take off the mask

everyone

« - Faut pas me dire ça, tu sais : un peu plus et je te réquisitionne pour des balades supplémentaires. ». Pas contre l'idée, si celle-ci incluait quelques litres d'alcool. Sans compter qu'Evie et Sin représentaient les partenaires de cuite mouvementée idéales. Mais la balade devrait attendre, il le savait. Et se contenterait sans peine du bar luxueux de la réception. Le pêché mignon en repéra un autre, élégant corbeau aux lèvres froissées. Ils passèrent commande – whisky pour les trois demoiselles, bière pour lui. Et Sin de reprendre une tirade sur leurs masques similaires. Il n'y prêta qu'à moitié attention, hochement distrait du menton – il ne savait de toute façon pas de qui l'autre s'agissait – concentré sur les doigts de son aînée, enfoncés comme des serres dans son bras. Malaise subtil, qu'il espérait diminuer, sa paume tatouée posée par-dessus sa main pâle. « J’sais plus, vous vous connaissez tous les trois ? ».  Présentation simple – surnom murmuré, compliment textuel – auquel il ajouta son propre patronyme. « Ska, le jumeau maléfique. ». Légère révérence, coin de lèvres retroussé, amusé. La blonde qui répond à Evie, malaise partagé entre les deux demoiselles. Ska qui en profite pour laisser courir ses pupilles noires sur l'assemblée. Il reconnut aussitôt en la bleue sulfureuse une de ses voleuses (@Mairead Breachnach), à laquelle il adressa un salut militaire, moqueur. Sentinelle à l’affût de sa Reine... mais ne l'étaient-ils pas tous, ce soir ? Prêts à mordre quiconque s'en approcherait, prêts à répliquer au moindre danger.

« Mais bon il faut bien quelqu’un pour chaperonner Sin, sinon dans deux minutes qui sait où elle sera ou avec qui. ». La réplique fit grimper un sourire sur ses lèvres. « Pas d’inquiétude, chère Aodha. Sin ne quittera pas son gri-gri préféré. ». Évidence qui ne rimait pas avec sécurité. Qui pouvait prédire où et avec qui ils seraient, dans deux minutes ? Jamais très loin de sa jumelle, mais toujours en quête de bordel.

Un éclat mordoré l'éloigna cependant des frivoles pensées qui commençaient à le gagner. Fiona. Tout proche de l'éclat saphir repéré quelques instants plus tôt. Une promesse est une promesse. Il pencha sa carcasse vers Evie, et lui murmura au creux de l'oreille. « Je m'absente un instant mais je reste dans ta ligne de mire. Jette-moi un truc au visage, si t'as besoin de moi. ». Puis, plus taquin, plus bas ; « Je te laisse entre de bonnes mains. ». Bière saisie au vol, Ska s'écarta de quelques pas – à peine deux mètres – pour rejoindre les deux femmes, exsudant de tension. « Mesdames. », les salua-t-il en s'inclinant bien bas. Se redressant, il laissa un sourire couler au creux de ses joues, tandis qu'il tendait ses paumes dans l'espace entre leurs trois corps. « Je suis venu vous porter chance. », précisa-t-il.

Code by Silver Lungs

Spoiler:

Résumé:

Anna est heureuse de pouvoir croiser Aislinn aussi vite et l'homme qui l'accompagne ne montre que peu d'intérêt à leur rencontre alors qu'elle avait longtemps attendu ce moment de rencontrer celui qui fait battre le cœur de son ami. @Torben Rawne s'en va, courte entrevue et malaise visiblement. Annalisa froncé les sourcils peut être qu'il est timide ? En attendant elle discute avec @Aislinn O'Reilly, ravie de la voir aussi belle. « Il est allé nous chercher à boire explique t-elle à propos de Clarence avant qu'un autre homme ne se pointe à leur côtés, moins enjoué visiblement et lui porte vite un regard empli de jugement.

