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I've got your back- Clemens

 :: terminés
Daddy Lion
Jan Arsen
BLAZE : Nephtys
CREDITS : @ bandersnatch
FACE : Domhnall Gleeson
DOLLARS : 2597
SACRIFICES : 167
PORTRAIT : I've got your back- Clemens U5gk
ANNEES : 34 ans
CŒUR : En deuil.
RÉINCARNATION : Lion de Némée
TALENT(S) : cuir tanné en guise de peau et odorat développé
OCCUPATION : fait partie d'une agence de détectives privés
TALON(S) D'ACHILLE : les légumes et le manque de viande
RUNNING GUN BLUES : I've got your back- Clemens Giphy
REAL beasts don’t take s**t from nobody

I've got your back- Clemens Fayt
***

I'm sad and lonely. Lay your hands on my mane so that I can feel you are there and let us walk like that...
I've got your back- Clemens DZlXQDi

Daddy Lion
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I've got your back- Clemens - Ven 6 Déc - 18:00

I've got your back

Because the night is dark and full of blood and sorrow.




La soirée n'était pas des plus avancées, du moins pas encore. Dehors, les ombres tendaient leurs griffes jusqu'aux fenêtres qui daignaient s'allumer, et rien d'autre. Jan n'était pas resté au cabinet pour une fois, préférant un foyer qui n'en était plus vraiment un, où sa présence se disputait à une absence.
C'était chez lui, c'était chez eux aussi, plus que tout et puischez elle aussi. Plus, tellement plus que la chambre que des parents en deuil gardaient en état, que la terre sombre d'un cimetière où elle reposait à présent. C'était chez elle et elle y serait toujours, à sa façon...  
Chemise déboutonnée un peu, cravate enlevée surtout, cheveux en batailles quand bien même aucune autre main que celle du détective ne s'y était glissée, Jan tenait un livre d'une main, un verre de l'autre.
Pas d'alcool fort, juste un vin rouge choisit avec soin et dont le parfum pouvait rappeler la sensation d'un baiser.

Il avait allumé la lumière mais celle ci restait tamisée. Juste le calme, juste l'attente de choses qui n'étaient plus, de gens qui n'existaient plus. Et son esprit était presque en paix, autant que la douleur le lui permettait car certains soirs étaient ainsi : plus calmes que d'autres. Cela surprenait Jan en vérité, que le lion le laisse souffrir autant, qu'il l'accepte. Quelque chose de l'animal comprenait-il la nécessité de telles douleurs, avait-il porté sous fourrure et crinière, des deuils aussi violents lui aussi? De l'histoire, on ne connaissait que le regards des vainqueurs et le lion de Némée n'en avait pas été un. Jan se rappelait de sensations éparses, parfois il les imputait à une imagination morbide mais il savait se mentir à lui-même.
Savoir et ne pas savoir, un (dés)équilibre comme un autre.

Lorsque le téléphone vibra, l'homme releva à peine les yeux de son livre. Cela aurait pu être Jules, cela aurait pu être Roméo tout autant quand bien même les appels du plus jeune étaient rares. Il regarda, et s'afficha alors sur l'écran un numéro vieux de deux ans ou presque. Alors, Jan posa le livre, posa le verre et prit le temps de reboutonner la chemise, de rattacher la cravate. Ses cheveux en batailles retrouvèrent un pli parfait, il lui fallut moins d'une demie heure pour rejoindre l'hôpital, le service des urgences.

”Je viens pour mon frère, expliqua-t-il à un jeune interne au visage mangé de cernes. Un mensonge, de frère Jan n'en avait pas. Qu'importe...
Il écouta le compte-rendu du jeune médecin, acquiesçant quand il le fallait, où il le fallait. Bien entendu, la signature qu'il griffonna sur le papier d'admissions et de sorties fut quasi-illisible. Bien sûr...
Et puis, avec la force de l'habitude (du moins ce qui semblait l'être), le pas assuré, jan se campa devant le lit où attendait son supposé “frère”
Clemens avait une mine abominable, comme de bien entendu. Deux ans l'avaient peu changé, il restait toujours en lui quelque chose de l'enfant et de l'adulte tout à la fois. Une dualité douloureuse, incapable de le protéger des violences du monde.

”On y va?” Pas de jugement, pas de “qu'est-ce que tu as fait?!”, rien. Jan se contenta de poser l'espace d'un instant sa main (patte?) sur l'épaule du plus jeune, de la serrer un peu. Un geste de présence, pour montrer qu'il était là.
Avec Clem, on pouvait se prendre des coups de couteau pour moins que cela cependant.

Il ramena le garçon chez lui. Ce n'était pas la première fois que jan l'accueillait, qu'il récupérait l'autre avec des coups et des blessures. Pendant plusieurs mois (années), le plus jeune avait cependant disparu des radars de l'aîné. Jan l'avait sut toujours vivant, déchiffrant son ombre dans des coins de rues ou (plus rarement) des actions. Il savait que si Clemens ne faisait plus affaire à lui, c'est que l'autre avait trouvé d'autres moyens de s'en sortir. Jan n'avait pas besoin d'en savoir plus.

”La salle de bain n'a pas changé de place si tu veux te débarbouiller. Ne met pas le verrou, je ne veux pas avoir à défoncer la porte si tu fais un malaise.” Parfois, le lion grognait plus qu'il ne parlait quand bien même aucune colère ne semblait présente.

Il alla sortir un plaid d'un placard duquel il n'avait pas bougé depuis deux ans, et le posa au bout du canapé. Sur le plaid était également une peluche, elle aussi n'avait pas bougé. Guidé par ses instincts, Jan s'attela ensuite à fair eà manger : du fromage toasté pour patienter, et puis un plat de lentilles qui mettrait un peu plus longtemps à cuir.
Du fer, pour aider avec les différentes pertes de sang. Ça, et une belle pièce de viande ainsi que le lion le lui dictait.
Clem savait où se servir pour des vêtements propres également, même si ceux de Jan restaient trop grands.
Face au verre solitaire toujours plein de détective, un autre fut rajouté.

Il était dit que Jan ne boirait pas seul ce soir là...  


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Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3092
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : I've got your back- Clemens Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : I've got your back- Clemens 1cGY3IWT_o
I've got your back- Clemens KMOwnXEJ_o
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SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
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THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
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CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
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champion
maldwyn jones IV


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I've got your back- Clemens - Jeu 26 Déc - 14:28

i've got your back

Oh yeah, you wanna overcome Take a look back at the past and decide what you wanna become don't think twice about the possible chances of failure we only live on optimism, we know the future won't fail us I've got your back Hell yeah



Qu’est-ce qui était pire au fond, les gémissements incessants des patients des urgences comme un disque qui tourne en rond depuis des heures, ou bien c’était le fait d’être attaché à des fils, le bras planté d’une aiguille alimentant son sang en plasma alors que la douleur continue de rager, mais qu’il fait tout pour l’ignorer. Clemens a encore les nerfs. Parce qu’au lieu de partir il a tenu à aider, encore. Résultat, un aller simple pour l’hôpital où il a été emmené de force, des points de sutures qui justifient sa grimace et une incapacité à sortir de là, parce qu’ils avaient carrément mit quelqu’un à l’entrée de la salle des urgences, un flic, pour veiller à ce qu’aucun d’eux ne se barre sans autorisation. Foutu poulet qu’il fusille du regard, l’envie d’enfoncer un couteau entre ses deux yeux pour dédommager les heures passées ici et pouvoir foutre le camp. C’était toujours une horreur d’être à l’hôpital. Déjà pour quelqu’un de lambda ce n’était pas l’endroit le plus agréable du monde, mais pour un thaumaturge c’était une torture. Sentir les gens qui ont besoin d’aide, sentir les gens partir. C’était difficile de devoir rester sans rien faire.

