurs camouflés. Masse imposante, oppressante. Torrent de mots, brouhaha aérien qui plonge l’ostrogoth dans la contemplation de toutes ces silhouettes voilées, objectif ancré en tête. Elle rode, observe, noyée dans ce défaut professionnel irréfrénable. Tirée de sa torpeur, la carcasse est prise d’un léger soubresaut avant de pivoter vers le point d’origine, ce cavalier entièrement dissimulé mais dont elle a eu la chance d’apercevoir les traits quelques jours auparavant qui l’avaient légèrement déstabilisé lors de cette rencontre formelle, incongrue. ▬ Quelque chose de fort s’il te plaît. Un tort boyaux digne de ce nom, jouer la dure, la vigoureuse devant ce public, affirmer son existence, démontrer sa puissance. Tous les moyens sont bons pour gonfler son égo divin.

Ombre ondulante, elle déambule jusqu’au buffet, le suit en silence mais l’iris toujours affairé à cette quête maladive. ▬ Tout ce monde … tu as choisi la pire cavalière pour un évènement de ce genre. Malaise palpable, l’ogresse peut accoutumée aux festivités, retranchée dans sa vengeance, sa soif de justice, délaissant entièrement les petits plaisirs d’une vie, perdue dans toute cette allégresse, ce pouvoir vrombissant contre sa peau. Créatures diverses, divinités en tout genre, maelström de sensations. Rugissements succincte, spectacle des plus étonnant, félin en rage contre les tapisseries, ce que peut comprendre Inge dans le fond. ▬ Qu’est-ce qu… Hurlements, badaud qui s’interpose (@Samuel Harvey), se retrouve estropié. Réflexe défensif, les mains se posent sur cet étui invisiblement, habituellement porté, abritant ce précieux jouet si persuasif mais aujourd’hui abandonné pour cette robe affriolante, déjà regretté d’être portée. Salle soudainement plongée dans l’obscurité, angoisse passagère, la dextre agrippe la manche du comparse, inquiète par cette créature affolée. Stupéfaction devant l’apparition divine, fée lumineuse (@Nerissa al Khayzuran ) entraînant l’animal à l’extérieur. Spectacle éphémère, manoir de nouveau illuminé, fin d’un spectacle, organisé ou non, mais laissant une partie des convives indifférents. Sans un mot, poussée par cette envie irrépressible de vérité, cette curiosité maladive, elle délaisse son cavalier, se met à trottiner en direction des jardins, les talons martelant frénétiquement le marbre, la main harponne un pan de la robe afin d’éviter une malencontreuse chute.