Elle observe cet homme @Éamonn McNamara et son air dédaigneux qu'elle ne connait ni d'Ève ni d'Adam lui manquer visiblement de respect en s'adressant à elle dans une langue qu'elle ne comprend pas. Qu'à t-elle donc fait à cet homme pour mériter tel mépris ? Pourquoi elle ? Confuse à ce genre de dialogue, alors qu'elle n'aurait jamais l'impolitesse de parler islandais à un inconnu, Anna reste muette, gênée. Elle observe Aislinn et baisse le regard, visiblement pas à sa place. « excusez moi je vais...» vous laisser ? Elle a à peine le temps de prononcer ces mots que la silhouette de son aimé glisse devant elle, en position de protecteur, il a manifestement entendu et le défie. Anna ne souhaite pas une altercation, pour Aislinn elle est prête à se prendre toutes les insultes du monde dans la figure dans broncher. La jeune femme attrape le bras de Clarence, vient se blottir contre lui et pose sa main sur le haut de son torse pour l'interpeller tandis que l'autre se glisse dans  ses reins «Ça va Clarence, ne t'inquiète pas.»

Alors elle l'oblige à reculer un peu, prendre de la distance et éviter de trop attirer l'attention sur eux et surtout voir son amour attirer les foudres du propriétaire. Elle regarde Clarence qui n'a pas hésité à la défendre et c'était la route première fois que l'on faisait cela pour elle. Elle lui est reconnaissante, mais sa sécurité avant l'honneur. @Silas Salvatore; Un homme s'interpose aussi entre eux et Annalisa se sent soudainement sous la pression qu'il mette Clarence dehors. «[/b]Tout va bien monsieur il n'y a pas de problème ![/b]» Et le moment est ensuite venu pour détourner la conversation et reposer l'attention sur cette jeune femme qui accompagne Clarence. @Iris thornblood. Son joli minois lui est familier et elle se souvient alors qu'il s'agit de la collaboratrice d'Aislinn. « Bonsoir ! Comment allez vous ? Votre robe est magnifique »

- Je serais la plus belle pour aller danser hey hey hey !

Même si mon invitation s'est égarée.
Même si je ne suis pas invitée.
Même si je ne suis pas désirée -laissez-moi rire- pour le grand événement de l'année. Je suis la femme qui, si elle n'entre pas par la porte, passera par la fenêtre, ou la chatière, ou la gouttière. Gloussements délicieux. C'est rigolo, avouez !

J'ignore pourquoi Luca -Joli Sugar Daddy- et Sammy -Trirstou petit poulet dégarni dont il ne reste que le bec- m'ont tenu à l'écart de la fête. C’est une fête ! UNE FÊTE ! Je me dois d'en être ! Tout un tas de gens à frôler c’est grisant. J'aime assez.
Je passe par l'arrière court, l'entrée des artistes. Le traiteur s'active et les serveurs en livrées sont complètement aux abois. Je me faufile sans encombre, avise une tenue de pingouin, réservées au petites mains, et en subtilise veste et pantalon. Il fait trop chaud - j'ai toujours chaud- pour s'encombrer d'une chemise! Mes tâches de rousseur habillent mieux mes seins que le coton blanc. Converses au pieds, flottant dans mon pantalon d'homme et nue sous la veste de costume, je m'aventure vers les salles où la fête bat déjà son plein.

Lucy ! Ton masque !

Je rebrousse chemin lorsque j’aperçois le ruban de soie qui tient l'un des rideaux. Deux trous et l'affaire est rondement menée : Zorro est arrivé !

Trois bonds et me voilà en fond de salle... à coté d'un corniaud qui fait tapisserie. (@Joaquin Costilla) Il me fait chaud sous son masque intégral. J'ai le teint qui vibre et le rire qui s'invite aux joues.

- Hey, dis, t'arrive à respirer là dessous ?