Quelqu’un rentre dans la pièce et s’approche de son lit, analyses à la main. «  Je confirme que la radio est bonne, tu as eu de la chance. »  C’était le brun, l’urgentiste. Celui qui avait déjà vu passer son cas tellement de fois ici qu’il ne cherchait même plus à comprendre le pourquoi du comment. Depuis un temps ils se voyaient de moins en moins, et pourtant, la familiarité établie par les années ne s’est pas envolée, langage plutôt familier malgré le cadre de l’hôpital. «  Je te l’avais dit. J’veux me barrer, si c’est fini. » qu’il ronchonne en s’asseyant un peu plus droit sur le lit malgré la douleur que cela génère dans l’abdomen et dans son bras. «  Oui ben pas tout seul. » qu’il soupire, en plaçant le dossier au bord du lit. «  Hors de question de te relâcher si quelqu’un ne vient pas te ramener chez toi. » Soupire. C’était le moment du gros dilemme. D’un côté il pouvait essayer d’appeler Maldwyn, mais il ne viendrait jamais aider son frère. Plus maintenant, pas un an après avoir totalement disparu de sa vie. Ensuite, il y a Jan, à qui il n’a pas parlé depuis des années. L’ami était plus en danger à être en contact avec lui depuis son entrée à la calavera et, forcément, il s’était éloigné de lui. Parce que cela ne servait à rien de lui causer des problèmes. Plus il en savait, et moins c’était bon pour lui. La dernière personne… c’est Aura. Mais si elle venait à se déplacer, si elle réalisait qu’il avait fini à l’hôpital… Le gallois allait en entendre parler longtemps. Il lui avait fait la promesse il y a des mois, de faire attention à lui et pourtant il était assis là. Forcément, elle allait remarquer les pansements, les blessures, les griffures du verre laissée sur son visage. Forcément elle verrait les sutures, la cicatrice trop fraîche a un moment ou à un autre, mais il pouvait relativiser le tout, si il évitait de parler de cet endroit. Dilemme alors, de l’inquiéter encore plus ou de déranger quelqu’un à qui il ne parle plus depuis longtemps. Dilemme au final, vite résolu. «  J’appelle mon frère. » qu’il dit. Officiellement aux yeux de l'hôpital, son frère, ce n’était pas Maldwyn, c’était Jan. C’était plus facile pour les droits de sorties etc, si c’était un membre de la famille. Le brun soupire et acquiesce en faisant demi-tour, tandis que Clemens attrape difficilement le téléphone portable sur la desserte. Il pianote sur l’écran cassé par le choc, trouve le numéro oublié depuis longtemps et appelle. Il suffisait de lui dire de venir, sans rien de plus. une habitude oubliée après les années, mais qui n’a pas été oublié. Pas de questions posées, comme jamais, les deux raccrochant bien vite. C’était étrange de se dire qu’il était toujours là, malgré le silence des années, alors qu’il ne pouvait même pas faire confiance à ce véritable frère, perdu dans la nature. Peut-être qu’il en viendrait pas. Seul le temps, au final, aura réponse à sa question. Avant de ranger le téléphone il espère en tirer un maximum avant qu’il ne tombe complètement en ruine, déterminé à envoyer un sms à Aura il n’a même pas le temps de cliquer sur le contact que l’écran s’éteint, définitivement ou non, il n’en a aucune idée. Putain qu’il lance, insulte au vent pensée, plutôt que dite. Il commence déjà à se sentir mal d’être dans l’incapacité de la joindre, de lui parler. Parce qu’il sait que quelque chose cloche, il le sent, mais est incapable de savoir ce que c’est. Les interrogations sont interrompus par un interne,c’est qu’ils avaient pas fini de le faire chier, même quand il disait vouloir se casser la torture reprend.

Et puis, Jan arrive pour le délivrer. C’est ce qu’on lui dit alors que l’on retire l’aiguille le reliant au plasma. On le laisse même remettre sa veste difficilement, malgré l’aide de l’interne qui lui permet de moins se battre avec ses manches. Ce n’est pas la grande forme, loin de là. La voix se fait entendre et il lève le nez vers le rouquin, qui ne lui ressemble en rien, pourtant ça passe toujours comme histoire de frères. Il n’a pas changé, le lion. Toujours cet air détaché, qu’il lui connaissait bien. Neutralité assumée, étrange état presque léthargique. Il a toujours mal. Le temps n’a pas effacé les blessures, pas vraiment. Forcément ça lui fait un peu de mal, voir que l’ami, l’aide, n’avait pas trouvé la paix quand pour lui, les choses avaient radicalement changées. Il se dirait heureux de le voir le roux et il l’était, mais ce n’était pas le lieu pour les retrouvailles, alors Clemens saute hors du lit, enfin autant que permis par la douleur et le rejoint, ne flanchissant même pas lorsque la main se pose sur l’épaule, le chiot abandonné beaucoup moins craintif qu’il ne l’était, il y a encore deux ans.

Le trajet avait des airs de flashbacks oubliés, jusqu’à se retrouver dans l’appartement du détective. Toujours le même, les mots ne faisaient que le confirmer, salle de bain identique à d’habitude et toujours les mêmes consignes de sécurité. «  J’ai pas oublié t’en fais pas. » qu’il se contente de répondre, souriant à ces vieilles habitudes. Oui maman, aurait été une autre forme de réponse alors qu’il prend le chemin du placard pour récupérer un t-shirt et se dirige vers la salle de bain. Il y nettoie le superflus de sang en évitant d’endommager les pansements,  retirant cette poisse séchée de l’épiderme, mélange de son propre sang et celui d’inconnus incrusté dans les pores de sa peau, sur ses mains, sous ses ongles. Pourtant il avait l’habitude et le rouge, se lavant dans l’évier, n’était qu’une journée ordinaire pour lui. Un souvenir, du temps d’avant. Le gallois enfile le t-shirt propre et refait son apparition dans le salon, ou son plaid et sa peluche, attendaient. Il a gardé tout ça. Ces attentions qu’il a détesté, longtemps, lui qui disait n’avoir besoin de rien, de personne, avait dormit bien trop de fois dans ce canapé, avait dépendu beaucoup trop, du propriétaire, de l’ami, qu’il rejoint. La nourriture commence à se faire sentir, trop d’attention envers lui pour qu’il reste muet plus longtemps. «  Merci d’être venu, et pour tout ça. Tu aurais eu tous les droits de ne pas décrocher, j’ai fuis comme un voleur. » Même si c’était surtout pour le protéger de cette merde dans laquelle il s’était mise. Cela commençait à devenir trop. Trop de violence, trop d’appels, trop de suspicions ensuite et si il venait à fouiller un peu trop la Calavera, elle aurait pas posé de question et aurait éliminer toute personne s’approchant trop de leurs affaires. «  Comment vas-tu, depuis le temps ? » Il constate le second verre sur la table à son attention. Ils avaient peut-être besoin de boire un coup, il est vrai. «  J’vois que les choses ne changent pas trop par ici. » qu’il commente, incapable de s’empêcher de sourire, ce qui devait changer, venant de lui. Mais cela faisait du bien, de retrouver quelque chose de familier, quelqu’un. Un ami qui l’a connu avant tout le bordel de la mafia et maintenant avec qui il pouvait renoué peut-être, sans le soucis de lui causer du tort, sans l’impression d’être un parasite. Peut-être que c’était possible, après tout.