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AVENGEDINCHAINS

Invité

take off the mask

season one, episode two

Provocation sur provocation. Ils ne l'épargnent pas, @Lyra al Khayzuran et @Saturno Bellandi. La bravade lui reste encore amèrement sur la langue, et elle marmonne son ressentiment face à son insupportable petite soeur. N'importe quelle conquête pouvait bénéficier de l'approbation de l'aînée - l'italien non. Il avait déjà grillé ses chances. Et elle ne comprenait pas que sa cadette puisse y être toujours accrochée.
Tant et si bien que, même suite à la course avec le plus gros chat qu'elle ait jamais vu, elle ruminait encore le comportement de sa soeur. D'accord, elle était plus grincheuse que d'habitude. D'accord, un rien l'agaçait. D'accord, le parfum des petites verrines lui donnait la nausée. Mais c'était pas une raison.
Elle s'était empressée de rentrer à l'intérieur en pressentant l'orage (@Maksim Fraser), les gouttes d'eau qui retombaient encore lui dessinant dans les cheveux sombres un diadème éclatant qui diffractait la lumière des lustres. Et la rendait plus grincheuse encore.
Avoir pris le contrôle du système d'arrosage automatique avait accru sa nausée, et une migraine lancinante commençait à s'installer. Ses pouvoirs sur l'eau étaient devenu plus imprévisibles, depuis la grossesse. Et ça aussi, ça la faisait rager.
Pour ne rien arranger, elle ne trouve pas sa soeur, ne parvient pas à localiser Lyra. Mais elle trouve le visage qui la rend toujours aussi furieuse. Même après qu'elle lui ait appris la nouvelle. Il n'y avait aucune raison qu'elle lui en veuille. Mais il fallait bien trouver quelqu'un vers qui diriger la fureur. Et les hormones. Alors elle s'empare du verre de champagne dans la main d'un invité, sans même s'arrêter, et fulminante, c'est sur @Aleksandr Beliakov qu'elle marche, conquérante. C'est un sourire charmant qu'elle lui adresse, des mots suaves.
'Je ne pensais pas te voir ici. Ca fait combien? Une semaine? Enfoiré.' Le geste précis, et elle envoie l'intégralité du verre de champagne volé au visage du Beliakov. 'J'espère que tu l'apprécieras, parce que moi, bien sûr, je ne peux pas, hein. Le paquet est bien trop précieux, hein Aksel?' Encore un regard noir, et elle fait main basse sur des canapés de crevette qu'elle enfourne dans sa bouche, telle un hamster affamé. 'Chespère que t'es content de toi. Cha me pourrit la choirée.' Elle déglutit, et pointe un doigt accusateur sur la poitrine du géniteur de l'alien. 'J'ai même pas envie de te voir. Il y a tellement de personnes plus intéressantes avec qui je pourrais parler.' Un geste circulaire, et ses yeux se posent sur @Leif Nyström et son masque de batracien si divertissant, puis sur @Aeron Torricelli, juste un instant.

(c) DΛNDELION

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INTRIGUE

A little party never killed nobody

Le bal. Grand mystère, grande première. Il y a trop de monde. Je sens la mort non loin, elle rode, elle attend, elle guette. La meilleure chasseuse, un tel prédateur. Je me reprends, je souris, je cherche mon ami. Je ne vais pas me laisser abattre. Cette soirée est censée me faire du bien, alors les fantômes resteront au placard. J’entre dans le tumulte. Je croise des têtes familières, parfois des clients d’Aislinn. Je ne cherche qu’une personne, Clarence. J’ai de la chance, il est à un point stratégique, le bar. Impeccable, la chance me sourit, c’est si rare. Je me pointe comme une fleure et j’en suis une n’est-ce pas ? L’Iris… Je m’accoude et je le regarde jusqu’à ce qu’il pose les yeux sur moi. Cela ne tarde pas et mon sourire ne fait que s’élargir. J’ai le droit à un très beau compliment ! Je rougis un peu, je n’ai jamais été à l’aise quand on me dit que je suis jolie, je n’ai jamais trouvé que j’étais belle. Juste une fille, une femme. Il commande deux verres de champagnes et alors qu’il décide d’aller me présenter une personne je vois son attitude changer. Il me tend les deux verres de champagne avant que je n’aie le temps de réagir au quart de tour. Je le suis tant bien que mal en faisant à la fois attention à ne pas marcher sur ma robe et en même temps à ne pas renverser le champagne. On arrive vers un petit groupe de personne… Je ne reconnais que Aislinn… le reste m’est vaguement familier sans doute parce qu’ils sont déjà passés à la boutique. Je n’ose pas tellement parler, parce que je ne comprends strictement rien. Je reste un peu en retrait jusqu’à ce que cela se tasse et qu’il ne reste plus que Clarence et ce qui semble être sa compagne. C’est d’ailleurs elle qui m’adresse la parole en premier. Je lui réponds avec un sourire, quoique pas mal à l’aise avec la tension qui régnait il y a quelques secondes. Je suis un peu bloquée avec les deux coupes de champagnes dans les mains. Elle me fait un compliment sur ma robe. « - Merci beaucoup, la votre est tout à fait sublime aussi ! » Je marque une pause. « - Je vais bien merci, un peu perdue, c’est mon premier bal… Clarence a insisté… et vous...? » C’est à ce moment-là que l’intéressait me présente alors la femme qui se tient à ses côtés. Bon je m’en doutais un peu mais il me présente Annalisa comme étant la femme a qui appartient son cœur. Je ne peux que sourire davantage, je suis ravie de la rencontrer en bon et due forme. Cette fois, je rends les coupes à Clarence pour me débarrasser et j’enlace la jeune femme, c’est peut-être totalement un peu trop mais je suis ravie de la rencontrer enfin et puis Clarence semble heureux alors ça me va. « - Oh ! Je suis ravie de vous rencontrer ! »