Naïve et sincère question.
Puis tout la pièce est en soudaine ébullition et j'entends un homme crier au loin :

- ATTENTION !

Il y a du brouhaha et d'instinct ma main s’accroche à la manche de mon comparse inconnu.

- Merde, mais c’est Sammy !

Et un gros chat velu. Un très très très gros chat.

Résumé:

Positionnée à la gauche d'un inconnu, la divine l'interpelle gentiment, poliment. Un verre afin de parfaire sa tenue, qu'elle tend rapidement à ce mâle dont elle ne connaît rien. Sourire agréable aux lèvres, la douceur de ses gestes n'est plus à démontrer. La réponse ne se fait plus attendre. Un sourire agréable, flatté, apparaît sur le visage de la blonde. « Que de politesse ! » lâcha-t-elle dans un léger rire, avant d'entendre à son tour les remerciements du garçon, sans doute plus jeune qu'elle. Il se présente, en un mot. Simple et concis, nul besoin de plus. « Hazel, enchantée Mister Renard » ou tout autre animal représentatif de ce masque animal. L'accent oriental est plaisant, elle ne fera pas de remarques sur ce dernier. Le mystère restera, n'est-ce pas le but de cette soirée ? Bousculade rapide, Hazel sort brutalement quelques mots, surprises ; « ça va ? » Main rapidement posée sur l'épaule, elle éjecte une poussière invisible, profite de l'occasion pour complimenter ce physique. Regard braqué sur le torse de l'homme, elle ne peut s'en détacher. Elle continue de frotter son épaule, mécaniquement. « En tout cas, bien bâti ! »

Elle l'entend, sortie rapide d'une torpeur. Presque gênée, le masque entre à nouveau dans son champs de vision. Souriante, un petit rire s'extirpe. Naturelle, mais qu'un peu timide, le rouge lui monte aux joues tandis qu'elle s'approche de lui afin qu'il puisse l'entendre, sans qu'elle n'hausse le ton. « Je ne dirais rien, mais vous devriez parler moins fort pour ce genre de remarques. » Reculant, elle baisse les yeux un instant, continuant. « Vous savez, ces gens sont d'un ennui... Ils se cherchent des occupations pour avoir un semblant de discussion dans ce genre d'événement. » Relevant son doux faciès, elle sourit agréablement. Derrière lui, elle aperçoit une jeune fille avec exactement la même robe qu'elle. Fronçant les sourcils, muette un instant. Lèvres pincées, elle avale le reste de son verre d'une traite et s'esclaffe bruyamment. « Une salope porte la même robe que moi ! » Aucune retenue, spontanéité éradiquant la timidité. Il ne faut pas plus d'une seconde pour que sa main se pose sur sa bouche. Rougissement incontrôlé, elle se tourne vers Khan. Gênée, honteuse. « Je suis désolée. » Et c'est à ce moment qu'un gros chat fait irruption dans la salle, se dirigeant vers les rideaux. Hazel regarde son verre vide, se penchant vers celui qu'elle décrète être son nouveau cavalier ce soir afin de lui dire. « Je crois que le champagne est fort... Très fort... » Sans être plus paniquée que ça. « Mais ce serait peut-être judicieux d'en prendre un second... Non ? »

Spoiler:

take off the mask

Célestine • tout le monde

Je sourie sincèrement lorsque la jeune femme (@Calliope Bartolli) me retourne le compliment concernant mes vêtements. Peut-être n'est-ce que par politesse mais je ne peux m'empêcher d'être heureuse de l'entendre.

Je ne demeure pas décontenancée lorsqu'elle avoue ne pas me connaître. Après tout, ce n'est pas la première ni la dernière fois que j'aborde des personnes que je ne connais pas. Et puis, je suis certaine que j'ai dû faire bien pire sous l'emprise de l'alcool...

-Non, très certainement pas ! Je suis Célestine Beauchamp.