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I've got your back- Clemens - Sam 28 Déc - 21:18

I've got your back

Because the night is dark and full of blood and sorrow.




”Hey Kiddo... Il sentait la présence de Clem de nouveau dans la pièce avec lui. Cette fois-ci, Jan le salua correctement, à présent que l'autre avait lavé l'ombre de l'hôpital de son corps, de son visage et baissé les armes.
Il se retourna, les choses cuisaient à feux doux, rien ne l'empêchait de faire face au jeune garçon devant lui.
Deux ans, certaines choses changeaient, d'autres non. Lui, il portait son éternelle tristesse de la même manière que l'on peinait parfois à se séparer d'une veste préférée.
Il écouta Clemens le remercier, à cela Jan n'avait rien à répondre. Certains instincts étaient ainsi, lion ou non, et l'on allait vers les autres voilà tout. Il y avait pour chaque homme, chaque femme, un endroit sombre que l'on peinait à regarder, où les douleurs y étaient plus grandes, plus présentes, où la solitude dévorait tout de vous et vous recrachait à la fin pour plus de souffrance encore.
Il y avait des choses au delà des mots et l'on ne pouvait les comprendre seul, les combattre seul. Peut-être que l'hôpital était un endroit comme cela pour le garçon en face de lui, en ce cas Jan avait-il droit au jugement?

Des excuses, des remerciements, une question aussi. Des mots pour s'entrechoquer quand il y aurait pu y avoir des insultes, des morsures. Parce qu'un gamin de la rue, ça devait toujours se défendre, pas vrai? Il en avait vu, Jan, des nuages au front du plus jeunes, des noirceurs dans le coeur aussi. Il en avait saigné, de la violence de Clem, et aucune métaphore là dedans mais un coup de couteau bien réel.
Et alors?
Alors rien. Juste que ce garçon lui demandait à présent comment il allait, que c'était le genre de question qu'on ne prenait pas le temps de poser au lion. Pas quand il rugissait de silence, s'éloignant des autres, veillant mais de loin toujours. Comme s'il ne ressentait pas à la manière d'autrui, et peut-être était-ce le cas. Peut-être...
Sauf que Clemens s'en foutait et qu'il avait changé pour se comporter ainsi, ou alors changé envers Jan simplement.
Il y avait une manière de dire les choses et pour Jan cela se résumait à ça : j'ai vraiment été chercher mon frère à l'hôpital.
De crinière à crinière, la ressemblance était presque là.

Le lion abattit sa main à nouveau, à cette frontière fine entre nuque et crâne, il n'y avait pas de brutalité dans le geste mais une fatalité certaine. Sans rien dire, il ramena le garçon à lui, le serrant dans ses bras simplement. Crinière à crinière finalement...

”T'as fait ce que tu pensais devoir faire.” Partir et devenir un silence. Parce que toute amitié se payait, à Arcadia, qu'il ne faisait pas bon de connaître un enquêteur, surtout ancien avocat. Et Jan reconnaissait la faute en lui bien plus qu'en Clemens bien qu'il n'eut rien pour le dire au plus jeune...

”Elles évoluent quand même un minimum : j'ai un peu plus de barbe” Et puis j'ai un lion en moi, Kiddo, je suis un lion. ”Et toi t'as enfin l'air de te nourrir quand même. Apporte nos verres, j'ai soif.”

Il piqua la viande dans une assiette qu'il posa sur la table. ”Maintenant assieds-toi et mange.” Le steak n'était que pour une personne, Jan acceptait de le céder de la même manière que le lion cède sa part au lionceau.
Deux ans pouvaient s'effacer comme cela, simplement.

 


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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
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I've got your back- Clemens - Dim 5 Jan - 21:56

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Le sobriquet l’a toujours fait un peu râlé, Clemens. Toujours près à se défendre, à vouloir rappeler sa place à celui qui, comme un frère, se permettait de continuer malgré tout. On a le même âge. qu’il a répété, dix, quinze, vingt fois à son aîné de quelques mois à peine sans que cela ne change quelque chose, cette dynamique de petit frère, de protéger, toujours présente malgré ses protestations. Au final, il s’y était même habitué. Tiquant sans pour autant répondre au bout de quelques mois et maintenant.. maintenant ça faisait juste du bien de l’entendre l’appeler ainsi malgré tout. Réassurant qu’il ne lui en voulait pas, peut-être, d’être parti sans prévenir. D’avoir tout planté.

Mais maintenant il était près à revenir. Maintenant qu’il pouvait aider lui aussi, de son côté. Maintenant qu’il n’était pas qu’un parasite cherchant à obtenir de l’aide même si aujourd’hui était un mauvais exemple. Clemens aurait dû reprendre contacte autrement, beaucoup plus tôt aussi, mais à toujours redouté ce moment où il devrait le faire et attendre une répondre, peut-être négative. Voilà pourquoi c’est le dernier recours qui a motivé l’appel, la dernière chance avant de devoir inquiéter Aura un peu plus. Octobre avait déjà été compliqué et maintenant il se retrouvait avec d’autres blessures, physiques cette fois, qu’il aurait autant de mal à cacher. Cela irait, pourtant. Il se le promet en avançant un peu vers lui, s’excusant, remerciant aussi d’avoir fait ce qui a été fait en se joignant à lui. Les yeux observent la nourriture entrain de cuire tandis qu’il pose la question anodine en surface.

Mais la main sur sa nuque le tétanise, surprise inattendue qui le tend immédiatement. C’est la phobie d’enfance, syndrome résultant du passé compliqué qui resurgit en un instant. La peur, c’est avoir de nouveau la tête frappée contre le comptoir de la cuisine par son tuteur. La peur, c’est se faire attrappé par le cou et enfermé dans une pièce sans savoir quand sortir serait une option. Tout, alors, cède sous cette peur. Le caractère revêche comme les genoux, incapable de se débattre sous les flashbacks il attend le coup, la chute, la douleur qui au final ne sont que ses bras, dans lesquels il le serre. Pas de mal, pas de violence. Un attention qu’il observe l’espace d’un instant sans bouger, redevenu l’adolescent mortifié par la peur, l’enfant abusé le temps de réaliser que ce n’est que Jan, qu’il est en sûreté. Que jamais il ne lui ferait du mal. La garde, alors, pouvait être baissée et les bras crispés, les doigts recroquevillés se détendent doucement pour venir l’entourer lui aussi. Soupir, au final soulagé. Il ne craint rien, ici.  

Quand il le relâche il l’observe un peu le rouquin,  à la barbe effectivement un peu plus fournie qu’avant. « Et moi j’ai toujours l’air d’un prépubère. » Non pas qu’avoir une barbe l’intéresse de toute façon, mais il était aussi incapable d’en avoir une même si il essayait. Voilà aussi ce qui lui valait ce surnom de Kiddo, les traits d’un gamin, la taille peu imposante… Rien n’aidait à le vieillir un peu, le gallois, même après deux ans et des repas complets qui aurait dû le remplumer. « J’ai grossis c’est ça ? Bon, peut-être un peu. Mais je suis toujours autant un sac d’os. » Une crevette décortiquée, comme disait son chef. Pourtant cela ne semblait pas vraiment le déranger, ce sobriquet là aussi.  Il s’observe un instant. Toujours aussi maigre, en dessous du t-shirt on voyait encore ses côtes, mais moins qu’avant, jambes toujours aussi fines, peut-être un peu plus de muscle se perdant dans des bottes énormes et des bras, exposés à sa vue avec un peu de muscle en plus ici et ces cicatrices surtout, partout, qu’il n’a pas pris la peine de cacher. Il en avait déjà vu quelques une Jan, au début. Quand y’a eu la Calavera, quand il se battait dans la rue. Pourtant maintenant c’est une charpie qu’est devenue sa peau cisaillée. Aperçu des dommages causés par les blessures d’autruis sur lui. En dessous des vêtements c’était pire, plus profond. Fallait voir déjà ce qu’il y avait sous les pansements sur le torse, sur l’épaule. Cela donnait une bonne idée de son quotidien, ces dernières années.