Je ne suis pas sûre de comprendre la suite. Mais il y a un fauve dans la situation. Les gens s’éparpillent et je me retrouve à suivre Clarence dehors dans le parc. Vraiment c’est ça les bals masqués ? Rien de transcendant… Je ne m’attendais pas à tant de problèmes en si peu de temps.

Actions & Tenue:

AVENGEDINCHAINS

Invité

au bal masqué ohé ohé

La femme aux dix-huit yeux (@Yuliya Vassilieva) a une belle voix, suave et confiante, à l’image de sa stature. Mais elle se détourne déjà, après de brèves excuses et la promesse d’une danse. Le compliment était peut-être déroutant… L’homme grenouille agite une main en signe d’à bientôt puis la laisse retomber le long de son costume nénuphar. Il observe la blonde se diriger vers les jardins à la suite d’un homme. Son cavalier, probablement.

« Votre partenaire vous a laissé tomber ? La question surgit de nulle part, d’une voix plus fluette que la précédente. L’amphibien doit baisser les yeux pour apercevoir la jeune femme toute de rouge vêtue. (@Célestine Beauchamp) Le temps qu’il percute le changement d’interlocutrice, elle ajoute, sourire à l’appui. Je suis sûre qu'elle va revenir très vite ! Ça l’engage à répondre, tout de même peiné par ce départ ; Ce n’est pas grave, la soirée ne fait que commencer, nous nous retrouverons peut-être... »

L’air circule mieux et Leif respire enfin. Malgré le masque, malgré cette angoisse qui sommeille au creux de son être. Pour fêter ça, il ferme les yeux une vingtaine de secondes et inspire tranquillement. Si bien qu’il loupe l’obscurité passagère et le défilé de la luciole taille humaine.

L’agitation des convives fait naître un sourire sur les lèvres du jötunn. La jeune femme ne peut pas le voir à cause du masque mais il vibre dans sa voix. « Regardez ! Certains partent vers les jardins. Il lève une main, pointe la porte de l’index. La nuit est davantage rassurante que les lustres au-dessus de leurs têtes. Elle a le mérite d'être naturelle, elle. Vous m’accompagnez ? Il y aura peut-être un feu d’artifices. Ou un lâcher de ballons fluorescents ! Si le jaguar ne les mange pas... Je dois juste trouver un jus de pomme et je suis à vous ! »

Résumé:

Invité

We're lost in a masquerade - take off the mask

Entrée remarquée – ou si peu. Il sourit en escortant la belle jusqu’au bar, acquiesçant alors qu’elle répond à sa question. « Vos désirs sont des ordres. » Et on ose dire qu’il n’a pas de charme. Il sourit en coin derrière son masque, servant un verre à la sublime blonde qui l’accompagne ce soir et le lui donne en la suivant vers le buffet tranquillement, se mettant un peu à l’écart. Préférant se faire un peu plus discret maintenant qu’ils sont dans la place. La remarque lui tire un nouveau sourire – accompagné d’un vague haussement d’épaule. « Je m’en remettrais. » Et de fait. Elle n’est probablement pas la pire qu’il aurait pu inviter – et ça aurait été encore pire s’il avait été seul ce soir. Au moins a-t-il un peu de compagnie pour ce début de soirée. Il ne fait aucun doute que leurs chemins vont rapidement se séparer mais pour l’instant, il profite de la présence de sa partenaire, amusé de la voir déjà regarder autour d’eux. Et c’est plus à cause de la surprise sur les traits graciles qu’il remarque la suite d’évènement, félin sauvage qui se décide visiblement à mettre une mine à la tapisserie. Il hausse un sourcil sans bouger, observant la scène – les chevaliers qui se lancent à l’assaut, les connards qui observent de loin, ceux qui ne le remarquent même pas. Vaguement, il se demande si c’était prévu. Il ne connait certes pas bien son frère mais ce serait le genre de spectacle qu’il lancerait, non ? Se disant que dans une assemblée pleine de dieux, ils ne risquent pas grand-chose, il se tourne vers le buffet, attrapant de quoi grignoter sans plus s’en inquiéter.
L’obscurité totale l’empêche de chasser les mini-sandwich qui lui faisaient envie et il jure pour lui-même. Une robe fantôme se déplace dans l’espace, filant vers une porte et il entend à ses trousses le rugissement d’un félin. Qu’est-ce qu’il disait ? Les dieux ont plus d’un tour dans leurs sacs. Pas inquiété outre mesure, il fourre un nouveau sandwich dans sa bouche quand Inge disparaît, soulevant sa robe pour poursuivre le vacarme – et surtout le félin. Il sourit malgré lui et secoue la tête, la laissant filer sans même la retenir. Il se reconcentre donc sur sa nourriture. Nouveau tumulte cependant, piaillement de femmes outragées de voir leurs robes touchées par le jet de champagne d’une brune sublime – qu’il reconnaît. Sourire attiré par le tempérament de feu de la demoiselle, il observe avec amusement la suite des évènements. Décidément, on ne s’ennuie pas avec les dieux. S’ils n’étaient pas tous des connards, il viendrait peut-être plus souvent à ce genre de fêtes.
Et puis elle se tourne vers lui et il sourit derrière son masque, faisant les deux pas qui les séparent avant de passer un bras autour de sa taille et de l’attirer un peu plus loin, la volant sans vergogne à son précédent interlocuteur – elle n’était de toute évidence pas ravie de lui parler, de toute façon. « Je me porte volontaire comme personne plus intéressante. Et si on se trouvait un coin où faire une fête à ce buffet tout en insultant tous les connards de l’univers ? » Il rit malgré lui, s’imaginant bien cette tempête décimée toute la salle. Mais ça l’amuse. Ça égaie sa soirée. Il s’éloigne cependant un peu de l’agitation – la plupart de la troupe dissipée, les gens étant partis de-ci de-là. « Alors racontez-moi. Qu’est-ce qui lui a valu une douche forcée ? Je ne voudrais pas commettre la même faute. » Caché derrière son masque, il se demande si elle le reconnaîtra à sa voix, si elle jouera le jeu, si elle se laissera approcher par un possible inconnu. Plein de questions qui l’amusent beaucoup trop.

RESUME:

Invité

[quote="Célestine Beauchamp"]

take off the mask

Célestine • tout le monde

Lorsque j'entends l'inconnu me répondre à mon encouragement, je ne laisse pas un instant de répit et prend mon ton le plus convaincu qu'il soit.

-Bien sûr que vous la retrouverez ! J'en suis certaine !

Posant une main sur son épaule, je continue mon discours convaincu.

-Pourquoi vous ne la recroiseriez pas ? La soirée ne vient que de commencer et la nuit est encore longue, il y a encore le temps avant de rentrer chez soi. Sans compter que le proprio a fait un super buffet. Ce serait dommage de ne pas en profiter.

C'est bien Célestine d'essayer de généraliser ton opinion pour ne pas paraître mal élevée alors que tu as sciemment prévu de squatter le buffet.

Lorsque je l'entends parler de l'animal comme d'une animation, j'ai une moue dubitative.

-Je ne suis pas convaincue personnellement. Ca fait beaucoup de remue-ménage pour une animation, non ?

Après, c'est pas forcément le genre de chose que je ferais pour des invités mais bon, pourquoi pas ? Il y a des gens étranges partout.