Même si le thème est bal masqué, rien n'interdit qu'on se présente sous son vrai nom, non ? Ma présentation est accompagnée d'une main franche tendue dans sa direction.

-Quant à ce que ce soit angoissant... J'avoue en avoir vu d'autres en soirées étudiantes.

Ou alors, c'est simplement parce que je ne veux pas envisager le pire. L'ignorance a du bon : avec tout ce qui se passe à Arcadia, j'aurais tendance à me sentir très paranoïaque, surtout ce soir. Parce que oui, il ne faut pas me prendre pour une idiote : certains invités ont beau être masqués, ils continuent toujours à se comporter comme des arrogants car ce sont des réincarnations de dieux.

Finalement, je me décide de me lancer le plus franchement possible. Je risque sûrement de me faire jeter violemment mais bon, qui ne tente rien n'a rien comme on dit.

-Pardon, cela doit sûrement vous semblaient totalement incongru mais... Je soutiens quelques associations en faveur de l'environnement. Je me demandais si cela pourrait vous intéresser de nous aider ? Avec votre charisme, je suis sûre que vous pourriez convaincre certaines personnes sceptiques de l'intérêt pour ce sujet.

Comme à mon habitude, j'ai les yeux qui brillent de conviction lorsque je parle de ce sujet. Je suis prête à me lancer dans un grande discours engagé mais la jeune femme doit s'éloigner avant de pouvoir me répondre. Je cache une moue déçue pour sourire avec compréhension.

-Pas de soucis ! Cela a été un plaisir de vous rencontrer ! En tout cas, pensez-y à ce que je viens de vous dire. Je suis sûre que vous pourriez faire de grandes choses.

Une fois qu'elle se soit éloignée, je ne cache pas un soupir. Je n'ai strictement aucune idée de comment cela peut déboucher mais je vais tâcher de rester optimiste.

De nouveau seule, je déambule à travers les convives, mon verre à la main. Soudainement, un immense animal entre dans la pièce. Je suis cependant trop loin pour le distinguer. Je hausse un sourcil avant de secouer la tête. Franchement, je plains la sécurité lorsqu'il va falloir attraper cette bête. Et encore plus la personne qui n'a pas refermé la porte pour les animaux.

Fiche codée par NyxBanana

Spoiler:

Spoiler:

Je ne sens pas son pouvoir submerger la foule, mais je sens le bruit lointain, étouffé par la distance mais qui me soulève l’âme, du raz-de-marée de ses émotions. Je sais que la Reine est arrivée. Elle est là, quelque part dans cette foule de plus en plus dense de criminels, de trafiquants, de tueurs. Les cyniques diront que je devrais me sentir comme un poisson dans l’eau. Ce n’était pas vrai. Mon code moral me tenait toujours lieu de bible, et je savais pour recueillir les brides de tout ce que ces gens ressentaient que l’immense majorité n’était guidé que par son propre intérêt. Pécuniaire, sentimental, ou autre. Il n’y a pas créature plus égoïste que l’homme, avais-je longtemps pensé. Et puis j’avais découvert les dieux de cette Humanité, ses figures de proue. Et j’en faisais partie. Ce n’était pas une gloire ni une honte, juste une réalité à prendre en compte. Une donnée à estimer dans l’accomplissement de ma mission. Ned se rapproche d’Aislinn et ça sent la querelle amoureuse. Je comprends l’homme, à qui je dois beaucoup. Je comprends car je lis son cœur. J’imagine qu’Aislinn, sous le vernis policé de son professionnalisme, se rend compte de la chance qu’elle a d’être aimée de cette façon. N’empêche que leur histoire est complexe. Et s’en mêle un tiers. Puis encore un autre. Je fronce les sourcils.


Je sens que je vais encore prendre des coups.