Pourtant il fait comme si de rien n’était, neutre, levant les yeux au ciel quand il l’invite à s’installer à table, la viande dans l’assiette et le ton autoritaire qui allait avec tout ça. « Oui Maman, ça va. » qu’il soupire en s’asseyant, attrapant la fourchette au passage puis un couteau, il commence à découper le steak. « Tu vas pas me regarder manger quand-même. Soit on partage soit on commande de quoi bouffer comme des porcs. Et je régale, pour toutes les fois où tu m’as nourris. » Hors de question qu’il refuse. Ils allaient se péter le bide même, puisqu’il n’y a plus ces restrictions maintenant. Que ce qu’il gagne à la calavera lui sert à vivre, que les dettes sont effacées. Beaucoup de choses se sont passées. « T’as pas répondu à ma question, en tout cas. » qu’il souffle en piquant un bout de viande avec sa fourchette qu’il enfourne dans sa bouche.

C’était toujours difficile de savoir comment Jan allait, et même avec le temps ça n’a pas changé. Toujours un mystère difficile à élucider, toujours cette mélancolie. Cela les a surement rapprochés à l’époque, chacun en deuil de quelqu’un à l’époque même si c’était différent. Même s’il avait du mal à comprendre. C’était plus facile désormais, quand la peur est là. Quand perdre était devenu un peu plus sa hantise. De sa poche il sort son téléphone à l’écran ruiné et la batterie morte. Encore une fois, il avait besoin d’un service. « T’aurais pas un chargeur ? Que je commande à manger. » Et qu’il prévienne de sa survie, aussi. Ce serait bien. Dans une nouvelle bouchée il se permet de redemander encore autre chose, cette fois c’était une question un peu similaire qui était restée en suspens. Peut-être que ce serait plus facile de parler ainsi, que de parler d’état d’esprits. « Quoi de neuf depuis deux ans ? Toujours le travail ? » Parce qu’il aime son job, et qu’il a vu tout changer à l’époque. Il savait que l’activité tournait toujours, complètement invisible d’ailleurs au fait qu’il est affaire à un certain cabinet d’avocats, de temps en temps. Si il avait su, peut-être que renouer aurait été plus simple, plus tôt. Mais il n’est jamais trop tard. C’est ce qu’il réalise aujourd’hui.




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Jan Arsen
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PORTRAIT : I've got your back- Clemens U5gk
ANNEES : 34 ans
CŒUR : En deuil.
RÉINCARNATION : Lion de Némée
TALENT(S) : cuir tanné en guise de peau et odorat développé
OCCUPATION : fait partie d'une agence de détectives privés
TALON(S) D'ACHILLE : les légumes et le manque de viande
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REAL beasts don’t take s**t from nobody

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I've got your back- Clemens - Mer 8 Jan - 17:35

I've got your back

Because the night is dark and full of blood and sorrow.




”Toujours le travail, oui.” Il énervait, Jan, à répondre au plus simple, à répondre par phrases courtes, par mots courts tout autant. Quelque chose qui s'était développé chez lui à mesure que la place du lion s'étendait et quoi de plus normal?
Un animal, même mythique, même monstrueux, s'exprimait autrement que par des phrases et des mots. Il n'en restait pas moins l'ancien avocat, celui capable de vous mettre à terre par la simple rhétorique s'il en avait les moyens. Celui qui avait l'insulte facile aussi, l'humour tranchant, l'humour méchant.
Certains trouvaient que ce n'était pas agréable de parler à un homme tel que lui. Jan se contentait de s'en foutre complètement...

La remarque sur le sac d'os lui avait fait hausser un sourcil, un peu. Lui-même savait  faire plus grand et fin qu'autre chose. Sa carnation pâle empêchait de supposer que des muscles noueux se dessinaient en dessous et quelque chose dans sa silhouette était à la fois trop équilibré presque du moins à première vue. Félin était un autre mot pour le décrire, en quelques mois cette caractéristique s'était accrue chez lui en même temps de rester invisible, imperceptible. Lui même en prenait peu conscience, cela allait avec ses sens qui n'étaient plus les mêmes, avec sa manière de réagir au monde, à l'environnement. De traîter la douleur aussi car un lion n'avait que faire d'un deuil, et c'était par la perte alors que se creusait le fossé invisible entre Jan et le monstre en lui. Il n'en parlait jamais vraiment, acceptant la frontière invisible qu'il portait, ne la dépassant pas, pas encore. Son deuil devenait alors l'une des seules choses rationnelles à laquelle il pouvait se raccrocher, de la même manière qu'un enfant s'enroulerait dans une couverture pour échapper aux monstres qui l'entourent.
Les monstres, toujours les monstres...

”T'as grandi plus que tu ne le penses, plus que ce que d'autres pensent aussi.” Une des meilleures preuves étant que Jan n'avait aucun couteau de planté dans le corps en cet instant précis, quand bien même il avait le cuir plutôt dur.
Il s'absenta après un dernier regard à Clemens, un qui voulait dire “mange tout ce qu'il y a dans ton assiette avant que je ne me fâche” (un lion pouvait se faire comprendre ainsi) et s'en alla chercher dans les tiroirs de son bureau.
Des chargeurs, par chance, il en possédait quelques uns. Selon les enquêtes, Jan pouvait être amené à utiliser des téléphones portables “jetables”, des cartes prépayées. Avoir plusieurs types de chargeurs, de batteries, c'était être prudent.
C'était être compétent aussi.

Il revint, en rapportant trois avec lui. ”Ceux-là conviendraient? Mange tes lentilles aussi, d'abord tes carences ensuite promis, que du gras.” Et de la viande, souffla une voix dans son esprit. Une voix ou bien un monstre...

”Et si tu veux réellement une réponse, je vais différemment. Pas forcément mieux ou plus mal mais... différemment.” Jan hocha la tête, appuyant sur ses propres mots et les resservit en vin. Un bon cru, pas le plus exceptionnel mais le genre de bouteille laissant un goût fleuri en bouche, une impression de confort.

”Qu'est-ce que tu nous commandes?” Un instant, il songea à conseiller à Clemens d'éviter de prendre tout plat contenant du salsifis mais par le même temps...quel restaurant proposait du salsifis dans sa carte, hein?
Implicitement, Jan acceptait l'invitation du thaumaturge, celle de manger avec lui (on n'acceptait pas le pain d'un ennemi, ni le sel, ni le vin), celle de se faire inviter aussi. L'argent de Clem, peut-être y avait-il des histoires de mafias en dessous mais le Lion connaissait le jeune homme, ses valeurs morales, ses principes. Peut-être que Clem y dérogeait parfois, y dérogeait souvent, en deux ans il y avait tant de manières de tomber et de chuter, qu'on le veuille ou non, mais le garçon portait toujours son corps à la bonne place.
A croire qu'un lion pouvait aussi sentir ces choses là...

”Tu le savais, tout au long de ces deux ans, que tu pouvais t'inviter ici n'importe quand, n'est-ce pas? Même si tu ne le faisais pas...”