-En tout cas, vous m'apprenez qu'il y a un jardin ! J'avais pas vu jusqu'à maintenant ! Je serais ravie de vous y accompagner ! Je suis curieuse de voir quelles plantes il y a dans celui-ci !

Je crois que je pourrais difficilement nier ma nature de nymphe en cet instant tellement je suis contente de voir des plantes. Ayant acquiescé à l'annonce de sa recherche de boisson, je décide de partir sans tarder dans les jardins.

Fiche codée par NyxBanana

Spoiler:

Invité

INTRIGUE

hail to the masquerade

Le plateau de petits fours subtilisé lui ravie les papilles et il teste pour ainsi dire tous les goûts en triant un à un ceux qu’il n’aime pas. Aux yeux de toute cette assemblée, Aleksandr est bien invisible et cela ne va pas nécessairement pour lui déplaire, quand bien même il aurait apprécié une compagnie toute particulière à son bras. Le torpedo est sagement en train de savourer son plateau lorsque les lumières s’éteignent subitement au gré des cris incessants. Le chaos ambiant lui arrache un sourire au coin des lèvres et il ricane bientôt dans sa barbe, négligemment adossé (non sans une certaine classe) contre l’un des murs de la pièce. Vaguement, il entraperçoit une sorte de luciole pourchassée par un gros chat mais ne s’y attarde pas davantage. Il faut bien de longues minutes supplémentaires avant qu’il ne daigne s’intéresser un tant soit peu aux citoyens de cette soirée mondaine. Il n’a toujours pas vu @Aksel Beliakov. Probablement son frère a-t-il su trouver une occupation digne de ce nom durant cette soirée pour le moment bien ennuyeuse. Le plateau est déjà bien entamé lorsque @Nerissa al Khayzuran fait son entrée devant ses prunelles sombres. Haussant un sourcil à la vision de la robe, il laisse ses yeux trainer sur les courbes féminines de manière naturelle. Je ne pensais pas te voir ici. Ça fait combien? Une semaine? Enfoiré. Et avant d’avoir le temps de dire canon ou même de froncer les sourcils, le champagne vient se verser contre son visage et son masque. Encore pire… Dans ses cheveux aussi. Incrédule, c’est d’une main contrariée qu’il essuie les parties de son visage exposées et papillonnent des yeux d’un air funeste. J'espère que tu l'apprécieras, parce que moi, bien sûr, je ne peux pas, hein. Le paquet est bien trop précieux, hein Aksel? Aksel ? Cela faisait bien longtemps qu’on ne l’avait confondu avec son jumeau. « Eh bien… » qu’il prononce d’une voix glacée tandis que la poigne s’empare déjà des bouchées aux crevettes qu’il a laissé. « Les fruits de mer sont mauvais pour ce que vous avez. ». La voix est toujours aussi calme, tel une brise polaire venue tout droit de Russie. Aleks a toujours été un tantinet plus posé que son double. Nul besoin de dessin pour comprendre ce que la jeune femme a mentionné. Bien joué Aksel, tu as toujours su attirer… La quoi ? La providence ? Les marmots ? J'ai même pas envie de te voir. Il y a tellement de personnes plus intéressantes avec qui je pourrais parler.' Les obsidiennes roulent doucement dans leurs orbites alors qu’il lui tend le plateau de petits fours. « Allons, ne partons pas sur ce mauvais pied. Moi c’est Aleksandr, champagnement enchanté de faire votre rapide connaissance. ». La moquerie est claire, du moins l’ironie et le sourire large qui étire ses traits, aussi faux et forcé qu’il transparait. Beliakov ne s’en cache pas, il n’a aucune raison de le faire, et de toute manière la belle semble déjà avoir son prince sauveur à portée. (@Aeron Torricelli).

Résumé:

AVENGEDINCHAINS

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» take off the mask
» mask off, KARMA
» i adore this death mask (kleostrid)
» The mask and mirror (Silas & Sybille)
» INTRIGUE + les jardins