Je sens une vague de peur panique me submerger par l’arrière, et je chancelle sous la force de ces émotions. Et voilà, on y est. Aussitôt s’imprime en moi la certitude que tout est parti en cacahuète pour de bon. Je réagis d’instinct. Je file entre les silhouettes, me glisse sans percuter. Mouvement fluide du militaire en opération qui ne veut pas éveiller l’attention, qui ne veut pas provoquer sur son passage et s’adonner simplement à sa mission. Le danger me vrille l’âme et si la nature me pousse à vouloir hurler pour protéger tout le monde, elle est muselée par le professionnalisme qui m’engonce à une et une seule responsabilité ; protéger Aislinn. Les secondes fusent comme des traçantes de .50 mais j’arrive à son niveau, au moment où elle demande des explications de son comportement au mec le plus tordu que je connaissais, capable de se bastonner dans les pires bas fonds tout en allant nourrir des cygnes le lendemain. Un taré à bon fond. Mais je ne suis pas là pour ça. Je réponds à la question d’Aislinn, lui prenant la main sans lui demander son avis et la serrant dans un geste à la fois protecteur et incitatif ; nous ne nous étions jamais touchés, sauf peut être pour nous serrer la main lors de notre première rencontre. C’était un stimuli ; elle savait que si je la « touchais » c’était pour attirer son attention. Et vu mon emploi, si j’attirais son attention, c’était que c’était grave.


| Ca, c’était le signal de notre départ. On met les bouts, madame. |


Je me tourne vers Ned, bien conscient qu’on pouvait difficilement se faufiler un chemin vers la sortie à toute vitesse. Pourtant, la peur derrière moi me vrillait le cœur comme un tournevis qu’on m’enfoncerait dans les côtes.


| Il se passe quelque chose de pas net. |


Ok, comme explication on pouvait mieux faire. Me focalisant sur ce que je ressentais si fort de l’autre côté de la salle, j’ajoutais à voix basse, en complément.


| Il y a un incident en cours. Pas de blessés, mais beaucoup de peur et d’incompréhension. Ca va dégénérer |


La puissance de la certitude. Je me rappelais de la « manif pour l’eau » de Bangui. Un mec qui flippe, et des milliers de douilles frappent le sol irrigué de sang à mesure que les armes se déchargent. Je reportais mon regard droit sur Ned.


| Tu l’aimes, alors tu m’aides, ok ? | lançais-je avec l’autorité née de la certitude | Tu connais mieux ces gens que moi. Il faut au moins qu’on se rapproche d’une sortie au cas où, on est beaucoup trop exposés ici. |

Spoiler:

Les convives ont l'air de trouver ça drôle ou de s'amuser. Cela n'a rien d'un spectacle qu'on offre à la plèbe, pourtant. Ou alors, avec ce parfum antique de massacres dans les arènes de Colisée.
Le guépard lève la patte sur Samuel et ses griffes lacèrent la chair d'une jambe déjà en souffrance. Et je m'entends m'étrangler d'un petit cri d'angoisse aiguë, main froissant la manche de mon silencieux compagnon.

Je me tourne vers lui, le regard implorant.

- Il faut l'aider ! Pourquoi rient-ils tous et ne font-ils rien ?! Aide-moi ! dis-je à l'homme muet tout en le tirant derechef avec moi.

J'ignore s'il me suit, mais bientôt je me rends compte que mes doigts ne sont plus sur sa manche. Mon corps m'a porté au devant du danger sans réfléchir. Intrépide Zorro, tentant de sauver un nouveau genre de veuves et d'orphelins. Sammy, c’est déjà toute la misère du monde incarnée, n'allait pas me le rendre plus triste-sire encore.

Alors, je me retrouve là, tremblante comme une souris, les bras levés -qui ne protégeront rien- et les paumes en avant.

- Laisse-le ! Laisse-le s'il te plait !

J'ai le souvenir idiot que les animaux s'effraient de ne pas voir les visages. C’est peut-être faux, mais dans le doute, je dénoue lentement mon masque qui choit à mes pieds. Mes tâches de rousseur sont libérées.