 


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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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I've got your back- Clemens - Mar 17 Mar - 14:27

i've got your back

Oh yeah, you wanna overcome Take a look back at the past and decide what you wanna become don't think twice about the possible chances of failure we only live on optimism, we know the future won't fail us I've got your back Hell yeah



Jamais de réponse claire, franche. C’était toujours très difficile de parler avec Jan, plus qu’avec les autres encore. Enfermé dans son mutisme, il ne parle que trop peu, rarement. Pas de quoi entretenir une conversation et plongeant souvent la paire dans un silence gênant. peut-être pas pour l’hôte, habitué, mais plutôt pour son invité. ça ne lui avait pas manqué, ça. Il se contente d’un hochement de tête silencieux, confirmant son écoute, mais ne cherchant pas plus loin, à lui tirer les vers du nez. Il ne l’aurait pas fait non plus il y a deux ans, déjà trop énervé à l’idée de dépendre de quelqu’un, et encore plus énervé devant ce mutisme, lui qui devenait une machine à parler dès qu’il était un peu plus confortable, avec les autres.


A l’entendre, cela voulait dire qu’il a grandit, murit peut-être… Et le doute s’installe très fortement. Clemens n’a pas grandi d’un millimètres, aussi bien physiquement que mentalement. Toujours ce même et simple gallois orphelin qui ne savait pas trop quoi faire de lui-même, au couteau facile et aux mêmes angoisses qu’avant. Non, rien n’a vraiment changé chez lui, il a toujours été ainsi. La seule chose différente d’avant, c’est la méfiance envers les autres qui s’est un peu écartée, comme il l’avait déjà fait par le passé. Il s’adoucit dans le monde lui aussi, s’apaise. Que tout n’est plus fracas et violence mais aussi calme, douceur, et qu’il se prend au jeu. Malgré tout, il n’estime pas que les choses ont drastiquement évoluées. Parce qu’au fond, caché en dessous du reste, y’a cette peur qui domine, qui gâche tout. Celle d’être rejeté, abandonné par lui, par elle, par tout le monde. Le petit orphelin n’est pas loin, jamais. C’est là où il se trompe.  

La demande est écoutée, et après quelques instant Jan débarque avec trois fils, sauveur de vie et de téléphone.  Pourvu qu’il ne soit pas complètement ruiné, sinon, il ne savait pas trop comment il allait faire. «Merci, c'est parfait.» qu'il commente en se saisissant dun bon film et en bondissant, avec son assiette dans l'autre main jusqu'à la prise la plus proche et branche son téléphone le plus vite possible. Attendre que le logo s'affiche, c'était le plus long mais au moins, l'écran indiquait qu'il était encore capable de charger, un miracle déjà. En attendant, il se met à avaler ses lentilles, assis en tailleur à même le sol en attendant que l'appareil daigne s'allumer enfin, ce qui prenait encore plus longtemps que d'habitude, si on en croyait son impatience. «Tu veux dires quoi par "différemment" ?» Comme toujours avec Jan ce n'était pas très clair. Du tout même, jamais. Mais c'était un progrès, un demi aveux qui lui fait quitter son écran éteint des yeux le temps de l'observer, se demandant bien ce qui lui était arrivé, pendant ce temps.

L'écran s'allume enfin, petite musique de l'appareil revenant à la vie et l'assiette de lentilles est vite abandonnée sur le parquet après qu'il en est enfourner une dernière bouchée trop copieuse pour quelqu'un de son gabarit. Mais qu'importe. Il y avait urgence. Avec soulagement il constate que l'écran tactile fonctionne toujours, et que le mot de passe suffit pour que l'écran d'accueil ne s'affiche enfin sur une photo aux couleurs pastels, vestiges du Japon, d'Osaka, où l'on peut voir Aura et lui. Cela suffit à l'apaiser un peu, et il espère qu'elle est capable de le sentir, même loin. Ou qu'elle est capable de voir les bulles d'écriture sur son téléphone à elle, alors qu'il tape à vive allure. Il commence avec le principal. "Je vais bien" qu'il envoi. "Mon téléphone était mort j'ai pas pu appeler. Je suis sorti de l'hôpital, un ami est venu me chercher je passe la nuit là-bas, le temps de récupérer. Ne défonce pas sa porte, promis je vais bien" Elle en était parfaitement capable. parfaitement capable de savoir où il était, et surtout comment il allait. C'était rassurant et horrifiant à la fois, parce qu'elle savait qu'il n'allait pas si bien que ça, qu'il a mal, malgré les mots qu'il écrit se voulant rassurant. Malgré l'envie au final, la simple envie, de la retrouver. Sans pouvoir laisser les choses ainsi il continue de taper, après le pragmatisme et les explications légères, venait la douceur qu'on ne soupçonne pas. "Je suis si désolé, je voulais pas t'inquiéter mon coeur. Promis je rentre dès que je peux." et au final, le plus important. "Je t'aime." C'était ça le plus gros changement dans sa vie. La faiblesse qui le rend si doux et l'inquiète tant. Si bien que lorsqu'il demande ce qu'il commande, Clemens se retrouve à y réfléchir. «Euh je... Je sais pas, pizza ? » On ne se trompe jamais avec des pizzas, et après tout ils n'en étaient pas à leur première commande. Ils en avaient déjà mangé un paquet, et le gallois était capable de se souvenir de leur commande régulière, si bien que taper celle-ci fut un jeu d'enfant pour lui. Après avoir passé commande il repose le téléphone sur le sol et retourne à sa place avec son assiette, toujours bien décidé à partager avec Jan son repas en poussant l'assiette dans sa direction. «Je sais que je pouvais. Mais je n’étais.. pas prêt, on va dire.» qu'il commence, un peu gêné. il aurait pu revenir, mais ne savait jamais trop comment le faire. Tout a tellement évolué, qu'il ne savait pas trop comment avoir cette conversation, même après l'avoir imaginé un paquet de fois. Expliquer tout ça sans avoir l'air de chercher à se justifier.. Et le voilà devant cette conversation, pas plus avancé, à contempler le bois de la table pour essayer d'en parler. « Si ça n’a jamais été tendre avec eux, les dernières années sont surement les pire. J’ai enchaîné les blessures graves, les troubles avec mes pouvoirs, j’ai enfin trouvé mon frère…» L'évocation de Maldwyn prouve que tout n'était pas rose, et encore moins qu'il avait grandit. Abandonné par ses parents, par son frère. A quand les autres, qu'il se demande sans cesse. Lui qui avait tout fait pour le confronter, se venger, se retrouvait face à un vite maintenant que lui, avait décidé d'en avoir rien à foutre de son petit frère. Et si Jan comptait autant comme un membre de sa fratrie, il ne faut pas chercher plus loin. La peur de se faire envoyer chier, voilà ce qui l'a maintenu à l'écart si longtemps. Mais il n'y a pas eu que ça ces derniers temps. Et après un silence, il lâche enfin l'information. «Et j’ai rencontré quelqu’un. Alors ma vie s’est un peu retrouvée… étrangement changée, mais en bien. On a déménagé, j’ai quitté les mexicains...» Et c'était libérateur, même si il lui fallait trouver un nouveau métier désormais. L'ironie résidait dans le fait qu'il s'était battu avec son frère à ce sujet là. A cette vie toute rose qu'il n'aurait jamais, à la grande maison à la barrière blanche dans laquelle lui avait vécu à défaut de son cadet et ses services sociaux tous plus catastrophiques les uns que les autres. Et maintenant, c'était lui. Dans une maison beaucoup trop grande pour lui, avec une barrière, mais noire, à vivre une vie étonnamment calme si on oublie le sous-sol de la maison et qu'on se concentre sur le reste.. Comme les chats. «On a des chats.» qu'il rajoute. Parce qu'ils en avaient déjà discuté, de la peur de Clemens de s'attacher à un animal. De son envie d'avoir un animal mais cette hantise de le perdre, peu importe de quelle façon. Aujourd'hui, il en avait deux et peut-être bientôt d'avantage, si on les laissait faire. Ce n'est pas comme si ils manquaient de place ou de moyen pour les élever. Mais cette information superficielle ne suffit pas. Et très vite, le ton devient de nouveau plus neutre. Il devait bien expliquer. « Plus le temps a passé et plus je me suis dit que j'avais rien à faire ici. Tout ce que je pouvais te dire pour me justifier hormis, que c'était trop la merde pour que je te mêle à ça. T'en as déjà assez fait pour moi et maintenant, j'ai une vie que je pensais jamais avoir. Alors merci. » Merci parce qu'il l'a maintenu en vie. Merci, parce que sans lui il aurait certainement fini par être retrouvé mort de froid dehors, ou dans sa voiture quand elle aurait été enlevée par la fourrière. C'est grâce à lui qu'il en est là et il ne lui a jamais retourné la faveur, il était peut-être temps de le faire désormais.