- Il est tout chétif et même surement malade! Tu n'auras rien à manger dessus ! Sois raisonnable Gros Matou !

Mes semelles de converses glissent sur le plancher. Latéralement. Je tente de le contourner pour capter son regard.

- Laisse sa guibolle, sois gentil...

Alors, mon esprit piochant au hasard du répertoire engrangé, je me mets à fredonner une ritournelle de dessins animés où une bestiole rose bonbon plonge son auditoire dans un profond sommeil grâce à son chant soporifique.

On a les références que l'on peut.

Sans doute pas ma meilleure prestation (et j'espère pas la dernière), mais l'urgence ne me permet pas de composer mieux. Je veux juste apaiser la bête et diriger son attention vers moi. Je veux juste que Sammy se dégage de là.

Je sais que Luca sera malheureux, sinon.

Résumé:

Résumé:

Spoiler:

TAKE OFF THE MASK

TOPIC COMMUN

résumé:

La précipitation te fait faire n'importe quoi. Seulement, tu as eu l'occasion de de lire la détresse dans le regard de @Ganya Rohais  et tu ne peux pas y rester insensible. Seulement, ton attention est détournée quand tu manques de t'étaler sur une inconnue. (@Vasilisa Nodievs ) Tu t'excuses alors qu'un juron sort de la bouche de la dite inconnue. Tu ne peux pas lui en vouloir, tu viens de lui rentrer dedans. Tu lui proposes un nouveau verre pour te faire pardonner. C'est la moindre des choses, puisqu'elle a perdu son précédent verre à cause de toi. De toute façon, tu as perdu Ganya et tu doutes que tu puisses facilement le retrouver dans toute cette foule. Tu finiras bien par lui remettre la main dessus. Elle se rapproche et tu retiens cette envie de faire un pas en arrière. Tu as toujours eu un peu de mal avec les contact physique, surtout quand ils viennent d'inconnus. Seulement, tu es là pour faire un effort ce soir, alors tu prends sur toi. ≪ Peut-être devrions nous commencer avec un verre et nous verrons par la suite. ≫ tu lui adresses un sourire charmant, alors que tu fais signe au barmaid de vous servir. Tu lui tends le verre qui remplacera le sien ≪ En espérant que cette soirée ne soit pas aussi ennuyeuse que vous le pensiez. ≫ après tout ça serait bien dommage si ce bal était d'un ennui mortel ≪ Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de foncer dans les inconnues. ≫ tu ressens le besoin de te justifier.

Tu relèves les yeux, comme attiré par une force invisible. Il y a beaucoup de monde, mais ton regard se pose dans le dos d'une jolie blonde. Étrangement, tu n'as pas de mal à la reconnaître, même sans voir son visage. Un sourire étire tes lèvres bien malgré toi. ≪ Excusez-moi de nouveau, mais je reconnais mon amie au loin. Profitez bien de votre verre et je me ferais un plaisir de vous en offrir un autre si l'on se retrouve. ≫ tu sais bien que ce n'est pas très gentleman ce que tu fais, mais tu ne peux t'empêcher d'avoir envie de retrouver cette silhouette familière. Tu lui adresses un signe de tête pour la saluer et tu traverses non sans mal les quelques mètres qui te séparent de la jeune femme. Sans trop réfléchir et surtout sûr de toi, tu te glisses dans son dos et viens murmurer à son oreille ≪ On ne m'attendais plus ? ≫ tu lui offres un sourire complice lorsqu'elle tourne la tête vers toi. De toute évidence, tu l'as reconnu même de dos. ≪ Il paraît que c'est ici que tu payes tes dettes ≫ un petit sourire en coin s'accroche à tes lèvres. En réalité, tu t'en fiches un peu, mais elle n'est pas obligé de le savoir. ≪ Alors je suis là et je ne suis pas déçu du voyage, tu es sublime ≫ le compliment semble naturel. Toutefois, tu n'as pas vraiment le temps d'ajouter quoique ce soit. L'ambiance change et peu à peu le goût bien spécifique de la peur rempli l'air. Tu as eu l'occasion de l'expérimenter bien assez souvent pour la reconnaitre. Instinctivement tu attire la blonde contre toi. ≪ Quelque chose cloche. ≫ ça n'a rien d'étonnant quand on sait que tous les gangs sont réunis ici. ≪ On ferait mieux de sortir d'ici ≫ parce que même si tu n'as rien contre le fait de soigner la jeune Bartolli, tu aimerais que ça ne devienne pas une habitude.