Après quelques minutes, la sonnerie de la porte ne veut dire qu'une chose. « Les pizzas. » que Clemens commente en allant ouvrir la porte sans se gêner, récupérant les biens dans une chaîne de remerciements au livreur, avant de revenir vers la table ou il pose le tout. «J'ai pris la même chose que d'habitude, en espérant que ça te va toujours ?» Personne ne disait non à de la pizza, de toute façon, raison pour laquelle il avait fait ce choix de nourriture a partager en plus du steak. Comme au bon vieux temps, la pizza et une soirée tranquille, ou la blessure perforant son abdomen ne l'empêche pas de trépigner à l'idée de dévorer quelque chose de gras, comme un enfant attendant ses nuggets après avoir manger ses petit-pois. Non, vraiment, il n'a pas vraiment grandit. « Tu m'as manqué, en tout cas. C'est tout ce que je peux dire. »


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I've got your back- Clemens - Jeu 19 Mar - 14:28

I've got your back

Because the night is dark and full of blood and sorrow.




Il le connaissait, le regard de Clemens en cet instant, le fantôme que Jan portait en lui avait eu le même, de son vivant. La haine des silences, l'incompréhension, l'envie d'un peu plus de mots, d'un peu plus d'humanité quand bien même le lion n'était pas là encore. Aujourd'hui il y avait le monstre, et cela n'excusait rien car la nature de Jan était ainsi : égoïste.
Egoïste dans le partage des choses, dans les mots, dans ce qu'il disait, ce qu'il retenait.
Ce qu'il protégeait.
Il avait pris Clemens dans ses bras quelques instants plus tôt, cela n'était pas assez, pas quand les gestes pouvaient faire peur, pouvaient faire mal. Jan devait parler plus, dire des choses.

Et Clemens s'exprimait, lui, racontait. Faisait de son lieux que cela soit pour vivre comme pour être lui-même. Le chargeur de téléphone, le message envoyé pour rassurer, autant de gestes que Jan n'avait jamais (et qu'il demandait aux autres pourtant). Des barrières.
Devant eux, les pizzas. Les mêmes que d'habitude avait dit Clemens. Les même que deux ans plus tôt et cela allait très bien puisque Jan possédait une passion pour la poulet-jalapenos que la logique n'expliquait pas.
Il acquiesça, un signe de tête, un signe bref. Un signe pour dire que ça allait, comme si encore une fois les mots étaient -pour Jan- de trop. Et le lion tâcha de repousser l'envie soudaine d'une cigarette, comme si le tube en papier serait une barrière suffisante pour expliquer que non, il ne parlerait pas.
Un bouclier derrière lequel se cacher.
Conneries.

Tu....as voulu savoir.” A son tour de parler. Pire : de parler de lui. ” Pour “différemment”, ce que je voulais dire.”

Les mots roulaient depuis sa gorge, il aurait pu gronder, Jan, il aurait pu grogner. Je me souviens ce que cela est de sentir les vents de l'Attique sur mon museau dégoulinant de sang.
Ses doigts -il les avait fins- ne tremblaient pas. Je ne me souviens pas de ce que c'est que posséder autre chose qu'un coeur de pierre.

”Tu l'as vu, l'éclipse de l'été dernier? Quelque chose est éveillé en moi depuis ce jour là. Un monstre, un fauve...” Le genre dont on menaçait les enfants à l'heure du coucher.

”Je ne me mets pas à dévorer de la chair humaine, c'est juste que... c'est différent et par le même temps, je reste le salopard fini que j'ai toujours été.”

Car contrairement à d'autres, cette nouvelle nature n'entrait pas tant que cela en conflit avec l'ancienne. L'entente n'était pas parfaite, l'entente était respectueuse. Le lion avait de la compréhension pour le chagrin de l'homme, l'homme pour la rage du monstre....
Avec eux en ce moment, quelqu'un qui souffrait aussi. Moins aujourd'hui (ou peut-être juste différemment?) mais la douleur était de ces choses restant toujours collée au corps comme à l'âme. Jan en savait quelque chose, le lion aussi.

”Des chats, une nouvelle maison. Quelqu'un.” Est-ce que cela avait fait tourner la tête de Clem, de raconter ainsi? Comprenait-il qu'il avait parlé de lui-même, pas d'un inconnu ou du héros d'une quelconque histoire? Encore une fois, Jan hocha la tête.

”Jamais facile, d'avancer dans la vie. Si tu as eu ce genre de chemin devant toi, c'est bien. Tu le mérites.”

Le garçon avait quitté la mafia aussi, là encore une décision dure. Part de pizza à la main, Jan se prit à réfléchir : autour de lui, le monde bougeait, les gens aussi. Il décida que cela était une bonne chose. Et il restait encore une phrase de Clemens sans réponse, parce que l'ancien avocat n'avait jamais aimé mettre des mots sur ce genre de sentiment.
Il n'était pas le frère de Clemens (un frère que son cadet avait retrouvé), juste un inconnu. Quelqu'un de croisé au hasard dans une rue, qui s'était retrouvé avec un coup de couteau dans le gras en guise de bonjour. Malgré tout, on était à Arcadia et il y avait de pires manières de faire des rencontres que cela, dans cette ville.
Il attendit de dévorer la première part de pizza, il attendit que Clemens se remplisse la bouche aussi, comme pour être sûr que l'autre n'allait pas pouvoir répondre tout de suite.

”Tu me manquais aussi, je te surveillais de loin mais c'était pas pareil. Je suis content qu'on ait cette....hm. Discussion.” Oui bon, discussion, le terme était peut-être peu adéquat (et dialogue le serait encore moins en vérité).

”Tu peux venir ici quand tu veux de toutes façons. Disons plutôt que tu dois venir ici quand tu veux....”

Le choix des mots, des restes de son passé d'avocat...

”Tout ce que tu viens de dire : je suis fier de toi.” Fier cela il le prononça de manière féroce, comme si le Lion montrant les dents lui aussi, comme s'il y avait par le même temps quelque chose à protéger de Clemens dans tout cela.