HJ:

take off the mask

ft. des gens

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T’es là, à attendre la réaction du McNamara (@Éamonn McNamara). Juste voir sa tête te met hors de toi. Une partie de ton âme jubile alors que l’autre regrette rapidement d’avoir pris une telle décision impulsive ; ton regard, pourtant, le défie agressivement. T’es un peu gamin, toi qui t’étais convaincu que tu n’avais pas de temps à perdre pour ses conneries – sa jalousie qui semblait sortir de de nulle part, dans les faits.  Ceci étant dit, avant que quoi que ce soit ne se produise, @Annalisa Fjalarsdottir t’empêche de faire un fou de toi en te prenant par le bras, t’attirant contre elle et t’éloignant de l’homme.
Comme toujours, son toucher est salvateur, bien que tu luttes pour camoufler la moue boudeuse qui déchire ton visage. De tes bras, tu l’enlaces jalousement. « Ce n’est rien. », réponds-tu froidement à l’homme blond qui décide de s’interposer entre toi et Ned, dans un conflit qui mourrait déjà dans l’œuf. C’était trop demandé de se mêler de ses affaires en 2018 ?
Soudainement, Ned offre à ton visage deux petites claques amicales. Des propos moqueurs fourchent sa langue. Ça t’irrite, ça te fait bouillir de l’intérieur. Quelle force mentale que ça te prend pour ne pas lui balancer ton poing à la gueule ! La peur de décevoir la belle dont les bras et le souffle te rassurent. Cependant, tu ne calmes pas volontairement les couteaux que ton regard lance au baraqué ni l’envie qui te ronge de le terminer à coups de chaise ; tu détestes sincèrement qu’on te fasse sentir comme un moins que rien.  Vraiment.

Tes bras serrent Annalisa plus fort et ton nez vient se blottir dans la perruque blonde. L’effet est moins plaisant que celui de ses cheveux naturels, l’odeur n’est pas la même non plus, mais c’est le prix à payer et tu dois l’assumer. En vérité, tu ne devrais même pas la toucher comme ça en ce moment, mais tu t’en bats carrément les couilles. Quand @Aislinn O'Reilly s’excuse avant de quitter avec le McNamara, tout ce que tu trouves à lui offrir, c’est un sourire crispé, mais vaguement désolé. Ton sourire ne s’installe définitivement que lorsque t’entends Annalisa adresser la parole à @Iris Thornblood. Ça bouille toujours en toi, mais l’espoir que les deux jeunes femmes puissent s’entendre te rend un peu mieux. « Excusez-moi mesdames, c’était l’instant impulsif. » Un petit rire ponctue tes mots, alors que ton regard dévie vers ton amie fleuriste. Lentement, à contre-cœur, tu te détaches de la belle pour ne garder qu’un bras autour de sa taille, histoire de ne pas te débarrasser de tout contact physique. « Iris, je te présente Anna. Vous vous êtes peut-être déjà rencontrées dans les serres d’Aislinn. Iris travaille pour elle. » Ta voix est basse pour ne pas trop attirer l’attention. « Et Anna est la femme qui porte mon cœur dans le sien. » , dis-tu en venant embrasser la concernée sur la joue. « Je pensais que vous pourriez bien vous entendre. Vous êtes douces, toutes les deux. »

(c) DΛNDELION

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