 


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I've got your back- Clemens - Mer 29 Avr - 22:26

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La curiosité,
un bien mauvais défaut que l’on pouvait reprocher à Clemens, victime régulière de ce péché le mettant parfois dans des situations plus que périlleuses pour sa vie. A toujours demander, à toujours chercher, petit fouineur de première il en développé une aversion pour les secrets que l’on désire lui cacher, et les silences, pour éviter de dire cette vérité qu’il cherche à obtenir. Insistant, le thaumaturge veut savoir ce qui est arrivé, le pourquoi du comment, les explications fournis sur l’état. Un changement annoncé, important si l’on en croit cette distance mise, ces mots ravalés. Mais il était inutile de cacher des choses à Clemens, non pas parce qu'il irait chercher de pas lui-même, qui qu’il pouvait en avoir les moyens maintenant, mais c’est surtout sa détermination, qui finira par avoir à l’usure n’importe qui. Tête brûlée insistance au possible, capable de rester assis à vous regarder dans le blanc des yeux temps qu’il n’aura pas obtenu ce qu’il veut, il était surement plus simple de céder rapidement, d’avouer. Car une chose était certaine, aussi certaine que le petit blond soit borné: Il ne jugerait pas.

Quand il évoque le mot salopard, CLemens ne peut s’empêcher de rire, un peu. Effectivement Jan n’a pas toujours un caractère des plus plaisant, et si lui non plus n’était pas toujours des plus agréable, il a trouvé beaucoup plus grognon que lui, c’était certain. « Et donc, qui est-ce ? » qu’il demande comme s'ils parlaient d’un nouveau voisin, plutôt que d’un parasite grouillant dans sa tête. « J’en ai rencontré d’autres. Y’en a même chez les mexicains. J’imagine que ça doit être déroutant de se retrouver à vivre avec ça du jour au lendemain. Pas comme moi, quoi. Vu que je suis quasiment né bizarre. J’imagine mal comment.. s’adapter. Mais tu as l’air de ne pas avoir fini à l’hospice, alors, c’est que tu gères. » La dernière sensation un peu similaire devait être celle ressentie quand il a découvert les pouvoirs de son arme. Une étrange sensation de responsabilité et de peur, mais qu’il peut choisir d’ignorer, lui. Tout comme sa vie pouvait être quasiment ordinaire si il le voulait, si il arrêtait d'écouter son instinct, tout le temps. Une situation beaucoup moins compliqué que la sienne, c’était une évidence.

Toute sa vie, même, se solutionne toute seule ces temps-ci. En l’espace d’un peu moins d’un an il avait complètement changé de vie, et si sur son visage on pouvait lire la fatigue du jour, il ne portait plus d'hématomes, ni de stretch posés à la vas-vites après un combat de plus. Les joues étaient un peu moins maigrichonnes et les expressions, surtout, avaient changées. C’est avec tendresse qu’il évoque cette vie qui l’an passé le répugnait tant, car impossible, semblait-il, à obtenir. Pourtant maintenant, il était une de ces personnes heureuses, mais indéfiniment coupable de l’être, près des autres. Il ne parlera donc pas plus d’elle, même si il en avait envie. Ce n’était pas des histoires à raconter à son ami qui un: s’en fichait, deux: n’avait pas envie d’entendre non plus. Il garderait ça pour lui, ou pour Siobhan et l’heure du thé. Mais une chose était certaine, et il la confirme à mi-mot, les yeux laissant finalement paraître autre chose que cette tendresse démesurée, la culpabilité. « Je mérite pas tout ça... » pas tout ce luxe, pas cette vie. C’était une belle illusion, et ce sont ces doutes qui réveillés viennent balayer cette petite vie où il semble oublier la cruauté du monde, et le retournement de la roue, interminable, qui allait tout foutre en l’air. De cette maison à cette photo sur l'écran, d’une r6e dont il espère ne jamais se réveiller.

TImidité revenue, la part de pizza est mordue lentement, alors qu’il lui évoque l’avoir un peu surveiller de loin, sans venir pourtant vers lui. Compréhensif, il avait aussi eu du mal à franchir le pas jusqu'à aujourd'hui, trop de temps avaient passé et trop de choses à gérer. Rien que Maldwyn¸ cela s'était montré plus que compliqué à vivre. Un frère qui n’a rien d’un frère, en qui il a cru, risque de perdre cet autre frère, choisi, laissé. Toujours cette culpabilité qui le mord. « Je vais tacher, à l’avenir. » qu’il souffle, avant de demander. « Tu pourrais venir, toi aussi. C’est.. mieux que mon carton. » Et c’était pas peu de le dire, effectivement la baraque était gigantesque, trop, à son goût. Mais au moins la honte était bien différente de celle de le recevoir dans son logement miteux de Delray, chose qu’il n’a jamais osé faire… Et mieux que son coin de trottoir, où il l’a rencontré. « Le truc de fauve. Si t’as des question, sur.. sur j’en sais rien, tout ces trucs là, ma copine peut aider. Elle… en connait un rayon, là-dessus. » Une invitation qu’il n’a jamais fait a personne avant. Jamais personne n’était rentré chez eux sur invitation du thaumaturge, leur vie privée si protégée, d’ordinaire. Mais la confiance que Clemens éprouve envers Jan, et ce lien fraternel,, ça passait au dessus de tout ça. « Si t’es un fauve maintenant tu devrais t’entendre avec les miens» qu’il s’amuse, retrouvant un peu le sourire pour uen courte durée, en le regardant. « Je sais pas ce que je peux faire pour te remercier de tout ce que tu as fait pour moi. Je sais pas comment me racheter. » Qu’est-ce qu’il pouvait fair epour l’aider désormais, comme il ‘avait fait pour lui. Une bonne question dont il ne possède ps la réponse, mais il trouverait, un jour de quoi payer cette dette.



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CŒUR : En deuil.
RÉINCARNATION : Lion de Némée
TALENT(S) : cuir tanné en guise de peau et odorat développé
OCCUPATION : fait partie d'une agence de détectives privés
TALON(S) D'ACHILLE : les légumes et le manque de viande
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REAL beasts don’t take s**t from nobody

I've got your back- Clemens Fayt
***

I'm sad and lonely. Lay your hands on my mane so that I can feel you are there and let us walk like that...
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I've got your back- Clemens - Mar 5 Mai - 17:44

i've got your back

Oh yeah, you wanna overcome Take a look back at the past and decide what you wanna become don't think twice about the possible chances of failure we only live on optimism, we know the future won't fail us I've got your back Hell yeah



Les yeux de l'homme se posèrent avec une férocité brutale sur son cadet. Il écoutait chacun des mots de l'autre bien sûr, incapable cependant de comprendre s'il lui fallait parler ou non, si dire quelque chose avait un sens, un poids, autre qu'énerver son prochain.
Clemens n'était pas Anatoli après tout, chacun des deux garçons vivait son don de manière différente. Il ne pouvait dire au slave la même chose qu'à Clemens, et inversement. Oui, l'un comme l'autre ils guérissaient, étaient-ils pareils pour autant? Non, la vie les façonnait chacun à leur manière.
Jan pencha la tête un peu, décidant qu'au pire, Clem l'enverrait balader avec sa verve habituelle. Il savait faire ça, autant avoir confiance.

”Je pourrais te dire que tu es né différent simplement, mais le mot n'est pas pour autant plus joli. Tu es né avec quelque chose en toi dès le départ, tu as du t'adapter avant même de connaître la normalité.”

Et chacun des mots se détachait de la langue du lion avec une mélancolie toute humaine. Du sens et des sentiments, il y en avait parfois...

”t'adapter, c'est ta nature même au point que nous autres on s'en rend pas vraiment compte et que l'on en use et en abuse à trop t'en demander. Mais tu as raison, je ne suis pas à l'hospice....”

Le terme sortit dans un ricanement légèrement grondé, un mot comme une morsure. Il parlait comme cela désormais, Jan. Avec une violence différente de celle de l'avocat, bestial, un filtre s'en était allé entre lui et le monde. Et au fond, il s'en fichait...

”le Lion de Némée, le premier des douze travaux de ce cher Herakles. L'animal dont il a plus ou moins porté la peau en slip, oui tu peux le dire” taquina légèrement l'homme, espérant faire rire son cadet.

Lui même riait peu, préférant que d'autres s'en chargent pour lui. Il montrait autrement les choses qu'il éprouvait ou bien, au contraire, ne le montrait pas. Jan et ses silences, jan et son impassibilité. D'une manière pataude pourtant, l'homme tentait de consoler son ami. Il n'avait pas forcément le pouvoir d'y arriver mais finalement, il avait encore au moins assez d'humanité pour essayer.

”Tu le mérites, ce qui t'arrives. Que tu me croies ou non ça n'a mas d'importance mais tu le mérites.”

Et qu'y avait-il à dire de plus? Jan connaissait la valeur de Clemens, la dérision amère qu'il portait parfois sur lui-même comme il le prouvait encore. Les blessures du plus jeune, le Lion ne pouvait que les deviner. Parfois, il posait des questions, parfois non...

”Humf, c'est pas parce que je suis un fauve maintenant que je fais un effort pour m'entendre avec les gens.” un silence un peu théâtral, comme le vestige de l'avocat qu'avait été Jan, de sa manière de jouer sur les on dits et les non-dits. ”Avec les gens ou avec les chats.”

Il acquiesça cependant, avant de se resservir une part de pizza. Le lion grondait un peu, heureux de manger, capable de bien plus de satisfaction que ne le pouvait l'humain.

”Hé bien je serai curieux de rencontrer ta copine. Il se pourrait que je passe prendre un café un jour, si tu m'y autorises...”

Et pourquoi pas en effet? Quand bien même Jan ne pouvait savoir encore que cette mystérieuse femme, il la connaissait. Un monde petit, Arcadia, même malgré les dieux, même malgré les monstres...

”Tu n'as rien à racheter, vis ta vie, Clemens. Mange ta pizza, dors ici ce soir, repose toi, demain va embrasser ta promise sur les lèvres ou sur la joue comme tu préfères et vis ta vie.”

Il n'y avait rien à dire de plus, rien à payer aussi. Les choses arrivaient, venaient, parfois la souffrance s'étendait, parfois il y avait juste des moments simples, des sourires, du repos. Jan lui-même n'était pas un exemple à suivre, mais il portait d'autres fautes, d'autres combats. Savait que le chemin qu'il avait choisit était futile au fond, ne servait à rien.
Le suivait quand même.
Les choses étaient ainsi.

”Ta copine est donc d'une nature particulière, elle aussi? “





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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : I've got your back- Clemens 1cGY3IWT_o
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I've got your back- Clemens - Sam 27 Juin - 22:43

i've got your back

Oh yeah, you wanna overcome Take a look back at the past and decide what you wanna become don't think twice about the possible chances of failure we only live on optimism, we know the future won't fail us I've got your back Hell yeah



Un bout de pepperoni tombe sur la table alors que la pizza est enfournée sans cérémonie dans la bouche affamée. Bien entendu, il est rapidement ramassé par le blond, tandis que Jan continue d'expliquer à un thaumaturge silencieux que l’évolution faisait partie de lui, qu’il s’en souvienne ou pas. Il a bien dû apprendre à un moment donné apprendre, en effet, mais dans son jeune âge seuls quelques événements pouvaient encore marqué sa mémoire d’adulte. Des bribes de moments passé à comprendre que justement, il n’était pas aussi normal que ses camarade. Et que les gens avaient peur, quand ils s’en rendaient compte. ce n'était pas comme savoir faire un noeud avec une queue de cerise en bouche, ni la capacité de lécher son coude.

Et alors, il s’est adapté. En fondant un peu plus dans ce moule ordinaire durant des années, en cachant ce qu’il était quand il le pouvait. Si il ne l’avait pas fait, le thaumaturge serait soit un cobaye dans un laboratoire étudiant ses pouvoirs mais également son sang si précieux pour sauver des vies ou exploité par des religieux avide de donations pour les guérisons d’un martyr. Quelque chose comme cela, il y pensait souvent, en réalité, finissant par s’estimer heureux de cette enfance passée dans le système social… jusqu’à ses seize ans, bien entendu. Il se serait bien passé de tout ça.

Mais la conversation n’avait pas à tourner aussi triste, et le lion de némée, la créature évoquée par l’ami, était finalement plus intéressante que ses traumatismes personnels. Surtout si effectivement, il avait servi de caleçon à ce cher Héraclès. «Tu ferais un bon slip qui sait, pour lui. Je me demande ce qu’en penserait la réincarnation d'Héraclès. Avec un peu de chance il est naturiste...» Il s’en amuse lui aussi, curieux de savoir ce que serait ses relations avec le héro, qui devait avoir pris forme humaine lui aussi. Peut-être même qu’il avait rejoint les siens, la nuova et que sa copine le connaissait, qui sait. Après tout ils étaient de la même famille.

Une chose est certaine c’est que Clemens avait énormément de mal à croire qu’il méritait ce qui se passait dans sa vie, en effet. Une retournement de situation qui le laissait paniqué à l’idée de tout perdre de nouveau comme à chaque fois. Un confort de vie qu’il ne s’autorise pas à vivre pleinement, plus d’un an après, par peur que du jour au lendemain il retourne à la case départ. Alors se dire qu’il ne méritait rien de tout cela aiderait surement, lorsque le jour fatal arriverait. Fatalité, encore et toujours présence, gâchant ces moments. Mais il n’ose rien dire de plus, le débat s'éterniserait surement sur ce qu’il mérite et ne mérite pas dans la vie et bien qu’il soit en désaccord avec le fauve, il ne voulait pas compliqué les choses davantage. Tout comme il ne pouvait s’exprimer sur ce qui était dû, ou non. Avec Jan il n’y avait pas de conversation à avoir. Encore moins maintenant, où le ton se veut direct. Une invitation à se taire et à ne pas tergiverser, justement. Des décisions faites pour lui qu’il perçoit plus comme des ordres qu’une invitation, mais n’ose encore une fois pas se manifester en grignonante sa pizza. Il avait pas le droit. C'était grâce à lui, tout ça.

En silence il mange, jusqu'à ce que Jan invite de nouveau Clemens à parler, évoquant Aura, et ce qu’il avait évoqué à son sujet brièvement. «Oui. A croire que de moins en moins de gens sont ordinaires à Arcadia. Je pensais pas qu’elle l'était mais elle m’a attaqué avec ses pouvoirs très très vite. De bonnes bases pour toute relation stable. » qu’il commence à expliquer, omettant un détail qu’il ajoute après. «Bon. J’ai essayé de la tuer, mais tu sais très bien que c’est pour moi une façon de dire bonjour. » Jan, effectivement le savait très bien. Car même si la blessure n’était plus visible sur sa peau ui aussi s’était retrouvé victime des attaques de Clemens au moment de leur rencontre. Pourtant il ne semblait pas lui tenir rigueur aujourd'hui, ni même pour les jours futurs. Offrant un lieu où il était étrangement chez lui, malgré tout. Même si la pizza diminuait à vu d’oeil, les mots, eux, continuaient. Et ils continueront encore longtemps, toute la soirée peut-etre, comme pour rattrapper ce temps perdu qu’il fallait à présent retrouver.



----- fin -----


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